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Andréa et moi (surtout Andréa) nous reposions entre deux ébats
C'est bien parce que c'est un chevalier d'or qui dit ça que je ne ferai pas de commentaire désobligeant...
Sinon je pensais que Milo aurait écrit plus de choses sur Andrea, mais il a écrit principalement sur Shina...
Et c'est quoi ce que Shina ne veut pas révéler a Shun?
"Un rêve intact est une merveille fragile." E.Estaunié ♥♥♥
Andréa et moi (surtout Andréa) nous reposions entre deux ébats
C'est bien parce que c'est un chevalier d'or qui dit ça que je ne ferai pas de commentaire désobligeant...
Bein oui les Saints ont quand même une endurance bien supérieur aux communs des mortels, je rappel que rien que des Bronze peuvent courir en pente pendant 12 heures. Donc enchainer les siestes crapuleuses pour un Gold n'est pas très épuisant.
Sinon je pensais que Milo aurait écrit plus de choses sur Andrea, mais il a écrit principalement sur Shina...
A l'époque où j'ai écrit ce chapitre, Andréa n'était encore qu'une excuse pour donner un semblant de vie sentimentale et sexuelle à Milo. Ce n'est que plus tard que j'ai décidé de dédier à Andréa une fic (d'ailleurs avant d'écrire "Andréa au service du Sanctuaire" la caste es Coeur d'Or n'existait pas et toutes les servantes du Sanctuaire étaient susceptibles de pouvoir coucher avec un Gold Saint) et le journal servait surtout à montrer l'histoire de Saint Seiya au travers des yeux de Milo et de lui faire nouer des liens avec Shina.
Et c'est quoi ce que Shina ne veut pas révéler a Shun?
La réponse dans le prochain chapitre. En attendant tu n'as cas faire des suppositions sur ce que j'ai inventé du passé de Shina.
sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥
Je n'aime pas les plokes
Chapitre 12 : La fin d'une longue journée
(les premiers événements de ce chapitre se déroulent pendant que Shina lit le journal de son maître)
Les gradins du Colisée étaient à présents vides. Seule Sakura était restée pour regarder s'entraîner les novices. Shun était rentré au temple pour défaire les valises. En voyant la difficulté des exercices, Sakura se sentait coupable d'avoir acquis son cosmos par la naissance alors que d'autres souffraient mille morts pour s'y éveiller. Elle se demandait même si elle avait la sévérité nécessaire pour faire un bon instructeur.
Soudain elle sentit un puissant cosmos derrière elle.
Sakura : Tu veux me parler Shenhua ?
Shenhua : Tu as réussi à reconnaître mon cosmos, je te félicite.
Sakura : En fait c'est ton parfum que j'ai reconnu. C'est quelle essence ?
Shenhua : Je n'en sais rien c'est celui de ma mère. Mais je ne suis pas venue pour te parler chiffons. Je souhaite me mesurer à toi dans un combat.
Sakura : Tu as donc si peu confiance en tes capacités ?
Shenhua : Qu'est-ce que tu racontes ?
Sakura : Tu veux me combattre car tu sais que je suis capable faire abstraction de mes sentiments. Si je me bats contre toi, tu sais que je le ferai sérieusement sans prendre ton handicap en compte. Tu veux être certaine de mériter de porter une armure.
Shenhua : Co… comment as-tu deviné ?
Sakura : Par déduction. Même si je ne peux pas reconnaître le cosmos de quelqu'un, je sais déjà plus ou moins en mesurer l'intensité. Tu es bien plus forte que ta sœur Chun-Li ou notre cousine Julie et pourtant tu n'es pas chevalier. J'en ai conclu que si tu ne portais pas d'armure c'est que tu ne le voulais pas. Pour être franche si tu ne m'avais pas demandé de me battre contre toi, j'aurais pensé que tu ne voulais simplement pas être chevalier.
Shenhua : Forte et intelligente ! Tu as toutes les qualités dis-moi ? Tu devais être courtisé par de nombreux garçons.
Sakura (sèchement) : Je ne me suis jamais intéressée aux garçons, l'entraînement me prenait trop de temps.
Shenhua : Papa m'a parlé du dojo, il y avait forcément un élève qui te faisait craquer.
Sakura (excédée) : Tu me fais chier ! Oh ! pardon Shenhua mais ce n'est pas un sujet dont j'aime parler.
Shenhua : J'avais remarqué. Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie... Tu sorts d'une expérience douloureuse c'est ça ?
Sakura : On peut le dire de cette manière.
Shenhua : Bah ! Maintenant que tu es au Sanctuaire tu pourras oublier ta vie passée.
Sakura : Ça va être plus difficile que tu l'imagines, il se trouve qu'Osamu est un ancien élève du dojo.
Shenhua : C'est vrai ? J'en connais une qui ne va pas apprécier cette nouvelle.
Sakura : Qui ça ?
Shenhua : Quelqu'un que j'aime bien taquiner de temps en temps. Sinon pour le combat ? Tu es d'accord ?
Sakura : Bien évidemment que je suis d'accord, on le fera dans une semaine le temps que je m'acclimate et que je maîtrise mieux mon cosmos.
Shenhua : Si tu veux, je peux te montrer des coins tranquilles pour t'entraîner.
Sakura : C'est pas trop loin j'espère ? Car il commence à se faire tard et je dois traverser les douze temples pour pouvoir rentrer chez moi.
Shenhua : Tu demanderas à Kiki de te téléporter.
Sakura : Dans ce cas, qu'attends-tu pour me montrer le chemin ?
Shenhua partit devant suivie par sa cousine.
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Pendant ce temps dans le temple d'Athéna.
Shun rangeait les affaires que Kiki avait ramenées dans la matinée. Il s'était déjà occupé de ses propres effets et terminait de vider la malle de Shina. Ce fut rapide car malgré sa taille elle était à moitié vide. Shun était d'ailleurs étonné que Shina transporte une si faible garde robe dans un bagage aussi grand. Mais il supposait que la malle devait avoir une certaine valeur aux yeux de sa femme car c'était dans celle-ci quelle avait ramené ses affaires du Sanctuaire quand ils avaient quitté le domaine sacré.
Une fois son travail achevé, il la posa sur une étagère puis se dirigea vers la chambre de sa fille. A peine eut-il fait trois pas que la malle tomba de son reposoir et s'ouvrit sous le choc, déversant un contenu qui avait échappé à l’œil de Shun.
Shun : Apparemment la malle avait un double fond. Tien ! Mais ce sont les cahiers de chansons de Sakura ainsi que... son sabre ! J'étais pourtant certain de l'avoir laissé au Japon. Pourquoi Shina l'a t-elle amené ici ? Bah ! Je le lui demanderai tout à l'heure, pour l'instant elle est plongée dans les mémoires de son maître. C'est bizarre, je n'ai jamais eu la curiosité de savoir ce que traduisait Sakura.
Shun prit un des cahier et lu une page au hasard. Mais lorsqu'il lut le titre de la chanson...
Shun (affolé) : Shinaaaa !
Shina accourut tout de suite.
Shina : Qu'est ce qui se passe Shun ?
Shun : C'est Sakura ! Je crois que nous avons sous estimé l'impact de la mort de Shinji. Regarde ce que je viens de lire.
Après avoir fait ce que Shun lui demandait, Shina se retint d'éclater de rire. La réaction de son mari était tout à fait normale puisqu'il ne suivait pas comme elle les travaux de traductions de leur fille.
Shina : Tu t'inquiètes pour rien Shun.
Shun : Mais enfin ! Tu as bien lu ?
Shina : Bien sur, il est écrit "A mourir pour mourir j'ai choisi l'âge tendre" et alors ?
Shun : Mais tu ne vois pas que c'est un appel au suicide ?
Shina : Ce serait le cas si elle n'avait pas traduit cette chanson il y a plus d'un an.
Shun : Tu, tu veux dire que ça n'a rien avoir avec la mort de Shinji ?
Shina : Heureusement non, mais ta réaction prouve que tu es un père attentionné. Malheureusement la perte de Shinji à quand même affecté son hobby. Elle n'a plus rien traduit depuis ce jour.
Le couple resta silencieux un moment.
Shun : Shina je voulais t'entretenir de ça plus tard mais... Pourquoi as-tu amené le sabre ici ? Je t'avais dit de le laisser au Japon.
Shina : Je le sais bien, mais Sakura en a un besoin vital. Quand elle s'entraîne à le manier toute son attention est focalisée sur ses mouvements, elle en oublie alors jusqu'à la mort de Shinji ; et quand elle s'arrête son visage rayonne d'une joie franche. J'ai peur que si on lui retire le katana, elle ne se remette à dépérir sans qu'on ne puisse rien faire.
Shun (en regardant l'épée) : Je ne suis peut être pas un si bon père que ça si je ne l'avais pas remarqué.
Shina : Tu craignais toujours qu'elle se blesse, c'est pour ça que tu n'y prêtais pas attention. Rassures toi, tu es un père merveilleux, un mari charmant et un amant formidable.
Shun : Merci Shina, tu trouves toujours les mots pour me réconforter.
Shina : Tu peux mettre le sabre dans la chambre de Sakura mais je pense qu'il faudrait attendre avant de lui rendre ses carnets.
Shun : C'est comme si c'était fait.
Shina : Si tu n'as plus besoin de moi je retourne lire le journal de Milo.
Shun : Je te souhaite une bonne lecture. Sans vouloir être indiscret, tu en es à quel moment de sa vie ?
Shina : Quand tu m'as appelée, il parlait de mon départ de son temple après que je sois devenue chevalier.
Shina se surprit d'avoir réussit à parler aussi aisément de son passé, Shun quant à lui se dirigeait vers la chambre de sa fille avec un léger sourire aux lèvres.
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Sakura suivait toujours Shenhua, elle lui avait déjà montré plusieurs sites très intéressant pour s'entraîner. L'un d'eux situé au bord de la mer avait particulièrement retenu son attention. Soudain Sakura s'arrêta brusquement.
Shenhua : Quelque chose ne va pas Sakura ?
Sakura : J'ai cru sentir un cosmos étrange à l'ouest d'où nous nous trouvons.
Shenhua : Tu dois te tromper car je ne sens rien du tout, et je suis infiniment plus sensible que toi. De toutes façons il n'y a rien par là-bas
Sakura : Tu dois avoir raison, c'est sans doute la fatigue.
Shenhua : C'est vrai que tu t'es beaucoup dépensée aujourd'hui. Je pense qu'il est temps de rentrer.
Sakura : Je suis tout à fait d'accord avec toi.
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Dans le temple d'Athéna.
Shun était parti sur l'île d'Andromède pour se recueillir sur la tombe de Daidalos. Shina avait profité de son absence pour poser les mémoires de son maître sur la table de chevet de Sakura. Elle se sentit à nouveau très lasse et décida de retourner s'asseoir sur le trône. Elle était en train de faire mentalement le bilan de sa vie au Sanctuaire quand une voix la tira de ses pensées.
Une Servante : Excusez-moi votre seigneurie mais le chevalier de la Vierge souhaiterait obtenir une audience avec vous.
Shina : Très bien, qu'elle entre.
La servante se retira et Marie approcha du trône puis s'agenouilla. Shina remarqua qu'elle portait toujours son masque malgré l'abolition de ceux ci.
Shina : Tu peux te relever, je n'aime pas ce signe de déférence.
Marie : Très bien votre seigneurie.
Shina : Et appelle-moi chevalier je te prie car c'est mon rang.
Marie : Oui chevalier.
Shina : Qu'est-ce qui t'amène chevalier de la Vierge ?
Marie : Je souhaiterais vous entretenir de la loi sur les masques. Certaines femmes chevaliers, dont moi, voudraient les garder pour diverses raisons.
Shina : Je ne vois aucun problème à cela, c'est l'obligation du port des masques qui a été annulée pas les masques eux même. Dit à tes consœurs qu'elles peuvent faire comme il leur plaira.
Marie : Je vous remercie chevalier.
Marie sortie du temple. Shina soupira comme si un grand poids s'était retiré de ses épaules.
La Servante : Votre seigneurie ne se sent pas bien ?
Shina : Je me sens un peu lasse c'est tout, et appelle-moi chevalier veux-tu ?
La Servante : Comme vous voudrez chevalier. Puis-je me permettre une suggestion ?
Shina : Je t'écoute.
La Servante : La salle d'eaux purificatrices vous est ouverte, peut être qu'une ablution vous fera du bien.
Shina : Tu es de sages conseils, conduit moi s'il te plaît.
La Servante : Je vous montre le chemin chevalier.
Shina suivit la servante.
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Sakura était devant le temple du Bélier et faisait face à Kiki. Visiblement il l'attendait. Sans mot dire, il lui tendit la main et la téléporta dans le treizième temple.
Une fois à destination, Sakura alla dans sa chambre. Elle se dirigea vers sa salle de bain quand elle vit un petit livre rouge sur sa table de chevet. Elle le prit dans ses mains, s'assit sur son lit puis après avoir longuement hésité ouvrit le manuscrit.
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Shina se prélassait dans le bassin d'eau chaude, il lui semblait que tous ses soucis et angoisses inhérents à sa nouvelle charge s'étaient envolés d'un seul coup. A présent elle se sentait plus à même d'assumer le rôle que lui incombait son statut de chevalier d'or d'Ophiuchus. Maintenant que son esprit était clarifié, Shina sortit de l'eau et regagna son vestiaire privé. Mais quand elle voulut se rhabiller, ses vêtements avaient disparu ou plutôt ils avaient été remplacés par d'autres. Elle trouva également un mot lui disant que cette tenue avait été confectionnée spécialement pour elle et pour sa fonction. En l'examinant de plus près Shina vit que c'était une version luxueuse de son uniforme. Le bustier ainsi que les gants n'étaient pas en cuir mais en une matière ressemblant à de la soie au touché mais qui laissait une impression de grande résistance. Ils étaient aussi ornés de motifs dorés. Les épaulettes et les protections mammaires quant à elles étaient faites dans un métal semblable à de l'or et comportaient aussi des ornements. Quand elle les toucha Shina ressentit une sorte de choc électrique agréable, comme lorsqu'elle mettait son armure. Elles étaient faites dans la même matière que les armures d'or. Il y avait aussi une couronne en or qui était la réplique de son casque quand son armure avait son aspect d'argent. Shina hésita un peu puis enfila son nouvel uniforme. Il était très confortable et Shina n'aurait pas à l'étrenner pour se sentir à l'aise. Shina se mira dans la glace et elle se trouva belle. La dernière fois qu'elle eut cette impression c'est quand elle s'était regardée dans un miroir avec son ventre rond.
La Servante : Cela vous va à ravir.
Shina sursauta un peu car elle ne l'avait pas entendue entrer. Elle allait remercier la servante pour son compliment mais une pensé l'arrêta.
Shina : Ce n'est quand même pas elle ! Pourtant elle à la même voix, les même mensurations, les même yeux marron, la même coiffure. Elle doit avoir le même âge. Si ce n'était ses cheveux blancs je jurerais que c'est bien elle. Je dois lever le doute. Andréa ? Est-ce que c'est toi ?
La servante : Tu as enfin fini par me reconnaître.
Shina : Mais qu'est-il arrivé à tes magnifiques cheveux turquoise.
Andréa (triste) : Ils ont blanchi tout d'un coup lorsque j'ai appris la mort de Milo. Ce n'est que comme ça que j'ai su que je l'aimais vraiment. Je me suis alors mise à détester Athéna car elle m'avait pris Milo. J'ai même songé à quitter le Sanctuaire. Mais j'ai repensé à Agatha et à la peine qu'elle lui avait causée. La seule façon pour moi d'honorer sa mémoire était de surmonter la douleur et de devenir une servante zélée de la déesse. Et à force de dévouement elle a fait de moi sa servante attitrée il y a dix ans. Je lui ai alors donné le journal dans l'espoir qu'elle te fasse revenir.
Shina : Pourquoi voulais-tu tant que je devienne chevalier d'or ?
Andréa : Parce que c'était son rêve. Depuis qu'il est mort, je fais tout pour que son âme repose en paix. Par exemple je vais sur la tombe de ses parents pour la fleurir mais aussi pour voir si sa sœur vient toujours.
Shina : Et alors ?
Andréa : Elle est tout le temps au rendez-vous, une fois j'ai même cru voir une silhouette s'en aller. Et toi au fait ? Comment s'est passée ta vie hors du Sanctuaire ?
Shina : Alors ça ! C'est une longue histoire.
Andréa : Nous avons encore du temps avant le dîner, au fait la déesse vous voudra à sa table ce soir.
Shina : C'est à croire qu'elle ne peut déjà plus se passer de moi.
Les deux femmes se mirent à rire, puis après s'être calmées, Shina raconta sa vie en tant que femme à Andréa.
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Sakura finissait de lire les mémoires du maître de sa mère, les dernières lignes lui avaient presque arraché une larme. Elle avait déjà entendu parler de lui, quand ses parents déguisaient la vérité, et le connaissait sous le sobriquet de "sergent instructeur". Mais son journal venait de complètement changer la vision de l'homme dur et antipathique qu'elle s'en était faite. Sakura lut ensuite le message qui était à son attention.
"Sakura tu es à présent la dépositaire de mon passé. A toi d'en disposer comme bon te semble. Il y a cependant une chose que je souhaite garder secrète. Cela va peut être te paraître bizarre, mais je ne veux pas que l'on sache que j'ai connu ma mère. Comme tu le sais la majorité des résidents du Sanctuaire sont des orphelins et avoir un parent est un privilège. Quand j'étais chevalier d'argent j'avais gardé son existence cachée car elle était comme un trésor pour moi. Lorsque ton père et moi avons décidé de nous marier j'étais prête à tout lui révéler mais une remarque qu'il me fit arrêta mon élan. Il m'avait dit que malgré nos différences, notre seul point commun était qu'aucun de nous deux n'avaient connu l'amour d'une mère. Je me suis alors sentie coupable d'avoir été plus heureuse que lui dans ma jeunesse et ne l'ai pas démenti. J'espère que tu comprends mes raisons et que tu voudras bien garder le secret."
Sakura : Ne t'en fais pas maman, tes secrets sont entre de bonnes mains et je serai muette comme une tombe au sujet de grand-mère.
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Sakura commençait à trouver le temps long, le dîner avait débouché sur une discussion entre Athéna et sa mère à propos de l'avenir du Sanctuaire et des réformes que l'on pouvait y faire. Cependant le sujet était loin de la désintéresser, elle aurait voulu suivre tout le débat mais elle se disait que ce n'était pas raisonnable. Il fallait qu'elle se couche tôt pour pouvoir être en forme le lendemain. Elle s'était déjà planifié un programme chargé pour son entraînement en vu du combat qui l'opposera à sa cousine Shenhua.
Sakura : Il faut que je trouve un prétexte pour sortir de table et aller dormir. Non ! Je ne dois pas mentir, je vais leur dire la vérité.
Sakura se racla la gorge pour attirer l'attention.
Sakura : Je vous prie de bien vouloir m'excuser, mais je dois aller me coucher, il faut que je me lève tôt pour mon entraînement et il sera loin d'être facile.
Shun : Sakura, je crois avoir été clair en ce qui concerne ton devenir de chevalier.
Sakura : Ce n'est pas pour être chevalier papa. Shenhua et moi avons prévu de nous battre la semaine prochaine. Si je veux la vaincre, il faut que je me mette à son niveau. D'où cet entraînement.
Athéna : Voilà qui est intéressant, je suppose que la joute se fera dans la plus stricte intimité ?
Sakura : En effet Athéna.
Athéna : Je pense qu'il vaudrait mieux que tout le monde assiste à ce combat. Tu vois Sakura, je sais que tu veux mettre ton cosmos à la disposition du Sanctuaire et que ta seule option est de devenir instructeur. Hors pour cela il faut que tu te fasses un nom. Tout le monde sait que Shenhua a est quelqu'un de redoutable, en fait, elle est la seule personne qui l'ignore. En la battant en public, tu prouveras que tu es une personne de valeur et ainsi tu auras plus d'influence sur tes futurs disciples. Je vais faire en sorte que le combat ait lieu dans le Colisée, maintenant va te reposer.
Sakura : Je vous remercie Athéna.
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Dans son lit moelleux, Sakura se laissait doucement glisser dans un sommeil profond. Avant de tomber dans les bras de Morphée, elle se dit que vraiment Athéna est quelqu'un de génial.
Last edited by Asclepios (28 Apr, 2012 08:43:55)
sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥
Je n'aime pas les plokes
Sakura : Ne t'en fais pas maman, tes secrets sont entre de bonnes mains et je serais muette comme une tombe au sujet de grand-mère.
J'ai repéré cette faute d'orthographe.
Sinon très bon récit, c'est un peu statique (peu d'action) mais je pense que c'est pour mettre les bases de nouvelles intrigues, alors comme toujours j'attends la suite avec impatience. Continues comme ça et vivement le prochain chapitre.
Last edited by debyoyo (21 Apr, 2012 23:14:10)
Si la connerie était une science il y aurait beaucoup de scientifiques. (Debyoyo)
L'univers et la bêtise humaine sont infinis, bien que pour l'univers j'ai un doute. (A. Einstein)
Moi, j'ai repéré bien plus de fautes d'orthographes, surtout dans l'une des répliques d'Andréa où il y a une phrase mal structurée ("La seule façon pour moi d'honorer sa mémoire était de surmonter la douleur était de devenir une servante zélée de la déesse") et une petite inversion de "alors" et "ai" juste en dessous. Les habituels problèmes avec "-er" et "-é" et quelques autres trucs. Mais comme je ne suis pas un prof de français ni un fada de l'orthographe, cela ne m'a pas du tout dérangé. Surtout que je suis loin d'être parfait moi aussi .
Chapitre 13 : L'entraînement
03/11/2001
Sakura regardait son réveil, il indiquait cinq heures moins dix du matin. Elle s'était réveillée avant que ce dernier ne sonne. En général ça ne lui arrivait que lorsqu'elle dormait très bien. Sakura sauta de son lit et se dirigea vers la penderie.
Sakura : Qu'est ce qui serait le plus adéquat pour m'entraîner ? Mon uniforme de lycée ? Non, je me sens bien dedans mais ça ferait tache dans le paysage. La tenue d'hier ? Pour qu'on me prenne pour un garçon ? Hors de question ! Il ne me reste plus que le gi, c'est un peu léger mais j'ai rien de mieux alors... Maintenant que le problème de ma tenue est réglé, qu'est ce que je vais bien pouvoir manger ? Et d'abord, comment vais-je manger ? Je ne sais pas où se trouve la cuisine. A moins que...
Sakura se mit à fouiller dans son sac de voyage et en sortit une boite de gâteaux secs.
Sakura : Ce n'est pas très bon mais c'est plein de sucres lents, donc excellent pour l'exercice physique.
Après avoir englouti toute la boite, Sakura enfila son Kimono. Elle alla ensuite chercher des chaussures assorties. En réalité, elle savait déjà que ce qui allait le mieux avec cette tenue, c'était ses sandales en bois. Sakura se mit à penser aux autres filles de sa classe qu'elle jugeait toujours trop coquettes. En fait, elle était un peu comme elles. En se penchant pour prendre ses sandales, elle remarqua qu'un objet avait été posé à coté.
Sakura : Mon sabre ! Merci maman, je t'adore.
Sakura se chaussa, prit son katana et s'apprêtait à sortir de sa chambre quand elle remarqua que ce qu'elle avait aux pieds faisait beaucoup de bruit sur le sol en marbre. Après une brève réflexion, elle prit ses sandales dans les mains.
Une fois à la sortie du temple, Sakura respira un grand coup et se mit à descendre les marches pieds nus en courant le plus rapidement qu'elle en était capable sans faire appelle à son cosmos. Elle traversa la maison des Poissons rapidement et s'étonna de ne trouver personne sinon pour l'accueillir ou au moins pour la stopper comme tout bon chevalier d'or qui se respecte. La traversée du temple du Verseau fut tout aussi brève, et quand elle sortit de la demeure du Capricorne Sakura commença à se poser des questions.
Sakura : Mais ma parole ! Ils dorment tous ou quoi ? Mais suis-je bête ! Leur rôle et d'empêcher l'ascension des marches, pas la descente.
Sakura continua donc son chemin l'esprit apaisé. Arrivé en bas, elle avait l'impression que ses poumons étaient en feu, elle n'avait jamais couru une telle distance en sprint. Elle était cependant contente de ne pas avoir ralenti. Après avoir repris son souffle elle se chaussa et se dirigea vers le Colisée pour faire des repérages sur l'aire de combat. L'arène lui sembla plus impressionnante que lorsqu'elle était dans les gradins la veille. Comme personne ne s'entraînait pour le moment ici, Sakura décida de faire quelques exercices. Elle dégaina son sabre et commença quelques enchaînements. Après plusieurs minutes, Sakura commença à ressentir une sorte de plénitude, cette sensation enivrante était le signe qu'elle était en osmose avec son arme, la lame qu'elle tenait dans les mains était à présent un prolongement de son corps. Alors, comme par réflexe, elle ferma les yeux et se laissa guider par son instinct. Dans cet état proche de la transe, ses gestes appliqués étaient plus précis et plus rapides. Mais au moment où elle allait sombrer dans l'inconscience, elle rengaina le katana. Sakura savait qu'elle pouvait faire des prouesses si elle se laissait complètement aller, mais elle préférait garder la conscience de ses gestes. Comme toujours elle se sentait régénérée malgré l'effort fournit pour cet exercice.
Des applaudissements se firent entendre, Sakura tourna la tête et vit trois personnes dans les gradins.
Inconnu : C'était magnifique, je n'y connais rien en sabre mais la chorégraphie était tout à fait splendide.
Sakura : Je vous remercie, puis-je savoir à qui ai-je l'honneur ?
Inconnu : Je me présente, je suis Ken chevalier de bronze de la Grande Ourse, et voici mes amis Simba du Lionet et Marianne du Loup.
Sakura : Enchantée, je suis Sakura Kido, fille de Shun d'Andromède et de Shina d'Ophiuchus.
Les trois chevaliers restèrent un moment stupéfait.
Ken : C'est donc toi la fameuse Sakura.
Sakura releva le ton dédaigneux de Ken et en profita pour le dévisager. Il faisait plus d'un mètre quatre-vingt, il avait les cheveux brun coupés court et les yeux noirs.
Tout comme elle, il était japonais. Il portait un jean et une veste en cuir avec des épaulettes.
Sakura : Je ne pensais pas être déjà aussi populaire dans le Sanctuaire.
Ken : Ce sont surtout les conditions de ta naissance qui sont connues. Ta mère complètement saoule, ton père qui profite de la situation, ça fait quoi d'être un enfant non désiré ?
Sakura : Il cherche à me provoquer, s'il veut jouer à ça, alors on va être deux. Je dois reconnaître que ça m'a fait un petit choc quand je l'ai appris, mais je m'en suis vite remise. Mes parents m'ont mainte fois fait preuve de leur amour et je dois même avouer qu'il est quelque fois étouffant. Enfin tu sais ce que sais les parents.
Ken tiqua à la dernière remarque.
Sakura : Oh pardon ! J'avais oublié que tu étais probablement orphelin.
Ken rumina quelques injures avant de changer de sujet.
Ken : Dis-moi ? Te bas-tu à main nue aussi bien que ce que tu manies le sabre ?
Sakura : Je serais tentée de dire oui mais je pense qu'une démonstration devrait être plus parlante. Quelqu'un veut être mon adversaire ?
Ken : C'est moi qui te combattrai, et je te préviens que je serai sans pitié.
Sakura : Comme tu voudras. Tiens ! Comme je t'ai offensé tout à l'heure je te laisse frapper en premier.
Ken descendit dans l'arène et dès qu'il fut devant Sakura attaqua sans crier gare, mais son poing ne toucha que du vide. Sakura s'était écartée au dernier moment.
Ken reprit l'offensive mais manqua une nouvelle fois sa cible. Il recommença plusieurs fois avec le même résultat. Ses deux compagnons commentaient entre eux sa prestation déplorable.
Marianne : Il est trop en colère pour pouvoir se concentrer, il ne l'atteindra pas comme ça.
Simba : Ses parents ont toujours été un sujet délicat, mais je ne pensais pas qu'il sortirait si vite de ses gonds.
Marianne : Dans son état il ne devrait pas tarder à utiliser son cosmos.
Simba : On devrait peut être le retenir ?
Marianne : C'est une Kido, elle saura se débrouiller.
Simba : Auguste aussi est un Kido et pourtant il n'a pas une once de cosmos.
Marianne : Oui mais il sait encaisser des coups même portés à mach 1
Simba : Certes, mais lui a subi un entraînement comme nous alors qu'elle, elle vient de l'extérieur.
Marianne à court d'argument ne répondit rien. Elle était étrangement confiante et ne doutait pas de l'issue du combat. Comme elle l'avait prévu, Ken enflamma son cosmos et envoya un coup supersonique à Sakura. Mais à sa grande stupeur, elle arrêta son poing d'une main. La fille de Shun avait prévu cette offensive et s'était depuis longtemps préparée à faire appel à sa cosmoénergie. A présent elle serrait le poing de Ken d'une puissante étreinte. La douleur était telle qu'il mit un genou à terre.
Sakura : Tu vois Ken, si tu voulais te battre avec moi il te suffisait de me le demander au lieu de me provoquer.
Sakura abattit sa main libre sur la figure de son opposant qui sous la puissance du choc fut envoyé dans les gradins. Ken était à présent inconscient.
Marianne se tourna la tête vers Simba avec un sourire de satisfaction.
Simba : Tu avais raison elle a de la ressource.
Marianne : Nous avions un accord quand l'un de nous se trompe...
Simba : Il a droit à un gage, je sais. Qu'est ce que je dois faire ?
Marianne : Si tu te proposais comme adversaire à la nouvelle ?
Simba : Tu m'apporteras des oranges à la clinique ?
Marianne : Je te le promets, si tu veux, je serai même ton infirmière personnelle.
Marianne donna un petit baiser sur la joue de Simba avant qu'il ne descende voir Sakura. Cette dernière observa celui qui venait vers elle. Il était noir devait mesurer un mètre quatre-vingt maximum et portait des dreadlocks qui faisaient comme une crinière.
Simba : Est-ce que je peux tenter ma chance ?
Sakura : Comme tu veux mais avant, il faudrait me dire pourquoi Ken a réagi si violemment ?
Simba : C'est vrai que tu ne pouvais pas savoir. Ses parents ont été exécutés sous ses yeux par la mafia japonaise et il ne s'en est toujours pas remis.
Sakura (tristement) : Je vois, je n'aurais pas du me moquer. Je lui présenterai mes excuses quand il reviendra à lui. Mais pourquoi m'a t-il provoqué ?
Simba : Il a une petite rancune envers tes cousines, elles le battent toujours à l'entraînement alors qu'elles sont bien plus jeunes que lui.
Sakura : Qu'elle âge avez vous au fait ? Car j'ai l'impression que vous êtes tous aussi vieux.
Simba : Ken à vingt ans, c'est le plus vieux des nouveaux chevaliers de bronze, j'en ai dix-huit et Marianne quinze.
Sakura : Merci pour les renseignements, maintenant en garde !
Simba se mit en position de défense et embrasa son cosmos, mais quand Sakura fit de même son gi laissa apparaître sa poitrine. Simba bien que chevalier n'en était pas moins homme et son attention se porta un quart de seconde sur les appâts naissants de son adversaire. Mal lui en pris car il se retrouva à terre le souffle coupé. Sakura venait de lui assener un puissant coup de coude dans l'estomac. Elle et Marianne savaient très bien ce qui l'avait perdu et elles soupirèrent ensemble.
Sakura + Marianne : Les mecs !
Le regard des deux jeunes femmes se croisa et elles se dévisagèrent mutuellement. Marianne était de type caucasien, elle faisait un mètre soixante-dix, ses cheveux étaient châtains coupés court tout en restant féminins. Ses reflets roux lui donnaient un charme certain. Quant à la couleur de ses yeux, elle était bizarrement changeante même si le vert semblait être celle qui revenait le plus constamment.
Marianne : Je crois bien que c'est mon tour à présent.
Sakura : Ta cosmoénergie semble plus puissante que celle de tes compagnons.
Marianne entra dans l'arène et se mit en garde puis enflamma son cosmos, Sakura fit de même. Sakura sentait que ce combat serait plus difficile que les autres, bien qu'étant la plus jeune du trio, Marianne devait avoir autant d'expérience que ses comparses. Le chevalier du Loup commença la première par un coup de pied que Sakura évita aisément en se baissant et en profita pour faire un fauchage. Marianne se releva sur-le-champ et pris une étrange posture.
Marianne : DEAD HOLLING !
La main de Marianne sembla frapper dans le vide mais elle produisit une onde de choc sonore qui se propagea vers Sakura.
Sakura : SHIRYUKEN !
La contre attaque de Sakura renvoya le coup de Marianne et elle subit son propre arcane qui bien qu'aillant perdu de sa puissance réussit quand même à la sonner un moment.
Marianne : Tu es très forte, j'abandonne sinon je vais finir sur une civière.
Sakura : N'exagères pas, j'ai eu un coup de chance c'est tout.
Marianne : Je suis chevalier depuis assez longtemps pour faire la différence entre un adversaire chanceux et un adversaire dangereux, restons en là.
Mais je peux savoir pourquoi tu t'entraînais ? Parce que si ce que j'ai entendu sur ton père est juste, il ne doit pas vouloir que tu deviennes chevalier.
Sakura : Tu as tout à fait raison. En fait, je me prépare pour combattre Shenhua.
Marianne : Dans ce cas tu ferais mieux de te confronter aux chevaliers d'argents formés par Jabu et à Hilda du Corbeau, ce sont les plus puissants de leur rang.
Sakura : Cela voudrait dire que Shenhua et moi serions aussi puissantes que des chevaliers d'argent ?
Un petit grognement se fit entendre, c'était Ken qui reprenait connaissance. Sakura s'approcha de lui et l'aida à se relever.
Sakura : Ça va ? Pas trop de mal ?
Ken : J'ai encore la tête qui bourdonne sinon ça peut aller.
Sakura : Heu ! Ken, je voudrais m'excuser d'avoir fait resurgir un souvenir tragique.
Ken : Tu n'as pas à t'excuser, c'est moi qui t'avais provoqué en premier, de plus tu ignorais tout de la façon dont j'ai perdu mes parents.
Sakura : Ce n'est pas une raison ! Je suis parfaitement consciente de la grande peine que je t'ai causée. Il se trouve que récemment j'ai.… J'ai.…
Ken : N'en dit pas plus, je comprends.
Marianne (à Sakura) : Si nous reprenions notre conversation ?
Sakura : Ah ! Oui, les chevaliers d'argents. J'ai déjà rencontré les élèves de Jabu, pourrais-tu m'amener à Hilda s'il te plaît ?
Marianne : Bien sûr ! A cette heure elle doit s'entraîner avec son maître Marine. Tu viens Ken ?
Ken : Non merci, je reste pour attendre que Simba se réveille.
Sakura suivit le chevalier du Loup.
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Marianne et Sakura arrivèrent en haut d'une petite colline. Au sommet se trouvait déjà Hilda du Corbeau et son maître Marine de l'Aigle. Alors que Hilda avait le visage découvert, Marine portait toujours son masque.
Les deux chevaliers d'argents se regardaient fixement dans les yeux. Aucune des deux ne semblait vouloir commencer l'assaut. Sakura regardait la scène avec beaucoup d'intérêt.
Sakura : Elles sont toutes les deux extrêmement concentrées. Chacune doit être en train d'élaborer sa stratégie d'attaque. Comme elles se connaissent mutuellement, la victoire reviendra sûrement a celle qui fera la première erreur.
Marianne en était aussi venue aux même constatations que Sakura. Songeant que Marine et son élève pourraient rester ainsi plusieurs heures durant, elle allait proposer à Sakura de partir quand enfin elles passèrent à l'offensive. Comme elle n'était qu'un chevalier de bronze, Marianne perdit vite le fil de l'action. Sakura par contre suivait le combat sans problème. Aucune des deux combattantes ne parvenait à frapper l'autre, tout les coups étaient parés ou bloqués. Soudain Marine s'élança dans les airs.
Marine : EAGLE TOUGH LASH !
Le chevalier de l'Aigle fondit sur sont élève tel un rapace sur ça proie. Hilda riposta tout de suite.
Hilda : RAVEN'S FEATHERS !
