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#1 31 Aug, 2013 15:20:03

Meitatron

Bonjour à toutes et à tous.

J'écris des poèmes parfois, je vous en livre quelques uns, pour votre propre plaisir, et moi j'attends de lire vos réactions...


Cristal-Atmosphère


De beau matin, encore tard le soir, nul n'a prit
Par l'homme en la brise de cristal, blanchie colombe
Et son vassal ; vers ni vents et nuages, tri
Dans le béni champ infini, là où une tombe

Offre un sourire, et un arc qui naguère mourra.
Ô cristal-atmosphère, bientôt arriveras-tu,
Qu'alors l'air sur terre se tait, amoureux présage,
Ô heureux demeure l'humain à ton être sage :
Tu es pour toujours ; nourris l'air d'ici qui fut
Et ne sera, brusque émanent ne chutera.

Ô beauté de perfection, arborée colombe,
Triste invention révèlera son essor, nulles dires
Seront abattues ; pour qui rayonne, elixir
Qu'alors nos vérités et la seule, soit le comble ;

Pour l'homme meurtri générant vie,
A ton haut dessein qu'alors en l'air accompli
Dans les cœurs non-taris, bonheur d'humeur pleine ;
Vers la paix se nourrit, rie, oui contre toute haine.




L'Eau et  l'Etang.




Ô flasque étang, mon nez te sent, juste, morts poissons
De ce poison violâtre, monte une fois à jamais.
Dès lors, car le farouche homme en a fait saisons,
Nulle envie d'horreurs lugubres, âme fertile oubliée.



Le luminaire voûté, voile ton vieil âge,
Est-il : symbiose d'éléments chantant un air de mage ;
S'ouvrant en ailes saintes. Au crépuscule, nulle vigueur ;
Se meurt l'esprit pour les ténèbres, du bas ton humeur,



Succombe aux succubes, illusoire orbe : ta naissance
Revient à l'aurore. A ton or l'homme se peut tendre,
Chuter sans mal en toi. Ô étang, qui par prendre
Et dépeindre ta beauté salie, en ton instance ;



A l'esprit nomade, en toi s'est mu et trouver
Son lieu, qui naguère ne le sera pour longtemps.
Car le temps et ses amis sont passants, en voulu temps,
Pour une guerre : pleure cet étang qui rares surent aimer.   




L'Homme vers la Voie des Anges.



Naquit l'éternelle âme, et l'incarnée prouesse,
Qui en l'univers se meut, elle et sa jeunesse ;
Tel l'air guidé par le mouvement des vrais cieux,
En ce que l'amour fait naître les plaisirs des yeux.

De la côte manquante par un temps perverti,
Se déclare-t-elle. L'âme désire au-dehors,
Semblables esprits, en l'unité assujettie,
Souffrant la chair qu'elle renferme et à jamais dort.

Alors qu'une fois tapie pour insectes et fourmis,
Volant en éclats d'éloges, rôle acquis,
Succombant à l'envie, mourant par d'autres ;
Alors que l'âme en un lieu se trouve apôtre,


« Pour que bientôt misère se taise, retrouvant vie. »


Eternellement, au centre du monde indéfini,
Dans l'amour connaître, parfaite saveur infinie,
De par nos sens plus jamais ternis, jusqu'aux humains saints
Qui dans le ciel écarlate et limpide, deviennent uns ;

Avec le Seigneur, récompense d'une existence
Sans reproche et requièrent, aspects et états,
Pour que nature d'être devienne chance céleste, toujours
Place qui à jamais par l'amour se garde ;


Tandis que cet humain se lève et souffre en s'y plaisant,
Car c'est de lui ; Innocence contenue en vue d'être,
Par soi sans retords ni changements de demeure,
Pur, s'y logeant de par la surface et renaître.

