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lufo

Très belle fic J'ai tout lu presque d'une traite. J'ai à peine vu une dizaine d'épisodes de Saint Seiya par hasard, mais cette fic m'a donné envie d'en voir plus.

J'attend la suite avec impatience.

Je ne sais pas si les premiers chapitre de ma fic sont un bon moyen de se faire une idée de Saint Seiya ^^!

Ben... Rien que pour le caractère des persos et la présence de la mythologie grec et nordique (d'après ce que j'ai été voir sur wiki) que j'affectionne particulièrement, je vais peut-être m'y mettre (en fait, les épisodes que j'ai vus étaient surtout des combats où je ne comprenait pas grand chose à part qu'il affrontaient des chevaliers noirs dont l'un était le frère de l'un des gentil et qui est devenu méchant pour je ne sais quelle raison, d'où le fait que je n'ai pas été très loin)

Asclepios

Allez, pour calmer les impatiences, voilà le chapitre 4 et les choses sérieuses vont enfin commencer.
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Chapitre 4 : Révélations

25/09/2001

Dans le cabinet du docteur Momiji Kuramochi

Sakura était étendu dans un fauteuil confortable tandis que le médecin lui faisait  face sur une chaise avec un calepin à la main.
Momiji : Bien Sakura chan ! Comme à chaque séance on va commencer par faire le bilan de tout ce que tu m'as déjà confié. Tu es une métisse italo-japonaise. Tu étudies depuis le plus jeune âge l'art martial créer par tes parents et qui se nomme le «rolling defense». Toujours à propos de tes parents, ils ont de nombreux secrets qu'ils ont promis de te révéler l'année prochaine. Fascinée par les origines de ta mère tu t'es prise de passion pour la culture occidentale et en plus particulier celle de la France, ce serait intéressant de creuser pourquoi ce n'est pas l'Italie mais tu n'es pas là pour ça. Tu as aussi appris de nombreuses langues occidentales et même le grecque ancien. Cela est une preuve de grande maturité ce qui explique que tu as sauté une classe et que tu es déjà en première année de lycée.
Je pense que l'on a fait le tour de ta personne à présent. Peut être que tu pourrais me  parler un peu de lui maintenant.
Sakura : Il a un nom je vous signale.
Momiji : Je le sais très bien, mais ce n'est pas moi qui n'arrive pas le prononcer. Je ne te demande pas de me parler tout de suite de ce jour fatidique, essaye déjà de me raconter votre première rencontre.

Sakura marqua un silence.
Sakura : C'était il y a deux ans, un lundi si je me souviens bien. Shinji était un élève de mon père. Il n'était pas très bon, pour ne pas dire complètement mauvais.
Hors, un jour, j'ai surpris une discussion entre mon père et le sien. Monsieur Hazuki lui reprochait les prestations déplorables de son fils. Mon père a bien essayé de lui faire comprendre que Shinji n'avait aucune motivation, rien n'y faisait. Monsieur Hazuki l'a même menacé de le traîner devant les tribunaux pour escroquerie si Shinji ne faisait pas de progrès d'ici la fin de la semaine. Cette discussion m'avait choquée et je décidais de réagir.
Avant de commencer les exercices, nous avions toujours une heure d'échauffement. Mon père n'y assistait pas, il laissait les novices aux soins des élèves les plus expérimentés. Habituellement, je m'occupais de Kaidé, la fille de monsieur Shirota. Je lui ai fait comprendre que je désirais m'occuper d'un autre élève. Je l'ai confiée aux bons soins de Toji qui était, après moi, le meilleur élément du dojo. Je me suis ensuite dirigée vers Shinji qui, comme d'habitude, ne faisait rien, et préparais ma vengeance. Je me rappelle encore de notre discussion.

    Flash back

Sakura : Dis donc feignant, t'es pas là pour te reposer. Alors tu vas me faire le plaisir d'aller sur le tatami et en quatrième vitesse.
   
Shinji n'obtempéra pas. Sakura le projeta alors sur l'aire de combat.
Shinji : Mais t'es complètement folle !
Sakura : Enfin une réaction. Bien, on va faire un petit jeu, il durera toute la semaine. Je te donne une heure pour me porter un coup. Chaque fois que tu rateras, je t'humilierais, si ta performance est vraiment déplorable, je te frapperais. Si à la fin du temps imparti tu échouais, je te passerais à tabac. Si tu refuses, le résultat sera le même que si tu perds.
Shinji : Et si je réussis à te toucher ?
Sakura : Si tu réussis cet exploit, je serais ton esclave une semaine durant.
Shinji : Marché conclu.

    Le présent

Momiji : C'était plutôt brutale comme entrée en matière. Mais tu n'avais pas peur de perdre ?
Sakura : J'étais sûre de ma victoire. J'évitais tous ses coups avec aisance et me moquais de lui à chaque fois que j'esquivais. Comme promis, je le frappais chaque fois que le coup qu'il me portait était déplorable. Au bout d'une demi heure, il était à bout de nerf, il ne parvenait plus à se concentrer. Il m'envoya un coup tellement lent, que je décidais de contre-attaquer tout de suite. Je me suis retrouvée au tapis en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Momiji : Comment t'a t-il touché ?
Sakura : Il avait fait une feinte tellement évidente que je ne l'avais même pas vue. Shinji avait compris que les insultes et les coups que je lui donnais, étaient inversement proportionnels aux siens. Il a donc sciemment porté un coup très faible pour me forcer à attaquer. Il m'a ensuite empoignée le bras et mis à terre.
Mon père est arrivé à ce moment là et a vue que j'étais au tapis. Il m'a demandé et je le cite : "quel demi-dieu" avait réussi cet "exploit".
Momiji : Tu es si forte que ça ?
Sakura : Avant Shinji, aucun élève n'avait réussi à me faire tomber. Enfin il y en as eu  un mais vu la différence d'age je n'avais aucune chance. Mon père fut plus qu'étonné en reconnaissant mon adversaire.

    Flash back

Shun : Et bien Shinji, on dirait que tu cachais bien ton jeu, ou alors ma fille est un meilleur professeur que moi.
Shinji : Il y a un peu des deux senseï.
Shun : Sakura, je veux qu'à présent tu t'occupes de la formation de Shinji.
Sakura : Bien père.

    Le présent

Momiji : Est ce que as tenu la parole que tu as donnée à Shinji ?
Sakura : Bien sûr ! Mais il a refusé. Il m'a expliqué que s'il ne faisait aucun effort, c'était en signe de protestation envers son père qui l'avait inscrit de force dans le dojo. Je lui racontais alors la discussion que j'avais surprise entre nos paternels. Il s'excusa en me disant qu'il ferait tout pour rattraper son retard. Cependant, il remarqua bien vite que lors de notre première confrontation je ne m'étais pas battue à fond. Il a eu du mal à résister à mes assauts mais il a tenu bon jusqu'à la fin de la journée. Mon père est ensuite venu le voir et lui a proposé de suivre une formation plus poussée.
Momiji : Qu'entends  par "plus poussée" ? Si ça ne te fais pas trahir un secret du dojo évidemment.
Sakura : Ça consiste à rester une heure de plus au dojo ainsi que venir le dimanche. De plus, les cours supplémentaires sont dispensés par ma mère. Comme elle est un peu plus agressive que mon père, il choisit toujours des élèves ayant une très bonne défense. C'est d'ailleurs le principe même du style de mon père, d'où son nom  : "rolling défense".
Momiji : Y avait il beaucoup d'élèves dans ce cour renforcé ?
Sakura : A cette époque, Shinji fût le seul à en bénéficier. Il y a bien eu Osamu Naka mais il avait déjà déménagé depuis trois ans.
Momiji : Je suppose que tu participes aussi à ces entraînements.
Sakura : C'est exact, en plus la présence de Shinji m'a permis d'apprendre à modérer mes efforts. Car pour tenir tête à mes parents il fallait que je donne tout ce que j'avais dans le ventre. Je ne les ai d'ailleurs jamais battus. C'est lors de ces cours particuliers qu'une solide amitié s'est forgée entre Shinji et moi. Cela se ressentait dans la façon de nous battre.
Momiji : C'est à dire ?
Sakura : Et bien au début, nous gardions nos distances, les assauts étaient brefs et consistaient surtout à projeter l'adversaire au sol. Mais à mesure que Shinji progressait les combats duraient plus longtemps et étaient plus physiques. En six mois, il était devenu mon égal. Nous pouvions combattre près de trois quart d'heure sans que l'un ne prenne l'avantage sur l'autre. Quand l'entraînement cessait, nous nous amusions à compter nos bleus, à parier sur le vainqueur du prochain combat ou même à parler de tout et n'importe quoi.
Momiji : Quels étaient vos rapports hors du dojo ? Au lycée par exemple.
Sakura : Shinji n'allait pas a mon lycée, ses parents ou plutôt son père, l'avait inscrit dans une école privée. Nous ne nous sommes jamais vu hors du dojo.
Momiji : Votre amitié était du genre "virile" si je puis m'exprimer ainsi.
Sakura : Je n'ai moi-même jamais trouvé une meilleur définition à notre relation à ce moment là. Mais au bout d'un moment, j'ai remarqué que quelque chose changeait. Je devenais de plus en plus distraite, je prenais plus de coups mais ça ne me gênait pas. Au contraire, je ressentais une sorte de plaisir et lorsqu'il parvenait à m'empoigner je perdais tout mes moyens et me laissais mettre à terre. Il m'a fallu deux semaines pour que je me reprenne et fasse abstraction de ces nouveaux sentiments.
Momiji : Vu votre complicité, je présume que Shinji a dû te confier son homosexualité.
Sakura : Non, je n'ai appris la vérité que (sanglot) que ce jour là.
Momiji : Bien ! Nous avons bien avancé. Tu peux arrêter là si tu veux.
Sakura : Non ! C'est bon, je vais continué sur ma lancé. Sinon, je ne crois pas que je trouverais le courage de recommencer plus tard. Ce jour là  je n'avais pas dormi de la nuit, il était venu pour me voir afin de me confier un secret. (sanglot) J'étais certaine qu'il allait me faire sa déclaration. Quand il m'a avoué qu'il était gay, je l'ai très mal pris, j'ai eu l'impression que le monde s'écroulait autour de moi. Et lorsqu'il m'a demandé si il devait se confier à ses parents, (sanglot) je lui ai dit oui en sachant qu'ils le prendraient mal. C'est moi qui l'ai envoyé chez lui, c'est moi qui ai tué Shinji.
Momiji : Ce n'était pas de ta faute voyons ! Tu ne pouvais pas savoir que son père aurait une réaction aussi extrême. Tu n'as pas à porter la culpabilité du garçon que tu aimais. 
Sakura (en sanglotant) : Non, je ne l'aimais pas, je l'aime, je l'aime toujours. Même en sachant ce qu'il est, je l'aime. Je l'aime et je lai envoyé à la mort. Je l'aime et je n'ai rien pu faire pour le sauver. Je l'aime et je ne pourrai jamais plus aimer.

Sakura se mit à pleurer tout son soûl et Momiji  elle même sentait aussi les larmes lui monter aux yeux. Elle n'avait pas été aussi touché par un récit depuis celui de Yu Shirota à propos de la mort de sa femme. Elle demanda une nouvelle fois à la jeune fille si elle voulait arrêter mais encore une fois elle voulut continer.
Momiji : Pourquoi t'être rendu chez lui ?
Sakura : Mon père avait surpris notre conversation, il a mis en garde Shinji à propos de ses parents et lui a révélé mes véritable sentiments à son égard. Il est ensuite venu me voir pour me mettre au courant de son action et m'a conseillé de livrer moi aussi un grand secret à Shinji. J'étais venue lui livrer mon plus grand secret. Mais il ne le saura jamais, personne ne le saura jamais.
Momiji : Bon ! Cette fois nous n'iront pas plus loin. Je suis admirative de ta force de caractère, mais trop te forcer serait contre productif. Nous continuerons à la prochaine séance. Cependant, maintenant que je sais combien Shinji était important pour toi, je dois admettre que tu as une grande capacité de résilience, ta thérapie sera plus courte que pour d'autres personnes qui auraient vécu le même traumatisme.
Sakura : Comme ça vous ne perdrez pas trop d'argent.
Momiji : Sache Sakura chan que je ne perds absolument pas d'argent en m'occupant de toi gracieusement . Mon cabinet fonctionne très bien alors je pouvais très bien rendre ce service à Yu.

Sakura ne pu s'empêcher d'esquisser un sourire en entendant le docteur Kuramochi appeler monsieur Shirota par son prénom. C'était la première fois depuis la mort de Shinji.

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01/10/2001

15h30

Kaidé et Toji s'entraînaient au dojo sous la direction de Shina. Sakura quant à elle était au prise avec son père. Shun était heureux de voir que sa fille remontait la pente. Elle avait hérité du caractère vindicatif de sa mère ça ne faisait aucun doute.
Shina : Vous allez changer de partenaire. Sakura tu te battras avec Kaidé, toi Toji tu affronteras Jubeï.
Kaidé : Je suis contente de pouvoir à nouveau m'entraîner avec toi Sakura onee sama.
Sakura : Fais attention Kaidé kun ! Sur le tatami nous ne sommes plus amies. Si ma mère te confronte à moi c'est pour apprendre à faire abstraction de tes sentiments. Tu as bien compris ?
Kaidé : Je vais tous faire pour que vous mordiez la poussière.
Sakura : Mais quand cesseras tu de me vouvoyer ?

Sakura sourit et les deux belligérantes se mirent en garde.
Kaidé : Je dois faire comme si ce n'était pas onee sama qui est en face de moi. Je n'ai qu'à imaginer que je me bats contre cette chipie de Miko.
Shina : Kaidé semble avoir oublié l'admiration qu'elle voue à Sakura, je peux le lire dans son regard.
Quoi, elle attaque déjà ! J'ai compris, elle ne voit pas Sakura mais quelqu'un qu'elle déteste. Elle va perdre c'est certain.
Qu'est ce que je disais, elle est déjà à terre.
Sakura : Kaidé, tu dois faire abstraction de tout tes sentiments.
Kaidé : Mais c'est ce que j'ai fais !
Shina : Non Kaidé, tu as remplacé l'amitié par la haine. La haine est le pire des sentiments lors d'un combat, elle t'aveugle et tes coups perdent en précision et en force.
Kaidé : Je suis désolée senseï.
Shina : Ce n'est rien Kaidé, on trébuche toujours lorsque l'on apprend à marcher. Tu n'étais pas encore prête à combattre ma fille. Je serais ton prochain adversaire.
Kaidé : Ce combat va être plus bref que le précédent. C'est un honneur senseï.
Shina : Je vais tester ta technique offensive, tu attaqueras donc la première.
Kaidé : Très bien senseï.
Sakura : Comme je connais Kaidé, elle doit être morte de peur.
Le premier coup est hésitant, logique. La garde de maman est volontairement défaillante. Elle veut donner une chance à Kaidé pour qu'elle prenne de l'assurance.
Ça marche, ses coups sont plus rapides et plus puissants.
Elle vient de trouver son rythme, elle est plus précise. Maman va à présent riposter.
Shina : Je ne pensais pas que Kaidé puisse évoluer aussi rapidement, elle est déjà plus douée que Toji et s'approche du niveau de Sakura. Je vais essayer de la pousser dans ses derniers retranchements
Elle a du mal à parer mes attaques, elle est forte mais elle manque d'endurance.
Sakura : Kaidé est fatiguée, elle n'est pas habituée à se battre aussi longtemps. Je crois qu'elle va tenter une dernière attaque histoire de perdre avec les honneurs.
Est ce que je rêve ? Je crois que je viens de voir Kaidé briller avant d'attaquer.
Maman a bloqué le coup mais elle a reculé de cinq pas. Kaidé est vraiment très forte.
Shina : Ce n'est pas possible ?! elle n'a quand même pas pu ?! Non, c'est bien ça, Shun l'a aussi remarqué. Kaidé vient de s'éveiller au cosmos. Elle va bientôt tomber de fatigue, elle n'est pas encore habituée à déployer autant d'énergie.

Kaidé s'écroula exténuée par l'effort fourni.
Shina : Les exercices sont terminés pour aujourd'hui, tu peux rentrer chez toi Toji. Sakura, emmène Kaidé se reposer dans ta chambre et préviens Yu.

Toji et Sakura s'exécutèrent. Une fois seuls, Shun s'adressa à sa femme.
Shun : Tu dois être fière, un de tes élèves vient de découvrir la cosmoénergie. Tu as du même enflammer la tienne pour ne pas perdre le combat.
Shina : Je ne sais pas si elle a réalisé ce qui est arrivé. Je suis quand même un peu frustrée, notre fille n'est plus notre meilleur élément.
Shun : Tout le monde ne peut pas disposer de cette force.
Shina : C'est vrai, mais je pensais qu'avec nos pouvoirs, elle aurait hérité d'une portion, même infime, de notre puissance.
Shun : Moi ça ne me gêne pas, elle a la chance de mener une vie normale. Et en y réfléchissant bien, Sakura reste notre meilleur élève puisqu'elle peut te tenir tête sans cosmos.
Shina : Vu sous cet angle, on peut considérer que Kaidé a triché.
Shun : Tu ne supportes toujours pas d'être mise en difficulté.
Shina : Ça dépend de mon adversaire. Je n'ai aucune honte à perdre face à toi ou à Sakura.
Shun : Ce qui fait de nous des êtres privilégiés.
Shina : Tu vas finir par me mettre en colère.
Shun : J'adore quand tu es en colère.
Shina : Pas maintenant Shun ! Sakura peut arriver à n'importe quel moment
Shun : Tu as raison. Que faisons nous pour Kaidé ? Crois tu que nous devons les prévenir ?
Shina : Non, elle est trop vieille. Je ne pense pas qu'elle puisse atteindre le niveau d'un chevalier de bronze, et puis nous ne pouvons pas faire ça à Yu.
Shun : Tu as raison, comme toujours.
Shina : Me flatter ne changera rien, je t'ai dit que ce n'est ni le moment ni le lieu. Tu attendras ce soir.

Un peu plus tard, Yu arriva pour chercher sa fille.

Shun : Elle a besoin de repos, elle a trop présumé de ses forces.
Yu : Merci Jubeï. Au fait, ça fait longtemps que l'on ne s'est pas fait une petite soirée shogi. Maintenant que Sakura semble aller mieux tu peux te le permettre.
Shun : Mais bien sûr, je vais prévenir Mona et Sakura que je passerai te voir après le dîner.

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Chez Yu Shirota

Sela faisait deux heures que Shun et Yu  disputait la même partie.
Yu : Tu sais Jubeï, je serais toujours étonné par ta tactique défensive de jeux. J'ai beau toujours finir par trouver la faille, à chaque partie tu en développes de nouvelles qui me donnent encore plus de mal. Et c'est bien par ce que tu ne cherches pas à remporter la victoire que je gagne à chaque fois contre toi.
Shun :  Peut être, mais je crois que si je me montrais plus offensif je perdrais encore plus rapidement. Au fait, je ne crois pas t'avoir encore correctement remercier pour nous avoir mis en relation avec le docteur Kuramochi, en fait je pense que je ne pourrais jamais assez le faire.
Yu : Je t'ai déjà dis que ce n'était pas nécessaire. Et puis cela fait aussi plaisir à Momoji.
Shun : Parce que c'est toi qui lui a demandé ce service ?
Yu : Qu'est ce que tu insinues par là ?
Shun : Et bien en fait Sakura soupçonne que vous soyez plus qu'amis tous les deux.
Yu : Je vois ... Elle ne se trompe pas vraiment mais ... C'est plus compliqué que ça. Je ressens effectivement plus que de l'amitié pour elle, mais comme c'est ma thérapeute je crains que ce ne soit qu'un transfert. Et puis ... Je sortais avec elle avant de rencontrer ma femme.
Shun : Tu n'es pas dans une situation facile, mais je pense que tu devrais en discuter avec elle, et dans le meilleurs des cas Kaidé pourra enfin avoir une maman.
Yu : Justement, je n'en suis pas si sûr. Kaidé idolâtre cette mère qu'elle n'a jamais connue, et ne comprendrait pas que je veuille la remplacer. Pour tout te dire, j'ai peur qu'elle ne prenne Sakura pour sa réincarnation d'où le grand attachement qu'elle lui porte.
Shun : C'est vrai qu'elles portent toutes les deux le même nom et que la date de naissance de l'une est celle de la mort de l'autre.
Yu : Mais je me serais bien passé de ce deuxième point commun Shun.
Shun : Je suis bien d'accord ... Comment m'as tu appelé ?
Yu : Je t'ai appelé Shun. C'est ton vrai nom n'est ce pas ? Tu es bien le Shun qui a participé au tournoi intergalactique il y a quinze ans. Si mes souvenirs sont bons, tu étais le chevalier d'Andromède.
Shun : Quand as tu découvert la supercherie ?
Yu : Je l'ai toujours su. Je suis très physionomiste et avec Momiji j'avais assisté à ton combat contre la Licorne au Coliséum. C'est d'ailleurs ce jours là que j'ai rencontré ma Sakura. Lors du mouvement de panique engendré par le vol de l'armure d'or, elle a été bousculée par la foule et bien manquée de se faire piétiner par elle si je ne lui avais pas porté secours. Elle était si menue à l'époque, elle l'a toujours été d'ailleurs, mais avec une grande force de caractère ; c'est d'ailleurs grâce à ça qu'au lieu de mourir en couche, comme les médecins le craignait, elle a pu tenir une semaine avant de succomber et ne pas donner à  Kaidé une date d'anniversaire qui soit également celui de sa mort. 

Yu observa un petit silence de recueillement avant de remarqué que Shun était toujours sous le choc  de la découverte de sa véritable identité.
Yu : Tu m'as l'air secoué, tu veux que je te serve un remontant ?
Shun : Non merci, je ne bois jamais d'alcool. Pourquoi décides-tu de me dire ça seulement maintenant ?
Yu : Je ne savais pas si ta famille était au courant et je pensais que si tu avais changé de nom c'était pour retomber dans l'anonymat. C'est juste que ma langue a fourché.
Shun : Il n'y a que ma femme à connaître la vérité sur moi.
Yu : Mona a dû être toute excitée en apprenant que tu étais un Chevalier.
Shun : Pas vraiment.
Yu : Ne te moque pas de moi, tu peux fendre l'air avec tes poings et ouvrir la terre de tes pieds. Ne me dis pas que ça ne l'a pas impressionnée ?
Shun : Pas le moins du monde.
Yu : C'est aussi un chevalier c'est ça ?
Shun : Tu as deviné, et c'est, ou plutôt c'était, un chevalier d'argent.
Yu : Tu comptes le dire à ta fille un jour ?
Shun : Nous lui dirons tout pour ses quinze ans.
Yu : Pourras-tu aussi le dire à Kaidé ?  Je lui ai raconté les circonstances de ma rencontre avec sa mère et elle serait certainement ravi de de savoir qu'elle connaît quelqu'un qui a contribué.
Shun : S'il te plaît Yu, ne perds pas l'habitude de m'appeler Jubeï ... J'ai eu beaucoup de mal à avoir cette fausse identité. Avec tout ce que tu as fait pour Sakura je n'y voit pas d'objection, mais il faudra que je convainque ma femme et ça ne sera pas facile. Je crois que je vais rentrer maintenant.
Yu : Merci Sh.. Je veux dire Jubeï. Je ne te raccompagne pas en voiture, je suppose que tu rentreras plus vite à pied ?
Shun : Bonne soirée Yu, et prends bien soin de ta fille.
Yu : Bonne soirée Jubeï, fais de même avec Sakura.

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02/10/2001

6h du matin.

Sakura  était dans la cour s'entraînant tant bien que mal au maniement du sabre. Plutôt mal que bien d'ailleurs car le brouhaha des quelques journalistes qui ne s'étaient toujours pas lassés d'attendre ses commentaires sur le meurtre dont elle avait été témoins l'empêchait de se concentrer.
Sakura : Encore une journée qui commence mal, je crois que je préférerais me faire sepuku plutôt que de de partir une nouvelle fois en catimini pour le lycée et faire pareille pour rentrer.

Sakura rit intérieurement. Une idée venait de lui traverser l'esprit. Elle ouvrit la porte et fût alors assaillie de questions.
Sakura : Messieurs les journalistes, je ne répondrai à aucune de vos questions. Cependant, je peux vous donner l'information principale de la journée : "La lycéenne traumatisée massacre les journalistes qui la harcelaient."

Sakura dégaina son sabre et se jeta sur les journalistes en hurlant. Ces dernier fuirent à toutes jambes. Sakura rengaina son épée et fit demi-tour. Elle referma la porte et, au moment de retourner dans sa chambre elle vit ses parents lui faisant face. Shun, qui ne supportait pas de voir Sakura avec cette arme, avait un regard accusateur. Shina essayait de faire de même mais elle avait plus envie de rire qu'autre chose.
Shun : Jeune fille, il va falloir que nous parlions de cet objet.

Sakura ne dit rien et suivit ses parents dans la maison. Une fois dans le salon Shun commença à sermonner sa fille.
Shun : Mais qu'est ce qui t'a pris de faire ça ?! Tu te rends compte que tu aurais pu blesser ou même tuer quelqu'un accidentellement. Je n'aime pas te punir mais je me vois dans l'obligation d'agir. Je te confisque cette chose jusqu'à nouvel ordre.
Une voix (dans le dos de Sakura) : Voir Shun en colère est un spectacle rarissime, je ne regrette pas d'être venu.

Sakura eut un hoquet de surprise. Elle ne savait pas ce qui l'étonnait le plus. Que quelqu'un se soit introduit dans la maison comme par magie, ou que cette personne connaisse le véritable nom de son père. Elle se retourna pour voir l'intrus. C'était un jeune homme d'un peu plus de vingt ans. Il était plutôt grand avec des cheveux roux coiffés en pétard. Il portait une toge qui semblait de facture tibétaine. Mais ce qui intrigua Sakura, c'était les deux points sur son front et ses yeux qu'il gardait fermés.
Shina : Kiki ! Qu'est ce que tu fais là ?
Sakura : Apparemment, maman connaît ce type.
Kiki : Ce n'est malheureusement pas une visite de courtoisie.
Shun : Elle nous rappelle, c'est ça ?
Kiki : Tu peux l'appeler par son nom tu sa ... Vous n'avez rien dis à votre fille c'est ça ?
Shina : Nous avons toujours voulu attendre le dernier mo ... Est ce que tu pourrais ouvrir les yeux à la fin, ça m'énerve !
Kiki : Je suis désolé Shina, mais tu es déjà mariée.
Shina : J'avais presque oublié cette stupide loi. Je vais dans le dojo.

Kiki attendit que Shina sorte et ouvrit les yeux. Il posa tout de suite son regard sur Sakura.
Kiki : Mais c'est qu'elle a drôlement changé depuis la dernière fois.
Shun (sèchement) : C'est normal elle venait de naître quand tu l'as vue.
Kiki : Dis donc Shun, c'est la paternité ou le retour qui te rend d'humeur massacrante ?
Shun : Excuse moi Kiki, nous avons eu un mois très difficile.
Kiki : Ce n'est pas grave. Au fait, j'espère que Sakura a autre chose à se mettre. Il faut qu'elle soit présentable pour La rencontrer.
Sakura : Mais je l'aime bien moi mon uniforme de lycée.
Kiki : Tu n'as rien de plus disons, solennel ?
Sakura : J'ai bien un habit traditionnel pour le nouvel an.
Kiki : Je ne pense pas que ça fera l'affaire. De toute façon, Elle avait prévu cette éventualité. Shun, pendant que Shina et toi vous vous préparez, je vais emmener Sakura faire les boutiques.
Shun : Très bien, Sakura je te confie un instant à Kiki. C'est l'un de mes meilleurs amis.
Kiki : Allez viens, une surprise t'attend dehors

Sakura ne dit rien et se contenta de suivre Kiki. Quand il ouvrit la grande porte, elle vit une limousine blanche garée devant celle-ci. Le chauffeur s'inclina et ouvrit la portière à ses deux passagers. Sakura s'installa.
Kiki : Nous allons à Okoizumo.
Chauffeur : Très bien monsieur.

Kiki s'assit à coté de Sakura qui le dévisageait. La voiture démarra.
Kiki : Dis moi Sakura, que t'ont dit tes parents sur leur passé au juste ?

Sakura lui parla alors de la milice.
Kiki : Je sens que tu veux me poser une question.
Sakura : J'en ai même plusieurs.
Kiki : Je te préviens, je ne te répondrais que dans le sens de tes parents. La vérité ne devra venir que de leurs bouches.
Sakura : Marché conclu. Alors, je voudrais d'abord savoir pourquoi vous ne vouliez pas regarder ma mère ?
Kiki : C'est assez compliqué. La milice est un peu comme une secte. Elle est régie par des lois antédiluviennes dont certaines complètement idiotes. L'une d'elles stipule que les guerrières doivent porter un masque symbole de l'abandon de leur féminité. Si une femme se fait surprendre sans son masque par un homme, elle n'a que deux solutions : le tuer ou l'épouser.
Sakura : Mais maman n'a jamais porté de masque. Elle va devoir tuer tous les hommes qu'elle a croisés depuis qu'elle est au Japon ?
Kiki : Ne sois pas stupide. Sa condition de guerrière à été mise en parenthèse jusqu'à aujourd'hui.
Sakura : Me voilà rassurée, c'est qu'elle serait capable de le faire.
Kiki : Il fût même un temps où elle l'aurait fait avec plaisir. Ah, nous sommes arrivés.

Sakura  s'étonna que la discussion fut si longue car il fallait bien une demi-heure pour rejoindre Okoizumo. En fait, Kiki les avaient téléportés pour ne plus répondre aux questions de cette dernière. Ils se trouvaient à présent devant une prestigieuse boutique de vêtements.
Sakura : C'est une blague ?! Je ne vais pas m'habiller ici ?!
Kiki : Nous avons un budget illimité.

Sakura allait entrer dans le magasin lorsqu'une femme lui barra le passage.
Femme : Je suis désolée mademoiselle, mais le magasin a été réservé pour la journée.
Kiki : Elle est avec moi.
Femme : Monsieur Kiki ! Je suis terriblement confuse. Toutes mes excuses mademoiselle.

Sakura ne dit rien et entra. Elle était sous le choc, on avait réservé un magasin rien que pour elle.
Quand elle se tourna pour remercier Kiki, elle vit qu'il portait un paquet sous le bras.
Sakura : Qu'est ce que vous tenez là ?
Kiki : Tu peux me tutoyer tu sais. C'est l'uniforme que portait ta mère quand elle était dans la milice. Ça te dérangerait de l'essayer ?

Sakura acquiesça et se dirigea vers la cabine d'essayage avec le paquet. Kiki prit une chaise et attendit.
Soudain Sakura sortit en trombe de la cabine.
Sakura : Il est hors de question que je porte ça !
Kiki : Calme toi Sakura. J'admets que ces vêtements sont quelque peu étranges pour des personnes extérieures ; mais tu ne seras pas obligée de les porter. Je veux juste voir de quoi tu as l'air dedans.
Sakura : Je refuse ! Jamais je ne mettrais des talons aiguilles !
Kiki : Si il n'y a que ça qui te gène, tu n'as qu'à t'en passer.
Sakura : C'est vrai ?
Kiki : Mais bien sûr.

Sakura retourna dans la cabine et en ressortit fière de porter les atours de sa mère. Kiki faillit s'étrangler de rire. La tenue ne lui allait pas du tout. Sakura était morphologiquement très différente de sa mère au même âge.
Kiki : Je (rire) Je crois que ce (rire) Ce n'est pas ton style.
Sakura : Très amusant. Continue à te moquer de moi et je t'efface ton sourire à coups de poing.

Sakura essaya un nombre incalculable de robes, de chemisiers, de vestes mais rien ne lui allait.
Sakura : Je commence à en avoir marre. C'est à croire que je suis destinée à ne porter que des costumes d'écolière et des kimonos. Tien, je n'avais pas vu ce truc. Il me va plutôt bien. Il faut que je trouve quelque chose assortie à cette couleur. Ça y est j'ai trouvé. Ce n'est pas très officiel mais c'est saillant, de plus ça me va à ravir. Je me demande ce que Kiki va en penser.

Sakura sortit une nouvelle fois de la cabine. Lorsque Kiki la vit, il fit des yeux ronds et ouvrit instinctivement la bouche.
Kiki : Je rêve ! Tu portes exactement les mêmes vêtements que ton père. Avec les cheveux longs, tu serais son portrait tout craché. J'ai l'impression de rajeunir de quinze ans.

Sakura portait effectivement à merveille le T-shirt vert et le pantalon blanc à bretelle qu'elle avait mis.
Kiki : Tu vas faire sensation dans la milice, et tes parents vont faire une drôle de tête. Va attendre dans la voiture je vais payer.

Un peu plus tard dans la voiture.

