Vous n'êtes pas identifié(e).
Oui mais je trouve que le nom Manfra renvoie à cette idée de Manga français et c' est ça que j' aime pas. Ils auraient mieux fais de trouver un nom bateau pour éviter de dire bd petit format blavbla, là c' est clairement "manga français" et c' est pas anodin, ils savent bien que le nom "manga" est plus vendeur que bd, le hic c' est que du coups les acheteurs se disent que les japonais le font mieux.
ils devraient trouver un nom qui englobe l'europe parce que ya aussi des manga allemand,belge etc. Maneur?? (c'est encore pire omagad )
L’éternité, c’est long, surtout vers la fin.(w.allen)
Si Chuck Norris n´existait pas, il s´inventerait.
Pas la peine de dire ton nom à Chuck Norris, c'est lui qui décide comment tu t'appelles.
Alors je ne fait pas de distinction pour les BD influencé par les manga alors que vous le faites inconsciemment dans ce que j'ai pu lire.
pour vous manfra = format A6, noir et blanc...
pour moi même en couleur et format A4 :
c'est du manfra (sur le sens BD influencé asiatique), mais vous les trouvez dans les rayons BD.
pour ce qui est de la 1ere catégorie, beaucoup de daube dans ce qui est publié... de copie, de style shonen sans dynamisme...
Pour la seconde je suis bien plus preneur, les titre plus travaillé on évite les cliché après par contre pas toujours très réussi.
ils devraient trouver un nom qui englobe l'europe parce que ya aussi des manga allemand,belge etc. Maneur?? (c'est encore pire omagad )
Global manga, c'est le nom donné.
Dernière modification par ch3w (23 Dec, 2011 19:53:27)
apres il faut trouver son style de manga , mais regarder eiichiro oda les prenoms dans one piece il sont pas tous japonnais comme luffy, usoop , francky , nami , robin , sandji , brook , zorro ce son des nom original mais etranger donc pour les noms etranger il faut en trouver d'original pas se focaliser tout le temp que les prenoms japonnais
Tu rêves pour avoir 200 € la planche.
Pour de la BD c'est environ 300€ couleur comprise et encore là je suis dans les prix correcte et au finale ça se vend 12€ en moyenne.
Pour du format "manga" tu es plus dans du 60€ la planche : plus de pages, moins de ventes, prix plus faibles. Les éditeurs sont pas fou non plus, ils ne vont pas pas te payer 2 fois plus cher que ce que rapportera le "manfra"
Au japon les ventes sont bien plus importante et il y a les mag de prépublication.
Dernière modification par ch3w (23 Dec, 2011 20:46:07)
aucun auteur de manga en France ne vit de son travail, soyons clair! d'ailleurs, trèèèèès peu d'auteurs de BD vivent de leur art en France (à peine le quart); la plupart doivent cumuler un 2ème boulot.
Dans le cas de Renaud Lemaire, il doit en plus rémunérer lui même ses assistants car Pika refuse de reconnaitre leur statut! ben oui, reconnaitre les assistant c'est payer des gens en plus, et l'éditeur moyen est près de ses sous. Du coup, ça fait des années que le gars se bat pour que ses assistants soient reconnus, en attendant il les rémunère lui même en pompant un pourcentage sur ses propres revenus.
En moyenne, une page manga c'est 50 euros
une page BD couleur pour un album d'environ 40/50 pages c'est 200/300 euros.
A la signature du contrat l'éditeur verse une "avance sur droit d'auteur", c'est à dire une somme "X", mettons 5000 euros. Cette somme sera déduite des droits d'auteurs perçus normalement sur le prix des ventes (les droits d'auteur varient de 2 à 10% sur le prix d'un album vendu hors taxe).
En gros, si l'éditeur réussit à vendre 50000 exemplaire de la BD en question, l'auteur commencera à toucher ses droits d'auteurs en bonus. Autant dire que c'est pas gagné, car une telle vente ne concerne que les gros titres: titeuf, asterix...
j'en sais rien, ses ventes sont bonnes à ce que je sais donc son prix/planches dois augmenté.
maintenant y'a très peu d'auteur qui vivent réellement de ce métier
a 60€/page sachant qu'il sort 2 tome par an et que ses tomes font 200 pages ça fait 24000 par an de salaire soit 2000€/mois.
ps: vu que mimi précise qu'il a des assistant ça fait moins.
