Cartoonist, Scenarist, Author
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Saint Seiya - Black War
Chapter: 6
page: 2
Super Dragon Bros Z
Chapter: 8
page: 6
Super Dragon Bros Z
Chapter: 8
page: 7
Saint Seiya - Ocean Chapter
Chapter: 11
page: 12
RIGOLONS UN BON COUP!
Vous pensiez que la fin du monde en 2012 allait être un triste événement?
Vous voulez enfin connaître les secrets de l´humanité.
Vous doutez encore des danger des drogues sur la santé?
Lisez cela, c´est tout simplement ENORME:
http://www.evolutionquebec.com/site/spirit/nibiru.html
Tut le site est une véritable perle!
Enjoy!
Ouv
LE JEU DE ROLE "OCEAN CHAPTER" par Redd !!!
28Oct2012
FAIRE SA FANBD. Comme je suis en train de trier mes multiples disques durs, je retrouv edes trucs ont cet article que j´ai écris avant Amilova:
FAIRE SA FANBD.
Tout d´abord, commençons avec une bonne nouvelle :
Nous vivons une époque idéale pour la FanBD.
Avant, faire une FanBD bloquait sur un double écueil : l´imprimer et trouver son public.
Grâce à la magie Internet, ça n´est plus un problème : chacun peut s’offrir un blog ou créer un web site et trouver son public.
Désormais la véritable difficulté est de réaliser la FanBD. Et encore, là aussi les outils graphiques sont tous à disposition.
Non vraiment il n´y a plus d´obstacle matériel pour vous empêcher de réaliser votre rêve.
PAS D´HISTOIRE : PAS DE FANBD.
L´être humain ne peut pas résister à une bonne histoire.
Déjà pendant l´enfance : rien de plus merveilleux que d´avoir Papa ou Maman vous raconter une histoire.
Comment les publicitaires essaient-ils de vous vendre leurs produits ? Avec une histoire.
Vous voulez vous distraire ? Vous allez au cinéma regarder une histoire. Ou lire une une BD. Ou un livre.
Même regarder du sport, c´est regarder une histoire dont la fin n´est pas encore écrite.
Le seul plaisir équivalent à savourer une bonne histoire est d´en raconter une !
Si vous lisez encore ces lignes, c´est parce que vous avez dans la tête une histoire Saint Seiya à raconter ! Elle est là, elle veut sortir !
Aidons-la.
UNE BONNE HISTOIRE
Il y a de mauvaises histoires et il y a de bonnes histoires.
il y a surtout des bonnes et mauvaises façons de raconter une histoire.
Le monde du divertissement sait qu´il n´y a en réalité que peu d´histoires. Ca va de trois À sept selon les sources.
Tous les films d´action racontent la même histoire. (Protéger/sauver quelqu´un/quelque chose au risque de sa propre vie)
Toutes les comédies romantiques racontent la même histoire (Garçon rencontre fille. Garçon perd fille. Garçon regagne fille).
Toutes les tragédies racontent la même histoire (Le caractère principal va causer sa propre perte)
Je crois qu´on a tout couvert.
Ce qui les différencie, c´est la façon dont elles sont racontées.
Si vous et moi racontions la saga du Sanctuaire, cela donnerait deux visions différentes. Cela donnera deux histoires. Et c´est une bonne chose. C´est ce qui fait que votre FanBD aura autant de valeur que celle d´un autre fan auteur.
Parce qu´elle raconte votre vision de Saint Seiya et que cette vision est unique.
S´ASSURER QUE VOTRE HISTOIRE EST BONNE :
Il y a toutefois un minimum vital pour qu´une histoire soit positivement perçue par le public :
Il faut un début, un milieu, une fin, un cadre et un enjeu.
Ca parait idiot, mais si on oublie un de ces éléments, c´est la gamelle.
Regardez le Tenkai : il n´y a pas de fin. En tout cas pas de fin compréhensible par le spectateur et cela coule le film.
