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Bonjours, bonjour
Depuis quelques temps j'écris une histoire que j'ai tiré d'un de mes jeux vidéos préféré !
Il s'agit de "Oddworld, l'odyssée d'Abe"
Ce n'est pas un jeu vraiment connut, mais pour ma part je l'ai trouvé génial .
Bon je ne suis pas ici pour parler du jeu, mais bien de l'histoire que je me suis amusée à écrire ^^.
J'aurais besoin de l'avis de personnes qui n' y ont jamais joué, car pour moi le scénario est clair, mais pour les autres ça peut l'être un peu moins XD.
Si vous aimez bien je peux mettre la suite, sinon c'est pas grave je laisserais tomber ^^.
Je vous préviens le genre peut paraître assez spécial !
Si vous voulez des images, il suffit de les rechercher sur internet, évidemment XD.
Bonne lecture
Prologue :
Rupture farms,
« Ils » disent que c'est la plus grosse usine de viande au monde.
Je m'appelle Abe, j'ai été élu employé du mois !
Je suis un Mudokon : une créature humanoïde au teint allant du verdâtre au bleuté.
Nous avons de gros yeux et notre bouche est cousue, je ne sais pas si nous sommes comme ça par nature, ou si ce sont des psychopathes qui ont décidé de nous la faire fermer.
Nous avons deux mains tout comme vous ! Sauf que nous ne possédons que trois doigts.
Je n'ai aucune idée de où nous venons : nous sommes simplement des esclaves.
Bon en tout cas tout allait pour le mieux...
J'étais content de mon statut d'esclave, je travaillais dans cette usine comme un demeuré et avec du plaisir.
Je ne sais pas, j'aimais ça ... après tout, ici nous n'avions jamais été habitué à autre chose.
Bref j'avais été élu employé du mois, j'étais très fier de moi, j'étais un esclave modèle !
Un soir, où je faisais des heures supplémentaires, j'ai regardé par simple curiosité les recettes que l'on confectionnait.
Sandwiches au meeches : jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de meeches ...
Gâteau au Scrab : Miam
tarte au paramite : Mmmh
et une nouvelle recette dont l'ingrédient était tenu au secret...
Malheureusement ou bien heureusement je suis d'une nature assez curieuse, et de plus j'aime bien savoir à quoi mon travail va aboutir...
C'est ainsi que je me suis mis en quête de trouver cet ingrédient secret.
Salut je m'appelle Abe, je suis un mudokon esclave,
Principal défaut : j'ai des gaz
Principale qualité : euh... amical et pas dangereux ^^
Pouvoir : J'en sais rien et de toute façon j'en ai pas besoin
Chapitre I : Je suis Abe, je suis un mudokon esclave
Abe finissait tranquillement son travail d'esclave ce soir là.
Une affiche représentait Molluck le glukkon, leur employeur, ou plutôt leur tortionnaire... bref le maître de l'usine. Sur cette affiche il était écrit « pour la grandeur de l'usine, pour la grandeur des glukkons, Mudokons vous travaillez pour l'honneur ». Un dessin représentait le maître dans toute sa grandeur :
comme tout les glukkons, il avait une grosse tête difforme et de petits yeux froncés, son corps était allongé, ainsi que dépourvu de membres, de touts petits pieds soutenaient cette masse.
Comme on peut aisément le comprendre, les glukkons sont en bonnes positions uniquement par leur intelligence...
La hiérarchie était souvent définie en fonction de l'intelligence :
les glukkons sont intelligents, ils sont donc les chefs suprêmes
Les sligs sont en dessous : en vrai ce sont des « limaces » poilues qui se mettent sur des « caleçons » pour pouvoir avancer : pour être plus clair, le bas de leur corps est robotisé. Ils sont d'un naturel violent, ainsi que vulgaire, et ne sont bridés que par l'intelligence glukkonienne. Ils manient diverses armes, leur préférée étant le fusil à combustion directe.
Viennent ensuite les slogs, les chiens des sligs : les slogs sont des créatures bipèdes, aveugles et encore plus violentes que leurs maîtres. Ils n'obéissent qu'aux sligs, pas même aux glukkons.
Après, vient la crotte des slogs,
puis les asticots et autres mouches qui mangent la crotte
Ensuite viennent les mudokons; ce n'est pas qu'ils ne sont pas intelligents, c'est juste qu'ils ont été bridés, interdits de penser, on leur a enlevé leurs aptitudes, leurs pouvoirs ...
Oui, car les mudokons ont des pouvoirs, mais la plupart d'entre eux ne savent pas l'utiliser ici, et la plupart ne savent même pas qu'ils en ont. En même temps tout cela semble logique compte tenu de l'envie des glukkons de rester au plus haut !
Revenons à nos meeps.
Abe poussait un lourd chariot de viandes, tout en regardant autour de lui. De nombreux sligs l'observaient d'un air mécontent, tandis que des caméras surveillaient le moindre de ces mouvements. Cependant, notre mudokon s'en fichait : il n'avait rien à cacher ! Il déposa son chariot à viande à sa place, regarda la grosse horloge; il était à peu près minuit, et il avait envie de rentrer dormir. Notre mudokon s'avança vers un slig endormi et dit sur le ton du gars pas du tout rassuré :
« euh...