Sakura regardait fixement Kiki.
Kiki : C'est bon, pose ta question. Je te dois bien ça après m'être moqué de toi.
Sakura : Qu'elle est ton rôle dans la milice ?
Kiki : A présent, on pourrait dire que je suis un général. Mais quand j'ai connu ton père, mon rôle se bornait à de l'assistance technique.
Sakura : Tu ne pourrais pas être plus précis ?
Kiki : Je t'ai déjà dit que toutes les réponses te seront données par tes parents.

Sakura ne dit plus rien le restant du voyage. Arrivée devant chez elle, elle vit une pancarte "A Vendre" devant la maison. Elle se rendit compte que sa vie allait bientôt changer du tout au tout. En voulant entrer dans la maison elle vit une note sur la porte lui demandant de se rendre au dojo. Sakura s'exécuta ; mais au moment de passer l’huis, elle eut un instant d'hésitation. Bien sûr elle avait attendu ce jour où ses parents lui révéleraient leur passé avec impatience. Mais maintenant elle voulait qu'un siècle la sépare de la vérité. Elle sentit soudain la main de Kiki sur son épaule. Il lui fit un sourire pour l'encourager.
Sakura entra finalement dans le dojo. Elle resta stupéfaite devant le spectacle qui s'offrait à elle. Ses parents portaient des espèce d'armures. Celle de sa mère était violette argentée avec des motifs de serpents. Elle protégeait principalement son buste. Le masque qu'elle arborait lui donnait un air sinistre. Celle de son père était couleur or et  recouvrait tout son corps. Des chaînes pendaient à ses bras. Cet accoutrement accentuait son aspect féminin. Sakura avait l'impression d'avoir devant elle un couple sado-masochiste.
Shun : Je comprends que ces tenues te choquent. Assieds toi, je vais tout t'expliquer.

Shun raconta tout à sa fille. L'orphelinat, l'île d'Andromède, le cosmos, le tournoi intergalactique, les chevaliers noirs, les chevaliers d'argent, Athéna, la bataille du Sanctuaire, les guerres successives contre Poséidon et Hadès, le voyage à Paris, le mariage, la résurrection de Seiya et enfin son retour au Japon.
Sakura affichait un air dubitatif.
Shina : Nous comprendrons si tu ne veux pas nous croire.
Sakura : En fait ça me rassure un peu. Moi qui croyais être seule au monde.
Shun : Que veux tu dire ?

Sakura ne répondit rien. Elle ferma les yeux et se concentra. Soudain, sous les yeux étonnés de ses parent, elle fût entourée d'une aura jaune orangée. Shina allait questionner sa fille quand Kiki déboula dans le dojo.
Kiki : Je viens de sentir une cosmoénergie inconnue, est ce que tout va bien ?
Sakura : On ne peut mieux Chevalier d'Or du Bélier.
Shun : Comment peux-tu le savoir, nous ne te l'avons pas dit ?
Sakura : Kiki m'a dit tout à l'heure qu'il occupait une place importante au Sanctuaire, avec ce que vous m'avez révélé, j'en ai déduit qu'il avait succédé à son maître.
Kiki : C'est qu'elle est maligne dites donc.
Shina : Sakura, quand as-tu découvert le cosmos ?
Sakura : Il y a quatre ans à peu près, tu te souviens du jour où papa m'a punie pour avoir défiguré un garçon ?
Shina : Bien sûr, c'était la première fois qu'il le faisait.
Sakura : Et bien c'est ce jour là. Ce type n'arrêtait pas de m'embêter depuis plusieurs mois. Je ne me rappelle pas ce qu'il m'avait fait, mais ça m'avait assez énervée pour que je sente une sorte de formidable énergie en moi. J'avais l'impression que j'allais exploser. Il fallait absolument que je la libère. Alors je l'ai frappé au visage de toute mes forces. Quand j'ai vu le résultat, j'ai pris peur et j'ai décidé de n'en parler à personne. Pas même à vous. (pleurs) C'est le secret que je voulais confier à Shinji. Il m'avait dit quel genre d'homme il était, je devais lui montrer quel genre de femme j'étais.
Shun : Sakura, as-tu souvent fait appel au cosmos ?
Sakura : Si tu insinues que j'ai triché en sport, tu te trompes papa. Cette force me tentait mais aussi m'effrayait terriblement. Tu sais ces longues balades que je fais pour me calmer, et bien en fait je vais dans un coin tranquille où je "m'amuse" à casser des rochers. Cette sensation de puissance est tellement grisante, je me demande comment vous faites pour ne jamais l'utiliser.

Shun fut étonné de la dernière remarque de sa fille. Bien sûr Shina et lui n'avaient jamais utilisé leur cosmos devant elle, cependant, ils le faisaient tout le temps exploser les nuits où il faisaient l'amour. Comment Sakura ne l'avait elle pas senti ? Il décida de faire une expérience. Il se mit à faire brûler son cosmos. Kiki fût impressionné par tant d'énergie déployée, Shina se demandait ce que fabriquait son mari, mais Sakura ne réagissait pas.
Sakura : Papa ? Tu te sens bien ?
Shun: Tu n'as rien senti ?
Sakura : Senti quoi ?

Kiki venait de comprendre ce que venait de faire Shun et décida de l'imiter. Cette fois ci Sakura se tourna et regarda ébahie le chevalier faire étalage de sa puissance.
Kiki : Il semble que bizarrement Sakura ne sente pas vos cosmoénergies respectives.
Shina : Comment est-ce possible ?
Kiki : As-tu utilisé le cosmos lors de ta grossesse ?
Shina : Bien sûr, ça m'aidait à juguler les nausées et les vomissements. Il me fallait souvent l'aide de Shun d'ailleurs.
Kiki : Je pense que Sakura a été exposée tellement à vos cosmos qu'elle en est devenue insensible.
Shina : Il y a autre chose qui me tracasse, Sakura a le physique d'une fille de son âge alors qu'elle devrait sembler plus vieille.
Kiki : Je crois que j'ai une théorie. Le cosmos seul ne suffit pas à accélérer la maturation du corps. L'entraînement physique a aussi un rôle important. Celui de Sakura bien que rigoureux n'était pas suffisant. De plus, il semble qu'elle possède le cosmos depuis sa naissance mais qu'il était endormi. Son corps n'a pas eu à s'habituer à cette brusque montée de puissance.

Shina et Shun étaient stupéfaits par le discours de Kiki. Ils avaient encore en tête le garçon espiègle qui ne pouvait rester sérieux cinq minutes.
Kiki : Vous ne vous attendiez pas à ça hein ?
Shun : Honnêtement, non.
Kiki : Je crois qu'il est temps de partir maintenant. Tes frères sont impatients de te revoir.
Shun : Kiki, pourrais-tu emmener Sakura à l'orphelinat s'il te plaît ? Je voudrais qu'elle rencontre son oncle Ichi avant de quitter le Japon.
Kiki : Mais bien sûr Shun.

Kiki tendit la main à Sakura. Celle-ci la prit et ils disparurent.

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Tokyo dans l'orphelinat de le fondation Graad.

Kiki et Sakura apparurent dans une petite pièce.
Sakura : Ou sommes nous ?
Kiki : Dans la salle de téléportation, je viens souvent ici. Ichi a fait construire cette salle pour que personne ne me surprenne en train d'apparaître ou de disparaître.

La porte s'ouvrit et un fille de cinq ans avec des cheveux brun-bleu et le teint pale se jeta au coup de Kiki.
Fille : Kiki oji chan !
Kiki : Du calme Naga.
Naga : C'est qui cette fille ?
Kiki : Je te présente ta cousine Sakura, c'est la fille de ton oncle Shun.
Naga : Bonjour Sakura chan.
Sakura : Bonjour Naga chan.
Kiki : Naga, est ce que papa est là ?
Naga : Il est dans le bureau avec maman.
Kiki : Très bien, nous allons allez le voir.

Sakura suivit Kiki qui venait de mettre Naga sur ses épaules. Ils arrivèrent à une porte.
Kiki : Toc toc, c'est toison d'or.

Kiki entra sans frapper.
Ichi : Alors mon ami, qu'est ce qui t'amène ?
Kiki : Je viens te présenter quelqu'un que tu n'as pas vu depuis très longtemps.

Kiki désigna Sakura. Ichi la regardait d'un air stupéfait. Devant lui se tenait un sosie Shun.
Miho : Sakura, c'est bien toi ?
Ichi : C'est Sakura ? Elle est le portrait craché de son père, surtout avec ces vêtements.
Miho : Que nous vaut le plaisir de cette visite.
Sakura : C'est mon père qui a tenu à ce que je vous rencontre avant d'aller au Sanctuaire.
Ichi : Et bien ma chère nièce, nous avons du temps à rattraper. Je brûle de te connaître mieux.

Sakura, Ichi et Miho parlèrent des quatorze dernières années. Sakura ne parla cependant pas de Shinji. Quand tout fut dit, Kiki posa sa main sur l'épaule de Sakura et ils partirent après avoir salué le couple.

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sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

lufo

Décidément, Sakura est mon nom préféré, il me rempli de nostalgie, car c'est avec Card Captor Sakura que j'ai commencé à aimer les animes japonais. Et c'est aussi cet anime, avec Magical Doremi, qui m'a fait aimer les histoires avec des héroïnes de 11 à 13-14 ans.

Pour en venir à cette fic, je comprend le fait que comme Shina a souvent utilisé son cosmos, Sakura ne le ressente plus, mais et pour Shun ? Car je ne crois pas que Shun ai utilisé son cosmos au point que Sakura ne le ressente pas, surtout que son cosmos doit être différent de celui de Shina.

Enfin, j'ai déjà hâte de voir qu'est-ce qu'ils vont affronter, peut-être un autre Dieu (ils se sont déjà fait Poséidon et Hadès, alors ce ne serait pas étonnant qu'ils affrontent le 3è frère, Zeus), mais je penche surtout pour une menace venu d'ailleurs, pas forcement de l'espace, cela peut aussi bien venir de l'espace, que des profondeurs de la Terre, ou d'une autre dimension, ou, soyons plus fou, au delà de l'espace (avec les divinités, ne sait-on jamais).

Asclepios

Je le dit pourtant clairement, Shun aussi a utilisé son cosmos sur Shina pour l'aider dans sa grossesse (et pour une autre raison qui sera dévoilée dans le chapitre suivant).

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Je n'aime pas les plokes

lufo

Ah mince ! J'ai dut lire trop vite... Ben désolé (se planque)

Asclepios

Sinon pour le méchant, on reste dans le panthéon terrien mais je réserve quelque surprise sur son identité.

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Je n'aime pas les plokes

Asclepios

Chapitre 5 : Réunion de famille

01/10/2001

23h30

La nuit était tombée depuis un moment sur le Sanctuaire. Il n'y avait aucun nuage et la lune éclairait bien les environs. Sakura et Kiki apparurent près d'une maison du domaine sacré. C'était une bâtisse faite de pierres et de bois, elle était habitée car on pouvait voir de la lumière à travers la fenêtre . Sakura remarqua une petite croix sur un talus à proximité de la masure. Des lettres étaient gravées dessus mais Sakura n'arrivait pas à toutes les déchiffrer. Elle savait parler le grec ancien mais avais encore du mal à le lire.
Kiki (triste) : Il y a marqué Cassios.
Sakura : Oh, je vois. Bonsoir "grand frère".

La porte de la maison s'ouvrit.
Shun : Vous en avez mis du temps !
Sakura : Papa ? Comment es-tu arrivé là ?
Shun : Je peux me déplacer à la vitesse de la lumière je te rappelle. Ta mère et moi avons eu le temps de nous installer et de préparer nos chambres.
Shina (de l'intérieur de la maison) : Le dîner est presque prêt.
Kiki : Vous n'avez pas perdu de temps à ce que je vois. Je vous laisse, je dois retourner dans mon temple. On se reverra demain quand vous monterez voir Athéna.
Shun : A demain Kiki.
Sakura : A demain Kiki

Après le repas, Sakura se sentit bizarrement fatiguée.
Sakura : Je ne dois pas être habituée à la cuisine locale, j'ai l'impression que je vais m'endormir d'un moment à l'autre.
Shina : C'est normal, j'ai utilisé une herbe aromatique avec des vertus soporifiques. Ça nous permettra de dormir cette nuit.
Sakura : C'est vrai qu'on a quitté le Japon ce matin. Où est ma chambre ?
Shun : Je vais t'y conduire.

Sakura se coucha habillée sur son lit et s'endormit presque aussitôt

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02/10/2001

8h

Sakura mangeait avec appréhension son premier petit déjeuner à la mode grecque. Elle n'était pas habituée aux tartines de miel sur du pain aux figues ainsi qu'au lait de chèvre chaud. Elle profita que quelqu'un frappe à la porte pour se lever de table et ouvrir. Elle se trouva face à un homme qui faisait dans les vingt ans. Sont teint était bronzé ses yeux marrons et ses cheveux châtains clair. Il avait un œil poché et un bras en écharpe.
Homme : Tu dois être Sakura je suppose ?
Sakura : Les nouvelles vont vite dans le coin. Puis-je savoir à qui j'ai affaire ?
Homme : Je suis ton oncle Jabu. Je suis venu vous voir sur ordre d'Athéna.
Sakura : Ah ! Je vais chercher mon père.

Sakura alla chercher Shun. Il sortit accompagné de Shina qui avait mis son masque. Quand il vit son frère, il lui demanda ce qu'il lui était arrivé.
Jabu : C'est Marine qui m'a fait ça le mois dernier.
Shun : Marine ?! Mais pour quelle raison ?
Jabu : Elle a encore piqué une crise de nerf et j'ai essayé de la consoler.
Shina : Marine piquer une crise ? Tu te moques de nous Jabu.
Jabu : Mais pas du tout. C'est sa cinquième en quinze ans. Elle a eu sa première crise quand nous sommes rentrés au Sanctuaire après la naissance de votre fille. La deuxième elle l'a faite un an plus tard quand la fille aînée de Shiryu est venue au monde. La troisième quand Shunreï a accouché de son deuxième enfant. Nous avons alors compris qu'elle faisait une dépression chaque fois qu'un enfant naissait au Sanctuaire. La quatrième fût la pire de toutes car Seiya et June ont eu des jumeaux.
Shun : Et qui est né le mois dernier ?
Jabu : Bizarrement personne. Mais je pense que ces quinze années de deuil commence à lui peser. Elle n'a toujours pas tourné la page Aïolia. J'ai d'ailleurs essayé de lui faire comprendre qu'après autant de temps il n'était pas immoral de refaire sa vie avec quelqu'un d'autre. Mes arguments ont semblé porter mais j'ai fait la bêtise de plaisanter en lui proposant de combler son vide affectif. Elle l'a très mal pris et m'a bourré de coups en me traitant de tous les noms.
Shina : Elle ne doit pas te porter beaucoup d'estime pour avoir réagi ainsi.
Jabu : En fait, j'avais oublié ma sulfureuse réputation.
Shina : Toi, tu as réussi à avoir une réputation !
Jabu : Oui, mais elle n'est pas reluisante. Après la naissance de Sakura, j'ai eu moi aussi envie de fonder un foyer. J'ai donc cherché une femme avec qui j'aurais le plus d'affinités. En quinze années, j'ai eu de nombreuses petites amies aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du Sanctuaire. D'où une réputation de dragueur invétéré. Ce n'est pas facile de trouver l'âme sœur
Sakura : Embrasse les toutes, embrasse les toutes, dieux reconnaîtra la sienne.
Shina : Sakura !
Shun : Qu'est ce qu'elle a dit ?
Jabu : Je t'ai parfaitement comprise.
Sakura : Tu... Tu parles français !
Jabu : Et un peu mieux que toi même.
Sakura : Toutes mes excuses oncle Jabu.
Jabu : Je les accepte. Pour la petite histoire, Marine a finalement compris que je n'étais pas sérieux et s'est confondue en excuse pendant mon séjour à la clinique.
Shun : Au fait Jabu, que nous veut Athéna ?
Jabu : Elle souhaite que Sakura rencontre ses oncles avant de lui être présentée. Ce sera assez rapide car je suis le dernier des chevaliers de bronze à être resté. Les autres ont quitté le Sanctuaire après avoir formé leurs successeurs. Seika a aussi quitté le domaine sacré pour parcourir le monde. Ça va faire dix ans qu'elle est partie.
Shun : Tu sais ce qu'ils sont devenus ?
Jabu : Geki est garde forestier dans le parc de Yellowstone, Nachi est entré dans la police de Tokyo et je crois que Ban est devenu privé à New York.
Shun : Et toi ? Tu as décidé de rester chevalier ?
Jabu : Non, j'ai aussi abandonné mon armure, mais je suis resté en tant qu'instructeur. Si ça vous intéresse, je peux vous présenter à mes meilleurs élèves.
Shina : Je suis curieuse de voir les chevaliers de bronze que tu as entraînés.
Jabu : Alors tu seras déçue. A part mon successeur, je n'ai formé que des chevaliers d'argent.
Shina : C'est une blague ?!
Jabu : Attends un peu et tu les verras. Je viens de les contacter par télépathie.

Quelque secondes plus tard, quatre jeunes gens se présentèrent devant Jabu leurs casques sous le bras.
Jabu : Je vous présente Amphitryon d'Héraclès, Barbara de la Lyre, Guillaume de la Flèche et Jonas de la Baleine. Ce sont les chevaliers d'argent que j'ai instruits.

Amphitryon, malgré ses quinze ans, faisait deux mètres de hauteur et sa carrure était impressionnante. Sa peau était bronzée et son visage carré. Ses cheveux roux frisés recouvraient sa nuque et faisaient ressortir ses yeux noirs.
Barbara faisait dans les un mètres quatre-vingt-dix. Elle était plutôt fluette. Des cheveux noir comme la nuit coupés très court ornaient sa tête ronde. Les motifs de son masques étaient des notes sous les yeux qui faisaient comme des larmes noires.
Guillaume faisait une tête de moins que Barbara. Les traits de son visage étaient fins sans être efféminés, son teint était pale. Ses cheveux lisses et blonds coulaient en cascade derrière son dos. Il avait des yeux vert émeraude.
Jonas était plus grand que Barbara mais plus petit qu'Amphitryon, il était cependant plus musclé que lui. Ses cheveux coiffés en pétard et ses yeux étaient rouges.
Tous avaient une cosmoénergie digne de leur rang.
Shina : Je ne pensais pas le dire un jour, mais je te dois des excuses Jabu. Tu es un instructeur très doué.
Jabu : Maintenant que les présentations sont faites, je dois vous conduire à Hyoga En espérant qu'il soit là bien sûr. Ces cinq dernières années, il a passé son temps entre le Sanctuaire et Paris.
Shun : Qu'est ce qu'il peut bien faire à Paris ?
Jabu : La même chose que toi il y a quinze ans je suppose. Au fait Sakura, il parle très bien le français alors n'essaie pas de faire la maligne avec lui.

Shun se contenta de rougir et suivit Jabu.

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Après vingt minutes de marche, la température baissa brusquement. Sakura croyait rêver en voyant des flocons de neige tomber.
Shun : Je crois que nous approchons.

Shun avait pointé son doigt en direction d'une silhouette. Le froid disparut et la personne indiquée se mit à courir en direction du petit groupe. Arrivé à leur hauteur il serra Shun dans ses bras.
Hyoga : Shun ! Ça me fait plaisir de te voir.
Shun : Moi aussi je suis content de te revoir Hyoga, mais tu m'étouffes.
Jabu : Je vous laisse, je dois retourner auprès de mes novices.
Hyoga : Et voilà la petite Sakura. Bienvenue au Sanctuaire j'espère que tu te plairas.

Hyoga avait tendu sa main à Sakura pour qu'elle la lui serre. Elle l'aurait fait avec plaisir, mais elle avait une appréhension. Quelque chose au fond d'elle même lui disait de ne pas répondre au geste de son oncle. Elle décida tout de même de le faire par politesse.
Au moment où Hyoga referma sa main sur la sienne, Sakura ressentit un grand frisson. Hyoga avait fait baisser la température de son corps en dessous de zéro. Ce dernier avait du mal à retenir un fou rire.
Sakura : Ça se paiera un jour je te le promets.
Shun : Hyoga, ce n'était vraiment pas drôle. Tu devrais avoir honte de faire ce genre de farce à ton âge.
Hyoga : C'est bon, je m'excuse. Ce n'était pas vraiment méchant.
Sakura : Mais c'était franchement désagréable.
Shina : Nous ne sommes pas venus pour nous disputer en famille que je sache !?
Hyoga : Vous devriez écouter Shina, elle est la voix de la raison.
Sakura : Oncle Hyoga, cette mèche ? C'est pour cacher ton œil borgne ?
Shun : Sakura ! Ce n'est pas une question à poser.
Hyoga : Ce n'est rien Shun. Depuis le temps je m'en suis accommodé.

Une sonnerie se mit à retentir. Hyoga sortit un téléphone portable de sa poche.
Hyoga : Allô. ... Écoute, je suis un peu occupé là, je me libère et je te rappelle dans une minute. ... Moi aussi je t'aime.

Sakura qui avait parfaitement compris le sens de la discussion réprimaient avec difficulté un sourire. Shina quand à elle ne se reteint pas son masque cachant les expressions de son visage. Shun qui ne connaissait pas le français ne réagit pas.
Shina : Hyoga, nous n'allons pas te déranger plus longtemps. Je crois que ton temps est précieux.
Hyoga : Vous avez tout compris ?
Sakura : Absolument tout.
Hyoga (gêné) : En suivant ce chemin, vous arriverez chez Seiya.

Après avoir salué chaleureusement Hyoga, Sakura et sa famille se dirigèrent vers la maison de Seiya.

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Au bout d'une demi-heure, Sakura entendit le bruit caractéristique de deux personnes s'entraînant au combat. Elle se mit à courir pour voir les combattants. Elle arriva près d'une maison qui ressemblait à celle où elle avait dormi cette nuit mais en beaucoup plus grande. Les deux adversaires étaient un garçon et une fille de onze ans, même s'ils faisaient légèrement plus vieux. Ils avaient la même taille et le teint bronzé. Le garçon avait les cheveux blonds coiffés en pétard et ses yeux étaient marrons. La fille avait les cheveux châtains, ils étaient lisses et recouvraient sa nuque. Un masque cachait son visage. Le motif était une simple bande rouge sous chaque œil C'est elle qui avait l'avantage. Elle projeta son adversaire à terre avec un puissant direct. Ce coup aurait sonné n'importe qui mais le garçon se releva presque aussitôt.
Fille : Tu es vraiment pathétique Auguste. Tu n'as toujours pas compris que tu ne possèdes pas le potentiel nécessaire pour faire exploser ton cosmos.
Auguste : C'est faux Julie ! Je suis ton frère jumeau, si tu es chevalier, je peux aussi le devenir.
Julie : J'ai assez perdu de temps comme ça. Je dois aller à l'entraînement.

Julie partit dans une direction et Auguste suivit un autre chemin. Un homme sortit de la maison. Il avait les cheveux de la même couleur que Julie mais sa coiffure était celle d'Auguste. Il avait d'ailleurs les mêmes yeux. Il était torse nu et une grande cicatrice ornait le coté gauche de sa poitrine.
Shun : Hé Seiya !
Seiya : Shun ! Vieux frère, tu t'es enfin décidé à revenir.

Seiya posa ses yeux sur Sakura.
Seiya : Je vois que tu as emmené ton fils.
Sakura : Qu'est ce qu'il vient de dire ?
Shina (discrètement): Heu Seiya ...
Seiya : C'est fou ce qu'il te ressemble Shun.
Sakura : Il le fait exprès ma parole !
Shina (plus énergique) : Seiya !
Seiya : C'est quoi déjà ton nom mon garçon.
Sakura : "Mon garçon" ! Cette fois c'en est trop ! Dis donc grande asperge il faudrait que tu penses à t'acheter des lunettes.
Seiya : Tu es une fille ? Dans ces habits on dirait pas.
Sakura : Je conçois que je ne sois pas très féminine, quand on me traite de garçon manqué je prends même ça comme un compliment. Mais je ne supporte pas qu'on me prenne pour un homme.
Seiya : Ça va, ça va je m'excuse.
Sakura : Ce serait trop facile, je te défie en combat singulier.
Seiya : Tu n'es pas sérieuse. Shun, Shina résonnez le... Je veux dire la.
Sakura : Mais c'est qu'il continue l'animal.
Shun : Je suis désolé Seiya mais c'est impossible. Tu ne t'en tireras qu'en la combattant.
Seiya : Mais je suis plus fort que l... Qu'elle.
Shina : Vous n'avez qu'à combattre sans cosmos. Si du moins tu en es capable.
Seiya : Tu veux que ta fille venge ton honneur c'est ça ? Très bien j'accepte.

Seiya se mit en garde suivi de Sakura. Seiya commença l'assaut.
Shun : Seiya a attaqué en premier c'était prévisible. Il va être étonné par la défense de ma fille.
Seiya : Elle a réussi à éviter ou bloquer tous mes coups. C'est incroyable !
Sakura : Il se bat aussi bien que papa mais son jeu de jambes est nul. C'est presque trop facile.

Sakura fit un fauchage qui surprit Seiya. Ce dernier se retrouva à terre. Avant qu'il puisse réagir Sakura écrasa son coude sur son estomac en y mettant tout son poids. Seiya le souffle coupé ne put se relever.
Sakura : C'est ça le chevalier qui vous a menés à la victoire pendant toutes vos batailles ? Même Toji me donne plus de mal que lui.
Shun : Ta victoire n'as rien de glorieuse, tu savais qu'il ne se battrait pas sérieusement contre une femme.
Sakura : Pourquoi ? Ce n'est pas ma faute s'il a fait la bêtise de sous-estimer ses adversaire féminines. J'avais un avantage alors je l'ai utilisé.

Seiya se remit debout difficilement.
Seiya : C'est une erreur que je recommettrais inlassablement. Shun, toi qui es contre la violence, comment ta fille peut elle frapper aussi fort ?
Shun : Je te rappelle qu'elle est autant ma fille que celle de Shina.
Seiya : Ah oui, j'avais oublié.
Shina : Où est June ?
Seiya : Sur l'île d'Andromède, elle est partie fleurir la tombe de Daidalos.
Shina : Elle est toujours chevalier ?
Seiya : Non, c'est malheureusement notre fille Julie qui est chevalier du Caméléon à présent.
Sakura : J'ai cru comprendre qu'Auguste avait du mal à faire ses preuves.
Seiya : Il semblerait qu'il ne soit pas destiné à devenir chevalier d'Athéna. D'un certain coté ça me soulage car il n'ira pas combattre lors de la prochaine guerre sainte. Je vais à présent vous laisser je dois rejoindre ma femme. Suivez cette route et vous serez chez Shiryu.

Seiya indiqua le chemin qu'avait pris Auguste.

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Après une courte marche, ils arrivèrent devant une maison semblable à celle de Seiya. Un couple avait l'air de les attendre assis autour de ce qui semblait être une table de jardin. Ils étaient vêtus d'habits traditionnels chinois.
Shiryu : Shun, Shina, enfin vous voilà !
Shunreï : Vous arrivez juste à temps pour le thé.

Tous s'assirent autour de la table et burent le thé.
Shiryu : Dis moi Sakura, as tu rencontré tes cousins ?
Sakura : J'ai aperçu Julie et Auguste mais je n'ai pas pu leur parler.
Shiryu : Mes filles sont dans un petit bois non loin d'ici. Tu peux aller les voir si tu en as envie.
Sakura : C'est une très bonne idée. J'y vais de ce pas.

Sakura quitta la table.
Shunreï : Shina, je peux discuter seule à seule avec toi un moment ?
Shina : Heu, oui bien sûr.

Shina suivit Shunreï dans la maison.
Shun : Je vois que tu as tout prévu pour qu'on ne soit que nous deux.
Shiryu : Tu as parlé à Sakura ?
Shun : Je ne vois pas à quoi tu fais allusion.
Shiryu : Tu sais très bien de qui je veux parler. C'est son véritable oncle et elle a le droit de le voir. Maintenant qu'elle est au Sanctuaire, tu ne pourras plus lui cacher son existence longtemps. Quelqu'un pourrait très bien tout lui dire par inadvertance. A moins que tu ne décides de la séquestrer bien sûr.

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Pendant ce temps dans la maison.
Shina : Alors Shunreï, de quoi veux tu m'entretenir si discrètement ?
Shunreï (un peu gênée) : Je voulais te parler de ta relation avec Shun. Le jour, ou plutôt le soir, où vous avez couché ensemble pour la première fois, j'ai ressenti quelque chose d'étrange dans vos cosmos. C'est comme s'ils ne faisaient plus qu'un. Je pensais que c'était du à l'acte charnel, mais la semaine précédent votre mariage je l'ai à nouveau ressenti, ainsi que les jours suivant votre union. Hors les guérisseurs déconseillent d'avoir des relations sexuelles pendant la grossesse et je sais que tu es allée les voir. J'aimerais savoir ce que vous faites pour que vos cosmoénergies réagissent ainsi.
Shina : Ça s'appelle une relation cosmique. Shun l'a découvert par hasard lors de notre première nuit. Comme il se croyait encore amoureux de June, il a essayé de garder une "virginité psychique" en tentant de faire abstraction du plaisir. Il s'est donc concentré sur son cosmos en l'embrasant. Le problème, c'est que par réflexe je l'ai aussi embrasé. Nos deux auras se sont mêlées créant une nouvelle sensation plus intense encore que celle procurée par l'acte charnel. Pris entre ces deux feux il n'a pu résister longtemps à ses pulsions. Et lui qui voulait rester passif s'est montré très actif.
Quand Shun et moi avons révélé nos sentiments respectifs, ça a réveillé ma libido. Mais comme tu l'as souligné, mon état m'empêchait de l'assouvir. Shun a bien remarqué que quelque chose me tracassait. Après lui avoir tout expliqué, il m'a alors parlé de ce qui s'était passé deux mois plus tôt. Il m'a ensuite demandé si je voulais bien essayer de reproduire le phénomène. Ça a fonctionné tout de suite. Jusqu'à la naissance de Sakura nous n'avons cessé de nous aimer de cette façon. Et cela nous a encore plus rapprochés. Une sorte de lien cosmique s'est tissé entre Shun et moi. Il est tellement puissant que lors de l'accouchement, j'avais l'impression qu'il ressentait la même chose que moi. Je crois que je peux affirmer que nous avons accouché de Sakura.
C'est étrange quand même, bien que naissant robuste, les enfants issus de chevaliers sont extrêmement fragile lors de la gestation.
Shunreï : J'aimerais qu'un tel lien m'unisse à Shiryu, malheureusement mon cosmos est trop faible.
Shina : Ne dit pas de bêtise Shunreï, je te rappelle que mon cosmos est plus faible que celui de Shun. Je suis sûre que Shiryu et toi pouvez entretenir une relation cosmique.

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Au même moment.

Sakura avait trouvé la petite forêt de pins. Elle entendit à nouveau des bruits de lutte et les suivit. Elle arriva dans une clairière qui était le lieu de l'affrontement. Il y avait trois personnes. Les deux combattants et quelqu'un d'autre qui semblait faire office d'arbitre. L'un des belligérants n'était autre qu'Auguste. Son adversaire était une fille plus grande que lui avec de longs cheveux noirs de geai coiffés en une longue natte qui descendait jusqu'à son postérieur, elle portait un masque dont les contours étaient ornées de boucles dorés. Le troisième larron tournait le dos à Sakura qui ne pouvait voir que ses long cheveux noirs qui descendaient jusqu'au milieu de son dos.
Arbitre : Je suppose que tu es ma cousine Sakura.
Sakura : C'est exact. Et toi tu es l'une des filles de Shiryu c'est ça ?
Arbitre : Je suis sa fille aînée, je me nomme Shenhua . Celle qui se bat avec Auguste c'est ma petite sœur Chun-Li. Elle est le chevalier de bronze de la Chevelure de Bérénice.

Auguste fut mis au tapis mais se releva quasiment tout de suite.
Shenhua  : Quinze minutes, vingt-huit secondes et trois dixièmes.
Auguste : Je suis pas en forme aujourd'hui, d'habitude je tiens vingt minutes.
Chun-Li : Écoute Auguste, tu n'es pas fait pour être chevalier. Depuis le temps que je t'entraîne tu n'as réussi qu'à développer tes capacités physiques sans éveiller ton cosmos.
Auguste : Tu mens ! Vous avez tous le cosmos ! Il n'y a pas de raison que je ne l'ai pas !
Chun-Li : De toute façon tes intentions pour devenir chevalier sont mauvaises. Tout ce que tu veux c'est impressionner ton Irlandaise.
Auguste : Elle est Écossaise !
Sakura : Dis moi Shenhua , Auguste ne s'entraîne qu'avec les membres de sa famille ?
Shenhua  : Bien sûr.
Sakura : Alors je sais pourquoi son cosmos ne s'est toujours pas manifesté.