J´ai beau lire sur le web qu´Apollon efface la mémoire des protagonistes, ça n´est pas ce que je perçois en regardant la fin du Film. Quand je regarde la fin du film, je n´en vois pas de fin. Il manque 5mn. Il y a un trou. Je me sens floué. Ce film est donc pour moi une mauvaise histoire.
Bien entendu, vous pouvez FAIRE LE CHOIX de sacrifier un de ces éléments. Mais ne venez pas pleurer si vos lecteurs ne sont pas convaincus parle résultat final.
Il est très facile de créer un nouveau scénario Saint Seiya : il suffit de changer un des éléments :
Kuru et la série se contente de changer le cadre : A chaque fois les chevaliers doivent sauver Athéna, et par ricochet la Terre et l´humanité. Ce qui change, ce sont les ennemis et le décor, lié a ces derniers. Easy.
Vous pouvez bien sûr changer autant d´éléments que vous le souhaitez, mais veillez à ce que votre histoire garde assez d´éléments familiers pour qu´elle puisse encore être perçu comme du Saint Seiya.
Parce « Robert et ses potes doivent revêtir leurs exosquelettes de combat pour sauver le camembert magique (seul garant de la paix sur Terre) des méchants Corbax ! », ça peut donner une histoire passionnante, mais ça n´est plus du Saint Seiya.
Reprenons :
Vous avez un début, un milieu, une fin, un cadre et un enjeu ?
Alors passons à l´étape suivante :
LES PERSONNAGES :
Vos personnages doivent être imparfaits.
Des personnages imparfaits sont humains, donc intéressants. Le lecteur peut s´identifier à eux.
(Allez voir dans Google « Mary Sue » si vous refusez de me croire).
Sans identification, pas de succès.
Un personnage parfait peut être intéressant pour vous en tant qu´auteur, mais pour le lecteur il est rébarbatif.
Il y a autant de personnages possibles qu´il y a de traits de caractère dans le genre humain : impulsif, intelligent, posé, taciturne, sadique, masochiste, suicidaire, optimiste, etc.
Assurez vous que vos personnages ne présentent pas de traits trop similaires entre eux.
Si tous les adversaires sont des vantards, ça vite saouler vos lecteurs.
LIMITEZ LE NOMBRE DE PROTAGONISTE DANS VOTRE FANBD !!!
Il est certes tentant d´écrire votre version du Seigneur des Anneaux, mais en BD, chaque page demande du temps.
Alors limitez le nombre de protagonistes au strict minimum. Enlevez impitoyablement tout personnage dont l´histoire peut se passer !
Caractéristiques de chaque personnage
Donnez des pouvoirs les plus variés possible à vos protagonistes.
Si l´un est télépathe, alors l´autre sera un monstre de puissance physique et le troisième agira sur les âmes, tandis que le quatrième utilisera une arme et ainsi de suite.
EVOLUTION DE CHAQUE PERSONNAGE :
Vous avez l´histoire, mais le lecteur vit cette même histoire à travers les personnages.
Une aventure qui ne change pas un minimum les protagonistes n´est pas une aventure digne d´être lue.
Faite une liste de tous les personnages et assurez vous que chacun connaisse une évolution, majeure ou minime durant l´aventure :
Un personnage toujours calme devra perdre son sang-froid une fois dans l´histoire, le gars courageux devra connaître la peur une fois dans l´histoire etc.
Si tous vos personnages connaissent une évolution ou une remise en causse momentané de leurs acquis dans votre histoire, alors vous êtes surs d´emporter l´adhésion des lecteurs !
Les combats ne sont pas une fin en soi. Les combats sont un prétexte pour pousser les personnages à se confronter a leurs propres certitudes !
Les personnages des CDZ se livrent à des débats. Mais au lieu de le faire autour d´une table, ils le font en se tapant dessus.
