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Exact, merci carmencita.
Tu as l'onglet/bouton "modifier"
Et l'adolescence, on passe tous par la de toute manière x)
Pauvre parent
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Fenris et moi sommes mariées, je l'aime, elle n'aime que moi donc pas touche !
je suis donc pas la seul a avoir été rejeté au college x) je crois que la generation anterieur d'homo sapiens tente de s'unir contre les elements de la future generation evoluée, nous sommes l'avenir, nous sommes partout, nous somme en marche, prenez garde, ariérés !
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Oh yeah ma ch'tite paloma, petitesphère is back et ça c'est cool, je vais m'ateler à ce topic très vite d'ailleurs (et continue ton travail miss ♥♥♥)
(Parce que l'adolescence, il y a des choses à dire dessus !)
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Je suis moi même dans l'adolescence, et je peux vous dire que c'est horrible !
Déjà, moi: je suis très mature, j'ai parfaitement conscience des problèmes du monde, de mes problèmes, etc. Mais en même temps, je suis toujours un enfant qui aime les manèges et autres attractions de fêtes foraines, qui ne connait rien au sexe et à la drogue.
Ensuite les autres: je viens de sortir de la seconde, et bons dieux, que c'était horrible. Comme vous le dites tous, les ados ne pensent qu'à s'amuser, se droguer, fumer, emm**der les profs (dit par une fille de ma classe:" non, mais tu comprends pas c'est des PROFS ! Ils veulent juste nous faire ch*** !" *petite moue boudeuse*). Moi, qui suis allergique à la fumée de cigarette et aimant travailler, me sentant mieux avec les adultes qu'avec mes condisciples, j'étais un peu un ET. Bon, j'ai un peu l'habitude d'être seule, mais je peux vous dire que j'ai souffert.
Mais le pire du pire, c'est la fois où j'ai trouvé des gamins de CM2 fumant (ou aspirant la fumée) de la chicha.
Le monde va mal, mes amis.
Oh comme c'était cool les années 90!!
Les jeunes ne fumaient pas, ne buvaient pas, n'insultaient pas leur profs non plus d'ailleurs... C'était la vie à Mollstruck!! Vous connaissez la pub? Mollstruck ça n'existe pas!!
Sérieux, je suis entrée au collège en 91 et il y a avait des jeunes de 12 ans qui fumaient, y'en avaient aussi qui insultaient les profs... sauf qu'à l'époque on ne parquaient pas tous ces jeunes là dans une même école genre ZEP. Le c'était mieux avant, ça dépend où... Pareil pour la drogue, sauf que c'était caché, il y avait pas l'effet de "mode!".
On se battait aussi dans la cour de recré. je le sais je me suis battue et j'ai vu des bagarres... Et y'avait même un lycée dans ma ville qui était connu pour du trafique d'armes et de drogue, et c'était en 95. L'être humain est comme ça depuis qu'il a compris qu'il pouvait foutre sa vie en l'air et celle de son voisin aussi!
Perso mon adolescence... a hormis le fait d'avoir été la tête de turc de la classe, ben j'avais une mère qui m'insultait et un père qui m'ignorait. j'avais une soeur qui fréquentait des gars louches et qui ne pouvait plus me voir en peinture. Oui j'ai adoré mon adolescence. ayant arrêté le sport de haut niveau, j'ai pris du poids en plus..... Super cocktail déprime!!!
Et ben vous savez quoi à 30 et des brouettes, je rattrape le temps perdu et on ne vieillit jamais, seul nos corps vieillissent, pas notre âme... On ne perd jamais son adolescence, elle est en nous. la perdre ça voudrait dire la renier et se renier soi-même.
Je viens mettre mon grain de sel aussi
Mes débuts dans l'adolescence ont été très difficile. Car, évidemment, je suis passée par la fameuse "crise".
De mon côté, pas d'insultes envers mes parents, pas de portes claquées, pas de sales notes, pas de changement vestimentaire ou autre notable... Juste un profond sentiment d'incompréhension.
