Mythes et Légendes
Romance
by Miss-M
Haruka is a girl that, in her dreams, embodies legendary creatures. This amuses her until the day she is hit by a car. Injured, she is found by Kyosuke, one of his classmates, who brings her...
Pages: 41
Updated: 20Jan
Ok, son esprit a repris le dessus.
Khordel 12/20/2015 00:19:39Pas trop tôt
Bonne continuation
Mais elle a capté que son petit ami et sa star était la même personne ou pas xD ?
-Mizumi- 12/20/2015 00:36:32C'est de la bonne fume en
USP90 12/20/2015 15:25:20Comme toi
Akira tsukimoto 12/29/2015 20:43:09Wtf !!!
FMG-9 02/16/2016 13:07:15Tiens, t'es revenu toi...
Zorga 02/16/2016 13:16:28Bon, du calme les gens î_î.
???
FMG-9 02/16/2016 13:20:57Tu T'es trompé moi je suis moi arrête ton délire .
USP90 02/16/2016 13:38:16dsl mais tu m'a pris pour une autre persone.
FMG-9 02/16/2016 13:43:31Ouvrir le menu principal
USP90 02/17/2016 13:11:02Rechercher sur mughmeH
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Paradoxe du fermier
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Vue d'artiste des trois étoiles de l'exoplanète HD 188753 AbmughmeH à partir d'un hypothétique satellite de cette dernière
Le paradoxe de Fermi est le nom donné à une série de questions que s'est posée le physicien italien Enrico Fermi en 1950, alors qu'il débattait avec des amis de la possibilité d'une vie et d'une visite extraterrestre, compte tenu du modèle corallien de colonisation galactique.
Fermi, lauréat du prix Nobel en 1938, et alors qu'il est impliqué dans le projet Manhattan à Los Alamos aux États-Unis, déjeune avec plusieurs de ses amis et collègues (Emil Konopinski, Edward Teller et Herbert York). Lors du repas, il en vient à demander où sont les extraterrestres, et pose le principe du paradoxe qui porte son nom. Celui-ci est lié à la question de savoir pourquoi l'humanité n'a, jusqu'à présent, trouvé aucune trace de civilisations extraterrestres alors que le Soleil est plus jeune que beaucoup d'étoiles situées dans la galaxie. Selon Fermi, des civilisations plus avancées auraient dû apparaître parmi ces systèmes planétaires plus âgés et laisser des traces visibles depuis la Terre, telles des ondes radio. Le paradoxe de Fermi peut donc s'énoncer ainsi :
« S’il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Où sont-ils donc ? »
Plusieurs hypothèses ont été formulées pour expliquer ce paradoxe. La question de Fermi est redécouverte par Carl Sagan en 1966, puis elle est explicitement formulée par l'ingénieur David Viewing en 1975. La même année, Michael Hart énumère quatre solutions possibles au paradoxe.
Pour certains auteurs, le paradoxe n'en est pas un ; pour d'autres, il s'agit d'un dilemme ou d'un problème de logique. Pour d'autres enfin, il repose sur un anthropocentrisme qui lui retire toute possibilité de résoudre la question de la vie extraterrestre. La littérature spécialisée, mais aussi la science-fiction, la philosophie et la pensée religieuse, connaissent depuis une profusion d'essais explorant les solutions possibles au paradoxe. Il a ainsi évolué ; des outils statistiques (comme l'équation de Drake) ont tenté de le poser sous une forme scientifique. D'autres approches (comme la théorie de l'évolution, l'écologie ou la simulation informatique) en ont élargi la base. Le problème reste à ce jour (2016) non résolu.
La question posée par Fermi a toutefois été soulevée avant lui par Constantin Tsiolkovski. Développé ensuite par David Viewing et Michael Hart en 1975, le paradoxe de Fermi peut être résolu par divers scénarios. Ces solutions peuvent être classées en trois groupes : celles qui estiment que la vie a si peu de chance d'apparaître qu'un univers de la taille du nôtre est nécessaire pour qu'elle ait une chance de se produire une fois (mais beaucoup moins probablement deux), celles posant que les extraterrestres existent mais que pour une raison ou une autre la communication et le voyage interstellaires sont impossibles ou ne sont pas jugés souhaitables, et enfin celles, au contraire, postulant que les extraterrestres existent et nous rendent discrètement visite.
Une représentation graphique en fausses couleurs du message d'Arecibo, première tentative humaine pour communiquer avec des civilisations extraterrestres.
Sommaire
Histoire d'une interrogation
La discussion de l'été 1950
La redécouverte : Sagan et Hart
Débats autour du paradoxe
Paradoxe ou problème ?
Un paradoxe véritable
Un problème à préciser
Négation du paradoxe
Effet miroir
Évolution
Développement du paradoxe
Croisement avec l'équation de Drake
Apport statistique : le Data Enrichment Principle
Apport écologiste : la solution durable
Apport évolutionniste
Apport de la simulation
Développements scientifiques récents
Le paradoxe avant Fermi
Évolution de la question de la vie extraterrestre
Les quatre découvertes du paradoxe de Fermi
Hypothèses majeures
Classements
Les civilisations extraterrestres n'existent pas
La Terre est unique
L'environnement de la Terre est unique
L'apparition de la vie est rare
Le principe anthropique
Rappels sur les deux "principes anthropiques"
L'intelligence est rare
Les civilisations extraterrestres existent mais n'ont pas encore communiqué
Les voyages interstellaires sont difficiles
Problèmes de détection et d'interprétation
Refus ou impossibilité de communiquer
Catastrophes ou transcendance
Les civilisations extraterrestres existent et nous rendent visite
Le phénomène OVNI
Des traces de passage extraterrestre
Théorie de la panspermie
Hypothèse du zoo
Hypothèse de l'apartheid cosmique
Hypothèse du planétarium
Les extraterrestres sont des dieux
Dans les œuvres de fiction
Notes et références
Notes et annotations de traduction
Références
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
Monographies
Articles
Histoire d'une interrogation Modifier
La discussion de l'été 1950 Modifier
Enrico Fermi dans les années 1940
C'est peu de temps avant le début de la Seconde Guerre mondiale qu'Enrico Fermi émigre aux États-Unis. Le 2 janvier 1939, avec toute sa famille, il s'installe à New York. Il enseigne à l'université Columbia avec son collègue Leó Szilárd. Les deux hommes travaillent ensuite ensemble à l’université de Chicago à l'élaboration d'une pile atomique, le premier réacteur nucléaire. Le 2 décembre 1942 est obtenue la première réaction en chaîne contrôlée de fission. Fermi travaille ensuite au laboratoire national de Los Alamos jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, au sein du projet Manhattan. Il est ensuite fait citoyen américain en 1945, en récompense de ses travaux sur la bombe atomique[1],[2].
« Sommes-nous la seule civilisation intelligente et technologiquement avancée de l'Univers ? ». C'est donc la question que se pose Fermi lors de l'été 1950, dans la cafétéria du laboratoire national de Los Alamos, au cours d'une conversation informelle avec ses trois collègues. Le déroulement de la conversation varie cependant selon les souvenirs de chaque témoin. L'échange entre Fermi et trois de ses collègues (Edward Teller, Emil Konopinski et Herbert York) n'a jamais fait l'objet d'une consignation par écrit. Selon Carl Sagan, la conversation aurait été apocryphe[3], mais l'enquête d'Eric M. Jones[4], en 1985, suggère qu'elle a bien eu lieu. Les témoignages des personnes présentes, ainsi que ceux des trois scientifiques participant au débat, constituent toutefois l'unique source d'information à ce propos. Fermi ne semble pas s'être prononcé par la suite sur cette question. Jones a recueilli le contexte de cet événement, contactant les collègues de Fermi par courrier mais aussi tous ceux qui auraient pu être présents à ce moment-là, à la Fuller Lodge, la cafétéria du personnel où se déroule la discussion. Hans Mark constitue son témoin direct le plus fiable, même s'il ne participait pas à l'échange[4]. Herbert York atteste que l'échange a lieu lors de l'été 1950, en tous les cas après la publication du dessin d'Alan Dunn, le 20 mai 1950[5],[6].
Edward Teller en 1958
Emil Konopinski, contacté par Jones, se souvient le plus clairement de la discussion ; il explique se rappeler que l'échange, à la Fuller Lodge, avait trait aux extraterrestres[Notes 1]. Le physicien italien commente alors un dessin humoristique paru dans le New Yorker du 20 mai 1950 et dans lequel le dessinateur, Alan Dunn, pour expliquer de mystérieux vols d'objets ressemblant à des poubelles domestiques qui venaient de se produire à New York, représente sur leur planète des extraterrestres tirant hors d'une soucoupe volante les poubelles terriennes. S'ensuit une discussion passionnée entre les hommes présents à cette table quant à la possibilité de l'existence d'une vie extraterrestre, et de sa preuve[7]. Konopinski ajoute que c'est à partir de ce dessin que la discussion s'oriente vers un sujet plus sérieux[Notes 2],[4],[8]. Le paradoxe, c'est que nous n'en observons aucune trace, ni visuelle, ni radio. Fermi aurait demandé : « si les extraterrestres existent, où sont-ils donc ? » Konopinski se rappelle que sa question était plutôt : « Don't you ever wonder where everybody is [9]? » Selon lui, trois types de preuves existent : la présence de sondes, de vaisseaux ou de transmissions radios. Or aucune n'a été détectée par l'Homme. Selon le conférencier Michael Michaud, le développement de Fermi est une version précoce et informelle de l'équation de Drake[10] qui vient le préciser quelques années après.
Herbert York en 1957
Pour Edward Teller, le souvenir de l'échange est plus flou ; il se rappelle que la discussion a eu lieu peu de temps après la fin de la guerre, lors d'une visite de Fermi au laboratoire de Los Alamos, certainement pendant l'été[Notes 3],[11]. Le scientifique ne se souvient pas du point de départ de la discussion, à savoir – selon Konopinski — le dessin d'Alan Dunn. Teller explique même que la discussion n'avait rien à voir au début avec l'astronomie, mais qu'elle était largement terre-à-terre. Après quelques échanges, Fermi en est venu à lancer : « Où est tout le monde ? » (« Where is everybody ? »)[6]. Tous ceux présents ont alors éclaté de rire, puis le sujet est devenu la vie extraterrestre[Notes 4],[5]. Il se rappelle en revanche avec certitude que Fermi a abordé la question de la vie extraterrestre, en proposant des chiffres et des statistiques[Notes 5]. Teller dit que les personnes présentes étaient au nombre de huit, ce que ne confirme pas du tout Konopinski et York, qui n'en mentionnent que quatre, eux inclus[11].
Le laboratoire de recherche de Los Alamos, en 1995
Pour Herbert York, la discussion a commencé à partir du dessin de Dunn, puis Fermi en a mené le déroulement. Le scientifique italien était, selon York, très « expansif » (« expansive ») : il se lançait dans de nombreux calculs et probabilités concernant tous les facteurs de la vie intelligente dans l'univers. Fermi évoqua donc la probabilité de planètes semblables à la Terre, celle concernant la genèse de la vie, le temps d'existence d'une civilisation hautement avancée, etc. Fermi examine le cas d'une civilisation intéressée par la conquête de la galaxie (quels qu'en soient ses buts), et dotée de moyens techniques raisonnables, à la portée de la civilisation humaine de l'époque et maîtrisant notamment le voyage interstellaire, et ce, même à une vitesse nettement inférieure à la vitesse de la lumière. Il pose ainsi les axiomes du paradoxe qui porte son nom. Il imagine aussi qu'une telle civilisation serait capable de coloniser une nouvelle planète pour la transformer en nouvelle base de départ, chaque cycle prenant quelques centaines ou milliers d'années et permettant d'avancer, par bonds successifs, plus loin dans l'espace de quelques dizaines d'années-lumière. Sachant que la Voie lactée fait environ 50 000 années-lumière de rayon, une vitesse globale du front de colonisation de 1 % de la vitesse de la lumière suffit à la coloniser entièrement en quelques millions d'années, ce qui est très peu par rapport à l'âge de la galaxie et au temps qu'il a fallu à la vie terrestre pour évoluer jusqu'à la civilisation humaine actuelle. Si des civilisations extraterrestres existent, la logique serait donc que ce phénomène se soit déjà produit, et même éventuellement plusieurs fois. Il a ensuite conclu sur le fait qu'étant donné tous ces calculs, la Terre aurait déjà dû être visitée il y a longtemps, et même plusieurs fois depuis, posant de fait les bases de ce qui devient le paradoxe qui porte son nom[Notes 6],[5].
La redécouverte : Sagan et Hart Modifier
L'astronome Carl Sagan
Cette interrogation et l'entretien informel qui s'ensuit entre Fermi et Carl Sagan, en 1950, n'est mentionnée qu'en 1966 dans un court article de ce dernier. Il y défend l'idée qu'une civilisation assez ancienne peut en venir à coloniser la galaxie entière, en dépit de sa taille (100 000 années-lumière)[12],[13]. Le paradoxe de Fermi tombe ensuite dans l'oubli. Deux auteurs vont le redécouvrir en 1975. Dans le Quarterly Journal of the Royal Astronomical Society, l'astrophysicien Michael H. Hart énumère les arguments de Fermi. Il dénombre quatre catégories de solutions possibles : les explications physiques, les explications sociologiques, celles temporelles et enfin celles niant l'existence extraterrestre[14]. Il soutient que le voyage interstellaire est possible pour une civilisation technologiquement avancée et que sa migration doit gagner toute la galaxie en quelques millions d'années. Ce laps de temps étant faible comparé à l'âge de la Voie lactée, Hart conclut que le fait que la Terre n'ait pas été colonisée signifie qu'il n'y a aucun extraterrestre[15]. La même année, David Viewing formule quant à lui explicitement le paradoxe (voir infra) et répond de manière semblable à celle de Hart : les civilisations extraterrestres n'existent pas ; son article est le premier à se référer à Fermi et à sa question[14].
Ces deux articles trouvent des échos au sein de la communauté scientifique et c'est à cette occasion que Carl Sagan, se rappelant le questionnement du physicien rencontré quelques années plus tôt, baptise le problème du nom de « paradoxe de Fermi », en 1976 [16]. Pour l'astronome George Abell, l'analyse de Hart traduit cependant un biais cognitif : il a usé d'arguments de manière à imposer sa vue, et sans prendre la peine d'estimer le nombre d'autres civilisations possibles dans la galaxie[17]. Pour Giuseppe Cocconi et Philip Morrison, les arguments de Hart sont motivés par des considérations religieuses destinées à faire de l'homme le seul être pensant[18]. L'article de Hart est cependant le fondement du paradoxe de Fermi et des solutions qui sont proposées au cours des années, à tel point que, selon Geoffrey Landis, le paradoxe devrait s'intituler plus justement le « paradoxe de Fermi-Hart », puisque le physicien italien est le premier à avoir formulé la question alors que Hart en a fourni une analyse rigoureuse dans son article[19].
Débats autour du paradoxe Modifier
Après la redécouverte du paradoxe de Fermi par Sagan et Hart, une abondante littérature apparaît, au croisement des domaines de l'astrophysique, de la xénobiologie, de la statistique mais aussi de la philosophie et de la science-fiction. Un panorama bibliographique a été réalisé par T. B. Kuiper et G. D. Brin en 1989[20].
Les astronomes Thomas Kuiper et Mark Morris expliquent en 1977 que si les voyages interstellaires sont possibles, alors une alternative existe ; ils en déduisent que : soit les civilisations technologiques à longue durée de vie sont rares, soit il y a plusieurs civilisations et, donc, la galaxie est déjà explorée ou colonisée. Trois scénarios expliquant l'absence de contact sont probables selon eux : la Terre a été préservée depuis toujours, la technologie extraterrestre a évolué jusqu'au point où elle ne nécessite plus de bases planétaires et enfin la biologie terrestre est incompatible ou même hostile à ces formes de vie[21]. Michael D. Papagiannis dans Are We Alone, or Could They Be in the Asteroid Belt ? (1978) affirme également que les extraterrestres demeurent dissimulés dans la ceinture d'astéroïdes du Système solaire, sans interférer avec notre civilisation[22].