A l´issue d´un combat, chaque combattant doit avoir découvert s´il est dans le vrai ou le faux. Si ses certitudes lui permettent d´avancer ou le font échouer.
Il est bien sur plus facile de faire évoluer des personnages nouveaux ou peu exploités que des personnages déjà développés.
Difficile de développer plus encore Seiya et ses amis. Et pourtant si vous voulez les utiliser, il vous faudra trouver un moyen de les enrichir sans tomber dans les facilites du genre « Hyoga retrouve un ancien ami qu´il doit tuer ».
Parfois il faut contourner le problème (Je n´avais rien à dire sur Shiryu alors j´ai réveillé l´âme de Shura pour qu´elle combatte à sa place).
Si c´est difficile pour vous de trouver un angle d´approche nouveau pour les personnages existants, et bien prenez quand même le temps de trouver une solution. Car sans cela c´est l´échec assuré.
LA CREDIBILITE
L´univers Saint Seiya a des règles. Certaines peuvent être brisées, d´autres non.
Evitez les ficelles scénaristiques qui décrédibiliserait votre histoire (Au pif : tous les personnages secondaires s´éveillent au septième sens. Ou bien : tous les héros meurent et sont remplacés par vos créations, qui iront abattre les Olympiens à leur place.)
TROUVER LE CONTEXTE QUI DONNERA UNE SAVEUR UNIQUE A VOTRE FANBD.
Bien sur, rien ne vous empêche de faire une FanBD façon Film (Athéna est capturée, les 5 bronzes affrontent 5 adversaires, Ikki sauve Shun. Les bronzes finissent par libérer Athéna. Ils achèvent le dieu ennemi avec la flèche d´or).
Je vous encourage même à ne pas dévier de ce schéma si vous n´avez pas d´idée originale pour votre histoire.
Mais prenez le temps de questionner chaque donnée de votre aventure ?
Et si vous changiez d´époque ?
Et si le dieu ennemi, était plusieurs dieux ? Etc.
Parfois résoudre ces questions vous donnera un petit quelque chose de frais, Des petites variations qui raviront vos lecteurs
LES CLICHES.
Saint Seiya c´est bourré de cliche.
Evitez les clichés dans votre histoire et ce sera génial.
Prenez votre manga, les DA, les films et faites en la liste intégrale.
Tous ne doivent pas être évités, mais pensez au moins à les contourner ou à en proposer une variation.
Et si Athéna, au lieu d´être capturée avait son propre combat ? Si elle devait être quand même capturée, montrez-la affronter des épreuves pour se libérer elle-même de sa prison, etc.
Et si Ikki sauvait un autre bronze que Shun ? Faites-vous plaisir ! Vous ferez aussi plaisir aux lecteurs.
SAVOIR NE PAS TOUT DEVELOPPER
Vous avez besoin de neutraliser les chevaliers d´or afin de laisser la vedette aux bronzes ? Alors, occupez les golds avec d´autres adversaires pour une bataille off-screen. Faites les disparaître ou transformer en statut de sel. Inutile de raconter en détail ce qui touche les personnages secondaire. Contentez-vous de les neutraliser pour montrer que vous ne les avez pas oubliés. D´ailleurs faire neutraliser des personnages dont vous n´avez pas besoin par les méchants ne peut que contribuer à rendre ces derniers plus dangereux, et donc intéressants pour le lecteur. (Prenez le film Lucifer : la mort des chevaliers d´or est abusée, mais il est difficile de ne pas prendre les anges déchus de Lucifer au sérieux après cela !)
Une image et une bulle peuvent suffire à expliquer au lecteur que c´est ce qui arrive aux persos principaux de votre histoire qui compte.
VOTRE HISTOIRE
Vous avez tous les éléments de l´histoire.
Maintenant écrivez tout sur une page.
Comment ?
Dans l´ordre chronologique, tout simplement.
C´est encore le meilleur moyen de ne pas se planter.