-ZZZZzzz *ronflement
euh... salut ?
Le slig sursauta
hein ?!!!!! qu'est ce qu'un crétin de mudokon fait là ? -Un slig est toujours en colère et violent, mais il l'est encore plus quand on le surprend dans son sommeil-
je voudrais les... les ... euh clés... je voudrais que vous m'enfermiez avec les autres ... s'il vous plaît .... »
On vous l'a dit, un slig est toujours grincheux, et surtout quand il a été surpris dans son sommeil !
Il se leva furibond. Abe fit quelques pas en arrière; c'est ce qui arrive quand on fait des heures supplémentaires ! Le slig sortit sa matraque prêt à frapper le pauvre mudokon, mais quelque chose l'arrêta net.
Abe coincé dans un recoin du mur, avait lâché un gaz, probablement à cause de la peur...
Le slig ne semblait pas apprécier l'odeur ! Il tomba en arrière, en hurlant des choses comme : ahhh !!! mais c'est insupportable !!!!! Il se précipita vers une porte en courant, tout en regardant Abe, et il lui lança : TOI, TOI, TU VAS ME LE PAYER IMBECILE DE DRIIIP*(bruit signalant une grossière insulte provenant d'un slig) TU VAS VOIR !!!! DRIIIIIIIIIIIIIIPPPP* ESPECE DE DRIIIIPP*
Tout en prononçant sa ribambelle d'insulte, il se heurta à quelque chose.
De son coin, Abe écarquilla les yeux.
Le slig s'était heurté à un glukkon : le lieutenant Sbeurf.
Jamais Abe n'avait croisé un de ces employeurs, aussi il fut surpris en le découvrant. Abe était plutôt petit pour un mudokon, mais celui là faisait carrément deux ou trois fois la taille de quelqu'un de son espèce.
Le lieutenant Sbeurf toisa le slig d'un air méprisant, puis Abe comme s'il n'était qu'une ordure qu'on avait oublié de ramasser. Le slig balbutia quelques mots :
« -Oh, euh ... Maître ! Je suis désolé, cela ne se reproduira plus ! Euh...
-Que fait cette chose en dehors de la cage à mudokon, en pleine nuit !!!?
-J'allais le faire rentrer ! Toi, là ! Dit-il en désignant Abe, Numéro 1956025, au pied ! »
Abe n'avait pas bien compris qu'on parlait de lui, il n'arrivait pas à retenir son numéro, et puis il était habitué à ce que l'on l'appelle Abe. C'était beaucoup plus simple, et au fond il se demandait pourquoi des créatures comme des sligs s'amusaient à retenir un tas de chiffre compliqué au lieu de 3 pauvres lettres, facile à enregistrer...D'autant plus que tout les mudokons avaient un prénom, ils continuaient à se nommer entre eux malgré les sligs. C'était des prénoms simples, où généralement il y avait très peu de lettres...
Voyant qu'il ne venait pas, le slig courut vers lui pour le punir, mais il fut arrêté net par le lieutenant Sbeurf. En effet, celui-ci avait reconnut Abe, l'employé du mois, et il ne voulait pas qu'on l'abîme.
Si celui ci venait à perdre un bras, ou à subir d'autres douleurs, il risquerait de ne plus pouvoir être aussi efficace. En conséquence l'usine perdrait un de ces meilleurs éléments. Le glukkon avec son gros cigare à la bouche s'avança vers le petit mudokon.
Il resta là à l'observer de son air sévère ;
« - Ahhh Abe, commença-t-il en crachant de la fumée sur lui
-Euh...euh... gémit l'intéressé
-Voici donc, le fer de lance de notre entreprise, devant moi, là, sous mes yeux, ahahaha, »
C'était un rire rauque, le genre de rictus qui ne peut faire rire qu'un slig. Abe resta là à les regarder rire, il ne savait pas quoi faire, il n'avait encore jamais été confronté à se genre de problèmes et il ne voulait pas rire avec eux. Il ne le savait pas encore, mais en fait, il était mort de peur.
Le glukkon interrompit son rire démoniaque et cria au slig :
« -Ramène le dans la cage !! AAALLLLLEEZZ ! Au boulot !!!!!!!
- Oui, oui je l'emmène. Viens là toi ! Dit-il en attrapant Abe de sa patte fourchue. Abe fut forcé d'avancer, malgré la peur qui le tenaillait. Le slig était plus petit que lui, aussi il l'entraîna vers la cage, en le tenant par son unique habit : le pagne d'esclave !
Last edited by hakimi (27 Aug, 2012 21:37:59)
Merci
C'est vrai que c'est un jeu assez compliqué mais tellement super
Je trouve qu'il sort de l'ordinaire.