Jeunesse oubliée, sans le moindre vil regret,
Sagesse montante choisie aux temps brumeux, nuls engrais
Fertiles déposés, attache d'un unique dessein vrai,


Qui par le dessus trouve la vraie valeur,
Du trait humain de ne saisir la fuite, la peur,
Nullement ; d'être aux autres avant soi, par amour,
Tendresse du Père qui par la femme toujours,

Offre la côte bénie du saint sans femme,
L'attestant en chants d'anges, Ô Saint prit par Dieu, son âme.


Coeur de la lune.


Ô lune, amour de mon cœur, qui tard le jour,
S’offrant au bon soir : pur esprit tu nous légua.
Et je l’avais, aux affres sages tu me donna,
Pour mon cœur détruit en toi, cherchant la cour ;
Dans le secret jardin, mon prochain, toujours,

me tint ferme : joyeux en ton esprit, lourde voie
Qui par-delà conférait mon noble parcours :
Dans cette larme due au mensonge, ainsi est-il en soi ;
Est mort à l’aube, en ce soir également,
Dans les voix d’antan, et reconnaissant des gens :

Mon martyr jugeant , en ce présent délaissé,
Pour une modestie erronée, juste être damné
Qui en la vive lumière résidait pour l’espoir,
De l’amour pour ce monde, m’attendant au parloir ;

Pour une cause étrangère, ardente foi en ma mère :
Il me reste qu’une raison, destin à l’horizon,
Noble direction ; Ô mon foyer, ma maison :

"Que je demeure en garde ces ans qu’ils oublièrent."

Alors je me déçois, dessein pour un saint d’anges,
Cherchant lois et louanges, voyages d’espaces, ton trône
Qui en mon âme attends à jamais, que je prône
De mon fuyant devoir, s’échappe dans le mélange

Et se perd, mon instant, voie ouvrière
Trépassant avec colère, poigne et corps de fer,
Qui par le sang va et sait, se libère
De l’emprise des maux que chacun se génère

Jusqu’à ce qu’il soit aboli, mon âme au ciel,
Près de mon humeur : Ô Créateur au doux miel,
Qui en frappant m’ouvrira alors la porte close :
Ce mal vrai qui meurt et se tue pour une belle rose.

« Pour le haut bonheur d’être avec toi en osmose. »




La Valse.


Ô air tourbillonnant, mélodie qui s'élève ;
De nos las pas l'étreinte spectrale, œuvre de peintre,
Révèle son cœur musical au moment du réveil,
Planante blanche colombe d'air, qui du Ciel ne peut craindre.

Allant de pics montagneux aux profondes ténèbres ;
La valse, douce et tendre épouse, donne des lèvres au roc,
A la feuille et au roseau, chants anciens gravés sous une toque ;
Soif de fauve traquant son essence funèbre.

Ainsi, une valse torrentielle, ô âmes chauffées,
A jamais demeure dans le respect et l'amour :
Brûlante décision de saint envol, ce toujours,
Quand la valse se meurt, tapie comme une âme cendrée,

"Renaissant comme le soleil nous offre chaque journée."





La Voie du Bouc.



Le jour s'étant levé, douce brise ô je m'adonne !
Fais un tour dans l'antre fermée ; brusque bouc
Me traverse l'âme. La nuit l'aime, aubaine bonne
Pour une pomme salie, gras sabots en bouseuse croûte,



Tu engraisses succubes et vils démons ; rougeâtre
Est ton esprit naturel élevé, changeant
L'âme de ce monde troublé, mais exact vaquant
Pour ainsi donner à ton regard : tendre âcre,


D'air en innocence ; ainsi tel tes vives cornes,
Qui par le chemin l'indécence est tapie, morne
Pente sur laquelle es-tu survivant. Combien
En ta candeur es-tu sauf, cadeau du Bien


T'hérissant, altérant, ton regard de plus bas
Que le bas d'ici : rougir comble. En ton futur
L'ombre n'appartient ; A jamais meurt ton passé dur,
Par l'univers revit, heurté pour le bien gras. 




La Brume.



Ô esprit belliqueux, que je sache m'y porter.
Dans ta fêlure, issue d'infinis ombrages,
De mon âge, ou du vôtre, de l'être d'âge
Qui sagement fait son ménage : ombre portée.