Dernière modification par ch3w (23 Dec, 2011 21:26:34)
ni le fait que 2000€/mois (est une moyenne) c'était sans compté les assistants, ni le fait que Lemaire doit produire 400pages par an pour ce salaire donc plus d'1 pages par jour.
tu as a environ 3000 titres par an qui sorte et seulement 100 qui dépassent les 50 000 ventes.
Dernière modification par ch3w (23 Dec, 2011 22:40:30)
et encore, selon l'organisme auprès duquel tu déclares tes revenus tu peux avoir de salles surprises;
ex: si tu es enregistré auprès de l'ursaf, c'est 50% de ton salaire qui part+ les impôts...Autant dire, qu'en plus de toucher des prunes tu n'en gardes même pas la moitié u_u"
le mieux c'est peut être le statu "illustrateur" auprès de l'agessa ou le statut dauto-entrepreneur
Hum Nykko m'a cité un peu plus tôt dans tout ce débat autour des prénoms... Shao disait qu'il voyait mal son personnage s'appeler Georges ou whatever... Franchement est-ce que quelqu'un s'appelle encore Georges aujourd'hui ?
Enfin bref je voulais pas parler de ça;
On a beaucoup de débat autour de cette question du manga européen dans la sphère amateur (personnellement j'aime appeler ça de la "BD hybride").
Mais parfois je me demande, est-ce que les gens en général, ces gens qui seraient le possible public visé par les éditeurs qui lanceraient la démarche d'éditer ce genre de BD hybride, est-ce que ces gens sont avisés sur ce sujet ?
Une fois, j'ai montré ma BD à un type. Le style de mise en page fait fort penser au manga, le style graphique aussi, mais mes personnages ont des noms belges (enfin plutôt européens), ça se lit de gauche à droite, je suis moi-même belge et mes personnages ne se comportent pas selon ces stéréotypes japonais dont on a parlé. J'ai dessiné un bus en m'inspirant de nos bus belges (TEC) (ce qui situait donc vraiment précisément l'action en Belgique), et la personne m'a dit: "tiens c'est des japonais qui prennent un bus TEC ?" ...
Est-ce que les gens sont prêts à recevoir ce genre de BD sans les catégoriser comme des sous-manga ?
Enfin, moi personnellement, je vais voir à gauche à droite dans ce qui me plait, que ce soit de la BD francobelge, des comics ou du manga.
Et je n'aime pas catégoriser ma BD dans ces genres, je dis donc "BD hybride"...
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Adou Fish tu es de Belgique aussi ? wow je ne savais pas qu'il y avait du potentiel Belge sur Amilova ...ceci dit, j'ai une info hyper importante sur nos débats lisez ceci:
ce qu'il faut savoir avant de vouloir se lancer ^^
témoignage d'un mangaka au japon ...
Ce qu'on me demandera forcément...
Je suis arrivé il y a deux mois à Tokyo dans l'espoir d'avoir une place dans l'illustration ou dans le manga. J'ai rencontré pas mal de professionnels (illustrateurs, éditeurs, producteurs d'animes, chara designer, etc.) mais aussi d'autres amateurs qui tente depuis un moment de se faire éditer (qui m'avaient fait part de leur expérience de tentatives).
A l'heure actuel, je travaille mon site perso, parce qu'au Japon, il est très important de bien le travailler, parce qu'on donne sa carte de visite à beaucoup de monde, avec le lien de son site dessus. Je travaille aussi sur un one-shot à présenter aux éditeurs. Pour l'instant j'ai eu pa ma lde bonnes critiques, il ne me reste plus qu'à finir ce que j'ai à faire, puis on verra bien...
La langue japonaise n'est pas nécessaire selon les différents éditeurs. Un gros éditeurs aura les moyens d'en avoir un pour vous, pas les plus petits bien sûr. Sinon, payez un interprète/traducteur le temps d'apprendre la langue.
Il faut savoir aussi que par rapport à la France, les éditeurs sont très ouverts aux rencontres avec les amateurs.