Sakura se dirigea vers Auguste et Chun-Li.
Sakura (à Chun-Li) : Excusez-moi, je pense que votre méthode d'entraînement est mal adaptée à votre élève.
Chun-Li (sèchement) : Qu'est ce que tu en sais ? Et d'abord qui es tu ?
Sakura : Chaque chose en son temps, si vous me confiez votre disciple une heure je répondrais à toutes vos questions.
Chun-Li : Et puis quoi encore !
Shenhua  : Chun-Li ! Laisse la se ridiculiser.
Chun-Li : Tu as raison Shen, comme toujours.

Sakura s'approcha d'Auguste. Elle se rendit compte que malgré ses onze ans, il était aussi grand qu'elle.
Sakura : Bon ! Auguste, nous allons jouer à un petit jeu cruel. Je vais t'attaquer et tu vas essayer d'éviter ou de bloquer mes coups. Chaque fois que je te toucherai, tu auras droit à une insulte. Le but final est que tu trouves le bon moment pour contre-attaquer. Acceptes tu ces règles ?
Auguste : Je trouve ça débile mais je suis d'accord.

Auguste se mit en garde et Sakura attaqua sur le champ. Il se prit le premier coup de plein fouet.
Sakura : Pitoyable, j'ai vu des grand-mères arthritiques avec plus de réflexes que ça.

Auguste se remit en position de défense. Il se prit un déluge de coups et d'injures. Il ne savait pas depuis combien de temps il endurait ce traitement, mais pour lui cela faisait trop longtemps. Il avait l'habitude des quolibets de sa sœur, mais ces phrases blessantes venant d'une inconnue lui tapaient sur le système. Soudain il vit un coup plus lent que les autres.
Auguste : C'est le moment !

Auguste évita le poing et envoya un uppercut foudroyant à Sakura qui la projeta deux mètre plus loin, mais elle rétablie son équilibre et retomba sur ses pieds.
Shenhua  : Trente minute pile. C'est extraordinaire, je dois dire que c'est une méthode efficace.
Auguste : Et ben quoi ? Je l'ai battue et alors ?
Shenhua  : Tu ne te sens pas un peu bizarre ?
Auguste : Non, je me sens en forme même. J'ai l'impression que je pourrais soulever une montagne. Je ne me suis jamais senti aussi fort. Je, j'ai découvert le cosmos ! Il faut que je montre ça à papa !

Auguste partit en courant chez lui.
Chun-Li : Je n'arrive pas à y croire, ça fait plus d'un an que je m'occupe de lui et cette fille réussit en une demi-heure.

Sakura se dirigea vers les filles de Shiryu.
Chun-Li : Comment as-tu fait ça ?
Sakura : Je n'ai fait que finir ton travail. Auguste ne libérait pas son cosmos car il ne voulait pas faire de mal à quelqu'un qu'il aimait, à fortiori quelqu'un de sa famille. Tu as oublié de lui enseigner l'abstraction des sentiments et il faisait un blocage psychologique. Ce n'est pas plus compliqué que ça.
Chun-Li : Mais qui es tu donc ?
Sakura : Je m'appelle Sakura et je suis ta cousine.
Chun-Li : Shen, tu le savais ?
Shenhua : Bien sûr.
Chun-Li : Alors pourquoi tu n'as rien dit ?
Shenhua : Quand elle a refusé de se présenter, j'ai compris son plan. Si j'étais intervenue, Auguste n'aurait pas pu libérer son cosmos en sachant qu'il se battait contre une de ses cousines.
Chun-Li : Dis moi Sakura ? Ça te dirait un petit assaut contre moi ?
Sakura : Le coup de Auguste ne m'a pas vraiment blesser, alors avec plaisir.
Chun-Li : Shen, tu veux bien faire l'arbitre ?
Shenhua : Comme d'habitude.

Chun-Li se mit en garde et enflamma son cosmos.
Sakura : Ho là ! Je n'ai jamais combattu en utilisant le cosmos !
Chun-Li : Pourtant tu en possèdes un, je l'ai senti et Shen bien avant moi.
Sakura : C'est vrai, mais au dojo j'avais affaire à des humains normaux et j'ignorais que mes parents étaient chevaliers.
Chun-Li : Ne t'en fais pas, tu dois juste donner le meilleur de toi même et tout ira bien.
Sakura : Puisque tu le dis.
Chun-Li : Elle s'est mise en garde. Il semble qu'elle ne veuille pas attaquer la première. C'est logique quand on sait qui est son père. Voyons comment elle se débrouille.
Sa défense est quasiment parfaite, je n'arrive pas à la toucher. Par contre, elle m'a déjà donné une bonne dizaine de coups. A ce rythme là je vais mordre la poussière. Je ne vois qu'une solution pour l'emporter. C'est un peu déloyal, mais j'ai ma fierté. Je ne peux pas perdre face à quelqu'un qui utilise vraiment son cosmos pour la première fois.
ROZAN SHÔ RYÛ...

Chun-Li ne put finir son attaque. Sakura venait de toucher son cœur du poing sans pour autant porter son coup.
Chun-Li (haletante) : J'abandonne, tu as gagné.
Shenhua : C'est impossible ! Il faut au moins subir cette attaque une fois pour trouver son point faible.
Sakura : Je ne pensais pas que se battre avec son cosmos était si exaltant, je me suis bien amusée. Excusez-moi de vous quitter, mais je dois aller voir Athéna.
Shenhua : Tu as déjà rencontré tous tes oncles ?
Sakura : Oui, je les ai vus tous les quatre.
Chun-Li : Alors il en manque un.
Shenhua : Ce doit être Ikki.
Sakura : Qui est Ikki ?
Shenhua : C'est le frère de ton père, je veux dire le véritable frère. Ton père et lui ont eu le même père et la même mère.
Sakura : Pourquoi est-ce qu'il ne m'en a jamais parlé ?
Chun-Li : D'après papa, ils se seraient brouillés le jour de ta naissance.
Shenhua : Si tu veux je peux te conduire à lui.
Sakura : D'accord, mais pas un mot à mon père.
Chun-Li : Je vais rester pour vous couvrir.
Sakura : Merci Chun-Li.

Sakura suivit Shenhua.

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Shenhua conduisit Sakura jusqu'à une falaise. En dessous de celle-ci, se trouvait une demi-douzaine d'hommes en rang. Devant eux une tierce personne faisait les cent pas.
Homme : Mais qu'est ce qui m'a foutu une bande de larves pareilles.
Shenhua  : Ton oncle est d'astreinte pour l'entraînement des soldats du Sanctuaire.
Ikki : Je demande toute votre attention pour ce dernier exercice bande de moules. Vous allez me frapper chacun votre tour de toutes vos forces. Si vous réussissez à enchaîner trois coups de suite sans que je réagisse, je pourrais considérer que vous avez réussi. Mais très franchement j'ai des doutes.
Sakura : J'aime bien son style.

Sakura repéra un sentier qui amenait à l'aire d'entraînement.
Sakura : Je vais aller voir ça de plus près. Avec un peu de chance, je vais pouvoir participer à l'exercice.
Shenhua : Ça m'étonnerait, il n'y a jamais eu de femme soldat.
Sakura : Je suis prête à parier qu'il va me prendre pour un garçon.

Pendant que Sakura descendait, Ikki avait déjà mis au tapis la moitié des gardes. Aucun d'eux n'avait réussi à lui porter un deuxième coup. Quand elle arriva à destination, il n'en restait plus qu'un. Il réussit à toucher Ikki deux fois mais il n'eut pas le temps de frapper une troisième fois.
Ikki  : Vous êtes vraiment pitoyable, même un lombric a plus de force que vous.
Sakura : Excusez-moi chevalier, est ce que je pourrais essayer ?

Ikki se retourna et regarda Sakura.
Ikki : Désolé mon gars mais t'es un peu jeune pour ça. C'est bizarre, son visage m'est familier.
Sakura : J'étais sûre qu'il me prendrai pour un garçon. Dites plutôt que vous êtes fatigué.
Ikki : Si tu le prends comme ça vas-y. Mais je te préviens, je ne te ferais pas de cadeau.
Sakura : Mais je ne demande rien.

Ikki se mit en position. Sakura attaqua d'un coup de genou dans l'estomac. Pendant qu'Ikki avait le souffle coupé, elle lui porta un direct en plein visage suivi d'un coup de tête. Elle enchaîna avec un uppercut qu'Ikki bloqua. Sakura fit alors un balayage qui fit tomber Ikki mais il se releva aussitôt et fît signe d'arrêter le combat.
Ikki : Toi tu m'as bien eu. Mais seras-tu capable de me battre avec ton cosmos ?
Sakura : Il y a peu de chance, mais je veux bien essayer.

Sakura se mit en garde et embrasa sa cosmoénergie.
Ikki : Pauvre inconscient !

Sakura se jeta sur Ikki. Shenhua était aussi descendue et assista au combat.
Shenhua : Sakura est en mauvaise posture. Elle ne parvient pas à le frapper et malgré sa défense elle s'est déjà prise quelques coups. Bien sûr Ikki n'utilise qu'une portion congrue de sa puissance mais ça suffit à la mettre en difficulté.
Ikki : C'est un coriace,  je pensais le mettre au tapis en un seul coup mais il encaisse bien. De plus il se défend très bien.
Sakura : Il tape dur, j'ai du le laisser me toucher pour le mettre en confiance. Si tout fonctionne comme prévu, il ne va pas tarder à baisser sa garde.
Bingo !
Shenhua : Quel retournement de situation ! C'est Sakura qui mène la danse maintenant. Presque tous ses coups font mouche.
Ikki : Je me suis fait avoir comme un débutant ! Ce gars est très doué. En plus je ne sais pas pourquoi, je n'arrive pas à me battre sérieusement contre lui.
Par l'enfer ! J'ai compris. Il ressemble à Shun et il le sait. Ce salaud utilise mon affection pour mon frère pour me combattre. Il va me le payer.
HÔ YOKU TENSHÔ  !
Shenhua : Le fou !

Le coup surpris Sakura mais elle eut le temps de se mettre en garde. La puissance de l'attaque la projeta cependant violemment contre la falaise.
Ikki : Je suis impressionné que tu sois encore debout.
Sakura : Je... Je n'ai pas fini de t'étonner.
SHIRYUKEN !

L'attaque Sakura dépassa Mach 2, une vitesse dérisoire pour Ikki. Cependant le nom de l'attaque et son exécution le surprit et il se la prit de plein fouet. Il fût projeté à un mètre du sol et atterrit cinq mètres plus loin.
Shenhua : Je comprends mieux comment elle a pu déjouer le Rozan Shô Ryû Ha, elle possède une attaque similaire avec la même faiblesse.

Ikki se releva avec un peu de difficulté. Une fois debout il fût étonner de voir son adversaire toujours sur ses jambes. Les soldats qui avaient suivi le combat quant à eux étaient bouche bée.
Ikki : Après une telle dépense d'énergie il devrait être mort de fatigue. A moins que ... Le spectacle est terminé. Si l'un d'entre vous est dans mon champs de vision dans les trente secondes, il subira mon Genma Ken.

Tous les soldats s'enfuirent en courant. Sakura s'écroula sur le sol. Ikki s'approcha d'elle.
Ikki : Ça alors, c'est une fille ! Une fille qui ressemble étrangement à Shun.
Shenhua : Elle a une drôle de façon de faire connaissance oncle Ikki.
Ikki : Tu étais là Shenhua ?
Shenhua : J'ai suivi votre petit affrontement.
Ikki : Est-ce que tu la connais ?
Shenhua : Je l'ai rencontrée aujourd'hui comme toi.
Ikki : Ça te dérangerais de m'en dire plus ?
Shenhua : C'est ta nièce Sakura.
Ikki : Sa... Sakura !
Shenhua : Serait se de la peur que je discerne dans ta voix ?
Ikki : Non Shenhua, je n'ai pas peur, je suis terrifié. Tu ne sais pas de quoi est capable Shun quand il est en colère et en plus il a envers moi une haine farouche. Si jamais il voit ce que j'ai fait à sa fille...
Shenhua : Si j'étais toi, je l'emmènerais se faire soigner au plus vite. Chun-Li ne pourra pas retenir oncle Shun très longtemps.
Ikki : Tu as raison, je vais aller voir Cassandra.
Shenhua (malicieuse) : Comme ça tu pourras joindre l'utile à l'agréable.

Ikki ne releva pas l'allusion de Shenhua. Il prit Sakura dans ses bras et se dirigea vers la maison de la guérisseuse aussi vite que possible.
Ikki : Cassandra ! Tu peux m'ouvrir s'il te plaît ? J'ai les mains prises.
Cassandra (après avoir ouvert) : Ikki ? Qui est cette fille dans tes bras ?
Ikki : Je te répondrai plus tard, elle a besoin de soins au plus vite.
Cassandra : Elle a l'air plus épuisée que blessée. Ses jours ne sont pas en danger.
Ikki : Si elle n'est pas très vite sur pied, c'est les miens qui seront en danger. C'est la fille de Shun et c'est moi qui l'ai mise dans cet état. Le Phoenix à beau pouvoir renaître de ses cendres c'est pas une raison.
Cassandra : Athéna ! Entre vite.

Cassandra coucha sa patiente sur un lit. Elle posa ses deux mains sur le front de Sakura. Tous ses bleus et contusions disparurent presque aussitôt. Cassandra chercha des blessures plus grave. Elle repéra des cotes fêlées et une brisée. Elle posa ses mains sur le thorax de Sakura pour les réparer. Pendant que Cassandra faisait son office, Ikki lui raconta comment il venait de rencontrer sa nièce.
Cassandra : Elle se réveillera bientôt. Elle ne t'a pas fait de cadeau on dirait. Laisse moi arranger ça.

Sakura ouvrit les yeux.
Sakura : Dis-moi oncle Ikki, qu'as tu fais pour que mon père te déteste au point de me cacher ton existence ?
Ikki (sombre) : C'est une vieille histoire dont je ne suis pas fière. Quand tu étais encore dans le ventre de ta mère, j'ai essayé de te tuer. Ton père est arrivé juste à temps pour m'empêcher de commettre l'irréparable.

Sakura resta un moment interdite.
Sakura : Je... Je peux savoir pour quelle raison tu ne voulais pas que je naisse ?
Ikki : Je... Je crois que j'avais peur que Shun devienne indépendant, qu'en ayant quelqu'un à s'occuper il n'ait plus jamais besoin de moi. Si tu savais à quel point je regrette d'avoir fait ça.
Sakura : Tu étais jaloux de moi en fait.

Sakura se leva et s'approcha d'Ikki. Elle lui fit un grand sourire auquel il répondit. Sakura en profita pour frapper violemment ses parties intimes.
Sakura : J'accepte tes excuses.
Cassandra : Elle a du caractère.
Ikki (avec difficulté) : Elle, elle tient ça de sa mère.

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Pendant ce temps chez Shiryu.

Shun : Mais que fait Sakura ? Athéna nous attend.
Shiryu : Shenhua et Chun-Li viennent vers nous. Elle ne va pas tarder.
Shenhua : Si vous cherchez Sakura, elle est avec Ikki.
Shun (en se levant) : Comment ! Où sont il ?
Chun-Li : Je n'en sais rien. Il voulait lui parler seul à seule. Mais je suppose que tu peux le repérer grâce à son cosmos.

Shun partit à toute vitesse à la recherche de son frère. Shiryu posa une main sur l'épaule de ses filles.
Shiryu : Je suis fière de vous. Ils vont enfin pouvoir se retrouver.
Shenhua : Je te remercie papa. Je vais aller méditer à présent.

Shenhua quitta son père.

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Chez Cassandra.

Ikki racontait à Sakura tout ce que lui avait caché son père.
Soudain il s'arrêta.
Ikki : Il arrive.

La porte de la maison s'ouvrit.
Shun : Ikki!
Sakura : Bonjour papa, tu m'avais caché que tu avais un grand frère aussi charmant.
Shun  : Écarte-toi de lui Sakura ! Il est dangereux.
Sakura : Je ne vois pas pourquoi je t'obéirais. Nous avions un accord. Tu devais me dire toute la vérité le jour où le Sanctuaire te rappellerait. Or tu m'as quand même caché une importante partie de ta vie.
Shun : Sakura, tu ne sais pas de quoi il est capable.
Sakura : Lui au moins il est franc ! Il m'a dit sans détour qu'il a tenté de provoquer une fausse couche à maman. Et je lui ai pardonné.
Shun : T'a t-il dit qu'il a récidivé le jour de ta naissance ? Qu'il s'était infiltré dans ta chambre pour te tuer de ses propres mains ?
Ikki : Je voulais juste la voir ! C'est ma nièce après tout !
Shun : Alors pourquoi n'étais tu pas à la clinique ?! Pourquoi ne m'as tu pas simplement demandé de la voir ?!
Ikki (les larmes aux yeux) : Parce que j'avais peur ! Peur de cette foule, peur que tu m'interdises de la voir. Comme j'avais peur de te perdre quand j'ai appris que tu étais le père de l'enfant de Shina. Il n'y a pas un jour sans que je regrette ce que j'ai essayé de faire.

Shun avait du mal à croire son frère, mais lorsqu'il vit des larmes couler de ses yeux, ses doutes s'évanouirent
Shun (tendrement) : Ikki, je te pardonne. Dans mes bras mon frère.

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Shenhua avait les yeux fermés et était assise en tailleur au bord de la mer.
Shenhua : Bonjour Roshi

Un homme vêtu d'une robe de moine s'approcha. Son visage était caché par la capuche.
Roshi : Tu m'as l'air particulièrement enjoué lézard.
Shenhua : J'ai fais connaissance avec ma cousine Sakura. C'est une fille géniale.
Roshi : Ah, et qu'a t-elle de particulier ?
Shenhua : Elle est intelligente.
Roshi : Comme toi.
Shenhua : Son cosmos est impressionnant.
Roshi : Comme le tien.
Shenhua : Non, plus que le mien. Par contre elle ne sait pas donner son maximum. Mais même avec ce handicap, elle aurait des chances de me vaincre. Et surtout, elle sait faire abstraction de ses sentiments. Elle a tout de suite vu que j'étais aveugle, mais elle n'a fait aucune remarque. Si je réussis à la battre en combat singulier, je saurais que je suis digne de devenir chevalier. Je devrai ma victoire à mon habilité au combat et non à la pitié de mon adversaire.
Roshi : Et comment comptes tu t'y prendre pour la forcer à se battre contre toi ?
Shenhua : Je lui demanderais tout simplement.

Sha Hua ouvrit les yeux montrant à son interlocuteur ses iris argentés.

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Asclepios

Chapitre 6 : Au pied des marches

Sakura était soulagée, jamais auparavant elle n'avait vu son père réagir de cette façon. Elle avait eu du mal à garder son sang froid quand il s'était mis à hurler après son frère. Elle comprenait mieux la panique d'Ikki. En effet, bien que son combat contre lui l'avait laissée à bout de force, elle était parfaitement consciente et avait suivi sa discussion avec Cassandra. Mais maintenant, on aurait dit qu'il n'y avait jamais eu de contentieux entre les deux chevaliers.
Sakura : Papa, excuse-moi de briser ce moment de bonheur, mais j'ai quelque chose d'important à te dire.
Shun : Qu'est ce qui ne va pas ?
Sakura : Depuis que je suis arrivée au Sanctuaire, j'ai bien réfléchi. Je n'ai pas l'intention de vivre aux frais de la princesse et c'est pourquoi j'ai décidé de devenir chevalier.

Sakura termina à peine sa phrase qu'elle se prit une puissante gifle de la part de son père. Sakura était éberluée. C'était la première fois que son père la frappait. Ikki était aussi étonné de la réaction de son frère.
Shun : Je t'interdis même d'y penser ! Nous ne sommes pas dans un club de vacances ! Si Athéna nous a rappelés ta mère et moi, c'est qu'une guerre va bientôt éclater. Je ne veux pas te voir mourir au champ de bataille, et encore moins que tu deviennes un assassin comme moi.

Shun se calma un peu.
Shun : Je vais aller au pied de la maison du Bélier, va rejoindre ta mère chez Shiryu.

Shun repartit. Sakura était toujours choquée par la réaction de son père.
Ikki : Il ne faut pas lui en vouloir, il se fait du souci pour toi tout simplement.
Sakura : C'est la première fois qu'il m'interdit ouvertement quelque chose. Avant il disait seulement qu'il ne pouvait pas me permettre de faire quelque chose.
Ikki : Tout ce qu'il veut c'est que tu n'aies pas de sang sur les mains.
Sakura (murmurant) : C'est trop tard oncle Ikki, mes mains sont déjà maculées de sang.

En disant cela, Sakura avait mis ses mains devant ses yeux et son teint blanchit. Elle resta figée dans cette position. Elle revoyait la mort de Shinji et le sang de sa blessure peindre ses mains en rouge.
Ikki commençait à s'inquiéter, cela faisait près de cinq minutes que sa nièce se tenait immobile.
Ikki : Sakura, tu te sens bien ? Cassandra, qu'est ce qu'elle a bon sang ?

Cassandra examina rapidement Sakura.
Cassandra : Elle est en état de choc, mais je ne pense pas que ce soit dû à la gifle. A mon avis, une claque devrait suffire à la faire sortir de sa léthargie.

Ikki leva la main pour frapper Sakura. Cependant, au moment où sa paume allait s'abattre sur la joue de sa nièce, cette dernière bloqua son geste d'un revers de la main.
Sakura (d'un ton monocorde) : Je te remercie Ikki, mais seuls mon père et ma mère ont le droit de me gifler.

Sakura se dirigea vers la porte en titubant puis s'arrêta.
Sakura (à Ikki sur le même ton) : Tu peux me raccompagner s'il te plaît ? Je suis un peu perdue.

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Chez Shiryu

Shina était anxieuse. Cela faisait déjà plusieurs minutes que Shun était parti à la recherche de Sakura. Bien sûr elle ne s'inquiétait pas pour la sécurité de sa fille, elle savait que le geste d'Ikki il y a quinze ans était dû à un coup de sang.
Shiryu : Tu t'inquiètes pour rien Shina. Je suis sûr que Shun n'est pas aussi rancunier qu'il le laisse paraître.
Shina : Est ce que c'est toi qui as dormi avec lui pendant près de quinze ans ? Est ce que c'est toi qui te réveilles la nuit en entendant ton conjoint hurler le nom de son frère dans son sommeil ? Est ce que c'est toi qui dois le consoler en lui disant qu'il a fait un cauchemar, qu'il était intervenu à temps, que sa fille ne risquait plus rien ?
Shiryu : Il fait souvent ce genre de mauvais rêves ?
Shina : Il en a fait un cette nuit.
Shunreï(à Shiryu) : Je t'avais dit de ne pas t'en mêler, mais non, il fallait absolument que tu fasses tout pour qu'ils se réconcilient...
Shina  : Tu avais organisé la rencontre entre Sakura et Ikki !
Shiryu : En réalité, mes filles étaient chargées de la conduire à lui. Il ne savait pas que Shun revenait.
Shina : Même Seiya n'aurait pas eu une idée aussi idiote. Félicitations Shiryu, tu n'es plus le sage de la famille.
Chun-Li : Je vois Sakura qui arrive avec Ikki.
Shina : Shun n'est pas avec eux ?

Ikki épaulait Sakura qui avait toujours des difficultés à marcher. Shina courut en direction de sa fille. Quand elle vit sa pâleur, elle jeta un œil sombre à son beau frère.
Shina : Qu'est-ce que tu lui as fait ?
Ikki : Eh ! Ho ! Je l'ai pas touchée.

Shina montra la joue rouge de Sakura
Shina : Et ça, qu'est-ce que c'est ?
Sakura (monocorde) : C'est papa.
Shina : Pardon ?
Sakura (idem) : C'est papa qui m'a giflée. Je lui ai dit que je voulais être chevalier et il m'a giflée.
Shina : Elle est dans le même état qu'a provoqué la mort de Shinji. A la différence près que cette fois elle est capable de parler. Je ne crois pas que la claque de Shun ait pu déclencher cette régression. Ikki a du dire ou faire quelque chose qui l'a mise dans cet état.
Ikki, je peux te parler une minute ?
Ikki : Qu'est ce que tu vas encore me reprocher.
Shina : Qu'as-tu fais après que Shun l'ai frappée ?
Ikki : J'ai essayé de lui expliquer le geste de son père. Elle s'est mise alors à baragouiner quelque chose et est restée figée.
Shina : Que lui as-tu dit exactement ?
Ikki : Je lui ai simplement dit que Shun ne voulait pas qu'elle ait de sang sur les mains.
Shina : C'est bien ce que je redoutais. Il a fait resurgir le sentiment de culpabilité de Sakura. Combien de temps est elle restée immobile ?
Ikki : Cinq bonnes minutes, après j'ai commencé à m'inquiéter. Cassandra m'a alors conseillé de la baffer pour la faire réagir.
Shina : Qui est cette Cassandra qui se permet de te dire comment traiter ma fille ?
Ikki : C'est la meilleure guérisseuse du domaine sacré.
Shina : Mais dis-moi ? Je croyais que tu n'avais pas touché Sakura .
Ikki : Elle a réagi avant que je ne la frappe en prétextant que seuls toi ou Shun pouviez la gifler. Mais comme tu le vois, elle est toujours plus proche de zombie que de l'être humain.

Sakura était en effet toujours aussi pâle. Shina s'approcha d'elle et la gifla.
Sakura : Aïe ! Mais qu'est ce que j'ai encore fait ? Et je suis où là ?
Shina : Tu es chez Shiryu.
Sakura : Déjà ! La dernière chose dont je me rappelle c'est papa m'ordonnant de m'y rendre.
Ikki : Tu as perdu connaissance alors je t'ai portée jusqu'ici. Tu ne t'es sûrement pas tout à fait remise de notre combat.
Shina (accusatrice à Ikki) : Quel combat ?
Sakura : Du calme maman, je vais tout t'expliquer.

Sakura raconta à sa mère la rencontre avec son oncle. Elle enchaîna avec la réconciliation des deux frères et les directives de Shun. Tous trois se mirent donc en route vers la première maison du zodiaque.
Ikki et Shina marchait en tête.
Ikki (tout bas) : Shina, qu'est il arrivé à Sakura pour qu'une simple phrase la mette dans un état pareil ?
Shina (idem) : Tu ne peux pas com... A la réflexion, tu es peut être la seule personne au Sanctuaire qui peut comprendre. Je te résume, Sakura est tombée amoureuse du meilleur élève de notre dojo. Il y a près d'un mois elle l'a vu se faire tuer par son père et elle se sent coupable. Elle est encore hantée par sa mort.
Ikki (idem et après un silence) : J'aurais aimé avoir autre chose en commun avec elle. Écoute Shina, j'ai grandement perfectionné mon Genma Ken. Si tu veux je peux tout lui faire oublier.
Shina (idem) : Sakura doit s'en sortir sans artifice. Elle a besoin de soutien pas de manipulations mentales.

Le trio continua son chemin en silence.

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Au pied de la maison du Bélier

Shun attendait sa famille. Il était assis sur l'urne contenant son armure. Son attention était portée à l'intérieur du temple. Il avait senti deux puissantes cosmoénergies en action. La première était celle de Kiki. La deuxième était beaucoup plus faible mais dépassait largement le niveau des chevaliers d'argent. A priori le chevalier entraînait son disciple car sa puissance était grandement bridée.
Les deux cosmos cessèrent leur activité. Shun sentit le cosmos de l'élève se diriger dans sa direction. Il était curieux de voir à quoi ressemblait l'apprenti chevalier.
Quelle ne fût pas sa surprise quand il se trouva face à une femme chevalier portant l'armure de la Licorne. C'était une fille d'à peine onze ans. Ses cheveux étaient blancs et son masque dépourvu de motif. Elle passa à coté du chevalier divin sans même le regarder.
Shun sentit ensuite trois cosmos familiers. Sa famille arrivait. Il se dirigea vers Sakura pour s'excuser de l'avoir frappée.
Sakura : Ce n'est rien papa, mais il faut que tu saches que je suis consciente qu'être chevalier n'est pas une partie de plaisir. Cependant, j'ai un cosmos et je sais m'en servir. Je ne veux pas être inutile alors que je peux vous aider.
Ikki  : Tu sais, tu peux nous être d'un grand secours sans devenir chevalier. Tu pourrais être instructeur comme Jabu.
Sakura : Mais je suis trop jeune !
Shun : L'âge n'a aucune importance. Lorsque ta mère a entrepris la formation de Cassios, elle n'avait que dix ans.
Shina : Je sais que tu en es capable. Chun-Li nous a dit que tu avais permis à Auguste d'éveiller son cosmos.
Sakura : J'y réfléchirai en montant les marches.
Ikki : Je vous laisse, je suis parti de chez Cassandra avant qu'elle n'ait fini de me soigner.
Sakura (avec un sourire narquois) : Je ne l'aurais pas dit de cette façon.
Ikki (rouge) : Ne dis pas de bêtises.

Sakura était à présent à douze temples d'Athéna. Elle était assez impatiente de rencontrer la déesse.
Shun (à Shina) : Et si nous mettions nos tenues officielles ?

Shun et Shina tirèrent en même temps sur la chaîne de leurs Pandora Box respectives. Sakura regarda ébahie les morceaux de métal se coller à la peau de ses parents.
Shina : Il est temps d'y aller. A toi l'honneur Sakura.

Sakura posa son pied sur la première marche.

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Asclepios

Chapitre 7 : La monté des marches (1)

Quelque part dans le Sanctuaire.

Roshi entraînait Shenhua au combat. Bien qu'elle ne puisse rien voir, elle se battait très bien. Shenhua était née aveugle et Shiryu avait décidé de l'initier aux arts martiaux afin qu'elle puisse maîtriser son corps. Elle pouvait ainsi se déplacer sans l'aide de canne. En outre, sa cécité avait fortement développé son sixième sens et elle pouvait reconnaître toutes personnes possédant un cosmos, aussi infime soit-il. Elle avait aussi appris à utiliser sa cosmoénergie comme un sonar. Ajouté à cela le don de perception cosmique qu'elle avait hérité de sa mère, et elle pouvait se déplacer au Sanctuaire comme n'importe qui.
Roshi avait un cosmos très puissant, cela facilitait la tache à Shenhua qui ne pouvait jamais être prise par surprise. Soudain elle ne perçut plus rien. Roshi était devenu invisible à ses sens. Elle se retrouva à terre sans comprendre ce qui lui arrivait.
Roshi (sévère) : Lézard, je t'ai déjà dit de ne pas uniquement te fier à ton sixième sens. Tes quatre autres sens valides te sont aussi utiles. Comment ferais tu face à un homme dépourvu de cosmos dis moi ?
Shenha : Excusez-moi Roshi.
Roshi : Quand arrêteras tu de m'appeler comme ça ?
Shenhua : Lorsque vous cesserez de me nommer lézard.
Roshi : J'utiliserai ton vrai nom quand tu seras chevalier.
Shenhua : Alors vous m'appellerez bientôt Shenhua.

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BÉLIER

Sakura arriva enfin à hauteur de la maison du Bélier. Kiki en armure attendait ses invités devant l'entrée. Sakura fut troublée par l'impression de puissance et de noblesse qui se dégageait lui.
Kiki : Bienvenue dans ma demeure mes amis. Athéna m'a chargé de vous accompagner dans la montée des marches afin de vous introduire auprès des autres chevaliers d'or.
Shun : Je te remercie de cet accueil chaleureux.
Kiki : Je ne voudrais pas vous presser mais nous sommes en retard sur le programme. Nous devrions nous mettre en route sur le champ.
Shun : Excuse moi, j'avais du temps à rattraper avec Ikki.

Kiki ouvrit la marche et tous le suivirent. Shun se mit à sa hauteur.
Shun : Dit moi Kiki ? Que faisais-tu avec le chevalier de la Licorne ? Je croyais que son maître était Jabu.
Kiki : Comme tu t'en es sûrement rendu compte, elle est très puissante, et ses pouvoirs mentaux ne sont pas en reste. Jabu était complètement dépassé et ne pouvant plus rien lui apprendre à ce niveau, il m'a demandé de parfaire sa formation. Il s'occupe de l'entraînement physique, et moi du mental.
Shun : Mais pourquoi est elle chevalier de bronze ? Elle est largement plus puissante qu'un chevalier d'argent.
Kiki : Ce n'est pas Jabu qui l'a choisie comme successeur, c'est l'armure elle même qui l'a recouverte le jour où son cosmos s'est réveillé. Elle est d'ailleurs la plus puissante du sentai.
Shun : Le sentai ?
Kiki : C'est comme ça que j'appelle les chevaliers que Jabu a formés. Ils sont trois garçons et deux filles, comme dans les feuilletons japonais.
Shun : Oh tu sais moi la télé... Je peux savoir son nom au fait ?
Kiki : Elle s'appelle Victoria, elle est anglaise.
Sakura  : Écossaise !
Kiki  : Pardon ?
Sakura : Victoria est écossaise, pas anglaise.
Kiki : Maintenant que tu le dis, c'est vrai. Mais comment es-tu au courant.
Sakura : C'est Auguste qui me l'a dit.
Kiki : Les rumeurs sur son attachement à cette fille sont donc fondées. Je le pleins, Victoria est quelqu'un de fier et elle ne s'intéressera jamais à lui si il n'est pas chevalier ; et comme il ne possède pas de cosmos, il peut d'ores et déjà faire une croix sur elle.
Sakura : A mon avis, ses chances de séduire Victoria ont fortement augmenté. Il a réveillé son cosmos tout à l'heure.
Kiki : L'entraînement de Chun-Li a donc enfin porté ses fruits.
Shina : En fait Sakura lui a donné un coup de main.
Kiki (étonné) : Vraiment ? Et bien je sens que nous venons de dénicher un instructeur de génie.