C'est alors que surgit la lumière, jour d'hier
Hivernal, qui par le Mal s'abattit. Soeur et mère,
Succombant à sa proie ennemie, à nul air.
Ô brume qui ne l'étonna jamais, le hasard fier


Seul ne le touchera en vain, ni s'y permettre ;
Ô brume délaissée, qui au moyen de sa tare
Saura lui donner raison, Ténèbre mi-être,
Qui a l'aube s'enfuit et part, se fait bien rare.


Ainsi sera la fin, telle sera la leçon ;
Mais sans ombre, sans brumages, la solution
Ni le Père ne sera révélé ; Jouit
Ô Dieu Suprême, de ta liberté : narre un oui .




Ma Virginie.


Ô subtile chat brun, mon or, ma Virginie,
L'Eden sourit à ton tendre et puissant regard.
Rêveuse oui, tout laurier orne ta parure, ne nies
Nulle vérité, orbe lumineux qui nous survit.



Toujours ton intérieure étreinte, juste et fidèle,
De l'esprit au cœur, se meurt le nuage aux cendrées ailes.
Nulle atteinte, ô aurore que j'aime, l'air me caresse
En réelle ivresse, de toi mon âme s'empresse,



A jamais veille ni ne dort, au précieux diamant
Arboré, chaleur à feu pur, mon instant ;
Au son du maillon, cloche sonnante, mon médaillon,
Mon foyer, ma maison, s'ouvrant à l'horizon.



Bris de glaces en vers, pour te suivre en l'univers ;
Ô mon âme, ne t'échappe, réjouie, ayant souffert.
Nul besoin de raison ni de pilier, confine
En un coffre, brutales ténèbres à ta beauté fine.



Au crépuscule, chaque jour mon luminaire s'endort ;
Ma lumière d'or demeure, fixe et ferme, à ta vie.
Rêvant d'un doux songe qui ne connaît la Mort,
Que l'humeur soit à mon intact cœur, ma Virginie :


"Ô jour où nous serons réunis." 



J'écris des citations aussi, mais n'en mettrai qu'une ici, dont voici :

« Celui qui s'écarte du Bien, sans tomber dans le Mal, est maintenant libre et verra Dieu. »


Et des nouvelles, deux ici, pour ceux qui veulent lire mon écrit :

               
Note cependant, que ces nouvelles sont des oeuvres horrifiques et troublantes avec effroi.



                                                   "L'essor d'une joyeuse nuit."