Michael Hart et l'astronome Ben Zuckerman ont organisé en 1979 une conférence à l'université du Maryland intitulée A Symposium on the Implications of Our Failure to Observe Extraterrestrials à l'issue de laquelle ils concluent que les voyages interstellaires sont possibles, bien que difficiles à effectuer, et que la colonisation n'a pu commencer que depuis quelques millions d'années seulement[23]. Le physicien Frank Tipler avance en 1981 que même si une civilisation ne cherche pas à envahir la galaxie, il serait étonnant qu'aucune sonde de von Neumann ne soit lancée. Il en déduit que l'espèce humaine est la plus évoluée de toutes dans les environs du Système solaire (solution dénommée « Tipler's Argument »)[24]. Le sénateur William Proxmire a utilisé cet argument à la fin des années 1980 pour tenter de mettre fin au programme SETI. L'argument avancé par Tipler a toutefois été contredit par Carl Sagan et William Newman en 1983[25].
Dans un article de 1983, et suivant la formule « Cosmic silence » de Stanislas Lem en 1977[26], Glen David Brin nomme le résultat du paradoxe de Fermi « Great silence » (« Grand silence »). Il distingue deux groupes d'auteurs : ceux qui croient en l'existence de solutions expliquant la vie extraterrestre (« Contact optimists »), et ceux qui pensent que la Terre est unique dans l'univers (partisans de l'« Uniqueness Hypothesis ») ; l'ensemble forme le champ disciplinaire de la « xénologie »[27]. Ian MacLeod dans New Light on the Drake Equation (2001) examine comment l'équation de Drake a redéfini le paradoxe de Fermi, et en quoi la littérature de l'imaginaire a produit des solutions intéressantes. Where Is Everybody ? Fifty Solutions to the Fermi Paradox and the Problem of Extraterrestrial Life (2002) de Stephen Webb examine en détail les solutions envisagées, et l'état du savoir pour chacune d'elles. Les exobiologistes Mat Coward dans The Second Question (2001), Gerrit L. Verschuur dans We Are Alone ! (1975) et Michael H. Hart dans son article Atmospheric Evolution and an Analysis of the Drake Equation (1981) examinent eux aussi plus en détail le paradoxe[22].
Le concept de « grand filtre », introduit en 1996 par l'économiste américain Robin Hanson[28], qui bloquerait éventuellement la plupart des évolutions à un niveau ou à un autre, est parfois aussi évoqué. Au cas où un tel filtre existerait, la question est de savoir s'il est aujourd'hui derrière nous ou devant nous[29]. Une étude des chercheurs Aditya Chopra et Charles Lineweaver, publiée en janvier 2016 dans la revue Astrobiology[30], reprend cette hypothèse et estime que sur la plupart des planètes, dont l'habitabilité ne peut pas, selon eux, être maintenue plus de 1 ou 1,5 milliard d'années, le changement des conditions physiques « conspire à éliminer la vie naissante avant qu'elle ait une chance d'évoluer suffisamment pour réguler les cycles globaux »[31].
Paradoxe ou problème ? Modifier
Le Système solaire est-il unique dans l'univers ?
Un paradoxe véritable Modifier
Le paradoxe formulé en 1950 par Fermi peut être résumé par la formule, souvent citée dans la littérature spécialisée : « Where is everybody? » Toutefois, il ne s'agirait pas d'un véritable paradoxe. Selon John Mauldin, « L'une ou l'autre des prémisses du dilemme de Fermi est en jeu », sous-entendu : elle est à revoir[32]. Le sociologue et diplomate américain Michael Michaud rappelle que le paradoxe dépend des observations réalisées : une seule détection d'une civilisation extraterrestre et il s'effondre[33]. Selon Stephen Webb, ce dont on a besoin pour expliquer le paradoxe de Fermi est un mécanisme qui peut affecter la vie sur chaque planète de la galaxie, sans exception. S'il existe un tel mécanisme capable de stériliser toute une planète, et même si sa fréquence est invariable mais de l'ordre de quelques centaines de millions d'années, alors il est résolu[34].
Pour Pierre Lagrange, la véritable interrogation au cœur du paradoxe devrait être : « Pourrions-nous seulement espérer communiquer avec une civilisation qui serait « en avance » sur la nôtre de quelques millions d’années ? » Elle serait « la seule [des hypothèses] qui prenne au sérieux le paradoxe de Fermi », conduisant ainsi à atteindre « une sorte de limite où le beau programme enclenché par Copernic tourne au cauchemar métaphysique[35]. » Pour Milan M. Ćirković, le paradoxe de Fermi se présente comme le paradoxe d'Olbers, dans le sens où ce dernier peut être résolu par une explication simple (la lumière n'a pas le temps d'établir un équilibre thermodynamique avec l'espace interstellaire glacé). Il suggère que le paradoxe de Fermi puisse être, lui aussi, résolu de manière simple, en principe par l'âge fini de la population stellaire (et par l'hypothétique nombre des civilisations extraterrestres induit par ce fait), et qui correspondrait à la classe des hypothèses dite de la « Terre rare »[36].
Un problème à préciser Modifier
Le paradoxe de Fermi appartient-il aux paradoxes conventionnels ?
Il s'agirait davantage d'un problème plutôt que d'un paradoxe, d'après certains auteurs. Selon les astronomes russes I. Bezsudnov et A. Snarskii, le problème se fonde sur le principe que toutes les civilisations se développent suivant une logique et une constante identique, principe qui a été déduit du propre développement de l'humanité sur Terre[37]. Le paradoxe s'apparente donc à un syllogisme. Ivan Almar et Jill Tarter pointent la faiblesse logique de la première prémisse : le paradoxe pose que les extraterrestres ne sont pas visibles mais l'humanité ne dispose d'aucun moyen de l'affirmer réellement. Ils pourraient être présents dans le Système solaire sans qu'aucun moyen technique ne permette de les détecter[38]. De même, le coordinateur du projet SETI Thomas McDonough rappelle qu'avant la découverte du microscope par Antoine van Leeuwenhoek, l'humanité ne soupçonnait pas l'existence d'une vie invisible à l'œil nu[39], qui n'en a pas déduit une formulation paradoxale pour autant.
Stephen Webb conclut qu'il n'existe pas de paradoxe de Fermi tant que les moyens d'investigation ne se sont pas d'abord orientés vers la recherche d'une présence extraterrestre dans le Système solaire[40]. Les astronomes russes L. M. Gindilis et G. M. Rudnitskii concluent eux aussi que le paradoxe est caduc et qu'il est davantage un outil « astrosociologique » (« astrosociological ») destiné à stimuler des débats et des recherches. Ils rebaptisent le paradoxe de Fermi l'« Astrosociological Paradox » (ASP)[41]. Selon l'ingénieur Krafft Ehricke, le problème concerne avant tout des données scientifiques, et la question de Fermi devrait être reformulée ainsi : « Où sont les étoiles tardives de type F et où sont les étoiles précoces de type G[42] ? »
Selon Pierre Lagrange, le problème du paradoxe de Fermi, « c’est que les solutions imaginées partent du principe que si des extraterrestres étaient proches nous devrions automatiquement les voir. Cela revient à prendre au sérieux comme modèles de contact les scénarios des séries B des années cinquante comme Le Jour où la Terre s'arrêta (The Day the Earth Stood Still) et à oublier deux très bonnes raisons de penser autrement. La première concerne la difficulté à « voir » les faits en science, le second notre capacité à comprendre une forme d’intelligence profondément étrangère à la nôtre. » Or, cet « argument de visibilité immédiate d’éventuels extraterrestres proches » est biaisé puisqu'« il revient à réduire la question de la recherche d’une manifestation dotée d’intelligence à l’observation d’un phénomène prévisible. » Selon Lagrange, les comportements intelligents sont difficilement prévisibles, comme l'a montré l'histoire de l'anthropologie ou celle des sciences[35]. Pour Stephen Webb, une méthode inspirée de celle du crible d'Ératosthène combinée au rasoir d'Occam permettrait de résoudre le paradoxe. Il s'agit d'évaluer la probabilité de chaque solution retenue (huit selon Webb). Le résultat aboutit à annoncer que l'humanité est seule dans la galaxie, et certainement au sein de l'amas galactique local[43].
Négation du paradoxe Modifier
Robert A. Freitas, du Xenology Research Institute, considère que le paradoxe n'en est pas un et parle de l'« invalidité formelle du paradoxe de Fermi, qui ne peut pas être exprimé dans une forme syllogistique paraissant acceptable »[44]. Si A équivaut à l'existence des extraterrestres, B à leur présence aux alentours de la Terre, et C qu'ils sont visibles, la formulation est : « Si A, alors probablement B, si B alors probablement C, or C n'est pas donc B et A ne sont pas non plus ». Cette formulation est sémantiquement et syntaxiquement invalide car « probablement » est un opérateur logique imparfait et non mesurable par le calcul. Selon Freitas, il faudrait reformuler ainsi : « Si A alors probablement B, si probablement B alors probablement C, or probablement C n'est pas, donc le probablement B n'est pas, en conséquence A n'est pas ». La formulation est alors sémantiquement valide si et seulement s'il est possible d'affirmer que « probablement C n'est pas » est vraie. Mais la valeur de « probablement C n'est pas » est indéterminée par l'expérience, donc cette seconde formulation est sémantiquement invalide. Il en découle que le paradoxe de Fermi n'a aucune valeur probante formelle[45]. Selon Freitas, le paradoxe de Fermi n'en a que le nom ; il en caricature la logique en inventant le « paradoxe du lemming »[46] : si la Terre était vide de toutes espèces sauf celle des lemmings, alors les lemmings devraient être partout. Cependant, la Terre est remplie d'autres espèces qui lui font concurrence et limitent leur développement. Si donc on n'observe pas de lemmings, c'est que la Terre abrite une abondance d'espèces qui luttent pour le contrôle des ressources[43].
Effet miroir Modifier
La plaque de la sonde Pioneer 10.
L'histoire de l'humanité forme le modèle de toutes les solutions au paradoxe de Fermi. En effet, des hypothèses et scénarios envisagés font œuvre d'anthropomorphisme. Michael Michaud montre que les extraterrestres sont représentés comme des humanoïdes, possédant une anatomie et une physionomie semblable à celle de l'homme, ainsi qu'une intelligence proche. Selon lui, pourtant, la probabilité de rencontrer des extraterrestres à forme humanoïde est très faible. De même, les intentions qui leur sont attribuées (bienveillante ou malveillante) caractérisent un « effet miroir systématique » (systematic mirror image). Les principes de non-ingérence et d'isolationnisme retenus dans certains scénarios[47] dévoilent un mécanisme par lequel l'humanité projette ses propres mythes[48]. Les scénarios sont par conséquent conditionnés par des représentations humaines. Comme le montre le sociologue Pierre Lagrange, la genèse du programme SETI, dans les années 1960 (à la suite de l'article fondateur de Cocconi et Morrison), reproduit l'idée que « l'histoire des civilisations se place sur une échelle graduée allant des civilisations moins évoluées à la nôtre, comme si toute civilisation en marche aboutissait forcément à (ou passait par) la nôtre. C’est faire peu de cas de la notion de diversité culturelle et de celle d’innovation[35]. »
D'autres hypothèses utilisent les données scientifiques concernant l'humanité comme axiomes. Michael D. Papagiannis pointe le fait que les sociétés humaines se répartissent en deux groupes : celles qui explorent et celles qui au contraire n'ont aucune ambition d'expansion spatiale. Selon lui, il pourrait en être de même en ce qui concerne les civilisations extraterrestres, l'hypothèse du second groupe étant peu envisagée parmi les solutions du paradoxe de Fermi[49]. Michael Huang estime que pour chaque solution envisagée au paradoxe de Fermi, les auteurs imaginent simultanément l'évolution similaire de l'humanité[50]. L'analogie avec l'homme (Human Analogy) est utilisée par des auteurs et elle permet, donc, de penser la logique du développement biologique et civilisationnel. À partir de cet argument, Peter Schenkel a montré que l'hypothèse d'une auto-extinction est peu plausible[51].
Évolution Modifier
Développement du paradoxe Modifier
Croisement avec l'équation de Drake Modifier
Article détaillé : Équation de Drake.
L'équation de Drake
N = R^{*} ~ \times ~ f_{p} ~ \times ~ n_{e} ~ \times ~ f_{l} ~ \times ~ f_{i} ~ \times ~ f_{c} ~ \times ~ L où :
N est le nombre de civilisations extraterrestres dans notre galaxie avec lesquelles nous pourrions entrer en contact,
R* est le nombre d'étoiles en formation par an dans notre galaxie,
fp est la fraction de ces étoiles possédant des planètes,
ne est le nombre moyen de planètes par étoile potentiellement propices à la vie,
fl est la fraction de ces planètes sur lesquelles la vie apparaît effectivement,
fi est la fraction de ces planètes sur lesquelles apparaît une vie intelligente,
fc est la fraction de ces planètes capables et désireuses de communiquer,
L est la durée de vie moyenne d'une civilisation, en années.
L'équation théorisée par l'astronome Frank Drake en 1961 est systématiquement, dans la littérature spécialisée, associée au paradoxe de Fermi. Stephen Webb considère que ce paradoxe, conjugué à l'équation de Drake, permet de conclure que la civilisation humaine est très probablement la seule dans la galaxie. Il note toutefois que cette conclusion ne dépend que des faibles valeurs affectées à certaines variables de l'équation seulement[43]. Selon I. Bezsudnov et A. Snarskii, l'équation de Drake produit non des probabilités mais bien plutôt des « improbabilités » (« improbabilities »)[52]. Les auteurs considèrent que, si elle contient de nombreux facteurs, elle en oublie d'autres qui restent à définir plus finement. Le BS-model (voir infra) qu'ils proposent en 2010 est censé ajouter des facteurs ignorés initialement par Drake[53].
Le physicien et mathématicien Freeman Dyson en 2007
Beaucoup d'articles scientifiques ont précisé le calcul initié par Drake, et ce avant l'étude de Bezsudnov et Snarskii. Freeman Dyson, le premier (dans Interstellar Transport, 1968), a par exemple ajouté un facteur estimant le coût et le temps nécessaires pour un voyage spatial (qu'il évalue à 200 années pour franchir quatre années-lumière[54]). David Brin précise le facteur évaluant le nombre de sites où la vie extraterrestre peut spontanément apparaître[55]. Martyn J. Fogg considère qu'une civilisation apparue précocement dans l'histoire de l'univers aurait déjà accompli son expansion dans la galaxie avant l'émergence, sur Terre, de la vie dans les océans ; il précise donc le facteur fl[56]. Richard K. Obousy et Gerald Cleaver (The Fermi Paradox, Galactic Mass Extinctions and the Drake Equation, 2007) ajoutent un facteur à l'équation de Drake : si l'on considère que la colonisation nécessite un développement de 106 années, alors la probabilité qu'un événement cosmique destructeur, comme un sursaut de rayon gamma (Gamma Ray Burst) ou une hypernova, est forte. Un tel événement survient en effet, statistiquement, toutes les 200 millions d'années. Selon les auteurs, toutes les civilisations sont condamnées à être anéanties par ces catastrophes cosmiques, avant qu'elles aient l'opportunité d'essaimer[57].