En France il est extrêmement difficile de contacter des éditeurs (et surtout d'avoir des réponses). Et quasiment impossible d'avoir des conseils, critiques et raison de refus de dossier. Bon, c'est aussi parce que quasiment tous les éditeurs de manga en France ne sont pas du tout connaisseurs en matière de conception de manga, et de ce que recherche les lecteurs (ils se fient surtout aux chiffres de vente au Japon et aux mangas scantradés populaires).
C'est à peu près ce que j'en conclus après avoir discuté avec de nombreux éditeurs français...
Aussi, au Japon, il est possible de se pointer directement dans une maison d'édition pour avoir un rendez-vous sur-le-champs afin de montrer ses planches, avoir des critiques et des conseils.
Pour les curieux, lisez le manga Bakuman (chez Kana pour laversion française), on peut y apprendre beaucoup de choses intéressantes concernant ce sujet.
Voili voilou, je crois avoir dit l'essentiel.
Désolé pour la tartine de textes...
EDIT: Pendant que j'écrivais ce post, il y a eu quelques réponses entre-temps...
Pour avoir un visa dans le domaine artistique, il y a un type de visa spécial pour ça (pas basé sur les mêmes critères du bac+3 ou des 10 ans d'expérience), ou pour devenir freelance. Tout dépend d'un dossier bien solide (pas facile).
Mais aussi, il faut savoir que plus une entreprise, qui sponsorise pour un visa de travail, est influente, moins il y aura besoin de justificatifs pour avoir un visa de travail. Dans le cas de l'édition donc, il faut viser les plus gros éditeurs (Shueisha, Kodansha, etc.).
En tout cas, il me semble déjà avoir lu des témoignages de personnes sans formation et expérience pro ayant un visa de travail pour un poste d'assistant de mangaka.
et enfin pour terminer aujourd'hui une autre info pour savoir où l'on se situe :
Voici mes dix conseils pour se faire éditer, qui valent ce qu'ils valent.
C'est en travaillant chaque jour sur son manuscrit qu'il se bonifie, c'est en tenant un blog pendant quatre ans, et en écrivant chaque jour dessus, que j'ai pu travailler mon style, en écoutant les critiques, les louanges. Se forcer à écrire, comme une gymnastique quotidienne, permet de travailler vite et mieux.
Je pense qu'il faut exister sur le web pour donner une chance supplémentaire à son travail: cela donne un point d'ancrage aux lecteurs, à vos fans (il y a toujours un fan par écrivain, toujours, cela est rassurant, votre travail touche au moins une personne) et cela vous permet de vous relire, de temps en temps, pour mesurer les efforts, le temps qui passe et qui vous rend meilleur.
Cette existence sur le web vous ancre dans une communauté de gens qui écrivent, eux-aussi, pas forcément dans le même but que vous. Ecrire en se sachant lu, en lisant les autres, en avançant ensemble, permet de ne pas se décourager, de chiper des idées de ci, de là (présentation du manuscrit, conseils après avoir reçu une lettre de rejet, etc) et de mesurer votre travail à celui des autres. Ecrire dans son coin, je n'y crois pas trop.
Il faut lire, lire, lire: un musicien qui n'écoute pas ce qui se fait, ce qui s'est fait, ne sera qu'un technicien jouant d'un instrument, plus ou moins bien. C'est la même chose pour la lecture, qui rend humble ou combatif, selon les jours. "Si cette merde est sortie, je peux faire mieux" "Je dois retravailler encore mon essai sur les chevaliers de l'an 1000 au lac de Paladru".
L'édition n'est pas qu'un monde de potes/de complaisance, comme vous pouvez le lire parfois : comme dans tout milieu professionnel, la place se mérite et ne rapporte pas forcément. C'est par contre un tout petit univers : tout le monde connait plus ou moins tout le monde. Conséquence: on peut vouloir écrire pour le fric et on peut écrire en étant odieusement pistonné. Néanmoins, l'immense majorité des livres vendus dans les rayons sont pondus par des passionnés qui en ont bavé, qui ne connaissent personne, qui bossent à côté pour payer le loyer et qui sont là pour le plaisir. Ecrivain, c'est comme acteur, mais sans le statut d'intermittent. Pour un Kad Merad, il y a mille figurants qui en veulent.
La lecture de tous ces livres (en bibli, c'est gratuit) permet de connaître les maisons d'éditions, leur style, leurs attentes, leurs marottes. Envoyer un polar SM chez Gallimard Jeunesse, c'est un peu con vu le prix de la photocopie mais bon, si vous aimez perdre votre temps, et votre argent.