Raconter une histoire façon LOST, c´est bien mais pas nécessaire quand on fait du Saint Seiya.
Si jamais vous voulez raconter votre histoire d´une façon bien précise, n´hésitez pas à copier la structure de votre histoire sur une histoire (BD, Film, Roman, etc.) qui vous aura fait bonne impression.
C´est même recommandé si c´est votre première FanBD et que vous n´êtes pas sûr de vous.
Vous voulez divertir le lecteur, pas lui présenter un truc incompréhensible
LE PASSAGE A LA BD
Vous avez la chronologie détaillée de votre histoire ? Très bien.
Maintenant, calculez le nombre de pages nécessaires pour chaque combat.
Si votre aventure a besoin de plus de cent pages, vous avez un gros souci : vous ne finirez jamais votre BD.
Vous allez me dire : Mais l´OC fait 300 pages.
C´est vrai. Et il m´a fallu 6 ans et demi pour en venir about. C´est très, très long !
Vous commencez a me suivre ?
En FanBD, ça ne va jamais aussi vite qu´on le souhaiterait et au bout d´un moment, vous en aurez assez. Alors faites tout pour avoir fini votre FanBD quand ce moment arrivera.
Soyez donc strict avec vous-même : Allez à l´essentiel.
Ca n´est pas parce que Shiryu a un bouclier qu´il faut le détruire ou qu´il s´en serve. Allez au plus court. Faites simple. Et évitez une narration « manga » ou il faut 110 pages pour raconter un combat.
Vous voulez finir votre FanBD un jour, pas laisser tomber l´éponge au milieu du premier combat !
LA COMPOSITION DES PAGES:
Ca y´est vous êtes prêts : votre histoire est finie.
Vous pouvez enfin sortir vos crayons et le papier.
Ca va peut-être vous surprendre, mais je ne vous donnerai pas de conseil pour les dessins.
Les dessins c´est ce qui vous est propre. C´est votre domaine.
Je ne peux pas vous apprendre à dessiner un personnage : c´est à vous d´y travailler.
Ce qu´il vous faut encore apprendre, c´est raconter lisiblement une histoire avec des images.
J´insiste sur le « lisible ». Une succession de Splash-pages ou de Fan arts ne fait pas une BD.
Une BD c´est même le contraire du Fan art : On est pas la pour en mettre plein les yeux
Votre unique but est de raconter une histoire.
En BD, ça signifie placer une succession de dessins qui soit lisible !
Si vous ne savez pas comment mettre en page un passage, ne vous embêtez pas : copier la composition d´une des pages du manga.
Kuru est un mauvais dessinateur. Mais la composition de ses planches est d´une lisibilité exemplaire. Inspirez-vous en si nécessaire.
En ce qui me concerne, je ne savais pas comment retranscrire une attaque en images. Alors j´ai repris la compo de Kuru : le personnage qui lance l´attaque en bas de la page, l´attaqué en haut et le totem de l´attaquant derrière.
Pas besoin de réinventer la roue.
Des pages bien dessinées dont on ne comprend rien à leur déroulement seraient du gâchis de talent!
Afin d´éviter cela, faites des croquis de votre page avant de la dessiner au propre.
Dessinez les bulles AVANT de dessiner les personnages. Les bulles sont aussi des personnages. Elles ont leur place dans la case et elles doivent respirer : il doit y a voir de l´espace entre elles et les persos !
C´est tout !
Vous avez maintenant toutes les clefs pour vous lancer. Faites-vous plaisir !!!
Ouv
MAx et ses sublimes dessins débarquent sur Amilova
8May2012
Ecrire un scénario avec « La technique du sac poubelle“ La grande majorité des gens croyent, ou plutôt veulent croire, que les auteurs et artistes ne travaillent pas durement pour créer une œuvre.
Ils préfèrent croire que l´artiste est une âme meurtrie qui reçoit ses idées d´une force supérieure nommée « inspiration ».