Déjà, je voyais mon corps changer sans que je puisse rien y changer, j'avais l'impression de perdre tout contrôle sur moi-même... Je me sentais impuissante devant cette poitrine qui poussait, ces poils que je trouvais disgracieux, et pas féminins du tout. Je savais aussi que suite à cette transformation, j'aurais un corps "d'adulte" (et effectivement à 13 ans je ressemblais à une jeune femme de 18 ans, que ce soit en taille que morphologiquement), que je serais capable de faire des choses d'adultes (euh vous voyez de quoi je parle xD). A l'époque j'étais vraiment sainte-nitouche, je trouvais ça dégoûtant même si je ne faisais pas de grands discours récriminatoires à mes amis. Ca me faisait peur et me fascinait (dans le sens du dégoût). Et du coup, mon propre corps me dégoûtait. De plus, bien vite, mes hormones se sont montrées, euh... vivaces disons. Cheveux gras malgré des lavages fréquents, transpiration excessive... Heureusement les boutons ne sont apparu que 2 ans après, et encore, sous forme de points noirs certes moche et impossible à enlever (curacne m'a sauvée) mais quand même plus discrets que des bubons rouge =w="
Ensuite, j'ai commencé à rompre le dialogue avec mes parents. J'étais toujours polie, mais à fleur de peau, et les discussions sur mon poids qui ont commencé à mes 14 ans me faisaient bien vite fondre en larmes. J'avais aussi l'impression de devoir supporter toute la pression qu'ils me mettaient sur le dos, moi l'ainée, avec les meilleurs résultats de la famille. Partager une chambre avec mes 2 petites soeurs devint vite un cauchemar. Elles m'embêtaient, ne me laissaient jamais tranquille quand je souhaitais du calme... pire, plusieurs fois elles ont ouvert le rideau de douche pendant que je me lavais pour voir comment mon corps se transformait, même si je fondais en larmes, tempêtais, et leur ordonnais de ne plus recommencer.
Ca c'est calmé vers mes 14 ans pour revenir en flèche à mes 16 ans, à mon entrée en Seconde. Sans amis (ou presque), dans un lycée privé que je n'avais pas demandé, mes notes ont vite périclité. J'aurais pu faire une dépression si je n'avais pas eu le dessin et la lecture. Et cette année encore j'ai pris du poids, me réfugiant dans la nourriture pour me réconforter (je vous rassure, je ne suis pas en surpoids non plus, mais je suis un peu ronde).
M'être pris un râteau n'a pas aidé à me faire sentir mieux, mais bon ça arrive à tout le monde...
J'avais aussi du mal à m'endormir le soir, pleurant si je me couchais la dernière, faisant des cauchemars de fin du monde...
Comment je m'en suis sortie, ça, je pense le devoir aux livres et au dessin. Vraiment, avant je dessinais beaucoup mais maintenant ça m'est vital pour ne pas me sentir mal. Et puis en 1ère je me suis fait de vrais amis qui sont encore à mes côtés et que j'aime de tout mon coeur ^^
D'expérience je sais que l'adolescence est dure, que notre regard sur nous-même change tellement que l'on peut en ressortir totalement transformer. Je pense qu'il faut être bien entourée pour vivre cette période le plus sereinement possible, et j'ai eu quand même la chance d'avoir une mère suffisamment compréhensive pour me réconforter même sans savoir ce qui me faisait sentir mal.
Voili voilu c'est tout ce que j'avais à dire ^^
Bah merde j'ai eu une adolescence tout à fait normale sans crise et avec des amis normaux.
J'ai pas fumé (aucun intérêt) j'ai pas bu (pareil) par contre je me suis beaucoup drogué (aux livres hein !).
J'était parfois chiant avec les profs (surtout dans les matières qui m'intéressait pas).
Je n'était pas forcément bon élève, ni tout à fait un cancre.
Je n'aspirai absolument pas à faire pareil que tout le monde quitte à être rejeté (je me suis toujours foutu de l'opinion des autres).
Mon corps à changé, bof oué j'avais déjà plein de défauts avant, certain se sont arrangés d'autre pas, bah pas grave m'en fous en fait.
C’était parfois difficile avec mes parents parfois pas bah un ado normal quoi.
En gros mon adolescence je l'ai bien vécu malgré que je ne fasse pas comme tout le monde.
Si je devais regretter un truc ? avoir été une telle feignasse à l'école malgré mon potentiel.
Je suis un homme dont l'adolescence c'est passé dans les années 90.
Si je devais critiquer la jeunesse d'aujourd'hui, c'est que tout le monde veut faire pareil que les autres, tout tester et tout expérimenter sous prétexte que tu n'est jeune qu'une fois dans ta vie.
Tomber dans tout les excès et ne jamais réfléchir aux conséquences.
La société est responsable mais l'éducation des parents également.
Exemple : si je faisais une connerie et que mes parents le découvraient c'était fini pour moi.
Outre la correction que je me prenais je pouvais dire adieu à tout loisir ou sortie pendant longtemps.
Bah du coup la fois d'après je réfléchissais à 2 fois avant de recommencer.
Donc en résumé j'ai eu une adolescence que je ne regrette pas mais que je n'aurais pas forcément envie de refaire.
Ah oui depuis tout jeune j'ai quasiment toujours été le plus grand de l'établissement scolaire donc ça aide à pas se faire emmerder. :-)
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