Frank Miller s'adonnait paisiblement aux plaisirs éventés de la nuit noire qui s'abattait sur ses larges épaules flétries, tandis que son malheur fut volé dans le silence nocturne par un hiver glacial et sanglant...  Frank était inspecteur de police, il travaillait dans le comté de Newton, tout près de la galerie usinière qui fut brûlée lors d'un tragique incendie, navrant, envolant l'âme même de milliers de personnes dans les ténèbres les plus obscurcies. Cela faisait vingt ans qu'il usait de son talent de calculateur et d'analyste, pour tenter de résoudre, débusquant les failles des plus sordides et sombres affaires, qu'il n'avait pas demandé. Mais le seul et l'unique, le mystère absolu, s'avérait néanmoins voilé à son regard. Il avait vu, de là, la meilleure chose qu'il n'eut jamais du voir : l'usine qui dissimulait au regard le chant venteux du calme champ rectangulaire qui s'étendait autour du petit village de Newton, pour on ne sait encore quelle raison. Il avait assisté à son incendie, tandis que bien avant il percevait par sa vitre sale et empiffrée de moisissure des lueurs potentielles aux allures de nouvelle vie. D'ailleurs il ignorait tout autant leur origine, car il savait bien que, ces lumières aux airs d'astres qui ne prenaient consistance qu'à partir de 03.00 du matin, n'étaient pas enclenchées par une technologie humaine. Il était même aller vérifier, pour voir, à quoi ces-dernières s'évertuaient quand la grille de l'usine se referma derrière lui par un semblant de claquement d'une bourrasque, qui ne fit point faiblir le magnifique saule pleureur qui s'étendait de tout son long, attristé par le ciel pour le sol et les kilomètres que ses racines atteignaient jusqu'aux tréfonds du noyau de la terre. Il se souvenait que cette nuit là il vit une forme plus noire que la nuit sans lune en ce jour, et qu'il y était attiré comme par l'effet que ferait un aimant. Un passage d'absence l'emprunta au désert de sa réalité intérieure, puis, quand il revint à lui, il était là, assieds dans la petite pièce esseulée et de forme devenue carré, décorée malhabilement pour assister depuis son large bureau au spectacle d'un festival destructeur de flammes rougeoyantes ornées d'or, de lueurs fantomatiques, cela en un sens pour lui, de l'usine qui en l'état présent du devenir demeura un vestige d'une création mystérieuse qui n'en était plus un pour sa moindre part. En conséquence de ce petit épisode auquel il se confia par une escapade baignée d'absence puis d'un réveil à l'incendie, Miller comprit alors le sens véritable des luminaires qui éclairaient le bain nocturne, le soir après 03.00... Mais Frank n'a jamais parlé de la révélation qu'il eut à quiconque, nullement même à sa femme morte dont il possédait désormais la capacité à converser, assagi, à son égard et elle envers lui. Ce n'était pas qu'il craignait la honte, qu'il craignait qu'on le croit illuminé ou dérangé, cela demeurait uniquement tellement puissant et intelligent, qu'il n'en éprouvait pas l'envie efforcée d'en faire un conte  explicatif. « Les autres sont stupides, ils n'ont pas « vu »  », s'induisait-il involontairement en pensée, ou tout simplement qu'ils n'en n'avaient en eux nulle conscience de ces choses. Inutile de leur en parler. C'est ainsi que cette nuit-là, 5 ans plus tard, rentrant après une journée toujours ennuyante à ranger des paperasses administratives dont il n'avait lors le plus guère mépris, embrassé par la mélasse hivernale du froid mordant, sur la paume de ses chevilles pour un pantalon violet en velours trop court ;  qu'il eut une seconde absence. Mais ce n'était pas cette fois l'exactitude du cas. Il appris simplement à réaliser que la vérité se trouve dans la manière d'apercevoir et de percevoir. Il eut une vision. Soudain, la rue qui n'était éclairée que par un malheureux lampadaire le tringla, giclant ses débris de verres de façon circulaire, alors que la plume du sens de celui-ci, son ampoule, arborait encore une luminescence de milles feux, toujours plus éclairante. Il tomba à genoux devant la créature qui était à l'origine de cela, annonçant sa suprématie de par le déploiement des ténèbres en ailes, torride monstre annonciateur fatal et messager, qui sans doute narrait déjà deux mots, d'un temps parabolé, à lui confier. Maintenant, seul le lampadaire blessé, la créature ténébreuse sortie de la nuit, et lui entre les deux, n'existait. Plus de ville de Newton, plus de vie dans un lit de maison fraîchement financé en accomplissement sincère et paisible. Il ne restait que son choix. De ses lampadaires luminescents rougeâtres, la bête sanguinolente du regard étreignait la toute volonté émergée de Frank Miller, qui avait enfin trouvé un combat réel contre l'ennui lassant de ce monde si triste... Aucune pensée n'y atteignait le seuil de sa conscience, pas un mot ou un sentiment qui le pousserait. Pas une chose. Un homme, assis au milieu de la vie et de l'enfer. Dieu existe-t-il ? Il n'y avait jamais songé auparavant et c'était là sa première pensée, réelle, depuis une éternité de stase. Cette pensée sortit comme de sa tête pour se perdre, et tout ce qu'il trouva à son réveil, n'existait alors qu'en dehors de lui-même. Arrivé à bon port, par la panique la plus sincère et la nature la plus ample, en pleine véracité il saisit la première chose qui lui vint pour tuer le monstre. Un calepin, un miraculeux vulgaire calepin. Mais il n'en doutait plus, il ne craignait désormais plus ni le monstre ténébreux ni son passé déchiré en verres étreints sur le sol de terre bétonné, derrière lui, le fameux lampadaire souriant meurtri. Sa femme brillait d'un feu blanc purificateur et emprunt son être en tout d'espoir et de foi. Lorsqu'il tendit sa défunte image au monstre belliqueux, bavant déjà sa vile vapeur nocive et brutale, à l'insu de son funeste courroux il disparut dans l'ombre, là d'où il était provenu sans laisser son reste. Miller ne se dit pas que c'est le comble des démons infernaux enfermés ou non dans les limbes abyssales du noir de la nuit qu'il comprit ce jour-là. Il ne se dit pas qu'il aurait probablement du s'accrocher à l'ampoule du lampadaire, voir si la lumière du monde pouvait l'anéantir, ou encore salir les verres du lampadaire de son sang, pour en réjouir à son plaisir certain, la bête qui cette nuit-là, par une seconde succuberie, venait le chercher. Il ne se dit rien. Il revint, et c'est tout. Mais le plus admirable demeure l'inlassable amour qu'il bénissait à la gratitude de sa défunte femme Héléna morte suite à deux ans de chimiothérapie d'un cancer affreusement frustrant et douloureux, pour le plus grand bonheur de l'avoir connu, et d'accepter sa mort inévitable aujourd'hui. Frank Miller avait saisi. Il détenait aujourd'hui ce que le ciel nuageux ne le laissait entrevoir pendant 17 ans. Ce qui, au dépit de sa consistance il n'acceptait comme un homme. Il acceptait tout, et comprit qu'il ne regrettait rien. Maintenant, après cette cavalcade de tant d'années à s'enorgueillir d'un ennui futile par défaut de perception, à sombrer dans l'alcool et les coins de son bureau, pour voir si la réalité y pouvait ressurgir, Miller pouvait désormais aller de l'avant en ce monde dans lequel il naissait pour la seconde fois, pour son plus honorable et funeste plaisir de soi... et des autres..