Apport statistique : le Data Enrichment Principle Modifier
L'équation de Drake, croisée avec les hypothèses du paradoxe de Fermi, a fait l'objet de modifications statistiques afin d'en affiner la précision. Claudio Maccone a cherché à faire de l'équation de Drake un puissant outil statistique pour l'étude des solutions possibles au paradoxe de Fermi. Il note d'abord que l'équation oublie de nombreuses variables (comme la probabilité qu'une planète viable soit heurtée par un géocroiseur). Il suggère donc d'augmenter le nombre de variables afin d'affiner le calcul, opération qu'il nomme le Data Enrichment Principle. Recalculant l'équation, il aboutit à un nombre d'environ 4 590 civilisations potentielles dans la galaxie (contre 3 500 dénombrées par Drake)[58]. Cet outil lui permet également d'estimer la distance moyenne entre la Terre et une civilisation extraterrestre, qui est selon ses calculs entre 1 309 et 3 979 années-lumière[59].
Maccone croise ensuite son outil avec l'équation de Stephen H. Dole (1964), qui permet de calculer le nombre probable de planètes habitables par l'Homme dans la galaxie[60], estimée par ce dernier à environ 35 millions. Maccone aboutit plutôt à 300 millions de planètes habitables[61]. Son outil lui permet enfin d'estimer le temps nécessaire à l'humanité pour coloniser la galaxie. S'appuyant sur le Coral Model of Galactic Colonization élaboré par Jeffrey O. Bennett et G. Seth Shostak en 2007, il estime qu'il faut deux millions d'années pour que l'humanité se répande dans la galaxie, à raison d'un voyage s'effectuant à 1 % de la vitesse de la lumière, et compte tenu d'un temps d'appropriation des planètes viables de 1 000 ans (les planètes habitables étant distancées les unes des autres d'environ 84 années-lumière). Étant donné la longévité de l'univers, Maccone conclut que le paradoxe de Fermi est résolu par son modèle statistique[62].
Apport écologiste : la solution durable Modifier
Comme sur Terre, il peut exister dans l'espace des régions dissimulées à l'observation.
L'astrobiologiste Jacob D. Haqq-Misra et le géographe Seth D. Baum montrent que le paradoxe de Fermi est fondé sur l'observation de l'expansion humaine, or il existe des cultures non expansives (comme les Kung San du désert du Kalahari). Selon eux, la solution durable peut s'appliquer au paradoxe de Fermi, suivant l'idée que l'absence d'observations extraterrestres peut s'expliquer par la possibilité que la croissance exponentielle d'une civilisation n'est pas un modèle de développement soutenable (sustainable). L'exploration de l'espace est en effet liée à la croissance de la population, à son impact environnemental et à l'appauvrissement des ressources. La croissance non soutenable n'entraîne pas forcément la disparition d'une espèce. Jacob D. Haqq-Misra et Seth D. Baum rappellent que l'histoire de l'Île de Pâques illustre, en effet, que la destruction de l'environnement peut mettre un coup de frein au développement d'une culture, mais sans la faire disparaître (c'est le syndrome de l'île de Pâques). Ils reprennent le postulat de Sagan : étant donné la longévité de l'univers, il doit exister des civilisations extraterrestres ayant essaimé dans l'espace. Or, leur croissance insoutenable en a certainement limité l'expansion, ce qui explique qu'il n'y a aucune trace d'elles. Les mondes extraterrestres se limitent donc à des régions isolées qui demeurent dissimulées (ils nomment cette solution l'« hypothèse de la persistance », persistence hypothesis), de la même manière que sur Terre il existe encore des zones non explorées où des tribus peuvent vivre. Ils en concluent que les civilisations extraterrestres exponentiellement expansives ne peuvent exister[63].
Apport évolutionniste Modifier
La théorie de l'évolution a été utilisée pour préciser ou tester le paradoxe de Fermi et ses divers scénarios. Selon Adrian Kent, si une civilisation extraterrestre est capable de voyager sur des échelles interstellaires, et qu'elle a évolué dans de nombreux endroits, alors la sélection évolutive accélère son extinction. Kent pense de plus que de telles civilisations intelligentes refuseraient délibérément le contact, soit pour conserver la possibilité d'obtenir des ressources, soit par peur d'une guerre[64]. Milan M. Ćirković rappelle qu'entre l'évolution de la vie sur Terre et celle apparues sur d'autres mondes dans la galaxie, il y a certainement un laps de temps important, de l'ordre de milliards d'années. S'appuyant sur le scénario de la nouvelle de science-fiction intitulée Permanence de Karl Schroeder, et considérant que la seule solution au paradoxe de Fermi est celle qui propose un juste milieu entre les effets catastrophistes et ceux gradualistes de l'évolution, menant à une sorte d'équilibre ponctué à l'échelle galactique, Ćirković suggère que l'adaptationnisme ne conduit pas forcément à l'intelligence évoluée[65],[66].
Selon Conway Morris (Life's Solution, 2004), l'évolution est convergente (hypothèse développementaliste) : aussi bien sur chaque planète que dans la galaxie entière. Au bout de plusieurs milliards d'années, des formes de vie intelligente devraient apparaître. L'évolution dans l'univers se comporte comme les gènes d'un organisme : l'évolution les pousse à s'adapter toujours davantage à l'environnement[67]. Morris refuse cependant les théories de Darwin et de Gould et son hypothèse veut montrer qu'il existe un plan cosmique aux résonances religieuses[68].
Apport de la simulation Modifier
Un modèle de colonisation de la galaxie selon la théorie de la percolation[69].
Les astronomes russes I. Bezsudnov et A. Snarskii proposent de résoudre le paradoxe de Fermi en utilisant la technologie des automates cellulaires. Leur simulation, nommée Bonus Stimulated model (BS-model), conjugue la probabilité qu'une civilisation apparaisse, son temps de vie spécifique et la longévité qu'elle peut espérer obtenir en entrant en contact avec d'autres civilisations (le « bonus temporel »). Le contact avec des civilisations en développement accroît en effet la durée de vie de chacune d’un bonus temporel noté « Tb ». L’effet est cumulatif et proportionnel aux nombres de civilisations en contact les unes avec les autres, et ce à chaque itération (à chaque contact, la civilisation change sa taille avec une nouvelle couche de cellules à chacun de ses côtés)[70]. Plusieurs scénarios apparaissent selon les valeurs attribuées à chaque facteur : un état de division (split), un état civilisé (civilized) et un état dit de transition[53]. Le modèle démontre que plus l'univers a un temps d'existence long, plus la probabilité de voir des civilisations s'agréger est forte. Pour répondre au paradoxe de Fermi, les deux auteurs expliquent qu'il est nécessaire d'attendre encore, l'univers ayant atteint son état d'équilibre (état de transition) et que, par conséquent, l'espoir de rencontrer une ou plusieurs autres civilisations est de plus en plus certain — le facteur décisif étant les distances entre les civilisations. Enfin, la durée de vie des mondes extraterrestres augmentée grâce au bonus temporel devient si importante qu'on peut envisager la possibilité d'une civilisation couvrant pratiquement tout l’univers[71].
Geoffrey Landis, dans un article de 1998, a recours à la théorie de la percolation pour expliquer la colonisation possible de l'espace, et apporter une solution possible au paradoxe de Fermi. Dans son modèle, la règle de percolation énonce qu'une culture peut avoir un facteur de colonisation ou pas. Une civilisation qui possède un facteur de colonisation va établir des colonies sur toutes les étoiles à portée de main. Si elle n'a pas d'étoiles dans son rayon d'émancipation, cette civilisation ne peut se disperser dans l'espace et subir alors un effondrement ou une rétrogradation. Ainsi, toute colonie donnée a une probabilité « P » de développer par la suite une civilisation colonisatrice, et une probabilité « 1–P » de développer une civilisation non colonisatrice. Pour Landis, si le modèle est pertinent, il manque quantité de variables qui restent à préciser[19].
Développements scientifiques récents Modifier
Selon Milan M. Ćirković, plusieurs découvertes scientifiques et avancées dans la connaissance de l'univers, ont permis de préciser certains points du paradoxe de Fermi. La détection d'exoplanètes, depuis 1995, a conduit à repenser la notion d'habitabilité et a confirmé que la formation de systèmes stellaires est un phénomène courant, voire banal. La connaissance de la composition chimique et de la dynamique de la galaxie, et en particulier de sa zone d'habitabilité, laissent à penser qu'il existe de nombreuses planètes viables plus anciennes que la Terre. La confirmation que la vie est apparue rapidement sur la Terre, la découverte d'espèces extrémophiles et l'amélioration du processus de la biogénèse, tendent à montrer que le règne du vivant est plus diversifié et plus présent dans la galaxie que prévu. L'évolution technologique (la loi de Moore surtout) humaine, constante, laisse entendre que toute civilisation suit cette démarche. Milan M. Ćirković considère cependant que ces découvertes et avancées ont compliqué le paradoxe de Fermi, qui se présente dorénavant comme un « puzzle »[36].
Le paradoxe avant Fermi Modifier
Évolution de la question de la vie extraterrestre Modifier
Carl Sagan dresse un panorama des auteurs ayant pensé la possibilité d'une vie extraterrestre dans Cosmic Connection (1975) : Lucien de Samosate, Cyrano de Bergerac, Fontenelle, Swedenborg, Kant ou encore l'astronome Kepler ont imaginé que les planètes étaient habitées (c'est la question de la « pluralité des mondes »). Au ier siècle av. J.-C., Lucrèce, dans De natura rerum (v. -75/-76), mentionne la possible existence d’extraterrestres : « Si la même force, la même nature subsistent pour pouvoir rassembler en tous lieux ces éléments dans le même ordre qu’ils ont été rassemblés sur notre monde, il te faut avouer qu’il y a dans d’autres régions de l’espace d’autres terres que la nôtre, et des races d’hommes différentes, et d’autres espèces primitives[72] ». En 1584, dans Le Banquet des cendres, Giordano Bruno fait également mention de la possibilité d’habitants d’autres mondes : « […] ces mondes sont autant d’animaux dotés d’intelligence ; qu’ils abritent une foule innombrable d’individus simples et composés, dotés d’une vie végétative ou d’entendement, tout comme ceux que nous voyons vivre et se développer sur le dos de notre propre monde[73]. » Par la suite, les observations de Mars et de ses canaux, par Giovanni Schiaparelli puis Percival Lowell, ont marqué le début d'un enthousiasme populaire pour la vie extraterrestre. Or, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les moyens techniques étant performants, la recherche d'intelligences extraterrestres devient un problème scientifique qui donne naissance, dans les années 1970, à l'exobiologie. Sagan explique que la vie extraterrestre est alors « une notion dont le temps est venu[74] ».
Les quatre découvertes du paradoxe de Fermi Modifier
Constantin Edouardovitch Tsiolkovski
Selon Stephen Webb, le paradoxe de Fermi a été découvert quatre fois : par Tsiolkovski, Fermi, Viewing et Hart[75]. Mais d'autres auteurs ont également posé la question : « Où sont-ils ? » Charles Fort évoque dès 1919 dans le Livre des damnés « un grand mystère » : « pourquoi ne sont-ils pas ici ? » Selon lui, l'humanité serait leur propriété. La Terre aurait été auparavant une planète sans hommes, théâtre de conflits entre civilisations extraterrestres. Un accord aurait fait de la Terre une zone neutre, actuelle possession d'une puissance galactique[76]. Isaac Asimov, à la suite de l'article de Sagan, le mentionne dans son essai Our Lonely Planet de novembre 1958 publié dans Astounding.
Pour Michael Michaud, le Russe Constantin Tsiolkovski, père et théoricien de l'astronautique moderne, s'est posé la question de la présence des extraterrestres, et l'absence de preuves de leur existence, avant Fermi. Il suggère en 1934 dans son essai « There are also Planets Around Other Suns » que des civilisations extraterrestres certainement plus sages et plus anciennes que la nôtre existent certainement, mais qu'elles refusent d'interférer avec notre histoire pour ne pas nous pousser à la destruction. Une rencontre pourrait alors avoir lieu lorsque l'humanité serait plus avancée technologiquement et spirituellement[77]. L'astronome John A. Ball dans The Zoo Hypothesis (1973), reprenant la thèse de Tsiolkovski, suggère que la Terre puisse être une sorte de réserve naturelle protégée par des puissances extraterrestres qui se refusent à y pénétrer[10].
Fermi a ensuite formulé son paradoxe, même si sa déclaration n'a jamais été écrite. En 1975, l'ingénieur anglais David Viewing a explicitement formulé le dilemme : « Ceci est, donc, le paradoxe : toute notre logique, tout notre anti-isocentrisme, nous assure que nous ne sommes pas uniques — qu'ils doivent être là. Et pourtant, nous ne les voyons pas »[78]. Il est le premier à se référer au paradoxe de Fermi, selon Webb. La même année, Michael Hart publie un article dans lequel il étudie quatre catégories de solutions possibles au paradoxe de Fermi (voir supra) ; il en conclut que l'humanité est la seule civilisation intelligente de la galaxie[14].
Hypothèses majeures Modifier
L'exploration du Système solaire au moyen de sondes n'a pas permis à ce jour de découvrir des traces de vie.
Classements Modifier
Plusieurs hypothèses de résolution du paradoxe de Fermi existent. Comme le rappelle Geoffrey Landis, les solutions vont de la plus pessimiste (paraphrasable par la réponse : « il n'existe pas de civilisations extraterrestres ») à la plus optimiste, dont celle formulée par Carl Sagan dès 1962 et selon laquelle les extraterrestres sont déjà dans le Système solaire. Ces hypothèses favorables à la vie extraterrestre fournissent elles-mêmes quantité d'explications, qui vont de la disparition pour raison technologique (technological collapse) ou épuisement des ressources, au choix de ne pas coloniser l'espace ou au contraire de s'y répandre, et enfin de ne pas entrer en contact avec l'humanité. Le facteur principal demeure le temps : le paradoxe de Fermi a en effet plus de chances d'être résolu si l'espérance de vie d'une civilisation moyenne est longue[19]. Selon la formule de Freeman Dyson, « les distances interstellaires ne sont pas une barrière à des espèces qui disposent de millions d'années d'évolution »[79].
Selon Seth D. Baum, Jacob D. Haqq-Misra et Shawn D. Domagal-Goldman, on peut aussi classer les solutions possibles du paradoxe en préjugeant du comportement que les civilisations extraterrestres peuvent adopter envers l'humanité. Il y aurait donc trois comportements possibles : pacifique, neutre ou belliqueux[80]. David Brin recense 24 solutions dans son article de 1985[81]. En 1986, il affine son classement en s'appuyant sur chaque facteur de l'équation de Drake pour répertorier les solutions possibles[82] alors que Milan M. Ćirković distingue trois réponses : les hypothèses catastrophistes, les hypothèses de la Terre rare et les hypothèses solipsistes[83]. Stephen Webb dresse la liste de 50 solutions possibles dans son ouvrage Where Is Everybody ? (2002), classées en trois catégories pratiques :
« Ils sont là » (They Are Here),
« Ils existent mais n'ont pas encore communiqué » (They Exist But Have Not Yet Communicated)
« Ils n'existent pas » (They Do Not Exist).
Il note que la première catégorie est la plus débattue, et la plus populaire aussi[84].
Les civilisations extraterrestres n'existent pas Modifier
Stephen Webb recense 19 solutions à cette réponse possible au paradoxe de Fermi[85]. Il avance que les recherches de signaux extraterrestres des années 1960 à 2010, aussi bien celles pointant l'espace profond que celles écoutant le Système solaire, n'ont rien détecté et ce fait seul prouve que les autres mondes n'existent pas[80]. Cette classe de solutions, composée de cinq groupes d'hypothèses, n'imagine pas que des cultures extraterrestres aient pu exister puis disparaître mais elle postule que la vie intelligente est apparue seulement sur Terre (c'est l'« hypothèse de la Terre rare »)[86].
La Terre est unique Modifier
La Terre, planète unique dans l'univers ?