Kiki ébouriffa les cheveux de Sakura qui rougissait. Ils continuèrent leur ascension en silence.

TAUREAU

Pendant la montée des marches, Kiki expliqua à ses compagnons que tous les chevaliers d'or avaient vingt ans. Enfin ils arrivèrent en vue de la seconde maison.
Kiki : Le chevalier du Taureau s'appelle Will Cody, il est américain. Je vous préviens, il n'est pas méchant mais il peut se montrer insupportable par moment.

Comme Kiki, Will attendait ses visiteurs à l'entrée de son temple. C'était une armoire à glace de près de deux mètres. Son visage par contre était fin et doux. Ses cheveux blonds étaient coupés au bol. Ses yeux étaient noisette. Il fit une petite révérence à Shun sans regarder ceux qui l'accompagnaient.
Will (avec un fort accent américain) : C'est un honneur de you accueillir dans mon maison chevalier d'Andromède.
Shina (vexé) : Et moi, je compte pour du beurre ?
Will (moqueur) : You, you êtes juste un silver chevalier, I n'ai pas à you présenter mon hommages.
Sakura : Vous ne le savez peut être pas, mais ma mère maîtrise le septième sens.
Shun : De plus, la dernière personne qui lui a manqué de respect a eu affaire à moi.
Will (se raclant la gorge) : Well, dans ce cas, I you présente mon excuses chevalier d'Ophiuchus. And I ajoute que votre fille est very beautiful. I espère you revoir bientôt mademoiselle.
Sakura (agressive) : Dis donc l'amerloque ?! Si t'essayes de me faire du charme je te préviens tout de suite, t'es mal parti. Et si jamais tu recommences à me parler sur ce ton, je me ferai un plaisir de démolir ton joli minois.
Will/ : Are you crazy ? I suis un gold chevalier, you n'as aucune chance de me toucher.
Kiki : Will, je te rappelle que son père est chevalier divin et que sa mère a l'ultime cosmos. Sakura a donc de grandes chances de s'éveiller au septième sens au cours d'un combat contre toi.
Will : Dans ce cas, I  you laisse you en aller. Goodby chevaliers. See you soon crazy beautiful, I crois que I suis amoureux.

La petite troupe quitta le chevalier après l'avoir salué. Arrivée à la sortie du temple Sakura s'adressa à Kiki.
Sakura : Tu avais raison, il est vraiment détestable. Même Seiya est plus subtil que lui.
Kiki : C'est vrai qu'il a moins de tact que son maître.
Shina : Seiya est le maître de cet imbécile ?! Je ne le vois même pas former un chevalier de bronze.
Kiki : Jabu a bien formé cinq puissants chevaliers.
Shina : Tu marques un point.
Kiki : En fait, presque tous les nouveaux chevaliers d'or ont eu un chevalier divin comme maître. Le chevalier des Gémeaux, que nous allons rencontrer, par exemple a été instruit par Ikki.

GÉMEAUX

Igor était russe, ses cheveux coupés en brosse étaient pourpres et ses yeux verts. Il accueillit ses invités avec beaucoup de respect. Il parlait avec un léger accent slave.
Igor (à Shun et Shina) : J'étais impatient de vous rencontrer chevaliers, surtout vous chevalier Shun. Mon maître ne tarit pas d'éloges à votre égard. Quant à vous chevalier Shina, il m'a dit que vous êtes belle à damner un saint mais aussi dangereuse qu'un cobra.
Kiki : Tu n'en fais pas un peu trop Igor ?
Igor : Niet mon ami ! Je suis sincère. Ces deux chevaliers comme tous les vétérans de la guerre contre Hadès sont des modèles à mes yeux. J'espère me montrer digne de leur courage lors de la prochaine guerre.
Shun : Dites-moi chevalier ? Connaissez vous les arcanes de votre prédécesseur ?
Igor : Malheureusement je ne maîtrise que le Genrō Maō-Ken. Mais cela m'a permis de développer mes propres attaques, je vous les montrerais un jour si vous le désirez.
Shun : J'en serai honoré. Nous en profiterons pour discuter plus longuement car comme vous devez le savoir nous sommes pressés.
Igor : Je ne vous retiendrai pas plus longtemps, au revoir chevaliers.
Shun : Au revoir chevalier Igor, et merci pour votre hospitalité.
Igor : La guerre approche mon frère, je pourrai peut être te revoir bientôt.

Le quatuor commença à monter les marches en direction de la quatrième maison.
Sakura : Cet Igor était vraiment charmant, tout le contraire de cet abruti de Will.
Shun : C'est vrai qu'il s'est montré très aimable, c'est à croire qu'il voulait réparer les gaffes du chevalier du Taureau.
Kiki : Ce n'est pas impossible, Igor est ami avec Will. Il a maintes fois tenté de le rendre plus courtois mais sans aucun résultat, à croire qu'il le fait exprès.

CANCER

Kiki : Le nouveau chevalier du Cancer est belge, il se nomme François, mais il préfère qu'on l'appelle Capitaine. Il est assez irritable mais c'est un bon compagnon quand on fait l'effort de le connaître mieux. Il a été entraîné par Shiryu

François était brun avec des yeux noirs et il portait la barbe. Il fit un salut poli à Kiki mais fût beaucoup plus aimable avec Sakura et sa famille. Il invita la petite troupe à pénétrer dans son temple. Shina s'arrêta juste devant l'entrée.
Sakura : Quelque chose ne va pas maman ?
Shina : Ce n'est rien, je pensais juste à l'ordure qui protégeait ce lieu autrefois. Une honte pour tous les chevaliers et les italiens. Si je m'étais éveillée au septième sens plus tôt, je me serais fait un plaisir de l'étrangler avec ses propres tripes. J'ai toujours eu cet homme en horreur, c'est lui qui m'a appris le sens du verbe haïr.
Shun : Shina, on nous attend.
Shina : Excuse-moi Shun, j'étais perdu dans mes pensées.

Dans la maison.
François : Puis je vous offrir un verre ?
Shun + Shina + Sakura : Pas d'alcool merci.
François : Vous ne savez pas ce que vous perdez, enfin je comprends que vous montriez l'exemple à votre fille. Chevalier Andromède, on raconte que vous êtes le plus redoutable de vos frères, est ce que c'est vrai ?
Shun : C'est complètement faux, je suis connu pour être le plus pacifique de toute la chevalerie d'Athéna.
François : Pourtant il est avéré que votre dernier fait d'arme est d'avoir mis votre frère dans un état critique. Il a fallu à la grande guérisseuse toute sa science pour le sauver de la mort.
Shun : C'est un souvenir que je préfère oublier.
Sakura : Quand vous dites la grande guérisseuse, vous voulez parler de Cassandra ?
François : Seuls ses intimes comme Ikki l'appellent par son nom.
Shina (empressée) : Il serait temps de partir, une déesse nous attend.
François (énervé) : Dites tout de suite que je suis de mauvaise compagnie.
Shina : Ce n'est pas ça chevalier, mais ce temple me met mal à l'aise.
François (calmé) : C'est vrai que c'est un endroit lugubre, même mort son ancien gardien reste présent. Partez avant de vomir sur le parquet.
Kiki : Ton sens de l'humour laisse vraiment à désirer Capitaine, au revoir.
François : C'est ça, bon vent. Cette Shina a du avoir à faire à mon prédécesseur, j'en mettrais ma main au feu.

LION

Sakura et Kiki avaient décidé de faire la course jusqu'au prochain temple. Ils s'arrêtèrent un peu essoufflés.
Kiki : Le prochain chevalier est un de vos compatriotes, il a été formé par ...
Sakura : Seiya.
Kiki : Comment as-tu deviné ?
Sakura : Simple déduction. Papa et oncle Ikki m'ont raconté leur montée des marches. Seiya a vaincu Aldébaran, Ikki s'est battu contre Saga et Kanon qui avaient les mêmes techniques, et Shiryu a défait Masque de mort. Et comme par hasard, Seiya forme Will, Ikki entraîne Igor et Shiryu instruit François. Seiya a affronté Aïolia, il a donc formé son successeur.
Kiki : Le destin est étrange n'est ce pas ?
Sakura : Ce n'est pas une histoire de destin mais de logique. Ils ont formé les successeurs de leurs adversaires car connaissant leurs bottes secrètes, ils étaient les seuls à pouvoir les enseigner.
Kiki : Cette fille ne cessera jamais de me surprendre. Ah ! Le chevalier du Lion a décidé de venir à notre rencontre. Je te présente le chevalier ...
Sakura : Osamu ? C'est bien toi ?
Osamu : Sakura ? Mais qu'est-ce que tu fais ici ?
Sakura : Je visite, la Grèce est très belle en cette saison.
Osamu : Ce n'est pas drôle Sakura. J'attends deux importants visiteurs.
Sakura : Ce ne serait pas Shun d'Andromède et Shina d'Ophiuchus par hasard ?
Osamu : Comment le sais-tu ?
Sakura : Ils sont juste derrière moi.
Osamu : Jubeï senseï ! Vous ... Vous êtes un chevalier ?!
Shun : Osamu ! Quelle bonne surprise !
Osamu : Mais vous portez une armure divine !
Sakura : T'es un peu lent à la détente pour quelqu'un qui peut se déplacer à la vitesse de la lumière.
Osamu : Mais je ne comprends pas, on m'a dit qu'il n'y avait que cinq armures divines.
Sakura : Mais comment es-tu devenu aussi bête ? Mon père et Shun ne font qu'un, il portait un faux nom ainsi que ma mère. Ce n'est pourtant pas difficile à comprendre quand même. Enfin je t'excuse, oncle Seiya a du déteindre sur toi.
Shina : Sakura, soit un peu compréhensive. Nous sommes les dernières personnes qu'il s'attendait à voir ici.
Kiki : Alors comme ça vous vous connaissiez déjà.
Osamu : J'ai été un de leurs premiers élève au Dojo. J'ai connu Sakura quand elle suçait encore son pouce. Un jour maître Seiya est venu à ma rencontre et m'a parlé du Sanctuaire et d'Athéna, j'ai finalement décidé de le suivre. Malheureusement, ma mère n'était pas d'accord pour que je parte. Il a fallu l'emmener avec nous. Elle travaille maintenant au réfectoire du domaine sacré. Maître Jubeï, est ce que c'est vous qui avez prévenu le Sanctuaire ?
Shun : Appelle moi Shun s'il te plaît. Pour répondre à ta question, ni moi ni ma femme ne savions que tu avais le potentiel d'un chevalier d'or. Pour être franc nous ne nous doutions pas que tu possédais une cosmoénergie. Il faut dire que nous ne cherchions pas à former des chevaliers mais à gagner notre vie avec ce que nous avions appris à faire, c'est à dire se battre.
Osamu : J'ai souvent parlé de vous à maître Seiya, pourquoi ne m'a t-il jamais dit la vérité ?
Shina : Parce qu'il ne savait pas où nous habitions ni ce que nous faisions dans la vie. Tout ce qu'il connaissait de notre nouvelle vie c'était nos faux noms. Et je suis certaine qu'il les avait oubliés. Tout à l'heure il a pris Sakura pour un garçon car il ne se rappelait plus que j'avais eu une fille.
Osamu : Je suis très heureux de vous revoir. Sakura, si tu as le temps nous pourrions peut être faire un petit assaut ?
Sakura : Je ne suis pas en forme aujourd'hui, mais pour demain je suis partante.
Osamu : A demain alors, je ne vous retarderai pas plus longtemps. Au revoir à tous. Quand je pense que j'ai été le disciple de deux chevaliers divin.
Shun + Shina + Sakura : Au revoir Osamu.

VIERGE

Kiki : Le chevalier de la Vierge est une femme très mystérieuse. Tout ce que je sais d'elle c'est qu'elle est palestinienne. Cependant, Ikki l'a trouvée échouée sur une petite île du pacifique.
Shun : Elle a eu de la chance que mon frère soit là.
Kiki : Tu ne sais pas à quel point elle est chanceuse, Ikki m'a dit que l'île où elle se trouvait était toute proche de celle de Dead Queen Iland.

Un lourd silence suivit cette révélation. Kiki et ses comparses continuèrent leur route jusqu'au temple sans mot dire.
Comme pour toutes les femmes chevaliers, Marie avait le visage dissimulé derrière un masque. Celui-ci était en or et sans motif. Son casque cachait sa chevelure à ses invités. Tout cela lui donnait en aspect fantomatique. Elle fit une révérence à ses visiteurs, puis sans rien dire les invita à traverser sa maison. En y pénétrant, Shun fut surpris par le changement de décor. Toutes les références à Bouddha avaient disparu. Le temple était comme sa gardienne "vierge" de toute personnalité.
Une fois sortie de la demeure, Sakura se permit une réflexion.
Sakura : Cette fille est à glacer le sang.
Kiki : Elle est beaucoup plus sympathique qu'elle ne le laisse paraître. Mais comme Ikki, elle ne donne pas son amitié à n'importe qui. Tes parents ont beau être des héros, ce sont des étrangers à ses yeux. Mais je suis certain qu'elle leur a montré tout le respect dû à leur rang.

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Quelque part dans le Sanctuaire.

Shenhua était de nouveau à terre.
Roshi : C'est désespérant, tu es bien la fille de ton père.
Shenhua : Que voulez vous dire ?
Roshi : Vous comptez tellement sur votre point fort que cela vous affaiblit.
Shenhua : J'avoue ne pas comprendre.
Roshi : Je vais t'expliquer en prenant ton père comme exemple. Comme tu le sais, le bouclier de son armure est quasiment indestructible. Même quand il n'était qu'en bronze un chevalier d'or aurait eu du mal à le détruire. Fort de cet atout, Shiryu ne se donnait jamais vraiment à fond dans la bataille. Mais quand il se rendait compte que caché derrière son bouclier il ne pouvait pas vaincre, il se séparait de son armure et donnait enfin libre court à toute sa puissance. Tu en es encore à te cacher derrière ton bouclier lézard, il faut que tu t'en sépares pour pouvoir te battre au mieux.
Shenhua : Si je comprends bien, c'est ce qui me permet de voir qui me rend aveugle.
Roshi : Je vais t'attaquer sans cosmos encore une fois, ce qui veut dire que ton sixième sens te sera inutile.
Shenhua : Il faut donc que je me concentre sur mes autres sens comme un aveugle normal. Mais dites moi Roshi, comment faites vous pour cacher votre cosmos ?
Roshi : L'expérience lézard, l'expérience. Quand tu seras aussi vieille que moi, tu pourras aussi dissimuler ta cosmoénergie. Maintenant en garde.

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sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

debyoyo

très bien écris comme toujours, j'ai denouveau internet donc je serais présent dès la prochaine parution de ton récit, vivement la bataille. Sinon, on en apprends plus sur pas mal de point comme le pourquoi ils réussissent à faire l'amour toute la nuit... Vraiment sympa, tout s'éclaire au fur et à mesure

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Si la connerie était une science il y aurait beaucoup de scientifiques. (Debyoyo)

L'univers et la bêtise humaine sont infinis, bien que pour l'univers j'ai un doute. (A. Einstein)

Asclepios

Chapitre 8 : La montée des marches (2)

Quelque part dans le Sanctuaire.

Shenhua évitait tous les coups de Roshi. Elle avait vite retrouvé ses vieux réflexes d'avant l'éveil de son cosmos. Son ouïe aiguisée lui permettait de suivre les déplacements de son "maître", quand il restait immobile, les battement de son cœur le trahissaient. Elle parvenait même à sentir son odeur si particulière. C'était cette odeur qui l'avait guidée jusqu'à lui. Il se cachait dans le Sanctuaire à l'abri du regard et de la perception de tous. Ni Athéna ni sa mère ne s'étaient rendues compte de sa présence. Elle avait alors décidé qu'il serait son maître, en échange de quoi elle gardait le secret sur son existence.
Plongée dans ses souvenirs, Shenhua faillit ne pas éviter un coup de genou. Elle l'esquiva de justesse et contre-attaqua. Elle l'avait enfin touché.
Roshi : Félicitations, à partir de maintenant je vais t'appeler petit dragon.
Shenhua : Je vous en remercie Roshi.
Roshi : Maintenant, je vais te donner ta toute dernière leçon. Je sais que tu possèdes les attaques de ton père et que tu es en passe de maîtriser deux des miennes. Mais ça ne suffit pas. Ton adversaire sait de qui tu tiens et s'attendra à ce que tu utilises ton héritage. Il faut donc que tu développes tes propres arcanes.
Shenhua : Je n'ai pas attendu votre autorisation pour le faire. J'ai déjà conçu deux bottes en rapport avec l'armure que je brigue. Me feriez vous l'honneur de les subir ?

Roshi se mit en garde.
Roshi : Je t'attends petit dragon.

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BALANCE

Kiki : Salomon est israélien, il est très accueillant sans être aussi démonstratif qu'Igor. Son seul défaut est qu'il ne peut s'empêcher de jauger les nouvelles têtes. Attendez vous à être examiné.
Sakura : Je suppose que Salomon est un pseudonyme ?
Kiki : Exactement, certains chevaliers changent de nom lorsqu'ils obtiennent leurs armures. C'est une tradition du Sanctuaire dont je n'ai pas réussi à déterminer l'origine.

Contrairement aux autres chevaliers, Salomon n'était pas à l'entrée de sa maison. Kiki fit signe aux autres de rentrer. Le chevalier de la balance était assis en tailleur au beau milieu de son temple. Il avait les cheveux bleu clair coupés courts. Ses yeux étaient verts. Il scruta attentivement Shun et Shina.
Salomon : C'est étonnant, un équilibre parfait de force et de douceur, de calme et d'agressivité. Vous êtes un couple parfaitement assorti.

Salomon regarda ensuite Sakura.
Sakura : Alors ? Quel est votre diagnostic.
Salomon : Ce n'est pas facile, vous avez une personnalité très complexe. Tout ce que je sens, c'est une volonté à toute épreuve et un caractère bien trempé. Il faudrait que je vous sonde plus longuement pour avoir plus de détails, mais je sais que le temps est ce qui vous manque le plus aujourd'hui. Allez voir Athéna, et si ça ne vous dérange pas, revenez me voir à l'occasion jeune fille.
Sakura : J'essaierai d'y penser, au revoir Salomon.
Salomon : Au revoir jeune fille. Un grand trouble l'habite mais je n'ai pas réussi à le définir. Elle possède aussi une force exceptionnelle.

SCORPION

Kiki : Le chevalier du Scorpion se fait appeler Touareg en référence à son peuple. Hyoga est le seul à connaître son véritable nom. Il est très taciturne et, quand il parle, il ne peut s'empêcher d'être désagréable. Mais il faut le comprendre, c'est un nomade et sa charge de chevalier d'or lui interdit de quitter le Sanctuaire sans autorisation.
Sakura : En bref, il ne supporte pas la sédentarité.

Touareg attendait ses visiteurs en faisant les cent pas devant sa maison. Son visage était masqué par un morceau de tissu bleu vestige de sa vie passée. Seuls ses yeux noirs étaient visibles. Ses salutations furent sèches à la limite de l'agressivité. Mais quand il vit Sakura, il lui tendit la main et dit de la façon la plus aimable dont il semblait capable.
Touareg : Bienvenue au club des déracinés petite.

La jeune fille serra franchement la main de Touareg. Il s'écarta ensuite pour laisser passer Sakura et consort.
Une fois dehors, Kiki s'adressa à Sakura.
Kiki : Tu es en train de faire des ravages au sein des chevaliers d'or Sakura ; d'abord Will te drague très grossièrement et maintenant voilà Touareg qui se montre tout crème avec toi.
Sakura : Ne dis pas de bêtise, Touareg pensait seulement que le Japon me manquait autant que son désert, c'est tout.
Kiki : C'est possible, mais il faudra m'expliquer pourquoi il n'a jamais eu la même réaction avec les nouveaux chevaliers que j'amenais voir Athéna.

Sakura ne répondit rien et se contenta de rougir.

SAGITTAIRE

Kiki : Tout comme le chevalier de la Vierge, celui du Sagittaire est une femme. Elle s'appelle Matoaka, c'est une powhatan.
Shun : Pardon ?
Sakura : Je crois que c'est une tribu de natifs d'Amérique, mais je ne jure de rien.
Kiki : Exactement, et elle ne supporte pas que l'on dise qu'elle est indienne. Comme Touareg, elle est très fière de ses origines. Elle ne se mêle pas beaucoup aux autres, mais ce n'est pas quelqu'un de foncièrement antipathique.

Matoaka avait des cheveux gris argentés coiffés en queue de cheval. Le motif de son masque doré était une flèche écarlate qui partait du front et s'arrêtait au bas du nez. Elle s'approcha de Shina sans faire attention aux autres et s'inclina devant elle.
Matoaka : Chevalier Shina, c'est un immense honneur pour moi de vous accueillir dans ma maison. Vous êtes un exemple pour toutes vos sœurs d'armes. Vous représentez pour nous l'accomplissement de toutes les femmes chevaliers. Vous êtes à la fois femme, guerrière et mère. J'espère avoir un jour la chance de suivre votre voie.
Shina (un peu gênée) : N'exagérez pas, j'ai tout de même quitté le Sanctuaire durant près quinze ans.
Matoaka : Certes, mais vous avez répondu tout de suite à l'appel d'Athéna. Vous n'avez pas hésité à renoncer à votre vie confortable au moment voulu.

Shina se demandait si le chevalier du Sagittaire ne lisait pas dans ses pensées. Bien sûr elle était partie du domaine sacré, mais c'était sous l'initiative de Shun. Elle avait décidé de le suivre car si en près de deux mois de vie commune elle savait presque tout de lui, elle rechignait à dévoiler des brides sur son passé. Elle ne lui avait même pas parlé de sa mère Mona qui vivait toujours en Italie. Elle se rendit compte que si Shun redoutait le jour du retour, elle au contraire l'attendait. Elle était devenue une excellente épouse, une bonne mère, mais la guerrière en elle avait soif de combats. Shun l'avait sans doute deviné, car ouvrir un dojo était contraire à ses principes même s'ils n'enseignaient que l'autodéfense. Shun s'était toujours sacrifié pour elle sans jamais demander son reste. Matoaka avait raison, elle était devenue une femme et un chevalier comblée et accomplie.
Une fois sorti du temple, Shun chuchota à l'oreille sa femme.
Shun : Alors, qu'est ce que ça fait d'être la femme la plus adulée du Sanctuaire après Athéna ?
Shina : C'est un peu troublant, je suis flattée d'être devenue leur modèle mais en même temps j'ai peur de les décevoir.
Shun : Ne t'en fais pas, fais comme Sakura avec nos élèves, reste pareille à toi même.

CAPRICORNE

A peine sortie de la maison du Sagittaire, Shina et compagnie se trouvèrent face à un fier gaillard en armure dorée. Son casque cachait presque la totalité de ses traits.
Chevalier : Comme vous tardiez, j'ai pris les devants.
Kiki : Ah ces gascons ! Aucune patience. Mes amies, je vous présente ...
Sakura : Cyrano du Capricorne ?
Kiki (étonné) : Comment as-tu deviné ?
Sakura : Ça ce voit comme son nez au milieu de sa figure.
Cyrano (énervé) : Qu'est ce qu'il a mon nez ?
Sakura (narquoise) : Oh mais ce n'est pas un nez, (fr)c'est un roc ! ... c'est un pic ! ... c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ? ... C'est une péninsule.

Kiki serra les dents, Cyrano était très susceptible quand il s'agissait de son puissant appendice nasal et il redoutait sa réaction. Mais à son grand étonnement, il eut un vibrant éclat de rire.
Cyrano : Une érudite ! Je m'attendais à tout sauf à ça.
(à Shina) : Pour la farouche guerrière que vous êtes, ce doit être vexant d'avoir une intellectuelle comme enfant.
Shina : Ce serait le cas si elle n'était pas aussi une combattante exceptionnelle. Elle est le meilleur élève du dojo que nous dirigions au Japon.
Cyrano : Sauf votre respect, il y a une différence entre se battre en duel dans le respect de certaines règles, et combattre un ou plusieurs adversaires sur un champ de bataille.
Shun : Oh mais ça lui est arrivée de se confronter aux quelques voyous qui traînaient où nous habitions. Je suis même certain qu'elle les a affrontés plus souvent qu'elle n'osait nous le dire. N'est ce pas Sakura ?

Sakura ne pût s'empêcher de rougir. Il est vrai que la bande qui sévissait à Izumominari était du genre revancharde. Même si ce n'était pas Sakura qui cherchait la bagarre, remettre ces crapules à leur place lui procurait un plaisir réel. Maintenant qu'elle était partie, ils auraient les main libres un certain temps. Car Sakura se doutait bien que les habitants élèves du dojo réagiraient assez vite pour les empêcher de nuire.
Cyrano : Eh quoi ! La précieuse était une héroïne ?
Sakura : Monsieur de Bergerac, je suis votre cousine.

Cyrano rit de plus belle et frappa amicalement mais vigoureusement l'épaule de Sakura.
Cyrano : Je sens qu'on va bien s'entendre tous les deux.
Shun (à Shina) : Qu'est ce qu'ils se sont dit ?
Shina : Des répliques d'une pièce de théâtre française, le pseudonyme du chevalier est le nom de son héros. J'avais été la voir avec Sakura il y a trois ans à Izumo, une très belle histoire d'ailleurs.
Shun : Je ne savais pas que son français était aussi bon.
Shina : Idiot, elle était jouée en japonais, mais tu connais ta fille ; elle a remué ciel et terre pour trouver le texte en version originale.

Tout en montant les marches Cyrano et Sakura discutaient toujours en français. Parfois Cyrano se mettait à éclater de son rire de stentor.
Kiki (à Shina) : Ils ont l'air de bien s'entendre. A mon avis, Sakura pourra très vite s'intégrer grâce à lui.
Shina : C'est vrai qu'il y a un certain temps que je ne l'avais pas vue si rayonnante.

Au moment où l'élève de Shiryu fit traverser sa maison, Shina demanda à parler un instant avec lui. Elle laissa les autres prendre de l'avance.
Cyrano : Alors chevalier, de quoi désirez vous m'entretenir ?
Shina : C'est à propos de ma fille, manifestement tu as acquis son amitié tout de suite. Si tu souhaites la garder, il faut que tu saches qu'il y a certains sujets qu'il ne faut aborder sous aucun prétexte avec elle.
Cyrano : Vous m'intriguez. Mais j'avoue de mon coté que sa compagnie est plaisante. Elle ne se prend pas au sérieux comme les onze autres chevaliers d'or et elle est beaucoup plus subtile que Will. Je ne voudrais en aucun cas la blesser, parlez vous avez toutes mon attention.
Shina : Pour faire simple elle a perdu son Christian.

Shina lui parla alors de Shinji.

VERSEAU

Kiki attendit que Shina arrive pour parler du prochain chevalier.
Kiki : Si vous avez trouvé Touareg peu chaleureux, je vous préviens tout de suite que l'accueil de Nanouk sera glacial.
Sakura : Est ce que tous les élèves de Hyoga sont des pinces sans rire ?
Kiki : Il est vrai que tous les deux ne sont pas à proprement parler des boute-en-train, mais dans le cas de Nanouk tu comprendras les raisons de son aigreur en le voyant.

Comme avec Hyoga, la température baissait à chaque marche qui menait à la onzième maison.
Arrivée à la hauteur du chevalier du Verseau, Sakura comprit tout de suite les paroles de Kiki. Bien qu'étant un homme, Nanouk portait un masque doré sans motif. Cela laissait supposer qu'il était défiguré. Ses cheveux hirsutes étaient mauves.
Shun redouta le franc parlé habituel de sa fille. Il s'était sentit extrêmement gêné quand elle avait fait ses remarques sur l'œil de Hyoga et le nez de Cyrano. Mais à son grand étonnement elle ne dit rien.
Kiki : Je vous présente Nanouk du Verseau.

Nanouk se contenta d'un hochement de tête comme signe de bienvenue et retourna dans son temple.
Kiki : Il nous laisse passer.
Shun : Tu es sûr ?
Kiki : Depuis le temps je connais le bonhomme.

Une fois sortie de la maison Sakura se permit une question.
Sakura : Dis Kiki ? Qu'est-ce qu'il lui est arrivé au visage ?
Kiki : Il y a treize ans, sa famille a été attaquée par un ours polaire. Hyoga est arrivé trop tard sur les lieux, ses parents étaient morts et il s'était déjà pris un sérieux coup de griffe au visage. Cassandra a fait ce quelle a pu, mais certaines blessures étaient trop profondes et l'ont marqué à jamais. Je dois reconnaître que je suis surpris que tu n'aies fait aucune remarque plus tôt. J'ai observé tes réactions dans les maisons du Taureau et du Capricorne et j'en ai déduit que tu es le genre de personne qui dit tout haut ce quelle pense.
Sakura : C'est exact, mais je sais quand je peux être trop blessante.

POISSONS

Kiki : Nadia est un cas à part parmi cette génération de chevaliers d'or. Elle n'a eu aucun maître et personne n'est venu la chercher.
Shina : Si personne ne l'a recrutée, comment est elle venue au Sanctuaire ?
Kiki : Elle a débarqué il y a sept ans sur le dos d'un requin baleine. Elle était déjà masquée et accompagnée d'un lionceau blanc. Une fois à terre, elle a demandé à voir Athéna et prétendait être le futur chevalier des Poissons. Elle a passé trois années à s'entraîner seule et a réussi l'épreuve la confirmant comme chevalier. Elle ne nous a jamais rien dit sur son passé. Je suis l'une des rares personnes à savoir qu'elle vient d'Afrique.
Sakura : Et comment l'as-tu appris ?
Kiki : Je lui ai demandé tout simplement. J'avais déjà des doutes à cause de la couleur de sa peau et elle les a confirmés. Je n'ai cependant rien tiré d'autre d'elle.

Le masque de Nadia avait un motif en forme de nautile blanc sur chaque joue. Ses cheveux coupés au bol étaient bleus nuit.
Nadia : Je suis très heureuse de vous accueil...
Une voix : Prince ! Reviens ici tout de suite, tu m'entends ?
Nadia : Oh non !

Un lion blanc s'assit aux pieds de Nadia, il tenait un morceau de tissu marron dans la gueule. Il fut rejoint par un jeune homme roux coupé court coiffé d'une casquette. Il portait des lunettes, une veste bleue et un pantalon troué au postérieur de la même couleur que le tissu dans la bouche du fauve.
Jeune homme : Prince ! Je peux savoir ce qui t'a pris de me mordre comme ça ?
Kiki : Bonjour Jean.
Jean (sans regarder) : Bonjour Kiki. Allez, rends-moi ça Prince.

Jean prit le morceau de tissu et commença à tirer, Prince ne lâchait pas prise. Kiki regardait cette scène avec amusement. Shina, Sakura et Shun étaient quant à eux restés interdits devant l'étrangeté du spectacle. Nadia par contre, ne savait plus où se mettre. Elle avait bien dit à Jean de ne se montrer à aucun moment. En y réfléchissant bien, elle ne lui avait rien dit du tout. Mais ce n'était pas une raison ! Il savait très bien que sa présence devait demeurer secrète.
Nadia : Jean ?
Jean : Oui Nadia ?
Nadia (nerveuse) : Nous avons de la visite.

A ces mots, Jean lâcha la prise et tomba à la renverse.
Jean : Quoi ?! Mais pourquoi ne m'as tu pas averti ?
Nadia (énervée) : Et toi ? Pourquoi n'es tu pas resté caché ?