Et la seconde, ce n'est pas très long :


         


                                                       "Les pleurs des roseaux."







                       John Smith fut âgé de 12 ans lorsque, comme par un malheur incertain, le hasard surprit l'être qu'il était au jour du décès de toute sa famille dans un accident de voiture avéré fatal. Cela se passait le 19 septembre 2004, quand le reste de son cercle familial s'enivrait de bowling, de casinos et de grands jeux, peut-être pour combler une identité qui ne se trouve pas dans les groupes sociaux. Smith avait compris cela depuis quelques temps. Mais ce jour-là, alors que l'obscurité imprégnait notre atmosphère, après une journée d'automne chaleureuse et serviable ; sur le chemin du retour leur véhicule perdit ses freins... John Smith l'avait vu, cet accident sur l'autoroute qui mène dans les affres de la douleur des murs résidentiels, abandonné à jamais. Maintes fois John, de son talent humaniste prodiguait la volonté d'avoir été là. Une journée si belle... En fait, ce-dernier aurait saisi comme sujet de mort, non pas autrui mais lui-même. Il le fait pour magnifier son âme, car de tout temps sa personnalité et son identité sociale le menait à se rabaisser sous le regard des autres. C'est un adolescent adepte de la casquette, pour un visu de viseur alternatif. Oui, il se sentait fortement coupable et se murmurait des mots de mort pour se sentir vivant. Quoiqu'il en fut, John Smith n'est plus. Cela était une soirée mémorable, devant une solitude confuse qui illumina son esprit, précédant de quelques minutes le moment de l'arrivée des policiers, psychologues, et de toute la communauté venue se tendre dans l'eau où ils baignent comme des roseaux.