Je vous le dis sans prendre de gants: je ne crois pas aux génies méconnus. Si vous n'arrivez vraiment pas à être publié, si vous avez essuyé cinquante refus, c'est que le manuscrit n'est pas bon. Vu la crise dans le monde l'édition, aucune boîte sérieuse ne crachera sur un bon manuscrit. Il faut juste regarder la vérité en face: tout n'est pas éditable, loin, très loin de là.
N'envoyez aucun manuscrit non finalisé, non corrigé, non proprement mis en page. Les chances d'être correctement lu sont déjà assez minces : aucune Françoise Verny ne prendra cinq minutes pour dénicher une pépite dans un brouillon et rendre un devoir de français sans la conclusion ("'j'ai pas eu le temps de finir, monsieur") n'a jamais filé la moyenne à qui que ce soit. Soit le boulot est propre, mis en page, fini, soit c'est un brouillon qui doit rester chez vous.
N'hésitez pas à taper chez les Belges, les Suisses ou les Québécois : je me souviens de la tête d'une productrice, à la lecture d'un scénario pour une série télé adaptée de mon livre qui me disait "ah, si seulement on n'était pas en France. Le pays est si frileux".
Posez-vous la question "Pourquoi je veux être édité, moi?" avant de commencer le parcours. J'ai eu moins d'emmerdements, plus de propositions, d'argent et de louanges en quatre ans de blogs qu'avec un seul livre. Parfois, je me pose la question: "Pourquoi je veux être édité de nouveau, moi, je suis maso ou quoi ?" et je sais exactement pourquoi je veux l'être. On ne se lance pas dans Koh Lanta pour perdre six kilos. Sinon on gicle en première semaine.
Moi ça me fait marrer de voir "non mais les japonais peuvent le faire c'est leur culture pas les français !" ...... Parce que c'est dans la culture japonaise de voir des anges ou des majordomes démon qui font "master" (anglais à 100% cet état d'esprit), de faire des pervers qui saignent du nez parce que pervers, de faire des gens qui se pétrifient et se brisent, etc... ?
Ce que vous appelez "culture japonaise", ce sont les codes du mangas, repris par des mangakas japonais qui s'inspirent d'autres mangakas japonais. Donc je ne vois pas pourquoi quelqu'un qui voudrait être mangaka mais qui serait français n'aurait pas le droit de reprendre ses codes.
Un français n'est pas pervers différemment qu'un japonais (on a les mêmes hormones et la même évolution dans la maturité de notre développement), je vous rassure, aucun des deux ne saignent pas perversité aigüe.
Comme si on interdisait à un japonais de faire le coup de l'enclume qui tombe sur la tête, du héros qui court dans le vide, le coup de l'animal imaginaire qui parle à un enfant, etc... sous prétexte que ce n'est pas dans sa culture ou dans ses codes littéraires.
Conclusion :
Faut pas non plus systématiquement cracher sur les auteurs qui se servent de la culture japonaise. Si on est capable de faire aussi bien qu' eux en reprenant les mêmes clichés qu' eux sans que ça ressemble à des clichés, why not au fond
Ce qui va être gênant, ce sont les japoniaiseries pour faire des japoniaiserie ! Comme les nanas qui apprennent le japonais et qui ne peuvent s'empêcher de faire de Kya ou Sugoi comme si c'était des habitudes quotidiennent comme ça l'est pour les japonaises qui les disent à tout va comme nous on rajoute un "quoi" à la fin de nos phrase ou un "you know" pour certains américains.
Bref, moi j'encourage quelqu'un qui a fait du manga grace au manga de faire comme il a vu car c'est ce qui lui a donné envi de le faire. Après, on verra L'ARTISTE QUI EST EN LUI s'il arrive à mettre sa touche personnelle à l'oeuvre, que ça soit en mettant un style japonais ou français, tout français qu'il soit par exemple.
Si je vois un gars faire un manga avec des écoliers qui ont une baguette sous le bras et un béret sous prétexte que c'est "sa culture", ou un allemand avec un bretzelle, je vais vite lui redemander de faire un coup de vent qui soulèvera les jupes des filles.
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