Ils croient que les artistes ont une méthode secrète pour accéder à l´inspiration (les drogues dures et un mode vide autodestructeur aidant grandement le processus) et tout comme les magiciens, jamais ils ne vous donneront leurs trucs !
La réalité est plus simple (et laborieuse), mais souvent les fans des artistes la nieront, préférant croire à une recette magique bien plus glamour, ou à l´exceptionnalité de leur idole.
J´ai moi-même fait partie de ces gens, jusqu´à il y a 18 ans de cela : j´écoutais la radio en me rendant en voiture à une soirée entre amis sur Paris.
L´animateur annonça une interview de Jean-Jacques Goldman.
Les interviews me gavent souvent car on n’y apprend pas grand-chose.
Goldman n´était pas mon artiste préféré, mais entre le fait que son album « Entre gris clair et gris fonce » m´avait bien botté, et le fait qu´il était À l´époque de loin un des artistes et producteur français le plus vendeur, je me décidais à écouter son interview.
Grand bien m´en pris.
Passé quelques questions d´introduction inintéressantes, (« Ça va ? » « Comment vous avez-fait pour travailler avec Céline Dion/Johnny, etc. ? »,) le journaliste arriva à LA question :
« Quel est le secret de votre régularité, la source de vos idées, votre « truc » quoi ?! »
Intérieurement, je me gaussais : « Si tu crois que ce cher Jean-Jacques va te livrer sa méthode, tu te fourres le doigt dans l´œil ! ». Sauf que…
Goldman répondit cash : «j´utilise la technique du sac poubelle ! »
Gros silence dans le studio (et dans ma voiture).
D´abord parce que le ton trahissait la sincérité de l´artiste, mais en plus on avait aucune idée de quoi il parlait !
Animateur : « La technique du sac poubelle ? »
Goldman expliqua alors sa méthode (bon je ne le cite pas mot-à-mot, mais soyez assuré que je respecte à 100% le fond) :
« Tout le monde à des idées. Vous, moi, lui, elle. Tout le temps. Sous la douche, aux toilettes, au bureau, dans le train. Partout et tout le temps.
La majorité des gens y pensent, se disent « quelle bonne idée, je la noterai plus tard ! », puis oublie cette idée. Puis une autre. Puis encore une autre.
Moi, quand j´ai une idée, une rime, une parole, un thème, peu importe, je le/ la note de suite.
Si je n´ai pas de papier et/ou de crayon, j´en trouve. Quand l´idée est notée, je la mets dans un sac poubelle »
(Note de Ouv : On parle d´un sac entre 50 litres et 100 litres, pas le 5 litres de la cuisine !)
«Quand le sac est plein, j´ai de quoi faire un album. Je le retourne et le vide sur un table et je compile tout ensemble. Voilà »
L´interview se termina, ma soirée commença, mais jamais je n´ai oublié cette interview.
Puis il y a 4 ans, quand j´arrivais sur la fin de l´Ocean Chapter et me demandait comment recycler les idées que je n´avais pu y intégrer, je mis ces dernières dans un sac poubelle…
Rapidement, j´ai échangé le sac poubelle contre un classeur et une perforeuse : dès que j´écris une note, elle est perforée et rangée dans le classeur correspondant (j´ai plusieurs classeurs).
Pendant mes voyages d´affaires, parfois deux semaines d´affilée, il m´arrive souvent d´avoir pleins d´idées. Je les range alors dans la poche frontale de mon sac, et à mon retour chez moi : perforeuse et classeur.
Quand le classeur est plein : il ne reste qu´à mettre les innombrables notes dans l’ordre « début vers la fin ».
Ceci dit, chaque histoire/œuvre peut être générée plus ou moins vite.