Si tu veux j'ai fait la suite de ma fan fic...
je peux la poster
en fait j'ai une soixantaines de pages XD
En plus vu que tu connais, tu pourras me dire si je fais de trop grosses incohérences avec le jeu ^^
enfin c'est toi qui vois ! ^^
Wow, euh le jeu ca fait genre dix ans que j'y ai pas retouché (et je crois que j'exagère même pas...) Donc les incohérences euuuuh je me souviens des premières cinématiques mais sinon faut regarder sur les sites spécialisés dans les jeux vidéos, l'histoire doit y être inscrite j'imagine. Sinon je pourrais te chercher ca demain (enfin aujourd'hui vu l'heure où j'écris).
La seule critique c'est que me plaçant du côté de quelqu'un qui connaîtrait pas, on a juste pas une vision extraordinaire de ce à quoi ressemble les personnages, je sais qu'ils sont compliqués à retranscrire par écrit mais peut être que mettre une image pourrait aider le lecteur à se retrouver parmis les slig les glukkons et les mudokons ^^
Edit : Ah, je viens de relire, oui poste ma belle, je veux savoir la suite moi !
Last edited by Languedevipère (15 Oct, 2012 22:01:50)
Bon et bien je mes la suite
Merci pour tes conseils languedeviper ^^ je vais essayer d'éclaircir les choses !
je rajouterai des images par la suite, et essayerait de mieux représenter Oddworld !
Sinon là j'ai rajouté des personnages non présent dans le jeu.
Bah oui sinon ce serait peut être un peu trop fade, si Abe était toujours tout seul...
je sais pas se que vous en pensez ... ^^
Bref faîtes moi part de vos impressions !
Chapitre II : Je suis Abe, je suis un mudokon !
Le slig ouvrit l'immense cage, où se tenaient d'autres mudokons. Quand elle fut ouverte, il poussa Abe dedans en alignant quelques jurons.
Puis il partit.
Abe avança pour se trouver un coin où il ne faisait pas trop froid pour dormir...
La plupart des mudokons s'assoupissaient collés les uns sur les autres, ou se tenaient tantôt l'un dans les bras de l'autre, voire tantôt dos à dos. Ils étaient exténués et il leur fallait dormir s'ils ne voulaient pas mourir de fatigue...
A son arrivée quelques mudokons levèrent la tête et le saluèrent. Pour la plupart, Abe était un mudokon gentil, qui faisait bien son travail et avec passion ; plus d'une fois, il avait remplacé un mudokon souffrant. Vous me direz, certains pourraient profiter de cette gentillesse, mais les mudokons ne sont pas comme ça, dans des situations telles que celle ci, ils préfèrent se serrer les coudes.
Abe s'assit à côté de Ralph, un mudokon qu'il appréciait car il avait la faculté d'empêcher notre héros de mettre son nez partout, et ainsi, il lui avait évité bien des problèmes.
Ralph était un peu plus grand qu'Abe. Sa couleur tirait plus sur le vert foncé, et il avait une mèche bleutée accrochée sur sa tête.
Ralph mordit dans du hirto : une pâte particulièrement amère mais calorique, puis lança :
« -Salut Abe !
-Salut Ralph !
Un blanc s'imposa, et Abe prit dans le panier devant eux un bout de hirto
-Alors ? Toujours entrain de travailler à ce que je vois !
-Gnnnn
-Tu sais un jour tu vas te tuer au travail !
-GNNNNNN
-Mais c'est vrai ! Tu ne te reposes que de minuit à cinq heure du matin depuis quatre jours !
-GNNNNNNNNNN
-T'as beau dire GNNNN c'est pareil, c'est la vérité !
-Hein ? De quoi tu parles, s'étonna Abe, je fait GNNNNNNNNNN parce que mon hirto a durci et j'arrive pas à le manger ! GNNNNNNNNNNNNNNNNN dit-il à nouveau en tirant de plus belle dessus.
-J'ai une question !
-OuIIIII ! Qu'est ce qu'il GNNy AAAA ?
EST CE QUE TU M'ECOUTES ?!
Abe se mit debout, et dit :
-Ralph, mon ami !
-Hein ? S'étonna Ralph
-Prend un bout et tire dessus, moi je tirerais de l'autre côté, comme ça je pourrais peut être le manger en l'avalant tout rond !
Ralph donna un coup de tête sur sa main balafrée. Abe était toujours comme ça, quand on lui parlait de slogs, lui vous parlait des scrabs !
Ralph se leva et lui dit :
« -OK vas y ! »
Ils tirèrent, mais la viande glissa des mains d'Abe, sauta en l'air et passa de l'autre côté des barreaux. La nourriture attira des slogs en inspection, qui se précipitèrent dessus et très vite, il n'en resta rien !
« -Mince, dit Abe
-Tu l'as dit, accentua Ralph
-Bon tant pis, en fait, je n'avais pas très faim,
Mais Ralph eut pitié de son pauvre ami, et coupa un morceau de son propre hirto qui lui n'était pas trop desséché. Abe refusa poliment, mais Ralph insista. Abe le mangea, car son ami lui dit que sinon, c'étaient les chauves souris voraces qui allaient venir dévorer cette nourriture, car c'est bien connu, ces bestioles mangent toute la nourriture que les mudokons pourraient laisser tomber dans leur cage !