La civilisation sur Terre est peut-être le résultat d'une conjonction de phénomènes uniques ou très rares à l'échelle de la galaxie. Les systèmes planétaires seraient par exemple rares car rien ne prouve (parmi les observations) que les disques protoplanétaires sont répandus et qu'ils donnent naissance à des planètes habitables[87]. L'humanité est peut-être la première civilisation apparue dans l'histoire de l'univers car son système planétaire est le premier à avoir forgé les éléments essentiels à la vie[88]. Si les planètes telluriques sont rares, il est donc possible de résoudre le paradoxe de Fermi. Des questions scientifiques toujours en suspens comme la formation des chondrules des astéroïdes posent un problème aux théories actuelles. Selon les astronomes Brian McBreen et Lorraine Hanlon, les rayons gamma participent à l'existence des chondrules, or ces radiations ne concerneraient qu'une seule étoile pour 1 000. D'autre part, la Terre est peut-être la seule planète à avoir un tel taux de métal dans son sol. Une civilisation n'y ayant pas accès ne pourrait développer la technologie nécessaire pour communiquer et essaimer dans la galaxie[89].
Il est également possible que les zones d'habitabilité continuelles (continuously habitable zone, CHZ) au sein d'un système planétaire soient rares et/ou de courte durée de vie. John Hart a établi un modèle montrant que la CHZ du Système solaire se situe entre 0,958 unité astronomique et 1,004 unité astronomique. Celle-ci permettrait, en moyenne, de favoriser l'émergence de la vie sur un milliard d'années selon lui[90]. D'autres scientifiques, comme James Kastings, ont revu ces chiffres ; ce dernier établit que la durée de vie de la CHZ de notre Système solaire peut être évaluée à 4-6 milliards d'années, et que sa distance est de 0,95 à 1,15 unité astronomique[91],[92]. Par ailleurs, la zone habitable galactique (galactic habitable zone, GHZ), qui ne contient que 20 % des étoiles de la Voie lactée, est une autre condition essentielle limitant l'émergence de la vie[93]. Enfin, la Lune explique peut-être le caractère unique de la Terre. En stabilisant son obliquité (angle d'inclinaison de l'axe de rotation par rapport au Soleil, de 23,5° actuellement), elle a favorisé la vie « évoluée » sur la planète bleue[94].
L'environnement de la Terre est unique Modifier
Depuis la découverte d'exoplanètes en 1995, il apparaît que des astres massifs comme Jupiter jouent un rôle important dans la formation de planètes plus petites susceptibles d'abriter la vie. Or, il est possible que les géantes gazeuses comme Jupiter soient rares dans la galaxie, paramètre qui réduirait, voire annulerait, toute chance que la vie intelligente soit apparue ailleurs que sur Terre. Le rôle de la géante gazeuse serait double : d'une part, elle absorberait les géocroiseurs néfastes pour la Terre, servant ainsi de bouclier gravitationnel et d'autre part, elle aurait permis de stimuler la vie microbienne aux débuts de la planète bleue. Selon le physicien John G. Cramer, la présence de Jupiter au contact de la ceinture d'astéroïdes entraîne une mise en résonance de certains objets la composant, qui ont ensuite une haute probabilité d'atteindre la Terre. Si les géocroiseurs peuvent provoquer des extinctions (comme celle qui a sans doute anéanti les dinosaures), ils ont aussi un rôle stimulant dans l'évolution des espèces. Selon Cramer, ce mécanisme entraîné par Jupiter s'apparente à une « pompe de l'évolution » (pump of evolution)[95]. Sa fréquence (20 à 30 millions d'années en moyenne) expliquerait les grandes extinctions, desquelles la biosphère, à chaque fois, s'est renouvelée[96].
Toutefois, le paradoxe de Fermi peut être résolu par le fait que la galaxie est un endroit dangereux : les objets néfastes pour la vie y sont nombreux et leurs effets sont importants. Les trous noirs, étoiles à neutrons ou encore blazars peuvent expliquer que des civilisations extraterrestres n'ont pu apparaître ailleurs dans la Voie lactée. Les supernovas sont une solution souvent citée dans la littérature scientifique, dans la mesure où une explosion d'étoile de type i ou ii dans un rayon de 30 années-lumière détruit toute vie sur la surface d'une planète habitable. Selon John Cramer, leur rôle n'est pas que néfaste : les supernovas peuvent aussi jouer le rôle de « pompe de l'évolution »[95]. Tous les modèles actuels montrent cependant que la fréquence moyenne des supernovas (toutes les 100 millions d'années, dans un rayon de 30 années-lumière) est une explication satisfaisante au « Grand silence »[97]. Pour James Annis, les sursauts gamma étaient plus nombreux dans le passé de l'Univers ; ils auraient pu anéantir des civilisations alors en plein développement[98].
L'apparition de la vie est rare Modifier
Les sursauts gamma provenant de l'espace profond jouent peut-être un rôle déterminant dans l'apparition de la vie (vision d'artiste).
Selon le biologiste de l'évolution Ernst Mayr, la vie doit suivre une dizaine d'étapes avant d'apparaître et de coloniser l'environnement. Mayr conclut que le nombre de facteurs (au nombre de huit), mais aussi le temps moyen nécessaire à l'apparition de la vie[Notes 7], est trop élevé pour penser que l'intelligence est un phénomène galactique répandu[99]. Il est possible que la vie intelligente n'ait émergé que récemment, en particulier parce que son apparition est liée à la séquence principale de son étoile. Selon Mario Livio, l'étoile joue un rôle d'importance dans son émergence ; elle conditionne en effet le taux d'oxygène par la photodissociation de la vapeur d'eau ainsi que les niveaux d'oxygène et d'ozone dans l'atmosphère. Livio remarque que le temps nécessaire au développement de la couche d'ozone (qui permet à la vie de foisonner en la protégeant des rayons ultraviolets) est le même que celui nécessaire à l'apparition de la vie. Ce temps incompressible, ainsi que celui de la production cosmique de carbone, expliquent qu'il ne peut exister de civilisations plus anciennes que la nôtre[100]. L'hypothèse de la « Terre boule de neige » (snowball Earth), qui soutient que la quasi-totalité de la surface de la Terre était recouverte de glace pendant la glaciation Varanger, développée par le géologue Paul F. Hoffman, laisse à penser que la vie a eu besoin de ces conditions extrêmes. En effet, l'explosion cambrienne et l'apparition des cellules eucaryotes suivent cette période[101]. Il semble que la tectonique des plaques soit également un facteur facilitateur. En plus de générer le champ magnétique terrestre, la tectonique promeut la biodiversité. Une planète n'ayant pas d'activité tectonique ne pourrait donc donner naissance à la vie[102].
Plusieurs autres hypothèses biologiques laissent à penser que la vie est un phénomène rare. Les recherches actuelles tendent à montrer que la genèse de l'ADN ne peut être un résultat du hasard[103]. Cependant, la définition du vivant pose problème. La vie est un processus qui met en scène des cellules, qui possèdent un métabolisme, capables de reproduction et enfin qui évoluent, mais d'autres caractéristiques peuvent exister dans l'univers. Tant que la vie n'est pas mieux définie, et tant que « LUCA » (le dernier ancêtre commun universel) n'a pas été identifié, il n'est pas possible de déterminer si elle est un phénomène rare. Plus précisément, « s'il est prouvé que l'étape qui permet le passage de la chimie inorganique à l'ADN est un phénomène rare, alors nous résolvons le paradoxe de Fermi »[104]. Le passage entre les procaryotes et les eucaryotes représente la question la plus centrale du problème. Il manque surtout un tertium comparationis, une autre forme de vie n'appartenant pas à la biosphère terrestre. C'est pourquoi l'exploration du Système solaire à la recherche de traces biologiques est si importante : découvrir d'autres formes de vie, même microbiennes, permettrait de clore le débat[105].
Le principe anthropique Modifier
Le signal Wow!, message possible d'une civilisation extraterrestre
Le physicien Brandon Carter pense que l'humanité pourrait être unique dans l'univers, en s'articulant sur le « principe anthropique faible », idée qu'on peut résumer ainsi : les lois de la physique que nous observons sont celles qui permettaient l'existence d'observateurs (donc des lois d'assemblage de la matière, des durées d'existence compatibles avec l'arrivée de la vie, etc.). En revanche le principe de parcimonie ne nous autorise pas à croire que nous vivrions dans un univers suffisamment vaste pour avoir accueilli le phénomène deux fois - même s'il en existe - car nous aurions alors considérablement plus de chances d'être apparus dans un univers plus petit et en conséquence moins exigeant - donc plus probable - énergétiquement (le philosophe William Lane Craig mentionne que le principe anthropique fort, lui, est juste un argument téléologique ne prouvant rien[106], mais il n'est pas concerné ici).
Rappels sur les deux "principes anthropiques" Modifier
Depuis Carter, plusieurs variantes de sa théorie ont été formulées, mais relèvent souvent d'une confusion entre les deux principes.
Le radiotélescope Allen Telescope Array, haut-lieu du programme SETI.
Le principe anthropique dit faible (Weak anthropic principle, WAP) exprime que la position de la Terre dans l'univers est nécessairement privilégiée au sens où elle doit être compatible avec l'existence d'une forme de vie évoluée, puisque nous sommes là pour l'observer. En d'autres mots, si l'univers avait été plus petit, la vie n'aurait pas eu la possibilité d'y apparaître[107]. C'est une sorte de lapalissade, de tautologie.
Le principe anthropique dit fort (Strong anthropic principle, SAP) exprime que l'univers doit avoir reçu des lois et des paramètres fondamentaux tels que des êtres évolués puissent y apparaître à un certain moment, peut également être une explication au paradoxe de Fermi. À connotation religieuse, il postule une volonté ou une nécessité à l'origine de l'évolution de l'univers. Il suggère donc un dessein cosmique à l'origine de l'apparition de l'humanité. Enfin, il existe le Final anthropic principle (FAP) du cosmologiste John Barrow et de Frank J. Tipler qui postule que la vie intelligente doit advenir et, une fois parvenue à l'existence, elle survit pour toujours, agrégeant toujours plus de connaissances, jusqu'à remodeler l'univers lui-même[108],[109]. Pour le mathématicien Martin Gardner, le FAP est une aberration logique, si bien qu'il l'a renommé ironiquement le Completely ridiculous anthropic principle (CRAP[Notes 8])[110].
L'intelligence est rare Modifier
Si la vie peut exister, rien ne permet de dire qu'elle puisse atteindre un stade de développement suffisant pour être qualifiée d'intelligente ; c'est le scénario de la « rare mind hypothesis »[86] (« hypothèse de l'intelligence rare »). Le seul exemple connu est l'Homo sapiens. De fait, les espèces utilisant des outils sont peut-être rares dans l'univers. L'outil dépend de l'environnement, or une planète ne possédant pas de métal (ou très peu) ne permettrait pas à des êtres de développer des techniques et des pratiques. L'évolution technologique n'est peut-être pas inévitable : rien ne prouve que le progrès scientifique est une loi sociétale. La galaxie pourrait abriter des civilisations ayant arrêté leurs développements au stade de la taille de la pierre ou du métal[111]. Il est possible également que l'intelligence du niveau de celle de l'espèce humaine soit rare. Tout dépend de la définition de l'intelligence et de son évolution. Enfin, le langage peut aussi être une acquisition très rare, voire unique à l'humanité. Les recherches de Noam Chomsky montrent que la faculté linguistique est acquise et génétique, fruit d'une longue évolution dépendant elle-même de conditions environnementales que toutes les planètes ne pourraient avoir[112].
Les civilisations extraterrestres existent mais n'ont pas encore communiqué Modifier
Stephen Webb recense 22 solutions à cette affirmation[113], qui peuvent être regroupées en quatre groupes. Comme le souligne ce dernier, cette classe de solutions repose sur le « principe de médiocrité » (« Principle of Mediocrity ») qui suppose que la Terre est une planète commune dans la galaxie, et qu'elle n'est donc pas unique. La faiblesse de ces solutions, en particulier celles à tendance sociologique, réside cependant dans le fait qu'elles présupposent que toutes les civilisations extraterrestres adoptent le même comportement[114]. Ces scénarios appartiennent aux solutions néo-catastrophistes[115].
Les voyages interstellaires sont difficiles Modifier
Une paire de cylindres O'Neill à un point de Lagrange (vue d'artiste pour la NASA, 1970).
Les moyens de quitter l'orbite terrestre, bien que nombreux dans la réalité (fusée chimique, statoréacteur, voile solaire, moteur ionique) ou hypothétiques (système antigravité, moteur à tachyons ou transport dans l'hyperespace), ne pourraient pas permettre d'explorer d'autres étoiles selon Stephen Webb. Les arches spatiales (idée d'abord présentée par John Bernal en 1929 avec le vaisseau générationnel), les cylindres O'Neill et les habitats spatiaux sont limités par les grandes distances entre les planètes viables. Si les voyages interstellaires sont en pratique impossibles, alors, selon Stephen Webb, le paradoxe de Fermi est résolu. Deux solutions techniques se distinguent si l'on considère les possibilités hypothétiques et spéculatives : le déplacement à une vitesse supérieure à celle de la lumière (Faster-than-light, FTL, métrique d'Alcubierre)[116] et le déplacement via des singularités spatiales (tube de Krasnikov, bulle temporelle de Chris Van Den Broeck ou encore extraction de l'énergie du vide)[117].
Il est possible également que les civilisations extraterrestres n'aient pas encore disposé du temps nécessaire pour atteindre la Terre — cette solution est nommée « explication temporelle du paradoxe de Fermi » (temporal explanation of the Fermi paradox) par John Hart. Il existe sur ce point plusieurs modèles de colonisation de la galaxie, de Sagan et Newmann à John Hart et Eric M. Jones, chacun se basant sur des variables et des facteurs spécifiques. Un modèle récent, celui de Geoffrey Landis publié en 2002, se fonde sur la théorie de la percolation. Il repose sur trois variables : la distance maximale pour établir une colonie (Landis considérant que seuls les voyages aux long cours sont possibles), le fait que chaque colonie, après un certain temps, développe sa propre culture (et donc sa propre vague de colonisation), et le fait enfin qu'une colonie ne puisse être établie sur une planète déjà colonisée. Le modèle de la percolation permet à Landis de calculer pour chaque scénario les probabilités des chemins parcourus dans la galaxie. Les civilisations se distribuent alors selon des aires d'occupation qui laissent aussi apparaître des zones de vide. Selon lui, la Terre n'a pas rencontré de civilisations extraterrestres car elle est située dans l'un de ces vides. Le modèle de Landis a cependant des faiblesses et, notamment, il n'explique pas pourquoi la Terre n'a aucune preuve radio d'autres civilisations[118].
Principaux modèles de colonisation de la galaxie[119]
Auteur Caractéristiques Temps estimé
John Hart La colonisation se fait au moyen d'un vaisseau interstellaire allant à 10 % de la vitesse de la lumière. 1 million d'années.
Eric M. Jones La colonisation dépend de l'accroissement démographique de la planète d'origine, puis de ses colonies. 60 millions d'années.
Carl Sagan et William Newman La colonisation se déroule comme un processus de diffusion mathématique. 13 milliards d'années.
Ian Crawford La colonisation dépend du temps nécessaire pour s'installer sur une planète et, de là, construire un vaisseau. Entre 3,75 millions d'années et 500 millions d'années (selon les valeurs affectées).
Frank Tipler La colonisation est permise par des sondes qui s'autorépliquent. 4 millions d'années.
Une possibilité, souvent citée dans la littérature spécialisée ou de science-fiction, est celle imaginée par l'ingénieur australien Ronald Bracewell, à partir des automates autoreproductibles du physicien John von Neumann. Il s'ag
tu permet de critiquer méchamment alors que tu ne sais pas dessiner alors quand on ne sait rien on se tait le singe j essaie de me mettre a ton niveau c est bon ou pas ?