Il m´aura fallu plus de deux ans, voire trois pour arriver au bout de Black War, tandis qu´une autre histoire aura été réglée en deux jours ! Sauf que les deux éléments la composant appartenaient à deux « sacs poubelles » séparés. Un jour me vint l´idée de les combiner et hop : j´ avais tous les éléments pour une histoire complète !
Bien sûr, plus une histoire a de personnages, de lieux et moins sa structure est linéaire, plus elle demande de temps pour être finie.
En tout cas cette méthode ne m´a jamais fait défaut.
Quelle est la vôtre ?
Ouv
Ma méthode perso pour écrire une histoire: Cette réflexion est issue d´un de mes messages sur le forum, mais comme elle synthétise ma facon de procéder, je la copie ici-même:
En ce qui me concerne, je fonctionne ainsi :
Le postulat de base:
Trouver un postulat de base qui innove et/ou captive ceux qui le lisent.
Par cela j´entends l´élément sur lequel repose toute la BD.
Pour Saint Seiya - Black War, c´est : La protection de la Terre est assurée par déesse maléfique.
C´est court, simple, et pour autant que je sache innovant dans l´univers Saint Seiya, officiel ou Fanfctionnel.
Le postulat de base est quelque chose que BigFire et moi prenons très au sérieux.
Nous travaillons sur un projet perso pour lequel nous avons développé plusieurs dizaines de postulats variés qui partaient dans plein de directions différentes. Cela allait du space-opéra au western en passant par l´Héroic-Fantasy.
On en a pondu une trentaine. Et un seul a survécu : celui qui était le meilleur.
À mon sens, un bon scénariste se doit d´avoir plusieurs histoires en développement.
Croire qu´on a THE story » qui va tout déchirer et que tout le monde la trouvera fantastique, c´est aller droit au mur.
C´est généralement la première histoire qu´on a développé, qu´on couve depuis des années et qui est souvent un remix de notre série préférée.
On passe tous par là. Et c´est la première chose qu´il nous faut jeter à la poubelle avant d´accoucher de quelque chose de vraiment personnel.
Enfin, c´est plus facile quand on cherche un dessinateur. Les dessinateurs ont eux aussi des préférences et il est plus facile d´en attraper un dans ses filets si on peut lui proposer plusieurs sujets différents : il choisira celui qui lui correspond le mieux et qu´il prendra plaisir à illustrer jusqu´au bout.
Le synopsis :
Le synopsis est vital : il résume l´histoire au plus court et permet de la faire juger par des personnes extérieures :
« Blessée par Hadès, Athéna est obligée de laisser la protection de la Terre à son ennemie jurée : Eris.
Parallèlement, une nouvelle menace plus terrible encore vient menacer la planète. »
A ce stade, cela suffit pour savoir si la BD fera mouche ou non.
L´histoire :
Là c´est plutôt facile.
Il n´existe que peu de catégorie d´histoires, et chacune impose la structure générale.
De toute façon, une fois qu´on réfléchit à quoi faire du postulat, on obtient assez vite les grandes lignes de l´histoire.
On sait comment ça commence et comment ça finit.
Ce qui se passe entre les deux va dépendre des personnages :
Les personnages:
C´est là que mon esprit part en free-sytle :
Les personnages apparaissent par eux-mêmes dans mon imagination et y acquièrent une vie propre.
Souvent, je prends un perso, par exemple « le gros dur » et je le confronte au postulat de base : ce postulat de base va t´il le tuer, le changer, le durcir ? C´est le perso qui me donne la réponse.
Parfois un perso a un rôle dans l´histoire et décide d´en changer ou de vivre plus longtemps que ce que j´avais prévu.
Enfin, je confronte les personnages les uns aux autres : car c´est la valeur de l´interaction entre des personnages qui fait ressortir ces dernier et leur confère une existence dans l´esprit des lecteurs.
Ma règle d´or : A quelque exception prés (le(la) méchant(e)), aucun personnage ne doit sortir de l´histoire comme il a commencé. Tous doivent évoluer. En mieux en pire, peu importe.