Les Mudokons furent réveillés comme d'habitude, c'est à dire, à l'aube.
Ils coupaient les viandes, les transportaient, les préparaient avec plus où moins d'enthousiasme.
Abe avait été affecté aux transports, et poussait de lourds chariots avec des kilos de viandes.
Il croisa Ralph, qui lui, avait été placé en découpage. Celui ci n'allait peut être pas assez vite au goût des sligs : le pauvre mudokon se prit des coups et des coups dans le dos ! Les sligs le frappaient avec leur pistolet ou leur matraque. Abe avait arrêté de marcher. Il ne supportait vraiment pas que l'on frappe ses amis ! Les sligs repartirent en laissant le pauvre esclave travailler tout en agonisant.
Notre mudokon aurait bien voulu le voir pour le réconforter, mais il avait été affecté en livraison, et ne pouvait en aucun cas s'arrêter pour parler à un ami.
La journée fut banale, Abe était totalement crevé : les sligs l'avaient fait aller à droite et à gauche, lui donnaient des endroits à passer presque infranchissables, bref, une journée tout à fait normale !
Il décida de s'arrêter plus tôt et de rentrer en même temps que tout le monde. Il était fatigué et voulait voir son ami Ralph. Celui ci était déjà rentrer.
Abe attendit que la grille se ferme, puis il se tourna vers son ami :
« -Est ce que ça va ? Les sligs t'ont rendu la vie dur ...
-Oh, ça va mieux maintenant ! J'ai eu l'occasion de passer voir discrètement Nurick l'ancien ! Alors, je n'ai plus mal !
-Nurick l'ancien ? S'étonna Abe
-Tu ne le connais pas ? Nurick l'ancien est un mudokon qui a un fabuleux pouvoir...
il avait dit ce dernier mot très doucement
-Un pouvoir !?
-Chuttt, oui c'est ça... Nurick soigne les gens en chantant
-En chantant ? Pour Abe cela relevait presque de l'absurdité, pourtant son ami n'avait plus de traces de coup sur son dos...
-Et, euh, où je peux le trouver ?
-Ne me dit pas que tu veux aller le voir !
-C'est que...
-Tu vas avoir des problèmes Abe ! Moi je suis allé le voir parce que j'avais vraiment mal! Tu risques de te faire pincer ! C'est également parce que j'étais en affectation dans l'usine nord, près du ventilateur géant, que j'ai pu le consulter !
-OK, près de l'usine Nord, merci à toi Ralph !
-Abe... Dit son ami d'un ton désespéré
Hé hé j'aime mais tu ferais presque Abe plus intelligent que ce qu'il est ^^ En tout cas j'aime bien pour le moment, le coup des amis, pourquoi pas, sachant que selon mes souvenirs, parfois, Abe rigolait quand il tuait des gens ou il lachait juste un "oups" genre "désolé mec, pas fait exprès" ! Je suis curieuse de voir la suite
Bon bon je mes la suite ^^
Dans ce chapitre un épique combat contre un ventilateur, de magnifiques cascades dans le vide... et bien sûr je plaisante... (ou pas)
Je fais de mon mieux pour respecter le jeu, donc dîtes le moi s'il y a des incohérences XD
Faîtes moi part de vos impressions bonnes ou mauvaise... ^^
Chapitre III : Nurick l'Ancien et Abe l'esclave
Abe fut complètement perdu dans ses pensées durant cette journée là. Il ne cessait de penser au soir qui allait venir ! Car il l'avait décidé, il irait voir Nurick L'ancien ! il ferait croire que ce soir il effectuerait à nouveau des heures supplémentaires, ce qui n'avait rien d'étonnant de sa part, et il essayerait de se faufiler du côté nord de l'usine. Il savait qu'il y avait une cage à mudokon vers le ventilateur géant !
Mais ces pensées le ralentissaient dans la cadence de son travail, si bien qu'il heurta un slig occupé à dormir par terre !
Ce qu'il lui valut un bon coup de matraque dans le dos.
Le soir venu, Abe mit son plan à exécution.
Il alla du côté de l'usine Nord : cette fois-ci, il lui faudrait prendre garde aux caméras de surveillance ainsi qu'aux sligs qui ne dormaient pas.
Abe trouva que l'usine vide de Ruptur Farm était inquiétante...
En même temps, nous pouvons aisément le comprendre ! Des humains tels que nous l'auraient trouvé inquiétante qu'elle soit vide, ou pleine à craquer ! Mais les mudokons esclaves sont habitués à cet endroit depuis tout petits...
L'usine n'était pas seulement grande, elle était immense ! Maintenant qu'Abe y pense, il n'était encore jamais allé dans tous les recoins de ce seul bâtiment !
Des engrenages géants, accrochés au plafond fonctionnaient tout seul (ou presque), afin de fournir l'électricité aux glukkons et autres puissances de l'usine. Les murs étaient gris, les seuls couleurs provenaient des panneaux d'indications sur l'état de santé des mudokons.