Une pluie de plumes tranchantes comme des lames de rasoir s'échappa de ses paumes et se dirigèrent vers Marine pour la contrer, mais cette dernière, plus expérimentée, les évita et put porter un coup décisif sonnant apparemment sa victoire.
Marine : Félicitations Hilda, tu as gagné.
Marianne : Mais c'est pas Marine qui a porté le dernier coup ?
Sakura : Regarde la plus attentivement, elle est couverte de coupures. Si ça n'avait pas été un entraînement Marine serait probablement gravement blessé sinon morte.
Marine : Je vois que nous avons de la visite. Qui est avec toi Marianne ?
Marianne : Je vous présente Sakura...
Marine : Ah ! La fille de Shina. Que me vaut le plaisir de cette rencontre.
Sakura : Je dois m'entraîner pour un combat qui va me confronter à Shenhua et le chevalier du Loup m'a conseillé de me mesurer avec votre élève Hilda.
Marine : Qu'en dis-tu ? Tu n'es pas trop fatiguée ?
Hilda : Pas de problème, je suis d'attaque.
Hilda et Sakura se faisaient face, la fille de Shun en profita pour dévisager son adversaire. Hilda était une superbe jeune femme d'un vingtaine d'années, elle avait de long cheveux gris argenté et des yeux d'un bleu très pale.
Marine donna le signal du combat.
Marine : Elles ne se battent pas de toutes leurs forces, apparemment elles veulent d'abord se tester.
Ça y est les choses sérieuse viennent de commencer. Sakura est impressionnante je dois le reconnaître, elle a déjà la maîtrise d'un chevalier confirmé. En même temps Shina n'allait pas lui enseigner la broderie. C'est quand même surprenant, son style de combat n'est pas aussi agressif que je l'aurais pensé. Sa défense est assez déroutante, elle est parvenue à éviter des coups que d'autres n'auraient pu que bloquer. Elle est beaucoup plus agile et souple que la grande majorité des chevaliers. Hilda a bien sûr beaucoup plus d'expérience qu'elle mais je dois avouer que j'ai des doutes sur ses chances de l'emporter.
Ça suffit ! J'en ai assez vu.
En entendant le ton autoritaire du chevalier de l'Aigle, les deux belligérantes obtempérèrent sur-le-champ même si elles désiraient continuer le duel. Alors qu'elles allaient demander des explication à Marine quelqu'un se mit à applaudir. C'était Barbara de la Lyre elle ne portait pas son armure mais tenait son instrument sous le bras.
Barbara : C'était un très beau combat, je ne regrette pas d'être venue. Dommage qu'il ai été interrompu car j'aurais bien aimé connaître le vainqueur.
Marianne : Barbara ! Quel bon vent t'emmène ?
Barbara : J'avais senti un cosmos inconnu et je suis allez voir de quoi il retournait. Apparemment c'était celui de Sakura. On voit tout de suite de qui elle tient.
Sakura : Ça tombe bien que vous soyez là car depuis que je vous ai vue hier, je voulais vous demande quelque chose.
Barbara : Vraiment ? Et qu'est ce donc ?
Sakura : Et bien je suis un peu mélomane et je me demandais si ça vous dérangerait de m'apprendre à jouer de la lyre.
Barbara : Je le ferai avec plaisir à deux conditions.
Sakura : Lesquelles ?
Barbara : Tout d'abord il te faut ton propre instrument, tu en trouveras une dans un magasin de Rodorio, je ne peux pas te prêter la mienne car je suis la seule apte à m'en servir.
Sakura : Et la deuxième condition ?
Barbara : Essaye de me porter un coup.
Sakura : Rien que ça ?
Sakura se mit en garde et dés que Barbara fit de même elle se jeta sur sont opposant. Barbara bloqua aisément les bras de Sakura mais ne pu rien faire contre son coup de tête.
Barbara : Je te félicite, c'était finement joué. Mais tu as mangé du lion ce matin ou quoi ?
Sakura (empressée) : Merde ! J'ai oublié que j'avais promis à Osamu de me battre contre lui aujourd'hui. Il faut que je te quitte Barbara, où pourrait-on se retrouver.
Barbara : On n'a qu'à se donner rendez-vous ici.
Sakura : Ça marche ! A demain.
Quand Sakura fut sortie de son champ de vision, Marianne s'écroula par terre et se mit à cracher du sang.
Marianne (faiblement) : Je commençais à croire qu'elle ne partirait jamais.
Hilda : Qu'est ce qu'il t'arrive ?
Marianne : C'est la conséquence de mon combat contre elle. Je ne voulais pas fléchir sous ses yeux. Elle est aussi redoutable que Shenhua.
Hilda : Tu exagères un peu là.
Marine s'approcha de son élève, lui caressa le coin droit de ses lèvres avec son doigt et lui montra.
Hilda : Du sang ! Elle a réussit à m'égratigner ! Hugin ! Munin !
Deux majestueux corbeaux descendirent du ciel et se posèrent chacun sur une épaule d'Hilda.
Hilda : Je veux que vous surveillez la fille qui vient de partir et que vous me fassiez un rapport sur ses faits et gestes.
Les deux oiseaux croassèrent en chœur et prirent leur envol afin d'accomplir leur mission.
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Sakura approchait des marches quand elle vit une silhouette familière.
Sakura : Bonjour Shenhua.
Shenhua : Hein ? Oh ! Bonjour (bâillement) Sakura.
Sakura : Tu as une petite mine ce matin dis donc.
Shenhua : Je n'ai pas beaucoup (bâillement) dormi cette nuit.
Sakura : Oh ma pauvre ! Je compatis, je sais ce que c'est d'avoir des parents qui s'aiment.
Shenhua : Parce que toi aussi ...
Sakura : Oooooh oui !
Shenhua : Et tu ne leurs a jamais rien dis ?
Sakura : Eeeeh non ! Mais que veux-tu ? Le matin quand je vois leur sourire radieux ...
Sha Hua : Et moi quand je sens leur cosmos épanoui ....
Sakura + Shenhua : Je me dis que ce serait égoïste de leurs retirer ce plaisir.
Les deux jeunes femmes échangèrent un sourire.
Sakura : Heureusement pour moi, ma nouvelle chambre a des murs épais donc je ne serai plus dérangée la nuit.
Shenhua : La mienne aussi mais elle est conçue pour quelqu'un qui a une ouïe normale.
Sakura : Heureusement qu'ils ne font pas ça tous les soirs.
Shenhua : Tu as raison ce serait invivable.
Sakura : Bon ! Il faut que je t'abandonne je dois voir Osamu car je lui ai promis un combat.
Shenhua : Dans ce cas je te laisse, au revoir Sakura.
Sakura : Tu ne voulais pas te rendre dans un des temples.
Shenhua : Si mais j'ai quelqu'un à taquiner d'abord.
Shenhua fit demi-tour pendant que Sakura commençait l'ascension des marches en petites foulées. Elle arriva bientôt devants Kiki. Il ne portait pas son armure mais ses habits tibétains.
Kiki : Bonjour Sakura, je te dépose quelque part ?
Sakura : Bonjour Kiki, non-merci, je vais faire le trajet à pied.
Sakura continua son chemin, mais en arrivant devant la maison du Taureau, elle regretta d'avoir décliné l'offre de Kiki. Elle n'avait aucune envie de se retrouver seule en face de Will. Malheureusement pour elle, celui-ci était devant l'entrée de sa maison. Lui non plus n'avait pas son armure. Il était simplement vêtu d'un jean et d'un chapeau de cow-boy.
Will : Hello my crazy beautiful ! You es venue me dire bonjour ? I savais que you ne résisterais pas à mon charme. Ta tenue is very sexy, c'est pour me que you as fait ça ?
Sakura sentait qu'elle allait exploser, en temps normal si quelqu'un lui avait parlé de cette façon, elle se serait contentée de le gifler. Mais voilà, la blessure morale que lui avait laissé la mort de Shinji était encore vive. Elle aurait volontiers enflammé son cosmos pour frapper Will de toutes ses forces, mais elle savait qu'il éviterait aisément le coup. Elle décida donc de faire quelque chose de plus sournois mais d'imparable.
Sakura (voix sensuelle) : On ne peut rien te cacher Will. J'ai toujours été attirée par les hommes grands et forts.
Will : Alors you as gagné le jackpot avec me, crazy beautiful !
Sakura s'approcha de Will qui était au anges et quand elle fut en face de lui ... elle lui agrippa les testicules et les étreignit d'une poigne de fer. Sous le coup de la surprise et l'emprise de la douleur Will ne pouvait pas riposter.
Sakura (agressive) : Écoute moi bien espèce de queue à pattes ! Si jamais tu t'avises de me reparler de cette façon je m'arrangerai personnellement pour que tu deviennes le premier chevalier d'or du Bœuf. Suis-je assez claire ?
Will (voix fluette) : Oui.
Sakura relâcha la prise et repris sa route vers la maison du Lion.
Will : Il parait que tu vas te battre contre Shenhua, fait attention elle est très dangereuse.
Toujours sous l'emprise de la colère Sakura ne fit pas attention à la mise en garde de Will et ne remarqua pas qu'il venait de s'exprimer dans un grec parfait.
En s'approchant du temple des Gémeaux, Sakura ressentit une sensation étrange, comme une sorte de malaise. La même chose s'était produite lorsque Hyoga lui avait fait sa mauvaise blague la veille. Elle pénétra donc prudemment dans la demeure. Pendant qu'elle progressait dans le temple elle avait l'étrange impression de ne pas avancer. En plus il lui semblait que le temple était différent lorsqu'elle l'avait traversé hier. Sakura s'arrêta alors.
Sakura : Chevalier Igor, c'est Sakura. Pourriez-vous arrêter votre illusion ? Parce que je ne suis pas d'humeur à tourner en rond.
La voix de Sakura était encore empreinte de l'agressivité qu'avait suscité le comportement de Will.
L'espace autour de Sakura se mit alors à changer et elle pu enfin se situer dans la maison des Gémeaux. Elle était tout près de l'entrée. Elle n'avait fait en fait que quelques pas. Igor sortit alors de l'ombre.
Igor : J'admire votre sagacité mademoiselle Sakura, je ne pensais pas que vous détecteriez si rapidement l'illusion.
Sakura : Cette technique n'est redoutable que pour quelqu'un qui n'a jamais traversé votre temple, de plus mon père m'a raconté son combat contre Saga.
Igor : Je sens de la colère dans votre voix. Auriez-vous eux des mots avec Will ?
Sakura : Cet espèce d'obsédé ! Je lui ai rabattu son caquet en moins de deux.
Igor : Ne le condamnez pas trop vite, il est très expansif et tombe amoureux facilement.
Sakura : Parce qu'en plus je ne suis pas sa première victime ? J'aurai du le castrer quand j'en avais l'occasion tiens ! Au fait ! est ce que l'on pourrait se tutoyer ?
Igor : Mai bien sûr ! Pour en revenir à Will, il ne faut pas te montrer trop dure avec lui. Demande à Mataoka ou à Hilda de te parler de lui. Il a tenté de les séduire aussi. Tu verras qu'il ne leur a pas laissé une impression si négatives que ça.
Sakura (agressive) : Il m'a blessé dans mon âme ! Si j'avais le septième sens il serait déjà mort !
Sakura sortit du temple en courant, les larmes aux yeux. Elle ne voulait pas entendre la plaidoirie d'Igor. Bien sûr au fond d'elle même, elle savait que Will plaisantait et qu'il ignorait tout des tourments de son âme. Mais les sentiments prenaient le pas sur la raison. Soudain elle se cogna contre quelque chose et se retrouva à terre.
Une voix : Mille millions de mille sabords ! Mais tu peux pas regarder où tu va ?!
Sakura regarda la personne qu'elle avait percutée. C'était François, il ne portait pas son armure mais un pull de marin bleu avec un motif d'ancre sur le torse et un pantalon noir.
Sakura : Je, je suis désolée Capitaine.
François : Tonnerre de Bruge !!! Ma pipe !! Tu as cassé ma pipe !
Sakura (confuse) : Je, je suis désolée.
François : Tu es désolée ? Et moi alors espèce de projectile guidé, pignouf, olibrius....
Les injures fusaient de la bouche de François comme l'eau d'une source. Bien que se sachant fautive, Sakura commençait à en voir assez d'être insultée. Elle décida donc de répondre du tac au tac. François fut au début un peut désarçonné par la contre-attaque de Sakura mais il ne se laissa pas démonter bien décidé à avoir le dernier mot.
Plus tard dans la maison du Lion.
Osamu attendait Sakura. Il avait sentit son cosmos approcher et s'était préparé pour le duel qu'ils s'étaient promis. Le chevalier du Lion commençait à se demander ce qu'elle faisait dans le temple du Cancer. En approchant de la quatrième maison il commença à entendre des cris.
Osamu : Si c'est bien ce que je crois, pour peu que Sakura soit de mauvaise humeur, alors ils sont partis pour un duel de mille jours et mille nuits. Si ça prend trop de temps je les séparerai.
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Pendant ce temps dans la maison de Shiryu.
Chun-Li : Mais pourquoi veux-tu que se soit moi qui t'entraîne ? Tu me surpasses en tout.
Shenhua : Ne sois pas modeste voyons, ta vue est bien meilleur que la mienne.
Chun-Li : Je te connais assez pour savoir que ta proposition n'est pas innocente, alors dit moi tout qu'on en finisse.
Shenhua : Comme tu veux. J'ai appris qu'Osamu et Sakura s'étaient déjà rencontrés au Japon.
Chun-Li : Pardon ?!
Shenhua : Pour être plus précise, Osamu était élève dans le dojo d'oncle Shun. Ils se sont donc fréquentés pendant plusieurs années. Et la façon dont elle m'en a parlé me fait penser que se sont plus que des amis.
Chun-Li : Arrête de dire ses bêtises tu veux ?
Shenhua : Ils ont même prévu de se voir aujourd'hui si tu veux tout savoir.
Chun-Li : Je ne souhaite pas écouter tes inepties.
Shenhua : Je "vois" déjà la scène, "Sakura, je pensais ne jamais te revoir" "Osamu, enfin je te retrouve". Et après il s'embrasseront langoureusement et peut être même qu'ils iront plus loin.
Chun-Li (excédée) : La ferme !
Chun-Li fit un mouvement de tête qui envoya sa natte vers sa sœur. Shenhua évita le projectile qui s'écrasa sur le mur de la chambre et le réduisit en miette.
Shenhua : Tu as fait de gros progrès, je n'ai esquivé que de justesse ton attaque. Si ton but avait été de me tuer tu m'aurais atteinte à coup sur. Tu vois bien que tu n'es pas si inférieure à moi. Tu manques juste de motivation pour exploiter ton véritable potentiel.
Chun-Li : Tu as gagné Shen, je vais t'aider à t'entraîner, mais à une seule condition.
Shenhua : Laquelle ?
Chun-Li : Je veux que lors du combat tu fasses tout pour abîmer le jolie minois de cette enquiquineuse. Osamu est à moi !
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Plus tard entre le temple du Cancer et le temple du Lion.
Osamu portait Sakura dans ses bras, il avait décidé d'intervenir pendant sa dispute avec François quand elle avait commencé à l'injurier en japonais. Il fut d'ailleurs sidéré par l'état d'hystérie de son ancienne compagne d'entraînement et amie. Il avait été obligé de l'assommer en lui assenant un coup dans le ventre pour la calmer. Il était presque arrivé dans sa demeure quand il sentit que Sakura était entrain de reprendre connaissance.
Sakura (encore inconsciente) : Je suis si bien dans tes bras Shinji, serre moi plus fort s'il te plaît.
Osamu : Apparemment Sakura a laissé quelqu'un de très important au Japon, ça expliquerait son attitude agressive.
Sakura ouvrit enfin les yeux.
Sakura (agressive) : Lâche moi tout de suite Osamu !
Osamu : Calme toi Sakura, je n'allais quand même pas te traîner par les cheveux pour te sortir de la maison du Cancer.
Sakura : Je, heu, excuse moi Osamu, mais Will m'a mise à cran.
Osamu : Et je sais très bien ce qui te calmera : un combat contre moi.
Sakura : Mais c'est justement pour ça que je montais te voir.
Osamu (rouge) : Heu Sakura ?
Sakura : Oui ?
Osamu (rouge) : Ça t'arrive souvent de ne pas mettre de soutien-gorge sous ton gi ?
Sakura : Et pour soutenir quoi ? Je suis plate comme une limande.
Osamu : Tu exagères un peu, tu as quand même quelques formes.
Sakura : Bon ! On est là pour se battre ou pour parler de mon physique ?
Osamu : Sakura !
Sakura : Quoi encore ?
Osamu : Avant de te réveiller, tu as parlé dans ton sommeil d'un certain Shinji...
Osamu avait à peine prononcer ce nom que Sakura devint blême et se sentit défaillir. Osamu remarqua bien sur cette réaction.
Osamu : Je crois que je ne vais pas chercher à comprendre qui c'est, mais je voudrais savoir s'il est la cause de ton étrange comportement.
Sakura se contenta de hocher la tête.
Osamu : Vu ton état je crois qu'il vaudrait mieux reporter notre combat.
Sakura : Ça va pas la tête ? ! Je meurs d'envie de te faire payer toutes les défaites que tu m'a faite subir.
Une fois dans le temple du Lion, Osamu se changea pour revêtir lui aussi un gi. Les deux adversaires se saluèrent avant de se mettre en garde. Sakura adopta une posture étrange, elle resta droite comme un piquet les deux bras le long de son corps.
Osamu : C'est une blague ? ! Elle ne compte quand même pas utiliser la technique du Mur de Chair ! Je n'ai moi même jamais réussit à la maîtriser, elle essaye de me provoquer c'est certain.
Osamu commença l'offensive, mais son premier coup fut stoppé au dernier moment par Sakura qui contre-attaqua sur-le-champ. Osamu évita de justesse la réplique.
Sakura : Ne soit pas si étonné Osamu, si tu me battais c'est que tu étais plus fort physiquement que moi, mais nous étions égaux pour ce qui est de la technique. Malheureusement pour toi, pendant que tu perdais tes acquis avec oncle Seiya, moi je n'ai cessé de m'améliorer.
Osamu : Elle a raison, j'ai d'ailleurs dérogé au premier principe de maître Shun : ne jamais attaquer en premier. Je ne sais pas si je vais vaincre mais elle ne me pas battra facilement.
Les deux combattants restèrent figés en attendant chacun que l'autre prenne l'initiative.
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Dans le treizième temple.
Ikki était venu voir Shun pour lui parler de Sakura.
Shun : Alors Ikki ? Qu'est ce qui te tracasse avec ma fille ?
Ikki : C'est à propos de la blessure qu'elle m'a infligé lors de notre duel, en plus de cotes fêlée j'avais aussi des traces de brûlure. Je pense que Sakura a un don inné pour la pyrokinésie, à mon avis elle même l'ignore.
Shun : Voilà qui est inquiétant, elle a prévu de se battre contre Shenhua la semaine prochaine, elle risque de la blesser grièvement sans le vouloir.
Ikki : Tu devrais lui apprendre à contrôler ce pouvoir en lui enseignant l'une de tes techniques.
Shun : Je n'ai développé que le Nebula Stream et c'est un coup beaucoup trop létal.
Ikki : Et le Shiryuken ?
Shun : Je n'ai pas créé cet émule du Shoryû Ha pour être utilisé avec le cosmos. Sakura s'est chargée elle même de l'améliorer pour le rendre possible. Shina serait plus qualifiée que moi, après tout après la Bataille du Sanctuaire elle a entraîné Jabu et les autres. En plus c'est elle qui m'a appris la pédagogie pour enseigner le combat à nos élève du Dojo.
Ikki : Tu as raison, allons lui en parler tout de suite.
Shun : Il faudra attendre un peu car en ce moment elle prend un bain purificateur.
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Dans le temple du Lion
Osamu était en difficulté, il avait réussit à briser le Mur de Chair mais s'était rendu compte que Sakura était aussi bonne en attaque qu'en défense sinon plus. Sa défaite était maintenant inéluctable. Heureusement que son entraînement au Sanctuaire l'avait rendu plus endurant sinon il y a longtemps qu'il aurait perdu. Mais à sa grande surprise Sakura quitta la posture de combat.
Sakura : Match nul ?
Osamu : Tu allais gagner.
Sakura : C'est possible mais je commence à avoir faim et il me reste quand même sept temples à traverser.
Osamu : Je retrouve la Sakura insouciante que j'avais quitté il y a cinq ans. Tu sais, quand je suis parti pour le Sanctuaire, je pensais ne jamais te revoir.
Sakura : C'est quoi ce mauvais plans de drague ?
Osamu : Tu n'as pas bien compris. Ce que je voulais dire, c'est qu'au Japon tu étais ma seule amie et qu'une fois arrivé au Sanctuaire je me suis senti désespérément seul.
Sakura : Pour être franche, moi aussi Osamu je suis contente de te retrouver, tu es le meilleur adversaire que je n'ai jamais eu à part Shinji bien sûr. Bon ! Je te quitte maintenant car j'ai vraiment l'estomac dans les talons
Sakura sorti du temple gardé par Osamu pour se diriger vers celui de la Vierge au pas de course. Marie était à l'entrée, elle dégageait toujours cette impression fantomatique.
Sakura : Bonjour chevalier, est ce que je pourrais traverser votre temple s'il vous plaît ?
Marie : Mais bien sûr mademoiselle Sakura, vous pouvez même m'appeler Marie.
Sakura fut surprise par la voix douce et chaleureuse de Marie, elle s'était imaginée un ton froid et cassant comme Touareg. Après avoir remercié le chevalier de la Vierge elle continua son chemin.
La maison de la Balance semblait ne pas être gardée mais Sakura gageait que Salomon était au centre du temple comme la dernière fois. En effet le chevalier était entrain de s'exercer au maniement de l'épée à l'endroit même où il se trouvait la veille. Sakura s'arrêta pour le regarder. En le voyant, elle qui se trouvait bonne au maniement du sabre se dit qu'en fin de compte elle ne faisait que se débrouiller. Salomon finit par remarquer son visiteur.
Salomon : Je vous salue mademoiselle Sakura.
Sakura : Bonjours chevalier Salomon.
Salomon : Tiens ! Je vois que vous aussi vous aimez les armes blanches.
Sakura : En fait je n'aime que ce sabre.
Salomon : Que diriez vous d'un petit duel ?
Sakura : Je suis obligée de refuser, non pas que je ne veuille pas me mesurer à vous, mais je préférerai mourir plutôt que d'émousser ma lame. Voyez-vous, ce katana m'a été offert par le père d'une grande amie à moi. Il le tenait de sa défunte femme qui le tenait de son père qui lui même en avait hérité du sien. Il n'est pas une arme pour moi mais la représentation de toute une lignée. La mémoire de tous ceux qui l'ont possédé est dedans. Si jamais je l'abîmais, j'aurais l'impression de les faire mourir une deuxième fois.
Salomon : Cet homme devait beaucoup vous apprécier pour vous offrir un objet d'une telle valeur.
Sakura (mélancolique) : C'est vrai, il me disait souvent que je lui rappelait son épouse, je porte d'ailleurs le même non qu'elle.
Salomon : Je, je peux savoir de quoi elle est morte ?
Sakura (triste) : Elle est morte en couches. Pendant qu'une fleur fanait une autre fleurissait.
Une larme se mit à couler sur la joue de Sakura.
Sakura : Excusez moi chevalier mais je dois continuer mon chemin.
Salomon ne dit rien et laissa Sakura traverser sa maison.
Sakura traversa les temples du Scorpion et du Sagittaire sans encombre, mais en arrivant devant celui du Capricorne un sentiment de malaise encore plus grand que celui qu'elle avait eu près de la demeure des Gémeaux s'empara d'elle. C'était comme si tout son être lui commandait de se coucher. Au moment où elle obéit aux injonctions de son corps elle sentit un puissant souffle passer près d'elle et regarda incrédule une mèche de ses cheveux tomber à terre.
Sakura : Ce n'est pas possible ! Je n'ai quand même pas pu prévoir et éviter Excalibur. Réfléchis un peu Sakura ! C'était juste un coup de semonce. Par contre il semble bien que ce malaise m'avertissait de cette attaque, ou alors c'est la faim qui me fait perdre la raison. De toutes façons je n'arriverai à rien si je réfléchis le ventre vide.
Cyrano finit par venir voir "l'intrus" et quand il se rendit compte qu'il s'agissait de Sakura il se confondit en excuse avant de la laisser passer.
En approchant de la onzième maison Sakura fut étonnée car elle ne ressentit aucune variation de température. Nanouk l'attendait cependant à l'entrée de son temple.
Sakura : Bonjour chevalier, puis-je traverser votre temple s'il vous plaît ?
Nanouk se contenta de s'écarter du chemin de Sakura.
Sakura : Je vous remercie. Pendant que je vous tiens, pourrais savoir d'où vous êtes originaire ? Je vous demande ça car le chevalier du Bélier avait oublier de le mentionner lorsqu'il nous a parlé de vous hier.
Nanouk : Pôle Nord, je suis Inuit.
La voix de Nanouk était glaciale et Sakura ne put réprimer un frisson. Elle se dirigea vers la sortie le plus vite possible.
En arrivant devant le dernier temple, Sakura entendit des voix, apparemment Nadia et Jean était encore en train de se disputer. Sakura tendit légèrement l'oreille pour suivre la discussion.
Nadia : Alors tu es vraiment décidé à partir.
Jean : Je te l'ai déjà dit, la loi sur les masque étant abolie je ne suis plus prisonnier de ta maison. Tu vas enfin être débarrassée de moi.
Nadia : Mais où vas-tu aller ? Tu ne peux pas rentrer chez toi, tu es considéré comme mort à l'extérieur.
Jean : Je m'installerai à Rodorio.
Nadia : Je t'en prie Jean, reste avec moi. Qui Prince taquinera t-il ? Qui me préparera de bons petits plats ? Qui me regardera pendant que je suis sous la douche ?
Jean : Par ce que tu le savais !
Nadia : Je ne suis pas un chevalier d'or pour rien. Bien sûr au début ça me gênait mais ensuite ça me flattait de savoir que quelqu'un voyait en moi une femme désirable et non une guerrière. Jean ce que j'essaye de te dire c'est que je me suis plus qu'habituée à ta présence, je... je...
Jean : Moi aussi je t'aime Nadia, mais je n'aurai jamais osé te le dire car je pensais que tu me détestais.
Nadia : Vient par là pauvre idiot.
Sakura n'entendait plus rien mais se doutait bien de ce qui était en train de se passer. Nadia et Jean devait s'embrasser en ce moment même, et peut être même plus.
Sakura : Si j'attends qu'ils aient finit, je suis là jusqu'à la nuit.
(en criant) Chevalier des Poissons, c'est Sakura. Est ce que je peut traverser votre maison ?
Nadia (au loin) : Bien sûr ! Mais fait vite s'il te plaît.
Sakura (en criant) : Merci ! Et je vous souhaite de passer un bon moment.
Sakura traversa la dernière demeure la séparant de chez elle.
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Sakura prit son déjeuner en compagnie de son père et de son oncle. Sa mère était avec Athéna en train de continuer la discussion qu'elles avaient commencé la nuit dernière. Elle remarqua rapidement que Shun et Ikki l'observaient avec une certaine appréhension comme si ils guettaient une certaine réaction de sa part. Après le repas elle leur demanda de s'expliquer sur leur étrange attitude ce qu'ils firent.
Sakura : Donc je serais capable de créer de flammes ? C'est pas un peu dangereux comme aptitude ?
Shun : Si ! Et c'est justement pourquoi Shina t'apprendra à la maîtriser et à la contrôler dés que son entretien avec la déesse sera terminé.
Sakura : En parlant de capacité incontrôlée, je, je crois que je suis capable d'anticiper les attaques qu'on me porte. Tout à l'heure j'ai esquivé instinctivement un coup de Cyrano alors que je ne l'avais pas vu venir. C'est peut être seulement le hasard mais j'aimerai ton avis papa.
Shun : Ce n'est pas impossible, je dirais même que c'est plus que probable. Vois-tu, avec le temps, je me suis mis à me demander si les chaînes de mon armure n'étaient pas en réalité un catalyseur d'un pouvoir que je ne maîtrisais pas. Après tout si certains chevaliers pouvaient lire dans les esprits ou créer des illusions, prévoir l'avenir proche n'était pas si rocambolesque ça. Et je pense que si j'ai réussi à arrêter le coup que Ikki allait te porter il y a quinze ans c'est grâce à ce don. Si c'est réellement le cas alors il est plus que possible que tu aies hérité de cette capacité.
Sakura (déçue) : Alors il va falloir que j'annule le combat avec Shenhua. Combattre avec ce pouvoir même si il n'est pas maîtrisé serait de la triche.
Ikki : Ce n'est pas si sûr. Shenhua a semble-t-il aussi un pouvoir spécial. Je l'ai souvent vue se battre et elle a toujours expédié ses adversaires en seul coup. On dirait qu'elle a le chic pour trouver la faille dans toutes les défenses et frapper là où ça fera le plus d'effet. Contre elle la seule force du cosmos ne suffit pas. Je dois t'avouer que même avec ta capacité à anticiper un coup, car je suis persuadé que tu l'as, je ne parierai pas un drachme sur toi.
Sakura : Comment es-tu si certain que je possède ce pouvoir ?
Ikki : Lors de notre petit duel, j'ai remarqué que tu as trouvé la meilleur garde pour encaisser mon attaque une fraction de seconde avant que je ne la lance. C'est une preuve qui ne trompe pas.
Après ces révélations Sakura se sentit encore plus motivée pour combattre sa cousine, et se mit a attendre avec impatience sa mère afin que son véritable entraînement commence.
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Sakura et sa mère se trouvaient à coté de la statue d'Athéna derrière le dernier temple pour l'entraînement. Shina montra sa main droite a sa fille et sous ses yeux étonnés fit allonger ses ongles et leur fit prendre une teinte violette.
Shina : Je vais commencer par t'apprendre à faire ça, car avant que tu ne puisses contrôler ton élément, il faut que tu maîtrises ton propre corps.
Essayes de faire affluer le maximum de cosmos dans ta main droite.
Voilà c'est bien. Maintenant il faut que tu l'amènes au bout de chacun de tes doigts.
Parfait, tu es très douée, mais le plus difficile reste à venir. Concentres le cosmos, je te préviens c'est extrêmement douloureux la première fois qu'on le fait.
Effectivement, Sakura eu l'impression que ses phalanges étaient en feu et ferma les yeux sous le coup de la douleur, mais elle ne voulait pas abandonner. Elle serrait les dents pour ne pas crier. Soudain elle ne ressentit plus rien sinon des fourmillements au bout de ses doigts. Quand elle rouvrit ses paupières, elle vit que les ongles de sa mains droite avaient poussé de cinq centimètres et qu'ils avaient pris une couleur jaune orangée.
Shina : Je te félicite, il m'avait fallu trois jours pour arriver à ce résultat. Maintenant il est temps de se coucher.
Sakura : Déjà !
La mère et la fille se mirent à marcher en direction de leur demeure.
Shina : Tu ne l'as pas remarqué mais tu as lutté plusieurs heures contre la douleur.
Sakura : Et toi tu as tenu trois jours !
Shina : Non, les trois jours c'était pour faire venir le cosmos dans mes doigts, pour faire allonger mes ongles ça a été plus rapide car j'étais déjà habituée à la douleur.
Sakura : Maman ? Tu sais combien ça coûte une lyre ?
Shina : Pourquoi me pose tu cette question ?
Sakura : J'ai demandé au chevalier de la Lyre de m'apprendre à en jouer, il est d'accord mais il me faut d'abord mon propre instrument.
Shina : En parlant d'instrument, qu'as-tu fait de l'ocarina que je t'avais offert pour tes huit ans ?
Sakura : Mon ocarina ?
Sakura s'arrêta brusquement, ses yeux regardaient dans le vide. Une scène dans son esprit était en train de repasser en boucle. Elle voyait un pied briser l'instrument puis un rire et enfin un sentiment de colère, ou plutôt de haine. Pendant cette transe son cosmos se mit à augmenter d'une façon vertigineuse et les ongles de ses deux mains se mirent à s'allonger et à prendre une teinte jaune orangée.
Shina tenta de secouer sa fille mais elle se brûla à son contact.
Shina : THUNDER CLAW !
L'attaque atteint Sakura et la tira de son rêve. Elle avait les larmes aux yeux.
Shina : Sakura ! Qu'y a t-il ma chérie ?
Sakura (en pleurant) : Je, je me souviens de ce qui a réveillé mon cosmos, il a cassé mon ocarina. J'ai failli le tuer pour un vulgaire ocarina !
Shina : Mais tu ne l'a pas tué et c'est tout ce qui compte. Comme ton père même dans la haine tu es incapable de prendre une vie.
Sakura : Merci maman.
Shina : Avant que tu ailles dormir je voudrais te montrer quelque chose.
Shina amena sa fille dans sa chambre et ouvrit sa vieille malle. Elle enleva la cloison cachant le double fond puis en retira une autre qui cachait un autre compartiment. Elle en sortit un objet.
Shina : Tient Sakura, je te la donne, mais fais y extrêmement attention.
Sakura : Une lyre ! Mais où l'a-tu ... C'est Orphée qui te l'a donnée c'est ça ?
Shina : C'est exact, il m'a enseigné quelques accords mais il n'a pas pu continuer ma formation.
Sakura allait demander pourquoi quand elle se souvint de la tragique histoire du chevalier et de sa compagne. Après avoir remercié sa mère, elle alla dans sa chambre. Une fois dans son lit elle se mit à penser à la suite de son entraînement
Sakura : Si maman s'occupe de moi, ce n'est plus la peine d'aller voir les chevaliers d'argents. Je crois quand même que je vais améliorer ma technique d'esquive en demandant à Cyrano de m'attaquer.
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Plus tard dans le baraquement de Hilda.
Dans son lit, le chevalier du Corbeau songeait au rapport que venait de lui faire ses oiseaux.
Hilda : Si ce que m'ont révélé Hugin et Munin est exact, cette Sakura n'a pas encore exploité tout son potentiel. C'est effrayant quand je pense qu'elle a tout de même réussi à m'égratigner. Heureusement qu'elle est dans notre camps mais quel dommage que ses parents ne veuillent pas qu'elle soit chevalier. Nous perdons un allié de grande valeur pour la guerre à venir. Athéna, faites qu'elle désobéisse à ses parent et vienne rejoindre nos forces.
Pauvre Will, elle ne lui a même pas donné sa chance. Elle ne saura jamais les trésors de tendresse qu'il est capable de déployer. Peut être que je devrais me remettre avec lui ? Après tout nous avons passé de bons moments ensemble ... Jusqu'à ce qu'il tente d'en séduire une autre. Mais c'est un risque que je suis prête à recourir.
Les corbeaux se blottirent contre leur maîtresse et ils s'endormirent ensemble.
sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥
Je n'aime pas les plokes
François... Oh mon dieu ! Dès que j'ai vus le "mille millions de mille sabords" et ce qui suit, je me suis écroulé ! J'ai tellement ris, et j'ai tellement cru voir ce bon vieux capitaine Hadock XD. J'ai déjà hâte de le revoir.
Il suffit de demander
sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥
Je n'aime pas les plokes
Chapitre 14 : Souvenirs douloureux
07/10/2001
Il était six heures du matin, cela faisait trois heures que Sakura et Shina s'entraînaient sous les yeux de la statue d'Athéna. Sakura maîtrisait à présent sa pyrokinésie et ne risquait plus de l'utiliser par inadvertance. Elle avait cependant remarqué que sa capacité à prévoir une attaque ne fonctionnait pas avec sa mère et supposait qu'il en était de même avec son père. Mais cela ne la gênait pas, bien au contraire, ça lui permettait de ne pas devenir dépendante de cet atout.
Durant cette semaine, Sakura avait aussi créé deux attaques et commençait à en développer une troisième. Soudain Shina prit une posture particulière et sa fille l'imita. Les deux femmes se jetèrent l'une sur l'autre. A chaque pas qui les rapprochaient, leurs ongles s'allongeaient.
Shina : THUNDER CLAW !
Sakura : BURNING CLAW !
Si Sakura avait rassemblé toute sa puissance pour cette dernière offensive, il était évident que Shina avait grandement bridé son cosmos. En fait cette dernière s'était efforcée de redescendre à son niveau de chevalier d'argent durant tout l'affrontement.