Ce qu´ils vivent doivent avoir un impact sur leur croyances et leurs personnes.
Autre principe : tout a un prix. Si j´utilise un TGCM ou un coup de baguette magique, quelqu´un doit en payer le prix.
De même pour les personnages: plus un personnage a une influence sur la trame principale, plus celle-ci le lui rendra, en bien ou en mal.
Plus on aime un personnage, plus celui-ci doit souffrir. C´est seulement ainsi qu´il se découvrira lui-même.
Les grandes lignes:
Ensuite j´attaque les différentes phases de l´histoire.).
En général ça se passe ainsi :
Poser l´univers et le postulat de base :
Poser les personnages et l´enjeu de la BD
Les évènements s´enchainent jusqu´au final.
Epilogue/morale de l´histoire.
Généralement, toute histoire suit le même cheminement (voire « le héros aux mille visages » de Campbell)
Le story-board :
Un story-board doit être lisible. Si un lecteur se pose la question « dans quel ordre dois-je lire les cases ? », il y a défaillance de la part du scénariste.
C´est le Story-boardeur qui doit maitriser le format, pas le contraire.
Un SB doit fonctionner sans texte. La BD doit pouvoir être compréhensible uniquement par la composition et les expressions des personnages.
De plus je suis partisan que chaque page doit raconter quelque chose et poser au moins un indice pour la suite.
Je suis aussi un intégriste du contre-pied. Tantôt dans un but humoristique, tantôt dans le but de surprendre le lecteur, tantôt dans l´idée de le mettre mal à l´aise, etc.
Le contre-pied, c´est le sel et le poivre de la narration.
Je suis aussi pour tenir le lecteur en haleine en donnant rapidement la réponse aux mystères soulevés… Sauf que chaque réponse amène de nouvelles questions ^^
Les dialogues :
courts mais efficaces. On est dans un medium visuel, les dialogues doivent être rabotés jusqu´à ce qu´on ne puisse plus rien enlevé. Eviter les répétitions a tout prix, sauf pour faire de l´humour.
Voila ^^
Marialexie 6May2012
j'aime aussi les dialogues efficaces et naturels, les persos ne doivent pas parler comme des bouquins sinon ce n'est pas fluide et crédible.
Ouv 6May2012
[quote=Marialexie]j'aime aussi les dialogues efficaces et naturels, les persos ne doivent pas parler comme des bouquins sinon ce n'est pas fluide et crédible. [/quote]
Tout à fait.
J´irai même jusqu´à dire que la BD doit être compréhensible sans les bulles!
Avec une composition efficace et des expressions corporelles et faciales des personnages optimisées, on doit déjà comprendre ce qui se passe sur la page.
La formulation des dialogues en fonction des personnages permet alors de les rendre encore plus vivants pour le lecteur.
Il y a là matière pour un futur article ! :)
Marialexie 7May2012
[quote=Ouv][quote=Marialexie]j'aime aussi les dialogues efficaces et naturels, les persos ne doivent pas parler comme des bouquins sinon ce n'est pas fluide et crédible. [/quote]
Tout à fait.
J´irai même jusqu´à dire que la DB doit être compréhensible sans les bulles!
Avec une composition efficace et des expressions corporelles et faciales des personnages optimisées, on doit déjà comprendre ce qui se passe sur la page.
La formulation des dialogues en fonction des personnages permet alors de les rendre encore plus vivants pour le lecteur.
Il y a là matière pour un futur article ! :) [/quote]
Exact ! Fais-moi signe quand il sera écrit !
Figurine Ocean Chapter Il y a quelques temps de cela, "argenta 2008" avait créé une figurine d´Océan:
http://argenta2008.deviantart.com/gallery/#/d4024v1
http://argenta2008.deviantart....a2008%20randomize%3A1&qo=0
Mille mercis à lui!
Ouv