Effectivement, les mudokons peuvent être rangés dans certains endroits en fonction de leur état moral et physique. Pour s'y retrouver, les sligs ont placé à certains endroits des panneaux fléchés : sur chacun de ces panneaux, une tête de mudokon y est grossièrement représentée, et comme les sligs n'ont pas une très bonne vue, mais distinguent néanmoins plutôt bien les couleurs, on les change en fonction de leur état :
-Un bleu ou vert très clair, pour les esclaves normaux
-Un vert très foncé pour les malades, ceux ci sont représentés avec un œil plus gros que l'autre, et sont mis en quarantaine. S'ils survivent et qu'ils sont guéris, on les remet avec les autres, sinon...
-Les gris sont les aveugles, ils sont représentés avec les yeux cousus comme il est coutume de faire chez les mudokons souffrant de cet handicap.
-Les blancs sont les mudokons dangereux ! Ils sont représentés avec une tête de mort mudokonne !
Ici tout le monde connait l'histoire du mudokon qui a tué un slig en essayent de jouer à « attrape la balle » : voici l'histoire pour ceux qui veulent :
Personne ne sait comment s'appelait ce mudokon, mais on l'avait chargé de transporter des bombes, (mission très délicate). Mais un jour, le mudokon a été interpellé durant son service par un slig, qui donna un coup de coude sans le vouloir dans la bombe. Ce qui eut pour effet de la déclencher dans les 30 secondes qui suivent. Le mudokon avait alors fait trois pas en arrière, puis avait regardé le slig, et lui avait lancé « Hé ! Attrape la balle ! », puis avait jeté cette « balle », et était parti en courant !
Le slig était resté un moment, la bombe dans les pattes. Puis, lorsqu'il se rendit compte de ce qu'il avait dans ses mains, la bombe avait sauté, causant des dégâts irrécupérables !
Ce sont ces types d'esclaves qui sont placé dans de tel endroit, ils sont occupés à faire des travaux dangereux, comme par exemple, construire un mur à côté d'une centrale à explosion !
-Ensuite les jaunes sont les esclaves souffrants d'un excès d'enthousiasme durant leur service, on les appelle également les masochistes !
-Les jaunes moins clair, représentés avec des spirales dans les yeux, sont les mudokons qui à la base, sont un peu fou, et que les glukkons ont envoyé dans les zones à gaz hilarant, ce qui a le mérite de leur permettre de travailler dans la joie et la bonne humeur !
-Les violets, sont les mudokons dépressifs, ils sont toujours tristes, et il faut faire extrêmement attention à ce qu'on leur dit ! Il paraît qu'ils sont capables de se suicider juste parce qu'on leur fait remarquer le soir venu qu'ils ne mangeront pas du gateau au scrab mais du hirto...
en tout cas l'ambiance est totalement différente que pour les mudokons jaunes !
-Les rouges sont les mudokons colériques, Abe en avait déjà croisé pendant son travail, et celui ci lui avait sorti un violent discours sur la façon dont le traitaient les sligs, les slogs, la crotte des slogs, puis les asticots de la crotte de slogs, ainsi que les glukkons, avant de s'être fait arrêter puis envoyer avec les mudokons blancs.
Celui-ci avait même parlé de « droits fondamentaux des mudokons », de la liberté Mudokonne, bref, une série de choses totalement impensables pour les mudokons de Rupture Farm !
En conclusion nous pourrons dire que quand on est un slig, il vaut mieux ne pas être daltonien !
-Les jaunes moins clair, représentés avec des spirales dans les yeux, sont les mudokons qui à la base, sont un peu fou, et que les glukkons ont envoyé dans les zones à gaz hilarant, ce qui a le mérite de leur permettre de travailler dans la joie et la bonne humeur !
-Les violets, sont les mudokons dépressifs, ils sont toujours tristes, et il faut faire extrêmement attention à ce qu'on leur dit ! Il paraît qu'ils sont capables de se suicider juste parce qu'on leur fait remarquer le soir venu qu'ils ne mangeront pas du gateau au scrab mais du hirto...
en tout cas l'ambiance est totalement différente que pour les mudokons jaunes !
-Les rouges sont les mudokons colériques, Abe en avait déjà croisé pendant son travail, et celui ci lui avait sorti un violent discours sur la façon dont le traitaient les sligs, les slogs, la crotte des slogs, puis les asticots de la crotte de slogs, ainsi que les glukkons, avant de s'être fait arrêter puis envoyer avec les mudokons blancs.
Celui-ci avait même parlé de « droits fondamentaux des mudokons », de la liberté Mudokonne, bref, une série de choses totalement impensables pour les mudokons de Rupture Farm !
En conclusion nous pourrons dire que quand on est un slig, il vaut mieux ne pas être daltonien !
Abe, alla tout d'abord vers le ventilateur géant, ensuite il irait vers la cage à mudokon la plus proche, puis il demanderait si quelqu'un connaît Nurick l'Ancien.
Il aperçut son but premier : le ventilateur géant !