Nadia et Jean commencèrent à se disputer.
Sakura (à Kiki) : Tu pourrais nous présenter s'il te plaît ?
Kiki : Ce jeune homme s'appelle Jean-Pierre du Canal, il est français. Il vit "secrètement" avec Nadia. Athéna et récemment moi sommes les seuls au courant de sa présence.
Sakura : Comment l'as-tu rencontré ?
Kiki : A peu près de la même façon que vous, sauf que c'était Prince qui courrait après Jean.
Sakura : Et tu as promis de garder le secret à condition qu'elle te dise d'où elle vient, je me trompe ?
Kiki : Tu es une petite futé, je commence à croire que tu lis dans les pensée.
Sakura : Dites les tourtereaux, c'est pas bientôt fini la scène de ménage ?

Les deux jeunes gens cessèrent leur joute verbale.
Nadia : Je suis vraiment confuse pour cette attitude indigne de mon rang, j'espère que vous ne direz rien à personne.
Shun : Mais bien sûr.
Shina : C'est évident.
Sakura : Ça dépend.
Nadia  : Comment ?!
Sakura : Je veux bien garder votre secret, mais j'aimerais d'abord savoir comment vous avez rencontré ce charmant français.
Nadia : Écoute petite, je ne céderai pas à ton chantage.
Sakura : Vous avez bien cédé à celui de Kiki.
Nadia : Ferais-tu la folie de me défier ?
Sakura : C'est une possibilité.

Les deux femmes se défiaient du regard. Shun allait intervenir mais Kiki l'en empêcha.
Kiki : Ne t'inquiète pas, si ça dégénère, je me charge de les séparer.
Nadia : Tu as du cran petite, j'aime ça. Jean ici présent est parachutiste amateur. Lors de son baptême de l'air, les vents l'ont poussé jusqu'au domaine sacré. Il a atterri sur moi et a, par inadvertance, fait tomber mon masque. Ayant vu mon visage il ne me restait que deux alternatives, le tuer où l'épouser. Je n'étais tentée par aucune des deux. Je ne voulais pas le tuer car c'était un accident, mais je ne souhaitais pas non plus l'épouser. Je l'ai donc emmené discrètement à Athéna pour qu'elle me tire de cette impasse. Elle a décidé que Jean devait rester prisonnier de mon temple et que personne ne devait connaître son existence. La solution qu'elle a trouvée ne me plaisait guère, mais elle était préférable au mariage. Mais vous êtes quand même quatre à connaître le secret maintenant. Je vous redemande donc de ne rien dire à son sujet.
Sakura (malicieuse) : Mais de qui parles-tu ? Tu vis seule avec ton lion.
Nadia : Je te remercie.

Nadia s'inclina et laissa les invités d'Athéna poursuivre leur route. Une poignée de marches séparait maintenant Sakura de la déesse.

______________________________________________________________________________

Roshi commençait à émerger. Combien de temps était il resté inconscient ? Trop, à son goût. Il était en colère contre lui-même. Se faire battre aussi facilement par une gamine de treize ans. L'entraînement avait pour finalité cette victoire, mais pas aussi éclatante ! Il avait fait parti des treize plus puissants guerriers de la planète, il maîtrisait le septième sens, s'était élevé jusqu'au huitième. Et elle, avec sa misérable puissance qui la faisait dépassait à peine celle de ces faibles chevaliers d'argent, l'avait battu en deux coups. Bien sûr ces deux arcanes étaient redoutables et ingénieuses, bien sûr il n'était plus tout jeune et avait de l'arthrite, bien sûr son cosmos avait perdu de sa puissance, bien sûr il était évident qu'il se cherchait de mauvaises excuses car il ne supportait pas perdre.
Roshi (après s'être relevé) : Bien joué petit dragon, j'ai finalement réussi à faire quelque chose de toi.
Shenhua : Je vous remercie Roshi, je suis à présent prête à combattre l'instigatrice.
Roshi : L'instigatrice ? C'est comme ça que tu surnommes ta cousine ?
Shenhua : Effectivement car sans elle, je ne serais pas ce que je suis aujourd'hui.
Roshi : Je ne vois pas en quoi l'existence de Sakura a influé sur ta vie, elle vivait au Japon quand tu n'étais même pas née.
Shenhua : Que savez vous sur la rencontre de ses parents ?
Roshi : Pas grand chose, quand on vit caché on n'entend que des rumeurs. Mais j'avoue être intrigué par ce couple, car bien que connaissant très peu Shina, je sais que c'est une combattante acharnée. Je ne vois pas comment elle a pu plaire à un pacifiste convaincu comme Shun.
Shenhua : Et quelle est la rumeur la plus répandue sur le début de leur relation ?
Roshi : Le bruit le plus couru est que dans un moment de folie, Shina aurait violé Shun et en serait tombée enceinte. En apprenant cela, Athéna les aurait mariés de force.
Shenhua : C'est une version un peu dénaturée de la vérité mais elle en reste assez proche.

Shenhua raconta la véritable histoire à son maître.
Roshi : Je ne vois toujours pas en quoi cela t'affecte ?
Shenhua : Ce jour là, la relation entre mes parents avait fait un grand bond. Trop grand de l'avis de mon père car ça lui avait fait peur. Le soir venu, il refusa les avances de ma mère sous un faux prétexte. Durant la nuit, ma mère n'arrivait pas à dormir. Elle a donc usé de son don pour voir si tout allait bien dans les autres chambres. Quand elle se concentra sur la chambre de Shina elle se rendit compte qu'elle était avec Shun. Et bien qu'à cette époque ma mère était quelqu'un de naïf, elle n'était pas idiote et se doutait très bien de se qui se passait. Étrangement mon père perçut aussi quelque chose dans son sommeil, peut être était-ce du à la fraternité entre lui et Shun. Quoiqu'il en soit, il en fit un cauchemar dans lequel ma mère le trompait. Il s'est rendu compte que s'il continuait à ne considérer ma mère que comme une amie, il finirait par la perdre. Ils se sont donc connus le même soir où Shun et Shina ont conçu Sakura.
Roshi : Je comprends un peu mieux l'importance que tu donnes à Sakura, mais je trouve que tu exagères la portée de cette soirée. Tes parents auraient très bien pu sauter le pas un autre jour.
Shenhua : Justement non, ma mère n'a pas la patience de mon père. Cette nuit là elle jouait son va-tout, elle était bien décidée à quitter mon père dans les semaines à venir s'il ne se décidait pas rapidement. Elle en avait assez qu'il la respecte, elle voulait qu'il l'aime.
Roshi : Mais comment sais-tu tant de choses sur ce moment ?
Shenhua : C'est ma mère qui m'en a parlé. Maintenant vous savez pourquoi Sakura est si importante à mes yeux. Sans elle, mes parents ne seraient sûrement pas les mêmes, je ne serais pas la même. Ce que je suis, je le dois à l'instigatrice, à Sakura.

Last edited by Asclepios (28 Mar, 2012 08:49:07)

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sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

Ashura Thor

Pauvre Nadia qui se retrouve avec une coupe au bol... XD

Cyrano : [collor=blue]Eh quoi ! La précieuse était une héroïne ?[/collor]
Sakura : [collor=blue]Monsieur de Bergerac, je suis votre cousine.[/collor]

ça marchera en mettant un seul "L" à color.

Last edited by Ashura Thor (28 Mar, 2012 08:43:25)

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"Un rêve intact est une merveille fragile." E.Estaunié  ♥♥♥

Asclepios

Pauvre Nadia qui se retrouve avec une coupe au bol... XD

Cyrano : [collor=blue]Eh quoi ! La précieuse était une héroïne ?[/collor]
Sakura : [collor=blue]Monsieur de Bergerac, je suis votre cousine.[/collor]

ça marchera en mettant un seul "L" à color.

Fautes réparées, et je ne savais pas décrire la coupe de Nadia autrement que par "coupe au bol"

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sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

Ashura Thor

Si tu veux décrire la coupe de Nadia comme dans le dessin animé, ça serait plus un carré (avec une frange).
Comme ça:
spoiler
avec, dans le cas de Nadia, une barrette de chaque coté pour retenir les cheveux derrière les oreilles.
La coupe au bol, c'est la coupe comme Jeanne d'Arc : on te fous un bol sur le crane et on coupe ce qui dépasse. exemple:
spoiler
Cela dit, les stylistes font maintenant des coupes au bol plus stylées, mais ce n'est pas la coupe de Nadia, à mon avis...
(Nadia est un de mes perso préférés et j'avais passé des heures à scruter sa coupe à l’époque).

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"Un rêve intact est une merveille fragile." E.Estaunié  ♥♥♥

debyoyo

pas mal la suite, on en apprends plus sur l'univers des chevaliers d'or c'est vraiment génial, vivement la suite

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Si la connerie était une science il y aurait beaucoup de scientifiques. (Debyoyo)

L'univers et la bêtise humaine sont infinis, bien que pour l'univers j'ai un doute. (A. Einstein)

Marialexie

Mdr j'adore les commentaires capillaires d'Ashura ! Je compatis pour avoir subie la coupe au bol durant mon enfance.
C'est donc cette fic que tu comptes adapter ?

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Une Apocalypse Zombie, Deux frères solidaires... Lisez "Aux Armes !"
Venez découvrir 30cm de Bonheur avec Roberto Fellassionni
Des zombies, un huit clos lisez " Nzumbe "

Asclepios

C'est donc cette fic que tu comptes adapter ?

Non, c'est celle là http://www.amilova.com/fr/forum/viewtopic.php?id=1460 , mais elles ont un lien entre elle.

Sinon pour ceux qui n’auraient pas deviné, voilà la référence des noms des nouveaux gold

-Will du Taureau : William Cody alias Buffalo Bill

-Igor des Gémeaux : les jumeaux Igor et Grishka Bogdanof

-François du Cancer : Le Capitaine Hadock qui est apparu dans l'album "Le Crabe aux pinces d'or"

-Oasmu du Lion : Osamu Tezuka don l'une des oeuvre "Jungle Tentei" a pour héros un lion

-Marie de la Vierge : Est-ce nécessaire que j'explique ?

-Salomon de la Balance : le jugement de Salomon

-Mataoka du Sagittaire : véritable nom de Pocahontas

-Cyrano du Capricorne : l'explication est donné dans le chapitre

-Nanouk du Verseau : Nom d'un Inuit sur qui un documentaire avait été fait

-Nadia des Poissons : Nadia de "Fushigi no Umi no Nadia"

Last edited by Asclepios (28 Mar, 2012 15:42:04)

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Asclepios

Chapitre 9 : Athéna

Le coeur de Sakura battait plus fort à chaque pas. Elle voyait les lourdes portes de bronze se rapprocher de plus en plus. Sentant sa nervosité, Shun tenta de la  rassurer.
Shun : Ne t'inquiète pas, c'est peut être une déesse, mais elle est très humaine. Tes oncles Ikki et Seiya se permettent même de la tutoyer et de l'appeler par son petit nom.

Kiki ouvrit les portes et laissa passer les hôtes d'Athéna. Celle-ci les attendait assise sur son trône avec un sourire radieux.
Athéna : Shun, Shina, je suis bien contente de vous revoir. Vous n'avez guère changé en quinze ans.

Les deux intéressés restèrent un moment interdits. Saori était presque méconnaissable. Son teint bien sur s'était halé avec tout ce temps passé sous le soleil méditerranéen, mais ses cheveux étaient plus courts et onduleux et ses yeux étaient à présent pers. Sa tenue aussi avait subi des changements, elle ne portait plus une robe mais une tunique d'entraînement propre aux femmes chevaliers d'un blanc immaculé. Elle avait troqué ses talons aiguilles pour des sandales.
Shun : Sa... Saori ? Quelle métamorphose !

Le sourie de la déesse s'effaça pour laisser place à une expression de sévérité et regarda Kiki avec insistance.
Athéna : Tu ne leur as rien dit ?
Kiki : Je pensais que c'était à vous de le faire.

Le visage de Saori se radoucit, mais c'est de la tristesse que l'on pouvait lire à présent.
Athéna : Tu as raison Kiki, ce n'est pas à toi que revenait cette tache. Tu peux te retirer.
Kiki : Très bien Athéna, je vais prévenir les autres.

Kiki sortit de la salle.
Athéna  : Chevaliers, je dois vous faire part d'une triste réalité. L'esprit de celle que vous appeliez Saori Kido a disparu il y a bien longtemps. Elle a de son propre chef décidé de me laisser le contrôle total de son corps en disparaissant. C'est donc Athéna en personne qui vous parle et non un être humain que j'aurais investi de ma puissance divine.

Shun pour qui toute vie était importante peinait à retenir ses larmes.
Shun : Q... Quand s'est elle sacrifiée ?
Athéna : Elle a fait ce geste courageux il y a presque quinze ans. Quand elle vous a envoyés à Paris, c'était aussi dans l'optique de mettre fin à ses jours sans que vous le sachiez. Kiki était le seul dans la confidence. Si je n'ai rien dit à personne lorsque j'ai pris possession de ce corps, c'est que je voulais faire l'expérience de l'amitié que vous portiez à Saori. Mes précédentes réincarnations étaient vénérées mais pas aimées. Même si j'ai honte de vous avoir trompés, je ne le regrette pas. Le lien qui m'unit à mes chevaliers n'a jamais été aussi fort. Même quand j'ai cessé cette divine comédie ils ont continué à me traiter comme une amie, avec toutefois un peu plus de déférence.
Shina : Pouvons nous savoir quand vous avez cessé cette supercherie ?
Athéna : J'ai attendu que vous soyez définitivement installés au Japon pour me révéler à mes chevaliers.
Shina : Pourquoi avoir caché la vérité à mon mari et à moi ?
Athéna : Au début je voulais tout dire à mon retour des Enfers, mais votre désir de quitter le Sanctuaire m'a fait reculer l'échéance. Les raisons qui ont poussé Saori à se suicider vous aurait empêchés de vivre un semblant de normalité voire même de partir.
Shun : Quels étaient ces raisons déesse Athéna ?
Athéna : Après sa victoire sur mon oncle Hadès, Saori a entrevu le futur. Elle y a vu de nouvelles batailles plus féroces que les précédentes. Craignant de ne pas être à la hauteur de la tache, elle a décidé de s'effacer afin que je puisse vous guider en personne vers la victoire.
Shina (outrée) : Comment peut-on être d'une telle lâcheté, abandonner le combat avant qu'il ne commence !

Athéna n'apprécia pas la réflexion de Shina, elle se leva de son trône et fit brûler son cosmos avec une telle intensité que ses convives durent fermer les yeux.
Athéna (courroucée) : Et Toi ?Comment peux-tu te permettre de juger cette femme que tu connaissais à peine ? Alors qu'elle n'était pas initiée, elle vous a menés par trois fois à la victoire, à chaque fois elle s'investissait de plus en plus dans la bataille. Sache qu'à part elle, toutes mes réincarnations ont subi l'entraînement propre aux chevaliers, les grands popes étaient leurs maîtres. Jusqu'à présent mes représentantes étaient éduquées pour me ressembler. Saori n'a rien eu de cela ! Elle a été élevée comme une fille de riche. Son caractère n'a pas été forgé pour subir les affres de la guerre. A sa place d'autres qu'elles auraient craqué après la bataille du Sanctuaire. Elle a fait montre d'un courage et d'une abnégation sans faille. Elle ne s'est pas tuée pour ne pas avoir à vivre les futurs combats, mais pour vous donner une chance de les remporter.

A la surprise de son mari et de sa fille, Shina se mit à plat ventre en signe de soumission.
Shina : Je vous prie humblement de me pardonner déesse Athéna.
Athéna (apaisée) : Relève toi chevalier, j'accepte tes excuses.

Athéna prit son sceptre et avança vers Sakura. Elle se mit à la dévisager.
Athéna : Je vais m'entretenir seule à seule avec votre fille. Ne vous inquiétez pas, je suis au courant de son franc parler et ne me fâcherais pas contre elle.

Athéna guida Sakura jusqu'à une petite pièce.
Athéna : Cela fait bien longtemps que je ne t'ai vue ma filleule, tu as grandi en force et en beauté. Tu ressembles étonnamment à ton père, je me demande ce que tu as hérité de ta mère.
Sakura : Il parait que j'ai son caractère, mais pourquoi m'appelez vous votre filleule ?
Athéna : Parce que je suis ta marraine, j'ai béni ta venue au monde, comme j'ai béni l'union de tes parents. Ils ne t'avaient rien dit ?
Sakura : Je commence à croire qu'à force de vivre dans le secret, me cacher des choses soit devenu une habitude chez eux.
Athéna : Sois un peu indulgente avec eux, je suis certaine qu'ils ont souffert de t'avoir menti.
Sakura : Peut être, mais maman souffrait certainement moins que papa.
Athéna : Qu'est ce qui te fait dire ça ?
Sakura : Son corps est couvert de cicatrices, elle ne m'a jamais dit d'où elles provenaient, ni même inventé une histoire à leur sujet.
Athéna : Sache qu'il y a des blessures qui ne se referment jamais, malheureusement elles sont souvent invisibles à l’œil. Tu comprendras un jour.
Sakura (presque inaudible) : Non Athéna, je ne comprends que trop bien. J'ai moi aussi une blessure secrète.

Sentant qu'elle s'aventurait sur un sujet épineux, Athéna décida de changer de conversation.
Athéna : Il y a une chose qu'il faut que tu saches, tu as failli ne pas voir le jour.
Sakura : Oncle Ikki m'a déjà parlé de son instant de folie.
Athéna : Tu te trompes ma filleule, ton destin faillit être celé avant ce tragique événement. Quand ta mère est venue m'annoncer qu'elle était enceinte et surtout la façon dont elle l'était devenue, je me voyais dans l'obligation de sévir. Logiquement je devais lui laisser  le choix entre deux punitions : l'exil accompagné de l'abandon de son titre de chevalier, ou l'avortement. Mais je savais qu'elle désirait te garder. Elle aurait choisi l'exil sans l'ombre d'un remords. Cependant, j'hésitais à lui imposer l'avortement. Non pas que je me souciais de la vie en elle, mais les femmes qui possèdent le cosmos ont une conscience accrue de leur corps et donc du fœtus qu'elles portent. L'avortement est une terrible épreuve pour elles car c'est comme si c'était elles que l'on tuait. Le choc émotionnel est tel qu'elles ne s'en remettent jamais vraiment. Je ne pouvais prendre le risque de perdre un chevalier de sa valeur. Il fallait pourtant que je fasse mon devoir. J'allais rendre ma divine justice quand ton père est arrivé pour annoncer sa paternité. Il ne le sait pas mais ce jour là il te sauva une première fois la vie car c'était bien l'avortement que j'avais fini par choisir comme châtiment. Si Shun était intervenu quelques secondes plus tard, il n'aurait rien changé car ma décision aurait été irrévocable.

Après cette révélation Athéna craignait une réaction trop vive de Sakura. A son grand étonnement, elle se contenta de la fixer avec un regard triste.
Sakura : Je ne crois pas que vous auriez pris cette décision. Vous saviez que ma mère était une guerrière dans l'âme, et comme l'aurait dit Edmond Rostand :"vous voulez la punir ? Privez la de danger". Elle même m'a dit qu'elle avait longtemps hésité avant de décider de suivre papa au Japon. Je suis certaine que l'exil était la sentence que vous alliez annoncer bien que vous étiez sur le point de choisir ma mort.
Athéna : Peut être, mais pendant près de quinze ans je me suis reproché d'avoir songé à attenter à la vie d'une innocente. Sakura, si j'ai voulu te parler seule, c'est que je voulais te demander de me pardonner d'avoir voulu ta mort.
Sakura : Comme vous me l'avez dit, vous deviez sévir pour l'attitude de ma mère, bien sur que je vous pardonne.
Athéna : Tu es bien comme ton père, tu es trop bonne.
Sakura : C'est la première fois que l'on me prête un de ses traits de caractère, d'habitude on me compare à maman.
Athéna : Je suppose donc que tu dois souffrir de ne pas pouvoir devenir chevalier ?
Sakura : Comment êtes vous au courant ?
Athéna : Je connais ton père, je sais que jamais il n'accepterait que tu portes une armure sacrée, surtout en temps de guerre. C'est fort dommage car tu as une puissante cosmoénergie, tu es probablement la plus forte de tes cousines.
Sakura : Vous pourriez peut être intercéder en ma faveur.
Athéna : Désolé ma filleule, j'avais déjà promis à tes parents que si jamais tu t'éveillais au cosmos, je refuserais de te prendre comme chevalier. Et même sans cette promesse, je n'ai aucune envie de me mettre deux de mes plus puissants chevaliers à dos.
Sakura : Est ce que vous n'exagérez pas un peu la force de ma mère ? Elle beaucoup moins forte que papa et mes oncles après tout.

Athéna ne répondit rien. Elle s'approcha d'un piédestal sur lequel reposait un livre relié de cuir rouge. Elle le prit dans ses mains et s'adressa à Sakura.
Athéna : Personne n'a idée de la réelle puissance de Shina, elle même l'ignore. Sakura, je vais avoir besoin de ton aide, mais il faut que tu me fasses une confiance absolue.
Sakura : Vous êtes la personne la plus franche que je n'ai jamais rencontrée, ma confiance vous est toute acquise.
Athéna : En ce cas, quoique je fasse, empêche ton père d'intervenir.

Athéna n'attendit pas la réponse de Sakura et retourna dans la salle du trône où attendaient Shina et Shun.
Athéna : Shina, j'ai ici un objet qui t'appartient. Ce sont les mémoires de Milo, il te les destinait.

Athéna tendit le manuscrit, Shina s'approcha pour le prendre. Au moment où elle le saisit, Athéna plongea sa main au niveau de son plexus solaire transperçant l'armure comme un simple morceau de carton. Shina s'écroula par terre et fut parcourue de spasmes. Le spectacle de sa femme en train d'agoniser mit Shun dans une colère noire. Il s'élança prêt à frapper celle qu'il avait juré de protéger. Mais avant que son poing n'atteigne sa cible, Sakura s'interposa.
Shun : Sakura, écarte toi !
Sakura : Je suis désolée papa, mais si Athéna a fait ça c'est qu'elle avait une bonne raison.
Athéna : Ta fille a raison Shun, je vais tout t'ex...

Avant que la déesse ne finisse sa phrase, la Pandora Box de l'armure d'Ophiuchus déboula dans la salle comme animée d'une vie propre. Elle s'ouvrit et l'armure de Shina quitta son propriétaire pour reprendre sa forme totémique, puis retourna ensuite dans son réceptacle. Celui-ci se mit alors à émettre des pulsations de cosmos en synchronisation avec les spasmes de Shina. Chaque soubresaut du chevalier s'accompagnait d'un accroissement phénoménal de sa cosmoénergie.
Athéna : Ça vient de commencer.
Shun : Mais qu'avez vous fait ?
Athéna : J'ai touché plusieurs de ses points vitaux afin de libérer son véritable cosmos.

Soudain une vague d'énergie d'une puissance exceptionnelle explosa, obligeant Shun et sa fille à fermer les yeux. Quand ils les rouvrirent, Shina se tenait debout face à sa Pandora Box métamorphosée, elle n'était plus en argent mais en or. Machinalement mais avec hésitation, Shina posa la main dessus. Elle s'ouvrit laissant apparaître un totem doré totalement différent. Il représentait le buste d'un homme tenant un immense serpent dans les mains. Le totem se fragmenta et alla recouvrir la femme chevalier. Les parties anthropomorphiques se placèrent judicieusement sur le corps et les bras. Le serpent quant à lui se sépara en trois parties, le corps se fendit en deux et alla protéger les jambes, la tête elle, se détacha pour former le casque.
Sakura et son père regardaient éberlués Shina recouverte de son armure d'or, Athéna quant à elle arborait un sourire de satisfaction.
Shina : Athéna, pouvez vous me dire ce qu'il vient de m'arriver ?
Athéna : C'est tout simple Shina, tu viens enfin d'accéder à ton véritable rang dans ma chevalerie. Tu es le treizième chevalier d'or, celui de la constellation d'Ophiuchus. Après moi tu es à présent le grand commandeur des autres chevaliers, même les chevaliers divins te doivent respect et obéissance. Ton autorité dépasse celle du Grand Pope.
Shina : Mais pourquoi seulement maintenant ?
Athéna : Tes pouvoirs avaient été mis en sommeil par Milo lors de ton entraînement car ton corps n'était pas encore prêt à supporter cette puissance. Saga savait qui tu étais réellement et, ne voulant pas perdre le pouvoir qu'il avait usurpé, a tout fait pour t'empêcher de découvrir ta vraie nature. Tu sauras les détails de cette histoire dans le livre que je t'ai donné.

Shun s'approcha de sa femme et s'agenouilla.
Shun : Chevalier, je tiens à être le premier à reconnaître ton autorité.
Shina : Relève toi Shun, tu es ridicule.
Athéna : À présent il faut te faire reconnaître des autres chevaliers. Shun, Sakura, restez dans le temple qui est à présent votre demeure. Sachez que pendant les retrouvailles familiales Kiki a rapporté vos affaires ici. Une servante va venir vous faire visiter vos quartiers pendant notre absence.

Athéna brandit son sceptre et disparut avec Shina et elles se matérialisèrent dans un endroit sombre. D'une simple impulsion de son cosmos divin, Athéna alluma des torches. Shina scruta les lieux. Athéna l'avait conduite dans un couloir taillé à même la roche. La déesse commença à avancer et Shina la suivit.
Shina : Où sommes nous ?
Athéna : Nous sommes dans un tombeau.
Shina : Un tombeau ?
Athéna : C'est celui de ton prédécesseur, le plus grand chevalier de tout les temps. Si je t'ai conduite dans cet endroit c'est parce que c'est là que reposent les objets symboles de ton futur pouvoir sur mon armée.
Shina : Est ce que le Sanctuaire a d'autres tombeaux de la sorte ?
Athéna : Nous ne sommes plus au Sanctuaire, mais dans une région d'Italie. Je crois qu'elle se nomme la Toscane à présent.
Shina (en s'arrêtant) : Toscana ?
Athéna : Quelque chose ne va pas chevalier ?
Shina : Ce n'est rien, j'étais juste surprise. Il y a longtemps que je ne me suis pas retrouvée aussi près de chez moi. Je suis née dans cette région vous savez.
Athéna : Voilà qui est intéressant. Continuons, nous sommes presque arrivées.

Athéna et Shina reprirent leur route. Elles arrivèrent dans une salle ronde au centre de laquelle trônait un sarcophage en or massif.
Athéna : C'est la dernière demeure de Tarquin, le premier chevalier d'or d'Ophiuchus.
Shina : Quel genre de chevalier était il ?
Athéna : Il était différent des autres chevaliers de l'époque. C'est peut être pour ça que lui seul a pu porter cette armure.
Shina : Que voulez vous dire par "différent" ?
Athéna : Comme tu le sais, tous les chevaliers obtiennent leurs armures au plus tard à l'âge de l'adolescence. Et bien lui avait déjà vingt ans quand il se mit à mon service. Ce fut aussi le premier chevalier à n'être ni grec ni muvien.
Shina : Quel était sa nationalité ?
Athéna : Il venait d'Etrurie, et les relations entre grecs et étrusques n'ont jamais été chaleureuses. Quand il est venu au Sanctuaire, les gardes l'empêchèrent de rentrer. Par chance Moo, le premier chevalier du Bélier, repéra sa cosmoénergie et ordonna qu'on le laisse passer. Il l'escorta ensuite jusqu'à mon temple pour que je l'accepte comme chevalier. A partir de la sixième maison, Tarquin a commencé à se sentir mal. Il ne le savait pas encore mais il recevait l'appel de la treizième armure d'or. Quand il est arrivé en face de moi il s'est écroulé et fut parcouru de spasmes, comme toi lorsque j'ai libéré ton cosmos. C'est alors que l'armure d'or d'Ophiuchus est apparue et l'a recouvert. Je dois bien avouer que j'étais assez surprise de voir que l'armure que je destinais au chef de mon armé choisisse un étranger. Mais elle a bien fait, Tarquin était un chevalier fidèle et un leader né. C'est lui qui a mené l'assaut contre le Sanctuaire de Poséidon lors de la première guerre sainte. Il s'est lui même occupé de l'ébranleur de sol. Il avait réussi à développer un arcane capable de toucher un dieu. Une fois suffisamment affaibli, j'enfermai mon oncle dans une urne. Une fois la paix revenue, il géra le Sanctuaire à mes cotés. C'est lui qui m'a conseillé d'éparpiller les armures sacrées à travers le monde, c'est lui qui, sachant que son armure ne trouverait pas toujours preneur, instaura l'ordre des Grands Popes en choisissant un successeur parmi les chevaliers d'ors, enfin c'est lui qui décida de maquiller l'armure en argent afin de ne pas la laisser sans propriétaire. Il a toujours été de bons conseils. Avec le temps je me suis mise à le considérer comme un ami et même plus ; mais ça n'a jamais été réciproque. Pour lui je ne suis que la déesse qu'il a juré de servir et protéger.
Shina : À vous entendre on croirait qu'il est toujours vivant.
Une voix : Mais je suis toujours en vie.

Shina sursauta. La voix sortait du sarcophage. Celui-ci s'ouvrit et un homme affublé d'un masque doré aux orbites rouges en sortit. Il tenait à la main un sceptre en or en forme de serpent.
Athéna : Je suis contente de te revoir Tarquin.

Tarquin s'agenouilla.
Tarquin : Tout le plaisir est pour moi déesse Athéna.
Athéna : Relève toi Tarquin. Tu ne fais plus parti de mes chevaliers, tu n'as pas à me rendre hommage.
Tarquin (en se relevant) : Les vieilles habitudes ont la vie dure Athéna.
Shina  : Comment pouvez vous être encore de ce monde ?
Tarquin : Mais vous êtes une femme !
Tarquin + Shina : Déesse Athéna, pouvez-vous m'expliquer ce qui se passe ?
Athéna : Je vais vous donner les explications que vous demandez.
Shina, si tu as devant toi un homme sensé être mort depuis plusieurs siècles, c'est que je l'ai châtié en lui retirant le droit de mourir. C'est d'ailleurs l'une des rares choses dont je ne puis me vanter.
Shina : Mais pourquoi ? Vous m'avez dit vous même qu'il était le meilleur des chevaliers.
Athéna : Il y avait un sujet dont Tarquin et moi débattions souvent, la place des femmes dans ma chevalerie. J'étais farouchement contre, intimement convaincue que la place d'une femme était au foyer et non sur un champ de bataille. Régulièrement Tarquin essayait de me faire changer d'avis avec moult arguments convaincants que je rejetais avec une mauvaise fois qui me fait encore rougir de honte. Un jour il fit une plaidoirie pour sa cause tellement brillante que je faillis lui donner raison. Malheureusement, mon orgueil de déesse reprit le dessus et je le chassais violemment de ma vue. Après m'être calmée, je décidais de m'excuser auprès de lui car déesse ou non ma conduite avait été inqualifiable. Je surpris alors une conversation qu'il avait avec sa femme dans laquelle il faisait étalage de tout ce qu'il me reprochait. Sous le coup de la colère je le punis en lui donnant la vie éternelle, ou plus précisément la malédiction de survivre à tous ses descendants. Bien sûr je me suis rendue compte que j'avais dépassé la mesure, mais le mal était fait. On ne peut revenir sur une décision divine. Après cet acte malheureux je décidais de quitter mon corps d'origine et de ne participer aux prochaines guerres par le biais d'hôtesses humaines que je guiderai sans les contrôler. J'avais entre-temps tout fait pour rendre sa peine plus légère à Tarquin. Je fit bâtir ce caveau et demandais aux alchimistes de Mu de construire une chambre de stase afin qu'il passe sa vie en léthargie en attendant quelqu'un capable de le libérer. C'est ce caisson que tu as pris pour un cercueil.
Shina : Et c'est moi qui aurais ce pouvoir ?
Athéna : Exactement, mais chaque chose en son temps. Je vais à présent dire à Tarquin pourquoi les femmes sont à présent acceptées dans ma chevalerie.
Tarquin, cela ne fait que mille cinq cents ans que les femmes ont le droit de revêtir les armures sacrées. Si mon hôtesse de l'époque et moi avons pris cette décision c'est que nous avions été mises devant le fait accompli. A cette époque le Grand Pope se nommait Oscar, c'était l'ancien chevalier des Poissons. De tous les éducateurs que mes vaisseaux humains avaient reçus, il était celui qui la comprenait le mieux. Quand Hélène fut en âge de prendre le pouvoir, nous remarquâmes qu'Oscar avait pris de l'embonpoint. Quelques semaines plus tard, alertées par des cris de douleur, nous entrions dans ses appartements. Oscar était en train d'accoucher. Nous décidâmes de l'aider à se libérer. Elle mit au monde un garçon qu'elle nomma Camille. Sur le coup nous trouvâmes cela étrange car pour nous c'était un nom de fille.
Après qu'elle se fut reposée, nous l'interrogeâmes. Elle nous raconta alors qu'elle était la dernière d'une famille de huit filles. Son père, un ancien chevalier voulant que sa famille continue de me servir lui donna un nom masculin et l'éduqua comme un homme. Seules deux personnes étaient au courant : précédent Pope, et le père de l'enfant Marco de la Balance. Pour la première fois mon hôtesse et moi-même avons eu une discussion. Pour Hélène, Oscar était la preuve que les femmes pouvaient faire de très bons chevaliers. Pour moi c'était aussi la preuve qu'elles pouvaient être indisponibles pendant un certain temps. Nous avons donc fait un compromis, nous acceptions que les femmes entrent dans la chevalerie sous certaines conditions. Cependant Oscar ne fut jamais reconnue comme la première femme chevalier, le secret demeura gardé même après sa mort.
Tarquin : Je vois. Qu'est devenu Camille ?
Athéna : Il fût un excellent chevalier du Taureau. Il mena mes troupes contre l'armée de Némésis. Ce fut la bataille la plus courte à laquelle j'ai assisté. Mais assez parlé du passé, parlons de l'avenir, de ton avenir. Je te présente ton successeur, Shina Kido.
Tarquin : Je suis très honoré de vous rencontrer.
Shina : Tout l'honneur est pour moi.
Tarquin : Puis je poser une question indiscrète ?
Shina : Je ne vous promets pas d'y répondre.
Tarquin : Qu'est il arrivé à votre visage pour que vous portiez un masque ?
Shina : Toutes les femmes chevaliers portent un masque. C'est le symbole de leur renoncement à leur féminité. Si une femme se fait voir sans son masque par un homme, elle n'a que deux solutions, le tuer ou l'épouser. Et je vous préviens je suis déjà mariée.
Tarquin : Voilà qui est fort intéressant. Me serait il possible de voir votre visage ?
Shina : Je viens de vous dire que si vous me voyez à visage découvert je serai dans l'obligation de vous tuer.
Tarquin : Mais j'y compte bien, c'est d'ailleurs pour ça que vous êtes là.
Shina : Comment ?
Tarquin : La seule façon pour moi de trouver le repos éternel est de me faire tuer. Hors vous seule en avez la force. Sans l'armure il faudrait trois chevaliers d'or pour me terrasser, et à la condition qu'ils utilisent l'attaque de l'ombre.
Shina : Ce qui les radierait de l'ordre. Je serais donc aussi puissante que trois chevaliers d'or ?
Tarquin : Avec l'armure vous faites jeu égal avec les douze réunis. Et encore, pour venir à bout de vous ils devraient tous utiliser l'arcane interdit en même temps.
Shina : Mais comment cette armure peut elle être aussi puissante ?
Athéna : Cette armure est la seule qui représente ouvertement un dieu. Il coule en elle une essence divine. En plus des matériaux habituels pour la créer, il y fut ajouté un des cheveux de mon corps d'origine. Car la tache que je destinais au début au chevalier d'Ophiuchus était celle de garde du corps.
Shina : Je vous remercie d'avoir répondu à mes questions Athéna.