Tandis que Sakura subit une violente décharge, Shina quant à elle eu l'impression de brûler de l'intérieur. Les deux combattantes s'écroulèrent épuisées par l'intensité du combat et leurs blessures. Shina se releva la première avec difficulté. Elle se sentait étrangement faible et assoiffée. Sakura aussi commençait à reprendre connaissance.
Sakura : Rappelle-moi de ne plus m'entraîner avec toi maman.
Shina : Heureuse... que tu ailles bien. Ton… ton arcane est surprenant... surtout le... le contre coup.
Sakura se mit debout tant bien que mal et s'approcha de sa mère.
Sakura : Essayes de ne pas trop parler, tu es complètement déshydratée.
Shina : Je vois. Même si son adversaire survit à son attaque, ses fluides vitaux se seront pourtant complètement évaporés. Tu es une très fine tacticienne ma fille.
La mère et la fille s'épaulèrent pour pouvoir retourner dans leur temple.
Sakura : Je suis complètement vidée.
Shina : Je... sais où nous... pourrons nous... ressourcer.
Quelques instant plus tard dans la salle d'eau purificatrice.
Shina était déjà dans le bassin mais Sakura demeurait hésitante.
Sakura : Tu es sûre que j'ai le droit d'être ici ?
Shina : Mais oui, j'ai demandé l'autorisation à Athéna. Allez viens ! Ces eaux ont un pouvoir de régénération impressionnant.
Sakura entra enfin dans l'onde et ne put que donner raison à sa mère. La fatigue l'avait déjà quittée. Shina s'approcha de sa fille et remarqua qu'elle était couverte de fines égratignure comme si elles avaient été faites avec une lame.
Shina : Ton dernier entraînement avec Cyrano t'a laissé des traces.
Shina posa sa main sur le torse de Sakura et concentra son cosmos. Les plaies disparurent comme par enchantement.
Sakura (triste) : J'aurais aimé moi aussi savoir faire ça ce jour là.
Shina : Même si tu l'avais su, il n'était pas certain que tu aurais pu le sauver.
Sakura : C'est vrai que toi tu n'as pas pu sauver Eurydice.
Shina : Au contraire, j'étais parfaitement capable de la sauver, seulement... Seulement quand elle s'est faite mordre par le serpent je n'étais pas au Sanctuaire. Je faisais subir à Cassios un entraînement spécial à l'extérieur du domaine sacré et quand nous sommes rentrés, il était déjà trop tard.
Sakura : Tu ne pouvais plus rien faire ?
Shina : En fait, il me restait une solution pour la ramener mais Orphée n'a pas voulu.
Sakura : Et pourquoi ça ?
Shina : La seule façon de faire revenir Eurydice était que j'use de la technique interdite du "souffle de vie".
Sakura : Interdite ?
Shina : Que sais-tu de la légende d'Asclépios ?
Sakura : C'était le fils d'Apollon et le dieu de la guérison. Il était tellement doué qu'il pouvait ressusciter les morts. Mais ça ne plaisait pas à Hades qui s'est plain à Zeus et il l'a....
Sakura ne termina pas sa phrase, elle venait de comprendre ce que sa mère avait été prête à faire.
Sakura : Tu aurais donné ta vie pour elle ?
Shina : Après la défection d'Agataha, elle était ma seule amie, je me sentais coupable de ne pas avoir été là à temps et puis... Et puis voir Orphée aussi malheureux me faisait mal au coeur.
Sakura : Tu avais le béguin pour lui ?
Shina : J'étais sans doute la seule femme du Sanctuaire à ne pas l'avoir
Sakura : S'il était aussi amoureux d'Eurydice ? Pourquoi n'a t-il pas voulu que tu la ressuscites ?
Shina : Il savait qu'elle ne lui aurait jamais pardonné d'avoir laissé quelqu'un mourir pour qu'elle revive. Mais j'étais fermement décidée à me sacrifier, il m'a donc assommée et quand je me suis réveillée, il avait disparu du Sanctuaire et avait empoté le corps de sa bien aimée. Tu connais la suite.
Sakura : C'est formidable d'aimer quelqu'un à ce point.
Shina : C'est vrai, mais parfois... Parfois l'amour qu'on nous porte nous fait souffrir.
Sakura : Quand tu dis "nous", tu veux dire toi je suppose ? Quelque chose ne va pas avec papa ?
Shina se mit à maudire la sagacité de sa fille. A présent qu'elle en avait trop dit, il fallait qu'elle aille jusqu'au bout.
Shina : Tu vois Sakura, il m'arrive de penser que je ne mérite pas l'amour que ton père me porte et toute l'affection dont il fait preuve à mon égard me fait alors souffrir. Dans ces moment là je me prends à me dégoûter. Car vois-tu, il... Il se trouve que je... J'ai trompé Shun voilà !
Sakura restait immobile, la révélation de sa mère l'avait profondément choqué. Des questions lui venaient à l'esprit "où", "quand", "comment" et surtout "pourquoi".
Mais rien ne sortait de sa bouche. De toutes façons ce n'en fut pas la peine car Shina s'expliqua d'elle-même.
Shina : Je l'ai trompé lors de la première nuit que nous avons passé ensemble car dans ma tête j'étais avec Seiya.
Sakura : Attends maman ! Je la connais cette histoire et papa aussi. Je ne vois pas où est le problème.
Shina : Le problème vois-tu c'est que je ne suis pas tombée amoureuse de Shun après qu'il ait avoué qu'il était ton père. Le problème c'est que j'avais des sentiments pour lui bien avant mais que je m'étais persuadée que j'étais toujours sous le charme de Seiya. Le problème c'est que j'ai risqué ma vie pour ton oncle plutôt que pour ton père et que j'en porte les traces indélébiles sur mon dos.
Shina éclata en sanglot.
Sakura (sévère) : Tu as fini ? Bon ! Alors que les choses soient claires maman. Quand tu as sauvé oncle Seiya pour la première fois, tu n'avais pas encore rencontré papa tu n'as donc pas à te sentir coupable pour ça. Pour la flèche d'or dans le Sanctuaire de Poséidon, tu n'as fait que ton devoir de chevalier. Oncle Seiya était le seul en mesure de le vaincre et tu étais la seule à avoir la force de s'interposer à ce moment. Si oncle Shiryu ou Hyoga avaient étés sur pieds avant toi c'est eux qui l'auraient protégé en premier. Et pour Paris tu étais saoule donc irresponsable de tes actes.
(plus douce) En plus je ne serai pas là aujourd'hui sans cette nuit si particulière. Bien sûr si tu avais ouvert ton cœur à papa plu tôt, dans d'autres conditions, vous auriez quand même eu un enfant mais ça n'aurai pas été moi. Dis-toi que c'est le destin qui t'a poussé dans les bras de papa de cette manière.
Les paroles de Sakura étaient sages, mais Shina avait depuis bien longtemps perdu l'habitude qu'on lui fasse la leçon surtout si celle-ci venait de sa fille.
Shina (agacée) : Comme c'est le destin qui a voulu que tu voies Shinji mourir ?
Sakura régit violemment et frappa sa mère au visage avant de sortir de l'eau. Shina resta hébétée, quand elle put enfin faire un geste ce fut pour se toucher le nez, il était cassé. " Encore une fois " pensa-t-elle. Il lui suffirait d'un faible effort pour le réparer afin qu'il n'y paraisse rien mais le cœur n'y était pas. Le coup venait de lui faire prendre conscience des paroles de son enfant. Elle avait usé des bons mot et du bon ton seulement elle n'avait pas voulu écouter et maintenant il était trop tard. Elle venait de perdre l'amour de sa fille à jamais.
Pendant ce temps Sakura s'était rhabillée et sortait de la salle d'eau. Elle était d'humeur massacrante, prête à exploser à la moindre contrariété et peut être même a un simple regard de travers. C'est dans cet état qu'elle tomba sur son père.
Shun : Eh bien Sakura ! Qu'est ce qui t'arrive ? .
Sakura : Tu veux bien me rendre un service papa ?
Shun : Je t'écoute.
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Près de la maison de Shiryu.
Le chevalier du Dragon entraînait sa fille pour le duel quelle devait livrer le lendemain. Il avait jugé que Chun-Li n'était pas assez puissante et expérimentée pour la faire progresser en une semaine. Shiryu évita un coup de pied de Shenhua et riposta avec un coup de poing dans le ventre qui coupa le souffle de sa fille.
Shenhua : Papa, je te remercie de t'être occupé de mon entraînement, mais je n'ai besoin que de me maintenir en forme.
Shiryu : Ne sous-estimes pas Sakura, comme son père, elle beaucoup plus puissante qu'elle n'en à l'air.
Shenhua : Mais je ne la sous-estime pas, au contraire ! Je la considère comme mon égal.
Shiryu : Alors c'est toi qui te surestimes. Ta mère l'a sondée en profondeur et je peux t'assurer quelle est très puissante.
Shenhua se reteint de rire. Elle aussi avait sentit la formidable puissance de sa cousine et savait à quoi s'en tenir. Mais les inquiétudes de ses parents étaient toutefois légitimes. Car bien qu'elle ne puisse pas faire disparaître son cosmos comme Roshi, elle savait instinctivement le faire baisser pour que même sa mère ne connaisse pas son véritable potentiel. Elle était donc confiante pour le combat de demain.
Shenhua : Ne t'en fait pas papa, je sais parfaitement de quoi elle est capable.
Après cette petite pause le père et la fille reprirent l'entraînement.
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Shina était toujours dans le bassin, elle avait finit par guérir son nez et réfléchissait à la façon de recoller les morceaux avec sa fille. Mais elle s'était montrée si odieuse ... Ce qu'elle avait fait était impardonnable. Elle sentit soudain une présence dans l'eau derrière elle. Elle n'avait pas besoin de se retourner pour savoir de qui il s'agissait. Le nouveau venu enlaça délicatement sa taille de ses bras. Shina ne put réprimer un frisson de plaisir.
Shun : Sakura m'a tout raconté. Je te pardonne de m'avoir trahi.
Shina sentit quelque chose se briser en elle et éclatât en sanglot mais c'était des larmes de joies. Elle ne lui avait jamais rien dit certaine qu'il s'excuserait de l'avoir faite souffrir. Mais malgré le flot d'émotion qui la submergeait, elle se doutait bien que c'était Sakura qui lui avait conseillé de dire ça. Elle avait blessé son âme et pourtant elle avait quand même tenu à la guérir de son dégoût d'elle-même. Shina se retourna pour être face à son mari et lui expliquer ce qu'il venait de se passer avec leur fille mais celui-ci l'embrassa avant qu'elle ait put ouvrir la bouche. Shina se laissa s'abandonner aux caresses de son époux. Après tout elle pourra tout lui dire après. Elle était quand même un peu gênée de faire ça ici mais qui le saura de toute façon ?
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Dans les appartements d'Athéna.
La déesse était devant sa psyché, mais au lieu de mirer son reflet, elle voyait ce qu'il se passait dans la salle d'eau purificatrice. Elle avait assisté à la dispute entre Sakura et sa mère et maintenant elle regardait les deux amants s'étreindre. Elle arrêta le sortilège car elle avait l'impression de n'être qu'une vulgaire voyeuse. Elle prit un siège et se mit à songer à Sakura et sur ce qu'elle pouvait faire pour la réconcilier avec Shina. Mais le problème était trop personnel, elle n'avait pas le droit d'intervenir. Elle était impuissante à aider sa filleule et elle n'aimait pas ça. Athéna sentit soudain une présence derrière elle.
Athéna : Je t'ai maintes fois demandé de ne pas t'introduire de la sorte chez moi.
Inconnue : Toutes mes excuses déesse Athéna. Je suis venu voir comment elle a trouvé la tunique.
Athéna : Elle en est extrêmement contente. Tu t'es surpassée.
Inconnue : Ça a été un plaisir pour moi de le faire, cela faisait longtemps que vous ne m'aviez demandé un travail qui était plus dans mes cordes ou devrais-je dire dans mes fils. Je pourrais faire de même pour la fille si vous le désirez.
Athéna : C'est une bonne idée, mais ce ne sera pas pour tout de suite. Elle va encore grandir, je ferai appel à tes talents quand elle aura atteint sa taille adulte.
Inconnue : Dans ce cas je retourne à la tache que vous m'avez confié il y a des siècles de cela.
L'inconnue disparut comme elle était venue.
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Sakura approchait de l'endroit où Barbara lui enseignait la lyre. Elle avait enfilé son uniforme de lycéenne pour se sentir bien et était parvenue à légèrement se calmer en chemin, mais son cosmos était particulièrement agressif. Cela n'échappa évidemment pas au chevalier d'argent.
Barbara : Tu m'as l'air de méchante humeur ce matin.
Sakura : J'ai... eu des mots avec ma mère.
Barbara : Voilà au moins une chose que la perte de mes parents m'a épargné.
Sakura (agressive) : Avant de parler dans ta langue maternelle, assures toi que ton interlocuteur ne la connaisse pas.
Barbara (honteuse) : excuse-moi Sakura. Si on en revenait à ta leçon ?
Sakura : Je ne pense pas être en état d'apprendre quoi que se soit aujourd'hui.
Barbara : Au contraire, tu es dans les meilleures conditions pour l'une des leçons les plus importantes : transmettre les émotions. Tu sais déjà faire des gammes et jouer des petits airs faciles. Maintenant tu vas essayer de jouer ce que tu ressens. Comme tu es sous le coup d'une vive émotion ce devrait être facile. Pour cet exercice tu ne dois pas écouter tes oreilles mais ton cœur.
Ce que Barbara venait de demander à Sakura était en fait extrêmement difficile surtout pour une débutante. Mais elle avait fait ça pour lui occuper l'esprit car elle n'était pas en état de suivre un cours normal. Elle n'avait cependant pas menti sur le fait qu'une vive émotion facilitait les choses.
Évidemment les premiers essais de Sakura étaient un désastre, mais au bout d'une heure et à la grande surprise de Barbara elle parvint à jouer un air. La musique était empreinte de tristesse et de mélancolie. Bien sur il y avait des fausses notes, mais l'émotion, elle, était papable.
Barbara : Ce n'est pas possible ! Elle ne peut quand même pas déjà pouvoir faire une chose pareille ! Ou alors... Ou alors elle connaît parfaitement son cœur, elle sait pertinemment quels sont les troubles qui l'habitent. Ce que je ne comprends pas c'est la tristesse qu'elle dégage alors que son cosmos est plein de colère.
C'est bon, tu peux arrêter. Comment te sens-tu à présent ? .
Sakura : Vide ! Vide et misérable.
Barbara : C'est parce que tu n'as pas exprimé tous tes sentiments. Tu as extériorisé ta tristesse, mais ta colère est toujours enfouie en toi. Il faut que tu la libère si tu ne veux pas qu'elle te dévore.
Sakura : Je... je ne peux pas ! J'ai peur de casser la lyre.
Barbara : Tu es donc si en colère que ça ? Bon ! Je vais t'aider à t'en libérer.
Barbara concentra son cosmos et son armure vint la recouvrir.
Barbara : Bien ! Frappe moi.
Sakura : Pardon ?
Barbara : Frappe moi de toute ta colère.
Sakura : Tu... Tu es sûre ?
Barbara : Mais oui ! Allez !
Sakura concentra son cosmos et frappa Barbara au ventre. Le chevalier de la Lyre ne cilla même pas.
Barbara : Et maintenant ? Comment te sens-tu ?
Sakura : Ça va un peu mieux. Je crois que je vais marcher pour me changer les idées.
Une fois Sakura partie, Barbara sembla s'évanouir dans les airs pour laisser place à une autre personne en armure mais avec une carrure beaucoup plus impressionnante que la sienne. C'était Amphitryon. Il fit un signe de la tête et Barbara sortit de derrière son dos.
Amphitryon : Ton illusion était parfaite, elle n'y a vue que du feu.
Barbara (songeuse) : Je ne sais pas, c'est peut être par ce qu'elle était perturbée qu'elle s'est laissée prendre au piège.
Amphitryon : En tout cas tu as bien fait de me demander te remplacer, tu n'aurais pas pu encaisser son coup.
Barbara : Ce n'est pas ton genre de surestimer quelqu'un.
Amphitryon : Mais je ne la surestime pas. Regarde.
Amphitryon montra le plastron de son armure, il était troué là où Sakura avait frappé.
Barbara : C'est Kiki qui va être content dit moi ? Et toi ça va ?
Amphitryon : C'est l'armure qui a tout pris mais il s'en est fallu de peu pour qu'elle me touche.
Barbara : Dommage, ça m'aurait fait plaisir de prendre soin de toi.
Amphitryon : Serait-ce une proposition ?
Barbara : Emmenons ton armure à réparer et on en reparlera après.
Les deux chevaliers prirent la direction du temple du Bélier.
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Dans le treizième temple.
Shina et Shun se reposaient après leurs ébats. Le chevalier d'Ophiuchus se disait que c'était peut être la dernière fois qu'ils faisaient l'amour, car après qu'elle lui aurait dit ce qu'elle avait fait à leur fille, il y avait de forte chance qu'il ne veuille plus la voir.
Shina : Shun, j'ai quelque chose de grave à t'annoncer.
Shun : Laisse moi deviner. Tu t'es fâchée avec Sakura.
Shina : S'il n'y avait que ça ! Je me suis montrée cruelle avec elle alors qu'elle ne cherchait qu'a m'aider. Je lui ai dit que...
Shun (doux) : Je ne veux pas le savoir Shina. Ce n'est pas à moi mais à elle de te pardonner, et je crois qu'elle l'a fait sinon elle ne m'aurait jamais parlé des troubles de ton âme et encore moins confié la façon de les guérir.
Shina : Je ne mérite pas ce pardon après ce que je lui ai fait.
Shun : Shina ? Je peux te demander quelque chose ?
Shina : Bien sûr.
Shun : Je peux t'interroger sur ton passé ? On a qu'à dire que c'est ma façon de te punir.
Shina ne pu s'empêcher de sourire. Son mari la connaissait bien. En effet quelque part elle cherchait une façon d'expier sa faute envers Sakura et parler de son passé lui avait toujours semblé au-dessus de ses forces. Sa fille était l'exception car ayant lu le journal de son maître elle n'avait quasiment plus aucun secret pour elle.
Shina : Que veux-tu savoir ?
Shun : J'aimerais connaître ton véritable nom.
Shina sentit qu'elle allait fondre en larmes, Shun lui avait demandé la seule chose à laquelle elle ne pouvait répondre.
Shina : Je... Je n'en sais rien. Ça fait tellement longtemps que je m'appelle Shina que je ne me rappelle plus si je l'ai oublié ou si c'est Altaïr qui l'a effacé de ma mémoire.
Shun : Altaïr ? Je croyais que ton maître était Milo.
Shina : Altaïr est l'homme qui m'a enlevée pour m'emmener au Sanctuaire après mon refus de le suivre. Je ne voulais pas devenir chevalier, je voulais rester avec... les autres enfants de l'orphelinat et surtout avec... la mère supérieure Mona.
Shun : C'est donc pour lui rendre hommage que tu as pris ce nom quand nous étions au Japon.
Shina se contenta d'un sourire approbateur. Au fond d'elle-même elle se dégoûtait. Elle avait encore menti à Shun à propos de sa mère. Mais ce n'était rien comparé à cette douleur interne qui la rongeait depuis qu'elle avait blessé leur fille. Shun, remarquant qu'elle culpabilisait toujours, décida de la laisser seule sachant que tout ce qu'il dirait ou ferait n'aurait pour effet que la faire souffrir d'avantage.
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Quelque par dans le Sanctuaire.
Sakura était au bord d'une plage et regardait la mer. La balade quelle avait entreprise pour se calmer n'avait fait qu'accentuer les troubles qui l'habitaient.
Sakura : C'est bizarre, j'ai toujours cette impression de vide en moi, comme si j'avais oublié de faire quelque chose, quelque chose d'import... Et merde ! Je n'ai pas fleuri la tombe de Shinji cette semaine. Il faut que j'y aille tout de suite. Oh là ! Du calme Sakura. Le Japon est à des milliers de kilomètres d'ici. En même temps comme je me déplace à plusieurs fois la vitesse du son maintenant je ne devrais pas mettre trop de temps pour m'y rendre. Oui mais je serai complètement épuisée une fois arrivée, en plus je ne peux pas quitter le Sanctuaire sans autorisation. Le problème... C'est qu'il faut que je la demande à ma mère ou à Athéna, et dans les deux cas je dois retourner dans le treizième temple. Mais après ce qu'il vient de se passer, je ne me sens pas la force de rentrer à la maison. Peut être qu'oncle Ikki pourra m'héberger un moment ?
Une Voix : Tu m'as l'air bien préoccupée ma filleule.
Sakura : Athéna ? Justement je pensais à vous. J'aurais une faveur à vous demander.
Athéna : Parles, je t'écoute.
Sakura : Pourriez-vous m'autoriser à me rendre au Japon s'il vous plaît ?
Athéna : Et que comptes-tu y faire ?
Sakura : Je... J'ai une tombe à fleurir. Je le fais toutes les semaines et c'est très important pour moi.
Sakura : C'est d'accord, tu as ma permission. Je vais même t'y emmener.
Sakura n'eut pas le temps de remercier la déesse qu'elle se trouvait à présent devant les portails de son ancienne maison. Athéna se tenait à coté d'elle.
Sakura : Je vous remercie Athéna.
Athéna : Dépêche-toi, avec le décalage horaire nous sommes le soir.
Le soleil était effectivement entrain de se coucher. Sakura hocha la tête et se mit à courir chez la fleuriste où elle achetait toujours son bouquet.
Fleuriste : Tiens Sakura chan ! Tu arrives à temps j'allais fermer. Mais tu n'avais pas déménagé ?
Sakura (essoufflée) : Je... suis revenue... exprès pour...
Fleuriste : N'en dit pas plus je sais. Je me doutais bien que tu te débrouillerais pour venir et j'ai donc pris la liberté de préparer ton bouquet à l'avance.
Sakura : Merci du fond du cœur.
Sakura se mit à chercher son porte-monnaie dans sa poche quand elle réalisa qu'il était resté dans sa chambre au Sanctuaire. La fleuriste remarqua tout de suite la gêne de sa cliente et sourit.
Fleuriste : Pour une acheteuse fidèle comme toi, je te fais crédit pour cette fois.
Sakura : C'est que je ne sais pas quand je pourrais revenir.
Fleuriste : Alors c'est gratuit, considère ça comme un cadeau d'adieu.
Sakura : Je vous remercie pour tout.
La fleuriste remit un bouquet composé de seulement trois fleurs à Sakura. Après l'avoir remerciée une dernière fois Sakura fonça à toute vitesse au cimetière de Izumominari. Devant la tombe de Shinji elle y posa deux des fleurs et effeuilla la troisième recouvrant la stèle des pétales puis fit une prière. Soudain elle sentit une présence derrière elle.
Sakura : Qu'est ce que tu fais là Toji kun?
Toji : Comment as-tu su que c'était moi ?
Sakura : Tu portes toujours cette horrible eau de Cologne. Je trouve que ça fait sacrilège ici.
Toji : Tu es bien la seule fille qui ne l'aime pas.
Sakura : Bon alors qu'est-ce que tu me veux ?
Toji : J'aurais aimé savoir la signification des fleurs que tu apportes toutes les semaines sur sa tombe.
Sakura : La bleue est un myosotis, elle veut dire " ne m'oubliez pas ". La mauve est une primevère, cela signifie "je n'aime que toi". Quant à celle que j'effeuille c'est un chrysanthème, certain l'appelle la marguerite des morts.
Toji : Je te laisse te recueillir, mais j'aurai quelque chose à te dire à la sortie.
Après plusieurs minutes Sakura quitta le cimetière et se dirigea vers Toji qui l'attendait.
Sakura : Je t'écoute Toji kun, mais fait vite car je suis pressée.
Toji : C'est quoi cette histoire de Dojo fermé ? Personne n'a été prévenu et tout le monde s'est trouvé con devant la porte avec le panneau "à vendre".
Sakura : Je ne peux pas te répondre Toji kun, ou plutôt je n'en ai pas le droit. Tout ce qu'il m'est possible de te dire c'est que le passé de mes parents a resurgi et que ma venue aujourd'hui est exceptionnelle. Je dois repartir maintenant, fait mes adieux aux autres s'il te plaît.
Toji : Comment peux-tu être aussi froide ? Tu te rends compte qu'on est tous morts d'inquiétude depuis votre départ ! Kaidé chan est tellement bouleversée qu'elle sèche tous ses cours et passe ses journées à t'attendre devant la tombe de Shinji. Elle était certaine que tu viendrais au moins pour lui.
Sakura : Elle a du finir par se lasser puisqu'elle n'était pas là aujourd'hui.
Toji : Elle est à l'hôpital.
Sakura : Comment ! Que lui est-il arrivée ?
Toji : Elle s'est faite renverser par une voiture, certains prétendent qu'elle a voulu se suicider par désespoir.
Sakura : Quoi !
Toji : Les visites sont terminées à cette heure ci, tu es sûre que tu ne peux pas rester cette nuit pour aller prendre de ses nouvelles demain matin ?
Sakura (les larmes aux yeux) : Je... Je suis désolée mais ça m'est impossible.
Toji (excédé) : Mais bordel de merde ! A quoi tu penses ? Tu reviens pour un macchabée et tu laisses tomber ta meilleure amie ? Qu'est ce qu'il avait de si spécial ton pédé...
Toji termina à peine sa phrase qu'il se prit un violent coup de pied en pleine figure qui le fit tomber à la renverse.
Sakura : Tu crois peut être que ça ne me fait rien de savoir qu'elle a peut être voulu mettre fin à ses jours ? Si je le pouvais j'irai la voir sur-le-champ.
Toji : Dans ce cas je ne parlerai à personne de ta brève réapparition, elle ne comprendrait pas que tu ne sois pas venue la voir.
Sakura : C'est une sage décision. Adieu Toji kun.
Sakura repartit en direction du Dojo. Athéna n'avait pas bougé depuis qu'elle l'avait téléportée. Elle remarqua tout de suite que Sakura était troublée mais pour une autre raison.
Athéna : Et bien ma filleule, qu'est ce qui ne va pas encore ?
Sakura : Ce n'est rien Athéna.
Athéna : Ne me ment pas je te prie.
Sakura : Comme vous voudrez. Je viens d'apprendre qu'une de mes amie est à l'hôpital et…
Athéna : Je vois. Nous n'avons qu'à attendre le lendemain chez toi et ensuite tu iras la voir. Avec le décalage horaire nous serons rentrées pour ce soir au Sanctuaire.
Sakura : Déesse Athéna, vous avez toute ma gratitude. Par contre je n'ai pas les clefs sur moi, il faudra sauter par-dessus les portes.
Sakura et la déesse vérifièrent que personne ne regarde puis franchirent sans problème le portail.
Athéna : Maintenant je vais nous téléporter dans la maison.
Sakura : Ce ne sera pas la peine Athéna, suivez-moi. Il y a une porte que mes parents ne ferment jamais.
Sakura alla à la fenêtre de sa chambre, l'ouvrit et pénétra dans la maison. Athéna la suivit avec appréhension car elle avait l'impression d'entrer comme une voleuse.
Une fois dans la chambre, la déesse avait l'impression que l'atmosphère de la pièce l'oppressait. Il y avait quelque chose dans l'air qui la mettait mal à l'aise.
Sakura : Je vous fais faire le tour du propriétaire ?
Athéna accepta car ça lui permettait de sortir de cet endroit qu'elle ne pouvait s'empêcher de trouver glauque.
La maison où avait vécu Sakura était bien plus grande que les baraques familiales du Sanctuaire, mais elle semblai avoir été construite sur le même modèle. Soudain Athéna émit un petit gargouillis qui la fit rougir. Bien qu'elle soit une déesse, son corps était bien humain et il avait ses besoins primaires.
Sakura : Vous non plus vous n'avez pas pris votre petit déjeuner ?
Athéna : Généralement je peux m'en passer mais la téléportation a puisé dans mes réserves.
Sakura : Je vous cuisinerais bien quelque chose, mais le courant est coupé. Vous n'avez rien contre une pizza ?
Athéna : C'est une nourriture comme une autre mais comment vas-tu la payer ?
Sakura : Avec mon argent de poche qui est dans ma chambre. Je le range toujours sous mon lit et mes parents l'ont oublié lors du déménagement. A tout à l'heure déesse Athéna.
Sakura sortit de la maison par la porte grâce aux doubles des clefs qu'elle avait retrouvés quand elle avait fait visiter la déesse. Une fois seule, Athéna se dirigea vers la chambre de sa filleule bien décidée à comprendre pourquoi cet endroit l'avait mise mal à l'aise. En fait, elle avait déjà une petite idée sur le sujet. La pièce devait être empreinte des émotions de Sakura. Une fois dans la chambre, Athéna se concentra afin de confirmer son hypothèse. Elle avait vu juste. L'endroit était plein, non, saturé de vives émotions.
Athéna : Ce n'est pas normal, après une semaine sans personne les émotions auraient du s'estomper. Ou alors... Ou alors elles sont réellement amoindries ce qui veut dire qu'elles étaient autrement plus intenses avant. Mais à quoi Sakura peut-elle songer pour charger sa chambre à ce point. Il n'y a qu'une solution pour le savoir.
Athéna ouvrit un à un tout ses sens afin de s'harmoniser avec la chambre. Cette technique lui permettait non seulement de ressentir les émotions résiduelles d'une pièce mais les matérialisait aussi sous formes d'images et de sons.
La déesse commença d'abord par ressentir de la peine mais elle se changea rapidement en un profond désespoir. Son intensité était telle, que prise par surprise Athéna posa un genou à terre et ferma les yeux. Quand elle les rouvrit la chambre s'était changée en un torrent de larmes. Elle entendait aussi une voix murmurer mais ce qu'elle disait était presque inaudible. En tendant l'oreille elle put percevoir le nom Shinji qui était répété plusieurs fois. Soudain l'espace se modifia et la rivière de pleurs vira au rouge sang avant de prendre l'apparence d'un visage. Le flux d'émotions semblât redoubler d'intensité. C'en était trop pour la déesse qui décida de cesser l'expérience. De toutes façons elle avait appris ce qu'elle voulait savoir. Athéna sortit de la chambre en titubant puis s'écroulât sur le sol avant d'éclater en sanglots.
Athéna : Ma pauvre filleule ! Comment peux-tu souffrir autant et cependant arborer ton sourire ? Même Saori n'avait pas été autant touchée par la mort de Seiya.
La déesse finit par se reprendre et sécha ses larmes. Elle fit aussi disparaître les traces de celles qui avaient coulé. Elle sentit soudain l'aura de Sakura approcher de la maison. Elle avait certainement utilisé son cosmos pour se déplacer. Athéna décida de l'attendre dans la sale à manger.
Sakura : Voilà le ravitaillement. Comme il n'y avait pas de pizza au caviar, j'ai pris une Napolitaine.
Le ton joyeux de sa filleule agaça Athéna car elle savait à présent que ce n'était que de l'hypocrisie. Elle la regarda fixement et...
Athéna : Comment ne l'ai-je pas remarqué la première fois ? Son regard est d'une telle tristesse ! Il dénote complètement avec la franchise apparente de son sourire.
Sakura : Quelque chose ne va pas ?
Athéna : Ce n'est rien. Je me disais juste qu'il va être difficile de manger dans cette obscurité maintenant que la nuit est tombée.
Sakura : Pas de problème je sais où se trouvent les bougies.
Sakura alla chercher des chandelles et les alluma grâce à sa pyrokinésie. Elle prépara la table et servit le repas. A sa grande surprise Athéna n'utilisa pas les couverts mais mangea comme elle avec ses doigts. La déesse lui expliqua que lors des banquets sur le mont Olympe elle mangeait tout le temps de cette façon, la vaisselle n'étant pas encore inventée à l'époque.
Sakura : Athéna, pourriez-vous me parliez de Saori Kido.
Athéna : Et pour quelles raisons ?
Sakura : Comme vous partagiez le même corps, vous êtes la seule personne à savoir réellement qui elle était.
Athéna : Saori, Saori a d'abord été une petite fille de riche trop gâtée. Je suppose que ton père a du te parler de l'épisode du cheval avec Jabu ?
Sakura répondit par l'affirmative.
Athéna : Elle serait demeurée ainsi si elle n'avait jamais appris qu'elle était ma réincarnation. Lorsqu'elle l'a su, elle a tout mit en œuvre pour essayer d'être à la hauteur de sa tache. La petite gamine capricieuse s'est donc au fil du temps transformée en femme responsable avec un caractère bien trempé. De plus, sa position de présidente de la fondation Graad lui avait fait acquérir un certain charisme ainsi que le sens du commandement. Elle avait donc des qualités pour assumer son rôle de réincarnation de ma personne sans y avoir été initiée. Malheureusement, elle avait un gros défaut. Elle était comment dire ? Elle était un peu cruche.
Sakura : Vous pouvez vous expliquer ?
Athéna : Le meilleur exemple est qu'elle voulait absolument suivre à la lettre le plan absurde de Mitsumasa Kido qu'elle a toujours considéré comme son grand-père. J'ai eu beau lui répéter qu'il était dangereux d'attirer les foudres du Sanctuaire avec le Tournoi Intergalactique, elle n'a rien voulu savoir. Il aurait été beaucoup sage, et prudent surtout, qu'elle se présente dès le début aux chevaliers de bronze comme Athéna et les utiliser comme escorte pour la reprise du domaine sacré. Une fois sur place, il aurait suffit qu'elle utilise mon cosmos pour se faire reconnaître de tous les chevaliers et nous n'aurions subi aucune perte. Le déroulement des autres attaques contre le Sanctuaire aurait été totalement changé...
Sakura : Et je n'aurais jamais vu le jour.
Athéna : C'est exact. Autre signe de la bêtise de Saori, c'est la lettre qu'elle avait envoyée à Saga. Comment a t-elle pu croire un seul instant qu'il ne ferait rien contre elle sachant qu'elle allait arriver ?
Sakura : En fait c'était quelqu'un qui ne supportait pas être commandé même par une déesse. Mais il y a quelque chose qui me tracasse, si sa personnalité était si forte ? Pourquoi s'est-elle sentie incapable de livrer les prochains conflits ?
Athéna : Il y a deux raisons à cela, tout d'abord c'est qu'elle était amoureuse de Seiya et que sa mort l'avait bouleversée. Mais ce qui a tout déclenché, c'est qu'elle a appris la vérité sur Mitsumasa Kido en découvrant son journal intime.
Sakura : La vérité ?
Athéna : Mitsumasa Kido était un homme mauvais : lorsque Aïolos l'a confié à lui et lui a parlé de ma chevalerie, il a tout de suite vu un moyen de se débarrasser d'un maximum de ses héritiers par "sélection naturelle". Le Tournoi Intergalactique avait aussi pour but de choisir celui qui prendrait les rennes de la fondation à la place de Saori. En fait, il ne pensait pas mourir un an après les avoirs envoyés dans les camps d'entraînement et comptait bien me manipuler comme Kanon l'avait fait avec Poséidon.
Sakura : Mais je croyais que c'était les dieux qui lui avaient ordonné de sacrifier ses fils ?
Athéna : Et de qui Saori tenait-elle cette histoire ?
Sakura : J'ai du mal à y croire.
Athéna : Et encore ce n'est pas le pire. Il a amassé sa fortune de façon plus que douteuse et avait des relations avec les Yakusa.
Sakura : C'est une plaisanterie ?!
Athéna : Tu ne t'es jamais demandée pourquoi ton père et tes oncles avaient tous perdu leur mère ?
Sakura : Vous voulez dire qu'il les a toutes faites tuer ?!
Athéna : C'est exact, mais pour la mère de Hyoga il avait juste menacé de tuer son fils si elle mettait les pieds au Japon. C'est pour ça qu'elle a décidé de rester sur le bateau quand il a coulé.
En apprenant qu'elle avait été manipulée et surtout qu'elle était la cause de la mort de dizaines de personnes, elle s'est sentie indigne d'être ma représentante terrestre et tu connais la suite. Quand je me suis réveillée après avoir pris possession de son corps, j'ai trouvé une lettre de Saori m'expliquant les véritable raison de son sacrifice.
Sakura : Et cette histoire de nouvelles guerres saintes ?
Athéna : Elle a en effet eu cette prémonition mais avant de trouver les mémoires de Mitsumasa Kido. Je suis désolé de t'apprendre que tu es la petite fille d'un... D'un salaud car je ne vois pas d'autres mots pour décrire ce qu'il était.