Le mot fut simple. Smith junior, fils unique d'une famille défunte, opéra des processus intellectuels analytiques, dans l'intention d'apporter à sa vie future, un sens qui ne serait pas la pourriture qui pullule et imbibe les âmes des orphelins. Il souhaitait simplement vivre ses rêves, or il connaissait la vérité matérialiste comme l'amour de l'argent et l'appât du gain, pour faire naître des chimères. En parlant de rêves il s'avère, que John était comme élancé par son imagination, qui en réalité peut être largement définie comme des activités mentales générées par ce qu'on appelle intuition pour qu'elle soit.
De sa fenêtre, le jeune garçon s'apparaissait à une lune pleine si immense que l'étincelante obscurité remplaçait les ténèbres de sa chambre. 00.17, encore quelques minutes avant l'arrivée des secours d'un jeune individu passif. Soudain virevolta une pluie de colombe s'éclipsant du luminaire dans leur passage, comme aspirés en une sorte de fusion où aucun ne s'octroie l'esprit du rival, pour une agréable soupe résultant d'attractions interactives mais contraires. John vit ce phénomène rare à observer. Pendant cet instant, il se produit un effet qui lui était interne, pris par l'aubaine qui couva cette conscience, celle de réaliser le secret du nombre infini des interactions entre toutes les matière délimitées par l'espace. Il comprit que l'espace n'existait pas vraiment, l'effet de distance lors d'une perception n'est autre qu'une illusion générée par notre immersion qui elle également se trouve éphémère... Nous sommes mus, savait-il, dans un bain d'or. Il pensa que le monde était un trésor sacré, d'ailleurs ne lui dites guère, sans quoi son amas marginalisé de contenu d'informations de physicien visionnaire, succomberait au poids de sa masse. Pour revenir au moment présent, la réalisation que la distance n'existe pas, comme pour la fusion de la lune et de la colombe, lui insuffla de la rejoindre. Sans avoir quitté sa contemplation lunaire, dont la lune renvoyait celle du jeune adolescent, il prit sa marche sans s'en rendre compte, traversant sa fenêtre de pièce de repos, pour avancer dans le vide, à l'extérieur de la maison de ses parents où il se situait au premier. Attiré par ce qu'il le rendait en emprise, la lune, lui donnait des ailes libérées... Un moment il crut apercevoir dans le jardin un groupe de personnes. Sans doute les « annonciateurs secouristes », se dit-il comme par un  tut moment de chute de foudre. Au fur et à mesure de son passage, il avait toute sa journée pour atteindre la lune et pénétrer en elle. Peu à peu il traversa, marchant sur le sol de l'espace aérien plusieurs pays. Les images se profilèrent, sous forme de vidéos ou de photos, d'informations journalistes, en un nombre dépassant la capacité de l'infini des chiffres. A mesure qu'il montait, la Terre tomba. Un élan contraire, dans sa volonté le contraint finalement de retourner près des siens, ce qui est lié à la Terre. Cela résidait être la plus ample action humaine qu'il accompli durant toute sa vie.
Vingt ans plus tard, John Smith connaît la paix. L'enfer ne fut nullement et toujours, qu'autrui. Le véritable enfer de l'esprit serait d'apparaître dans le lien du miroir pour ne voir que le secret de ce-dernier, afin d'émettre que la Terre serait bien triste pour un homme seul qui a disparu.
Plus tard, l'individu écrivit un ouvrage diffusé sous le titre : « Les pleurs des roseaux ». Dans ce recueil, il démontre, après une vie à l'être tout ce qu'il y a de plus humain, un progrès pour les regards, dont John Smith me tint de vous révéler :

« Les roseaux ne s'avèrent que le prolongement d'une eau de comme nature. Ils pleurent leur pointe dans la paralysie de leur être intérieur. N'ayant pas de regard, le roseau a pour prédilection première d'être balloté par le vent, au gré de n'avoir la capacité de n'apercevoir la beauté de sa vie et celle-ci même, que par celle appartenant, non à soi mais au monde pour lequel il est un anéanti réel : respirant en tout désintéressement le bonheur qu'il souhaite nous offrir sans s'apparaître enfin pour nous révéler. »


Voilà. Sachez que vos réactions m'intéressent grandement. Je reviendrai.

A bientôt et bon courage à toutes et à tous.

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