Shina retira son masque et se mit en garde. En enflammant son cosmos elle fut grisée par sa propre puissance. Elle sentait sa supériorité par rapport aux autres chevaliers d'or, instinctivement elle savait que son septième sens était le plus puissant de toute la chevalerie et que seuls les chevaliers divins la dépassaient grâce au neuvième sens qu'ils avaient entraperçu il y a quinze années de cela.
Shina : Tarquin ! Je vais mettre fin à ton tourment.
THUNDER CLAW !

Tarquin fut soulevé du sol par la puissance de l'attaque. Il retomba lourdement ventre à terre et son masque le quitta sous le choc. Alors que Shina s'apprêtait à remettre le sien, Tarquin se releva avec aisance.
Shina put enfin voir à quoi ressemblait le mythique chevalier. Elle fut subjuguée par la beauté de ce dernier. Son visage était le symbole de la perfection. Mais la surprise passée, Shina finit par le trouver simplement mignon. Son cœur était déjà pris par Shun et aucun autre homme ne l'aurait.
Tarquin : Je reconnais que votre attaque m'a pris de court. Je ne m'attendais pas ce que vous utilisiez cet arcane. Mais comme vous le savez, une même technique ne marche jamais deux fois sur un chevalier.
Shina : Vous aviez déjà subi cette attaque ?
Tarquin (souriant) : Mieux que ça, c'est moi qui l'ai créée. Je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un l'utilise encore après tout ce temps. Elle a cependant perdu de sa superbe. Si vous le souhaitez je peux vous apprendre à la maîtriser à la perfection.
Shina : Serait-ce la fameuse attaque qui peut atteindre un dieu ?
Tarquin : Bien sur que non, mais si je veux mourir de votre main il me faudra vous l'enseigner.
Shina : Considérez moi comme votre disciple.
Tarquin : Bien, alors commençons.

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Dans le temple d'Athéna.

Sakura regardait émerveillée la chambre qui lui avait été allouée. Elle était largement deux fois plus grande que celle qu'elle avait au Japon et possédait même une petite salle de bain. Mais le comble du luxe pour elle c'était l'isolation sonore qui lui permettrait enfin de dormir sur ses deux oreilles toutes les nuits.
Shun : Ça change de notre petite maison hein ?
Sakura : Ça me fait presque peur. Pour un peu je préférerais la masure près de la tombe de Cassios.
Shun : L'important c'est que nous gardions le goût des choses simples.
La servante : Veuillez m'excuser, mais je dois vous conduire au coliséum, Athéna a prévu de faire une annonce pour tous les résidents du Sanctuaire et vous y êtes conviés.
Shun : Nous vous suivons.

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Tarquin tomba au sol un sourire aux lèvres, la vie venait enfin de le quitter. Sa poitrine était trouée au niveau du cœur. Cependant, aucune goutte de sang ne coulait. L'attaque qui avait perforé sa poitrine avait en même temps cautérisé la plaie. Tel était la puissance de cet arcane.
Athéna s'approcha du corps et lui ferma les yeux. Elle le prit ensuite dans les bras et le déposa dans la chambre de stase qui serait à présent son cercueil. Avant de refermer le couvercle elle le regarda une dernière fois tendrement.
Athéna : Regarde s'il est beau ! Ne dirait on point qu'il dort ?
Shina : Athéna ? Est ce que vous l'aimiez ?
Athéna : Je l'aimais certes, mais comme une sœur aime son frère.
(à Tarquin) Fais de beaux rêves mon superbe chevalier.

Athéna referma le sarcophage et scella en le touchant avec le Niké. Elle ramassa ensuite le masque et le sceptre de Tarquin et les tendit à Shina. Le chevalier d'Ophiuchus mis son nouveau symbole facial, mais celui-ci ne disait pas "je ne suis plus une femme" mais "je suis votre chef". Quand elle saisit le sceptre, ce dernier à sa grande surprise se lova autour de son bras. Shina ne cessait d'être étonnée par les pouvoirs insoupçonnés de cette armure qu'elle avait portée durant tant d'années.
Athéna : Il est temps de rentrer au Sanctuaire à présent.
Shina : Attendez un instant Athéna ! J'aurais une question à poser au sujet de mon armure.
Athéna : Très bien, je t'écoute.
Shina : Qu'elle besoin aviez vous de créer une protection aussi puissante ? Vous avez déjà dit que c'était pour votre garde du corps, mais n'est-ce pas déjà là le rôle des autres chevaliers d'or ?
Athéna : La réponse est toute simple, c'était pour me prémunir d'éventuelles rébellions au sein même des chevaliers d'or. Car si un renégat peut réussir à pervertir quelques uns de mes plus puissants protecteurs, il lui serait impossible de rassembler autour de lui tout l'écliptique. C'est pourquoi j'ai fait construire cette armure qui ne peut être détruite que par tous les chevaliers d'or réunis.
Shina : Je vois, dommage que Tarquin fut le seul qui l'ait portée sous sa réelle forme avant moi.
Athéna : C'est vrai, mais heureusement pour moi la crainte et le respect qu'il inspirait aux autres chevaliers se sont transmis à ses descendants. Et il y a toujours eu quelqu'un de sa lignée parmi mes chevaliers d'or. Et quand deux frères entraient à mon service, tandis que l'aîné devenait chevalier d'or, le cadet obtenait toujours l'armure d'Ophiuchus sous sa forme d'argent. Malheureusement, avec le temps, son nom finit par disparaître des mémoires et de la chevalerie.
Bien, il nous faut maintenant rejoindre les autres.
Shina : Les autres ?

Shina terminait à peine sa phrase qu'elle se retrouva avec Athéna au centre de l'arène du Sanctuaire. Le Colisée était bondé. Tout le monde attendait avec impatience les paroles de la déesse. Athéna leva les bras et le silence se fit.
Athéna : Résidents du Sanctuaire ! En ce jour solennel où l'écliptique est reformé et que les chevaliers divins sont de nouveaux réunis, moi Athéna ai décidé de marquer ce grand moment d'une pierre blanche. Comme vous le savez la loi sur le visage des femmes chevaliers est très contraignante, certaines d'entre vous la trouvent stupide, et elles ont raison. Cette loi était volontairement idiote car elle fut créée dans l'optique de limiter le nombre de femmes dans la chevalerie. A l'époque je pensais que les femmes étaient de piètres guerrières. Mais aujourd'hui, parmi les chevaliers d'or, quatre sont des femmes dont le plus puissant d'entre eux. C'est pour cette raison qu'aujourd'hui, je vais abroger cette règle désuète.
(à Shina) Chevalier d'or d'Ophiuchus, fait ton office.

Tous les regards se braquèrent sur Shina. Cette dernière sentait la pression de sa nouvelle charge. Même si elle semblait stoïque, intérieurement une grande panique s'emparait d'elle. C'était similaire à ce qu'elle avait ressenti quand Matoaka lui avait rendu hommage mais multiplié par mille. Elle se remémora alors les paroles de Shun "fais comme Sakura avec nos élèves, reste pareille à toi même". Tout devint alors clair, elle devait se comporter comme le chevalier qu'elle avait toujours été, à la différence près que son autorité s'était accrue. Elle s'avança au centre du coliséum et commanda instinctivement au serpent qui ornait son bras de reprendre sa forme de sceptre. Elle brandit alors son instrument de pouvoir.
Shina : Résidents du Sanctuaire, moi Shina Kido chevalier d'or d'Ophiuchus, grand commandeur de tous les chevaliers, et pourvoyeur de la parole divine d'Athéna, déclare que la loi sur les masques est officiellement abolie.

Une acclamation de joie se fit entendre et une flopée de masques s'envola. Mais l'euphorie s'arrêta brusquement pour laisser place à un silence inquiétant. Enfin quelqu'un prit la parole dans l'assistance et s'adressa à Shina.
Une femme : Pourquoi gardez vous votre masque ?
Shina : Ce masque est le symbole de ma fonction et non de ma condition de femme, si j'avais été un homme je le porterais quand même.

Et la liesse reprit de plus belle.
Athéna fit un signe à Shina pour qu'elle s'approche d'elle. Après que son chevalier se soit exécuté, elle se téléportera avec elle dans son temple.

Athéna : Tu as été remarquable, tu as le sens du commandement dans le sang.
Shina : Je vous remercie Athéna, mais je vous avouerais que je me sens un peu lasse.
Athéna : Assis toi donc sur le trône pour te reposer.
Shina : Je vous remercie Athéna.

Shina commanda à son sceptre de reprendre sa place sur son armure et se dirigea vers le siège. Une fois installée, un objet à terre attira son attention. C'était un petit livre relié de cuire rouge. Shina se rappela alors le Journal de son maître que lui avait donné Athéna et qu'elle avait lâché lorsque la déesse délivra son pouvoir. Le puissant chevalier d'or se concentra et le manuscrit entra en lévitation pour venir se poser dans les mains de celle-ci. Shina souffla un peu pour récupérer de l'intense effort de concentration qu'elle avait déployé, puis ouvrit le livre.

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sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

Asclepios

Chapitre 10 : Le journal de Milo(1973-1980)

Pour mon successeur.

1973
04/03

Athéna vient de se réincarner, une nouvelle Guerre Sainte se prépare et j'y participerai. Lors de la précédente bataille en 1743, sur les quatre-vingt huit chevaliers, seuls deux ont survécu. Il y a donc de grandes chances que je meure lors du prochain conflit. J'ai donc décidé d'écrire ce journal pour ne pas tomber dans l'oubli comme mes pairs. Personne ne se souvient de ces braves qui ont donné leur vie. Mais si une personne au moins se souvient de moi, je serai immortel.
Je m'appelle Milo je suis né et me suis entraîné sur l'île dont je porte le nom. Contrairement à la grande majorité des novices, je connais mes parents. J'ai sept ans et demain après avoir passé l'épreuve, je serai le nouveau chevalier d'or du Scorpion.

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05/03
Je suis enfin chevalier du Scorpion. Mais cela ne me rend pas heureux. Si j'avais su en quoi consistait l'épreuve, j'aurais refusé de la passer.
Mon maître Hippocrate m'a bandé les yeux et m'a dit d'attendre mon adversaire. Mon attente ne fut pas longue. Je ressentis bientôt un cosmos puissant et hostile. Mon adversaire passa à l'offensive en premier. Je fus presque pris de court car son attaque avait atteint la vitesse de la lumière. J'avais en face de moi quelqu'un qui maîtrisait aussi le septième sens. Pour me défaire d'un tel combattant, je n'avais d'autre choix que d'employer l'Aiguille Écarlate. Je dus porter les quatorze coups ainsi qu'Antarès pour vaincre mon opposant. Quand la victoire me fut acquise j'enlevais mon bandeau pour voir le visage de celui que j'avais vaincu.
Je découvris médusé le corps de mon maître gisant dans son sang. Je me souviendrai toujours de ses derniers mots, je vais d'ailleurs les retranscrire.
"Milo, je suis heureux de mourir en ayant fait de toi un chevalier digne de ce nom. Mon seul regret est de n'avoir jamais réveillé mon armure"
J'avoue ne pas avoir compris le sens de sa dernière phrase. Peut être que son frère Altaïr pourra m'éclairer.
Toi qui lis ces lignes, je vais te présenter mon maître afin que lui aussi entre dans l'histoire.
Mon maître Hippocrate était le chevalier d'argent d'Ophiuchus. Il fut entraîné par mon prédécesseur Panorpa du Scorpion. Cela explique que malgré son rang il était l'égal des chevaliers d'or et qu'il connaissait les arcanes que seuls les chevaliers de ma constellation maîtrisent.
Hippocrate faisait partie des doyens du Sanctuaire, avec son frère et les deux vétérans de la précédente guerre. Il avait quatre-vingt-dix ans lorsque je le lui ai ôté la vie. Je sais qu'il s'est entraîné avec un autre élève de Panorpa qui aurait du être son successeur. Je suppose qu'il lui est arrivé quelque chose de terrible pour qu'il ne soit pas devenu chevalier d'or. Je demanderai à Altaïr s'il sait quelque chose. Quoi qu'il en soit, je considérais Hippocrate comme un second père pour moi et l'armure que je viens d'acquérir ne comblera jamais le vide qu'il a laissé.
Je vais à présent aller voir le Grand Pope pour qu'il me confirme comme chevalier d'or du Scorpion, j'en profiterai pour saluer Saga et Aïolos.

Ça y est, j'ai investi la huitième maison du Zodiaque. Quand je suis monté voir le Grand Pope tout à l'heure, je n'ai pas vu Saga. J'ai cependant fait la connaissance de Shura, c'est le nouveau chevalier du Capricorne, il est chevalier depuis deux ans déjà. Je l'ai rencontré dans la maison d'Aïolos, il semble qu'un solide lien d'amitié les unit tous les deux.
Je viens de me rendre compte que je n'ai pas dit qui étaient Saga et Aïolos. Je suppose que tu as deviné que tous deux étaient chevaliers d'or, mais ce ne sont pas n'importe lesquels. Ce sont les plus vieux et sans doute les plus forts d'entre nous. Cependant je m'avance un peu car à part Shura je n'ai pas rencontré d'autres chevaliers d'or. Tous deux sont pressentis comme successeurs au poste de Grand Pope. Il faut dire que Shion n'est plus tout jeune, c'est l'un des deux survivants de la dernière guerre. Il était chevalier d'or du Bélier, maintenant c'est un certain Mu qui porte cette armure. Il l'a remportée deux mois avant la mienne mais bizarrement il n'était pas dans son temple aujourd'hui. Lorsque j'ai questionné Aïolos, il m'a répondu que Mu se trouvait dans un endroit appelé Jamir. Je n'ai pas cherché à en savoir plus, si Aïolos ne s'inquiète pas de son absence, pourquoi est ce que je le ferais ?
Puisque j'ai commencé à te parler d'Aïolos, c'est lui que je vais te le présenter en premier ami lecteur.
Aïolos est le chevalier du Sagittaire, il a gagné son armure il y a sept ans déjà. Il s'occupe de l'entraînement de son petit frère Aïolia. Il veut en faire le nouveau chevalier d'or du Lion. D'après lui ce n'est plus qu'une question de semaines. Aïolos est quelqu'un de droit, honnête, courageux, en fait il me serait plus facile d'énumérer ses défauts si je les connaissais.
Il venait parfois sur mon lieu d'entraînement pour rendre compte de mes progrès au Grand Pope.
Je vais à présent te parler de Saga. C'est le chevalier des Gémeaux ainsi que la bonté faite homme. Lui aussi venait sur l'île de Milo, mais c'était pour soulager les peines des miséreux qui la peuplaient. C'est pour cette grande compassion que tout le monde pense que c'est lui que Shion va choisir pour lui succéder.
Personnellement, je mise plutôt sur Aïolos, une guerre va éclater et nous avons plus besoin d'un combattant que d'un samaritain.
Je sens un puissant cosmos approcher, je te laisse car je dois faire mon devoir de chevalier et protéger ma maison qui est en ce moment le premier rempart face à une éventuelle agression.

Je viens de faire connaissance d'un nouveau chevalier d'or, Camus du Verseau. Nous ne nous sommes que croisés mais je peux dores et déjà dire que c'est quelqu'un de froid au propre comme au figuré. Mais je ne sais pas pourquoi, il m'a tout de suite paru sympathique, je vais essayer de m'en faire un ami.

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06/03
Je reviens des obsèques de mon maître et j'admets que je suis assez troublé. Altaïr m'a expliqué la signification des derniers mots de mon maître. L'armure d'argent d'Ophiuchus serait en réalité une armure d'or camouflée. Pour réveiller sa vraie nature, il faut que son porteur ait une très grande maîtrise de son septième sens. Panorpa avait voulu faire de mon maître le légendaire treizième chevalier d'or mais il n'était pas assez puissant. D'après Altaïr, le chevalier d'or d'Ophiuchus serait le plus fort d'entre nous. Selon la loi du Sanctuaire, l'armure de mon maître me revient et c'est moi qui déciderai du moment de la remettre en jeu. Mon maître m'a aussi légué un carnet dans lequel il a laissé tout son savoir. Afin de lui faire honneur, je vais prendre un apprenti que je formerai pour être le nouveau véritable chevalier d'Ophiucus.

Ça y est, j'ai déjà trouvé mon disciple et l'ai présenté au Grand Pope.
J'étais parti (avec l'autorisation de Shion) rendre visite à ma famille. J'ai appris avec tristesse que mon père était mort durant mon entraînement. Il ne me restait que ma mère et ma petite soeur Agatha, et à ma grande surprise, j'ai perçu en elle un grand potentiel. Je fus d'abord pris d'un doute, pouvais-je faire endurer à ma soeur de cinq ans ce que j'avais subi ? Mais l'idée que le mythique chevalier d'or soit de mon sang effaça cette hésitation. Le plus difficile fut de convaincre ma mère qui était réticente à l'idée que son deuxième enfant entre au service d'Athéna. Mais l'assurance que je me chargerai personnellement de la formation d'Agatha apaisa ses craintes. Cette dernière était par ailleurs très enthousiaste à l'idée de devenir un puissant chevalier d'or. Je la mis cependant en garde sur les dangers mortels de l'entraînement et l'informai sur la loi régissant le port du masque pour les femmes. A mon grand étonnement elle ne s'en offusqua pas. Elle était prête à tous les sacrifices pour devenir chevalier. Dès lors j'étais certain d'avoir fait le bon choix.
A présent, ce qui devait être le recueil de mes mémoires sera en même temps le suivi de l'entraînement de ma soeur.

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13/03
Aïolia est enfin devenu le nouveau chevalier du Lion.

La première journée d'entraînement vient de se terminer pour Agatha, elle est exténuée mais m'a dit en rigolant qu'elle croyait que ce serait plus dur. Serais je trop gentil avec elle ?

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06/06
Il vient de se passer quelque chose d'horrible, Aïolos vient de tenter d'assassiner Athéna. Par chance le Grand Pope l'en a empêché et Shura l'a éliminé. J'ai encore du mal à croire ce qui vient de se passer. Le Grand Pope a convié tous les chevaliers d'or, à l'exception d'Aïolia, pour une assemblée extraordinaire demain matin. Je vais pouvoir rencontrer les autres.

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07/06
La réunion m'a laissé une impression étrange. D'abord, sur les douze chevaliers d'or nous n'étions que huit. Logiquement nous aurions du être dix au maximum, Aïolos étant mort et son frère déclaré persona non grata. Il manquait à l'appel Saga des Gémeaux et Doko de la Balance. Le grand Pope nous affirma que Saga était en mission spéciale pour le Sanctuaire. Seule l'absence de Doko était inexpliquée.
La réunion était surtout centrée sur le sort que l'on devait réserver à Aïolia. Devait il être châtié pour la faute de son frère ? Après un long débat il fut décidé qu'il pourrait rester au Sanctuaire comme chevalier du Lion. Sous étroite surveillance bien entendu.
Comme j'ai pu rencontrer mes autres frères d'armes, je vais te les présenter et te dire mes premières impressions sur eux.
Comme je l'avais déjà dit quelques pages plus haut, le chevalier du Bélier se nomme Mu. Il a l'air de quelqu'un de très réfléchi. Il semblait se désintéresser totalement de la réunion. On aurait dit que quelque chose le tracassait. Après la réunion, il est retourné à Jamir.
Aldébaran est le nom du chevalier du Taureau. Il possède une carrure impressionnante. Il semble très placide, une espèce de force tranquille en quelque sorte.
Le chevalier du Cancer se fait appeler Masque de Mort, c'est un surnom qu'il porte bien car il se dégage de lui une aura macabre. Il fut d'ailleurs le seul à voter pour la mort d'Aïolia. J'espère ne plus avoir à croiser sa route
Le chevalier de la Vierge se nomme Shaka. Il a la particularité de toujours garder les yeux fermés. Il à l'air extrêmement serein. Le Sanctuaire s'écroulerait qu'il ne sourcillerait même pas. Il m'a aussi donné l'impression de quelqu'un convaincu de sa supériorité. Je dois admettre qu'il est légèrment plus puissant que moi, mais je jubile à l'idée de lui présenter ma soeur quand elle sera devenue le treizième chevalier d'or.
J'avais déjà parlé de Shura du Capricorne, mais depuis mes impressions sur lui ont changé. Il à l'air de quelqu'un de trahi et désabusé, ce qui est le cas puisque son meilleur ami s'est avéré être un traître.
J'ai pu faire plus ample connaissance avec Camus. C'est effectivement quelqu'un de peu chaleureux. Il semble être taillé dans un bloc de glace, aucune émotion ne se lit sur son visage. C'est à croire qu'il a servi de modèle pour les masques que portent les femmes chevaliers.
Enfin "la dernière" mais pas "la" moindre, Aphrodite des Poissons. Voilà un chevalier peu banal. Il ne faut pas s'y tromper, malgré son nom et son apparence, c'est un homme. Je ne sais pas pourquoi, mais "elle" m'est "apparue" tout de suite antipathique. Je "la" porte déjà tellement peu dans mon estime que malgré son sexe je ne peux m'empêcher d'en parler ici au féminin, chose que je ne ferai jamais en face "d'elle". "Elle" aussi était contre le fait qu'Aïolia reste l'un des nôtres mais avait préféré l'exil à la mort.
Tous les chevaliers sont à présent consignés au Sanctuaire sauf ordre du Grand Pope.

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1974
11/01
Agatha est tombée malade. C'est ma faute, comme exercice je lui avais demandé de passer la journée à monter et descendre les marches des temples. J'avais complètement oublié l'atmosphère morbide de la maison du Cancer. Je pense que le mal de ma soeur est plus moral que physique mais je ne lui en veux pas d'avoir succombé. Moi même je manque de vomir quand je suis obligé de traverser la demeure que protège ce psychopathe. Comment un être tel que lui a pu devenir chevalier ? Tout le monde le déteste, même Aphrodite alors que comme lui "elle" est dans les bonnes grâces de Shion. Lorsque la guerre éclatera, j'espère qu'il sera le premier à tomber.

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1976
25/03
Altaïr vient de me confier une élève. Quand il est venu me voir, il était accompagné de trois enfants, deux filles (masquées naturellement) et un garçon. Il m'a dit qu'il était trop vieux pour s'occuper de trois disciples à la fois. Il est vrai qu'il a atteint l'âge honorable de quatre-vingt-quatorze ans.
J'ai donc à présent à charge l'entraînement de la jeune Shina. Elle a six ans et ne semble guère enjouée de son sort. Encore un enfant que l'on a du enlever à cause de son potentiel. Je n'aime pas cette méthode de recrutement, mais nous sommes en situation de crise depuis la trahison d'Aïolos.

Comme je le craignais, Shina n'est pas une élève très motivée, elle a cependant une capacité d'assimilation impressionnante. Si Agatha la surpasse dans le domaine physique de par son entraînement que je lui prodigue depuis plus de deux ans, Shina quant à elle a déjà compris toutes les bases théoriques sur le cosmos, chose que ma soeur n'a fait que récemment. Je suis certain d'en faire un excellant chevalier d'argent. Peut être même qu'elle endossera l'armure d'Orion.

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29/09
Je viens d'entendre Shina rire pour la première fois. Depuis six mois que je m'occupe d'elle rien d'autre ne sortait de sa bouche que des râles de douleurs quand elle effectuait les exercices les plus difficiles. Agatha n'est pas étrangère à ce changement d'humeur elle avait déjà réussi à lui communiquer son envie de devenir chevalier. Elles sont à présent des amies inséparables.

J'ai été voir Altaïr pour savoir comment se passait l'entraînement de ses disciples, ça m'a permis de connaître leurs noms. La fille s'appelle Marine et le garçon est surnommé Silence car il est muet. Il compense cependant ce handicap par un puissant don de télépathie. Ils se débrouillent plutôt bien. Altaïr m'a dit que l'un des deux sera son successeur. Je suis presque certain de la future victoire de Silence. Lorsque je suis retourné dans mon temple, j'ai vu qu'Aïolia s'intéressait aussi aux novices d'Altaïr, du moins c'est ce que j'ai d'abord cru. Mais en observant mieux, il était indiscutable que c'était Marine qui avait toute son attention. Je ne crois pas m'avancer en affirmant qu'il est sous son charme.

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1978
20/07
Shina a enfin rattrapé son retard sur Agatha, elle perd cependant toujours les combats contre elle. L'amitié qui lie mes deux élèves est à présent presque comparable à de l'amour fraternel. Je dois reconnaître que je me suis moi-même légèrement attaché à Shina. Si Camus savait ça il aurait honte de m'avoir comme ami

Agatha est presque prête, elle a failli embraser son cosmos pour la première fois tout à l'heure. Hippocrate serait fier de moi.

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01/09
Ça faisait plusieurs mois déjà que j'observais le même manège. Lorsque l'entraînement se terminait, Agatha et Shina sortaient de mon temple pour se rendre, semble-t-il, dans celui de Shura. Étant l'homme qui avait exécuté Aïolos, il a toujours exercé une fascination chez les novices. Il n'est pas rare d'en voir une dizaine au pied des marches à se demander s'ils auront le courage d'aller le voir. Pour mes deux élèves ce problème ne se posait pas puisqu'elles habitaient dans le seul temple gardé avant le sien.
Aujourd'hui j'avais décidé d'aller à leur rencontre pour leur demander de ne plus importuner Shura. Quel ne fut pas ma surprise lorsqu'il m'apprit que ce n'était pas lui qu'elles venaient voir. Intrigué, j'ai continué l'ascension espérant que le temple d'Aphrodite ne soit pas leur destination. Je les ai surprises sortant de la maison du Verseau accompagnées de Camus. Chose surprenante, son visage affichait un semblant de sourire. Lorsqu'il me vit, il reprit son air impassible mais le mal était déjà fait, je l'avais vu montrer une émotion.
Après quelques explications, il m'avoua que mes disciples venaient le voir pour apprendre le français afin de "passer le temps" dixit les intéressées. Après tout si elles utilisent leurs temps libre autrement que pour flâner, je ne peux pas les blâmer.

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15/11
Je reviens de la clinique du Sanctuaire, Shina vient d'y être admise. Agatha est en pleur, elle croit que c'est sa faute, mais comment pouvait elle savoir ?
J'avais été convoqué par le Grand Pope pour lui faire un rapport sur l'entraînement de mes novices. Pendant ce temps Agatha et Shina s'exerçaient au combat. Mais quand j'ai quitté le temple de Shion, Agatha m'attendait affolée à la sortie de la maison des Poissons. Elle me dit que Shina était mal en point et qu'elle ne savait pas quoi faire. Je suis descendu aussi vite que possible dans ma demeure. Shina était écroulée par terre comme un pantin désarticulé. Heureusement les mouvements de sa poitrine signalaient qu'elle respirait encore. Un rapide examen me confirma qu'elle avait reçu de nombreux coups avec une vitesse et une force prodigieuse, je dirais Mach 10 au minimum. Je compris alors ce qui s'était passé, Agatha avait éveillé son cosmos durant le combat contre Shina et ne s'était rendue compte que trop tard de sa nouvelle force.
Par chance les jours de Shina ne sont pas en danger. Mais je suis à présent certain qu'elle sera un chevalier exceptionnel, on ne survit pas à une telle attaque par hasard. J'ai d'ailleurs remarqué que ses phalanges avaient été brisées. Je suis certain qu'elle a réussi à percevoir certain coup et qu'elle a tenté de les bloquer.

Agatha a fini par se calmer et m'a raconté en détail son combat contre Shina. Pour la première fois elle était mise en difficulté, elle était heureuse que Shina ait enfin évolué mais elle ne voulait pas perdre. Au bout d'un moment elle fut acculée et elle tenta un dernier assaut, c'est à ce moment là qu'elle embrasa instinctivement son cosmos.
Demain Agatha commencera une nouvelle étape de son apprentissage, je lui enseignerai les techniques secrètes de mon maître ainsi que certaines des miennes.

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16/11
J'ai été trop optimiste, Agatha est tellement perturbée par ce qu'elle a fait à Shina hier qu'elle ne parvient pas à se concentrer. Pour l'intéresser je lui ai promis d'aller voir Shina à la mi-journée.

Shina est vraiment une élève qui ne cessera jamais de me surprendre. Elle est arrivée dans mon temple pendant que j'entraînais Agatha. A sa vue ma soeur s'est tout de suite sentie mieux et a retrouvé son assiduité des débuts. Mais quelques instants plus tard, deux guérisseurs sont venus pour la ramener à la clinique. Shina s'était en fait échappée de sa chambre et n'était pas encore remise de ses blessures. Je l'ai vue tenter de se débattre avec les guérisseurs qui voulaient la remettre au repos. J'ai du lui ordonner de se laisser soigner pour qu'elle accepte de retourner à la clinique. Quand je pense que lorsque qu'elle me fut confiée elle aurait tout fait pour ne pas s'entraîner. Plus les jours passent et plus je me dis qu'elle sera un des meilleurs chevaliers d'argent, si ce n'est le meilleur.

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1979
24/03
Je suis encore sous le choc, comment ne m'en suis-je pas rendu compte avant ? Shina a enfin éveillé son cosmos, et c'était effrayant. Sa puissance était incalculable, j'avais l'impression d'être un chevalier de bronze à coté d'elle. Mais son corps était encore trop faible pour accepter cette puissance, elle brûlait littéralement de l'intérieur. J'ai du utiliser une technique d'Hippocrate pour mettre fin à ses tourments. J'ai pressé plusieurs de ses points vitaux ce qui a eu pour effet de l'empêcher d'accéder à sa cosmoénergie. Du moins c'est l'effet que cela aurait du produire, en réalité je n'ai réussi qu'à faire baisser l'intensité de son cosmos jusqu'au niveau de celui des chevaliers d'argent. A présent elle est inconsciente, je l'ai laissée se reposer.
Je n'arrive pas à y croire, durant toutes ces années j'ai entraîné Agatha pour être le futur chevalier d'or d'Ophiuchus, et c'est Shina qui en est le plus digne. Je me demande même si Altaïr ne le savait pas depuis le début. Mais maintenant, je suis face à un gros problème, j'avais promis à ma soeur qu'elle serait le treizième chevalier d'or. Je n'aurai pas à lui annoncer la nouvelle car elle était là quand Shina a fait brûler son cosmos. Elle a tout de suite deviné qu'elle ne pourra pas  réaliser son rêve. Je ne me vois pas lui proposer de devenir chevalier d'argent, ce serait une insulte. Si seulement elle était née sous le signe du sagittaire, elle aurait tout de même pu être chevalier d'or bien que l'armure ait disparu. Malheureusement, le destin a voulu qu'elle soit scorpion comme moi. Je ne sais vraiment pas quoi faire, j'aimerais qu'Hippocrate puisse me conseiller.