Sakura : Je crois que je vais prendre le nom de jeune fille de maman. Mais vous ? Quand vous avez joué le rôle de Saori ? Ça ne vous a pas dégoutté de diriger la fondation ?
Athéna : Oh que si ! Et c'est pourquoi cela fait plus de dix ans que je n'en suis plus la présidente. Après avoir coupé les ponts avec tous les financements douteux, je l'ai laissée entre les mains de quelqu'un de confiance.
Sakura : Tatsumi je suppose ?
Athéna : Surtout pas lui ! Il ne valait guère mieux que son maître et a tenté lui aussi de me manipuler. Je n'ai découvert réellement son jeu que lorsque j'ai commencé ma politique d'assainissement des fonds de la fondation. Il ne savait pas que Saori n'était plus et s'est permis de me faire des remontrances en ajoutant que "mon grand-père" n'apprécierait pas mes actions. Après ça j'ai décidé de m'en débarrasser définitivement.
Sakura frémit un peu car l'allusion de la déesse était claire comme de l'eau de roche, elle avait tué Tatsumi.
Sakura : Mais alors qui...
Athéna : C'est ton oncle Ichi, après lui avoir dit la vérité sur son père je lui ai fait la proposition et il a accepté afin de laver son nom.
Sakura : Je croyais qu'il dirigeait l'orphelinat ?
Athéna : C'est ta tante Miho qui en est la directrice, Ichi a cependant déménagé ses bureaux de président dans l'orphelinat afin d'être près de sa femme le plus souvent possible.
Sakura : Je vous remercie d'avoir répondu à mes questions Athéna, vous pouvez à présent poser les votre.
Athéna : Pardon ?!
Sakura : Je ne suis pas dupe vous savez, j'ai remarqué la façon dont vous me regardiez pendant le repas.
Athéna : Je comptais le faire plus tard mais puisque tu insistes, je voudrais savoir la cause de ta tristesse que tu tentes de cacher avec de la bonne humeur simulée ?
Sakura devint blême et resta silencieuse un moment. Mais quand elle voulut ouvrir la bouche pour répondre à la déesse, elle n'y parvint pas, comme si ses mâchoires étaient soudées l'une à l'autre.
Athéna : C'est donc si douloureux que ça ? En fait, je sais déjà la raison de ton état mais je voulais l'entendre de ta bouche. Vois-tu dans le Sanctuaire je suis quasiment omnisciente et en particulier en ce qui concerne mon temple. J'ai assisté à ta dispute avec ta mère et je sais donc que tu as vu mourir un certain Shinji. Je suis certaine que c'est sa tombe que tu fleuris toutes les semaines et les émotions qui hantent ta chambre m'ont fait comprendre que tu l'aimais...
Sakura (les larmes aux yeux) : Je ne l'aimais pas ! Je l'aime toujours !
Athéna : C'est bien noble de ta part, mais ne crois-tu pas qu'il serait temps de tourner la page ?
Sakura : Comment osez vous dire ça ? Ça fait à peine un mois qu'il est mort.
Athéna : Seulement ! Mais alors pourquoi cette comédie ? Tu as parfaitement le droit de montrer ta tristesse puisque c'est si récent.
Sakura : Je ne veux pas qu'on se fasse de souci pour moi et encore moins qu'on me pose des questions sur cette partie de ma vie.
Athéna : Mais si tu n'en parles pas, tu vivras toujours avec ce souvenir à vif.
Sakura : Vous êtes la déesse Athéna, la personne la plus franche qui m'ait été donnée de rencontrer, pour vous, je veux bien faire un effort. Je l'ai bien déjà fait avec ma psy.
Sakura raconta tout à la déesse de sa première rencontre avec Shinji jusqu'à la découverte de son homosexualité. Elle parla lentement et sous forme de monosyllabe. Elle fit aussi souvent de longues pauses.
Sakura (après un long silence) : Sur le chemin qui menait à sa maison, je m'étais mise à penser à la façon de le faire changer de bord, je me disais qu'il n'avait peut être pas connu de femme et que s'il essayait, avec moi bien entendu, ça lui plairait. Et même s'il ne voulait pas, je souhaitais que ce soit lui qui me donne mon premier baiser. Mais maintenant que j'y pense, c'était des désirs égoïstes, je ne devais pas aller à l'encontre de ses chois sentimentaux. De toutes façons tous ces rêves fous furent brisés lorsque je le vis transpercé par l'épée que tenait son père.
Sakura s'arrêta encore une fois, quant à Athéna son visage montrait sa stupéfaction. Elle ne s'était pas imaginée que la façon dont ce Shinji était mort pouvait être si traumatisante. Elle s'était attendue à une histoire d'accident de voiture ou quelque chose de tout aussi banal. Sakura raconta avec encore plus de difficulté son combat avec monsieur Hazuki et la façon dont Shinji avait expiré dans ses bras.
Sakura : Personne ne le sait, mais moi aussi je suis morte ce jour là.
Athéna : Il est certain que tu as reçu un fort choc émotionnel...
Sakura : Vous ne comprenez pas ! J'ai fait un arrêt cardiaque pendant que je tenais le corps de Shinji. Ça a du durer une minute maximum, mais pendant tout ce temps j'ai été unie à Shinji dans la mort. Depuis ce jour, vivre m'est devenu extrêmement difficile, j'ai même plusieurs fois songé au suicide mais j'y ai toujours renoncé. La peine que m'a infligé la perte de Shinji est une chose que je ne souhaiterai à personne, pas même à mon grand-père malgré ce que vous m'avez dit sur lui. Je ne veux pas que mes parents, que mes amis souffrent ce que j'endure tous les jours.
Athéna : Comment te sens-tu à présent ?
Sakura : Mieux, mais j'ai autre chose sur le cœur et il est encore trop tôt pour en parler même à vous.
Athéna : Ça fait toujours du bien de parler... Tiens ! Il fait déjà jour. Tu as pris ton temps pour te confier à moi.
Sakura : Ce ne sont pas des choses qui sortent facilement.
Athéna : Mais ce n'était pas un reproche. Au fait, sommes-nous loin de l'hôpital ?
Sakura : Si nous partons maintenant et que nous nous y rendons en marchant, nous devrions arriver pour l'heure des visites.
Athéna : Alors mettons-nous en route.
Sakura : J'ai quelque chose à aller chercher dans ma chambre d'abord.
Sakura s'éclipsa un instant et revint avec son cartable dans les bras.
Athéna : Que comptes-tu faire avec ça ?
Sakura : C'est pour lui laisser un souvenir.
Sakura et la déesse se mirent en route pour l'hôpital de Okoizumo. Elle y allèrent d'un pas rapide si bien qu'elles arrivèrent un peu avant l'estimation de Sakura. La déesse décida d'attendre sa filleule à l'entrée du bâtiment pendant qu'elle irait voir son amie hospitalisée.
Sakura était devant la chambre de Kaidé et entra sans frapper. Son amie était alitée, elle avait le front bandé et un bras en écharpe.
Kaidé : J'avais dit que je ne voulais pas de visite.
Sakura : Pas même la mienne ?
Kaidé : Sakura onee sama!
Kaidé sauta du lit et courut vers Sakura, mais quand elle fût en face d'elle cette dernière lui flanqua une gifle.
Kaidé : Mais pourquoi vous avez fait ça ?!
Sakura (sévère) : C'est pour ta conduite égoïste. Qu'est ce qui a bien pu te passer par la tête ?! As-tu pensé un peu à ton père ? Aurais-tu oublié qu'il n'a plus que toi ? Et ta mère ? Elle a donné sa vie pour que tu viennes au monde ! Ce geste n'a donc aucune signification pour toi ?
Kaidé (en pleur) : Mais... Mais vous me manquiez tant...
Sakura (sévère) : Et tu crois que j'aurais pu vivre avec ta mort sur la conscience ?
Kaidé (en pleur) : Pardonnez-moi Sakura onee sama !
Sakura (douce) : C'est bien par ce que je te considère comme ma petite sœur, mais il faut bien que tu comprennes que ta vie est précieuse non seulement pour toi mais aussi pour tout ton entourage.
Kaidé : Compris Sakura onee sama, mais tout va aller mieux maintenant que vous êtes revenue.
Sakura : Kaidé chan, premièrement arrête de me vouvoyer et deuxièmement je ne suis venue que pour te dire adieu.
Kaidé : Comment ?!
Sakura : Mon départ la semaine dernière s'est fait dans la précipitation et je n'ai pas eu le temps de te dire au revoir mais il est définitif. Je n'étais revenue que pour fleurir une dernière fois la tombe de Shinji et si je n'étais pas tombée sur Toji kun je n'aurai jamais eu vent de ta détresse.
Kaidé : Mais pourquoi partez-vous ?
Sakura : Je n'ai pas le droit de te le dire Kaidé chan, désolée.
Kaidé : Mais les voyous vont finir par comprendre que vous ne reviendrez pas. Qu'allons nous faire sans vous ?
Sakura : C'est à toi de t'en occuper maintenant.
Kaidé : Moi ?! Mais je ne suis pas assez forte !
Sakura : Je savais que tu me dirais quelque chose comme ça, tient ! C'est pour toi.
Sakura tendit son cartable à Kaidé.
Kaidé : Qu'y a t'il dedans ?
Sakura : La force qui te manque.
Sakura s'apprêta à sortir de la chambre.
Kaidé : Sakura kun !
A ces mots Sakura se retourna avec un véritable sourire aux lèvres.
Kaidé : Je... J'espère que tu te plairas là où tu vis maintenant.
Sakura : Pour être franche, je m'y plais déjà. Adieu petite sœur.
Kaidé ne put rien dire mais ses yeux parlaient à sa place. Sakura sortit pour de bon de la chambre. La jeune fille alla vers son lit en tenant le cartable de son amie. Elle s'assit sur sa couche avant de l'ouvrir. Elle en sortit un bandeau blanc et une paire de protège-poignets rouges. Elle éclatât alors en sanglot.
Kaidé : Je n'ai pas eu le courage de lui dire.
Sakura avait rejoint la déesse, elles cherchaient un endroit à l'abri des regards pour se téléporter. Elles finirent par trouver une ruelle déserte. D'une seule impulsion de son cosmos la déesse les ramena toutes les deux dans le dernier temple. La nuit était tombée depuis longtemps sur le domaine sacré.
Sakura (affolée) : Que faisons-nous ici ?!
Athéna : C'est chez nous je te rappelle.
Sakura (idem) : Je ne peux pas passer la nuit ici, pas après ce qu'il s'est passé ce matin.
Athéna : Il va bien falloir te forcer à dormir, tu auras un rude combat à mener demain.
Sakura : Je l'avais presque oublié celui-là !
Athéna : Bon ! Je te laisse trouver toute seule le chemin de ta chambre, moi je vais me coucher.
Sakura resta un moment immobile puis décida de rejoindre sa chambre. Après s'être mise au lit elle chercha vainement le sommeil mais peine perdue il ne venait pas. Soudain quelqu'un pénétra dans la pièce, c'était sa mère. Elle avait sentit le retour de la déesse ainsi que de sa fille.
Shina (douce) : Sakura, je dois te parler. Je tiens à m'excuser de mon comportement de ce matin, même si je sais que ce que j'ai fait est impardonnable. Je voudrais cependant essayer de réparer ce que j'ai brisé, mais je comprendrai si tu m'en voulais toujours.
Sakura fondit en larme.
Sakura (en pleur) : Ce n'est pas en toi que j'en veux maman, c'est à moi ! Quand je t'ai frappée, je ne voulais pas te faire mal, je... Je voulais te tuer ! J'ai voulu tuer ma propre mère ! C'est mon acte qui est inexcusable !
Shina s'approcha de sa fille et la serra tendrement dans ses bras.
Shina (douce) : Tu es toute pardonné ma fille. Après ce que je t'ai dit, tu avais le droit de me haïr, tu avais le droit de souhaiter ma mort. Ce n'est pas comme si j'avais brisé un ocarina, je m'en suis pris à un souvenir douloureux qui était encore à vif.
Sakura éclatât une dernière fois en sanglot avant de s'endormir dans les bras de sa mère, le visage et l'esprit apaisé.
sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥
Je n'aime pas les plokes
Chapitre 15 : Le duel
(à Alison, John, Sylvain et Nils élève de mademoiselle Vic)
8/10/2003
Le jour du combat était enfin arrivé, le soleil était éclatant, le ciel sans nuage et la température plutôt élevée pour la saison. Quatre apprentis chevaliers d'une huitaine d'années étaient en train de discuter dans les gradins encore vides de l'arène.
Nils : Ça va être un drôle de combat.
Alison : Pourquoi tu dis ça ?
Nils : Ben d'habitude ce sont les chevaliers et les disciples qui se battent, parfois les gardes. Mais Shenhua et l'autre là...
John : Elle s'appelle Sakura je crois.
Nils : Merci John. Comme je le disait Shenhua et Sakura ne sont rien de tout ça. Elles sont justes des filles de chevaliers.
Sylvain : Mais ce sont des filles de chevaliers divins !
Nils : Et Alors ?
Sylvain : Tu ne sais pas que Shenhua est aussi forte qu'un chevalier d'or ?!
Alison : Ne dis pas de bêtise Sylvain, elle est juste plus forte que les chevaliers d'argent et c'est tout.
Sylvain : Ça fait déjà beaucoup je trouve.
Alison : Ce que j'aimerais connaître moi, c'est le niveau de cette Sakura.
Sylvain : Il y a une rumeur qui dit qu'elle a battu trois chevaliers de bronze, un chevalier d'argent et un chevalier d'or dans la même journée.
John : Tu est trop crédule mon pauvre Sylvain.
Sylvain : Je n'ai jamais dit que j'y croyais. Mais à mon avis elle doit quand même être très forte.
John : On pourrait peut être demander à la gagnante de nous entraîner ?
Nils : Tu as raison ! Ça fait chier de pas avoir de maître.
Alison : Redescendez un peu sur Terre. Dans le cas où elle accepterait, je ne crois pas qu'elle prendrait en charge quatre disciples.
John : Et bien deux d'entre nous se présenterons à la gagnante et les deux autres à la perdante.
Sylvain : Et qui va aller voir la perdante ?
John : On se bat et les deux meilleurs seront les disciple de la gagnante.
Une Voix : Je suis désolée de vous dire ça mais vous vous bercez de douces illusions.
Les quatre jeunes gens se tournèrent pour se trouver face à une fille d'un quinzaine d'années. Elle avait les yeux verts et les cheveux coupées courts de la même
couleur.
Alison : Qui... Qui êtes vous ?
Sakura : Je suis Sakura et je suis au regret de vous annoncer que quelque soit le résultat du combat, aucun de vous ne sera mon élève.
John : On est pas assez bien pour vous, c'est ça ?!
Sakura : C'est le contraire, c'est moi qui ne pourrait pas être un bon maître. Voyez-vous, lors de mon entraînement en vue du duel de tout à l'heure, je me suis rendue compte que pour éveiller quelqu'un au cosmos, il fallait avoir soi-même endurés les terribles épreuves qui y mènent. Or, je suis née éveillée à la cosmoénergie, je n'ai donc pas l'expérience nécessaire pour former un chevalier...
Nils : Et merde !
Sakura : Je suis désolée, mais si vous voulez je peux vous introduire auprès de mes oncles.
Tous : Les... Les chevaliers divins ?!
Sakura : C'est à vous de choisir.
Les quatre apprentis se concertèrent un moment. Après un court débat Alison s'approcha de Sakura.
Alison : Nous vous sommes reconnaissant de votre offre, mais nous voudrions du temps pour réfléchir. Vous comprenez nous ne savons pas si nous serons à la hauteur.
Sakura : On en reparlera après le combat d'accord ?
Alison : Avec plaisir !
Sakura salua les apprentis avec un franc sourire avant de prendre la direction des temples du Zodiaque.
John : Eh ben Alison qu'est ce que t'as ? Tu fais une drôle de tête tout d'un coup.
Alison : Ce n'est rien, juste un mauvais pressentiment à propos du duel.
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Le combat n'allait pas commencer avant au moins heure, mais déjà les gradins étaient pleins à craquer. Tout le monde discutait de la confrontation à venir et les paris sur le futur vainqueur allaient bon train.
Garde 1 : J'ai misé toute ma solde sur Shenhua et toi ?
Garde 2 : Pareil ! En fait je me demande même si quelqu'un a parié sur Sakura ?
Garde 3 : Oui moi ! J'ai mis la moitié de ma paie sur elle.
Garde 1 : T'es courageux dis donc !
Garde 2 : Jouer sur la fille de Shun c'est perdre d'avance, je te rappelle que les paris sont définitif.
Garde 3 : Je n'ai pas parié sur la fille de Shun, mais sur celle de Shina.
Un lourd silence se fit et ceux qui avaient misé sur Shenhua eurent des sueurs froides. Bien sûr les gardes étaient trop jeunes pour avoir connu le chevalier d'Ophiuchus, mais sa réputation était restée intacte malgré son absence du Sanctuaire.
Plus bas dans les gradins près de l'aire combat, le chevalier du Cancer semblait attendre quelqu'un.
François : Eh ! Osamu ! Par ici !
Le chevalier du Lion se dirigea vers son comparse.
François : Où diable étais-tu ?
Osamu : Je pariais.
François : Sur la victoire de Sakura je suppose.
Osamu : Pas du tout, j'ai misé sur un match nul. La cote est de Sanctuaire contre un.
François : Personne d'autre n'a prévu ce cas de figure ?!
Osamu : Ils pensent presque tous que c'est Shenhua qui va gagner, il n'y a que quelque courageux qui ont joué pour Sakura.
François : Tu m'as l'air certain du résultat, en même temps tu connais très bien Sakura.
Osamu : Je la connaissais très bien, nuance. Elle a beaucoup changé en cinq ans. Bien sûr elle est plus forte que lorsque je l'ai quittée et elle s'est éveillée au cosmos, mais elle est aussi devenu agressive et j'ai l'impression que sa bonne humeur est factice. Au début je pensais que c'était parce qu'elle avait laissé son petit ami au Japon, mais maintenant je crois qu'il y a quelque chose d'autre.
François : Tu fais une montagne d'un rien, à mon avis elle fait sa crise d'adolescence c'est tout. J'étais comme elle à son âge.
Osamu : J'espère sincèrement que tu as raison.
Bien plus haut, là où la vue est la plus mauvaise et donc le nombre de spectateurs restreints, les chevaliers de la Vierge, du Scorpion et du Verseau étaient assis ensembles comme à leur habitude. Étant tous trois de nature peu loquace, le petit groupe fut rapidement baptisé "les muets". Derrière leurs masque, Marie et Nanouk observaient Touareg. Cela bien sûr ne lui échappa pas.
Touareg (énervé) : Je peux savoir pourquoi vous me regardez comme ça ?
Nanouk : On se demandait comment tu trouvais Sakura ?
Marie : Nous savons très bien que tu lui as parlé avec toute la déférence dont tu es capable.
Touareg : Arrêtez de dire des conneries ! J'ai seulement voulu me montrer sympathique avec elle car avec ses yeux tristes je pensais qu'elle avait comme moi le mal de pays. Mais je me suis trompé.
Nanouk : Moi aussi je l'ai remarqué, et je sais quelle tristesse l'habite. C'est la même que la mienne. Elle a certainement vu mourir un être cher et se sent responsable.
Marie : Je t'en prie Nanouk ! Tu vas pas recommencer à culpabiliser sur la mort de tes parents.
Touareg : Tu peux parler ! Y'a pas si longtemps tu chialais encore en implorant le ciel. "Seigneur pourquoi est-ce moi qui ai survécu ? Pourquoi pas mes parents ? Pourquoi pas ma sœur ?"
Marie (agressive) : Si tu recommences je te ferai revivre la passion de Pierre.
Touareg ne répondit rien mettant ainsi un terme à la discussion. Les spectateur aux alentour étaient éberlués, jamais "les muets" n'avaient autant parlé en public.
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Le combat allait commencer dans quelques minutes, comme signe de l'imminence de la confrontation Athéna était présente à sa tribune. Elle avait à ses cotés Shun, Seiya et Shiryu ainsi que leurs épouses respectives Shina, June et Shunreï. Les hommes avaient été placé à gauche de la déesse et les femmes à sa droite.
Shina : June ! Ça faisait longtemps ! Je n'ai pas eu l'occasion de te voir depuis mon retour.
June : J'étais occupée, c'est que c'est du travail l'entretien d'une maison.
Shunreï : Elle est devenu une véritable femme d'intérieur.
June : En fait je crois que j'ai toujours été faite pour cette vie là.
Shina : Et quand est-ce que tu t'en es rendu compte ?
June : Et bien j'ai commencé à me poser des questions après mon mariage. Au début Seiya et moi nous partagions les taches ménagères mais au fil du temps j'en faisais de plus en plus et je rejetais l'aide qu'il m'offrait. Entre parenthèse pour ce qui est du ménage Seiya est plus une gène qu'autre chose tant il est maladroit dans ce domaine. Plus je m'investissais dans les travaux ménagers, et plus ma charge de chevalier m'ennuyait. Mais c'est après avoir accouché que j'ai eu le déclic. Je ne voulais rien faire d'autre que m'occuper de ma famille et j'ai rendu mon armure à Athéna dès que je fus en état de marcher. Seiya était fou de joie que j'abandonne la chevalerie.
Shina : Le contraire m'aurait étonné, je le connais assez pour savoir qu'il ne supporte pas de voir une femme se battre et encore moins se faire battre. Par contre ça ne le dérangerait pas que ce soit nous qui dirigions le monde.
June : Tu l'as parfaitement cerné. Je suppose donc que tu de devines sa réaction quand Julie à voulu devenir chevalier.
Shina : Il n'a pas du être content.
June : C'est un euphémisme, ça l'a rendu hystérique. Il a tout fait pour la dissuader mais elle était, et est toujours, aussi têtue que lui. Il a finit par céder à condition que ce soit moi qui l'entraîne et elle est devenue mon successeur.
Shina : Et pour Auguste ? Où en est sa formation ?
June : Il est partit dans l'Himalaya pour trouver son armure, il prétend qu'un rêve lui a dit qu'il y en avait une cachée dans cette région. Mais toi au fait ? Est ce que tu t'occupais de la maison ou bien Shun prenait tout en charge ?
Shina : Au début, comme Sakura venait de naître, c'est évidemment lui qui faisait tout. Je ne m'en plaignais pas car je n'avais alors d'yeux que pour elle. J'en étais complètement gaga. Pendant un an je ne me suis jalousement occupée que de ma fille. C'est à peine si je laissais Shun la prendre dans ses bras. Après cette période, j'ai tenu à m'occuper moi aussi de la maison malgré les protestations de Shun. C'est comme ça que j'ai découvert que je détestais faire le ménage mais que par contre j'adorais faire la cuisine. Je dirais même que j'ai un don pour ça. Quand ça me prend je peux passer des heures derrières les fourneaux pour préparer un bon petit plat.
Shunreï se mit soudain à glousser.
Shunreï : Excuse-moi Shina, mais j'ai du mal à t'imaginer avec un tablier entrain de faire à manger.
Shina : Je te rassure j'ai été la première surprise en constatant que j'aimais ça.
June : Sinon ? Comment ça se passe avec Shun la nuit ?
Shina : Ça ce passe très bien si tu veux savoir, mais je dois avouer qu'au début ça a été laborieux.
June : Tu peux être plus précise ?
Shina : Et bien déjà la première année comme je ne m'occupais que de Sakura je n'ai eu aucune relation avec lui pendant tout ce temps. De toutes façons je lui interdisais notre lit.
Shunreï : Pourquoi ça ?
Shina : Tout simplement parce que j'avais mis notre fille à sa place. Quand je me suis calmée et que j'ai installé Sakura dans sa propre chambre, je me suis attendue à ce que Shun rattrape le temps perdu et à passer une nuit mémorable. Et le soir venu... Rien ! Au début je pensais qu'il était un peu fâché pour avoir été délaissé mais au bout d'un mois j'ai commencé à me poser des questions et surtout à lui en poser.
June : Alors ? Pourquoi est-ce qu'il ne voulait pas te faire l'amour ?
Shina : Ce n'est pas qu'il ne voulait pas, c'est qu'il n'osait pas. Il bouillonnait de désir pour moi mais était trop timide pour l'exprimer.
June : C'est bien là le Shun avec qui je me suis entraînée pendant cinq ans.
Shina : Peut être mais ça n'arrangeait pas ma libido. J'ai donc décidé de le décoincer. Il m'a fallu toute une année pour qu'il puisse enfin me demander sans aucune gène si je voulais bien faire l'amour et encore un an pour qu'il me dise qu'il voulait me faire l'amour. Ça a été difficile mais depuis nous passons des nuits formidables. Et toi avec Seiya ?
June : Pour être franche, ça a débuté un peu comme pour toi. Nous étions mariés depuis plusieurs mois et nous n'avions toujours pas consommé notre union. J'ai fini par lui faire la réflexion, et tu sais ce qu'il m'a répondu ? Qu'il n'était pas encore prêt à être père. Ce grand nigaud pensait que comme toi je tomberai enceinte après notre premier rapport. Marine avait bâclé son éducation sexuelle.
Shina : Au moins il en a eu une. Moi il à fallut que j'attende la fin de la Bataille du Sanctuaire pour avoir un cours. Et encore j'ai du le demander.
June : Quoi qu'il en soit, il a fallu que je lui explique les cycles d'ovulations ainsi que les différents moyens de contraception. Tu aurais vu ses yeux émerveillés ! Je te passe les détailles de la nuit suivante.
Soudain Shunreï se mit à pouffer de rire.
Shunreï : Ce que vous pouvez être idiotes ! Aucune de vous n'a eu l'idée de prendre l'initiative. Vous pouvez bien vous plaindre de vos maris mais vous ne valez guère mieux qu'eux. Et moi qui pensait être prude !
Shunreï pouffa à nouveau et June et Shina se regardèrent avec honte avant de rejoindre leur belle-soeur dans son hilarité.
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Pendant ce temps dan les montagne de l'Himalaya.
Une tempête s'était levée la force du vent et le froid glacial ne gênaient aucunement Auguste, par contre le peu de visibilité le faisait avancer par tâtonnement. Il devait se montrer prudent s'il ne voulait pas finir sa quête dans une crevasse ou un ravin. Il remarqua une grotte et décida de s'y réfugier pour plus de sécurité. Une fois à l'intérieur un triste spectacle s'offrit à lui. Une femme âgée était étendue sur le sol visiblement morte de froid. Le fils de Seiya examina quand même le corps au cas ou il se serait trompé et miracle il sentit un pouls. Il était très faible mais cela signifiait que la vieille femme pouvait encore être sauvée. Sans réfléchir plus longuement Auguste la serra dans ses bras et à l'instar de son oncle Shun fit brûler son cosmos pour la réchauffer et ainsi la sauver d'une mort atroce. Il savait très bien qu'il risquait d'y laisser la vie mais s'il ne faisait rien il ne méritait pas d'être chevalier et puis tout comme son père, il ne se serait jamais pardonné d'avoir abandonné une femme en détresse.
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Depuis qu'il était dans les gradins, Shun était nerveux et regardait de droite à gauche comme s'il cherchait quelqu'un.
Seiya : Qu'est ce que tu as Shun ?
Shun : Je cherche mon frère et Hyoga, je pensais qu'ils seraient avec nous.
Seiya : Hyoga est certainement à Paris dans les bras d'une jolie fille, quant à Ikki il doit chercher un moyen de se blesser pour se faire soigner par Cassandra.
Shun : Cassandra... Je crois avoir déjà entendu ce nom. Elle travaille au Sanctuaire c'est ça ?
Seiya : C'est la meilleure guérisseuse du domaine sacré et elle fait même des miracles. Dis lui Shiryu car moi il ne me croirait pas.
Shiryu : Elle a réussi à faire de ton frère quelqu'un de sociable. Il s'est installé définitivement au Sanctuaire et se mêle facilement à nous. Il nous a même proposé de garder nos enfants si Seiya ou moi voulions passer une soirée romantique avec nos épouses respectives.
Seiya : Je peux te dire qu'on a sauté sur l'occasion.
Shiryu : Parle pour toi ! J'étais beaucoup plus réservé et si Shunreï ne me l'avait pas demandé, jamais je ne lui aurais fait confiance. Que connaissait-il des bébés après tout ?
Shun : Dois-je te rappeler que mon frère s'est occupé de moi alors que je n'étais encore qu'un nourrisson ? Il m'a changé les couches, donné le biberon, fait ma toilette....
Shiryu : C'est exactement ce que m'a dit Shunreï. Et je doit bien admettre qu'elle avait raison. Ikki a toutes les qualités d'un père modèle, si seulement il arrivait à conclure avec Cassandra, ça fait près de quinze ans qu'ils se connaissent mais leur relation est resté au point mort.
Shun : Es-tu certain qu'il soit amoureux d'elle ?
Seiya : Il suffit de le voir rougir chaque fois que l'on prononce son nom, et c'est la même chose avec elle. C'est quand même affligeant que se soit le plus vieux d'entre nous qui soit encore célibataire.
Shun : Hyoga n'est pas marié que je sache.
Seiya : Pas officiellement en tout cas, mais je peux t'assurer qu'il a une femme dans sa vie et peut être même un enfant qui doit avoir cinq ans environ.
Shun : Comment en es-tu si sûr ?
Seiya : Il y a des signes qui ne trompent pas. Il se trouve qu'il y a cinq ans, notre frère au charme slave s'est trouvé dans un état d'excitation similaire au mien et à celui de Shiryu quand nos femmes étaient enceintes. En plus il se rend toujours en France à trois dates précises : Pâques, Noël où il reste jusqu'au jour de l'an et enfin le 14 février. C'est Pâques qui m'a mit la puce à l'oreille car ça ne fait que cinq années qu'il part à ce moment là.
Shun : Je me demande pourquoi il ne veux pas que ça se sache ?
Shiryu : C'est un secret de Polichinelle dans le Sanctuaire, et peut être que sa femme ne sait pas ce qu'il fait réellement dans la vie.
Shun : S'il l'aime vraiment, il devrait tout lui dire.
Shiryu : Je suis bien d'accord avec toi.
Seiya : Ça va commencer ! Eh Shun ! Regarde un peu l'arbitre !
Shun : Ikki !
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Dans son vestiaire Shenhua était énervée. Ça lui arrivait rarement mais en ce moment elle maudissait sa cécité. En effet sa mère avait insisté pour qu'elle porte sa tenue du temps où elle vivait aux Cinq Pics et la fille de Shiryu aurait aimé voir comment elle lui allait.
De son coté Sakura se mirait dans un miroir avec sur le dos la vielle tunique d'entraînement de son père qui lui allait merveille. Un bruit de trompette annonçant l'imminence du combat ramena les deux filles à la réalité et chacune se dirigea au centre de l'arène. Ikki les y attendait.
Ikki : Je vous rappelle que c'est un combat amical, alors ne mettez pas vos vies en danger.
Shenhua + Sakura : Bien oncle Ikki.
Les deux combattantes se mirent en garde en attendant le signal de leur oncle.
Ikki : Commencez !
Les deux duellistes ne bougèrent pas et se contentaient de se jauger chacune cherchant une faille dans la défense de l'autre. Sakura avait depuis longtemps trouvé un faiblesse chez sa cousine mais fidèle aux préceptes de son père elle préférait attendre que son adversaire prenne l'initiative. Habituellement sa garde était volontairement imparfaite pour forcer son adversaire à attaquer mais Shenhua était trop dangereuse pour prendre un tel risque.
Dans les gradins la tension était palpable. Seuls les chevaliers d'or présents restaient calmes.
Kiki : Je n'ai jamais vu Shenhua hésiter autant.
Salomon : Il faut dire que la défense de Sakura est impressionnante. Je n'ai pas encore trouvé sa faiblesse.
Kiki : Shun a toujours préféré la défense à l'attaque, j'ai l'impression qu'il a réussi à développer une technique aussi efficace que sa chaîne.
Shenhua : Le combat n'a pas encore commencé et déjà je suis en difficulté. Une minute ! Si je frappe assez vite et assez fort je briserai sa garde et elle sera obligée d'attaquer.
Shenhua enflamma son cosmos et se rua sur Sakura pour la frapper de toutes ses forces. Mais au lieu de bloquer son attaque, comme elle l'avait prévu, Sakura s'écarta au dernier moment et la fit tomber au sol d'un croche-pied. Shenhua se releva sur-le-champ et évita de justesse un coup de pied lancé à mach 3. A présent les hostilités étaient ouvertes.
Le public assista alors à l'étrange ballet des deux belligérantes qui combattaient avec une rare grâce. La quasi totalité des coups étaient évités donnant l'impression qu'elles dansaient.
Shenhua : Ça ne sert à rien ! Nous sommes toutes les deux de force égale. Il va falloir mettre les bouchées doubles.
ROZAN RYÛ HI SHÔ !
Shenhua s'élança sur sa rivale le poing en avant comme un dragon furieux. Ne se laissant pas déconcentrer par la surprise Sakura riposta aussitôt.
Sakura : SCORCHING FIST !
La technique de Sakura était similaire à celle de sa cousine, seule la position des mains et des pied variait et son bras était entouré de flammes.
Lorsque les deux poings s'entrechoquèrent, une vive lumière aveugla brièvement toute l'assemblée à l'exception des spectateurs les plus puissants. On pouvait à présent voir Sakura et Shenhua poing contre poing tentant de gagner du terrain sur l'autre.
Dans les gradins la tensions était à son comble.
Shiryu : Je n'arrive pas à y croire ! Quelle puissance !
Seiya : C'est vrai que Sakura est étonnante.
Shiryu : Je parlais de ma fille. Je ne la savais pas aussi forte.
Seiya : Où étais-tu ces trois dernières années ? Il est de notoriété publique que Shenhua est la personne la plus forte du Sanctuaire après les chevaliers d'or. Mais c'est exagéré à mon avis.
Shiryu : C'est un beau combat en tous cas.
Seiya : Tu sais quoi ? Ça me rappelle celui qu'on a livré lors du "Tournoi Intergalactique". Je trouve que c'est la même tension.
Shiryu : C'était vraiment un combat intense mais je dois reconnaître que je ne peux m'empêcher de sourire en y repensant.
Shun : Je vous ferai remarquer que vous avez failli y laisser la vie tous les deux. J'espère que ma fille et la tienne seront plus raisonnables.
Les deux combattantes étaient toujours figées dans la même position, chacune essayant de prendre l'avantage. Soudain Shenhua sentit le cosmos de Sakura affluer dans sa main libre.
Sakura : BURNING CLAW !
Shenhua fit un bond en arrière pour éviter l'attaque. Une fois hors d'atteinte elle remarqua cependant que du sang coulait de quatre plaies sur sa joue.
Shenhua : Reprends toi Shenhua ! Tu n'a plus à faire à des chevaliers sûr d'eux ou compatissant mais à une guerrière sans pitié. Elle tient bien de sa mère. Mais je dois avouer que je ne vois pas comment la battre sans la tuer.
Pendant que Shenhua était dans ses pensées, Sakura avait commencé une deuxième offensive et se ruait sur sa cousine toutes griffes dehors.
Sakura : BURNING CLAW !
Cette fois Shenhua ne se laissa pas surprendre et contre-attaque immédiatement.
Shenhua : ROZAN SHÔ RYÛ HA !
Sakura se prit l'attaque de plein fouet et fut projetée à trois mètre du sol. Elle réussit néanmoins à se rétablir et atterrit sur ses pieds. Elle se massait le ventre et se mit à cracher un peu de sang. Elle arborait malgré tout un franc sourire. Shenhua bien que ne voyant pas le visage de sa cousine devinait sa bonne humeur d'après les battements de son cœur. Au moment où elle allait se demander pourquoi son adversaire souriait elle sentit une vive douleur à son bras gauche. Il était brûlé ! Elle pouvait encore s'en servir, mais le moindre mouvement la faisait souffrir. Ne se laissant pas démonter pour si peu, Shenhua commença une nouvelle offensive.
Une nouvelle fois les deux combattantes se livrèrent à leur chorégraphie martiale à la différence près que les coups portés étaient beaucoup plus puissants et rapides. Cette fois les belligérantes utilisaient tous leurs atouts pour ne pas se faire toucher. Shenhua se servait de tous ses sens aiguisés ainsi que de sa perception cosmique pour éviter les coups, quant à Sakura elle s'en remettait exclusivement à sa faculté de prémonition. Les spectateurs dépourvus de cosmoénergie n'arrivaient presque plus à suivre, même les chevaliers de bronzes avaient des difficultés.