Il tournait, il tournait. Mais notre mudokon s'arrêta net : Comment ça il tournait !?
En journée, jamais il n'était fonctionnel ! Les sligs ou les glukkons l'avaient probablement rendu opérationnel pour ce soir, afin d'aérer la pièce qui par moment sentait la viande avariée !
Abe voulut reculer, il ne voulait s'en approcher de trop.
Mais c'était trop tard ! Il ne pouvait plus faire demi tour ! Et quand il voulut revenir sur ces pas, il faisait du sur-place ! Puis petit à petit il reculait ! Il reculait ! Et le pauvre mudokon allait finir découpé par les pales géantes du ventilateur ! Quelle mort stupide ! Tué par un ventilateur géant ! Mais Abe ne pouvait accepter une mort telle que celle-ci ! Il courrait, essayait d'accélérer le pas, mais au mieux il restait là où il était. Abe poussa un : « AAAAHHHHRRRRGGGGGGNNNYYYAAA » très expressif, puis l'appareil s'arrêta.
Un mudokon avait stoppé l'appareil : c'était Ralph !
Il avait suivit Abe, car il était sûr qu'il irait dans ce coin ci durant la soirée.
Notre mudokon tomba par terre, parce qu'il était fatigué, et parce qu'il était habitué au vent qui l'avait attiré en arrière. Ralph s'approcha et dit :
« -Et ben voilà ! C'est toujours la même chose avec toi ! On te dis de ne pas aller à un endroit et tu y vas quand même ! C'est pas possible ! Si je n'étais pas venu, tu serais mort broyé par un ventilateur géant ! Tu te rend compte ! »
Pendant qu'il lui faisait la moral Abe se levait. Mais d'un coup il bondit sur son ami, le plaquant ainsi au sol ! Il lui fit signe de ne plus faire un bruit...
Une caméra de surveillance passait par là.
A l'usine de Rupture Farm, les caméras sont de simples petits robots, possédant une lentille. Les images captés par cette lentille sont renvoyées dans un bureau slig. Elles n'ont pas de support, elles flottent dans l'espace, et se dirigent toute seule en fonction du bruit quelle reçoivent. En bref se sont des caméras intelligentes.
Abe et Ralph était sur le sol : si la caméra les voyait, cela pourrait signifier leur arrêt de mort.
L'appareil, regardait à droite, puis à gauche : elle était perturbée, elle était absolument sûr d'avoir entendu des paroles. Elle se positionnait à un endroit, et resta à scruter la pièce. Elle allait rester ici pour tout le reste de la nuit.
Nos deux mudokons, attendirent qu'elle ne regarde plus de leur côté et passèrent discrètement dans une pièce voisine.
Ralph attrapa Abe par les épaules et le secoua :
« -BON, maintenant on rentre !
-Euh OK » répondit Abe sans enthousiasme.
Mais il n'avait pas l'intention de repartir à la cage à Mudokon tout de suite. Ralph déblatéra un discours très ennuyant, que ni vous ni moi avons envie d'entendre, sur la sécurité, le fait de rester en vie, etc. etc.
A un des nombreux virages, Abe tourna et laissa son ami continuer à parler tout seul.
Ralph allait sûrement être en colère quand il s'apercevrait que son compagnon lui avait faussé compagnie. Mais Abe voulait à tout prit rencontrer Nurick l'Ancien ! En plus il s'était pris des coups dans le dos durant la journée et avait un peu mal...
Il trouva bientôt une cage à mudokon. Plusieurs d'entre eux dormaient. Les autres s'étaient placés en cercle et se racontaient des histoires. Abe s'approcha de la cage. Il lança :
« -Salut !
Plusieurs mudokons levèrent la tête. S'étaient plutôt rare de voir un mudokon à l'extérieur de la cage à une heure pareille ! Un des prisonniers, qui avait un air fatigué décida de lui répondre
-Salut à toi ! Que fais un esclave comme toi ici, alors qu'il est aussi tard ? Abe répondit
-Je, je cherche Nurick l'Ancien, chuchota Abe, on m'a dit qu'il se trouvait dans ce coin...
-Nurick l'Ancien ? Le vieux mudokon ? Si tu veux le voir il te faudra venir dans notre cage...
Il est tout au fond, et ne bougera pas. Même si tu cries de toutes tes forces !
Abe répondit tout simplement
-OK »
Notre héros regarda ces trois doigts. Les doigts des mudokons sont capables de coller comme des scratchs n'importe quelle matière ! Il entreprit d'escalader la grille. Au dessus elle était ouverte:
« - Pas comme notre grille à nous » se dit Abe.
Quelques uns des prisonniers lui crièrent qu'il était complètement frappé, qu'il allait se faire prendre par les sligs, qu'il allait mourir, ou bien qu'ils étaient heureux de l'avoir connut...
Pourtant Abe réussit à se retrouver de l'autre côté....
Il sauta au milieu des esclaves, ou plutôt se cassa maladroitement la figure. Mais bon, le résultat est là !
Il s'avança au plus profond de la cage, et y trouva un vieux mudokon :
il avait un œil cousu, (il avait dû probablement devenir aveugle de cet œil), il avait quelques poils blancs qui sortaient ici et là. Il avait des plis à quelques endroits, il était maigre, et avait des tatouages qui semblaient représenter quelques créatures d'un monde lointain.
En tout cas le mudokon dormait assis.
Abe était déçut : tout ce chemin alors qu'il dort !
Il commença à prendre le chemin du retour, pour escalader la grille en sens inverse, quand tout à coup il fut pris d'une tout autre envie.
Il fit demi tour et jeta un regard à Nurick l'Ancien. Le mudokon ne dormait plus, d'ailleurs il se leva et s'approcha d'Abe :
« -Dis donc toi !
-Euh moi ? Répondit Abe en se montrant du doigt
-Tu as un sacré toupet pour oser grimper une cage à mudokon ! Enfin je suppose que tu as une excellente raison de troubler ma méditation !
-Votre méditation ?
-Oui enfin ma concentration !
Abe était totalement émerveillé ! Les mudokons pouvaient méditer !? Nurick l'Ancien lui dit :
-Je suppose que tu es comme les autres...Une douleur à soigner... Bien que j'avoue, tu es le premier que je vois qui décide d'escalader la cage pour bénéficier de mon pouvoir !
Notre mudokon était presque heureux que le slig l'ait frappé au dos : il avait une blessure à soigner ! Il allait donc voir le pouvoir de Nurick et recevoir son effet !
Abe lui montra sa douleur.
Puis Nurick rentra comme dans une sorte de transe, il chanta. Ce n'est pas un chant tel que nous nous pourrions imaginer ! Il s'agit ici d'un chant de mudokon ! Il faisait des vibrations avec l'air, il était en un étrange état de méditation. D'étranges petites gouttes lumineuses tombaient sur notre mudokon. Puis Nurick s'arrêta. Abe n'avait plus rien, plus de douleur sur le dos.
Il sourit. Abe ne souriait pas souvent, d'une part parce qu'il n'avait vraiment pas de quoi, et de l'autre parce que les attaches qu'il avait à la bouche n'étaient pas adaptés pour ce genre de mouvement. Aussi il se promit qu'il le ferait plus souvent afin de les habituer.
Nurick l'Ancien se rassit. Notre mudokon ne voulait pas partir maintenant ! Il voulait en savoir plus sur ce pouvoir !
Abe se mit en face de lui. Il lui dit :
« - D'où... d'où vous avez eu ce pouvoir ? Il n'était pas très assuré, il n'était pas sûr que le mudokon voulait parler avec lui... Il était probablement fatigué, aussi Abe se dit que s'il lui demandais de partir il s'en irait sans demander son reste.
-D'où ? D'où j'ai eu ce pouvoir !? AH ! Les mudokons esclaves sont tellement ignorants ! Ou plutôt sont devenus tellement ignorants !
Abe écarquilla les yeux. Il attendait toujours sa réponse.
-D'où vient ce pouvoir.... continua Nurick, Tous les mudokons ont toujours eut un pouvoir magnifique en eux !
Abe était totalement submergé ! Si ça se trouve lui aussi il pouvait soigner les gens en chantant ! Peut être même que Nurick lui apprendrait !
Il faut revenir sur Oddworld.... apprendre à faire quelque chose d'aussi extraordinaire... Il faudrait qu'il revienne tout les soirs le voir, et les sligs ne sont pas toujours aussi relâchés qu'aujourd'hui...
En tout cas, Abe était content, le vieux mudokon lui-même semblait prendre un certain plaisir à lui parler ! Nurick lui dit :
-Dis moi, tu es jeune toi ! Tu es comme la plupart des esclaves présent ici !
Abe eut un petit hochement de tête.
-Et bien moi, j'étais un mudokon totalement libre avant. A l'époque, nous étions tous libre d'ailleurs !
Nurick prit sa respiration :
-Écoute petit, je ne sais pas tout, mais si tu veux je peux te raconter se que je sais.
Il suffisait de voir la tête d'Abe pour savoir qu'il était d'accord.
-J'habitais dans un village mudokon, il s'appelait Kofyl. Ce village était très beau dans mes souvenirs. Chaque mudokon avait un pouvoir. On apprenait à le maîtriser dès le plus jeune âge avec des Chamans mudokons.
-Des chamans mudokons ?!
-Et bien oui ! Qu'est ce qu'il y a ? Ne me dit pas non plus que tu ignores ce qu'est un chaman mudokon !? Alalala ! Ces stupides sligs et glukkons vous brident totalement l'esprit !
Les Chamans mudokons, sont les sages de nos villages qui maîtrisent particulièrement bien leur pouvoir. Ils ont pour mission d'apprendre aux mudokons à découvrir et à développer leur pouvoir.
-Attendez ! Nous n'avons pas tous les mêmes pouvoirs !?
-Bien sûr que non, voyons ! Certains mudokons n'ont pas les mêmes que les autres, bien qu'il est fréquent que deux mudokons aient le même.
Disons... Le pouvoir le plus répandu est celui d'ouvrir des portes fermées à double tour en chantant.
Sais tu pourquoi ?
-Euh...
-Parce que, ce qui détermine le pouvoir que tu auras, c'est la place des étoiles par rapport à la lune lorsque tu nés.
Et la plupart du temps les mudokons naissent quand la lune et les étoiles sont placés perpendiculairement. Ce qui donne ce pouvoir !
Abe ne comprenait pas tout, mais une chose était sûr : c'était génial !
-Il est dit, également, que lorsqu'un mudokon nait quand la lune et les étoiles sont placées en oblique, celui-ci nait avec un pouvoir unique. Mais ce phénomène est extrêmement rare. Une fois tout les... je ne sais plus, mais je ne pense pas que le chiffre ait une importance quelconque, n'est ce pas ?
-Et nous ?
-Qu'est ce qu'il y a vous ?
-Vous pensez que l'on a des pouvoirs nous ?
Nurick semblait se renfrogner
-Les sligs vous ont tellement fait croire que nous sommes une race juste bonne à les servir... je ne pense pas qu'avec une telle mentalité vous réussissiez à retrouver vos pouvoirs d'antan.
-Je ne pense pas que nous sommes une race de bon à rien, dit Abe avec un air presque triste...
Maintenant qu'il y pensait : c'était vrai ! Il n'y avait rien à redire... C'étaient les glukkons qui les avaient mis sous leur jougs...
Mais ce qui est fait, est fait. On ne peut rien y faire, Abe est né esclave et il finira sûrement esclave !
-Tu sais, il y a quand même quelque chose d'étonnant, déclara le vieux mudokon.
-Quoi ?
-Plusieurs mudokons sont déjà venus me voir afin que je les soigne, mais ...
il toisa Abe du regard
-Mais ?
-Tu es le seul à m'avoir poser des questions sur nos origines... oui... mmhh
Le mudokon fixa Nurick de son unique oeil
-Peut être que toi tu en serais capable
-De quoi ?
-De développer des pouvoirs !
Abe s'excita :
-Vous croyez ?!
-C'est peut être, éventuellement possible. Tu sembles peut être plus curieux que les autres...
En tout cas, les autres auraient sûrement trop peur pour essayer de déclencher leur pouvoir dans l'usine...
Si Nurrick voulait convaincre Abe de développer ces pouvoirs, il n'avait pas besoin de sortir d'autres arguments, aussi le mudokon dit :
-J'aimerai bien ! Mais les sligs... ça va me mettre des jours et des jours à réussir à faire quelque chose...
-Bien sûr que non !
Abe leva les yeux
-Ton pouvoir, tu l'as déjà ou non ! Si tu l'as, tu dois réussir à le faire sortir de toi ! Je ne suis pas un chaman, je ne peux pas t'aider pour ça. Tu vas devoir te débrouiller tout seul ! Moi je peux juste t'aider à le contrôler, surtout si ton pouvoir consiste à ouvrir des portes ou à soigner. Si c'est autre chose, je ferais de mon mieux pour t'assister si tu le souhaites...
Les deux mudokons continuèrent à parler ainsi un bon moment.
Puis, Abe leva la tête : quelle heure était-il !?
Tard, il était tard ! Notre mudokon précipitamment se mis debout , il n'avait vraiment pas vu le temps passé ! Il dit à Nurrick l'Ancien :
-Comment, pourrais-je réussir à développer mes pouvoirs, si j'en ai ?
-Essayes de te concentrer, d'ouvrir ton esprit... Fais le, le plus souvent possible... Tout les soirs par exemple... Peut être finiras-tu par réussir à faire quelque chose...
-Je ...je dois y aller... il...
-Vas y, dépêches toi !
-Je reviendrais vous voir...
-Allez ! Si tu te fais prendre, tu vas avoir de sérieux problèmes ! »
Abe grimpa la grille, mais cette fois-ci la plupart des mudokons s'étaient assoupis.
Notre héros, ne savait pas du tout pendant combien de temps il avait discuté avec l'Ancien, mais il était sûrement tard, voir un peu trop tard...
Il s'arrêta devant une des grosses horloges, accrochées en hauteur :
il était deux heures du matin !
« Arrg »
En faite il était beaucoup trop tard !
Pour rentrer sans se prendre de coup, et sans que l'on vérifie son travail, il fallait qu'il trouve le même slig que la dernière fois, le slig qu'il avait réveillé et que le glukkon avait arrêté avant qu'il ne frappe Abe.
Il alla à l'endroit où la limace ambulante et grossière dormait la dernière fois. Mais il n'y avait personne...
Alors, il décida de dormir à côté de la cage à mudokon...
Il était déjà tard et s'il ne voulait pas mourir de fatigue le jour levé, il lui fallait s'endormir le plus rapidement possible !
Abe se blottit dans un coin près de la prison.
Puis il s'endormit, et rêva pendant un court instant de chamans mudokons, de sorciers, et de pouvoir extraordinaire comme celui de Nurick l'Ancien.
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