Mon problème avec Agatha est résolu. Je lui ai proposé de prendre ma place comme chevalier d'or du Scorpion et elle a accepté. J'ai commencé à lui apprendre l'Aiguille Écarlate ainsi que Restriction. Je dois avouer que même si elle vient de débuter, ses premiers essais étaient bien meilleurs que les miens. Elle fera honneur à sa future armure. Je ne lui ai cependant pas encore parlé de l'épreuve pour l'obtenir. Je dois dire que l'idée de mourir, même de la main de ma soeur, ne m'enchante guère.

Agatha vient de découvrir quelque chose de très intéressant. Un point vital qui arrête l'hémorragie provoquée par tous les coups de l'Aiguille Écarlate y compris Antarès. Ce qui m'étonne c'est qu'Hippocrate ne m'en ait jamais parlé, il était une sommité dans ce domaine. Je commence à croire qu'il désirait mourir. Il faudra que j'en discute avec Altaïr un de ces jours. Quoi qu'il en soit, je sais à présent que je survivrai à l'épreuve qui confirmera ma soeur comme chevalier d'or. Je pense que dans trois ou quatre semaines elle sera prête.

Shina a fini par se réveiller. J'ai décidé de lui cacher la vérité sur sa vraie force. Je lui dirai tout quand elle gagnera l'armure de mon maître. Il y a quand même une chose qui m'inquiète, j'ai l'impression que la puissance de son cosmos fluctue, il arrive que tout d'un coup sans raison elle n'en dégage plus aucun. Ça ne dure qu'une seconde, mais lors d'un combat cela peut être fatal. Je me demande si j'ai bien effectué la technique de mon maître, malheureusement le mal est fait.
J'ai commencé à lui apprendre les arcanes de son signe ainsi que Restriction. Malgré l'instabilité de son cosmos, il faut reconnaître que ses débuts sont prometteurs.

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05/05
Camus vient de prendre un élève, il s'appelle Isaak et sera certainement le prochain chevalier du Cygne.

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15/08
Aujourd'hui, j'avais décidé d'initier les filles à la télékinésie afin de leur montrer que l'esprit est aussi puissant que les muscles. Évidemment avec son cosmos bridé, Shina a eu du mal mais elle est tout de même parvenue à soulever un poids de cent grammes. Agatha quant à elle a atteint ses limites à partir d'un kilo. Ce qui m'étonne le plus c'est qu'elles sont arrivées à ce résultat en un jour alors qu'il m'avait fallu une semaine.
Je commence à me demander si mes disciples sont extrêmement doués ou si c'est moi qui était un élève médiocre.

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23/10
Je crois que je viens de vivre la plus horrible journée de mon existence. Aujourd'hui j'avais décidé de faire passer l'épreuve à Agatha. Pour que nous soyons en forme, il avait été prévu que nous fassions la grasse matinée. Malheureusement Shina est venue me réveiller plus tôt que prévu pour m'annoncer que ma soeur avait disparu. Pensant qu'elle se faisait du souci pour rien, je l'ai chassée violemment de ma chambre. C'est alors qu'elle m'a raconté qu'Agatha était sortie hier soir et qu'elle n'était pas revenue depuis. Quand je lui ai fait remarquer que ma soeur aurait très bien pu revenir pendant qu'elle dormait, elle m'a dit qu'elle l'avait guettée toute la nuit. Elle ne s'était pas rendue compte du temps qui avait passé et c'est lorsqu'elle vit l'aube qu'elle décida de me réveiller.
Je décidai de partir à la recherche de ma soeur et ordonnai à Shina de rester dans le temple au cas où elle reviendrait.
J'ai d'abord été demander de l'aide à Camus. Par chance il n'était pas en Sibérie aujourd'hui. Nous avons fouillé tout le domaine sacré sans résultat. Il fallait que je me rende à l'évidence, pour une raison qui m'était inconnue, Agatha avait déserté. Il n'y avait qu'un seul endroit où elle pouvait aller mais il me fallait l'autorisation du Grand Pope pour m'y rendre.
Après avoir plaidé ma cause auprès de Shion et obtenu son accord, je me suis rendu sur l'île de Milo et plus précisément chez moi. Et là une autre mauvaise nouvelle m'attendait. Ma mère était morte depuis six ans déjà. Une voisine m'a confié une lettre contenant ses dernières volontés. Dedans ma mère expliquait qu'elle avait mis fin à ses jours pour rejoindre mon père. Elle l'avait fait sans arrière pensée, certaine qu'Agatha était entre de bonnes mains. Je n'ai pas honte de dire que j'ai pleuré après avoir fini de lire.
Quand je suis retourné au Sanctuaire, Shina s'était endormie à l'entrée de mon temple. Je l'aurais bien réveillée pour lui faire faire des exercices mais le coeur n'y était pas. Je l'ai laissé récupérer sa nuit.

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24/10
Je n'ai pas réussi à dormir hier soir, la défection d'Agatha me tracasse. Elle n'avait aucune raison de s'enfuir du Sanctuaire, elle avait depuis longtemps subi le plus pénible de l'entraînement, elle maîtrisait son septième sens ainsi que mes attaques, elle voulait à tout prix être chevalier. Je ne comprends vraiment pas ce qui a pu l'inciter à partir.

Je me suis montré particulièrement sévère avec Shina aujourd'hui je dirais même odieux, mais il me fallait bien ça pour me calmer. Les exercices ont mis son corps à rude épreuve mais elle ne s'est pas plainte une seule fois de ce régime particulier. Je crois qu'elle culpabilise de ne pas m'avoir prévenu plus tôt de la disparition de ma soeur.

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1980
21/06
Shina a décidé de s'imposer un entraînement encore plus rigoureux, n'importe quel maître se réjouirait de cette initiative mais pas moi, car ce qui motive Shina ne m'enchante guère.
Tout a commencé ce matin, nous nous entraînions dans l'arène quand Masque de Mort m'a interpellé en me demandant comment allait ma soeur. Ce n'était pas la première fois qu'il me faisait ce genre de remarque mais d'habitude il attendait que je sois seul. J'allais lui lancer une pique cinglante quand Shina s'est mise à lui crier dessus dans une langue que je ne connaissais pas. Pour dire vrai, je ne connais que ma langue maternelle et je suppose que Shina était en train de parler dans la sienne. Bien que je ne comprenais pas un traître mot, je me doutais quelque peu du sens des paroles. Mais même si Masque de Mort est une ordure, son statut de chevalier d'or lui donne droit au respect des subordonnés et qui plus est des novices. Je voyais déjà Masque de Mort châtiant Shina pour son insolence, mais il n'en fut rien. Au contraire, le chevalier du Cancer se mit à rire aux éclats et répondit à Shina dans la même langue. Me sentant exclu de la discussion j'ai surmonté mon aversion pour Masque de Mort et lui ai demandé de façon polie de me la traduire. Je ne retranscrirai pas tous les noms d'oiseaux dont Shina l'avait affublé, mais elle lui avait ensuite fait la promesse de le tuer une fois qu'elle serait chevalier. Si un disciple m'avait parlé de cette façon, il serait depuis longtemps à la clinique dans un état qui l'empêcherait à jamais de devenir chevalier. Mais Masque de Mort, lui, a relevé le défi. Il est parti en disant qu'il attendait avec impatience la confrontation.
Une fois hors de notre champs de vision j'ai houspillé Shina en lui disant qu'il n'était pas malin d'avoir utilisé sa langue maternelle en espérant qu'il ne comprenne pas. C'est alors qu'elle m'a répondu qu'elle savait qu'il connaissait sa langue puisqu'ils étaient tous les deux ressortissant du même pays. Quand Masque de Mort s'était adressé à moi, elle avait reconnu sont accent.
C'est donc pour vaincre le chevalier du Cancer qu'elle a décidé de s'entraîner encore plus durement. Je suppose qu'il a accepté de se confronter à Shina dans le but de la ridiculiser, il est assez pervers pour ça. S'il savait à quel point il n'est rien face à elle. Quand Shina aura son armure je libérerai son réel pouvoir, elle terrassera Masque de Mort d'un battement de paupière. Ce ne sera pas une grande perte car Shina vaut aux moins trois chevaliers d'or à elle seule. Finalement je me suis tracassé pour rien. Shina est plus motivée que jamais et la disparition de l'ordure qui protège le quatrième temple est assurée. C'était une bonne journée en fin de compte.

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01/07
C'est aujourd'hui qu'a eu lieu le dernier combat pour le titre de chevalier de l'Aigle. Comme Altaïr l'avait prévu c'était ses deux disciples qui se sont affrontés. J'ai assisté au combat depuis les gradins. Comme je le pensais, Aïolia se trouvait aussi là. Je me suis assis à coté de lui. Il était assez inquiet pour Marine, d'ailleurs leur amitié n'était plus qu'un secret de Polichinelle au Sanctuaire. Bien sûr ce que tout le monde semble ignorer, c'est qu'Aïolia éprouve bien plus que de l'amitié envers Marine.
Les deux adversaires étant de niveau égal, l'affrontement a duré plus d'une demi-heure. A ma grande surprise et à la joie d'Aïolia, c'est Marine qui remporta le combat. Je pensais que les dons télépathiques de Silence lui assureraient la victoire, mais il est plus que probable qu'avec le temps Marine ait trouvé une parade. Après tout c'est une très bonne chose que ce soit elle qui ait gagné. Puisque celle qu'il aime est devenue chevalier, Aïolia ne risque plus de trahir. Je ne suis pas de ceux qui pensent qu'il trahirait car il est le frère d'Aïolos, mais comme on lui reproche tout le temps sa parenté avec lui, je suis presque certain qu'il a développé une rancoeur à l'égard du Sanctuaire. Quand Aïolia s'est levé pour la féliciter, je lui ai conseillé de modérer ses ardeurs.

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02/07
Altaïr est mort dans la nuit, ses obsèques auront lieu cet après-midi, comme c'est le frère de mon maître je m'y rendrai. On dirait qu'il a attendu de trouver un successeur digne de lui avant de mourir.

J'ai fait une étrange rencontre lors de l'enterrement, Mu du Bélier. Il n'était pas revenu au Sanctuaire depuis la trahison d'Aïolos. Bien sûr je n'ai pas manqué l'occasion de lui demander ce qu'il faisait ici. Il m'a alors appris qu'Altaïr était un grand ami et ancien élève de Shion et que c'est lui qui s'occupait de son entraînement quand le Grand Pope était trop occupé. Il m'a aussi révélé que lui et Hippocrate n'étaient pas frère de sang. Altaïr était le fils unique de Panorpa du Scorpion mais celle-ci avait aussi adopté mon maître après qu'il ait obtenu son armure. D'après Mu c'est un privilège uniquement réservé aux chevaliers d'or.
J'ai voulu savoir s'il avait assisté au combat mais il m'a juste répondu qu'il l'avait suivi de loin. Il a aussi ajouté que le potentiel psychique de Silence était égal au sien.
Mu m'a ensuite demandé ce qu'il s'était passé au court des six dernières années. Comme il avait répondu à mes questions, il n'y avait pas de raison que je ne fasse pas de même. Je lui ai tout dit ou presque, je lui ai caché la force de Shina. J'avoue avoir eu du mal à lui parler de la fuite d'Agatha, Mu n'a fait aucune remarque à ce sujet, plus pour éviter une parole involontairement blessante que par désintéressement. Avant de me quitter, Mu m'a demandé de ne parler à personne de sa venue, bien entendu j'ai  refusé mais il m'a fait comprendre qu'il connaissait le véritable pouvoir de Shina et qu'il ne tenait qu'à moi que cela reste un secret. Me voilà donc contraint de garder le silence sur la venue de Mu, du moins jusqu'à ce que Shina décroche son armure.

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08/08
Shina vient de battre son neuvième adversaire avec une facilité déconcertante, du moins du point de vue des spectateurs, pour moi il ne s'agit que du résultat d'un travail intensif. Le combat de demain sera nettement moins facile, j'ai entendu dire que le futur adversaire de Shina est aussi quelqu'un de redoutable. C'est aussi une femme et elle s'appelle Geist, c'est l'élève de Docrates d'Héracles. Elle a déjà seize ans, c'est l'âge limite pour devenir chevalier. Certaines rumeurs disent que Geist et Docrates sont amants, personnellement je trouve qu'un maître et un élève ne devraient pas s'attacher à ce point.

J'ai failli faire quelque chose d'horrible. Je suis encore choqué par mon geste, je ne sais pas par où commencer pour expliquer la chose.
Tout a débuté après le repas du soir. Shina s'était écroulée de sommeil car j'avais glissé dans sa ration un somnifère afin qu'elle puisse se réveiller en pleine forme demain, mais surtout pour être sûr qu'elle ne s'enfuie pas comme ma soeur. Et comme deux précautions valent mieux qu'une, j'avais décidé de la veiller. Et c'est pendant qu'elle dormait profondément dans sa couche, où je l'avais entre-temps amenée, que j'ai eu la subite envie de la démasquer. Je voulais absolument voir son visage au moins une fois dans ma vie. Car une fois qu'elle aura son armure, elle devra vivre dans le treizième temple, celui du Grand Pope. Heureusement, je me suis repris avant de commettre cet acte comparable à un viol. Mais maintenant je sais que la vue d'un visage féminin me manque terriblement. Comme Agatha était ma soeur, j'avais le droit de voir le sien et j'en profitais. Ces masques sont encore plus stupide que cette loi, si au moins les yeux étaient découverts, je ferais tout (à par renier mon serment de chevalier) pour avoir le droit de voir ne serait-ce que les yeux de Shina.
Pour plus de sûreté, j'ai finalement décidé de ne pas la veiller, je risquerais de succomber à la tentation. Vivement demain.

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09/08
Shina est enfin chevalier, je dois avouer que le combat qui a précédé son sacrement m'a plutôt étonné.
Shina et Geist sont entrées dans l'arène, et quand elles furent face à face j'ai remarqué qu'elles avaient presque la même taille. Je n'avais jamais fait attention à quel point Shina s'était développée physiquement, elle à beau avoir dix ans elle fait beaucoup plus vielle. Maintenant que j'y pense, je n'avais que sept ans quand j'ai obtenu mon armure et j'étais déjà presque aussi grand que ma mère ; mais revenons au combat. Shina et Geist se sont jaugées pendant près de cinq minutes puis d'un commun accord ont embrasés leur cosmos et se sont jetées l'une sur l'autre. Le duel est donc devenu impossible à suivre pour la majorité des spectateurs. Les deux adversaires étaient de force équivalente, le combat dura près d'une heure quand Shina parvint enfin à assommer Geist. Du moins c'est ce que la majorité des personnes a vu. Le corps que Shina venait de frapper n'était qu'une illusion. Geist allait la prendre à revers quand Shina la décapita d'un coup sec, elle avait feint la crédulité pour que Geist l'attaque. Je ne pense pas que le but de Shina était de tuer son adversaire mais le mal était fait. Mais alors que Shion allait déclarer Shina vainqueur, Docrates fou de rage l'attaqua par surprise, Shina le terrassa en une seconde. Je n'en revenais pas, durant cette seconde, l'aura de Shina avait pris une teinte dorée. Elle avait réveillé son septième sens et abattu le chevalier d'Héracles avec "Thunder Claw". Mais après cet exploit, son cosmos est redescendu à son niveau habituel depuis que je l'avais bridé. Shion aussi a suivit toute l'action et la brusque monté de puissance de Shina ne lui a sûrement pas échappé. Il m'a d'ailleurs convoqué dans son temple après le repas de midi. Je vais en profiter pour lui dire toute la vérité sur Shina et ensuite je libérerai son pouvoir.

Je suis très contrarié, mon entrevue avec le Grand Pope ne s'est pas passé comme je l'avais prévu. Quand je suis monté le voir, il m'a demandé d'expliquer l'origine de la puissance de Shina. Après lui avoir tout dit, il m'a formellement interdit de libérer sa véritable puissance. Shion m'a expliqué qu'il valait mieux garder cette occasion pour la guerre sainte afin de tromper l'ennemi sur la véritable force de notre armé. Shina est donc condamné à rester un chevalier d'argent jusqu'à ce que l'ennemi se décide à attaquer.

Comment a-t-il pu faire une chose pareille ? Ce n'est pas un homme, c'est un monstre.  Quand j'ai retrouvé Shina, elle ne portait pas son armure et agonisait dans une mare de sang qui s'écoulait lentement de ses plaies. Son ventre était complètement déchiqueté. La tuer rapidement aurait été trop facile pour lui, il fallait qu'elle souffre. Bizarrement elle doit la vie au sadisme de Masque de Mort. Il était venu me voir, les mains pleines de sang et il prenait un malin plaisir à les égoutter sur le sol de mon temple. Il m'a ensuite dit qu'il me ramenait une partie de mon élève. J'ai tout de suite compris que Shina avait tenu sa promesse quand elle avait défiée le chevalier du Cancer il y a quelques semaines.
J'ai utilisé tout le savoir médicinal qu'Hippocrate m'avait transmit pour la sauver. Malheureusement, elle gardera des cicatrices toute sa vie.
Demain j'irai voir ce salaud et je lui réglerai son compte, peu m'importe si nous mourrons tous les deux lors de l'affrontement, il a souillé l'ordre des chevaliers d'or une fois de trop.

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10/08
Je reviens de la maison du Cancer, et j'ai un goût amer dans la bouche. Masque de Mort n'est pas mort, nous ne nous sommes même pas battus. Nous n'avons fait que parler, ou plutôt il m'a parlé et je l'ai écouté. Je ne me serais jamais imaginé qu'il résidait un semblant d'honneur sous la carcasse de cet individu. Bien sûr je le déteste toujours autant, mais j'ai maintenant une sorte de respect envers lui.
Je n'arrive pas à croire que je viens d'écrire ça

Shina vient de quitter mon temple pour s'installer dans le baraquement qui lui a été alloué. Malgré les blessures qui lui ont été infligées, elle a été en mesure de marché très rapidement et la première chose qu'elle a faite c'est sont paquetage. Avant qu'elle parte je lui ai confié le carnet de mon maître, non sans avoir préalablement arraché les pages parlant de la technique qui empêche l'explosion du cosmos.
Mon temple semble bien vide à présent. Mais bien que Shina ne soit plus sous ma tutelle, je vais quand même garder un oeil sur elle et suivre de près son rétablissement.

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11/11
Shina est enfin complètement guérie, du moins physiquement, car je crains que sa confrontation avec Masque de Mort ne lui ait laissé des séquelles mentales. J'ai remarqué que son cosmos émane une agressivité qui ne lui ressemble pas, elle est d'ailleurs devenue très cassante. En même temps ça ne fait que trois mois qu'elle l'a combattu. J'espère seulement que son esprit ait la même capacité de récupération que son corps.

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14/12
Shina vient de prendre un élève, il se nomme Cassios.

Last edited by Asclepios (14 Apr, 2012 05:19:49)

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sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

debyoyo

Pas mal, l'univers est très travaillé car il y a pas d'incohérence entre les histoires et tous est relié.

Juste sur la fin tu mets le combat le 10/08

Et le 11/11 tu écris que le combat s'est déroulé il n'y a qu'un mois alors que ça fait plutôt 3.

à bientôt pour la suite

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Si la connerie était une science il y aurait beaucoup de scientifiques. (Debyoyo)

L'univers et la bêtise humaine sont infinis, bien que pour l'univers j'ai un doute. (A. Einstein)

Asclepios

Merci, j'ai corrigé la faute, et la suite sera la deuxième partie du Journal de Milo qui ira juqu'à la veille de la bataille contre Hadès.

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Je n'aime pas les plokes

Ashura Thor

Oh !!! J'ai été surprise de tomber sur le journal intime de Milo....!

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"Un rêve intact est une merveille fragile." E.Estaunié  ♥♥♥

Asclepios

Oh !!! J'ai été surprise de tomber sur le journal intime de Milo....!

Et ce fut une bonne ou une mauvaise surprise ?

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Je n'aime pas les plokes

Ashura Thor

Oh !!! J'ai été surprise de tomber sur le journal intime de Milo....!

Et ce fut une bonne ou une mauvaise surprise ?

Plutôt bonne, même si j'ai toujours peur des représailles en lisant le journal intime d'un chevalier d'or.

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"Un rêve intact est une merveille fragile." E.Estaunié  ♥♥♥

Asclepios

Oh !!! J'ai été surprise de tomber sur le journal intime de Milo....!

Et ce fut une bonne ou une mauvaise surprise ?

Plutôt bonne, même si j'ai toujours peur des représailles en lisant le journal intime d'un chevalier d'or.

Mais Milo écrit bien dès le début qu'il rédige ce journal pour qu'il soit lut plus tard.

Allez je met la deuxième partie

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Chapitre 11 : Le journal de Milo (1981-1987)

1981
14/07

Shina a encore eu la visite d'un de ses confrères chevaliers d'Argent. Cette fois ci c'était Epona du Cheval, elle est venue de son centre d'entraînement d'Oran pour la rencontrer. La dernière fois, c'était Ulysse de l'Hydre Mâle qui avait fait le déplacement depuis la Finlande. Ces deux là ont vingt ans et ont acquis leur armure il y a déjà cinq ans. En tuant le chevalier d'Héraclès, Shina a acquis une grande notoriété au Sanctuaire, il faut dire que Docrates était deux fois plus grand et âgé qu'elle. Il était aussi reconnu comme le plus puissant des chevaliers d'argent après Orphée de la Lyre. D'ailleurs ce dernier est le seul qui ne soit pas venu la voir, et pourtant il vit au Sanctuaire. De toute façon ces visites énervent plus Shina qu'elles ne la flattent, d'abord parce qu'elles interfèrent avec l'entraînement de Cassios, mais surtout parce qu'elles lui rappellent que le jour où elle a obtenu son armure, le chevalier du Cancer lui a infligé une douloureuse défaite.

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08/11
Aujourd'hui j'ai pris connaissance d'un autre privilège que me donne ma condition de chevalier d'or ainsi que d'une tradition du Sanctuaire qui m'était inconnue. Quand je me suis réveillé ce matin, j'ai eu la surprise de me faire porter mon petit déjeuner par une servante au lieu d'un serviteur. Au début je croyais rêver, c'était le premier visage féminin que je voyais depuis la fuite de ma soeur. Elle s'est alors présentée et m'a expliqué que dorénavant ce seraient des femmes qui s'occuperaient de l'entretien de mon temple. Elle m'a ensuite donné un lot de sept jetons en or avec le symbole du Scorpion dessus. Quand je lui ai demandé de quoi il s'agissait elle s'est mise à rougir avant de me répondre. En fait dès qu'un chevalier d'or atteint l'âge de quinze ans, il a à son service des servantes du nom de Coeur d'Or qui, si il en a envie, peuvent passer la nuit avec lui. En échange de cette nuit le chevalier d'or donne un jeton à la servante ce qui lui donne le droit, le temps d'une journée, à tous les privilèges d'un chevalier d'or. En échange de deux jetons la servante est au service du chevalier pendant toute la journée et toute une semaine pour trois. Quatre jetons équivalent à un mois, six mois pour cinq jetons et une année entière pour six jetons. Évidemment plus la servante passe de temps avec le chevalier d'or, plus elle est récompensée. Donner les sept jetons revient à faire une demande en mariage que la servante ne peut pas refuser. Par contre le chevalier d'or devra traiter sa femme comme une épouse et non plus comme une servante. Si jamais il déroge à cette regèle l'union sera dissoute et le chevalier perdra son titre. La servante quant à elle ne travaillera plus et vivra aux frais du Sanctuaire en dédommagement.
Les explications terminées, je ne pus m'empêcher de la regarder avec pitié. Je savais que les serviteurs étaient la classe la plus basse du Sanctuaire et qu'ils n'avaient pas la vie facile, mais j'étais loin de me douter que les femmes étaient obligées de se prostituer. Andréa, puisque c'est son nom, dut lire dans mon regard car elle m'expliqua ensuite pourquoi elle et ses consoeurs acceptaient ce traitement. C'est en fait leur seul moyen de défense contre d'éventuels actes de malveillance de la part des gardes ou même de chevaliers de bronze ou d'argent qui abuseraient de leur autorité. Car l'un des privilèges des chevaliers d'or est de pouvoir mettre à mort quelqu'un sans aucune forme de procès. Si une servante se faisait maltraiter, il lui suffirait d'attendre qu'un chevalier d'or veuille passer la nuit avec un Coeur d'Or et le lendemain elle pourrait faire exécuter son agresseur. Andréa m'a aussi appris que toutes les servantes avaient un lien de parenté avec les serviteurs afin qu'eux aussi soient protégés. Avant qu'Andréa ne parte, je lui ai donné un jeton, elle est devenu rouge comme une écrevisse. En réalité je n'ai pas vraiment l'intention de coucher avec elle, quand elle viendra ce soir je lui proposerai de dormir dans mon lit quant à moi je passerai la nuit dans la chambre qui est réservée à mes disciples.

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09/11
J'ai bien failli ne pas tenir l'engagement que je m'étais fait. Quand Andréa est arrivée hier soir, elle était vêtue d'une robe quasiment transparente qui laissait deviner la perfection de son anatomie. J'avais l'impression d'avoir devant moi Aphrodite en personne (la déesse pas "ma consoeur"). J'ai tout de même réussi à retrouver mes esprit et expliquer à Andréa la façon dont la nuit allait se passer. Évidemment elle m'a demandé pourquoi je faisais ça ; je lui ai répondu que le système ne me plaisait pas et que si elle ou une de ses amies avaient des problèmes je leurs donnerai un jeton sans qu'elles aient besoin de coucher avec moi. Andréa m'a alors regardé fixement dans les yeux comme pour tester ma franchise. J'avoue avoir été déstabilisé par cette réaction, car après tout elle n'était qu'une simple servante et elle se permettait de mettre ma parole en doute. Bien sûr elle n'a pas pu soutenir mon regard bien longtemps. Elle a rapidement baissé les yeux en me remerciant de ma générosité et a proposé de réellement coucher avec moi pour s'excuser de son insolence. J'ai refusé non sans avoir longuement réfléchi car sa plastique était plus qu'attirante. Quand elle a quitté mon temple tout à l'heure elle m'a remercié une nouvelle fois pour mon geste. Je ne peux cependant pas m'empêcher de penser que je suis un imbécile d'avoir refusé sa proposition.

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25/12
Shion a décidé de lever certaines des restrictions qu'il avait instauré au Sanctuaire depuis la trahison d'Aïolos. A présent, les chevaliers résidents au domaine sacré ont le droit de se rendre à Rodorio et dans leur lieux d'entraînements. Nous autres chevaliers d'or avons cependant la permission d'aller où bon nous semble. Je vais en profiter pour aller au village pour me dégourdir les jambes.

Quand je suis allé a Rodorio j'ai croisé Shina, elle ne portait pas son masque mais son visage était caché par un voile, je ne l'aurais d'ailleurs jamais reconnue si je n'avais pas perçu son cosmos. Intrigué je décidais de la suivre de loin. La façon dont elle se déplaçait laissait à penser que ce n'était pas la première fois qu'elle se rendait au village et qu'elle allait dans un lieu bien précis, ce qui sous-entendait qu'elle s'y rendait durant l'interdiction du Grand Pope. Elle finit par pénétrer dans le bureau de poste. Une fois qu'elle en fut sortie, je rentrais à mon tour et usais de mon autorité de chevalier d'or pour savoir ce que Shina était venue faire ici. On me répondit qu'elle y avait déposée une lettre. J'ordonnais qu'on me la confie dans les plus brefs délais ce qui fut fait. La lettre était à destination de l'Italie, je l'ouvris afin de vérifier son contenu. En lisant (car j'avais appris l'italien depuis l'altercation verbale entre Shina et Masque de Mort) je découvris que le destinataire de la missive n'était autre que la mère de Shina. Après lecture il était évident que ce n'était pas la première lettre qu'elle avait envoyée ; je fut cependant rassuré de constater qu'elle ne faisait nullement mention du Sanctuaire ou de sa condition de chevalier. Je remis la lettre dans l'enveloppe et demandais qu'elle soit envoyée au plus vite.
Quand je suis retourné dans mon temple, Shina m'y attendait. Elle avait sentit que je la suivais et tenait à s'expliquer sur ses actes. Je lui ai fait comprendre que je m'en moquais et elle est retourné dans sa baraque.

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31/12
Aujourd'hui je suis allé sur l'île de Milo pour pouvoir fleurir la tombe de mes parents, mais quelqu'un m'avait précédé et déposé un bouquet de narcisses. Ces fleurs étaient les préférées d'Agatha, c'est un message j'en suis certain. Ma soeur savait que je viendrais un jour et a voulu me signaler qu'elle était toujours vivante. Les fleurs étaient encore fraîches, j'ai du la manquer de quelques heures

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1982
05/06
Shina vient de protéger une servante de trois gardes qui la chahutaient, elle les a rappelés à l'ordre mais l'un d'eux a eu la mauvaise idée de se défendre en disant qu'ils ne faisaient que s'amuser. La seconde suivante son corps n'avait plus de tête. La servante a remercié Shina puis s'est présentée présenté sous le nom d'Eurydice avant de partir.

Je crois bien je viens d'assister à un miracle. Eurydice est venue voir Shina avec un homme en armure sacrée à son bras, il s'agissait d'Orphée. Eurydice n'est pas une servante mais la compagne du chevalier. Pour remercier Shina de l'avoir défendue, Orphée lui a joué un morceau. C'était divinement beau, et quand il eut finit, le cosmos de Shina n'irradiait plus cette espèce d'agressivité. Je crois bien que je vais aller le remercier pour ce qu'il a fait à Shina.

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06/06
C'était trop beau pour durer, le cosmos de Shina est redevenu agressif. A mon avis elle doit cauchemarder de sa confrontation avec Masque de Mort toutes les nuits

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11/09
La rumeur circulait depuis un certain temps déjà mais elle semble se confirmer, Orphée a disparu du Sanctuaire. Personne ne sait où il se trouve, pas même Shina. Ils étaient pourtant devenus bons amis. Tout ce que j'ai pu tirer d'elle c'est qu'Eurydice est morte la veille de sa disparition. Je dois avouer que toutes ces mauvaises nouvelles m'ont sapé le moral pour la journée.

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1983
22/03
Le nouveau chevalier d'Héraclès, Algheti, vient d'arriver au Sanctuaire. Il était accompagné de celui de la Baleine, Moses. J'ai appris de Shina que le successeur de Docrates briguait aussi l'armure de la Baleine, mais pour éviter que ses deux disciples ne s'entre-tuent leur maître Herman a envoyé le plus fort des deux dans le centre d'entraînement où l'armure d'Héraclès avait été rapportée. Elle m'a aussi confié qu'Herman était le prédécesseur de Moses.

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05/07
Shina a encore fait preuve de sa supériorité par rapport aux autres chevaliers d'argent. Moses a voulu lui faire du charme, mais devant son désintéressement, il a tenté de la démasquer. Résultat il a perdu son oeil gauche et gagné plusieurs cicatrices.
Ce qui m'étonne le plus c'est ma réaction quand Moses a essayé de retirer le masque. Je me suis senti obligé d'intervenir, comme si j'étais intimement concerné. Bien sûr Shina est mon élève, mais ce n'est pas à moi de défendre son honneur. J'en viens à me demander si je considère vraiment Shina uniquement comme mon élève.

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1984
23/10
Je l'ai encore manquée, je suis une nouvelle fois retourné sur la tombe de mes parents et comme d'habitude j'ai trouvé un bouquet de narcisses fraîchement coupées . C'est à croire qu'elle me guette et dépose les fleurs quelques minutes avant que j'arrive. Ça fait cinq ans maintenant qu'elle est partie sans explication. Si au moins elle laissait un mot pour moi avec le bouquet. Je suis vraiment d'humeur maussade, même Camus s'inquiète pour moi. Au point où j'en suis, je me demande si je ne vais pas utiliser un jeton pour la première fois histoire d'égailler un peu la soirée.

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24/10
J'ai passé une nuit extraordinaire, et en plus c'était avec Andréa. J'avoue qu'au début je n'étais pas trop sûr de moi mais elle m'a très vite mis à l'aise. Il était évidant que je n'étais pas sa première expérience mais je me doutais déjà qu'elle n'était plus vierge la première fois que je l'ai vue ; après tout elle à cinq ans de plus que moi.
Je le sais car nous avons un peu discuté au réveil.