Shunreï : J'ai peur que ça ne dégénère, j'ai l'impression de revoir le combat de Shiryu contre Seiya.
Shina : Ne t'inquiètes pas pour ta fille, Sakura est forte mais elle manque d'endurance. Contrairement à Shenhua elle n'a pas suivi une formation de chevalier, si elle continue à se battre à se rythme là elle va perdre.
Shunreï : N'en sois pas si sûre Shina. Je croyais connaître la force de ma fille et je me rends compte que pendant des années elle a réussi à me cacher son véritable potentiel. Il est possible que ta fille te sur...
Shunreï se tut, elle venait de sentir le cosmos de Sakura augmenter de façon vertigineuse, elle allait lancer une attaque.
Sakura : SHIRYUKEN !
Le poing enflammé de Sakura projeta Shenhua dans les airs qui retomba lourdement sur le sol.
Shiryu : Shenhua m'avait parlé de cet émule de mon attaque mais je ne pensais pas qu'elle soit à ce point semblable. D'où t'es venue l'idée de me copier Shun ?
Shun : C'est une idée de Shina, elle m'avait fait remarquer qu'il fallait que le style de combat que nous allions enseigner comprenne au moins une technique offensive. J'avais depuis longtemps remarqué que le Rozan Shô Ryû Ha pouvait être redoutable même sans cosmos, alors j'en ai développé ma version et je lui ai donné ton nom.
Seiya : Je trouve quand même que ton attaque est moins puissante que celle de Shiryu.
Shun : C'est fait exprès ! Je n'allait quand même pas mettre une "arme" dans les mains de mes élèves.
Shiryu : Shenhua vient de se relever.
Shenhua se mit avec difficulté sur ses pieds, son bras gauche lui faisait à présent un mal de chien. Il était cassé à coup sûr. De son coté Sakura n'était guère plus vaillante. Sa main était posée sur le coté gauche de sa poitrine et elle respirait avec difficulté. Sa cousine avait quand même pu la toucher au niveau du cœur. La puissance du coup lui avait brisé une cote et un éclat d'os s'était fiché dans le muscle cardiaque.
Shenhua fulminait de rage. Elle s'était faite avoir par la parodie de l'attaque de son père.
Shenhua : Elle va me payer ce coup là ! Mon bras gauche est peut être en compote mais ce n'ai pas grave, mon bras droit est de loin le plus terrible de mes membres et elle va l'apprendre à ses dépends.
EXCALIBUR !
Shiryu : Comment ! Je ne lui ai jamais enseigné cet arcane !
Le trait tranchant se dirigea à toute vitesse vers Sakura qui ne pouvait retrouver son souffle. Elle s'écarta de justesse pour ne pas ce le prendre de plein fouet mais il réussit à atteindre sa jambe droite. Sakura serra les dents pour ne pas crier de douleur.
Shenhua : EXCALIBUR !
La deuxième attaque entailla la jambe gauche.
Shenhua : Sakura ! Tu es immobilisée à présent, je vais pouvoir te porter ma plus terrible attaque...
Ikki : Ça suffit Shen...
Shenhua : PERTURBATION !
En disant cela, Shenhua avait tendu son bras valide vers son oncle. Son index et son pouce étaient dépliés. Un faisceau lumineux sortit du doigt et alla frappé Ikki au front. Ce dernier s'écroulât par terre. La foule était stupéfaite, un chevalier divin venait d'être mis à terre par quelqu'un qui n'était pas chevalier.
Shenhua : Ne t'inquiètes pas pour notre oncle je l'ai juste privé de son sens de l'équilibre. Comme je te le disais avant d'être interrompue, je vais te porter mon attaque la plus puissante. Normalement elle est imparable et je n'aurais aucunement besoin de m'assurer de ton immobilité, mais je préfère ne pas prendre de risques.
Shenhua se mit à concentrer son cosmos. Sakura l'avait depuis longtemps précédé. Depuis qu'elle ne pouvait plus bouger elle s'était préparée à lancer une ultime attaque. Tellement concentrée à la préparation de sa dernière offensive, elle n'avait pas fait attention au discours de sa cousine ni à l'intervention de son oncle. Elle allait utiliser une technique qu'elle n'avait pas fini de développer, elle était un peu hésitant à l'utiliser car cela pouvait être dangereux pour elle comme pour Shenhua. Elle se tenait à présent difficilement sur ses jambes, ses deux mains paume contre paume près de son flanc.
Shenhua : WEAK POINT !
Sakura : COSMOKEN !
Une nouvelle lumière vive emplit l'arène mais cette fois ci tout le monde même la déesse fut aveuglé. Lorsque la visibilité revint, on pouvait voir les corps des deux combattantes à terre inconscientes. Sakura avait quelque contusions mais Shunreï poussa un cri de terreur devant le spectacle de sa fille gisant dans le sang qui s'écoulait du trou béant au milieu de son ventre.
sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥
Je n'aime pas les plokes
Chapitre 16 : Entre la vie et la mort
15/10/2001
Il était minuit passé et des nuages obscurcissaient la lune. Dans l'obscurité une ombre approchait de la clinique du Sanctuaire. C'était l'homme que Shenhua appelait Roshi. Il était vêtu de sa robe de bure et comme à son habitude sa capuche cachait son visage. Le mystérieux personnage s'était décidé à prendre des nouvelles de Shenhua. Cela faisait déjà une semaine qu'elle avait été transportée ici dans un état critique. Pendant tout ce temps il s'était fait beaucoup de souci pour elle. Cela ne manqua pas de l'étonner car jusqu'à maintenant seules deux personnes lui avaient inspirés ce sentiment et il ne s'inquiétait plus pour elles depuis longtemps. Mais après tout, même si rien n'était officiel, la fille de Shiryu était quand même son disciple. Après avoir pénétré dans le bâtiment, Roshi se concentra pour repérer le cosmos de son élève afin de localiser sa chambre. Cela ne prit pas longtemps mais il reconnut aussi une autre cosmoénergie familière dans la clinique. C'était l'une de ces personnes chères à son cœur, où plutôt la dernière car l'autre était morte depuis longtemps. Roshi retint une larme en replongeant dans ses souvenirs. Il avait envie d'aller la voir mais il décida finalement de ne pas le faire. Il avait disparu de sa vie depuis si longtemps qu'elle ne comprendrait pas qu'il revienne seulement maintenant. Il se dirigea donc vers la chambre de son disciple. Une fois à l'intérieur il s'approcha du lit de Shenhua qui dormait. Le bip de l'électrocardiogramme rompait le silence de la pièce. Roshi tendit la main au-dessus de son élève et concentra son cosmos. Une faible aura dorée entoura la jeune fille. Roshi était en train de vérifier ses fonctions vitales. Tout allait pour le mieux, la fille de Shiryu était tirée d'affaire et Roshi ne put s'empêcher de pousser un soupir de soulagement, ce qui l'étonna. Il ne pensait pas s'être autant attaché à elle. Soudain il sentit la cosmoénergie familière s'approcher. Évidemment en utilisant ses pouvoirs c'est comme s'il avait allumé un phare dans la nuit. Cependant il n'était pas certain qu'elle l'aie reconnu. Roshi décida alors de brûler son cosmos afin de marquer clairement sa présence et comme il s'y attendait celle qu'il connaissait se déplaça plus rapidement. Elle savait que c'était lui qui était là. La porte de la chambre s'ouvrit et une femme aux cheveux bleus pénétra dans la chambre.
Roshi : Gute Nacht Cassandra.
Cassandra : Va... Vater ?
Roshi : Ça faisait longtemps ma fille.
Cassandra : Oh ! Vater ! Je te croyais mort !
Roshi : L'Enfer n'a pas voulu de moi, mais j'ai mis du temps à en sortir et quand je suis revenu je ne me suis pas manifesté car tu étais devenue une femme et tu n'avais plus besoin de moi, tu étais avec Ikki.
Cassandra : Ikki et moi ne sommes malheureusement que bons amis, mais j'aimerais tant que ça aille au-delà, surtout depuis le temps qu'on se connaît.
Roshi : Vous êtes amis depuis longtemps ?
Cassandra : Ça fait quatorze ans papa et pour tout te dire je commence à désespérer mais je ne veux pas abandonner, c'est plus fort que moi.
Roshi : Tu tiens ça de ta mère. Quand elle avait décidé quelque chose rien ne pouvait la faire changer d'avis. Raconte moi comment vous vous êtes rencontrés.
Cassandra : C'était il y a quatorze ans, le jour de la naissance de Sakura. Kiki me l'avait amenée dans un état critique. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il s'était fait battre à mort par son frère Shun.
Roshi : Petit... Shenhua m'a raconté cette histoire.
Cassandra : Ses blessures physiques furent rapidement guéries mais il avait de graves séquelles mentales. La perte de l'affection de son frère l'avait traumatisé au plus haut point. Je me suis occupée personnellement de sa rééducation. Cela a pris quatre années au cours desquelles je l'ai également soigné de son agoraphobie qui le rendait si asocial. Et comme dans les romans à l'eau de rose le médecin a fini par tomber amoureuse de son patient. J'ai toujours cru que c'était réciproque car nous sommes restés très bons amis après son total rétablissement. Mais il y a sept ans, il s'est montré soudainement froid avec moi, il m'évitait et ne venait me voir que pour soigner ses blessures, que généralement il s'infligeait lui-même. Chaque fois j'avais l'impression qu'il essayait de me dire quelque chose. Avec le temps notre ancienne amitié s'est reformée mais ce n'est plus pareil, il semble toujours gêné quand je suis à coté de lui.
Un petit silence gêné s'installa, rythmé par le bruit de l'électrocardiogramme. Roshi ne savait pas quoi dire pour consoler sa fille. Il décida de changer de sujet.
Roshi : Comment est ce que Shenhua s'est retrouvée dans cet état ? Je sais que c'est à cause du duel avec sa cousine mais je ne connais pas les détails.
Cassandra : Je ne sais pas exactement. Elle et Sakura ont toutes deux lancées une attaque, le choc des deux énergies dégagées a aveuglé tout le monde et nous n'avons pu voir que le résultat. Shenhua était éventrée, c'est comme si elle s'était prise toute l'attaque de Sakura sans riposter.
Roshi : L'arcane qu'elle a utilisé contre sa cousine ne s'appelait pas Weak Point par hasard ?
Cassandra : Comment est-ce que tu sais ça ?
Roshi : Shenhua s'est entraînée près de moi en secret, elle était la seul à savoir que j'étais en vie et au Sanctuaire. Le coup qu'elle a porté est l'attaque offensive par excellence. Personne, à part peut être un dieu, ne peut y échapper, pas même un chevalier d'or. Par contre elle est obligée de baiser toute sa garde pour la lancer, ce qui fait que si son adversaire l'attaque au même moment, même s'il sera terrassé, elle le sera aussi. Elle a de la chance que tu aies été là pour la sauver.
Cassandra : En plus de tous mes talents et pouvoirs, il m'a fallut l'aide de la médecine moderne pour l'arracher aux griffes de la mort.
Roshi : J'ai appris que Sakura n'était pas non plus sortie indemne du combat.
Cassandra : Son état est même plus inquiétant que celui de Shenhua. A l'exception du morceau d'os dans son cœur, elle n'avait pas de blessure très grave, pourtant elle est plongée dans un profond coma et s'affaiblit de jour en jour. J'étais en train de la veiller lorsque j'ai senti ton cosmos.
Roshi : Tu n'a aucune idée de ce qu'elle a ?
Cassandra : J'avoue être impuissante, je ne sais pas si c'est l'attaque de Shenhua, le contre coup de son propre arcane ou bien les deux à la fois qui l'a mis dans cet état. Si Shenhua était réveillée nous pourrions avoir plus d'informations.
Shenhua : Ce n'est pas avec le bruit que vous faites que je risque de dormir.
Cassandra et son père sursautèrent un peu.
Cassandra : Depuis combien de temps es-tu réveillée ?
Shenhua : Depuis que j'ai senti le cosmos de Roshi dans la clinique.
Cassandra : Roshi ?
Roshi : C'est le surnom qu'elle m'a donné.
Cassandra : Shenhua ? Peux-tu nous dire ce qu'il s'est passé avant que tu ne sois touchée par l'attaque de Sakura ?
Shenhua : Et bien Sakura n'était pas au meilleur de sa forme, je crois que si je n'avais pas utilisé Weak Point j'aurais pu l'avoir à l'usure. Elle a donc concentré toute la force qui lui restait pour une dernière et surpuissante attaque. C'était impressionnant, j'ai vraiment eu l'impression qu'elle avait lancé sur moi tout son cosmos...
Roshi : Comment ?!
A peine eut-il dit ces mots que Roshi sortit de la chambre pour se diriger dans celle où il avait sentit la présence de sa fille tout à l'heure.
Shenhua : Je crois qu'il sait exactement ce qu'a ma cousine.
Cassandra : Ça me rassure... Athéna ! Ikki est dans la chambre, il a pris la relève quand je suis partie.
Roshi était à présent dans la chambre de Sakura, le bip de l'électrocardiogramme était beaucoup plus lent que celui de son élève. Il sentit une autre présence mais n'y fit pas attention. Comme pour Shenhua il tendit la main au dessus de la jeune fille, mais au moment où il allait concentrer son cosmos une plume en métal se ficha dans sa main.
Roshi : Te rends-tu compte que tu aurais pu blesser ta nièce mon gendre ?
Ikki : Qui es-tu et pourquoi m'appelles-tu ton gendre ?
Roshi : Je suis le père de Cassandra et donc celui qui lui a tout appris sur la façon de soigner les gens.
Ikki : Elle ne m'a jamais parlé de son père.
Roshi : Je suis censé être mort depuis des années mon cher gendre...
Ikki (énervé) Arrêtes de m'appeler comme ça !
Roshi : Je préfère t'appeler ainsi maintenant car je risque de mourir de vieillesse avant que tu ne te décides à demander ma fille en mariage.
Ikki : Je me moque de savoir de qui tu es le père, je veux ton nom.
Roshi : Aurais-tu oublié ma voix ainsi que mon cosmos Ikki ? Surtout que ma fille me ressemble beaucoup.
Roshi se retourna pour faire face à Ikki et enleva sa capuche qui masquait les traits de son visage.
Ikki : Ce n'est pas vrai ! Ça ne peut pas être lui le père de Cassandra ! Kanon !
Dans la chambre de Shenhua
Shenhua : Je ne me serais jamais douté qu'il avait eu une fille.
Cassandra : Il est vrai que fonder une famille n'entrait pas dans son plan de conquête de la Terre.
Shenhua : Tu pourrais me dire comment il a rencontré ta mère si ça ne te dérange pas ?
Cassandra : Papa voulait former des Marinas puissant qui lui seraient dévoués corps et âme. Peu de temps après avoir libéré Poséidon il est donc parti à travers le monde pour trouver des candidats potentiels. En Allemagne il est tombé sur un femme d'une vingtaine d'année du nom de Gertrude, c'était celle qui allait être ma mère. Papa ne m'a jamais dit comment exactement ils se sont rencontrés, tout ce que je sais c'est qu'auprès d'elle sa mégalomanie avait disparu. Ils se sont mariés et je suis née un an après. Mais quand j'ai eu six ans, maman est tombée gravement malade et ni les médecins ni papa ne purent la sauver.
Cassandra se tut et replongea dans un douloureux souvenir, c'était peu de temps avant que sa mère ne meure. Son père était à son chevet.
Gertrude (faible) : Meine Liebe ? Je vais mourir n'est-ce pas ?
Kanon : Je suis désolé Gertrude, tout ce que je peux faire c'est atténuer la douleur et rallonger ta vie d'un an, peut être deux...
Gertrude (idem) : J'aurais un service à te demander.
Kanon : Tout ce que tu voudras.
Gertrude (idem) : Je ne veux pas mourir comme ça, tue moi s'il te plaît.
Kanon : Pardon ?!
Gertrude (idem) : Je sais que ce que je te demande est terrible, mais si tu m'aimes vraiment, tue moi de toute la puissance de ton cosmos.
Kanon : Gertrude reprend toi ! C'est la fièvre qui te fait délirer.
Gertrude (idem) : N'essaye pas de me faire changer d'avis, tu sais bien que c'est impossible.
Kanon sans rien dire prit sa femme dans les bras et l'amena dans le jardin. Il l'aida à se mettre debout puis s'écarta un peu. Ses yeux étaient perlés de larmes tout comme ceux de Gertrude. Elle se tenait difficilement sur ses jambes et regardait son mari dans les yeux. Elle voulait voir sa mort en face.
Gertrude : Kanon, quand tu seras le maître du monde, donne mon nom à une capitale s'il te plaît.
Kanon : Qu'est ce que tu dis ?
Gertrude : Mon tendre époux, si tu savais à quel point tu parles dans ton sommeil. Je ne me fais pas de souci pour le monde car je sais que tu le dirigeras avec sagesse.
Kanon courut vers sa femme et l'embrassa en la serrant une ultime fois dans ses bras. Puis il reprit sa place en concentra son cosmos jusqu'à son paroxysme. De ses yeux coulaient d'intarissables larmes.
Gertrude : Auf Wiedersehen meine Liebe.
Kanon : Ich liebe dich Gertrude
GALAXIAN EXPLOSION !
Jamais Kanon n'avait usé de cette attaque avec autant de puissance. Un chevalier d'or même revêtu de son armure aurait été anéanti à coup sûr. Gertrude qui n'était qu'une simple humaine fut transformée en des milliards de particules sans souffrir. Le général Dragon des Mers resta plusieurs heures dans le jardin à pleurer. Il ne le savait pas mais quelqu'un d'autre partageait sa tristesse. Sa fille Cassandra avait tout observé et pleurait elle aussi la perte de sa mère.
La grande guérisseuse du Sanctuaire fut ramenée à la réalité par Shenhua.
Shenhua : Mais tu pleures !
Cassandra : Tu pleurerais aussi si la mort de ta mère te revenait en mémoire.
Shenhua : Je suis désolée.
Cassandra : Ce n'est pas grave. Une fois veuf, mon père me plaça en pension afin de continuer sa conquête du monde. Il venait cependant me voir une fois par semaine pour m'apprendre à maîtriser mon Cosmos qui s'était éveillé un an auparavant. Et quand les inondations ont commencé il est venu me chercher pour m'emmener à l'abri dans le Sanctuaire de Poséidon. Mon père n'a jamais été quelqu'un de mauvais, il avait juste beaucoup trop d'ambition.
Cependant dans la chambre de Sakura Ikki regardait Kanon avec méfiance.
Ikki : Je croyais que tu avais péri en emportant Rhadamanthe avec toi dans la mort.
Kanon : Moi aussi je l'ai cru, mais j'ai survécu bien que gravement blessé. J'ai utilisé mon savoir médical pour me soigner et je suis ensuite parti à la recherche d'une sorti des Enfers. J'ai cherché pendant plusieurs années et il y a trois ans un portail s'est mystérieusement ouvert devant moi. Après avoir un peu hésité, je l'ai emprunté et me suis retrouvé aux abords du Sanctuaire. Mais je ne suis pas revenu indemne, même si mon visage et mon corps ont gardé une apparente jeunesse, à l'intérieure je suis vieux, usé et fatigué. Je ne suis plus que l'ombre du guerrier que tu as combattu dans le Sanctuaire de Poséidon.
Ikki : Que viens-tu faire ici Kanon ?
Kanon : Sauver ta nièce car si elle a bien ce que je pense alors je suis le seul qui puisse encore faire quelque chose.
Ikki : Tu m'as dit que tu avais tout appris à Cassandra, comment réussirais-tu là où elle a échoué ?
Kanon : Il y a une technique dont je ne lui ai jamais parlé car elle est trop dangereuse à la fois pour le guérisseur et pour le patient. Si tu tiens un tant soit peu à ta nièce laisse moi au moins l'examiner.
Ikki : C'est d'accord, mais au moindre geste suspect je t'explose ...
Kanon : Et Sakura en même temps.
Ikki rumina quelques injures mais Kanon avait raison. Tout ce qu'il ferait contre lui se retournerait inévitablement contre Sakura qui serait victime d'un dégât collatéral. Kanon replaça sa main au dessus de la jeune fille et, comme pour Shenhua, elle fut entourée d'une faible aura dorée. Kanon soupira.
Kanon : C'est bien ce que je craignais. Ikki ! Va chercher ses parents.
Ikki : Et pourquoi faire ?
Kanon : Écoutes moi bien sombre crétin, je dois informer Shina et Shun du mal don souffre leur fille ainsi que du danger de la cure. Et je te conseille de te dépêcher, Sakura ne passera pas la nuit.
Après cette révélation Ikki s'exécuta sur-le-champ et revint après quelques seconde avec sa belle famille. Kanon leur Expliqua alors la situation.
Kanon : Votre fille a ce qu'on pourrait appeler une hémorragie de cosmos, elle le brûle inconsciemment et de façon si faible que c'est quasiment indécelable. Je n'ai vu ça qu'une seule fois dans ma vie et c'était Saga qui en était victime.
Shina : Excuse moi Kanon mais je ne te fais pas confiance, d'où te viens ton savoir médicinal.
Kanon : Crois le ou non, mais lorsque Saga s'entraînait pour être chevalier, moi je voulais être guérisseur. Mais c'est justement le même mal qui les a frappés qui nous a transformé. Un jour Saga était malade mais contre mes recommandations il voulait continuer à s'entraîner, il a lancé le Galaxian Explosion dans un grand état de faiblesse et s'est retrouvé dans la même situation que ta fille aujourd'hui. La seule différence est que j'ai réagi tout de suite pour le sauver. Mais la technique que je venais de créer a eu un effet pervers. Premièrement je me suis trouvé dans le coma pendant plusieurs jours durant lesquels Saga avait obtenu son armure, mais à mon réveil j'avais changé. J'étais grisé par ma propre puissance et voulais dominer le monde avec. Quant à Saga, pas besoin de vous faire un dessin. C'était quelqu'un d'équilibré avant son accident et il est devenu schizophrène, partagé entre la pure bonté et la pure méchanceté. C'est pourquoi je dois vous mettre en garde. Non seulement ce que je vais faire risque de ne pas marcher et peut être même de la tuer, mais en plus il y a de grandes chances qu'elle ne soit plus la même. Êtes-vous prêts à courir le risque ?
Avant que les parents de Sakura ne répondent, l'électrocardiogramme s'emballa avant avant de ne plus émettre qu'un seul et long bip.
Shun (à Kanon) : Mais fait quelque chose bordel de merde !
Kanon se rua près de Sakura et ôta sa blouse à toute vitesse. Il plaqua ensuite ses deux mains contre sa poitrine et intensifia son cosmos au maximum.
Kanon : GALAXIAN...
Les parents de Sakura sentirent qu'ils avaient eu tort de faire confiance à Kanon.
Kanon : … IMPLOSION !
Sous l'afflux d'énergie le corps de Sakura se souleva et retomba lourdement sur son lit. L'électrocardiogramme se remit à faire ses bips. Mieux ! Ils étaient à présent plus rapprochés. Sakura ouvrit légèrement les yeux. Ses parents se jetèrent alors sur elle les larmes aux yeux. Ils bousculèrent Kanon qui retomba sur le sol comme une pierre. Sakura ne détacha pas son regard du corps qui avait chu. Elle était à présent blanche comme un linge. Cassandra entra en trombe dans la pièce et se jeta en pleurs sur Kanon inanimé.
Cassandra : Papa ! Ouvre les yeux papa ! Tu ne peux pas me quitter alors que je viens juste de te retrouver. Ne meurs pas papa, je te l'interdis ! Tu m'entends ?! Je te l'interdis !
Cassandra fondit en larme en serrant le cadavre de son père dans les bras. Quand à Sakura une seule pensée habitait son esprit.
Sakura : Cet homme est mort par ma faute.
sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥
Je n'aime pas les plokes
Chapitre 17 : Le choix
16/10/2001
Les obsèques de Kanon venaient de se terminer. Ce fut une cérémonie grandiose car Athéna avait tenu à ce qu'il reçoive tous les honneurs dû à son rang de chevalier d'or et héros de la guerre contre Hadès. Tout les chevaliers avaient été conviés pour lui rendre un dernier hommage à l'exception de Shina et Shun qui veillaient sur leur fille toujours en convalescence et en état de choc depuis qu'elle avait vu mourir l'ancien chevalier des Gémeaux.
Ikki soutenait Cassandra comme il pouvait. Elle n'avait cessé de pleurer depuis que son père était mort. Une fois sortis du cimetière, il la ramena dans sa masure.
Ikki : Te voilà chez toi Cassandra.
Cassandra : Entre s'il te plaît Ikki. Je voudrais te demander quelque chose.
Ikki : Qu'est ce que tu veux ?
Cassandra : Ra... Raconte moi comment mon père est mort.
Ikki soupira et s'exécuta. A la fin de son récit, Cassandra semblait moins triste.
Cassandra : C'est donc ça... Je suis heureuse qu'il ait décidé de faire une chose aussi risquée, mais j'aurais tellement voulu passer plus de temps avec lui.
Cassandra ne put s'empêcher d'éclater à nouveau en sanglot. Ikki décida de la laisser seule mais elle lui agrippa le bras pour le retenir.
Cassandra (en pleur) : Ne pars pas Ikki ! Je t'en supplie ne m'abandonne pas ! Tu es tout ce qui me reste. Je t'aime Ikki ! Et je ne veux pas te perdre. Le retour de ton frère est l'annonce d'une guerre imminente. J'ai peur que cette fois ci tu ne renaisses pas de tes cendres. Reste avec moi je t'en conjure ! Si tu doutes de mon amour, crois au moins en mon désir.
Cassandra se jeta au cou du Chevalier Phoenix et l'embrassa avec passion. Quelque peu prit au dépourvu il se laissa faire, lui rendit son baiser et sans comprendre comment il se retrouva sur le lit nu avec Cassandra.
Ikki : Je ne peux pas ! Excuse-moi Cassandra, mais je n'ai pas le droit de coucher avec toi.
Cassandra : C'est bien ce que je craignais. Tu as déjà quelqu'un c'est ça ?
Ikki : Ce n'est pas ça, je t'aime mais je ne mérite pas ton amour. Je ne suis pas quelqu'un de bien. Je... Je t'ai trahi Cassandra. Ça c'est passé il y a sept ans. Une servante était venue me voir dans mon baraquement. Elle était plutôt jolie et portait une tunique très légère pratiquement transparente...
Cassandra : Laisse-moi deviner la suite. Elle a tout fait pour exciter ta libido, tu as fini par céder et vous avez couché ensemble.
Ikki : Après j'ai réalisé que je n'aurais pas du être aussi faible. Je lui ai dit que j'en aimais une autre et elle est partie sans sembler être offusquée. Tu comprends maintenant pourquoi je ne te mérite pas ?
Cassandra : Ce que je comprends c'est que tu n'es qu'un imbécile.
Cassandra montra son annulaire gauche.
Cassandra : Y a-t-il une alliance à ce doigt ? Depuis quand sommes nous mariés ? Je suis touchée que tu aies voulu préserver ta virginité pour moi, mais comme il n'y a jamais rien eu entre nous, tu avais parfaitement le droit d'avoir une ou même plusieurs aventures. J'ai moi même eu un petit ami avant de te rencontrer.
Ikki : Tu ne m'en veux pas alors ?
Cassandra : Si je t'en veux ! Pas d'avoir été éconduit par une traînée, mais de ne pas avoir eu le courage de me le dire plus tôt. Tu nous a fais gâcher sept ans Ikki, sept années où nous aurions pu fonder une famille et, qui sait, avoir des enfants. Cependant je suis moi aussi fautive de ne pas t'avoir demandé ce qui n'allait pas. Mais arrêtons les reproches, nous avons sept ans à rattraper.
Sur ces mots Cassandra embrassa une nouvelle fois Ikki qui la sera contre son corps.
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Shenhua était retournée à l'endroit où elle s'entraînait avec Kanon. Elle "regardait" la mer songeuse. Elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle ne pleurait pas la mort de son maître. Pourtant elle avait de la peine mais les larmes ne venaient pas.
Shenhua : Tu veux me parler papa ?
Shiryu : C'est donc ici que tu rencontrais Kanon. Pourquoi est ce que tu ne m'as jamais demandé de te former ?
Shenhua : Par ce que je craignais que tu te comportes plus comme un père que comme un maître. Excuse-moi de ne pas t'avoir fait confiance.
Shiryu : Tu es toute excusée car tu avais raison. Je crois que je me serais montré trop laxiste. Je dois reconnaître que Kanon a été un très bon instructeur. Tu es très forte, plus que moi à ton âge. Si tu veux devenir chevalier, tu as ma bénédiction. Mais je crains que ta mère ne soit pas du même avis.
Shenhua : Ce n'est pas la peine de la lui demander car je l'ai déjà. Elle est venue me voir ce matin avant que je ne sorte de la clinique et m'a dit exactement la même chose que toi. Je ne regrette pas d'avoir défié Sakura.
Shiryu : C'était vraiment un grand combat. Tu as maîtrisé mes techniques à la perfection et celles que tu as développées étaient d'une rare efficacité.
Shenhua : Merci pour le compliment papa. Ce duel m'a non seulement permis de me battre enfin de toutes mes forces, mais aussi de faire évoluer mon don de perception à un point inimaginable. A présent lorsque je repère le cosmos de quelqu'un je "vois" ce qu'il fait. Je "vois " oncle Seiya et Hyoga en train de discuter, je "vois" maman faire le ménage à la maison, je "vois" Julie qui chasse le repas de ce soir, je "vois" oncle Shun et tante Shina au chevet de Sakura, et enfin je "vois"...
Shenhua se tue et devint rouge écarlate.
Shiryu : Qu'as-tu vu ?
Shenhua (gênée) : Je n'ai rien vu ! Et je ne tiens pas à en voir d'avantage ! Tu m'excuseras papa mais, j'ai une chose importante à régler.
Shenhua tourna les talons et laissa son père seul sur la plage.
Shiryu : J'ai compris, tu as surpris Ikki en charmante compagnie. Il s'est enfin décidé, c'est Cassandra qui doit être contente.
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Dans les montagnes de l'Himalaya
Auguste marchait en portant la vieille dame qu'il avait sauvée sur le dos. Elle s'appelait K'un L'un et se rendait dans un endroit appelé le Refuge pour y finir ses jours. Le fils de Seiya avait décidé de l'aider dans son périple. L'armure sacrée pouvait attendre.
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Chun-Li était dans le temple du Lion pour s'entraîner avec Osamu. La fille cadette de Shiryu était sous le charme du chevalier depuis son arrivé au Sanctuaire il y a cinq ans. Depuis qu'elle avait gagné son armure il y a deux ans elle venait s'entraîner avec lui le plus souvent possible. C'était d'ailleurs face à elle qu'il avait éveillé son septième sens. En effet Osamu étant un élève tardif il n'était chevalier que depuis trois mois. C'était aussi le cas de son meilleur ami François. Donc bien qu'étant plus jeune que lui, en tant que chevalier elle était son aînée. Chun-Li attendait d'être un peu plus âgée pour lui déclarer son amour car elle ne voulait pas qu'il la prenne pour une petite dévergondée.
Chun-Li évita un coup de poing et riposta avec sa puissante chevelure. Osamu se prit le coup de plein fouet mais comme c'était un chevalier d'or il l'encaissa assez facilement.
Chun-Li : Tu ne pourrais pas te battre sérieusement ? Tu viens d'être touché par un coup qui n'atteignait même pas mach 2.
Osamu : Excuse-moi Chun-Li, mais je n'arrive pas à me concentrer, je ne peux m'empêcher de penser à Sakura.
Chun-Li failli faire une réflexion désagréable sous le coup de la jalousie mais il fallait bien qu'elle reconnaisse qu'elle aussi s'inquiétait sur l'état de sa cousine.
Chun-Li : C'est vrais que tu as étudié les arts martiaux avec elle ?
Osamu : J'étais effectivement élève dans le dojo de maître Shun.
Chun-Li : Vous devez être très proche alors.
Osamu : Quand j'ai quitté le Japon nous étions devenu très bons amis malgré notre rivalité. Je suis contant que cette amitié ait survécu malgré les cinq années qui nous ont séparé.
Chun-Li (méfiante) : Vous n'êtes vraiment que des amis ?
Osamu : Tu sais Chun-li, ce n'est pas par ce que l'on passe son enfance avec quelqu'un qu'on en tombe forcément amoureux.
Chun-Li : Si on allait lui rendre visite pour voir comment elle va ?
Osamu : C'est très bonne idée.
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Shenhua était nerveuse. Elle avait tout planifié depuis longtemps et maintenant elle hésitait. Pas par ce qu'elle allait faire était dangereux, mais elle craignait de se révéler trop vite. Finalement elle entra dans la maison du Bélier.
Kiki : Bonjour Shenhua, je peux faire quelque chose pour toi ?
Shenhua : Et bien il se trouve qu'un point d'énergie remarquable se situe juste au milieu de ton temple. J'en ai besoin pour repérer l'armure que je convoite. Pourrais-je m'installer ici le temps de mes recherches ?
Kiki : J'ai lu quelque chose sur cette technique à Jamir, ce que tu entreprends est très risqué. Il faudra que tu restes immobile sans boire ni manger ni dormir jusqu'à ce que tu trouves l'armure. Il y a de grandes chances que tu meures d'épuisement avant.
Shenhua : Je connais la dangerosité de l'entreprise mais soit sans crainte je trouve toujours ce que je cherche.
Kiki : Bon ! Dans ce cas c'est d'accord mais à une condition. Je veux veiller sur ta santé et interrompre le processus si je sens que ça tourne mal.
Shenhua sentit qu'elle allait hurler de joie mais elle se retint. Elle avait toujours été attirée par Kiki et elle allait passer un certain temps en sa compagnie. Bien sûr quand elle sera en transe elle ne remarquera plus sa présence mais ça ne faisait rien. Le fait de le savoir lui faisait chaud au cœur. A l'instar de sa petite sœur avec Osamu, elle n'avait pas encore déclaré sa flamme au chevalier du Bélier. Cependant ce n'était pas la différence d'âge de dix ans qui l'arrêtait mais plutôt une incapacité totale à exprimer ses sentiments envers lui. Une fois au milieu du temple, Shenhua s'assit en tailleur. Kiki avait apporté des coussins pour qu'elle soit confortablement installée. Après avoir pris une bonne inspiration elle commença la quête de son armure.
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Dans les montagnes de l'Himalaya
Auguste était éberlué. Il avait enfin trouvé le Refuge. Il ne s'attendait pas à quelque chose d'aussi grand. Il pensait qu'il s'agissait d'une sorte de petit temple mais en vérité cela ressemblait plutôt à un immense monastère. K'un L'un descendit de son dos et s'approcha des immenses portes du Refuge. La vielle femme fit un geste de la main et elles s'ouvrirent. Auguste écarquilla grand les yeux. Non pas parce que K'un L'un avait utilisé le cosmos, mais parce que lorsque les portes s'ouvrirent, le souffle engendré souleva ses cheveux laissant voir deux point sur son front.
K'un L'un : Soit le bienvenu au refuge des muviens Auguste fils de Seiya. Suis moi je te prie.
Quelque peut décontenancé, le jeune garçon décida de faire ce que K'un L'un lui avait demandé. Une fois les portes franchies, il vit de nombreuses personnes venir vers K'un L'un et s'agenouiller devant elle. Toutes avaient deux points sur le front. K'un L'un devait être quelqu'un de très important ici. La foule finit par remarquer la présence d'Auguste et lui lança des regards hostiles. Apparemment les étrangers n'étaient pas les bienvenus. K'un L'un dit quelques mots à ses congénères dans une langue qu'Auguste ne comprit pas. Ils s'inclinèrent devant elle avant de partir tout en regardant l'intrus avec méfiance.
K'un L'un : Continuons le chemin Auguste.
Auguste : Je... Je croyais que Kiki était le dernier de son peuple.
K'un L'un : Lui aussi le croit. Il ne connaît pas l'existence de notre communauté. Après la destruction de notre île, deux groupes se sont formés. Le premier voulait continuer à servir Athéna ou plutôt ses idéaux, et l'autre désirait se retirer des conflits divins en arborant la plus stricte neutralité.
Auguste : Vous faites partit de ce second groupe n'est-ce pas ?
K'un L'un : C'est exact. Mais en fait ce n'est ici que la plus grande communauté, il y a d'autres enclaves muviènes dans le monde de bien moindre importance.
Auguste : Pour que Kiki soit le dernier du sien ils ne devaient pas être beaucoup.
K'un L'un : Au contraire, c'étaient eux les plus nombreux. En réalité Kiki est le dernier muvien de race pure de son groupe. Les autres se sont mélangé aux hommes et se sont heureusement métissés.
Auguste : Heureusement ?
K'un L'un : Ma communauté vit en autarcie depuis des siècles, refusant de se mêler aux étrangers et de "corrompre" sa pureté. Presque tout les habitants du Refuge font partie de ma famille. Nous sommes voués à dégénérer puis à disparaître faute de renouvellement génétique. Seuls les petites communautés survivront car elles ne sont pas xénophobes contrairement à celle-ci.
Auguste : Est-ce que les métisses ont aussi les marques sur le front ?
K'un L'un : Non, elles n'apparaissent que lorsque leur cosmos est au maximum de son intensité.
Auguste : Comme le dragon dans le dos de mon oncle Shiryu ?
K'un L'un : Exactement... Ah ! Nous somme arrivés.
Auguste était devant une grande battisse semblable à la tour de Jamir. Deux hommes en gardaient l'entrée. Ils étaient armés de bâtons mais en y regardant de plus près, Auguste vit qu'ils étaient en or, et plus précisément du même or que les armes de la Balance. Les gardes s'écartèrent devant K'un L'un en faisant une révérence. Une fois à l'intérieur K'un L'un se dirigea vers un siège, ou plutôt un trône placé au fond de la salle et s'y assit. Auguste resta debout devant elle sans savoir s'il devait faire une révérence ou une tout autre marque de déférence.
K'un L'un : Venons en aux choses sérieuses Auguste fils de Seiya....
Auguste : Attendez ! Comment connaissez-vous le nom de mon père ? Je ne vous en ai jamais parlé.
K'un L'un : Tu auras les réponses à tes questions, calme toi. Comme je te l'ai dit il existe d'autres communautés de muviens cachées à travers le monde. Nous sommes en relations avec elles et elles nous informent des faits et gestes des différents sanctuaires divins dont celui d'Athéna. Pour être franc avec toi, nous avons un espion au sein même du domaine sacré. C'est lui qui t'a indiqué et convaincu en rêve qu'une armure se trouvait dans cette région.
Auguste : Et elle est entre vos mains n'est ce pas ?
K'un L'un : Exactement.
Auguste : Vous n'avez jamais été en danger de mort en fait.
K'un L'un : Tu as raison. J'ai senti ton cosmos près de la grotte et je m'y suis téléportée ainsi que mise artificiellement en hypothermie. Je voulais voir si ton cœur était pur et je n'ai pas été déçue. Tu mérites que nous te confiions l'armure ainsi qu'une partie de notre savoir, en échange tu devras taire l'existence des communautés muviènes.
Auguste : J'accepte votre proposition.
K'un L'un : Je n'en attendais pas moins de toi chevalier.
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18/10/2001
Par la fenêtre de sa chambre dans la clinique, Sakura regardait songeuse le soleil se lever. Depuis qu'elle était sortie du coma tous les chevaliers qu'elle avait rencontrés étaient venus prendre de ses nouvelles. Même les quatre apprentis Nils, Alison, John et Sylvain lui avaient rendu visite. C'était d'ailleurs la seule qui lui avait vraiment fait plaisir. A l'inverse, celle de son oncle Seiya l'avait exaspérée au plus haut point. Il n'avait cessé de parler de son combat avec Shiryu et de le comparer a celui qu'elle avait menée. Pire ! Il sous entendait que c'est elle qui tenait son rôle. Décidément Sakura n'aimait pas son oncle. Ce n'était pas parce qu'il l'avait prise pour un garçon à leur première rencontre mais plutôt le fait de savoir que sa mère avait risqué sa vie pour lui et qu'il n'avait jamais pensé à lui dire merci. Ça et aussi le fait qu'il ait laissé planer le doute sur ses sentiments. Était-ce vraiment si difficile de dire à Shina qu'il ne l'aimait pas ? Non, décidément même sans aller jusqu'à le détester, Sakura serait toujours en froid avec lui.
Sakura posa ses yeux sur la personne endormie qui l'avait veillée cette nuit et ressentit un profond dégoût d'elle même. C'était Cassandra. La fille de celui dont elle avait causé la mort. Sans réfléchir d'avantage elle quitta son lit et sortit en catimini de la clinique.
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Dans la maison du Verseau, Nanouk tournait en rond dans son temple.
Nanouk : Qu'est-ce qui m'arrive ? Ces derniers temps je ne me reconnais plus. C'est à cause de cette fille ! C'est son sourire chaleureux qui contraste avec la tristesse de son regard qui m'intrigue. Non ! Il y a autre chose ! Quand je l'ai vue a terre à la fin du combat j'ai eu la subite envie d'aller voir comment elle allait, de la prendre dans mes bras pour l'amener à la clinique. Et quand je lui ai rendu visite l'autre jour je me suis bizarrement senti soulagé qu'elle aille bien. Tout ça ne me ressemble pas, je ne me suis jamais soucié des autres alors pourquoi elle ?! Ce pourrait-il que... Non ! C'est impossible ! Et même si c'était le cas, je me berce de douces illusions. Comment s'attacherait-elle à quelqu'un d'aussi laid que moi ?
Nanouk frappa de rage un des piler de son temple et le réduisit en miette.
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Sur l'une des plages du Sanctuaire, une falaise était secouée par de violent chocs. Sakura s'acharnait dessus frappant de toutes ses forces en s'injuriant.
Sakura : Imbécile ! inconsciente ! Petite écervelée ! Pauvre co...
Une voix : Tu ne le fera pas revenir de cette façon.
Sakura : Cas... Cassandra ?!
Sous le coup de la surprise Sakura demeura immobile et la guérisseuse s'approcha d'elle. Cassandra posa ses mains sur les poings ensanglantés de la jeune fille.
Cassandra : Regarde moi l'état de tes mains ! On croirait voir ton oncle Ikki, vous avez les mêmes pulsions autodestructrices. Laisse-moi arranger ça.
Cassandra concentra son cosmos. Sakura ressentit une douce chaleur et ses mains étaient guéries.
Sakura : Pourquoi avez -vous fait ça ?! Vous devriez me détester pour ce que je vous ai fait !
Cassandra : Je t'ai même haïe au début, et sans les révélations d'Ikki je t'aurais étranglée sans remords juste après les obsèques. Et puis de toute façon ce n'était pas ta faute...
Sakura : Si justement ! J'aurais dû me déclarer vaincue au lieu d'utiliser une attaque que je ne maîtrisais pas. J'ai failli tuer ma cousine, j'ai perdu la vie un instant pour la deuxième fois et causé la mort de ton père, et tout ça pour quoi ?! Pour un combat sans aucun autre enjeu que savoir qui était la plus forte ! Je suis la plus grande conne que la Terre ait jamais portée !
Sakura frappa à nouveau la falaise créant un immense cratère dans la roche.
Cassandra : Écoute-moi bien Sakura, jamais je n'aurais revu mon père si Shenhua n'avait pas été si grièvement blessée. Sa mort a permis de débloquer ma relation avec Ikki et je suis fière de son sacrifice. Il faut que tu saches que mon père n'était pas en très bonne santé. Son corps ne pouvait plus supporter les contrecoups d'une technique puissante et il le savait. Il s'est trouvé devant un choix : vivre avec moi en te laissant mourir ou bien trouver la mort en te sauvant la vie. L'amour paternel face au devoir du guérisseur qu'il avait voulu être. Et il a fait le bon choix tout en sachant que ça me rendrait malheureuse. Mais en réalité je suis fière de lui, fière de l'avoir vu mourir comme il aurait aimé vivre, en soignant les gens. Je vais te donner un conseil Sakura, si un jour tu te trouves face à un choix difficile, la bonne solution n'est pas celle qui rendra tes proches heureux.
Cassandra repartit laissant Sakura méditer ses paroles. Après plusieurs minutes, la fille de Shina regarda la falaise attentivement. Elle concentra son cosmos et mit ses deux mains au niveau de son flanc. Une sphère d'énergie incandescente se créa au creux de ses paumes.
Sakura : COSMOKEN !
Sakura tendit ses bras et la boule de cosmos traversa la roche comme si c'était du beurre laissant derrière elle une traînée de magma en fusion. En voyant ce résulta elle prit une grande décision et décida de retourné dans le dernier temple pour parler avec ses parents. Mais une fois sur place, seul son père était présent et il portait son armure. Shina discutait encore avec la déesse.
Sakura : Papa, j'aurais aimé que maman soit aussi là pour t'annoncer ça, mais je suis plus que décidée à devenir ch...
Shun (en colère) : C'est hors de question ! Je pensais avoir été assez clair là-dessus !
Sakura : Écoute papa, je sais très bien que maman et toi vous me l'interdisez pour me protéger, mais même si je répugne à vous désobéir, j'ai un grand pouvoir et donc de grandes responsabilités. N'est-ce pas toi qui m'as enseigné de mettre ma force au service des autres ?
Shun : A condition que tu aies encore cette force.
GREAT CAPTURE !
En un instant Sakura se retrouva immobilisée par la chaîne défensive de son père.
Sakura : Mais qu'est ce que tu fais ?!
Shun : Comme je sais que rien de ce que pourrais dire ne te fera changer d'avis, je m'assure de ton immobilité jusqu'à ce l'entretien entre Athéna et ta mère se termine. Ensuite je lui demanderai d'utiliser la technique de son maître pour te priver à jamais de ton cosmos.
Sakura : Je doute que tu puisses me retenir aussi longtemps.
Sakura se mit à faire brûler son cosmos et a en élever la température au maximum.
Shun : Cesse cette folie Sakura ! Tu ne pourras jamais faire fondre cette chaîne ! Tu mourras d'épuisement avant !
Sakura : Je ne cherche... pas à la faire fondre, juste à la chauffer... assez pour desserrer les maillons.
Le cosmos de Sakura redoubla d'intensité sous les yeux éberlués de son père. Puis elle réussit à se défaire de l'emprise de la chaîne.
Shun (les larmes aux yeux) : Je suis désolé Sakura mais je n'ai d'autre choix que de t'assommer pour que tu te tiennes tranquille.
NEBULA CHAIN !
La chaîne triangulaire se rua sur Sakura qui l'évita de justesse en sautant. Elle retomba dessus et fonça en direction de son père. Shun était étonné par la prouesse de sa fille. Il la regardait avec admiration se rapprocher de lui en courant en équilibre sur la chaîne. Avant qu'il ne reprenne ses esprits, il reçut un formidable coup de pied qui l'envoya s'encastrer dans un mur avant de retomber lourdement sur le sol.
Après cet exploit, Sakura tomba à genoux de fatigue. Elle avait utilisé toutes ses ressources pour cet unique coup. Quand elle releva la tête et vit son père par terre elle réalisa l'horreur de son geste.
Sakura : Mais qu'est-ce que j'ai fait ?! J'ai osé porter la main sur mon père ! Comment pourrais-je encore le regarder en face après ça ?!
Sakura se remit debout et commença à sortir du temple. Elle n'avait pas fait deux mètres que la chaîne défensive attrapa son poignet. Shun s'était relevé. Le coup l'avait simplement légèrement étourdi. Grâce à son armure il n'avait rien et de toutes façons une attaque aussi faible et lente ne l'aurait jamais atteint s'il avait fait attention. Sakura se figea de honte. Elle n'osait pas se retourner pour regarder son père, elle s'en sentait indigne. Shun s'approcha de sa fille. Quand il fut à sa hauteur il leva la main. Sakura se doutait bien qu'elle n'échapperait pas à une gifle pour ce qu'elle avait fait. Mais contre toutes attentes, Shun la posa doucement sur son épaule.
Shun : Excuse-moi d'être aussi égoïste Sakura. C'est à toi et non à moi de décider de ta vie.
Sakura releva la tête et quand elle vit le sourire de son père, elle fondit en larme en se jetant dans ses bras.
Sakura (En pleur) : Ô, Papa ! Je suis désolée....
Shun : Désolée de quoi ? De m'avoir remis les idées en place ? De t'assumer ? De me montrer que tu as l'étoffe d'un grand chevalier ? Tu as bien fait de m'attaquer, sans ça je n'aurais jamais été convaincu de tes talents. Mais il faut me comprendre, tu es ma fille unique...
Sakura : En parlant de ça justement, en voyant Shenhua et Chun-Li j'ai finit par me demander si l'accouchement de maman c'était bien passé ? Je veux dire est-ce qu'elle peut encore avoir des enfants ?
Shun : Bien sûr pourquoi cette question ?!
Sakura : Et bien je trouve étonnant qu'après quinze années de mariage vous n'ayez pas fait un autre enfant.
Shun : Pour être franc avec toi, ta mère et moi y travaillons mais nous préférons laisser faire le hasard.
Sakura : Je risque donc d'attendre mon petit frère encore longtemps.
Le père et la fille échangèrent un regard complice et se mirent à rire. C'est à ce moment que Shina revint de son entretient avec la déesse. Elle remarqua tout de suite le trou dans le mur.
Shina : Mais que s'est-il donc passé ici ?
Shun : Ce n'est rien, juste notre fille qui a achevé de me convaincre de la laisser devenir chevalier.
Shina : Tu as fait quoi ?!
Shun : Écoute Shina, il faut que nous nous rendions à l'évidence. Sakura a tout pour faire un bon chevalier.
Shina : Laisse moi en douter.
Shina s'approcha de sa fille.
Shina : Écoute moi bien Sakura, je sais que tu es forte, habile et que malheureusement tu n'hésiterais pas à te sacrifier pour la cause d'Athéna. Mais serais-tu capable de tuer pour elle ?
Sakura : Pardon ?!
Shina : Sakura, une guerre sainte n'est pas un duel, le combat ne s'arrête pas lorsque l'un des adversaire est à terre. Nos ennemis sont des guerriers fidèles à leurs dieux comme nous sommes fidèles à Athéna. Eux aussi sont prêts à mourir et tuer pour leur cause. Alors je te repose la question : pourrais-tu éliminer ton opposant ?
Sakura : Je... Je ne sais pas !
Shina : Je vais t'aider à trouver la réponse. Tu va aller sur Death Queen Iland, là tu te feras certainement attaquer par des chevaliers noirs. Ce ne sont que des vermines qui souillent le nom de chevalier. Si tu en as la force, tues les sans remords.
Shun : Shina ! Mais tu es folle !?
Sakura : Non papa ! Maman a raison. Je... Je dois savoir si je suis vraiment capable de devenir chevalier. Je vais voir Kiki pour lui demander de me téléporter là-bas.
Shina : Sakura ! Quelque soit ton choix, je serai fière de toi.
Sakura : Merci maman.
Sakura commença à descendre les marches jusqu'à la première maison du Zodiaque.
sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥
Je n'aime pas les plokes
Chapitre 18 : Trois nouveaux chevaliers
Death Queen Iland
Deux formes se matérialisèrent près de la demeure du défunt maître de Ikki.
Kiki : Nous sommes arrivés. Je te suggère de te reposer pour reprendre des forces, tu t'es déjà beaucoup dépensée aujourd'hui.
Sakura : Merci du conseil Kiki. Je peux te demander un service ?
Kiki : Mais bien sûr.
Sakura chuchota sa demande à l'oreille du chevalier du Bélier.
Kiki : Mais il n'y a aucun problème ! J'avais déjà commencé à faire la même chose pour Shenhua. En parlant de ça, je dois retourner veiller sûr elle.
Sakura : A bientôt Kiki.
Le gardien de la première maison disparut. Sakura pénétra dans la masure et se mit à la recherche de la chambre. Elle la trouva facilement et posa son baluchon de provisions avant de s'écrouler sur le lit. Elle se releva aussitôt. Il y avait quelque chose sous le matelas qui le rendait inconfortable.
Sakura : J'espère que ce n'est pas un petit pois.
Sakura souleva le matelas pour enlever la cause de la gêne et tomba sur un énorme livre ou plutôt un journal, probablement celui de Guilty. La jeune fille l'ouvrit par réflexe dans le sens japonais de la lecture et commença à lire la dernière page. Ce ne fut guère facile car elle était écrite en grec ancien et malgré ses quelques progrès, certains passages étaient incompréhensibles. De plus l'écriture nerveuse, preuve peut être d'une certaine instabilité mentale, ne lui facilitait pas la tache et permettait de douter de la véracité du récit. Sakura réussit tout de même à comprendre que Guilty possédait des pouvoirs divinatoires, c'étaient eux qui lui avaient révélé que son oncle était le fils de Mitsumasa Kido ainsi que les quatre-vingt-dix-neuf autres orphelins envoyés dans les camps d'entraînements. Ce qui étonna Sakura c'est que, si elle avait bien compris, il s'en excusait auprès d'Athéna car il avait fait la promesse de ne plus s'en servir. Elle apprit aussi qu'il était un ancien chevalier tombé en disgrâce. Elle ne put cependant pas apprendre sa constellation ni son rang. Guilty prétendait avoir été banni par la déesse en personne mais Sakura mit cette affirmation sur le compte de la folie. Cependant l'information la plus intéressante pour Sakura, si toutefois elle était juste, était que l'armure de Guilty se trouvait sur l'île. La fille de Shun se mit alors en tête de rechercher l'armure avant d'accomplir l'épreuve que sa mère lui avait imposée.
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19/10/2001
Au Sanctuaire
Shina était en train de parler avec Athéna. La discussion déboucha sur la guerre à venir.
Shina : Il y a une chose qui m'intrigue déesse Athéna, vous nous aviez dit que la prochaine guerre serait plus terrible que celle qui nous a confronté à Hadès, et que vous nous avez rappelés au Sanctuaire mon mari et moi pour y faire face. Hors, je trouve que le domaine sacré est étrangement calme alors qu'un conflit divin éclatera bientôt.
Athéna : C'est parce que la prochaine bataille sera en réalité moins redoutable que ce que Saori avait prédit. L'avenir n'est pas immuable, sa vision mettait en scène nos ennemis face aux effectifs que nous avions juste après la défaite d'Hadès, c'est à dire huit chevaliers de bronze, cinq d'argent et quatre divins. Dans ces conditions même si la victoire était assurée, nous aurions subi de lourdes pertes. Mais maintenant que ma chevalerie est reconstituée et même plus puissante que lors des trois dernières batailles, je pense que nous pourrons vaincre nos futurs opposants sans trop de difficultés. J'aurais très bien pu me passer de tes services et de ceux de Shun, mais j'ai préféré mettre toutes les chances de notre coté. Si j'avais su que j'entraînerais Sakura avec vous dans ce conflit, jamais je ne vous aurais rappelés
Shina : Je crois que vous avez bien fait. Sakura devait s'éloigner du Japon.
Athéna : Elle m'a parlé de Shinji. C'est une bien triste histoire. Mais je ne crois pas qu'elle puisse surmonter son traumatisme en combattant en mon nom.
Shina : Moi non plus, c'est pourquoi je me suis assurée qu'elle ne le devienne pas.
Athéna : Es-tu certaine qu'elle ne tuera personne ?
Shina : Je connais ma fille et elle est incapable de prendre une vie.
Athéna : Je ne suis pas aussi optimiste que toi. Quand j'ai vu Sakura la première fois, j'ai remarqué qu'elle s'identifiait beaucoup à son père. Mais comme tu l'as entraînée, je crains que tu ne sois devenue son nouveau modèle. Elle a lu le journal de ton maître et sait donc de quelle genre de guerrière impitoyable tu es.
Shina ne répondit rien mais ne put s'empêcher d'avoir des sueurs froides.
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Dans le temple du Bélier
Shenhua ouvrit ses yeux aveugles, elle avait enfin trouvé son armure. Elle ne put s'empêcher de sourire car en y réfléchissant bien, elle ne pouvait se trouver que là. Kiki était à coté d'elle, d'après son cosmos il n'avait pas dormit depuis plusieurs jours. Il l'avait vraiment veillée tout le temps.
Kiki : Alors ?
Shenhua : Je l'ai repérée ; je vais la chercher tout de suite.
Kiki : Tu devrais te reposer d'abord, tu es quand même restée en transe pendant trois jours.
Shenhua : Tu as raison. Est... Est ce que je peux dormir ici ?
Kiki : Il n'y a aucun problème. Prends ma couche, moi je dormirai dans la chambre des disciples. Ça me rappellera le bon vieux temps. Et pour que tu ne te dépenses pas trop je t'apporterai tes repas au lit.
Shenhua : Tu es vraiment gentil Kiki, je ne mérite pas tant d'attentions.
Kiki : Ça me fait plaisir, tu es la fille de mon meilleur ami après tout.
Shenhua : Est-ce vraiment la seule raison ? Ressentirait-il aussi quelque chose pour moi ? Athéna faites que oui !
Kiki : Tu te sens bien ?
Shenhua : Ce n'est rien, juste la fatigue qui commence à se faire sentir. Je vais me coucher tout de suite.
Death Queen Iland
Sakura marchait en direction du territoire des chevaliers noirs. Elle espérait trouver là bas des informations sur l'armure de Guilty.
Un Chevalier Noir : Halte là étranger ! Tu vas entrer dans le domaine des chevaliers noirs. Pars d'ici si tu tiens à la vie !
Sakura : Je connais votre réputation et vous ne me faites pas peur.
Le Chevalier Noir : Je vais te faire ravaler tes paroles ! Tu vas subir le courroux du Cerbère Noir !
CHAÎNES NOIRS DE L'ENFER !
Le chevalier noir lança un boulet garni de pointes acérées et rattachées à une chaîne sur Sakura qui l'intercepta aisément d'une main. Elle le réduisit en miettes sans effort et tira sur la chaîne pour attirer le chevalier renégat à elle.
Cerbère Noir : Par l'enfer ! Mais qui diable es-tu ?
Sakura : C'est moi qui pose les questions. Je suis à le recherche d'une armure sacrée d'Athéna, où se trouve-t-elle ?
Cerbère Noir : Tu arrives un peu tard. L'armure du Phoenix a quitté l'île il y a près de quinze ans.
Sakura : Je le sais déjà, mais j'ai appris qu'une autre armure était ici.
Cerbère Noir : Je n'en ai jamais entendu parler je le jure ! Mais il y a peut être quelqu'un qui pour... Argh...!
Cerbère noir cracha du sang avant de s'écrouler sans vie. Quelqu'un venait de le frapper dans le dos. Sakura se tenait à présent sur ses gardes. Elle ressentit soudain un malaise et bondit sur sa gauche. Un cratère s'était creusé là où elle se tenait quelques secondes plus tôt.
Sakura : Sors de ta cachette ! Tu ne m'auras pas de cette façon.
Personne ne répondit et Sakura fit un pas de coté pour éviter une autre attaque.
Sakura : Cesses ce petit jeu, tu finiras par perde de toutes façons.
L'agresseur de Sakura fit son apparition. Il portait l'armure noire de Pégase et les traits de son visage avaient quelques points communs avec ceux de Seiya. Il semblait cependant moins conservé que ce dernier.
Pégase Noir : J'avoue être impressionné. Tu as réussit à déjouer tous mes Sneaky Ryusei Ken.
Sakura : Tu n'es pas censé être mort ?
Pégase Noir : Tu sembles bien connaître l'histoire. J'ai effectivement été laissé pour mort par Seiya mais je n'étais que gravement blessé. Quand j'ai repris connaissance je me trouvais plus sur le mont Fuji mais sur une plage. Mes blessures guéries je suis retourné sur l'île et je suis à présent le maître de tous les chevaliers noirs.
Sakura : Pourquoi as-tu tué un de tes hommes ?
Pégase Noir : C'était un faible et il devait mourir, mais n'aie crainte tu vas le rejoindre.
ANKOKU RYUSEI KEN !
Mais où est elle passée ?!
Sakura : Je suis derrière toi.
Pégase Noir : Tu... Tu as pu éviter tous mes météores sans armure ?
Sakura : Tes coups dépassent à peine Mach 1, moi je me déplace sans aucun effort à Mach 2. Ton attaque était d'une lenteur affligeante pour moi. Et maintenant tu vas périr pour ton crime !
Sakura envoya un uppercut foudroyant au Pégase Noir qui s'écrasa cinq mètre plus loin. La jeune fille continua son chemin sans prêter attention au corps de sa victime. Elle venait de porter un coup létal sans aucun remords. Sa mère avait raison, les chevaliers noirs ne méritaient pas qu'on les pleure.
Mais Pégase Noir n'était pas mort. Par une chance inouïe il avait survécu à l'attaque bien que ses blessures ne lui laissaient plus longtemps à vivre. Une ombre en armure s'approcha du moribond.
Inconnu : Tu n'es pas en forme on dirait.
Pégase Noir : C'est toi ?! Où as tu trouvés cette armure ?
Inconnu : A quoi cela te servirait de le savoir puisque tu vas mourir.
Pégase Noir : C'est donc toi l'assassin !
Assassin : Qui d'autre peut vous haïr autant que moi ? Meurt !
L'assassin décapita Pégase Noir.
Assassin : Cette petite me sera utile, tout le monde croira que c'est elle l'assassin.
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Au Sanctuaire
Chun-Li et Julie s'entraînaient ensemble, les deux cousines étaient à peu près de force égale.
Chun-Li : CHEVELURE DE BÉRÉNICE !
Comme animée d'une vie propre, la natte de Chun-Li fonça sur Julie qui l'évita de justesse et contre-attaqua sur-le-champ.
Julie : ROZAN SHÔ RYÛ HA !
Évidemment Chun-li contra l'attaque avec aisance et mit fin au combat en frappant Julie dans l'estomac.
Chun-Li : Tu croyais vraiment que j'allais me faire avoir par ma propre attaque ?
Julie : Ça valait le coup d'essayer.
Chun-Li : Pourtant avec toutes les attaques que tu as assimilées avec Mimétisme, tu aurais pu choisir autre chose.
Julie : Je sais mais je n'avais encore jamais eu l'occasion d'utiliser la tienne.
Chun-Li : En tous cas je dois reconnaître que tu la maîtrises presque à la perfection. Au fait ! Tu n'as toujours pas de nouvelle d'Auguste.
Julie : Non mais je ne m'inquiète pas, il est assez grand pour se débrouiller tout seul. Et ta sœur ?
Chun-Li : Elle se repose dans le temple de Kiki, d'après ce que j'ai compris elle est épuisée après avoir médité pour trouver une armure.
Julie : Ah ! Elle va enfin devenir chevalier. Avec elle dans nos rangs la victoire est assurée.
Chun-Li : Peut être, mais je serai plus rassurée si Sakura aussi devenait chevalier.
Julie : Aucune chance ! Ses parents refuseront toujours. Il parait que Shina ne le lui permettra que lorsqu'elle tuera un chevalier noir. Si elle lui a dit ça c'est sans doute parce qu'elle sait que tout comme son père elle est incapable de prendre une vie.
Chun-Li : Tu as malheureusement raison.
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21/10/2001
Death Queen Iland
Cela faisait deux jours que Sakura cherchait à s'informer sur l'armure de Guilty. Malheureusement pour elle les chevaliers noirs la fuyaient comme la peste dès qu'ils la voyaient ou l'attaquaient sans crier gare. Afin d'avoir des renseignements de leur part elle faisait attention à ne pas les tuer. Mais aucun d'eux n'était au courant de l'existence de cette armure. Tout ce qu'elle avait appris c'est que quelqu'un appelé l'assassin éliminait les chevaliers noirs depuis près d'une semaine ce qui expliquait leurs réactions face à elle. Sakura commençait à se demander si Guilty dans sa folie n'avait pas inventé toute cette histoire. Cependant le dernier ersatz de chevalier qu'elle avait interrogé lui avait dit qu'un chevalier noir plus vieux et plus puissant que les autres vivait en ermite près du volcan. Lui savait peut être quelque chose. Dans le cas contraire elle retournerait au Sanctuaire. De toutes façons elle avait tué un chevalier noir comme sa mère le lui avait demandé. Après plusieurs heures de marche elle atteint enfin le volcan et sentit en effet un cosmos à peine plus puissant que celui de Pégase Noir qui était le chevalier noir le plus fort qu'elle avait rencontré.
Le chevalier était assis sur une pierre et semblait attendre Sakura. Il portait l'armure noire du Dragon.
Dragon Noir : Que me veux-tu étrangère ?
Sakura : Encore un revenant ! Dois-je m'attendre à voir resurgir Andromède Noir et Cygne Noir ?
Dragon Noir : Ces deux là sont bien mort ainsi que mon frère.
Sakura : C'est donc ton frère aveugle qui a été téléporté par Mu puis tué par Moses.
Dragon Noir : Tu sembles savoir beaucoup de chose sur la bataille qui nous a confronté aux chevaliers de bronze.
Sakura : C'est exact, par contre j'aimerais savoir comment tu as survécu.
Dragon Noir : Après avoir sauvé le chevalier de bronze du Dragon, j'ai sombré dans l'inconscience. Quand je me suis réveillé j'étais enseveli sous plusieurs rochers mais j'ai pu me dégager. J'ai ensuite recherché mon frère et j'ai trouvé son cadavre à demi enterré dans le sable. Je suis tombé sur Pégase Noir et nous avons décidé de retourner sur l'île. Lui pour devenir le nouveau chef des chevaler noir et moi par ce que je n'avais nulle autre part où aller.
Sakura : Je te remercie d'avoir satisfait ma curiosité et maintenant j'aurais une autre question à te poser : sais-tu s'il y a une autre armure sacré que celle du Phoenix sur l'île ?
Dragon Noir : Si tu veux une réponse tu devras me battre.
Sakura : C'est une blague ?
Dragon Noir : Je suis très sérieux. Je sais que tu as tué Pégase Noir. Je le considérais comme un ami même si c'était une ordure. Je me dois de le venger. En garde !
Sakura montra son index gauche.
Sakura : Un doigt. L'écart entre ta force et la mienne est si grand, qu'un seul doigt suffira pour te battre. Tu te rappelles ? C'est ce que tu avais dit à mon oncle Shiryu.
Dragon Noir : Tu es la nièce de Shiryu ! Non ! Je ne te crois pas. Tu es juste très bien informée sur mon compte. Meurt !
Dragon noir lança son poing sur Sakura qui évita aisément. Elle frappa alors Dragon Noir de son index qui se protégea avec son bouclier. Ce dernier fut réduit en morceau par la puissance du coup. Dragon Noir était éberlué.
Sakura : Si je n'avais pas retenu mon geste tu n'aurais plus de bras.
Dragon Noir : Pourquoi ? Pourquoi ne pas l'avoir fait ?
Sakura : Parce que tu as sauvé la vie de mon oncle Shiryu.
Dragon Noir : Tu es donc vraiment sa nièce ?!
Sakura : Je suis la fille de son frère Shun, je m'appelle Sakura.
Dragon Noir : L'armure est quelque part près du cratère du volcan, c'est tout ce que je sais. Quelquefois je sens son cosmos comme si elle cherchait à être trouvée.
Sakura : Je te remercie Dragon Noir, mais sache que la dette que mon oncle a envers toi n'est pas effacée. Tu es un homme d'honneur et si tu le souhaites je peux te trouver une place au Sanctuaire.
Dragon Noir : Si tu reviens avec l'armure, alors j'accepterai ton offre.
Sakura se dirigea vers le sommet. Quand elle eut complètement disparu Dragon ressentit une puissance hostile.
Assassin : Toi un homme d'honneur ! Laisse moi rire ! Tu ne vaux pas mieux que les autres !
Dragon Noir : C'est donc toi qui nous élimines depuis une semaine. J'aurais du m'en douter. Après ce que les autres t'ont fait subir il est normal que tu cries vengeance. Mais je ne me laisserai pas faire aussi facilement que les autres.
Dragon Noir se mit en garde.
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Au Sanctuaire
Shenhua avait enfin récupéré toutes ses forces et s'apprêtait à partir chercher son armure.
Kiki : Tu veux que je t'emmène ?
Shenhua : Non merci, je vais m'y rendre par mes propres moyens.
GOLDEN TRIANGLE !
Sous les yeux stupéfaits de Kiki, Shenhua ouvrit une brèche dimensionnelle.
Shenhua : A plus tard Kiki, je vais au Pôle Nord.
La fille de Shiryu s'engouffra dans la brèche et disparu du temple pour réapparaître sur la banquise. Elle était en face d'un immense glacier. Shenhua posa la main dessus et concentra son cosmos. Elle cherchait l'endroit où la glace était la plus fragile.
Enfin elle le trouva.
Shenhua : WEAK POINT !
Shenhua écarta les bras et les jambes. Un faisceau d'énergie partit au bout de chacun de ses membres. Les quatre rayons fusionnèrent en un seule qui alla frapper la montagne gelée. Cette dernière éclata en des milliers de cristaux de glaces et laissa apparaître une Pandora Box. La Pandora Box de l'armure d'argent de la Boussole.
Shenhua avait réussit, elle était enfin chevalier.
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Aux portes du Refuge
Auguste avait la Pandora Box de son armure sur le dos. K'un L'un l'avait raccompagné pour lui dire un dernier au revoir.
K'un L'un : Je te souhaite bonne chance dans ta vie de chevalier Auguste.
Auguste : Je ne te remercierais jamais assez pour tout ce que tu m'as appris K'un L'un, il y a cependant une chose qui m'intrigue.
K'un L'un : Quoi donc ?
Auguste : Si cela fait des siècles que vous ne servez plus Athéna, comment étiez-vous en possession de l'une de ses armure ?
K'un L'un : Question très judicieuse. En réalité l'armure reposait dans la grotte où nous nous sommes rencontrés. Nous savions depuis des siècles qu'elle était là mais nous n'y avons pas touché jusqu'à ce que tu m'accompagnes au Refuge. La Pandora Box était sous ton nez mais trop préoccupé par ma survie, tu n'y as pas fait attention. Quand nous sommes sortis de la grotte, un de mes fidèles l'a téléportée ici.
Auguste : Je suppose donc que tu es à l'origine de la tempête de neige qui m'a mené a toi ?
K'un L'un se contenta de sourire.
K'un L'un : Retourne au près des tiens chevalier de bronze de l'Ecu.
K'un L'un retourna dans le Refuge et les portes se fermèrent. Auguste resta devant elles songeur puis se téléporta à la grotte pour gagner du temps.
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Death Queen Iland
Sakura était sur le cratère du volcan. Comme Dragon Noir lui avait dit elle sentit une étrange cosmoénergie comme si l'armure l'appelait. Le cosmos semblait venir de loin comme si l'armure était plus en bas. Pourtant elle n'avait rien ressentit pendant son ascension du volcan. Sakura resta quelque instant à réfléchir puis elle sourit. Elle concentra son cosmos et...
Sakura : COSMOKEN !
La boule d'énergie pénétra dans le magma en fusion laissant un passage de vide. Quand elle atteignit le fond du volcan, il y eu un bruit d'explosion. La lave se remit alors à remonter à grande vitesse et avec elle une Pandora Box. La Pandora Box de l'armure d'argent du Fourneau.
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Athéna courut jusqu'à sa psyché. Elle venait d'avoir un étrange pressentiment et elle devait le vérifier. Elle ne s'était pas trompée. Trois armures sombrées dans l'oublie et dont les anciens et premiers porteurs étaient tombés en disgrâce, venaient d'être retrouvées.
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Sakura redescendait du volcan avec la Pandora Box du Fourneau sur le dos quand elle sentit une cosmoénergie hostile.
Sakura : C'est l'assassin ! Il s'en prend à Dragon Noir. Je dois lui porter secours !
Plus bas
Dragon Noir était mal en point, il n'avait fait qu'esquiver les coups de l'assassin mais les peu qui l'atteignirent l'avaient sérieusement blessé. L'assassin s'apprêtait à lui donner le coup de grâce quand Sakura fit son apparition.
Sakura : SOCRCHING FIST !
L'assassin dut utiliser ses deux main pour contrer l'attaque mais il recula tout de même de deux mètres. Sakura dévisagea son adversaire. Il portait une étrange armure noire. Elle n'était pas mate comme celles qu'elle avait vue jusqu'à présent mais brillante comme de l'obsidienne. Sa forme rappelait l'armure d'or de la Vierge mais elle semblait dénuée de tous ses ornements et enluminures. Les ailes qui servaient d'épaulettes étaient absentes et le casque était réduit à sa plus simple expression, dépourvu des antennes et des ailettes. Mais ce qui étonna le plus Sakura, c'est que le fameux assassin était une femme. Elle avait le teint basané des yeux noir anthracite et les cheveux bouclés de la même couleur qui lui descendaient jusqu'aux épaules.
Assassin : Ne te mêle pas de ce que tu ne peux pas comprendre petite. J'ai entendu ta discussion avec ce monstre tout à l'heure et je peux t'assurer qu'il ne mérite pas d'être défendu.
Sakura lança un coup d’œil suspect à Dragon Noir.
Sakura : Je ne te laisserai pas le tuer juste parce que tu me dis que c'est un homme mauvais.
Assassin : Très bien, dans ce cas je vais tout te dire. Mais je te préviens qu'après c'est toi qui voudras l'éliminer.
Je m'appelle Magdalena, j'ai échoué sur cette île à l'âge de sept ans et depuis ma vie a été un enfer. J'ai servi d'exutoire sexuel à tous ces porcs de chevaliers noirs ! Pas un jour ne passa sans que je ne sois violée ! Le peu de temps que j'avais de libre je l'ai utilisé à m'entraîner en cachette afin de pouvoir un jour me venger. J'ai réussi à développer un cosmos puissant et j'ai commencé mes représailles il y a une semaine juste après avoir découvert cette armure.
Dragon Noir : Je n'ai jamais participé à ces atrocités !
Magdalena : Mais tu ne les a pas non plus empêchées ! Te souviens-tu quand je suis venue te voir pour que tu me protèges ? J'avais entendu parler de toi sous le nom du repenti ! On disait que tu avais abandonné les forces mal ! Mais tu n'as rien fait ! Tu étais le plus puissant des chevaliers noirs ! Ton pouvoir dépassait même de peu celui de Pégase Noir ! Tu les as laissé me reprendre et j'ai été punie pour m'être enfuie !
Sakura : C'est bien vrai Dragon Noir ?
Dragon Noir : Je... Oui.
Sakura se mit à réfléchir. Dragon Noir méritait-il vraiment qu'elle le protège ?
Sakura : Dragon Noir ! Tu as sauvé mon oncle Shiryu et il y a donc une dette de sang entre nous. Mon honneur me commande de te défendre mais si jamais tu t'avises de me remercier c'est de ma main que tu périra. En garde Magdalena !
Magdalena : Pauvre folle !
Magdalena envoya son poing à une vitesse telle que Sakura ne vit rien venir. Elle fut éjectée à trois mètres du sol et retomba lourdement deux mètres plus loin. Par bonheur son don de prémonition lui avait permis de légèrement anticiper l'attaque et elle n'avait pas subi toute la puissance du coup.
Sakura : Je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit aussi forte. C'est une chance que j'aie survécu à ce coup sans armure. Je crois que je n'ai pas trop le choix.
Sakura saisit la poignée de la Pandora Box et tira sur la chaîne. Le réceptacle s'ouvrit laissant apparaître un totem couleur de feu justement en forme de brasier. L'armure vint la recouvrir.
Les flammes formèrent son casque/serre-tête, ses épaulettes, son bustier qui lui protégeait surtout la poitrine et le plexus solaire, et sa jupette ; tandis que les bûches n'étaient autres que les protections des bras et des jambes. Sakura se sentit remplie d'une force nouvelle.
Pendant ce temps Magdalena s'apprêtait à achever Dragon Noir.
Sakura : Je t'ai dit que je ne te laisserai pas le tuer.
Magdalena : Tu es coriace petite, mais ce n'est pas cette armure qui te sauvera.
Sakura : Tu ne m'as touchée que parce que j'ai fait l'erreur de te sous-estimer. Abandonne ta vengeance à l'encontre de Dragon Noir ou je serais forcée de te tuer.
Magdalena : Tu ne comprends pas que la victime ici c'est moi ! Tu serais prête à tuer une innocente pour une dette de sang ?
Sakura hésita.
Sakura : Je suis déjà responsable de la mort de deux innocents, ma place en enfer est déjà réservée. Mais toi, si tu élimines Dragon Noir, tu ne vaudras pas mieux que les autres chevaliers noirs qui t'ont fait subir tes sévices.
Magdalena : Tu ne me feras pas changer d'avis, je prendrai la tête de ce monstre.
Sakura : Si tu fais ça c'est toi qui deviendra le monstre.
Magdalena ne répondit rien et frappa Sakura qui bloqua son poing sans problème. Elle réitéra avec un coup de pied mais le chevalier du Fourneau l'évita aisément et passa à son tour à l'offensive. L'armure de Magdalena encaissa tous les coups sans broncher.
Sakura : Son armure semble être très résistante, si je veux la vaincre je n'ai qu'une seule solution.
SHIRYU ...
Alors qu'elle allait porter son attaque, Sakura ressentit un énorme malaise et arrêta son geste. Son corps tout entier lui hurlait de ne pas frapper son adversaire.
Profitant de ce moment d'inattention, Magdalena attaqua Sakura maintenant sans défense. Elle lança son poing en y mettant toute sa force et lui défonça mortellement la cage thoracique.
Du moins c'est ce qu'elle crut. Dragon Noir s'était interposé et avait subit l'attaque à la place de Sakura.
Magdalena : Pourquoi as-tu fais ça ?
Dragon Noir : Je... Je n'avais pas le choix. Tu avais raison... Je ne valais... pas mieux que les autres. En les laissant... te violer... je me suis montré aussi... coupable qu'eux. Sa... Sakura?
Sakura : Oui Dragon Noir ?
Dragon Noir : Je... Je te remercie d'avoir... pris ma défense... mais... mais je ne le méritais pas. Ton honneur... ne doit pas... pas passer devant la justesse d'une cause. Je... je n'arrive pas... pas à... à croire qu'un... qu'un homme comme... comme moi ait... ait di ça.
Dragon Noir expira et s'écroula par terre.
Magdalena : Il était vraiment le moins pire de tous, je ne pensais pas qu'il aurait eu des remords. Et toi ? Pourquoi as-tu retenu ton geste tout à l'heure ?
Sakura : Parce que quelque chose au plus profond de moi m'a empêché de le faire. J'ai su que même si mon coup ne te tuait pas, il aurait été assez puissant pour prendre une autre vie. Magdalèna, je ne peux l'expliquer, mais je suis certaine que tu es enceinte.
Magdalena : Je... Je porte l'enfant d'un de ces salauds ?!
Magdalena leva la main en faisant brûler son cosmos au maximum puis l'abattit sur son ventre. Mais au moment de le toucher, Sakura bloqua son geste.
Sakura : Mais tu es folle ?! Si tu fais ça tu deviendras pire que ceux dont tu t'es vengée.
Magdalena : Qu'est ce que ça peut te faire ? Je ne l'ai pas désiré cet enfant !
Sakura : Ma mère non plus ne m'a pas désirée, mais elle a assumé ses responsabilités.
Magdalena : Mais c'est l'enfant d'un chevalier noir !
Sakura : C'est aussi ton enfant, une part de toi est en lui, fais en sorte que ce soit la plus importante en lui offrant tout l'amour dont tu seras capable. Si tu le tues alors les chevaliers noirs auront gagné car ils auront fait de toi un des leurs.
Magdalena se calma.
Magdalena : Tu es jeune mais tu as plus de raison que moi. Peut être que ce bébé sera pour moi le début d'une véritable vie dans cet enfer que j'ai purifié par le sang.
Sakura : Magdalena, je ne crois pas que cette île soit viable pour ton enfant. Les fumées toxiques du volcan risquent de le tuer avant même qu'il ne naisse. Si tu viens avec moi au Sanctuaire, je suis certaine qu'il naîtra en bonne santé.
Magdalena : Je ne sais pas. A part l'endroit où je suis née, je ne connais que cette île. Même si je la déteste c'est chez moi. J'ai peur de partir.
Sakura : Je me suis installée dans la maison de Guilty et je rentre demain matin au domaine sacré. Si tu te décides à venir avec moi tu sais où me trouver.
Sakura rangea l'armure dans la Pandora Box et l'a mis sur son dos avant de repartir laissant Magdalena seule dans sa réflexion.
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Au Sanctuaire
Guillaume et Jonas se détendaient après un entraînement en regardant la mer.
Guillaume : Dit Jonas ?
Jonas : Hum ?
Guillaume : Tu la trouves comment Sakura ?
Jonas : Bof, c'est pas vraiment mon style.
Guillaume : Moi elle m'intrigue. Elle a quatorze ans et malgré sa puissance on dirait encore une enfant. Même Julie as plus de formes qu'elle.
Jonas : Je l'avais pas remarqué.
Guillaume : C'est une impression où elle t'indiffère complètement ?
Jonas marqua un long silence avant de répondre.
Jonas : Tu peux garder un secret ?
Guillaume : On est pote, bien sûr que je peux.
Jonas : Avant de mourir de maladie, ma mère m'a révélée qu'elle avait un petit frère. Un jour un homme est venue le voir et lui a dit qu'il avait en lui une grande force. Il l'a emmené en lui disant qu'il l'aiderait à la développer. Ce fut la dernière fois que ma mère le vit. Au moment de rendre son dernier soupir elle m'a fait promettre que si un inconnu venait me voir pour la même raison je ne le suivrais pas. Mais quand j'ai fait la rencontre de maître Jabu, je me suis dit que si j'allais avec lui, je verrais peut être mon oncle...
Guillaume : Tu peux me dire ce que Sakura a à voir là-dedans ?
Jonas : Mon oncle s'appelait Io.
Guillaume : Tu n'es quand même pas en train de me dire que...
Jonas : Tu as parfaitement deviné. Je suis le neveu du défunt général de Scylla tué par le chevalier Shun. Alors tu comprends, j'ai peur de mal me comporter avec elle. De montrer de la rancune alors que je sais très bien que son père à tout fait pour préserver la vie de mon oncle.
Guillaume : Je te rassure tout de suite tu ne feras jamais une chose pareille. Et dans le cas contraire elle te maîtriserait facilement.
Jonas et Guillaume se regardèrent et éclatèrent de rire.
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22/10/2001
L'aube s'était déjà levée depuis longtemps sur Death Queen Iland. Sakura attendait Magdalena. Elle espérait de tout son cœur qu'elle la suivrait au Sanctuaire. Elle vit soudain une silhouette venir dans sa direction. Magdalena avait abandonné son armure et portait en guise de vêtement un morceau de tissu qui servait juste à cacher sa nudité.
Magdalèna : J'ai finalement décidé de venir.
Sakura : Tu as fait le bon choix. J'appelle notre taxi.
Sakura se concentra pour rentrer en communication avec le cosmos de Kiki. Ce dernier apparut dans la seconde.
Kiki : Alors ? Tu as fait ce que Shina t'avait demandé ?
Sakura : J'ai même déjà l'armure, regarde.
Sakura montra la Pandora Box.
Kiki : Une armure d'argent ?! Et elle était sur l'île ?! Mais tu sais, trouver une armure ne veut pas dire qu'on la mérite.
Sakura : J'ai été obligée de la revêtir pour me défaire d'un adversaire plus puissant que les autres chevaliers noirs et elle m'a reconnue comme son porteur légitime.
Kiki : Très bien rentrons maintenant.
Sakura : Il y a quelqu'un que nous devons emmener.
Sakura montra Magdalena du doigt. Kiki la dévisagea et remarqua tout de suite qu'elle avait vécu des choses difficiles sur l'île.
Kiki : Je te comprends, j'imagine que sa vie ici a été très dure.
Sakura : Non Kiki ! Tu ne peux imaginer l'enfer qu'a été son existence jusqu'à présent, personne ne le peut.
Kiki ne chercha pas à comprendre les paroles de Sakura. Il posa sa main sur son épaule pour la téléporter au Sanctuaire, mais quand il voulut faire la même chose avec Magdalena, cette dernière réagit violemment.
Magdalèna : Ne me touche pas espèce de porc ! Sakura ? Comment peux-tu faire confiance à un homme ?!
Cette réaction permit au chevalier du Bélier de se faire une meilleure idée de ce que Magdalena avait subi.
Sakura : Kiki ? Tu ne peux pas nous téléporter sans nous toucher ?
Kiki : Pas sur une telle distance, mais je sais qui pourra nous aider.
Kiki se concentra pour envoyer un message télépathique et tout d'un coup une brèche en forme de triangle se forma dans le vide. Shenhua en sortit.
Shenhua : Il parait que l'on a besoin de mes services ?
Sakura : Shenhua ? Comment t'a fait ça ?
Shenhua : C'était une technique de maître Kanon. Bon ! Kiki m'a tout expliqué par télépathie, je dois te ramener au Sanctuaire avec ton amie.
Sakura : Pourrais-tu nous amener devant chez Cassandra ?
Shenhua : Sans aucun problème.
Kiki : Je vous laisse je retourne dans mon temple.
Kiki disparu et Shenhua ouvrit un passage dimensionnel permettant à Sakura et Magdalena de se rendre au Sanctuaire. Après l'avoir traversé, elles se trouvèrent à quelques pas de la maison de la guérisseuse. Sakura fit entrer Magdalena dans la demeure et expliqua à Cassandra ce qu'elle attendait d'elle. Cette dernière après avoir acquiescé, posa sa main sur le ventre de Magdalena en faisant brûler son cosmos.
Cassandra : Vous êtes enceinte de trois semaines. Malgré les fumées toxiques que vous avez inhalées sur Death Queen Iland, le foetus est viable bien que fragile, vous devez ménager vos efforts physiques ainsi que le stress pour éviter une fausse couche. Vous devriez aller voir Athéna pour qu'elle lui trouve un baraquement.
Shenhua : Il va y avoir un problème, je ne peux pas ouvrir de passage sur le chemin des douze temples du Zodiaque. Kiki peut s'y téléporter car il a une autorisation spéciale de la déesse mais malgré la petite distance il est obliger d'avoir un contacte physique avec la personnes qu'il emmène. Il faudra qu'elle monte les marches.
Cassandra : Si elle ne court pas, il n'y a aucun problème.
Shenhua : Dans ce cas je nous emmène tout de suite aux pieds des marches.
GOLDEN TRIANGLE !
Le trio s'engouffra dans le passage pour arriver au début des marches. Kiki les y attendait à coté d'une urne.
Kiki (à Shenhua) : J'ai senti que vous arriveriez là et j'ai pris la liberté de descendre ton armure.
Shenhua : Merci Kiki.
Sakura : Est-ce que tu as terminé ce que je t'avais demandé ?
Kiki : Mais bien sûr ! Je l'ai même sur moi.
Kiki tendit un masque à Sakura qui le mit immédiatement sur son visage. Il avait le même motif que celui de sa mère quand elle était chevalier d'argent mais sa couleur était jaune orangée.
Sakura : Comment il me va ?
Kiki : Tu es très intimidante. Au fait Shenhua ! J'en ai aussi un pour toi.
Shenhua : Pour moi ?! Mais pourquoi ?
Kiki : Comme je sais que tu ne supportes pas qu'on te sous-estime à cause de ta cécité, j'ai pensé que ça te permettrait de la cacher.
Le masque était orné de quatre flèches bleues représentant les points cardinaux. Le nord était sur le front, le sud sur le menton, l'est sur la joue droite et l'ouest sur celle de gauche. Le motif était légèrement en relief et Shenhua put "admirer" le travail du gardien de la première maison.
Shenhua : Kiki tu es un amour ! (se rattrapant) Je... Je veux dire merci beaucoup pour ton geste, ça me touche beaucoup.
Shenhua était tellement gênée par ce quelle venait de dire à Kiki qu'elle ne sentit pas le sang lui monter jusqu'aux joues. Ce dernier aussi ne put s'empêcher de rougir.
Les deux chevaliers se regardaient à présent sans rien dire. L'arrivée d'Auguste rompit le silence.
Auguste : Je vois que je ne suis pas le seul à avoir trouver son armure.
Sakura : Et si nous nous mettions en tenue pour aller rendre nos hommages à la déesse ?
Shenhua : Voilà qui est une bonne idée.
Les trois cousins ouvrirent leur Pandora Box respective.
Le totem de la Boussole représentait une rose des vents. Elle se divisa pour recouvrir Shenhua. Chaque branche qui matérialisaient les quatre points cardinaux se divisa en deux parties. Les quatre pointes se placèrent sur les genoux et les épaules tandis que les tiges protégèrent les jambes et les bras. Le plastron, qui recouvrait tout le corps jusqu'au dessus nombril, était formé par la petite rose sous laquelle se cachaient aussi la ceinture et le casque/serre-tête tout deux orné d'une rose des vents.
La forme totémique de l'armure de l'Ecu ressemblait a un de ces immense bouclier des légionnaires romains de l'antiquité. Il se divisa en plusieurs pièces de formes carrées ou rectangulaires qui recouvrirent les jambes, les bras et la poitrine d'Auguste. Il n'avait pas de ceinture et le casque se résumait à une bande de métal avec une petite plaque carrée sur le front. L'armure était loin d'être esthétique mais avec ses boucliers à chaque membres, bien que n'étant qu'une armure de bronze, elle offrait plus de protection que n'importe quelle armure d'argent.
Sakura : Maintenant nous pouvons aller voir Athéna.
Sakura, Shenhua, Magdalèna et Auguste commencèrent l'ascension.
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Petite précision à propos de Magdalena. Je ne suis absolument pas un "pro life" mais pour ce que j'avais prévu pour la fic, il fallait qu'elle soit et reste enceinte. D'ailleurs au début, avant que le personnage ait un nom, elle devait être un chevalier noir normale, amante du chevalier noir que Sakura avait tué et cherchant à se venger d'elle, et pour s'excuser Sakura l'amenait au Sanctuaire pour que la grossesse se passe sans problème. Là le prototype de Magdalena devait rencontré un personnage (qui apparaitra dans les chapitres à venir) absolument contre la présence d'un chevalier noir au Sanctuaire mais le fait qu'elle soit enceinte la rendait "intouchable" à ses yeux.
sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥
Je n'aime pas les plokes
Cool, sympa cette suite
Merci, mais pourrais-tu être un petit peu plus précis dans ton commentaire ? Parce que dans chacun des 4 deniers chapitres y'a des choses assez importantes qui se passent quand même.
sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥
Je n'aime pas les plokes
Ben c'est compliqué de faire un commentaire sur un chapitre en cours, d'une oeuvre en cours, sans frustré son écrivain...
J'aime bien le premier combat de Sakura ça donne plus de détails sur ces capacités, le combat qu'elle mène contre la fille aveugle est rempli de détails donc on a une immersion direct dans le combat se qui fait que c'est assez facile de visualiser le combat. Tu réussis assez bien à créer un équilibre entre les phases de combats et l'avancement de l'histoire se qui fait que c'est pas redondant avec des combats qui s'étende à l'infini et tu restes pas sur un problème ou une narration trop longue qui fait que l'on s'endorme devant le PC car l'écran nous bouffe les yeux que l'histoire n'avance pas.
J'aime ton style d'écriture, même si il y a des fautes d'orthographes car j'ai parfois arrêté de lire à cause de ça.
Enfin voilà, mon appréciation sur ton travail sera toujours positive et tournera toujours autour de ça car c'est ce qui fait que je te lis. En lisant l'oeuvre terminée d'une traite ou 2 j'aurais un oeil plus critique car je ne sais pas vers quoi tu veux aller pour le moment. Quand l'oeuvre sera terminé je te dirais tien j'aurais plutôt mis ça comme ça ou j'aurais pas mis se passage qui au final ne sert à rien ou dessers le roman. Donc voilà, je pense que tu es toujours en phase de création et que tous n'est pas terminé voilà pourquoi je continue à te suivre et que j'ai ajouté ce commentaire car cela fait 4 ou 5 chapitre que personne ne met de commentaire. donc c'est pour te donner un coup de boost et te donner envie de continuer.
Après, bon, le fait de tourner autour des sentiments de culpabilité de Sakura sur 4 ou 5 chapitres c'est un peu de la broderie je trouve mais je me dis que ça va surement rentrer en ligne de compte pour l'un de tes prochain chapitre et que se sera un moment important mais voilà sans connaitre la suite de l'histoire je peux pas forcement te dire ça s'est trop car il y a sans doute une raison à ça comme dans Run8 sur certains détails de l'histoire qui sont calculés, dans "Les chevaliers d'Emeraude" il y a un détail cité une fois dans le volume 2 ou 3 et dont tu as l'explication en volume 8 car l'auteur y avait déjà pensé donc je me dis que tu dois sans doute avoir calculé certaines choses et je ne me permet pas de critiquer certains choix narratif car je me dis que tu dois savoir où tu vas et qu'elle est le point final (je pense à la fin de la prochaine guerre avec un ou chapitre d'épilogue mais ça s'est toi qui vois c'est ton histoire.
Au plaisir de lire le chapitre suivant et à bientôt
Si la connerie était une science il y aurait beaucoup de scientifiques. (Debyoyo)
L'univers et la bêtise humaine sont infinis, bien que pour l'univers j'ai un doute. (A. Einstein)
Merci pour cette critique debyoyo. Je comprends que tes réticences à commenté une œuvre inachevée mais comme ma fic e divisée en story arc (dons le chapitre publier aujourd'hui clos l'actuel), tu pourrais faire ton prochain commentaire à la fin de celui à venir (qui comprendra les chapitre 20 à 27)
La culpabilité de Sakura est plutôt un leitmotiv comme Shun avec ses "je ne veux pas me battre" ou Shiryu et son "vieux maître"
Et pour les fautes, bein malheureusement j'ai beau lire et re re relire, y'en a toujours qui m’échappent.
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Chapitre 19 : Les trois déchus
Sakura, Shenhua, Magdalena et Auguste venaient de traverser le temple du Bélier et se dirigeaient naturellement vers celui du Taureau. Auguste s'approcha de Magdalena qui l'intriguait pour lier connaissance.
Auguste : Bonjour, je m'appelle Auguste et vous ?
Magdalena ne lui répondit rien. En fait elle ne lui adressa même pas un regard.
Auguste : Je suis le cousin de Shenhua et Sakura.
Cette fois Magdalena tourna la tête pour dévisager le fils de Seiya. Il ne lui paraissait pas antipathique. Peut être était-ce dû au fait qu'il n'était pas un adulte. Cependant elle ne pouvait s'empêcher d'avoir un irrationnel ressentiment pour lui car c'était un homme.
Sakura : Laisse la tranquille Auguste. Elle est fâchée avec la gent masculine et Cassandra lui a commandé de ménager son stress.
Auguste : Heu ? Tu as pensé à Will ?
Sakura s'arrêta net ainsi que Shenhua. Elles tournèrent la tête l'une vers l'autre comme pour se concerter du regard.
Sakura : Continuez le chemin à ce rythme, Shenhua et moi on va régler le problème.
Shenhua et Sakura foncèrent vers la deuxième demeure laissant Magdalena seule avec Auguste. Surmontant son dégoût pour les hommes elle s'adressa à ce dernier.
Magdalena : Qui est Will ?
Auguste : C'est le chevalier d'or du Taureau mais malheureusement aussi ce qui se fait de pire en matière d'homme au Sanctuaire. Dès qu'il voit un nouveau visage féminin ses hormones prennent le pas sur son cerveau. Il devient alors très irritant. Bien sûr il se calme dès qu'on l'a remis en place mais il vaut mieux pour tes nerfs que tu évites de le rencontrer. Pourquoi devez-vous vous ménager au fait ?
Magdalena (acide) : Je suis enceinte.
Auguste remarqua le ton agressif de la jeune femme et eut donc la délicatesse de ne pas demander l'identité du père.
Magdalena : Mais au fait ! Que sont elles allées faire ?
Auguste : S'assurer que vous ne le croisiez pas je suppose. Par contre je ne vois pas comment.
Shenhua et Sakura rejoignirent Magdalena et Auguste.
Shenhua : Nous avons de la chance, on a croisé Hilda et elle nous a promis d'occuper Will pendant que l'on traverse le temple.
Sakura : Je me demande bien ce qu'elle peut lui trouver.
Shenhua : Tu n'as vu que ses mauvais cotés, mais en fait c'est un garçon charmant.
Sakura : Laisse moi en douter.
Auguste : Dites ? Si Hilda n'avait pas été là ? Qu'auriez vous fait ?
Shenhua : Le plan initial était que Sakura le distraie....
Sakura : Pour que Shenhua puisse l'envoyer momentanément dans une autre dimension.
Auguste : Tu sais ouvrir un passage vers une autre dimension Shenhua ?!
Shenhua : C'est maître Kanon qui me l'a appris.
Auguste : Kanon ! Le Kanon ?! Tu pourras me le présenter dit ?
Shenhua : C'est impossible Auguste, il est mort récemment...
Sakura : A cause de moi. Je l'ai tué !
Auguste afficha un air étonné et Shenhua lui raconta tout ce qui s'était passé pendant son absence.
Grâce à Hilda, la traversée de la seconde maison put se faire sans difficulté et le reste de l'ascension se déroula sans problème jusqu'à la demeure de la Vierge. En effet, Marie qui se trouvait à l'entrée de sa maison bloqua le passage à Magdalena lorsqu'elle voulut passer.
Magdalena : Qu'est-ce que tu me veux toi ?
Marie : Ma... Magdalena ?
Magdalena : Comment connais-tu mon nom ?!
Marie retira son casque laissant tomber une chevelure bouclée noir anthracite sur ses épaules, et quand elle ôta son masque, Magdalena se crut devant un miroir.
Marie : Tu me reconnais ?
Magdalena : Marie ?! Marie c'est bien toi ma sœur ?
Marie : Magdalena ! Je te croyais morte !
Magdalena : Il aurait peut être mieux valu que ce soit le cas. J'étais aux mains des chevaliers noirs sur Death Queen Iland.
Marie : Ô mon Dieu !
Magdalena se jeta dans les bras de sa sœur et fondit en larme.
Magdalena : Ô Marie si tu savais tout le mal que l'on m'a fait...
Marie : Le cauchemar est fini maintenant. Je suis là grande sœur et plus rien ne pourra t'arriver.
Les trois jeunes chevaliers décidèrent d'un commun accord de laisser les deux jumelles se retrouver en toute intimité et continuèrent leur chemin jusqu'à Athéna.
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Dans le temple d'Athéna, Shina était assise sur le trône et attendait les trois cosmos qui se dirigeaient vers elle. Elle reconnut sans problème ceux de Shenhua et de sa fille. Le troisième lui était inconnu mais elle gageait que ce devait être Auguste. Les trois portaient une armure c'était certain. Shina soupira, elle connaissait sa fille et savait que jamais elle n'aurait osé porter un habit sacré qui faisait d'elle un chevalier sans avoir auparavant rempli sa part du contrat. Elle ne comprenait pas d'où lui était venu ce courage, Sakura avait toujours été respectueuse de toute vie, même animale. Quand elle était petite elle s'en était voulu pendant une semaine d'avoir, par mégarde, écrasé un escargot. Bien sûr elle avait changé depuis la mort de Shinji mais ça ne pouvait pas être la seule explication. Shina se souvint alors des dernières paroles de Kanon. Il l'avait mise en garde sur un possible changement de comportement. Le chevalier d'Ophiuchus eut alors un moment de panique. Et si Sakura était devenu comme Saga ? Divisée entre la pure bonté et la pure méchanceté ?
Shina ne put réfléchir plus longuement au problème car les portes s'ouvrirent laissant entrer les trois nouveaux chevaliers. En voyant sa fille et surtout son masque, elle comprit enfin d'où provenait le changement.
Shina : Athéna avait raison ! Elle s'est complètement identifiée à moi. C'est à cause de moi qu'elle est chevalier.
Les trois jeunes gens en armures s'avancèrent et s'agenouillèrent devant Shina. C'était la tradition pour, qu'en tant que chef du Sanctuaire, elle les reconnaisse officiellement comme chevalier. Mais au moment où elle allait dire la phrase consacré, Athéna fit son apparition.
Athéna : Voilà trois puissants guerriers, relevez vous, je vous reconnais comme mes chevaliers, Auguste de l'Écu, Shenhua de la Boussole et Sakura du Fourneau. Je suis heureuse de revoir ces armures, elles sont spéciales vous savez ?
Auguste : Vous voulez dire que....
Athéna : Non Auguste, ce ne sont pas les armures de type inconnues. Si j'ai dit qu'elles étaient spéciales c'était à cause de leur histoire. Si vous souhaitez en savoir plus, suivez moi dans mes appartements.
Athéna fit demi-tour et les trois chevaliers la suivirent. Arrivée dans ses quartiers, la déesse les invita à s'asseoir.
Athéna : Les trois armures que vous portez ont appartenu à trois chevaliers tombés en disgrâce lors de la première guerre sainte m'ayant opposée à Poséidon et qui furent appelés "les trois déchus" : Xanadu de l'Écu, un muvien qui connaissait le secret de restauration des armures et qui a réparé les écailles des marinas, Spartan de la Boussole, possédant de grands pouvoirs psychiques et qui a renseigné Poséidon sur la position de nos troupes et téléporté le contingent ennemi au sein même du Sanctuaire, et enfin Pyrrhus du Fourneau, c'était le fils d'un dieu et mon plus puissant guerrier avec le chevalier d'or d'Ophiuchus. Bien qu'extrêmement fidèle, j'ai dû le châtier car sa cruauté envers nos ennemis était inqualifiable. Il tuait même ceux qui se rendaient. Tout trois ont été exilés sur l'enfer de Death Queen Iland avec d'autres gardes qui avaient fui les combats. En réalité je chargeais Pyrrhus de surveiller les deux autres car même après que je l'ai puni il me resta fidèle. Il devint alors le gardien de l'Île où il y cacha son armure. Et j'avais vu juste. L'île étant le vestige du continent de Mü, elle possédait certaine ressources qui permirent à Xanadu de fabriquer pour lui et les autres traîtres des armures.
Auguste : Vous voulez dire que mon prédécesseur est à l'origine des armures noires ?!
Athéna : Tu es très perspicace Auguste. En effet, il a créé les armures noires afin de former une petite armée pour vaincre Pyrrhus et s'échapper de l'île. Mais il avait sous estimé sa force. Quasiment tous les chevaliers noirs périrent. Malheureusement, les échos de cette brève bataille arrivèrent au Sanctuaire et de nombreux disciples voulant devenir rapidement et facilement chevaliers allèrent sur l'île et supplièrent Xanadu de leurs fabriquer des armures. Évidemment je ne les ai jamais reconnus et ordonnait à Pyrrhus de les empêcher de quitter l'île.
Voilà toutes l'histoire, après la dispersion des armures à travers le monde, personne ne voulant porter la protection des traîtres, elles finirent par tomber dans l'oubli avec le temps.
Sakura : Mais alors ! Si je comprends bien, Gulty était Pyrrhus ?!
Athéna : C'est exact, mais celui qui a entraîné Ikki était très différent du Pyrrhus que j'ai connu. En tant que demi-dieu il avait l'immortalité et malheureusement les siècles passés dans l'environnement hostile de Death Queen Iland et ses fréquents combats contre les chevaliers noirs pour les empêcher de quitter l'île, ont fini par avoir raison de sa santé mentale.
Shenhua : Est-ce que c'est aussi vous qui l'avez chargé de prendre des disciples pour l'armure du Phoenix ?
Athéna : Non, c'est lui-même qui en a pris l'initiative car étant un des rare à connaître le secret qui permettait de la revêtir. C'était bien avant qu'il ne sombre dans la folie. Car même si c'est effectivement la haine qui permettait de la porter, ce devait être la haine de l'injustice. Mais en perdant peu à peu l'esprit seul lui est resté la notion de haine aveugle.
Auguste : Mais comment oncle Ikki a-t-il pu porter l'armure puisque son maître lui a appris la mauvaise haine ?
Athéna : Parce qu'il a haï un maître, un père et un destin injuste, voilà pourquoi l'armure de Phoenix l'a accepté. Vous savez tout à présent. Shenhua, Auguste, allez voir vos parents, je suis certaine qu'ils meurent d'envie de vous voir dans vos habits sacrés. Quand à toi Sakura je veux t'entretenir d'une chose importante.
Une fois que les enfants de Shiryu et Seiya eurent quitté la pièce, Athéna s'adressa à sa filleule mais c'est cette dernière qui parla en premier.
Sakura : Je suppose que vous allez tenter de me dissuader d'être chevalier même si c'est un peut tard.
Athéna : Je t'ai reconnue officiellement comme chevalier, pour que tu ne le sois plus il faudrait que je te bannisse et je n'en ai aucunement l'intention ; mais ce dont je dois te parler est tout aussi important que ton avenir en tant que chevalier sinon plus. Comme tu le sais j'ai béni ta venu au monde, mais cela ne s'est pas borné pas à de belles paroles. Quand un dieu bénit une naissance il doit obligatoirement faire un don à son filleul, comme la beauté ou l'intelligence par exemple, c'est une loi divine. Mais tes parents, surtout ton père, n'ont pas voulu que tu en bénéficies. Ils ne voulaient pas que tu sois anormalement supérieure aux autres enfants. Je me rappelle parfaitement la remarque de Shun, il m'a dit qu'il désirait que tu te fasses toute seule, sans l'aide d'un dieu. Que tes résultats scolaire ou tes succès sentimentaux te revienne à toi seule et non pas parce qu'une divinité t'avait donné un esprit vif ou une jolie frimousse.
Sakura : Je n'ai pas de don et alors ?
Athéna : Tu en as bien un, mais tes parents l'ignorent. Je t'ai donné la Liberté, c'est à dire qu'aucun dieu ne peut influer sur ton destin, pas même moi.
Sakura : Je ne vois pas le rapport avec mon statut de chevalier.
Athéna : J'y viens. Lors des combats, j'interviens parfois indirectement pour encourager mes chevaliers ou bien leur donner un peu de force. Comme tu es libre, tu n'as pas droit à cette protection, quand tu combattras tu seras seule. Je t'avais donné la Liberté car j'étais certaine que tu ne deviendrais jamais chevalier. Maintenant je sais que j'ai eu tort. Cependant, je ne te demande pas de renoncer à te battre. Tout ce que je veux c'est que tu me promettes de te montrer extrêmement prudente.
Sakura : Je vous fais le serment de ne pas mettre inutilement ma vie en danger.
Athéna : Tu peux t'en aller maintenant.
Sakura fit une petite révérence en signe d'au revoir. Quand elle revint dans la salle du trône, Seiya était en train de parler à sa mère. Il remarqua tout de suite son arrivée.
Seiya : Ah Sakura ! Justement je parlais de toi. Comme Auguste, ta cousine et toi êtes devenus chevaliers, je vous ai tous invités à manger ce soir dans ma maison pour fêter ça. Shenhua a déjà accepté, et toi qu'en dis-tu ?
Sakura réfléchit un peu, elle n'aimait pas beaucoup son oncle et peut être que ce dîner pourrait lui permettre de l'apprécier un peu plus. Elle accepta donc l'offre.
sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥
Je n'aime pas les plokes
Que dire sur cet arc, parfois un peu étrange comme le fait qu'il y est les 3 armures déchues découvertes en même temps, qui se rencontre en même temps en revenant au sanctuaire. Bon, un effet somme toute scénaristique comme dans beaucoup de série.
Le fait d'avoir une armure qui peut "produire des flammes" pour Sakura est pas mal et permet je pense l'utilisation de nouvelles techniques donc cela peut être un plus, la révélation à la fin de chapitre me fait penser qu'elle mourra à la fin de la guerre. Je trouve juste dommage qu'il n'y est pas plus d'information sur Auguste et que la relation entre Athéna et Sakura soit si forte alors que les autres chevaliers ou non chevalier on se demande juste si elle a déjà pris 30min avec eux pour discuter. Ca fait penser un peu à une chouchoute alors qu'elle est juste une soldate de plus dans l'armée.
Je me demande aussi comme la guerre se fait entre 2 Dieux pourquoi il n'y aurait pas un ou plusieurs chapitre présentant un peu l'autre camp, sa formation... à méditer.
Sinon ben j'attends la suite avec impatience. Je sais mes critiques ne sont pas forcement très longues ni concise car entre le début de l'arc et maintenant il y a plusieurs mois et je ne les ai pas relu, je le ferais sans doute un jour mais comme toujours je suis entre deux feu et j'ai pas toujours le temps. (Par exemple j'ai pas fini de lire un HS d'Animeland acheté lors de la dernière japan Expo qui s'est déroulé il y a 11 mois maintenant) donc voilà. En plus, je remarque que ton histoire est extrêmement longue je me pose la question si en volume relié cela ne ferait pas plusieurs tome car chacun de tes chapitre fait plus de 10 pages, mais 10 pages intéressante dont je t'ai déjà venté les mérites. N'hésites pas à m'envoyer un MP pour la publication d'un autre topic de ta part dont ta prochaine fan fic érotique...
à bientôt
PS: après un copié collé de chaque chapitre sans modification j'en suis à 212 pages, c'est juste énorme. J'essayerai de vérifier les fautes et de relire mais je te dis ça prendra du temps désolé
Last edited by debyoyo (08 Jun, 2012 18:47:57)
Si la connerie était une science il y aurait beaucoup de scientifiques. (Debyoyo)
L'univers et la bêtise humaine sont infinis, bien que pour l'univers j'ai un doute. (A. Einstein)
Alors l'armure du Fourneaux ne produit pas de flammes, Sakura maîtrisait la pyrokynésie avant de la trouver, mais c'est certain qu'un chevalier maîtrisant le froid serait incapable de la portée.
Effectivement Sakura est la chouchoute d'Athéna c'est quand même parce qu'elle est sa filleule et que la dernière fois qu'elle l'a vue c'était le jour de sa naissance, et aussi pour d'autres raisons qui seront révélés plus tard.
Pour Auguste pas d'inquiétude des détailles sur lui viendront en temps et en heure dans les semaines à venir.
sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥
Je n'aime pas les plokes
Chapitre 20 : La soeur prodigue
Dans l'obscurité de la nuit, une barque avec deux personnes à son bord accostait discrètement sur une des plage du Sanctuaire. L'un des passagers, avec une silhouette féminine, mit pieds à terre et, après avoir embrassé son comparse, s'enfonça plus à l'intérieur du domaine sacré tandis que l'esquif reprenait la mer.
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Dans la maison de Seiya le dîner pour fêter les nouveaux chevaliers s'éternisait. Les cousins de Sakura la pressaient questions sur le pays de leurs pères : le Japon. Elle leurs répondit avec plaisir racontant tous les mœurs et traditions de l'archipel nippon.
June : Qui veut la dernière part de tarte ?
Julie + Auguste : Moi !
Julie : Je suis l'ainée donc c'est moi qui y ai droit.
Auguste : C'est pas une raison.
Julie : Mais je peux t'en donner pleins d'autres, de nous deux c'est moi la plus forte, qui est le cosmos le plus puissant, la plus plus adroite, la plus rapide, la plus belle, la plus...
Seiya : Tu es surtout la plus bête.
Julie : Papa ! Pourquoi tu dis ça ?
Seiya se contenta de montrer le plat vide. Auguste avait englouti la dernière part pendant que soeur énumérait ses qualités.
Tout le monde se mit à rire puis les questions à Sakura reprirent de plus belles.
Alors qu'elle parlait de sa vie d'écolière, Auguste posa une question malheureuse.
Auguste : Tu avais un petit ami ?
Sakura se figeât sans rien dire. L'ambiance s'était faite pesante. Shina, Shun et même Shenhua ne purent s'empêcher de lancer un regard accusateur au fautif.
Soudain on frappa à la porte. Sakura saisit l'occasion pour se défiler.
Sakura : Je vais ouvrir !
Sakura se leva pour mais Seiya tenta de l'en empêcher.
Seiya : Laisse je vais le f... Aïe !
June qui avait compris la manœuvre de sa nièce venait de donner sous la table un coup de pied à son époux.
Seiya (à June) : Mais qu'est-ce que j'ai fait ?
Cette fois ci ce fut Seiya qui eu droit a des regards sévères venant de toute la petite assemblée y compris ses enfants.
Pendant ce temps Sakura avait ouvert la porte et faisait face à une femme d'une trentaine d'années. Ses cheveux châtains étaient presque roux et ses yeux noisettes.
Inconnue : Excusez-moi, c'est bien ici que vit le chevalier Seiya ?
Sakura : Bien sûr, à qui ai-je l'honneur ?
L'inconnu dévisagea longtemps Sakura avant de répondre.
Inconnue : Tu ne te nommerais pas Sakura par hasard ?
Sakura : C'est exacte, et vous ? Vous ne seriez pas ma tante Seika ?
Seika : Comment as-tu deviné ? Tu étais trop petite pour te souvenir de mon visage quand tu m'as vu.
Sakura : C'est l'intuition féminine. Mais entrez donc, je suis certaine que Seiya et vos neveux seront heureux de vous revoir.
En effet les retrouvailles furent très émouvantes et c'est Seika qui était à présent pressée de questions au grand soulagement de sa nièce Sakura. La grande sœur de Seiya raconta avec moult détails tout les pays qu'elle avait visités.
Alors qu'elle était en train de décrire le Tãdj Mahall elle devint blanche comme un linge et fut prise de nausée. Quand elle revint des cabinet elle décida d'abréger sa visite.
Seika : J'espère ne pas vous avoir trop inquiété ?
Seiya : Seika ! Tu es malade ?
Seika : Ce n'est rien petit frère, juste le décalage horaire, mais si ça peut te rassurer je vais aller consulter Cassandra. Quelqu'un peut m'accompagner ?
Sakura : Moi ! Comme ça nous pourrons lier connaissance en chemin.
Seika : C'est une bonne idée.
Les deux femmes quittèrent la maison et Sakura prévint les autres qu'elle rentrerai chez elle juste après avoir amené Seika à Cassandra. Dans la salle à manger un lourd silence régnait à présent.
Seiya (à Shina et Shun) : Bon ! Parlons de choses sérieuses, qu'est-ce qui ne va pas avec Sakura ? Je sais qu'elle ne m'apprécie pas mais j'ai l'impression que ce n'est pas pour cette raison qu'elle a voulu partir. Alors je vous écoute.
Shun et Shina se concertèrent un moment du regard.
Shun : Je suis désolé Seiya mais nous ne pouvons rien te dire.
Shina : Pas sans le consentement de Sakura en tous cas.
Shun : Mais nous lui demanderons si nous pouvons vous mettre dans la confidence.
Un nouveau silence s'installa.
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Pendant ce temps à l'extérieur.
Seika : Écoute Sakura, en vérité je ne vais pas voir Cassandra mais Athéna, j'ai une chose importante à lui demander.
Sakura : Pas de problème je vais te conduire à elle mais en échange tu peux me dire qui est le père ?
Seika : Comment ?!
Sakura : Ne joue pas les innocentes, tu as vomi tout à l'heure car tu es enceinte. D'ailleurs tes belles soeurs l'ont aussi remarqué ainsi que Shenhua. Pour Chun-Li et Julie je ne sais pas.
Seika : C'est le général de Poséidon Sorente.
Sakura : Quoi !!
Seika : Si je veux voir la déesse, c'est pour tout lui raconter, comme je n'ai pas envie de me répéter tu attendras qu'on soit arrivé jusqu'à elle pour connaitre toute l'histoire.
Sakura : Ça ne me pose pas de problème. Heu... Tu es enceinte de combien ?
Seika : Ça doit faire à peu près deux mois grand maximum.
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Dans la maison de Seiya, l'atmosphère était toujours aussi lourde. Seiya n'appréciait pas le manque de confiance dont faisait preuve Shun. Shiryu décida de changer de sujet pour que l'ambiance ne soit plus aussi oppressante.
Shiryu : Au fait Shina, il y a une chose qui m'intrigue depuis longtemps chez toi, c'est la signification de ton surnom. J'ai fait des recherches et je n'ai rien trouvé dans quelque langues que se soit.
Shina : Toi tu as profité du temps où tu étais Grand Pope pour fouiner dans les archives du Sanctuaire. Je suis même certaine que tu as voulu connaitre le vrai nom de Masque de Mort.
Shiryu : Suis-je aussi prévisible que ça ?
Shina : Non, mais nous partageons tout deux la même haine et fascination pour cette ordure. J'ai fais la même chose avant toi.
Shiryu : Avant moi ?!
Shina : Ça t'étonne hein ! J'avais rendu un petit service à Saga, quand il se faisait passer pour Shion, et en récompense il m'a laissé fourrer mon nez dans les archives pendant quelques heures. Et tout comme toi je n'ai trouvé qu'une fiche avec sa véritable identité effacée.
Shiryu : C'est frustrant n'est-ce pas ?
Shina : Tu peux le dire. Je suppose, que comme moi, tu en as ensuite profité pour te renseigner sur les autres chevaliers, à commencer par ton maître.
Shiryu : En effet, je peux savoir ce que tu as appris sur le tient ?
Shina : Des choses assez intéressantes, son père s'appelait Thersandros et était pêcheur quand à sa mère elle se nommait Koré ancien chevalier de bronze de la Couronne Boréale.
Julie : Sa mère était son maître ?
Shina : Non, c'était mon prédécesseur Hippocrate d'Ophiuchus...
Seiya qui était en train de boire à ce moment là, recracha son verre sous le coup de la surprise.
Seiya : Tu veux dire Hippocrate le frère d'Altaïr le maître de Marine ?
Shina : Celui la même, mais en réalité ils n'étaient que demi-frères. Altaïr était le fils et l'élève du chevalier du Scorpion de l'époque. Elle s'appelait Panorpa et elle a adopté son autre élève Hippocrate après qu'il ait obtenu son armure. Mais je dois avouer que je n'ai appris ce détail que récemment. Ah ! Seiya, pour la petite histoire, Altaïr était aussi le maître d'Aïolos.
Un petit silence respectueux se fit.
Seiya : Pourquoi est-ce qu'elle ne me l'a jamais dit ?
Shina : Ne me fais pas croire qu'elle t'a parlé de lui de son propre chef. Je suis certaine que c'est toi qui lui a demandé qui était son maître.
Seiya : Comment sais-tu ça ?
Shina : Marine considérait Altaïr comme son père, sa mort a été un grand choc pour elle. Moins elle en parle mieux elle se porte.
June : Excuse-moi Shina, mais je crois que tu t'éloignes de la question de Shiryu, ou alors tu essayes de noyer le poisson.
Shina : Et bien aussi étrange que cela puisse paraître, nous sommes très proches du sujet. Pour comprendre l'origine et le sens de mon nom de chevalier, il faut savoir que le changement de nom ne se fait pas seulement lorsque l'on gagne l'armure. Certains apprentis par exemple, prennent un surnom pour se porter chance et d'autre n'ont pas le choix car on leur a effacé leur identité. Je fais partit de cette seconde catégorie. J'ai été recrutée de force et ai donc eu droit à un lavage de cerveau. Mais ce n'est pas Milo qui est venu m'enlever, c'est Altaïr. Maintenant il faut savoir que le véritable nom de sa mère Panorpa était Szajna ce qui signifie "beauté" en polonais car elle était originaire de ce pays...
June : Je ne vois toujours pas...
Shina : Tu permets que je termine ? Panorpa était aussi juive, et en Yiddish, Szajna se dit Shaina. Altaïr m'a donc rebaptiser du nom de sa mère.
Shiryu : Mais sur ta fiche il est pourtant marqué Shina. Ce serait le scribe qui aurait oublier une lettre ?
Shina : Non, c'est parce que Milo n'aimait pas le consonance de mon nouveau nom et m'a donc renommée Shina. Comme c'est mon maître qui m'a présentée au Grand Pope, c'est Shina qui est restée dans les archives.
Shunreï : Comment doit-on t'appeler alors ? Shaina ou Shina ?
Shina : Je porte le nom de Shina depuis tellement longtemps que ça me ferait bizarre que l'on m'appelle autrement.
Seiya : Si j'ai bien suivit, ton nom veut dire beauté, on peut dire qu'Altaïr ne s'est pas trompé. Après mon épouse, tu es la plus belle femme que j'ai jamais rencontré.
Tout le monde se mit alors à rire.
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Seika et Sakura étaient arrivées devant Athéna.
Athéna : Alors comme ça tu es enceinte de Sorente. Excuse-moi si cette question te semble brusque, mais pourquoi voulais-tu absolument m'en parler ?
Seika : Parce que c'est grâce à vous que j'ai pu rencontrer l'homme que j'aime.
Flash Back
1991
Seika venait d'être convoquée auprès d'Athéna.
Seika : Vous vouliez me voir Athéna ?
Athéna : En effet Seika, j'aurais un service à te demander.
Seika : Un... Un service ?!
Athéna : J'ai reçu il y a quelque temps une invitation pour la fête que Julian Solo organise pour ses vingt ans. Or, lui et Poséidon ne font plus qu'un et bien que nous ayons décidé de cesser toutes hostilités l'un envers l'autre, nos relations sont encore tendues et malheureusement je risque de me montrer trop sèche avec lui. Je ne veux pas mettre en péril cette paix neuve entre nos deux royaumes, c'est pourquoi j'ai décidé de t'envoyer en ambassadrice à ma place. Poséidon ne s'en offusquera pas car je l'ai prévenu et il a approuvé ma démarche.
Seika : Pou... Pourquoi moi ? Pourquoi pas un chevalier ?
Athéna : Parce que quelque soit celui que j'enverrai, il risque plus que moi de créer un incident diplomatique divin, ce sont des guerriers après tout. C'est justement parce que tu n'es pas chevalier que je t'ai choisie.
Seika : Je vous remercie de la confiance que vous me faite déesse Athéna, j'essaierais de me montrer digne de la tache que vous m'avez confié.
Le soir de la fête.
Julian avait organisé la soirée à bord d'un gigantesque et luxueux paquebot appartenant aux entreprises Solo : L' Amphitrite.
La salle de bal était remplie des invités et du brouhaha de leurs discussions. Mais soudain le silence se fit à l'arrivée d'une dernière venue : Seika. Sa robe était cachée par une longue pèlerine de soie noire bordée d'or, tenue au niveau de son cou par une fibule en or sertie d'un diamant. C'est justement l'éclat de ce bijou qui attira vers elle l'attention de l'assemblée. Après qu'elle ait laissé sa cape au vestiaire, la foule put admirer sa toilette.
Seika portait une longue robe blanche sans manche avec un léger décolleté qui mettait ses seins en valeur sans pour autant les montrer. Elle était sertie d'émeraudes qui formaient un motif d'olivier. Son cou était orné d'un torque de jade représentant une tête de chouette. Elle portait à la main droite un bracelet représentant le Niké d'Athéna.
La sœur de Seiya était à proprement parler divinement belle. Tous les hommes de l'assemblée la regardaient bouche bée, au grand dam de leurs compagnes qui, au contraire, lui lançaient des regards assassins. Seika quant à elle se sentait mal à l'aise, elle avait la furieuse impression d'être un chien dans un jeu de quille et osait à peine bouger.
Un très beau jeune homme finit par l'aborder.
Inconnu : Puis-je vous offrir une coupe de champagne ?
Seika : Je... Euh... Avec plaisir.
Inconnu : C'est donc vous l'ambassade d'Athéna ?
Seika (surprise) : Oui ! Je m'appelle Seika ! Enchantée de vous rencontré monsieur...
Inconnu : Mon nom est Solo, Julian Solo.
Seika resta un moment figée son verre à la main avec un sourire crispé soulignant sa surprise.
Julian : Vous ne semblez pas à l'aise ici, allons discuter sur le pont, suivez-moi.
Seika obtempéra et emboîta le pas de Julian d'une démarche mal assurée. Cependant une fois à l'extérieur elle se sentit effectivement mieux loin des regard de l'assistance.
Seika : Co... Comment dois-je vous appeler ? Monsieur Solo ou Empereur Poséidon ?
Julian : Comme vous m'êtes sympathique, je vous permet de m'appeler Julian, bien que je ne sois plus ni Julian ni Poséidon.
Seika : Pardon ?
Julian : Athéna ne vous a pas mise au courant ? Il se trouve que les esprits de Poséidon et Julian ont fusionné, ce qui fait de moi un tout nouveau Poséidon. Quand à savoir pourquoi ils ont fait ça, c'est à l'initiative de l'ancien Poséidon. Au début Julian et lui cohabitaient, un peu comme Athéna et ses réincarnations, puis il s'est rendu compte que la fortune de la famille faisaient d'eux les maîtres du monde, jamais auparavant il n'avait eu autant d'influence sur les hommes de la surfaces. Le seul problème c'est que c'était Julian qui possédait ce pouvoir. Il a donc décidé de ne faire qu'un avec lui pour devenir réellement le détenteur de cette "domination" sur le monde. Julian a accepté assez facilement, il pensait que cela permettrait d'empêcher son "hôte" de déclencher de nouvelles guerres et aussi de lui donner une part de sa bonté, et puis devenir un dieu n'était pas non-plus pour lui déplaire.
Mais assez parlé de moi, c'est à présent à vous de me dire qui vous êtes. Quel est votre rôle dans le Sanctuaire ?
Seika : En fait, je n'en n'ai aucun, Athéna m'a justement choisie pour ça. Mon seul véritable lien avec le Sanctuaire est mon petit frère Seiya.
Poséidon tiqua quand il entendit le nom du chevalier de Pégase.
Julian (courroucé) : Vous voulez dire Seiya le chevalier de Pégase ?! Le même Seiya qui a tué Bian, blessé mon corps, détruit le Pilier Centrale et par la même mon royaume ?!
Seika (timidement) : oui.
Seika ne savait plus où se mettre, la colère du dieu l'effrayait et elle craignait qu'il ne se venge sur elle des affronts qu'il avait subits. Mais à son grand étonnement, il éclatât de rire.
Julian : Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Vous devriez voir votre tête ! Vous êtes impayable ! Il y a longtemps que je n'avais pas autant ri.
Seika était toujours paralysée par la peur mais peu à peu l'hilarité de Poséidon la gagna et elle se mit à rire à son tour.
Seika : Ih ! Ih ! Ih ! Excusez-moi Julian, mais pendant un instant j'ai cru voir ma dernière heure arrivée.
Julian (sérieux) : Pourquoi ça ? Par ce que vous étiez certaine que je reporterai sur vous ma rancune contre votre frère c'est ça ?
Seika : Je.. Je n'ai jamais dit cela.
Julian : Je vois, comme je suis un ancien ennemi d'Athéna, vous pensiez que je suis un être revanchard et que j'allais profiter de votre révélation pour déclencher de nouvelles hostilités contre le Sanctuaire ?
Seika : Je... Je suis désolé, si je vous ai offensé, je vous prie de me pardonner.
Julian : Vos sous-entendus étaient quand même assez insultants, mais comme vous êtes plutôt mignonne, je veux bien tout oublier si vous venez dans ma cabine.
L'allusion de Julian était claire et Seika réagit vivement en le giflant. Mais une fois qu'elle réalisa ce quelle venait de faire, elle se mit à trembler de tous ses membres.
Julian : J'espère que vous réalisez que cela signifie la guerre.
Seika était tétanisée de terreur, elle venait de faire tout le contraire de ce que Athéna avait attendu d'elle. Elle serait restée ainsi si un beau jeune homme aux cheveux lavande n'était pas intervenu.
Sorente : Mais tu vas arrêter un peu de lui faire peur ?
Julian : Tu n'es qu'un rabat joie Sorente.
Sorente : Mais regarde la, elle est terrorisée.
Mademoiselle, pour m'excuser de l'attitude de mon dieu et néanmoins ami, vous serez mon unique cavalière de la soirée.
Seika toujours paralysée par la peur, n'eut pas le temps de répondre que déjà le général de la Sirène l'entraîna sur la piste de danse. Quand elle reprit ses esprits, ce fut pour réaliser qu'elle était en train de valser avec un inconnu dont le visage lui était pourtant étrangement familier.
Sorente : Vous êtes enfin revenue à vous. Je tiens d'abord à vous rassurer, Poséidon n'est absolument pas fâché contre vous, il voulait juste s'amuser à vous faire peur.
Seika : Mais... Mais je l'ai giflé ! Il doit m'en vouloir !
Sorente : Vous ne l'avez frappé que par ce qu'il l'a bien voulu, sinon le coup vous aurait été renvoyé.
Seika : Donc si j'avais accepté de coucher avec lui il n'aurait rien fait ?
Sorente : ... Je dois vous avouer que je n'en sais rien, après tout vous êtes une belle jeune femme et il aurait bien pu aller jusqu'au bout de sa "plaisanterie". Mais ne vous en faites pas, je serais intervenu pour l'empêcher d'abuser de la situation et donc de vous.
Seika : Mais c'est un dieu et vous un de ses subordonnés, comment auriez-vous pu faire quoi que ce soit ?
Sorente : C'est avant tout un ami qui sais m'écouter et qui m'a chargé de le raisonner quand il va trop loin.
Seika : Mais j'y pense ! Nous ne nous sommes pas présentés, bien que j'ai l'impression que nous nous sommes déjà rencontrés.
Sorente : C'est exact, je suis le général Sorente de la Sirène, je faisais partie des invités au mariage de Shun. Je suis heureux que vous vous souveniez de mon visage.
Seika : Ça me revient ! C'est vous qui jouiez divinement de la flûte.
Sorente : C'est bien ça, et Shun ? Que devient-il ?
Seika : Je ne peux pas vous répondre car je ne l'ai pas revu depuis la naissance de sa fille. Il a quitté le Sanctuaire et vit au Japon sous le nom de Jubeï Doki. C'est tout ce que je sais.
De longues minutes passèrent, au gré de la musique, sans que ni Seika ni Sorrente ne se sentent l'envie d'arrêter. Quand la fatigue gagna la jeune femme, le général de Poséidon lui proposa de se reposer en prenant l'air sur le pont. En attendant son cavalier parti chercher des rafraîchissements, la sœur de Seiya appréciait les vents marins sur son visage, quand une jeune femme blonde qui lui semblait familière l'aborda. Ses joues légèrement rosées et son équilibre incertain montraient qu'elle avait apparemment trop bu. D'ailleurs elle avait un verre à la mains.
Téthis : Alors c'est vous la nouvelle conquête de Sorente ?! C'est quoi votre nom ?
Seika : Je m'appelle Seika ; mais dites-moi ? On ne se seraient pas déjà rencontré lors du mariage de Shun ?
Téthis : Qui ça ? Ah le type qui a engrossé Shina ! J'ai effectivement accompagné Sorente pour représenter Poséidon. Mais ce n'est pas pour parler de ça que je suis venue vous voir, je dois vous mettre en garde.
Seika : Contre quoi ?
Téthis : Contre Sorente, derrière ses airs innocents se cache un petit pervers, alors un petit conseil : s'il vous propose de vous jouer un air de flûte, refusez ! Car la flûte dont il parle est celle qu'il a entre les jambes et vous retrouverez dans sa cabine avant de comprendre ce qu'il se passe, et je vous parle par expérience ... Tient ! Mon verre est vide. Je vous laisse je dois refaire le plein.
Téthis partit laissant Seika perplexe. Sorente finit par revenir avec deux verres de champagne.
Sorente : Excusez mon retard mais il y avait de monde au bar, comme il n'y avait plus de coupe j'ai pris des flûtes.
En entendant ce mot, la jeune femme ne pu s'empêcher de faire instinctivement un pas en arrière.
Sorente : Quelque chose ne vas pas ?
Seika : Non, non !
Sorente : Je comprends, vous avez rencontré Téthis et elle vous a mis en garde contre ma "flûte".
Seika : Heu ... Oui, comment le savez-vous ?
Sorente : Nous avons été un moment ensemble et depuis que nous avons rompu, elle fait ça chaque fois que je participe à une soirée. Elle raconte toujours la même histoire à toutes les femmes qu'elle croise.
Seika : Et vous ne lui en voulez pas de donner une mauvaise image de vous ?
Sorente : Non, j'estime que c'est ma punition pour avoir mal réagi quand elle m'a révélé sa vrai nature.
Seika : Sa vrai nature ?
Sorente : Le soir où nous avons décidée coucher ensemble pour la première fois, elle m'a révélé qu'elle n'était pas une vraie femme et je l'ai très mal pris.
Seika : Téthis est un homme !
Sorente : Non ! Si cela avait été le cas, peut être que j'aurais agi différemment, peut être même que j'aurais accepté de faire l'amour avec elle, mais en vérité, aussi étrange que cela puisse paraître, Téthis est un poisson. Lorsqu'elle me l'a annoncé, j'ai d'abord été incrédule, puis je me suis senti trahi, et ensuite je l'ai froidement rejetée. Je voyais en elle un monstre. Je ne savais pas alors que son état la complexait et qu'elle avait mis en moi tout ses espoirs de vivre comme un véritable humain. Elle a fait une très grosse dépression et sans la bonté et le soutien de Poséidon, elle aurait certainement mis fin à ses jours. Mais même si j'ai pris conscience de la cruauté de mon rejet envers elle et que je le regrette, même si nous avons réussi à redevenir un tant soit peu amis, je crois que si nous étions amenés à revivre la même situation, je ferai malheureusement la même erreur. Je ne suis pas assez large d'esprit pour aimer Téthis. C'est pour cela que je ne peux pas lui reprocher le mal qu'elle dit de moi, sa vengeance n'est rien comparée à la façon dont je l'ai traitée.
Seika : C'est une bien triste histoire.
Sorente : Téthis et moi étant les derniers marinas, je n'ai jamais pu me confier jusqu'à présent. J'ai l'impression qu'un énorme poids vient de se retirer de mes épaules je vous remercie de m'avoir écouté, votre présence m'a fait un bien fou.
Seika rougit à ce compliment et Sorente quant à lui eut l'impression de la regarder pour la première fois. Il la trouvait belle, bien sûr il lui avait déjà dit tout à l'heure mais le compliment était surtout pour sa tenue. Non ! Maintenant il lui semblait que quoi qu'elle puisse porter, elle serait resplendissante. Le général de Poséidon trouvait d'ailleurs ironiquement drôle que lui que le destin avait lié à la sirène, soit sous le charme envoûtant de l'émissaire d'Athéna alors qu'il semblait laisser cette dernière indifférente. Cela le gênait aussi un peu car il n'avait jamais fait le premier pas pour aborder une femme, d'habitude c'étaient elles qui venaient vers lui. Lorsque, enfin, il se décida à faire sa cour, un des serveur s'adressa à la jeune femme.
Serveur : Excusez-moi, vous êtes bien mademoiselle Seika ?
Seika : Oui, que puis-je pour vous ?
Serveur : Le repas va bientôt être servi et monsieur Solo qui a remarqué que vous semblez apprécier le pont, vous demande si vous souhaiteriez que nous installions une table ici pour que vous puissiez manger dehors ?
Seika : C'est très aimable de ça part car c'est vrai que je me sens mal au milieu de tout ce monde. Cependant manger toute seule ne m'enchante pas non-plus, à moins que ... Monsieur Sorente ? Voudriez-vous manger avec moi ?
Sorente : Mais avec plaisir !
Seika (au serveur) : Dites à monsieur Solo que j'accepte sa proposition avec joie.
Serveur : Très bien mademoiselle.
Le repas se fit dans le silence, les deux jeunes gens n'osaient pas s'adresser la parole. Sorente ne savait par où commencer pour dire à Seika qu'elle lui plaisait, quant à cette dernière elle ne voyait pas de quoi elle pouvait parler avec le général. Bien sûr ils avaient discuté tout à l'heure, mais c'était lui qui avait commencé la conversation et ils avaient surtout parlé d'eux.
Seika était nerveuse et cela se traduisait par les verres de champagnes qu'elle buvait chaque fois que son regard avait croisé celui de Sorente. Quand elle commença à être un peu éméchée, elle adressa enfin la parole à son compagnon.
Seika : Vous savez Sorente, il y a une chose qui me turlupine depuis tout à l'heure mais je n'osais pas vous le demander. Cette histoire que Téthis raconte sur vous, elle ne marche pas à tous les coups comme elle le voudrait je suppose ?
Sorente : En effet, il y a certaines femmes que ça intriguait et d'autre que ça excitait. C'est d'ailleurs l'une d'entre elle qui m'a ... Mais je ne pense pas que cela vous intéresse.
Seika : Au contraire, racontez-moi. Je ne vous demande pas les détailles bien sûr, mais je suis curieuse de savoir dans quelle condition vous avez perdu votre pucelage.
Sorente : Je ne peux quand même pas lui raconter ça ! Mais en même temps j'ai l'impression que je pourrais lui confier tout mes secrets, en plus elle est un peu ivre et elle oubliera oeut être tout après. Cela c'est passé il y a deux ans lors d'un bal de charité que Poséidon donnait à Venise dans l'une des nombreuse villa que possède la famille Solo. Parmi les invités il y avait une flûtiste de renom et je voulais absolument la rencontrer pour qu'elle me donne son avis sur ma musique.
Seika : Pourquoi faire ? Tout le monde sais que vous jouez merveilleusement bien.
Sorente : C'est vrais mais ce n'était que des avis de profanes, je voulais savoir ce qu'un professionnel dirait, et elle m'a parfaitement rassuré sur ce point ; mais revenons à mon histoire. Ce soir là donc, j'étais si nerveux à l'idée de rencontrer cette personne, que j'en avait renversé mon verre de champagne sur mon costume, le temps que je me change, Téthys avait déjà fait à toutes les femmes ma publicité, mais à l'époque je ne le savais pas encore. Donc, une fois changé, je l'abordais et nous commençâmes à discuter. Vint bien évidemment le moment où je lui ai demandé son avis sur ma façon de jouer de la flûte. A cause du bruit, je lui proposais d'aller dans ma chambre pour écouter ma musique au calme.
Seika (hilare) : Je vois déjà le quiproquo.
Sorente : Je ne vous le fait pas dire. Après mon petit concert privé, elle reconnut que je la surpassais et me confia qu'elle s'attendait à tout autre chose en me suivant. Par la même occasion elle me révéla la manœuvre de Téthis. J'étais alors étonné qu'une femme qui me connaissait à peine veuille coucher avec moi et lui fit remarquer. Pour seule réponse elle se déshabilla devant moi en disant qu'elle était venue dans ma chambre pour une raison bien précise et qu'elle n'en sortirait pas sans, et je la cite : "avoir eu un orgasme". Pour la dissuader, je lui avouais que j'étais encore vierge et ça a semblé l'exciter encore plus. Elle m'a sauté dessus pour m'embrasser et je me suis laisser faire.
Seika : Comme c'est "romantique", et vous êtes restés ensemble longtemps ?
Sorente : Uniquement cette nuit, de toutes façons elle m'avait prévenu que ça n'irait pas plus loin. J'aurais aimé perdre mon pucelage d'une autre façon.
Seika : Ça aurait pu être pire, prenez Shun par exemple. Il s'est quasiment fait violer par Shina complètement ivre qui le prenait pour mon frère.
Sorente : Je ne savais pas que c'était comme ça qu'il avait concrétisé avec elle.
Seika : Je m'en doute bien ! Sinon vous ne seriez pas en train de vous lamenter sur votre première fois. Dites ? Je peux vous demander un service ?
Sorente : Mais bien sûr.
Seika : Vous pourriez me jouer aussi un air de flûte.
Sorente : Mais avec plaisir ! Je l'ai justement sur moi.
Seika : Je ne parlais pas de ça. Je voudrai un concert privé dans votre cabine.
Sorente : Je crois que vous avez trop bu.
Seika : Peut être bien, mais j'aurais jamais eu le courage de vous le demander en étant sobre. Mais comme je vous l'ai dit, c'est un service que je vous demande. J'ai déjà quatre belle-sœur et le nombre risque de doubler dans le futur. J'envie ces femmes qui ont épousé mes frères mais moi, je suis partie pour mourir vierge. Comme je suis la sœur de Seiya aucun homme n'ose m'aborder par crainte de représailles de la part de mon petit frère. Là je suis loin de Sanctuaire et avec une personne que je trouve extrêmement sympathique et cerise sur le gâteau vous êtes très mignon.
Sorente : Et bien dans ce cas quittez le domaine sacré.
Seika : Et pour allez où ? J'avais bien évidement songé à partir mais le monde est si vaste qu'il me fait peur, et pourtant je meurs d'envie de le découvrir. Mais où que j'aille l'ombre d'Athéna me suivra toujours de toutes façons
Sorente : Vous savez, moi je voyage tout le temps avec Poséidon ou bien au nom de Julian Solo pour des œuvres humanitaires, vous pourriez vous joindre à moi.
Seika : La proposition est tentante, je vais y réfléchir.
Le matin suivant.
Seika se réveillait doucement dans un lit inconnu. Sa tête bourdonnait.
Seika : Oh la la ! J'ai vraiment forcé sur l'alcool hier soir. Mais je suis où là ?Je n'ai quand même pas fait la même bêtise que Shina ?! Mais qu'est ce que je raconte ?! Je suis encore habillée. Mais comment ai-je atterri ici ?
Comme pour répondre à sa question, Sorente entra dans la cabine avec un plateau dans les mains.
Sorente : Je m'attendais à ce que vous vous réveillez bientôt, alors j'ai pris la liberté de vous apporté un petit déjeuné.
Seika : Je vous remercie. Où est ce que je suis ?
Sorente : Dans ma cabine.
Seika : Comment !
Sorente : Ne vous en faite pas, je n'ai pas cédé à vos avances.
Seika : Mes avances ? Oh oui je me rappelle ! J'espère ne pas vous avoir trop choqué.
Sorente : Pas le moins du monde, j'ai déjà rencontré des femmes sobres plus entreprenantes que vous.
Seika : Ma mémoire me joue des tour, comment me suis-je retrouvée dans votre cabine ?
Sorente : Et bien après le repas vous avez voulu danser avec moi et vous vous êtes évanouie pendant un tango. Au début je vous ai emmenée là le temps que vous repreniez vos esprits et après je vous ai laissé dormir.
Seika : Ça me revient ! Je vous avait même dit que j'avais pris ma décision pour votre offre, et c'est à ce moment que j'ai perdu connaissance. J'allais vous dire que je suis d'accord, je vous suivrai dans vos voyage.
Le Présent
Seika : Sorente et moi sommes devenus de très bons amis aux fils de nos pérégrinations à travers le monde et nous avons fini par tomber amoureux, ou plutôt je suis tombé amoureuse de lui car il avait eu le coup de foudre pour moi depuis notre soirée sur le bateau. Nous nous sommes mariés il y a cinq ans au Japon et selon les traditions nippones.
Athéna : C'était donc lui le mystérieux agent de voyage que tu avais rencontré à la soirée.
Seika : En effet Athéna, je m'excuse de vous avoir caché la vérité mais je craignais un refus de votre part.
Athéna : Seika, tu n'appartiens pas au Sanctuaire et de ce fait je n'ai aucun contrôle sur ta vie. C'est pourquoi c'est un service que tu me rendais et non un ordre que tu exécutais lorsque tu m'as servie d'ambassade au près de Poséidon.
Seika : Heureusement que je l'ignorais, sinon ça aurait changé mes rapport avec Sorente. Déesse Athéna, si je suis devant vous ce soir, ce n'était pas seulement pour vous raconter mon histoire avec mon mari, mais aussi pour vous demander une faveur.
Athéna : Quelle qu'elle soit elle t'est d'ores et déjà accordée.
Seika : Merci Athéna, je voulais vous demander l'autorisation d'appeler mon enfant Pallas si c'est une fille.
Athéna : Je suis honorée par ton choix et je l'approuve. Je suppose que tu vas annoncer la nouvelle à ton frère demain.
Seika : En effet Athéna.
Athéna : Alors pour cette nuit ce temple sera aussi le tient. Andréa !
La servante accourut aux ordres de sa maîtresse.
Athéna : Andréa, emmène mon invité dans la chambre d'ami.
Andréa fit une révérence et guida Seika jusqu'à son lit.
sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥
Je n'aime pas les plokes
Se nouvel arc semble intéressant, un nouveau personnage assez complexe qui nous apportera plus d'élément sur l'univers de Poséïdon... Cool
Si la connerie était une science il y aurait beaucoup de scientifiques. (Debyoyo)
L'univers et la bêtise humaine sont infinis, bien que pour l'univers j'ai un doute. (A. Einstein)
Se nouvel arc semble intéressant, un nouveau personnage assez complexe qui nous apportera plus d'élément sur l'univers de Poséïdon... Cool
Désolé de te décevoir, mais l'arc ne sera pas centrer sur Poseidon.
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zut... J'aurais bien aimé en savoir plus sur les ennemis d'Athéna et l'univers assez différents de Poséïdon (son clan ne vit pas trop cacher et je me demande si les chevaliers de Poséïdon on une nouvelle identité ou si ils sont comme les chevaliers d'Athéna privés de leurs passés et de leurs familles???)
Si la connerie était une science il y aurait beaucoup de scientifiques. (Debyoyo)
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