Akira tsukimoto 02/16/2016 20:38:28kalavrye may'
kalavrye may'
miniature qoghDaq rol loD neH gold 'ej wep Doq lutuQmoH mop, 'uch paq, jenDaq HuS meQbogh patmey lulo'ta'
miniature alexios komnenos, charghwI' kalavrye, je voDleH
date 1078
location kalavrye, thrace
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ghot'e' DaHjaj ta'be'nalwI' yay
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DaHjaj ta'be'nalwI' raD nikephoros 'AY' WEJ botaneiates lotlhwI' raD nikephoros bryennios quppu'
la' ra'wI' 'ej
alexios komnenos nikephoros bryennios (pow)
HoS
5,500 – 6,500 (haldon) 1
8,000 – 10,000 (birkenmeier) 2 12,0003
casualties losses 'ej
'ugh 'ugh
ghob may' kalavrye (kalavryai je pagh kalavryta) reH 1078 byzantine DaHjaj ta'be'nalwI' raD peQ SabtaHbogh ('ej pIq ta') alexios komnenos rebellious qumwI' dyrrhachium, nikephoros bryennios quppu' je. lotlhwI' against Michael vii doukas (r. 1071 – 78) 'ej Qapta' rIn allegiance byzantine armys regular regiments neH balkans bryennios. vabDot qaSpu'DI' overthrow doukass pong nikephoros 'AY' WEJ botaneiates (r. 1078 – 81), Daw' taH 'ej constantinople buQ bryennios. qaSpu'DI' luj negotiations, Qup Sa' alexios komnenos ngeH botaneiates whatever raD laH ghom ghaH ghaH qaD.
clashed mangghom cha' DeSDu' kalavrye halmyros bIQtIq qaStaHvIS nuq 'oH DaH Qaghmaj turIqya'. nID alexios komnenos, mangghom considerably smaller 'ej Hop qup SIQpu'bogh, ambush bryennioss mangghom. luj ambush 'ej yItungHa', qaH QaQ mangghom tel wItI'nISmo' pong lotlhwI'. barely ghor je personal retinue vu' 'ach qaStaHvIS ghomHa' loD regrouping Qap alexios. DeSDu' poH rap, 'ej lubotbe' seemingly may' Qapta' pum bryennioss mangghom disorder vaj qaSpu'DI' raQ HIvmeH lumaq lach'eghDI' pecheneg qoch maHlaH. reinforced pong turkish mercenaries, watlh bryennios vaj latlh ambush vegh feign HeD lured alexios. ghor lotlhwI' mangghom 'ej jon bryennios.
younger Hap 'u' qun baS yIteb qechmeyDaj Huj relies account lach'eghDI' anna Sov vegh cha' detail accounts, anna komnenes alexiad je loDnal nikephoros bryennios may'. puS byzantine may' Del detail qaStaHvIS wa', 'ej yIDoH Ha' Hal lo'laH century.4 paS 11th mangghom byzantine lo' HaD
'a ghIH
patmey lulo'ta'
prelude
ghob
pImchugh chuqmey poHmey jIHaDchoHQo' nab je
Dej alexioss mangghom
alexioss counter-HIv
aftermath
reference
Hal
external links
patmey lulo'ta' Edit
pong loS courtiers qaStaHvIS Doq 'ej wovbe' throne, figures boQqa'pu' rur cha' flanked ba'taH figure throne, SuD qoghDaq 'ej qaStaHvIS paH 'ej gold.
miniature ta' nikephoros 'AY' WEJ botaneiates wa' senior bo'DIj qutluch patlh Sovmo'
qaSpu'DI' jey legh may' manzikert pa' 1071 seljuk turk romano iv diogenes (r. 1068 – 71) overthrow je, DaSum-taH turmoil internal rebellions 'ej decade SIQpu'bogh byzantine wo'. wo' mangghom devastate asia minor depleted 'ej 'oH mej ghur encroachment turk against defenceless veS choHbe' mIw vIHechbogh. qaStaHvIS balkans, bulgaria devastated pechenegs cumans je yot 'ej allegiance empire.5 lulajQo' nuv serbian joH
Ha' je ghu' effectively luj, 'ej tlhoS tam wabvetlh ngaq jawbe' aristocracy QI' luj qum Michael vii doukas (r. 1071 – 78). qaStaHvIS paS 1077, ta' maq cha' wo' peQ, nikephoros bryennios quppu' doux dyrrhachium western balkans, 'ej nikephoros botaneiates, strategos Anatolic Theme central asia minor, qaStaHvIS Dev jIba'taHvIS QaS. HIjmeH bryennios vo' dyrrhachium towards DaHjaj ta'be'nalwI' mon constantinople, Qap widespread Qutlh along SachchoHghach'a' wo' balkan HochHom loyalty 'ej yotlh mangghom. matlhong taghDI' maS ghaH 'ach rebuffed offers pong Michael vii. loDnI'Daj yo'a'neS laHvetlh ghIgh constantinople nep vaj ngeH bryennios. unable fortifications overcome, tugh retired lotlhwI' raD. mon chuQun tlhe' botaneiates instead Dev failure: qaStaHvIS ma'rIch 1078 raD Michael vii abdicate 'ej retire monk 'ej laj nikephoros botaneiates je emperor.6 veng
taghDI', bryennios, 'Iv je 'ach qaSpa' Sung thrace, rIn SeH consolidated effectively isolating vo' ratlh DaHjaj ta'be'nalwI' yer neH balkans mon qaD QaS yap wej botaneiates. rIvSo' bopummeH proedros constantine choirosphaktes, veteran gharwI' jIHbe', negotiations bryennios qach ngeH botaneiates. DeSDu' poH rap Qup alexios komnenos je (commander-in-chief) DuSaQ Domestic chaH ngeHmeH je boQ vo' seljuk Sultan suleyman, 2,000 SuvwI' ngeH 'ej voDleH nomin 'ej patlh offered ghaH qantaHvIS botaneiates (76 ben
kalavrye may'
kalavrye may'
miniature qoghDaq rol loD neH gold 'ej wep Doq lutuQmoH mop, 'uch paq, jenDaq HuS meQbogh patmey lulo'ta'
miniature alexios komnenos, charghwI' kalavrye, je voDleH
date 1078
location kalavrye, thrace
41.111 ° N 28.098 ° E
ghot'e' DaHjaj ta'be'nalwI' yay
vID
DaHjaj ta'be'nalwI' raD nikephoros 'AY' WEJ botaneiates lotlhwI' raD nikephoros bryennios quppu'
la' ra'wI' 'ej
alexios komnenos nikephoros bryennios (pow)
HoS
5,500 – 6,500 (haldon) 1
8,000 – 10,000 (birkenmeier) 2 12,0003
casualties losses 'ej
'ugh 'ugh
ghob may' kalavrye (kalavryai je pagh kalavryta) reH 1078 byzantine DaHjaj ta'be'nalwI' raD peQ SabtaHbogh ('ej pIq ta') alexios komnenos rebellious qumwI' dyrrhachium, nikephoros bryennios quppu' je. lotlhwI' against Michael vii doukas (r. 1071 – 78) 'ej Qapta' rIn allegiance byzantine armys regular regiments neH balkans bryennios. vabDot qaSpu'DI' overthrow doukass pong nikephoros 'AY' WEJ botaneiates (r. 1078 – 81), Daw' taH 'ej constantinople buQ bryennios. qaSpu'DI' luj negotiations, Qup Sa' alexios komnenos ngeH botaneiates whatever raD laH ghom ghaH ghaH qaD.
clashed mangghom cha' DeSDu' kalavrye halmyros bIQtIq qaStaHvIS nuq 'oH DaH Qaghmaj turIqya'. nID alexios komnenos, mangghom considerably smaller 'ej Hop qup SIQpu'bogh, ambush bryennioss mangghom. luj ambush 'ej yItungHa', qaH QaQ mangghom tel wItI'nISmo' pong lotlhwI'. barely ghor je personal retinue vu' 'ach qaStaHvIS ghomHa' loD regrouping Qap alexios. DeSDu' poH rap, 'ej lubotbe' seemingly may' Qapta' pum bryennioss mangghom disorder vaj qaSpu'DI' raQ HIvmeH lumaq lach'eghDI' pecheneg qoch maHlaH. reinforced pong turkish mercenaries, watlh bryennios vaj latlh ambush vegh feign HeD lured alexios. ghor lotlhwI' mangghom 'ej jon bryennios.
younger Hap 'u' qun baS yIteb qechmeyDaj Huj relies account lach'eghDI' anna Sov vegh cha' detail accounts, anna komnenes alexiad je loDnal nikephoros bryennios may'. puS byzantine may' Del detail qaStaHvIS wa', 'ej yIDoH Ha' Hal lo'laH century.4 paS 11th mangghom byzantine lo' HaD
'a ghIH
patmey lulo'ta'
prelude
ghob
pImchugh chuqmey poHmey jIHaDchoHQo' nab je
Dej alexioss mangghom
alexioss counter-HIv
aftermath
reference
Hal
external links
patmey lulo'ta' Edit
pong loS courtiers qaStaHvIS Doq 'ej wovbe' throne, figures boQqa'pu' rur cha' flanked ba'taH figure throne, SuD qoghDaq 'ej qaStaHvIS paH 'ej gold.
miniature ta' nikephoros 'AY' WEJ botaneiates wa' senior bo'DIj qutluch patlh Sovmo'
qaSpu'DI' jey legh may' manzikert pa' 1071 seljuk turk romano iv diogenes (r. 1068 – 71) overthrow je, DaSum-taH turmoil internal rebellions 'ej decade SIQpu'bogh byzantine wo'. wo' mangghom devastate asia minor depleted 'ej 'oH mej ghur encroachment turk against defenceless veS choHbe' mIw vIHechbogh. qaStaHvIS balkans, bulgaria devastated pechenegs cumans je yot 'ej allegiance empire.5 lulajQo' nuv serbian joH
Ha' je ghu' effectively luj, 'ej tlhoS tam wabvetlh ngaq jawbe' aristocracy QI' luj qum Michael vii doukas (r. 1071 – 78). qaStaHvIS paS 1077, ta' maq cha' wo' peQ, nikephoros bryennios quppu' doux dyrrhachium western balkans, 'ej nikephoros botaneiates, strategos Anatolic Theme central asia minor, qaStaHvIS Dev jIba'taHvIS QaS. HIjmeH bryennios vo' dyrrhachium towards DaHjaj ta'be'nalwI' mon constantinople, Qap widespread Qutlh along SachchoHghach'a' wo' balkan HochHom loyalty 'ej yotlh mangghom. matlhong taghDI' maS ghaH 'ach rebuffed offers pong Michael vii. loDnI'Daj yo'a'neS laHvetlh ghIgh constantinople nep vaj ngeH bryennios. unable fortifications overcome, tugh retired lotlhwI' raD. mon chuQun tlhe' botaneiates instead Dev failure: qaStaHvIS ma'rIch 1078 raD Michael vii abdicate 'ej retire monk 'ej laj nikephoros botaneiates je emperor.6 veng
taghDI', bryennios, 'Iv je 'ach qaSpa' Sung thrace, rIn SeH consolidated effectively isolating vo' ratlh DaHjaj ta'be'nalwI' yer neH balkans mon qaD QaS yap wej botaneiates. rIvSo' bopummeH proedros constantine choirosphaktes, veteran gharwI' jIHbe', negotiations bryennios qach ngeH botaneiates. DeSDu' poH rap Qup alexios komnenos je (commander-in-chief) DuSaQ Domestic chaH ngeHmeH je boQ vo' seljuk Sultan suleyman, 2,000 SuvwI' ngeH 'ej voDleH nomin 'ej patlh offered ghaH qantaHvIS botaneiates (76 ben DeSDu' accession) 'e' lay' ngeD tu'lu' more.7 neH bryennios, QIn nej ghaH ' accession) 'e' lay' ngeD tu'lu' more.7 neH bryennios, QIn nej ghaH
kalavrye may'
kalavrye may'
miniature qoghDaq rol loD neH gold 'ej wep Doq lutuQmoH mop, 'uch paq, jenDaq HuS meQbogh patmey lulo'ta'
miniature alexios komnenos, charghwI' kalavrye, je voDleH
date 1078
location kalavrye, thrace
41.111 ° N 28.098 ° E
ghot'e' DaHjaj ta'be'nalwI' yay
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DaHjaj ta'be'nalwI' raD nikephoros 'AY' WEJ botaneiates lotlhwI' raD nikephoros bryennios quppu'
la' ra'wI' 'ej
alexios komnenos nikephoros bryennios (pow)
HoS
5,500 – 6,500 (haldon) 1
8,000 – 10,000 (birkenmeier) 2 12,0003
casualties losses 'ej
'ugh 'ugh
ghob may' kalavrye (kalavryai je pagh kalavryta) reH 1078 byzantine DaHjaj ta'be'nalwI' raD peQ SabtaHbogh ('ej pIq ta') alexios komnenos rebellious qumwI' dyrrhachium, nikephoros bryennios quppu' je. lotlhwI' against Michael vii doukas (r. 1071 – 78) 'ej Qapta' rIn allegiance byzantine armys regular regiments neH balkans bryennios. vabDot qaSpu'DI' overthrow doukass pong nikephoros 'AY' WEJ botaneiates (r. 1078 – 81), Daw' taH 'ej constantinople buQ bryennios. qaSpu'DI' luj negotiations, Qup Sa' alexios komnenos ngeH botaneiates whatever raD laH ghom ghaH ghaH qaD.
clashed mangghom cha' DeSDu' kalavrye halmyros bIQtIq qaStaHvIS nuq 'oH DaH Qaghmaj turIqya'. nID alexios komnenos, mangghom considerably smaller 'ej Hop qup SIQpu'bogh, ambush bryennioss mangghom. luj ambush 'ej yItungHa', qaH QaQ mangghom tel wItI'nISmo' pong lotlhwI'. barely ghor je personal retinue vu' 'ach qaStaHvIS ghomHa' loD regrouping Qap alexios. DeSDu' poH rap, 'ej lubotbe' seemingly may' Qapta' pum bryennioss mangghom disorder vaj qaSpu'DI' raQ HIvmeH lumaq lach'eghDI' pecheneg qoch maHlaH. reinforced pong turkish mercenaries, watlh bryennios vaj latlh ambush vegh feign HeD lured alexios. ghor lotlhwI' mangghom 'ej jon bryennios.
younger Hap 'u' qun baS yIteb qechmeyDaj Huj relies account lach'eghDI' anna Sov vegh cha' detail accounts, anna komnenes alexiad je loDnal nikephoros bryennios may'. puS byzantine may' Del detail qaStaHvIS wa', 'ej yIDoH Ha' Hal lo'laH century.4 paS 11th mangghom byzantine lo' HaD
'a ghIH
patmey lulo'ta'
prelude
ghob
pImchugh chuqmey poHmey jIHaDchoHQo' nab je
Dej alexioss mangghom
alexioss counter-HIv
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Hal
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pong loS courtiers qaStaHvIS Doq 'ej wovbe' throne, figures boQqa'pu' rur cha' flanked ba'taH figure throne, SuD qoghDaq 'ej qaStaHvIS paH 'ej gold.
miniature ta' nikephoros 'AY' WEJ botaneiates wa' senior bo'DIj qutluch patlh Sovmo'
qaSpu'DI' jey legh may' manzikert pa' 1071 seljuk turk romano iv diogenes (r. 1068 – 71) overthrow je, DaSum-taH turmoil internal rebellions 'ej decade SIQpu'bogh byzantine wo'. wo' mangghom devastate asia minor depleted 'ej 'oH mej ghur encroachment turk against defenceless veS choHbe' mIw vIHechbogh. qaStaHvIS balkans, bulgaria devastated pechenegs cumans je yot 'ej allegiance empire.5 lulajQo' nuv serbian joH
Ha' je ghu' effectively luj, 'ej tlhoS tam wabvetlh ngaq jawbe' aristocracy QI' luj qum Michael vii doukas (r. 1071 – 78). qaStaHvIS paS 1077, ta' maq cha' wo' peQ, nikephoros bryennios quppu' doux dyrrhachium western balkans, 'ej nikephoros botaneiates, strategos Anatolic Theme central asia minor, qaStaHvIS Dev jIba'taHvIS QaS. HIjmeH bryennios vo' dyrrhachium towards DaHjaj ta'be'nalwI' mon constantinople, Qap widespread Qutlh along SachchoHghach'a' wo' balkan HochHom loyalty 'ej yotlh mangghom. matlhong taghDI' maS ghaH 'ach rebuffed offers pong Michael vii. loDnI'Daj yo'a'neS laHvetlh ghIgh constantinople nep vaj ngeH bryennios. unable fortifications overcome, tugh retired lotlhwI' raD. mon chuQun tlhe' botaneiates instead Dev failure: qaStaHvIS ma'rIch 1078 raD Michael vii abdicate 'ej retire monk 'ej laj nikephoros botaneiates je emperor.6 veng
taghDI', bryennios, 'Iv je 'ach qaSpa' Sung thrace, rIn SeH consolidated effectively isolating vo' ratlh DaHjaj ta'be'nalwI' yer neH balkans mon qaD QaS yap wej botaneiates. rIvSo' bopummeH proedros constantine choirosphaktes, veteran gharwI' jIHbe', negotiations bryennios qach ngeH botaneiates. DeSDu' poH rap Qup alexios komnenos je (commander-in-chief) DuSaQ Domestic chaH ngeHmeH je boQ vo' seljuk Sultan suleyman, 2,000 SuvwI' ngeH 'ej voDleH nomin 'ej patlh offered ghaH qantaHvIS botaneiates (76 ben DeSDu' accession) 'e' lay' ngeD tu'lu' more.7 neH bryennios, QIn nej ghaH
kalavrye may'
kalavrye may'
miniature qoghDaq rol loD neH gold 'ej wep Doq lutuQmoH mop, 'uch paq, jenDaq HuS meQbogh patmey lulo'ta'
miniature alexios komnenos, charghwI' kalavrye, je voDleH
date 1078
location kalavrye, thrace
41.111 ° N 28.098 ° E
ghot'e' DaHjaj ta'be'nalwI' yay
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DaHjaj ta'be'nalwI' raD nikephoros 'AY' WEJ botaneiates lotlhwI' raD nikephoros bryennios quppu'
la' ra'wI' 'ej
alexios komnenos nikephoros bryennios (pow)
HoS
5,500 – 6,500 (haldon) 1
8,000 – 10,000 (birkenmeier) 2 12,0003
casualties losses 'ej
'ugh 'ugh
ghob may' kalavrye (kalavryai je pagh kalavryta) reH 1078 byzantine DaHjaj ta'be'nalwI' raD peQ SabtaHbogh ('ej pIq ta') alexios komnenos rebellious qumwI' dyrrhachium, nikephoros bryennios quppu' je. lotlhwI' against Michael vii doukas (r. 1071 – 78) 'ej Qapta' rIn allegiance byzantine armys regular regiments neH balkans bryennios. vabDot qaSpu'DI' overthrow doukass pong nikephoros 'AY' WEJ botaneiates (r. 1078 – 81), Daw' taH 'ej constantinople buQ bryennios. qaSpu'DI' luj negotiations, Qup Sa' alexios komnenos ngeH botaneiates whatever raD laH ghom ghaH ghaH qaD.
clashed mangghom cha' DeSDu' kalavrye halmyros bIQtIq qaStaHvIS nuq 'oH DaH Qaghmaj turIqya'. nID alexios komnenos, mangghom considerably smaller 'ej Hop qup SIQpu'bogh, ambush bryennioss mangghom. luj ambush 'ej yItungHa', qaH QaQ mangghom tel wItI'nISmo' pong lotlhwI'. barely ghor je personal retinue vu' 'ach qaStaHvIS ghomHa' loD regrouping Qap alexios. DeSDu' poH rap, 'ej lubotbe' seemingly may' Qapta' pum bryennioss mangghom disorder vaj qaSpu'DI' raQ HIvmeH lumaq lach'eghDI' pecheneg qoch maHlaH. reinforced pong turkish mercenaries, watlh bryennios vaj latlh ambush vegh feign HeD lured alexios. ghor lotlhwI' mangghom 'ej jon bryennios.
younger Hap 'u' qun baS yIteb qechmeyDaj Huj relies account lach'eghDI' anna Sov vegh cha' detail accounts, anna komnenes alexiad je loDnal nikephoros bryennios may'. puS byzantine may' Del detail qaStaHvIS wa', 'ej yIDoH Ha' Hal lo'laH century.4 paS 11th mangghom byzantine lo' HaD
'a ghIH
patmey lulo'ta'
prelude
ghob
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Dej alexioss mangghom
alexioss counter-HIv
aftermath
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Hal
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patmey lulo'ta' Edit
pong loS courtiers qaStaHvIS Doq 'ej wovbe' throne, figures boQqa'pu' rur cha' flanked ba'taH figure throne, SuD qoghDaq 'ej qaStaHvIS paH 'ej gold.
miniature ta' nikephoros 'AY' WEJ botaneiates wa' senior bo'DIj qutluch patlh Sovmo'
qaSpu'DI' jey legh may' manzikert pa' 1071 seljuk turk romano iv diogenes (r. 1068 – 71) overthrow je, DaSum-taH turmoil internal rebellions 'ej decade SIQpu'bogh byzantine wo'. wo' mangghom devastate asia minor depleted 'ej 'oH mej ghur encroachment turk against defenceless veS choHbe' mIw vIHechbogh. qaStaHvIS balkans, bulgaria devastated pechenegs cumans je yot 'ej allegiance empire.5 lulajQo' nuv serbian joH
Ha' je ghu' effectively luj, 'ej tlhoS tam wabvetlh ngaq jawbe' aristocracy QI' luj qum Michael vii doukas (r. 1071 – 78). qaStaHvIS paS 1077, ta' maq cha' wo' peQ, nikephoros bryennios quppu' doux dyrrhachium western balkans, 'ej nikephoros botaneiates, strategos Anatolic Theme central asia minor, qaStaHvIS Dev jIba'taHvIS QaS. HIjmeH bryennios vo' dyrrhachium towards DaHjaj ta'be'nalwI' mon constantinople, Qap widespread Qutlh along SachchoHghach'a' wo' balkan HochHom loyalty 'ej yotlh mangghom. matlhong taghDI' maS ghaH 'ach rebuffed offers pong Michael vii. loDnI'Daj yo'a'neS laHvetlh ghIgh constantinople nep vaj ngeH bryennios. unable fortifications overcome, tugh retired lotlhwI' raD. mon chuQun tlhe' botaneiates instead Dev failure: qaStaHvIS ma'rIch 1078 raD Michael vii abdicate 'ej retire monk 'ej laj nikephoros botaneiates je emperor.6 veng
taghDI', bryennios, 'Iv je 'ach qaSpa' Sung thrace, rIn SeH consolidated effectively isolating vo' ratlh DaHjaj ta'be'nalwI' yer neH balkans mon qaD QaS yap wej botaneiates. rIvSo' bopummeH proedros constantine choirosphaktes, veteran gharwI' jIHbe', negotiations bryennios qach ngeH botaneiates. DeSDu' poH rap Qup alexios komnenos je (commander-in-chief) DuSaQ Domestic chaH ngeHmeH je boQ vo' seljuk Sultan suleyman, 2,000 SuvwI' ngeH 'ej voDleH nomin 'ej patlh offered ghaH qantaHvIS botaneiates (76 ben
kalavrye may'
kalavrye may'
miniature qoghDaq rol loD neH gold 'ej wep Doq lutuQmoH mop, 'uch paq, jenDaq HuS meQbogh patmey lulo'ta'
miniature alexios komnenos, charghwI' kalavrye, je voDleH
date 1078
location kalavrye, thrace
41.111 ° N 28.098 ° E
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DaHjaj ta'be'nalwI' raD nikephoros 'AY' WEJ botaneiates lotlhwI' raD nikephoros bryennios quppu'
la' ra'wI' 'ej
alexios komnenos nikephoros bryennios (pow)
HoS
5,500 – 6,500 (haldon) 1
8,000 – 10,000 (birkenmeier) 2 12,0003
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qaSpu'DI' jey legh may' manzikert pa' 1071 seljuk turk romano iv diogenes (r. 1068 – 71) overthrow je, DaSum-taH turmoil internal rebellions 'ej decade SIQpu'bogh byzantine wo'. wo' mangghom devastate asia minor depleted 'ej 'oH mej ghur encroachment turk against defenceless veS choHbe' mIw vIHechbogh. qaStaHvIS balkans, bulgaria devastated pechenegs cumans je yot 'ej allegiance empire.5 lulajQo' nuv serbian joH
Ha' je ghu' effectively luj, 'ej tlhoS tam wabvetlh ngaq jawbe' aristocracy QI' luj qum Michael vii doukas (r. 1071 – 78). qaStaHvIS paS 1077, ta' maq cha' wo' peQ, nikephoros bryennios quppu' doux dyrrhachium western balkans, 'ej nikephoros botaneiates, strategos Anatolic Theme central asia minor, qaStaHvIS Dev jIba'taHvIS QaS. HIjmeH bryennios vo' dyrrhachium towards DaHjaj ta'be'nalwI' mon constantinople, Qap widespread Qutlh along SachchoHghach'a' wo' balkan HochHom loyalty 'ej yotlh mangghom. matlhong taghDI' maS ghaH 'ach rebuffed offers pong Michael vii. loDnI'Daj yo'a'neS laHvetlh ghIgh constantinople nep vaj ngeH bryennios. unable fortifications overcome, tugh retired lotlhwI' raD. mon chuQun tlhe' botaneiates instead Dev failure: qaStaHvIS ma'rIch 1078 raD Michael vii abdicate 'ej retire monk 'ej laj nikephoros botaneiates je emperor.6 veng
taghDI', bryennios, 'Iv je 'ach qaSpa' Sung thrace, rIn SeH consolidated effectively isolating vo' ratlh DaHjaj ta'be'nalwI' yer neH balkans mon qaD QaS yap wej botaneiates. rIvSo' bopummeH proedros constantine choirosphaktes, veteran gharwI' jIHbe', negotiations bryennios qach ngeH botaneiates. DeSDu' poH rap Qup alexios komnenos je (commander-in-chief) DuSaQ Domestic chaH ngeHmeH je boQ vo' seljuk Sultan suleyman, 2,000 SuvwI' ngeH 'ej voDleH nomin 'ej patlh offered ghaH qantaHvIS botaneiates (76 ben DeSDu' accession) 'e' lay' ngeD tu'lu' more.7 neH bryennios, QIn nej ghaH ' accession) 'e' lay' ngeD tu'lu' more.7 neH bryennios, QIn nej ghaH
kalavrye may'
kalavrye may'
miniature qoghDaq rol loD neH gold 'ej wep Doq lutuQmoH mop, 'uch paq, jenDaq HuS meQbogh patmey lulo'ta'
miniature alexios komnenos, charghwI' kalavrye, je voDleH
date 1078
location kalavrye, thrace
41.111 ° N 28.098 ° E
ghot'e' DaHjaj ta'be'nalwI' yay
vID
DaHjaj ta'be'nalwI' raD nikephoros 'AY' WEJ botaneiates lotlhwI' raD nikephoros bryennios quppu'
la' ra'wI' 'ej
alexios komnenos nikephoros bryennios (pow)
HoS
5,500 – 6,500 (haldon) 1
8,000 – 10,000 (birkenmeier) 2 12,0003
casualties losses 'ej
'ugh 'ugh
ghob may' kalavrye (kalavryai je pagh kalavryta) reH 1078 byzantine DaHjaj ta'be'nalwI' raD peQ SabtaHbogh ('ej pIq ta') alexios komnenos rebellious qumwI' dyrrhachium, nikephoros bryennios quppu' je. lotlhwI' against Michael vii doukas (r. 1071 – 78) 'ej Qapta' rIn allegiance byzantine armys regular regiments neH balkans bryennios. vabDot qaSpu'DI' overthrow doukass pong nikephoros 'AY' WEJ botaneiates (r. 1078 – 81), Daw' taH 'ej constantinople buQ bryennios. qaSpu'DI' luj negotiations, Qup Sa' alexios komnenos ngeH botaneiates whatever raD laH ghom ghaH ghaH qaD.
clashed mangghom cha' DeSDu' kalavrye halmyros bIQtIq qaStaHvIS nuq 'oH DaH Qaghmaj turIqya'. nID alexios komnenos, mangghom considerably smaller 'ej Hop qup SIQpu'bogh, ambush bryennioss mangghom. luj ambush 'ej yItungHa', qaH QaQ mangghom tel wItI'nISmo' pong lotlhwI'. barely ghor je personal retinue vu' 'ach qaStaHvIS ghomHa' loD regrouping Qap alexios. DeSDu' poH rap, 'ej lubotbe' seemingly may' Qapta' pum bryennioss mangghom disorder vaj qaSpu'DI' raQ HIvmeH lumaq lach'eghDI' pecheneg qoch maHlaH. reinforced pong turkish mercenaries, watlh bryennios vaj latlh ambush vegh feign HeD lured alexios. ghor lotlhwI' mangghom 'ej jon bryennios.
younger Hap 'u' qun baS yIteb qechmeyDaj Huj relies account lach'eghDI' anna Sov vegh cha' detail accounts, anna komnenes alexiad je loDnal nikephoros bryennios may'. puS byzantine may' Del detail qaStaHvIS wa', 'ej yIDoH Ha' Hal lo'laH century.4 paS 11th mangghom byzantine lo' HaD
'a ghIH
patmey lulo'ta'
prelude
ghob
pImchugh chuqmey poHmey jIHaDchoHQo' nab je
Dej alexioss mangghom
alexioss counter-HIv
aftermath
reference
Hal
external links
patmey lulo'ta' Edit
pong loS courtiers qaStaHvIS Doq 'ej wovbe' throne, figures boQqa'pu' rur cha' flanked ba'taH figure throne, SuD qoghDaq 'ej qaStaHvIS paH 'ej gold.
miniature ta' nikephoros 'AY' WEJ botaneiates wa' senior bo'DIj qutluch patlh Sovmo'
qaSpu'DI' jey legh may' manzikert pa' 1071 seljuk turk romano iv diogenes (r. 1068 – 71) overthrow je, DaSum-taH turmoil internal rebellions 'ej decade SIQpu'bogh byzantine wo'. wo' mangghom devastate asia minor depleted 'ej 'oH mej ghur encroachment turk against defenceless veS choHbe' mIw vIHechbogh. qaStaHvIS balkans, bulgaria devastated pechenegs cumans je yot 'ej allegiance empire.5 lulajQo' nuv serbian joH
Ha' je ghu' effectively luj, 'ej tlhoS tam wabvetlh ngaq jawbe' aristocracy QI' luj qum Michael vii doukas (r. 1071 – 78). qaStaHvIS paS 1077, ta' maq cha' wo' peQ, nikephoros bryennios quppu' doux dyrrhachium western balkans, 'ej nikephoros botaneiates, strategos Anatolic Theme central asia minor, qaStaHvIS Dev jIba'taHvIS QaS. HIjmeH bryennios vo' dyrrhachium towards DaHjaj ta'be'nalwI' mon constantinople, Qap widespread Qutlh along SachchoHghach'a' wo' balkan HochHom loyalty 'ej yotlh mangghom. matlhong taghDI' maS ghaH 'ach rebuffed offers pong Michael vii. loDnI'Daj yo'a'neS laHvetlh ghIgh constantinople nep vaj ngeH bryennios. unable fortifications overcome, tugh retired lotlhwI' raD. mon chuQun tlhe' botaneiates instead Dev failure: qaStaHvIS ma'rIch 1078 raD Michael vii abdicate 'ej retire monk 'ej laj nikephoros botaneiates je emperor.6 veng
taghDI', bryennios, 'Iv je 'ach qaSpa' Sung thrace, rIn SeH consolidated effectively isolating vo' ratlh DaHjaj ta'be'nalwI' yer neH balkans mon qaD QaS yap wej botaneiates. rIvSo' bopummeH proedros constantine choirosphaktes, veteran gharwI' jIHbe', negotiations bryennios qach ngeH botaneiates. DeSDu' poH rap Qup alexios komnenos je (commander-in-chief) DuSaQ Domestic chaH ngeHmeH je boQ vo' seljuk Sultan suleyman, 2,000 SuvwI' ngeH 'ej voDleH nomin 'ej patlh offered ghaH qantaHvIS botaneiates (76 ben DeSDu'
kalavrye may'
kalavrye may'
miniature qoghDaq rol loD neH gold 'ej wep Doq lutuQmoH mop, 'uch paq, jenDaq HuS meQbogh patmey lulo'ta'
miniature alexios komnenos, charghwI' kalavrye, je voDleH
date 1078
location kalavrye, thrace
41.111 ° N 28.098 ° E
ghot'e' DaHjaj ta'be'nalwI' yay
vID
DaHjaj ta'be'nalwI' raD nikephoros 'AY' WEJ botaneiates lotlhwI' raD nikephoros bryennios quppu'
la' ra'wI' 'ej
alexios komnenos nikephoros bryennios (pow)
HoS
5,500 – 6,500 (haldon) 1
8,000 – 10,000 (birkenmeier) 2 12,0003
casualties losses 'ej
'ugh 'ugh
ghob may' kalavrye (kalavryai je pagh kalavryta) reH 1078 byzantine DaHjaj ta'be'nalwI' raD peQ SabtaHbogh ('ej pIq ta') alexios komnenos rebellious qumwI' dyrrhachium, nikephoros bryennios quppu' je. lotlhwI' against Michael vii doukas (r. 1071 – 78) 'ej Qapta' rIn allegiance byzantine armys regular regiments neH balkans bryennios. vabDot qaSpu'DI' overthrow doukass pong nikephoros 'AY' WEJ botaneiates (r. 1078 – 81), Daw' taH 'ej constantinople buQ bryennios. qaSpu'DI' luj negotiations, Qup Sa' alexios komnenos ngeH botaneiates whatever raD laH ghom ghaH ghaH qaD.
clashed mangghom cha' DeSDu' kalavrye halmyros bIQtIq qaStaHvIS nuq 'oH DaH Qaghmaj turIqya'. nID alexios komnenos, mangghom considerably smaller 'ej Hop qup SIQpu'bogh, ambush bryennioss mangghom. luj ambush 'ej yItungHa', qaH QaQ mangghom tel wItI'nISmo' pong lotlhwI'. barely ghor je personal retinue vu' 'ach qaStaHvIS ghomHa' loD regrouping Qap alexios. DeSDu' poH rap, 'ej lubotbe' seemingly may' Qapta' pum bryennioss mangghom disorder vaj qaSpu'DI' raQ HIvmeH lumaq lach'eghDI' pecheneg qoch maHlaH. reinforced pong turkish mercenaries, watlh bryennios vaj latlh ambush vegh feign HeD lured alexios. ghor lotlhwI' mangghom 'ej jon bryennios.
younger Hap 'u' qun baS yIteb qechmeyDaj Huj relies account lach'eghDI' anna Sov vegh cha' detail accounts, anna komnenes alexiad je loDnal nikephoros bryennios may'. puS byzantine may' Del detail qaStaHvIS wa', 'ej yIDoH Ha' Hal lo'laH century.4 paS 11th mangghom byzantine lo' HaD
'a ghIH
patmey lulo'ta'
prelude
ghob
pImchugh chuqmey poHmey jIHaDchoHQo' nab je
Dej alexioss mangghom
alexioss counter-HIv
aftermath
reference
Hal
external links
patmey lulo'ta' Edit
pong loS courtiers qaStaHvIS Doq 'ej wovbe' throne, figures boQqa'pu' rur cha' flanked ba'taH figure throne, SuD qoghDaq 'ej qaStaHvIS paH 'ej gold.
miniature ta' nikephoros 'AY' WEJ botaneiates wa' senior bo'DIj qutluch patlh Sovmo'
qaSpu'DI' jey legh may' manzikert pa' 1071 seljuk turk romano iv diogenes (r. 1068 – 71) overthrow je, DaSum-taH turmoil internal rebellions 'ej decade SIQpu'bogh byzantine wo'. wo' mangghom devastate asia minor depleted 'ej 'oH mej ghur encroachment turk against defenceless veS choHbe' mIw vIHechbogh. qaStaHvIS balkans, bulgaria devastated pechenegs cumans je yot 'ej allegiance empire.5 lulajQo' nuv serbian joH
Ha' je ghu' effectively luj, 'ej tlhoS tam wabvetlh ngaq jawbe' aristocracy QI' luj qum Michael vii doukas (r. 1071 – 78). qaStaHvIS paS 1077, ta' maq cha' wo' peQ, nikephoros bryennios quppu' doux dyrrhachium western balkans, 'ej nikephoros botaneiates, strategos Anatolic Theme central asia minor, qaStaHvIS Dev jIba'taHvIS QaS. HIjmeH bryennios vo' dyrrhachium towards DaHjaj ta'be'nalwI' mon constantinople, Qap widespread Qutlh along SachchoHghach'a' wo' balkan HochHom loyalty 'ej yotlh mangghom. matlhong taghDI' maS ghaH 'ach rebuffed offers pong Michael vii. loDnI'Daj yo'a'neS laHvetlh ghIgh constantinople nep vaj ngeH bryennios. unable fortifications overcome, tugh retired lotlhwI' raD. mon chuQun tlhe' botaneiates instead Dev failure: qaStaHvIS ma'rIch 1078 raD Michael vii abdicate 'ej retire monk 'ej laj nikephoros botaneiates je emperor.6 veng
taghDI', bryennios, 'Iv je 'ach qaSpa' Sung thrace, rIn SeH consolidated effectively isolating vo' ratlh DaHjaj ta'be'nalwI' yer neH balkans mon qaD QaS yap wej botaneiates. rIvSo' bopummeH proedros constantine choirosphaktes, veteran gharwI' jIHbe', negotiations bryennios qach ngeH botaneiates. DeSDu' poH rap Qup alexios komnenos je (commander-in-chief) DuSaQ Domestic chaH ngeHmeH je boQ vo' seljuk Sultan suleyman, 2,000 SuvwI' ngeH 'ej voDleH nomin 'ej patlh offered ghaH qantaHvIS botaneiates (76 ben
kalavrye may'
kalavrye may'
miniature qoghDaq rol loD neH gold 'ej wep Doq lutuQmoH mop, 'uch paq, jenDaq HuS meQbogh patmey lulo'ta'
miniature alexios komnenos, charghwI' kalavrye, je voDleH
date 1078
location kalavrye, thrace
41.111 ° N 28.098 ° E
ghot'e' DaHjaj ta'be'nalwI' yay
vID
DaHjaj ta'be'nalwI' raD nikephoros 'AY' WEJ botaneiates lotlhwI' raD nikephoros bryennios quppu'
la' ra'wI' 'ej
alexios komnenos nikephoros bryennios (pow)
HoS
5,500 – 6,500 (haldon) 1
8,000 – 10,000 (birkenmeier) 2 12,0003
casualties losses 'ej
'ugh 'ugh
ghob may' kalavrye (kalavryai je pagh kalavryta) reH 1078 byzantine DaHjaj ta'be'nalwI' raD peQ SabtaHbogh ('ej pIq ta') alexios komnenos rebellious qumwI' dyrrhachium, nikephoros bryennios quppu' je. lotlhwI' against Michael vii doukas (r. 1071 – 78) 'ej Qapta' rIn allegiance byzantine armys regular regiments neH balkans bryennios. vabDot qaSpu'DI' overthrow doukass pong nikephoros 'AY' WEJ botaneiates (r. 1078 – 81), Daw' taH 'ej constantinople buQ bryennios. qaSpu'DI' luj negotiations, Qup Sa' alexios komnenos ngeH botaneiates whatever raD laH ghom ghaH ghaH qaD.
clashed mangghom cha' DeSDu' kalavrye halmyros bIQtIq qaStaHvIS nuq 'oH DaH Qaghmaj turIqya'. nID alexios komnenos, mangghom considerably smaller 'ej Hop qup SIQpu'bogh, ambush bryennioss mangghom. luj ambush 'ej yItungHa', qaH QaQ mangghom tel wItI'nISmo' pong lotlhwI'. barely ghor je personal retinue vu' 'ach qaStaHvIS ghomHa' loD regrouping Qap alexios. DeSDu' poH rap, 'ej lubotbe' seemingly may' Qapta' pum bryennioss mangghom disorder vaj qaSpu'DI' raQ HIvmeH lumaq lach'eghDI' pecheneg qoch maHlaH. reinforced pong turkish mercenaries, watlh bryennios vaj latlh ambush vegh feign HeD lured alexios. ghor lotlhwI' mangghom 'ej jon bryennios.
younger Hap 'u' qun baS yIteb qechmeyDaj Huj relies account lach'eghDI' anna Sov vegh cha' detail accounts, anna komnenes alexiad je loDnal nikephoros bryennios may'. puS byzantine may' Del detail qaStaHvIS wa', 'ej yIDoH Ha' Hal lo'laH century.4 paS 11th mangghom byzantine lo' HaD
'a ghIH
patmey lulo'ta'
prelude
ghob
pImchugh chuqmey poHmey jIHaDchoHQo' nab je
Dej alexioss mangghom
alexioss counter-HIv
aftermath
reference
Hal
external links
patmey lulo'ta' Edit
pong loS courtiers qaStaHvIS Doq 'ej wovbe' throne, figures boQqa'pu' rur cha' flanked ba'taH figure throne, SuD qoghDaq 'ej qaStaHvIS paH 'ej gold.
miniature ta' nikephoros 'AY' WEJ botaneiates wa' senior bo'DIj qutluch patlh Sovmo'
qaSpu'DI' jey legh may' manzikert pa' 1071 seljuk turk romano iv diogenes (r. 1068 – 71) overthrow je, DaSum-taH turmoil internal rebellions 'ej decade SIQpu'bogh byzantine wo'. wo' mangghom devastate asia minor depleted 'ej 'oH mej ghur encroachment turk against defenceless veS choHbe' mIw vIHechbogh. qaStaHvIS balkans, bulgaria devastated pechenegs cumans je yot 'ej allegiance empire.5 lulajQo' nuv serbian joH
Ha' je ghu' effectively luj, 'ej tlhoS tam wabvetlh ngaq jawbe' aristocracy QI' luj qum Michael vii doukas (r. 1071 – 78). qaStaHvIS paS 1077, ta' maq cha' wo' peQ, nikephoros bryennios quppu' doux dyrrhachium western balkans, 'ej nikephoros botaneiates, strategos Anatolic Theme central asia minor, qaStaHvIS Dev jIba'taHvIS QaS. HIjmeH bryennios vo' dyrrhachium towards DaHjaj ta'be'nalwI' mon constantinople, Qap widespread Qutlh along SachchoHghach'a' wo' balkan HochHom loyalty 'ej yotlh mangghom. matlhong taghDI' maS ghaH 'ach rebuffed offers pong Michael vii. loDnI'Daj yo'a'neS laHvetlh ghIgh constantinople nep vaj ngeH bryennios. unable fortifications overcome, tugh retired lotlhwI' raD. mon chuQun tlhe' botaneiates instead Dev failure: qaStaHvIS ma'rIch 1078 raD Michael vii abdicate 'ej retire monk 'ej laj nikephoros botaneiates je emperor.6 veng
taghDI', bryennios, 'Iv je 'ach qaSpa' Sung thrace, rIn SeH consolidated effectively isolating vo' ratlh DaHjaj ta'be'nalwI' yer neH balkans mon qaD QaS yap wej botaneiates. rIvSo' bopummeH proedros constantine choirosphaktes, veteran gharwI' jIHbe', negotiations bryennios qach ngeH botaneiates. DeSDu' poH rap Qup alexios komnenos je (commander-in-chief) DuSaQ Domestic chaH ngeHmeH je boQ vo' seljuk Sultan suleyman, 2,000 SuvwI' ngeH 'ej voDleH nomin 'ej patlh offered ghaH qantaHvIS botaneiates (76 ben DeSDu' accession) 'e' lay' ngeD tu'lu' more.7 neH bryennios, QIn nej ghaH ' accession) 'e' lay' ngeD tu'lu' more.7 neH bryennios, QIn nej ghaH
kalavrye may'
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date 1078
location kalavrye, thrace
41.111 ° N 28.098 ° E
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vID
DaHjaj ta'be'nalwI' raD nikephoros 'AY' WEJ botaneiates lotlhwI' raD nikephoros bryennios quppu'
la' ra'wI' 'ej
alexios komnenos nikephoros bryennios (pow)
HoS
5,500 – 6,500 (haldon) 1
8,000 – 10,000 (birkenmeier) 2 12,0003
casualties losses 'ej
'ugh 'ugh
ghob may' kalavrye (kalavryai je pagh kalavryta) reH 1078 byzantine DaHjaj ta'be'nalwI' raD peQ SabtaHbogh ('ej pIq ta') alexios komnenos rebellious qumwI' dyrrhachium, nikephoros bryennios quppu' je. lotlhwI' against Michael vii doukas (r. 1071 – 78) 'ej Qapta' rIn allegiance byzantine armys regular regiments neH balkans bryennios. vabDot qaSpu'DI' overthrow doukass pong nikephoros 'AY' WEJ botaneiates (r. 1078 – 81), Daw' taH 'ej constantinople buQ bryennios. qaSpu'DI' luj negotiations, Qup Sa' alexios komnenos ngeH botaneiates whatever raD laH ghom ghaH ghaH qaD.
clashed mangghom cha' DeSDu' kalavrye halmyros bIQtIq qaStaHvIS nuq 'oH DaH Qaghmaj turIqya'. nID alexios komnenos, mangghom considerably smaller 'ej Hop qup SIQpu'bogh, ambush bryennioss mangghom. luj ambush 'ej yItungHa', qaH QaQ mangghom tel wItI'nISmo' pong lotlhwI'. barely ghor je personal retinue vu' 'ach qaStaHvIS ghomHa' loD regrouping Qap alexios. DeSDu' poH rap, 'ej lubotbe' seemingly may' Qapta' pum bryennioss mangghom disorder vaj qaSpu'DI' raQ HIvmeH lumaq lach'eghDI' pecheneg qoch maHlaH. reinforced pong turkish mercenaries, watlh bryennios vaj latlh ambush vegh feign HeD lured alexios. ghor lotlhwI' mangghom 'ej jon bryennios.
younger Hap 'u' qun baS yIteb qechmeyDaj Huj relies account lach'eghDI' anna Sov vegh cha' detail accounts, anna komnenes alexiad je loDnal nikephoros bryennios may'. puS byzantine may' Del detail qaStaHvIS wa', 'ej yIDoH Ha' Hal lo'laH century.4 paS 11th mangghom byzantine lo' HaD
'a ghIH
patmey lulo'ta'
prelude
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Dej alexioss mangghom
alexioss counter-HIv
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Hal
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patmey lulo'ta' Edit
pong loS courtiers qaStaHvIS Doq 'ej wovbe' throne, figures boQqa'pu' rur cha' flanked ba'taH figure throne, SuD qoghDaq 'ej qaStaHvIS paH 'ej gold.
miniature ta' nikephoros 'AY' WEJ botaneiates wa' senior bo'DIj qutluch patlh Sovmo'
qaSpu'DI' jey legh may' manzikert pa' 1071 seljuk turk romano iv diogenes (r. 1068 – 71) overthrow je, DaSum-taH turmoil internal rebellions 'ej decade SIQpu'bogh byzantine wo'. wo' mangghom devastate asia minor depleted 'ej 'oH mej ghur encroachment turk against defenceless veS choHbe' mIw vIHechbogh. qaStaHvIS balkans, bulgaria devastated pechenegs cumans je yot 'ej allegiance empire.5 lulajQo' nuv serbian joH
Ha' je ghu' effectively luj, 'ej tlhoS tam wabvetlh ngaq jawbe' aristocracy QI' luj qum Michael vii doukas (r. 1071 – 78). qaStaHvIS paS 1077, ta' maq cha' wo' peQ, nikephoros bryennios quppu' doux dyrrhachium western balkans, 'ej nikephoros botaneiates, strategos Anatolic Theme central asia minor, qaStaHvIS Dev jIba'taHvIS QaS. HIjmeH bryennios vo' dyrrhachium towards DaHjaj ta'be'nalwI' mon constantinople, Qap widespread Qutlh along SachchoHghach'a' wo' balkan HochHom loyalty 'ej yotlh mangghom. matlhong taghDI' maS ghaH 'ach rebuffed offers pong Michael vii. loDnI'Daj yo'a'neS laHvetlh ghIgh constantinople nep vaj ngeH bryennios. unable fortifications overcome, tugh retired lotlhwI' raD. mon chuQun tlhe' botaneiates instead Dev failure: qaStaHvIS ma'rIch 1078 raD Michael vii abdicate 'ej retire monk 'ej laj nikephoros botaneiates je emperor.6 veng
taghDI', bryennios, 'Iv je 'ach qaSpa' Sung thrace, rIn SeH consolidated effectively isolating vo' ratlh DaHjaj ta'be'nalwI' yer neH balkans mon qaD QaS yap wej botaneiates. rIvSo' bopummeH proedros constantine choirosphaktes, veteran gharwI' jIHbe', negotiations bryennios qach ngeH botaneiates. DeSDu' poH rap Qup alexios komnenos je (commander-in-chief) DuSaQ Domestic chaH ngeHmeH je boQ vo' seljuk Sultan suleyman, 2,000 SuvwI' ngeH 'ej voDleH nomin 'ej patlh offered ghaH qantaHvIS botaneiates (76 ben DeSDu' accession) 'e' lay' ngeD tu'lu' more.7 neH bryennios, QIn nej ghaH
kalavrye may'
kalavrye may'
miniature qoghDaq rol loD neH gold 'ej wep Doq lutuQmoH mop, 'uch paq, jenDaq HuS meQbogh patmey lulo'ta'
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ghob may' kalavrye (kalavryai je pagh kalavryta) reH 1078 byzantine DaHjaj ta'be'nalwI' raD peQ SabtaHbogh ('ej pIq ta') alexios komnenos rebellious qumwI' dyrrhachium, nikephoros bryennios quppu' je. lotlhwI' against Michael vii doukas (r. 1071 – 78) 'ej Qapta' rIn allegiance byzantine armys regular regiments neH balkans bryennios. vabDot qaSpu'DI' overthrow doukass pong nikephoros 'AY' WEJ botaneiates (r. 1078 – 81), Daw' taH 'ej constantinople buQ bryennios. qaSpu'DI' luj negotiations, Qup Sa' alexios komnenos ngeH botaneiates whatever raD laH ghom ghaH ghaH qaD.
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younger Hap 'u' qun baS yIteb qechmeyDaj Huj relies account lach'eghDI' anna Sov vegh cha' detail accounts, anna komnenes alexiad je loDnal nikephoros bryennios may'. puS byzantine may' Del detail qaStaHvIS wa', 'ej yIDoH Ha' Hal lo'laH century.4 paS 11th mangghom byzantine lo' HaD
'a ghIH
patmey lulo'ta'
prelude
ghob
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Dej alexioss mangghom
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patmey lulo'ta' Edit
pong loS courtiers qaStaHvIS Doq 'ej wovbe' throne, figures boQqa'pu' rur cha' flanked ba'taH figure throne, SuD qoghDaq 'ej qaStaHvIS paH 'ej gold.
miniature ta' nikephoros 'AY' WEJ botaneiates wa' senior bo'DIj qutluch patlh Sovmo'
qaSpu'DI' jey legh may' manzikert pa' 1071 seljuk turk romano iv diogenes (r. 1068 – 71) overthrow je, DaSum-taH turmoil internal rebellions 'ej decade SIQpu'bogh byzantine wo'. wo' mangghom devastate asia minor depleted 'ej 'oH mej ghur encroachment turk against defenceless veS choHbe' mIw vIHechbogh. qaStaHvIS balkans, bulgaria devastated pechenegs cumans je yot 'ej allegiance empire.5 lulajQo' nuv serbian joH
Ha' je ghu' effectively luj, 'ej tlhoS tam wabvetlh ngaq jawbe' aristocracy QI' luj qum Michael vii doukas (r. 1071 – 78). qaStaHvIS paS 1077, ta' maq cha' wo' peQ, nikephoros bryennios quppu' doux dyrrhachium western balkans, 'ej nikephoros botaneiates, strategos Anatolic Theme central asia minor, qaStaHvIS Dev jIba'taHvIS QaS. HIjmeH bryennios vo' dyrrhachium towards DaHjaj ta'be'nalwI' mon constantinople, Qap widespread Qutlh along SachchoHghach'a' wo' balkan HochHom loyalty 'ej yotlh mangghom. matlhong taghDI' maS ghaH 'ach rebuffed offers pong Michael vii. loDnI'Daj yo'a'neS laHvetlh ghIgh constantinople nep vaj ngeH bryennios. unable fortifications overcome, tugh retired lotlhwI' raD. mon chuQun tlhe' botaneiates instead Dev failure: qaStaHvIS ma'rIch 1078 raD Michael vii abdicate 'ej retire monk 'ej laj nikephoros botaneiates je emperor.6 veng
taghDI', bryennios, 'Iv je 'ach qaSpa' Sung thrace, rIn SeH consolidated effectively isolating vo' ratlh DaHjaj ta'be'nalwI' yer neH balkans mon qaD QaS yap wej botaneiates. rIvSo' bopummeH proedros constantine choirosphaktes, veteran gharwI' jIHbe', negotiations bryennios qach ngeH botaneiates. DeSDu' poH rap Qup alexios komnenos je (commander-in-chief) DuSaQ Domestic chaH ngeHmeH je boQ vo' seljuk Sultan suleyman, 2,000 SuvwI' ngeH 'ej voDleH nomin 'ej patlh offered ghaH qantaHvIS botaneiates (76 ben
kalavrye may'
kalavrye may'
miniature qoghDaq rol loD neH gold 'ej wep Doq lutuQmoH mop, 'uch paq, jenDaq HuS meQbogh patmey lulo'ta'
miniature alexios komnenos, charghwI' kalavrye, je voDleH
date 1078
location kalavrye, thrace
41.111 ° N 28.098 ° E
ghot'e' DaHjaj ta'be'nalwI' yay
vID
DaHjaj ta'be'nalwI' raD nikephoros 'AY' WEJ botaneiates lotlhwI' raD nikephoros bryennios quppu'
la' ra'wI' 'ej
alexios komnenos nikephoros bryennios (pow)
HoS
5,500 – 6,500 (haldon) 1
8,000 – 10,000 (birkenmeier) 2 12,0003
casualties losses 'ej
'ugh 'ugh
ghob may' kalavrye (kalavryai je pagh kalavryta) reH 1078 byzantine DaHjaj ta'be'nalwI' raD peQ SabtaHbogh ('ej pIq ta') alexios komnenos rebellious qumwI' dyrrhachium, nikephoros bryennios quppu' je. lotlhwI' against Michael vii doukas (r. 1071 – 78) 'ej Qapta' rIn allegiance byzantine armys regular regiments neH balkans bryennios. vabDot qaSpu'DI' overthrow doukass pong nikephoros 'AY' WEJ botaneiates (r. 1078 – 81), Daw' taH 'ej constantinople buQ bryennios. qaSpu'DI' luj negotiations, Qup Sa' alexios komnenos ngeH botaneiates whatever raD laH ghom ghaH ghaH qaD.
clashed mangghom cha' DeSDu' kalavrye halmyros bIQtIq qaStaHvIS nuq 'oH DaH Qaghmaj turIqya'. nID alexios komnenos, mangghom considerably smaller 'ej Hop qup SIQpu'bogh, ambush bryennioss mangghom. luj ambush 'ej yItungHa', qaH QaQ mangghom tel wItI'nISmo' pong lotlhwI'. barely ghor je personal retinue vu' 'ach qaStaHvIS ghomHa' loD regrouping Qap alexios. DeSDu' poH rap, 'ej lubotbe' seemingly may' Qapta' pum bryennioss mangghom disorder vaj qaSpu'DI' raQ HIvmeH lumaq lach'eghDI' pecheneg qoch maHlaH. reinforced pong turkish mercenaries, watlh bryennios vaj latlh ambush vegh feign HeD lured alexios. ghor lotlhwI' mangghom 'ej jon bryennios.
younger Hap 'u' qun baS yIteb qechmeyDaj Huj relies account lach'eghDI' anna Sov vegh cha' detail accounts, anna komnenes alexiad je loDnal nikephoros bryennios may'. puS byzantine may' Del detail qaStaHvIS wa', 'ej yIDoH Ha' Hal lo'laH century.4 paS 11th mangghom byzantine lo' HaD
'a ghIH
patmey lulo'ta'
prelude
ghob
pImchugh chuqmey poHmey jIHaDchoHQo' nab je
Dej alexioss mangghom
alexioss counter-HIv
aftermath
reference
Hal
external links
patmey lulo'ta' Edit
pong loS courtiers qaStaHvIS Doq 'ej wovbe' throne, figures boQqa'pu' rur cha' flanked ba'taH figure throne, SuD qoghDaq 'ej qaStaHvIS paH 'ej gold.
miniature ta' nikephoros 'AY' WEJ botaneiates wa' senior bo'DIj qutluch patlh Sovmo'
qaSpu'DI' jey legh may' manzikert pa' 1071 seljuk turk romano iv diogenes (r. 1068 – 71) overthrow je, DaSum-taH turmoil internal rebellions 'ej decade SIQpu'bogh byzantine wo'. wo' mangghom devastate asia minor depleted 'ej 'oH mej ghur encroachment turk against defenceless veS choHbe' mIw vIHechbogh. qaStaHvIS balkans, bulgaria devastated pechenegs cumans je yot 'ej allegiance empire.5 lulajQo' nuv serbian joH
Ha' je ghu' effectively luj, 'ej tlhoS tam wabvetlh ngaq jawbe' aristocracy QI' luj qum Michael vii doukas (r. 1071 – 78). qaStaHvIS paS 1077, ta' maq cha' wo' peQ, nikephoros bryennios quppu' doux dyrrhachium western balkans, 'ej nikephoros botaneiates, strategos Anatolic Theme central asia minor, qaStaHvIS Dev jIba'taHvIS QaS. HIjmeH bryennios vo' dyrrhachium towards DaHjaj ta'be'nalwI' mon constantinople, Qap widespread Qutlh along SachchoHghach'a' wo' balkan HochHom loyalty 'ej yotlh mangghom. matlhong taghDI' maS ghaH 'ach rebuffed offers pong Michael vii. loDnI'Daj yo'a'neS laHvetlh ghIgh constantinople nep vaj ngeH bryennios. unable fortifications overcome, tugh retired lotlhwI' raD. mon chuQun tlhe' botaneiates instead Dev failure: qaStaHvIS ma'rIch 1078 raD Michael vii abdicate 'ej retire monk 'ej laj nikephoros botaneiates je emperor.6 veng
taghDI', bryennios, 'Iv je 'ach qaSpa' Sung thrace, rIn SeH consolidated effectively isolating vo' ratlh DaHjaj ta'be'nalwI' yer neH balkans mon qaD QaS yap wej botaneiates. rIvSo' bopummeH proedros constantine choirosphaktes, veteran gharwI' jIHbe', negotiations bryennios qach ngeH botaneiates. DeSDu' poH rap Qup alexios komnenos je (commander-in-chief) DuSaQ Domestic chaH ngeHmeH je boQ vo' seljuk Sultan suleyman, 2,000 SuvwI' ngeH 'ej voDleH nomin 'ej patlh offered ghaH qantaHvIS botaneiates (76 ben DeSDu' accession) 'e' lay' ngeD tu'lu' more.7 neH bryennios, QIn nej ghaH ' accession) 'e' lay' ngeD tu'lu' more.7 neH bryennios, QIn nej ghaH
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miniature alexios komnenos, charghwI' kalavrye, je voDleH
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41.111 ° N 28.098 ° E
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younger Hap 'u' qun baS yIteb qechmeyDaj Huj relies account lach'eghDI' anna Sov vegh cha' detail accounts, anna komnenes alexiad je loDnal nikephoros bryennios may'. puS byzantine may' Del detail qaStaHvIS wa', 'ej yIDoH Ha' Hal lo'laH century.4 paS 11th mangghom byzantine lo' HaD
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pong loS courtiers qaStaHvIS Doq 'ej wovbe' throne, figures boQqa'pu' rur cha' flanked ba'taH figure throne, SuD qoghDaq 'ej qaStaHvIS paH 'ej gold.
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Ha' je ghu' effectively luj, 'ej tlhoS tam wabvetlh ngaq jawbe' aristocracy QI' luj qum Michael vii doukas (r. 1071 – 78). qaStaHvIS paS 1077, ta' maq cha' wo' peQ, nikephoros bryennios quppu' doux dyrrhachium western balkans, 'ej nikephoros botaneiates, strategos Anatolic Theme central asia minor, qaStaHvIS Dev jIba'taHvIS QaS. HIjmeH bryennios vo' dyrrhachium towards DaHjaj ta'be'nalwI' mon constantinople, Qap widespread Qutlh along SachchoHghach'a' wo' balkan HochHom loyalty 'ej yotlh mangghom. matlhong taghDI' maS ghaH 'ach rebuffed offers pong Michael vii. loDnI'Daj yo'a'neS laHvetlh ghIgh constantinople nep vaj ngeH bryennios. unable fortifications overcome, tugh retired lotlhwI' raD. mon chuQun tlhe' botaneiates instead Dev failure: qaStaHvIS ma'rIch 1078 raD Michael vii abdicate 'ej retire monk 'ej laj nikephoros botaneiates je emperor.6 veng
taghDI', bryennios, 'Iv je 'ach qaSpa' Sung thrace, rIn SeH consolidated effectively isolating vo' ratlh DaHjaj ta'be'nalwI' yer neH balkans mon qaD QaS yap wej botaneiates. rIvSo' bopummeH proedros constantine choirosphaktes, veteran gharwI' jIHbe', negotiations bryennios qach ngeH botaneiates. DeSDu' poH rap Qup alexios komnenos je (commander-in-chief) DuSaQ Domestic chaH ngeHmeH je boQ vo' seljuk Sultan suleyman, 2,000 SuvwI' ngeH 'ej voDleH nomin 'ej patlh offered ghaH qantaHvIS botaneiates (76 ben DeSDu' accession) 'e' lay' ngeD tu'lu' more.7 neH bryennios, QIn nej ghaH accession) 'e' lay' ngeD tu'lu' more.7 neH bryennios, QIn nej ghaH
mr utilise wikipédia...
Akira tsukimoto 02/19/2016 11:21:48NON j'utilise mughmeH
USP90 02/17/2016 13:21:13Raah non jveux voir la suite moi ! :O
Shani 12/22/2015 21:46:33Sinon les tourtereaux... Vous vous souvenez que vous êtes en pleine rue et que c'est une idole? ^^'
R2K 09/22/2020 12:57:42