La journée m'a semblé bien triste. En fait c'est Andréa qui me manque. Je crois bien que je suis tombé amoureux d'elle et ça ne date pas d'hier : la façon dont elle m'avait défié du regard il y a trois ans m'est souvent revenue en mémoire, et dans mes rêves je l' embrassais toujours à ce moment là. La prochaine fois qu'elle s'occupera de mon temple je lui donnerai deux jetons Je crois que je vais y aller progressivement en rajoutant un jeton à chaque fois. Après tout il y a de grandes chances qu'elle n'éprouve rien pour moi. De toutes façons je ne lui donnerai jamais les sept jetons, car si elle ne m'aime pas je ne dois pas la forcer à vivre avec moi. Et dans le cas contraire, comme une guerre va bientôt éclater, je suis en sursis et je ne veux pas lui imposer le veuvage ; j'ai peur qu'elle ne fasse la même folie que ma mère.

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08/11
Andréa est une femme très intelligente, elle a tout de suite compris ma manœuvre et a tenu à mettre les choses au point avec moi. Elle est flattée des sentiments que j'éprouve pour elle mais n'est pas certaine que ce soit réciproque. Elle me considère seulement comme un ami intime. Elle m'a quand même avoué ne pas être sûre de ses propres sentiments et m'a demandé de ne pas désespérer. Nous avons passer le reste de la nuit à parler, j'ai appris non sans surprises que c'est Aphrodite qui l'avait déflorée. J'ai toujours cru "qu'elle" était homosexuel, comme quoi les apparence sont plus que trompeuses.

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1986
01/04
Cassios concourt pour l'armure de bronze de Pégase, l'entraînement de Shina a fait de lui un véritable colosse. Malheureusement il n'a acquis que la force superficielle des chevaliers, si l'un de ses opposants a découvert le cosmos il est perdu. Mais il arrive parfois que le cosmos se réveille pendant le combat, il a encore toute ses chances.

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13/04
Cassios a rapidement expédié son premier adversaire, il l'a soulevé avec une seule main et avec l'autre l'a décapité. Son opposant n'a pas souffert. Tous ceux qui avaient un oeil averti ont pu remarquer que Cassios, en tenant son adversaire, pressait en même temps sur certains points névralgiques ce qui stoppait la douleur.

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15/05
Cassios s'est fait une réputation de tueur froid et sadique. Il faut dire que tous ses opposants ont eu le même sort. Mais en fait c'est un doux géant : personne ne sait qu'après chaque combat il vient faire ses excuses au maître pour avoir tué son élève. Le prochain adversaire de Cassios s'appelle Seiya, c'est un japonais et il a été formé par Marine. Ils s'affronteront dans une semaine. Ça me fait bizarre de savoir que les successeur de mon maîtres et de son frère vont se confronter à travers leurs disciples.

Je suis allé voir Shina pour recueillir ses impressions sur l'adversaire de son élève, et là j'ai assisté à une scène d'une tristesse affligeante. Cassios essayait vainement de faire exploser son cosmos, il poussait son corps au delà de ses limites mais sans aucun résultat. Il s'écroula de fatigue et éclata en sanglots, honteux de n'avoir pas atteint son but. Shina est alors venue le consoler et quand elle m'a vu, elle est restée figée. Probablement avait elle honte elle aussi de n'avoir pas pu guider son élève sur la voie du cosmos. La gêne passée, je lui expliquais la raison de ma venue. Elle m'invita alors à rentrer dans sa baraque. Une fois que nous fumes assis, elle m'avoua sans détour que dans l'état actuel des choses, Cassios n'avait aucune chance face à Seiya qui avait déjà découvert le cosmos. Je fis alors remarquer à Shina qu'il valait mieux déclarer forfait que de voir Cassios se prendre une cuisante défaite. La réponse qu'elle me fit me plongea dans un silence respectueux. Il fallait que Cassios aille jusqu'au bout : même si sa défaite était assurée, abandonner serait rendre la mort de ses précédents opposants inutile. Elle m'a ensuite dit que de toutes façons elle ne désespérait pas de voir le cosmos de Cassios s'éveiller avant le combat et peut être même pendant. Après avoir félicité Shina pour son état d'esprit, elle m'avoua cependant qu'elle n'avait aucune confiance en Seiya. Il avait le cosmos mais cela ne voulait pas dire qu'il ferait un bon chevalier. Des rumeurs disaient même qu'il était venu au Sanctuaire dans l'unique but de rapporter une armure au Japon. Elle me jura que si elles étaient fondées, elle se chargerait personnellement d'arrêter Seiya.
Je ne connais pas ce Seiya je ne peux donc pas me faire une opinion sur lui. En revanche je connais un chevalier d'or qui pourrais me renseigner.

Je viens d'avoir une discussion avec Aïolia, d'après lui Seiya a l'étoffe d'un bon chevalier.

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22/05
Comme l'avait prévu Shina c'est Seiya qui a remporté la victoire haut la main. Je suis cependant déçu par le comportement du jeune homme, il pouvait mettre Cassios hors de combat en un coup mais il a préféré s'amuser à le ridiculiser. Qu'il lui ait coupé une oreille passe encore car Cassios avait d'abord menacé de le faire, mais pour reste ! J'ai nettement ressenti la nervosité de Shina devant ce spectacle, elle a revu son combat contre Masque de Mort j'en suis certain. Cassios est gravement blessé mais ses jours ne sont pas en danger. Mais je rejoins l'opinion de Shina sur le nouveau chevalier de Pégase.

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23/05
J'ai été voir Shina car les rumeurs sur les événements de la nuit dernière sont troublantes. Shina aurait été vaincue par Seiya et ce dernier serait finalement retourné au Japon avec l'armure. En fait ce n'est pas impossible si lors de l'affrontement son cosmos a disparu au moment où Seiya a porté un coup. J'étais surtout venu pour voir si elle allait bien et avoir la véritable version des faits.
Lorsque Shina m'a ouvert la porte, je suis resté interdit un moment. Son visage n'était pas caché par son masque mais par le foulard qu'elle portait habituellement à la ceinture. Je pouvais enfin voir ses yeux qui sont d'un vert magnifique. Shina m'a expliqué que le foulard que portent toutes les femmes chevaliers sert à cacher le visage quand le masque a été détruit lors d'un combat. Seiya avait donc réussi à voir son visage. En apprenant ça, j'ai eu la soudaine envie de partir à sa poursuite afin de lui faire manger les pissenlits par la racine.
Je remarquais que Shina se tenait l'épaule droite, apparemment elle avait été blessée à ce niveau là. Quand je lui ai demandé si je pouvais examiner sa blessure, elle a acquiescé et à ma grande surprise s'est, sans aucune gêne, totalement dévêtue devant moi. Moi même suis étrangement resté de marbre devant ce spectacle. La seule chose que j'ai ressenti c'est de la fierté. Hormis ses cicatrices Shina à un corps magnifique, pas autant que celui d'Andréa mais je pense manquer d'objectivité sur ce point là.
Pendant que je la soignais, Shina me raconta son combat avec Seiya, son but premier n'était pas de le tuer mais de vérifier s'il était digne de porter l'armure sacrée et de l'exécuter dans le cas contraire. Elle m'a avoué s'être trompée sur le compte de Seiya qui possède une âme noble et c'est pour ça qu'elle l'a laissé partir. Elle m'a cependant fait comprendre que comme Seiya avait vu son visage, elle se voyait dans l'obligation de le tuer tôt ou tard.

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13/06
J'ai appris que d'autres chevaliers d'origine japonaise sont retournés dans leur pays avec leur armure. Ça ne présage rien de bon.

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17/09
La nouvelle a ébranlé tout le Sanctuaire, tout les chevaliers de bronze japonais s'exhibent dans une compétition sportive.

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19/09
Tout à l'heure Camus et moi parlions de ces chevaliers de bronze qui ont bafoué leur serment. Il m'a dit qu'avec l'autorisation du Grand Pope il s'est occupé personnellement du problème. Il a envoyé son disciple Hyoga les éliminer.

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22/09
Shina vient d'être envoyée en mission par le Grand Pope, ça aurait un rapport avec les chevaliers de bronze renégats.

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23/09
Shina est revenue de sa mission, elle a ramené avec elle trois armures d'argent et une de bronze. Elles appartenaient aux maîtres des renégats qui ont refuser d'exécuter leurs élèves. Shina a donc été chargée de les châtier.

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05/10
Shina a de nouveaux été envoyée en mission, au Japon cette fois. Elle est partie accompagnée de quatre autres chevaliers d'argent dont Algol de Persée qui est le chef de l'expédition.

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1987
01/01
Shina n'est toujours pas revenue de sa mission, je commence à m'inquiéter et je ne suis pas le seul, Cassios aussi est très anxieux. Dire qu'il tient beaucoup à elle est un euphémisme, il l'idolâtre. Il considère avoir une énorme dette envers elle pour son enseignement et pour une autre raison dont il ne m'a pas parlé. Il serait près à n'importe quoi pour se montrer digne d'elle.

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20/01
Je reviens de la convocation du Grand Pope et ce que j'ai appris m'a laissé pantois. Le plan de Camus pour châtier les renégats ayant échoué, Shion avait décidé d'envoyer des chevaliers d'argents se débarrasser d'eux. Malheureusement, sur les dix envoyés neuf furent éliminés par seulement cinq chevaliers de bronzes et Marine a trahi. Cette nouvelle bouleversa grandement Aïolia qui était aussi convoqué. Le Grand Pope voulait que nous nous chargions tous les deux des représailles mais Aïolia a décidé de s'en charger personnellement. Shion l'a approuvé même après que je lui ai fait remarquer que la défection de Marine pourrait le retourner contre nous. Il a cependant chargé trois chevaliers d'argent de le surveiller.
J'aurais voulu partir à la place d'Aïolia, Shina faisait partie des chevaliers envoyés au Japon. Mais j'ai du mal à croire qu'elle ait pu se faire tuer par des chevaliers de bronze aussi puissants soient-ils, ou alors son cosmos lui a encore fait défaut. Mais même si c'est le cas, je ne peux accepter qu'elle soit morte, si ça se trouve elle a trahi comme Marine. Mais qu'est ce qui m'arrive ? Voilà que je préfère voir Shina trahir plutôt que de servir Athéna jusqu'à la mort. Cette fois c'est certain Shina est plus qu'une élève à mes yeux.

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21/01
Shina est vivante, elle est gravement blessée mais vivante. C'est Cassios qui m'a prévenu de son retour et la façon dont elle s'est retrouvée dans cet état. Elle aurait protégé un des renégats de l'attaque d'Aïolia en servant de bouclier humain. Qu'est ce qui a bien pu la pousser à commettre une telle folie ? Sa survie tient du miracle ou alors comme lorsque Docrates l'avait attaquée, son septième sens s'est réveillé une fraction de seconde et lui a évité une mort certaine.

Shina s'est mise à délirer. Dans son sommeil elle appelait un certain Seiya. Si je me souviens bien c'est le japonais qui avait remporté l'armure de Pégase et qui l'avait démasquée. Je comprends mieux à présent, Shina a opté pour la seconde solution. Shina étant hors de danger, j'ai donné des instructions à Cassios pour qu'il s'occupe de son bon rétablissement. J'ai d'ailleurs trouvé que quelque chose avait changé chez lui, je pense qu'il a éveillé son cosmos mais il est très faible et n'égale en rien celui des chevaliers de bronze.

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03/02
Mu est de retour au Sanctuaire, j'ai senti son cosmos dans son temple. Shion avait pourtant juré que c'était un traître. Je me demande ce qu'il manigance.

Les renégats sont au Sanctuaire, ils sont au service d'une folle qui prétend être Athéna. Le Grand Pope semblait les attendre car il a pris des dispositions pour les accueillir.

Je ne comprends pas la stratégie du Grand Pope, il trouve le moyen de se débarrasser de l'usurpatrice du nom d'Athéna mais il dit aux renégats comment la sauver. A moins qu'il ne veuille qu'ils se fassent éliminer par les chevaliers d'or.
En ce moment ils sont devant le premier temple, je ne ressens aucune activité, je me demande bien ce que Mu fabrique ?

Ils viennent de passer la maison du Taureau, je ne comprends pas ce qu'a fait Aldébaran. Il a fait mine de les stopper puis les a laissés passer. En plus j'ai l'impression que l'un des renégats s'est éveillé au septième sens l'espace d'un instant. Ces chevaliers de bronze sont plus redoutables qu'ils ne le paraissent, mais ils ne passeront pas la maison des Gémeaux car après treize années d'absence Saga est de retour.

Je n'ai pas compris ce qui c'est passé dans le temple de Saga. Deux des renégats dont celui qui a combattu Aldébaran ont traversé sans problème et les deux autres ont combattu. L'un d'eux a soudainement disparu, quand à l'autre, sa cosmoénergie s'est amplifiée de façon phénoménale. Bizarrement je n'ai senti aucune agressivité dans cette cosmoénergie. Le cosmos de Saga se volatilisa comme par enchantement et celui du renégat qu'il avait semble-t-il éliminé est réapparu miraculeusement dans la maison de la Balance.

Le chevalier du Cygne n'est plus. C'est lui qui était dans le temple de la Balance. En sentant sa présence Camus a tenu a éliminer lui même son élève pour qu'aucun autre chevalier ne le fasse. En dépit de ce qu'il laisse paraître c'est un grand sentimental. Quand il est retourné dans sa demeure j'ai remarqué que ses yeux étaient rouges. Tuer son disciple est une épreuve difficile je ne suis pas sûr que je serais capable de faire la même chose avec Shina. En réalité il ne l'a pas vraiment tué mais seulement emprisonné dans un cercueil de glace et il se réveillera dans plusieurs années ou siècles.

Voilà une victoire des renégats que je ne peux qu'applaudir : Masque de Mort a enfin eu le sort qu'il méritait. Quand à celui qui s'était mesuré à Aldébaran il résiste tant qu'il peut face à un Aïolia qu'il croyait être son allié.

Cassios vient de mourir, j'ai sentit sont faible cosmos disparaître à jamais. Il s'est sacrifié pour qu'Aïolia retrouve ses esprits et laisse passer les chevaliers de bronze. Pourquoi a t-il fait une chose pareille ?

Cette bataille est vraiment pleine de surprise. Shaka n'a eu aucun mal à mettre hors de combat tous les renégats. Mais alors que la victoire semblait acquise un cinquième larron est venu s'interposer. Pendant tout le combat Shaka a eu l'avantage mais là encore le cosmos de l'ennemi s'intensifia au maximum et atteint le septième sens. Puis les cosmoénergies de Shaka et son adversaire ont disparu dans une explosion. Le vainqueur de Shaka a montré un esprit de sacrifice digne des seuls vrais chevaliers.

Deux chevaliers viennent dans ma direction, le premier c'est Seiya, j'ai finit par reconnaître son cosmos, le deuxième est celui qui a vaincu Masque de Mort et libéré Hyoga de sa prison de glace grâce à l'aide de ce traître de Dohko. Celui qui a vaincu Saga est resté pour réchauffer le corps du chevalier du Cygne avec sa cosmoénergie, ce n'est pas irréalisable mais il court vers une mort certaine. Il faut une formation spéciale comme l'a reçue Shina pour pouvoir faire une chose pareille sans mettre sa propre vie en danger. Il y a de grandes chances qu'ils meurent tous les deux. J'attends avec impatience l'arrivée de Seiya, je vais lui faire payer ce qu'il a fait à Shina. Je vais lui porter l'Aiguille Écarlate à une puissance minime pour qu'il puisse souffrir jusqu'à ce que j'emploie Antarès. Son agonie sera extrêmement lente et douloureuse.

Rien ne s'est passé comme je l'avais prévu. Seiya et son comparse étaient à ma merci quand Hyoga est intervenu, il tenait celui qui venait de lui sauver la vie dans les bras. Après avoir réussi à m'immobiliser momentanément, il l'a confié aux deux autres et leur a demandé de partir pendant qu'il m'affrontait. Pendant tout le combat j'ai cru avoir l'avantage mais je dois reconnaître que s'il avait été plus en forme il aurait pu me vaincre. Malgré son état de faiblesse et les coups de l'Aiguille Écarlate il n'a cessé de vouloir aller au bout du combat. Il m'a même porté un coup pendant que je lançais Antarès et qui aurait pu me tuer si je n'avais pas porté mon armure. Mais le plus étonnant c'est que même au seuil de la mort il a tenté de traverser ma maison. Cette loyauté dont il faisait preuve envers cette Saori Kido qui prétendait être Athéna m'a fait douter et je l'ai sauvé en pressant sur le point vital que m'avait montré ma soeur. Je suis curieux de voir jusqu'où lui et ses compagnons vont aller.

Je viens de sentir mon armure résonner comme répondant à un appel, ça ne veut dire qu'une seule chose : l'armure du Sagittaire est revenue au Sanctuaire.

Le combat qui vient de confronter le chevalier du Dragon à Shura a été terrible, pour la deuxième fois un des "renégats" s'est sacrifié pour vaincre son ennemi. Je suis de moins en moins sûr d'avoir réellement servi Athéna durant toutes ces années.

Camus vient de mourir des mains de son élève mais ce dernier n'en à plus pour longtemps à vivre. C'était tellement stupide de savoir que Hyoga ne pourrait pas profiter de la dernière leçon de mon ami que j'ai décidé d'intervenir. J'ai contacté Shina pour lui demander de lui sauver la vie, car c'est la seule dans tout le Sanctuaire à en avoir le pouvoir. Elle était déjà dans le temple d'Aïolia quand je lui ai fait passer le message. Elle a accepté sans poser de question. Sans doute reconnaît elle, elle aussi, cette Saori comme Athéna.

Le combat qui a opposé Shun à Aphrodite a été plus que surprenant, jamais de ma vie je n'avait ressentit une telle débauche d'énergie (à part le jour où Shina s'était éveillée au cosmos) , et lorsqu'ils ont tous les deux lancé leur dernière offensive, j'ai compris pourquoi le Grand Pope considérait Aphrodite comme le plus puissant d'entre nous. Jamais je n'aurai eu la force d'attaquer, et encore moins de porter un coup mortel, si je m'étais trouvé dans sa situation. Il est mort comme un vrais chevalier. C'est la première fois que je parle de lui au masculin.
Maintenant la bataille est terminé, Seiya s'éteint petit à petit dans le piège que lui a tendu Aphrodite et Hyoga ne sera pas en mesure de combattre avant la fin des douze heures. J'espère avoir défendu la bonne cause.

Shina a fait une chose que je ne comprends pas. J'avais bien sûr prévu qu'elle se porterait au secourt de Seiya une fois Hyoga hors de danger, mais étrangement elle s'est arrêtée dans le temple des Poissons et s'est mise à soigner le Chevalier d'Andromède. Heureusement pour Seiya, Marine est intervenue et il est maintenant aux portes du dernier temple. Au moment où j'écris ces lignes Shina est en train de s'occuper du rétablissement du chevalier de l'Aigle.

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04/02
Je n'ai pas pu relater le déroulement des derniers événements de la bataille fratricide que nous avons menée hier, je vais donc le faire maintenant.
Seiya a eu maille à partir avec le Grand Pope ou plutôt avec Saga qui s'était fait passer pour lui pendant treize ans. Heureusement Shaka est revenu de l'au-delà avec Ikki, le chevalier du Phoenix. Ce dernier a une nouvelle fois sacrifié sa vie pour permettre à Seiya d'accomplir sa mission. Le chevalier Pégase a finalement réussi à sauver Athéna et par la même occasion chasser le mal qui rongeait le chevalier des Gémeaux. Malheureusement accablé par le remords il s'est suicidé devant la déesse. Après l'avoir pleuré elle s'est approchée du corps quasiment sans vie de Seiya mais alors qu'elle allait le soigner Shina est intervenue. Comme je l'avais filée quand elle a décidé de suivre Athéna, je suis en mesure de décrire la rencontre. Shina a dit à Athéna que Seiya avait vu son visage et qu'elle avait donc droit de vie et de mort sur lui. On pouvait lire alors le déchirement intérieur d'Athéna sur son visage, d'un coté la jeune femme qui voulait sauver l'homme qui s'était sacrifié pour elle et de l'autre la déesse qui se devait de respecter les lois qu'elle avait elle même établies. Finalement c'est la déesse qui prit le dessus et laissa le sort de Seiya entre les mains de mon élève. Shina s'est approché du corps et lui a porté les premiers soins. Quelques instants après une foule de gardes est venue pour voir la déesse, après qu'ils lui aient rendu leurs hommages, Shina leurs ordonna de s'occuper des blessés. Tellement habitués à son autorité, les gardes s'exécutèrent sur-le-champ sous les yeux incrédule de la déesse à qui ils devaient seuls obéissance. Une fois seule avec Athéna, Shina s'agenouilla devant elle et lui prêta allégeance sous le regard amusé de Mu. J'ai consacré la nuit à la veillée funèbre du corps de Camus.

Les quatre chevaliers de bronze ont été rapatriés au Japon afin de recevoir les soins que le Sanctuaire ne pouvait leurs donner. Shina aurait très bien pu accélérer leurs guérisons mais Athéna lui avait ordonné de se reposer. Il faut dire qu'elle s'est beaucoup dépensée en très peu de temps hier : à peine remise des blessures d'Aïolia elle a, en moins d'une heure, sauvé la vie de trois chevaliers. Je ne l'avais pas remarqué jusqu'à maintenant, mais elle n'aurait jamais pu soigner autant de personnes dans un état critique avec sa cosmoénergie habituelle. Il est fort possible que sa confrontation avec Aïolia ait repoussé ses limites artificielles. Je me demande jusqu'où va sa puissance main......

Je me suis endormie pendant que j'écrivais tout à l'heure, je me suis réveillé dans mon lit et la première chose que j'ai vue c'est Andréa lisant mon journal. Sur le coup je fus pris de panique. Je me moquais qu'elle découvre mes peurs, mes doutes ou mes faiblesses, je n'avais que faire qu'elle connaisses tous les fantasmes dont elle était l'objet ! Ce que je craignais c'est qu'elle se méprenne sur mes sentiments pour Shina et que je n'ai toujours pas définis. C'est d'ailleurs le premier sujet qu'elle a abordé quand elle a remarqué que je n'étais plus assoupi. Et grâce a elle je sais exactement ce que je ressent pour Shina, je l'aime, non pas comme une femme mais comme ma propre fille. J'ai remercié Andréa de m'avoir ouvert les yeux et lui ai donné trois jetons.

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06/02
Shina s'est mise en tête de d'entraîner les cinq autres chevaliers de bronze, elle voulait le faire avec Marine mais cette dernière a mystérieusement disparu du Sanctuaire.

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11/02
Aujourd'hui étant le dernier jour que passait Andréa dans mon temple, nous avions décidé d'en profiter un maximum. Malheureusement le destin en avait décidé autrement.
Andréa et moi (surtout Andréa) nous reposions entre deux ébats quand je sentis un cosmos s'approcher rapidement de ma maison. Instinctivement je sautait du lit et me préparait à défendre ma demeure, qui était à présent le dernier rempart entre Athéna et des forces hostiles, au péril de ma vie et dans le plus simple appareil. Mais quand je me rendis compte qu'il s'agissait de Shina j'enfilais rapidement un pantalon. Lorsque Shina pénétra dans mon temple elle se dirigea précipitamment, sans même me saluer, vers la chambre qui avait été la sienne durant son entraînement et s'enferma dedans. Il y eu un moment de silence puis je l'entendit pouffer puis glousser pour finir par éclater de rire. Cela faisait des années que je ne l'avais plus entendue rire. Une fois calmée elle est sortie mais en me voyant, la gêne qu'elle éprouva déclencha un nouvel accès d'hilarité. Cela empira quand je lui ai demandé des explications. Tout ce que j'ai pu comprendre c'est que les chevaliers de bronzes qu'elle entraînait lui avaient raconté une histoire à propos de Seiya, la Saori enfin Athéna, Jabu et un cheval. Elle était venu ici pour que personne ne la voie rigoler. Alors que je me demandais comment la calmer, j'entendis Andréa me demander si tout allait bien. Toute l'euphorie de Shina disparut tout à coup mais sa gêne était cependant palpable. Je crois que c'est le "chéri" dont m'avait affublé Andréa qui la fit réagir ainsi. En effet lorsque Shina put enfin dire un mot ce fut pour me demander comment Andréa m'avait séduit et surtout ce qui s'était passé après. C'est alors que je me suis rendu compte d'une lacune dans l'enseignement que je lui avait prodigué : l'éducation sexuelle. J'ai un vague souvenir du cour que m'avait fait Hippocrate, en même temps je n'avais que sept ans et sur le coup je n'avais pas vu l'importance de cette leçon. Mais ce que je n'avais pas oublié m'avais permis d'être moins maladroit la première fois que j'étais passé de la théorie à la pratique avec Andréa. J'ai donc fait un court succinct à Shina en essayant d'être le plus explicite possible sans pour autant dire crûment les choses. Tout c'est très bien passé jusqu'à ce qu'elle me pose des questions sur les sensations et la première fois. Là j'étais dans l'impasse, car pour moi il était plus qu'évident qu'elles différaient selon le sexe. Heureusement Andréa fatiguée de m'attendre est venue me chercher. Je lui expliquais le problème. Elle s'est alors mise à rire, elle pris le bras de Shina, l'entraîna dans sa chambre et la ferma. Quand elles en ressortirent, Shina semblait apaisée. Je ne saurai jamais ce qu'Andréa lui a dit, tout ce qu'elle m'a révélé c'est qu'il y a des choses que les hommes doivent ignorer.

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12/02
Je reviens des Cinq Pics et je suis passablement énervé : j'étais allé voir Dohko qui avait été nommé Grand Pope pour lui parler de la puissance caché de Shina et l'avertir que j'allais la libérer. Il me l'interdit formellement en arguant que si la raison qu'avait invoqué Saga était dans son propre intérêt, elle était tactiquement bien pensée. Il faudra donc encore attendre que l'ennemi passe à l'offensive pour que Shina révèle sa vrai nature. Ça me fait chier ! Shina est un être humain pas une arme secrète. Je ne sais pas ce qui m'a empêcher de frapper Dohko mais je me suis quand même vengé. En effet j'étais aussi venu car une question me turlupinait depuis longtemps : est ce que les femmes chevaliers d'or avaient aussi droit aux jetons ? Il m'a répondu tout penaud qu'il n'en savait rien.

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15/02
Le Sanctuaire a eu la visite de fantômes, si je puis m'exprimer ainsi. En effet sont venus les chevaliers d'argent Epona du Cheval, Ulysse de l'Hydre Mâle, Tryphon de l'Horloge ainsi que le chevalier de bronze Jessica du Lièvre ; les chevaliers que Shina avait eu ordre d'exécuter. Ça voulait dire qu'elle avait désobéi, peut être qu'elle aussi se doutait que le Grand Pope était un imposteur ? Les quatre chevaliers étaient venus pour prêter allégeance à Athéna ainsi que pour récupérer leurs armures. Ils ont ensuite demandé à la déesse l'autorisation de partir afin de trouver des successeurs et les former, il faut dire qu'a présent après Dohko ce sont eux les chevaliers les plus âgés.

J'ai demandé des explications à Shina sur les chevaliers qu'elle était sensée éliminer. Elle me révéla alors que lorsqu'elle les avait trouvés, ils s'étaient tous caché au même endroit. Ils plaidèrent leur cause lui affirmant que celui qui dirigeait le Sanctuaire n'était plus Shion. Dans le doute elle se contenta de leurs confisquer leurs armures et leurs ordonna de rester neutre pour éviter toutes représailles de sa part. Quand je demandais à Shina ce qui l'avait fait douter, elle me dit que si Shion était l'homme bon dont elle avait entendu parler, jamais il n'aurait accepté Masque de Mort dans la chevalerie

En allant au cimetière pour me recueillir sur la tombe de mon maître j'ai rencontré Mu qui faisait de même pour Altaïr. Il me révéla alors que les quatre chevaliers venus tout à l'heure étaient tous des anciens élèves de l'ex chevalier de l'Aigle et qu'il les avait depuis longtemps prévenus de la trahison de Saga.

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19/02
Hyoga, Shiryu, Shun et Seiya sont tirés d'affaire et sont revenu au Sanctuaire, ils sont cependant obligés de se déplacer en fauteuil roulant. Chose assez amusante, le chevalier d'Andromède semble avoir un immense succès au près de la gent féminine du domaine sacré au grand dam de sa compagne June du Caméléon.

Athéna a donné comme mission à Shina de s'occuper de la convalescence des quatre héros de ce que l'on appelle déjà "la Bataille du Sanctuaire". Mon élève remplie cette tache avec beaucoup de zèle, j'ai cru remarqué qu'elle non-plus n'étais pas insensible au charme de Shun car quand elle s'occupe de lui je sens son cosmos s'apaiser. Cependant je pense que c'est plus le pacifisme de ce dernier qui l'attire et non son joli minois.

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22/02
Depuis le retours des quatre chevaliers de bronze j'avais l'impression de sentir une présence qui voulait demeurer cachée. Je pense savoir de qui il s'agit car elle semble suivre Shun dans ses déplacements. Je suis prêt a parier que c'est son grand frère Ikki. J'en ai parler à Shaka et il lui aussi l'a repérer.

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17/03
Ces jeunes chevaliers ne sont que des inconscients, après avoir réussit à trompé la vigilance de leurs "infirmières" (June et Shina) ils se sont entraînés entre eux. Bien évidemment comme ils étaient encore faibles, ils sont retombés dans le coma et ont rouvert leurs anciennes blessures en faisant brûler leur cosmos. Ils ont été de nouveau rapatrié au Japon.

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21/03
On vient de tenter d'enlever Athéna, heureusement Aïolia veillait aux grains.

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22/03
Mu nous a demandé notre sang afin de réparer les armures de bronze, par amitié pour Camus, j'ai donné le mien à celle de Hyoga.

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03/04
Une nouvelle fois Athéna a failli se faire enlever, c'est Seiya à demi mort qui est intervenu cette fois. Nous connaissons notre ennemi cette fois, c'est Poséidon. La déesse ne voulant pas rester au Sanctuaire, Aldébaran a été dépêché au Japon pour veiller sur elle et les chevaliers de bronze.

Athéna a disparu. Dohko a ordonné à Shina de mettre les chevaliers de bronze sur pieds et de les envoyer ensuite aux Cinq Pics.

Dohko a remis son armure à Shina et lui a demander de l'apporter aux chevaliers de bronze pour qu'ils puissent détruire les piliers des océans.

La bataille contre Poséidon est terminé, mais d'après Dohko ce n'était pas lui le véritable adversaire. Shina est blessée mais elle se remettra vite.

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04/04
Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que ma fin est proche, la grande bataille que j'attendais depuis tant d'années va bientôt éclater j'en suis certain.
C'est probablement les dernières lignes que j'écris dans ce journal, j'y joins les page du carnet d'Hippocrate que j'avais arrachées afin que, si Shina survit à la confrontation, elle puisse enfin être le chevalier d'or qu'elle était destiné à devenir.
Andréa, si c'est toi qui lit ces lignes sache que les meilleurs moments de ma vie je les ai passé dans tes bras et que même dans l'autre monde je ne cesserai jamais de t'aimer.
Shina, si ce carnet est tombé entre tes mains je veux te dire que je suis désolé de m'être montré si docile face à l'autorité du Pope et que j'aurais du tout te dire sur tes pouvoirs. Tu sais à présent que tu es plus qu'une élève pour moi tu es la fille que je ne pourrai jamais avoir. J'espère que tu me considères aussi un peu comme ton père.
Si mon maître n'avait qu'un seul regret avant de mourir, moi j'en ai deux. Je regrette la fuite de ma soeur, et je regrette de ne jamais pouvoir admirer Shina mon élève, ma fille dans son armure d'or.
Mon nom est Milo, chevalier d'or du Scorpion au service de la déesse Athéna. Je suis né et me suis entraîné sur l'île dont je porte le nom. Contrairement à la grande majorité des novices, j'ai connu mes parents. J'ai vingt ans et demain il y a de forte chance que je meure en servant enfin celle à qui j'ai juré fidélité et obéissance.

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Shina était songeuse, ce manuscrit contenait tous les passages de sa vie qu'elle avait cachés à Shun et Sakura. Si elle les leur confiait, ils pourraient enfin tout savoir sur son passé sans qu'elle ait besoin de replonger dans ses douloureux souvenirs. Seulement il y avait une chose qu'elle souhaitait garder secrète plus que tout au monde et qui était inscrite dans le journal.
Shina : Et si je le donnait uniquement à Sakura ? Il me suffit de lui laisser une note lui demandant de ne pas révélé le secret à Shun et elle lui transmettra tout le reste de mon passé. Comme me l'avait dit Andréa "entre femmes on se comprend".

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sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes