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Shourai… Ou la face cachée de l’homme.
Une histoire que j'ai en tête depuis quelques années maintenant et plus j'y pense et plus cette histoire serait géniale en BD. J'ai en tout cas, même si je finirais finalement par l’écrire tout simplement, bien l'intension d'aller au bout. ^^
Pour le moment pas beaucoup de pages d'écrites, mais pas mal de choses dans le carnet réservé à cette histoire et dans ma caboche. ^^
On va quand même en dire plus hein, forcément.
Alors Shouraï est plutôt une histoire futuriste, très inspirée de Shobbit de clamp mais avec un bon côté Gunnm pour la rébellion et l'ambiance de certains "groupes" de l'histoire.
Bref du futuriste mais encore très proche de notre monde, du robot très humain (plus qu'humain?), des humains contre les robots, des humains pour les robots, des humains contre les humains. ^^
L'héroïne est donc une jeune femme, mais il y a de très nombreux autres personnages principaux et légèrement secondaire (je préviens, j'aime les histoires compliquée avec beaucoup de personnages )
Qu'est-ce que je demande? Euh un dessinateur (trice) ^^ Talentueux, bien sûr, on va pas dire le contraire mais je ne cherche pas de style particulier.
Mon boulot? : le scénario (mais bien sûr le dessinateur pourra proposer son grain de sel!) et la mise en couleurs!
Et un morceau pour la route :
Prologue
Mon cœur si douloureux est serré à m’étouffer. J’ai mal, une souffrance aiguë s’insinue en moi, jusqu’au plus profond de mon être, dans des plis et replis que je ne pouvais même pas imaginer. Dans cette noirceur que tout homme possède, la douleur glisse et s’accroche, me démange et m’irrite. Qu’ais-je fais de mal pour subir leurs mains tendues prêtes à frapper ? Je le sais pourtant… Alors je caresse ma douleur et je la sculpte, je tente de lui donner une autre forme, une apparence plus douce, tellement tendre… Tout devient alors plus chaud, plus profond en un sens et moins désagréable. Presque agréable même. Je ferme les yeux et je me laisse maintenant consumer par cette chaleur. A quoi bon tenter de renoncer, à quoi bon tenter d’être comme eux ? Je ne le suis pas. Je ne le serais jamais. Alors les bras croisés contre ma poitrine serrée je me concentre et respire à plein poumon l’air offert à moi. Le vent sent bon et me fouette les cheveux sur les tempes et dans la nuque. J’aimerais qu’il soit là, mais je suis partie seule. J’ai besoin de réfléchir, besoin de décider. Pourtant, je le sais, ma décision est déjà prise, ce n’est pas pour rien que la souffrance est partie ! Je souris seule dans le jour déclinant, dans la nuit arrivant à grands pas. Je laisse le vent me faire frissonner en cette fin d’été, je ne suis vêtue que d’un débardeur bien léger. Lui, il n’est pas là pour me réchauffer. Qu’importe, je le retrouverai après. Mes yeux s’ouvrent. Devant moi, sous moi également, la ville s’annonce, immense. Elle pue, elle suinte de salissures et de purulences. Du haut de ma falaise je peux sentir son odeur pestilentielle dès que le vent cesse de me fouetter le visage. Je hais la ville. Cette poubelle géante. Mais la campagne, est réservée aux riches, aux très riches… Déjà, du haut de ma falaise, près de cette touffe survivante de forêt, je prends des risques, je n’ai pas ma place ici. J’ai voulu y venir, comme souvent, depuis que je suis enfant, depuis que ma grand-mère m’a conté ces histoires de villages encore verts et de grands pâturages pleins de bestiaux. Oh elle l’aimait sa campagne disparue ! L’homme à pourtant tout détruit, encore et encore… On m’a raconté tellement d’histoire, la télévision elle-même nous le rappelle si souvent en de vieux films. Cette ville qui s’étend devant moi je la déteste, je dois toutefois y retourner, retrouver ma demeure, cette "boîte" terne et n’ayant pour bonne odeur que celle de l’encens que je me plais à y faire brûler.
Il m’attend. Il connaît l’heure, il connaît la peur, il doit s’inquiéter. Lui qui doit vivre maintenant reclus, faire attention. Pour une loi, une nouvelle, encore… Je dois y retourner, aller vers la civilisation, grise et primaire malgré notre haute évolution. Je soupire, je serre encore une fois les bras autour de mon corps. J’aimerais qu’il soit là près de moi, mais il n’en a pas le droit, il ne doit pas sortir de la ville, il serait arrêté. C’est si stupide ! Ce sont eux qui ont bâti cette capitale ! Il me manque, c’est pourtant irréelle comme sensation, ça ne devrait pas exister. Ca existe. Ca me broie le cœur et le réchauffe en même temps. Oui, c’est stupide !
C’est ainsi, bien que ce soit interdit. Bien que ça nous mette en danger. Nous nous aimons… Je l’aime… Lui… Un robot…
Cil, ajout à ma capsule mentale le 09 septembre 2052
1
Au commencement
Il est dit que dieu créa l’homme. Il est pensé que l’homme tua dieu. Il est certain que l’homme créa les machines. Il est craint que les machines tuent l’homme.
Ainsi aurait put commencer le livre de la création des shourai, mais il n’en fut rien. L’homme, hautain, ne pouvait avouer cette crainte. Mais il la possédait. Les shourai, robot humanoïde, avaient été créés par les hommes pour les servir et accomplir des tâches que ces derniers pensaient trop dures pour eux. Leur étroitesse d’esprit les avaient forcé à concevoir des machines à leur image mais sans leurs défauts. Des êtres capables de travailler sans relâche nuit et jour, sans rechigner ni se plaindre, sans créer de manifestations ni de grèves. Des êtres hautement intelligents et habiles de leurs mains, capable de produire toute chose, toute forme, toute couleur. Des créatures robotisées sans trace de haine, d’envie de pouvoir, de cupidité et autres sentiments divers et si humains. Les shourai avaient bâti des villes, des capitales, des hôpitaux, des écoles… Des lieux de vie importants et utiles aux seuls humains. Ils avaient obéi, toujours, en courbant la tête et en baissant les yeux, sans polémiquer, sans parlementer, toujours en bonne servilité, toujours parfaitement discipliné. Et pourtant…
Un jour l’homme décida que ces créatures si utiles devenaient gênantes. Elles gardaient les enfants en bonnes nourrices, elles enseignaient les arts les plus délicats aux jeunes érudits, elles portaient sur leurs dos les lourds instruments permettant d’ériger de nouveaux ponts, de nouveaux murs. Elles permettaient également à la science d’avancer toujours plus vite, aux humains de vivre toujours plus vieux sans vieillir, sans mourir. Elles nous servaient le café le matin et enregistraient pour nous notre film préféré pour ne pas le manquer en rentrant du travail, voir, nous remplacer au travail… Et pourtant…
L’homme décida que ces machines étaient bien trop présentes, de plus en plus humanistes, comme au fond ils l’avaient tant désiré. Les scientifiques par cultures et autres biologies, leurs avaient fourni une peau humaine, des cheveux humains, des yeux plus beaux encore que tous ceux de la création. Les shourai marchaient comme nous, agissaient comme nous, bien qu’en mieux, pensaient comme nous mais sans trace de mal ou de vice. Ils respiraient comme nous mais à la différence que chacune des goulées d’air qu’ils avalaient été pour mieux l’offrir à l’homme. Ils adulaient l’homme comme on leur avait programmé et ce dernier n’en était même plus suffisamment satisfait. Des scientifiques, soucieux de toujours faire mieux, leurs apprirent même les sentiments et leurs créèrent un corps cent pour cent humain, hors quelques détails plus profonds et encore robotisés dans leur cerveau et entrailles. Les shourai purent ainsi enfin connaître la joie, l’amour, l’envie, mais toujours sans dépasser les limites autorisées, toujours avec un léger pas en retrait, pour ne pas froisser l’homme. Ainsi, les hommes et femmes trop seuls dans leur vie de rat de laboratoire, purent trouver du réconfort dans leur foyer, trouver une épaule où poser leur tête épuisée. Les shourai nourrices aimaient profondément les enfants qu’ils avaient à leur garde, les shourai médecins faisaient tout pour leurs patients sans jamais prendre de pauses, les shourai professeurs passaient des nuits entières à concevoir leurs cours et à comprendre leurs élèves. Mieux encore que ne l’auraient fait des hommes… Et pourtant…
Jaloux de la supériorité de ces êtres, l’homme décida que c’était assez et instaura des lois. Les shourai ne pouvaient plus être embauchés pour un emploi si un humain se présentait pour le même poste, et ce, aux grands damnes des patrons qui s’arrachèrent les cheveux. Les shourai ne devaient plus vivres comme des êtres humains, ne plus être le compagnon de quelqu’un, ils devaient rester des machines, ordinateurs bipèdes qui devaient être déconnectés le soir venu. Tout shourai pris en état de fonctionnement et à l’extérieur après le couvre feu risquait d’être détruit. Tout shourai dépassant les frontières de sa ville avait de grandes chances d’être détruit. Tout shourai ne baissant pas bien son regard devant l’homme pouvait être détruit. Une police, nommée la milice de ferraille, fut créée pour faire respecter ces lois et agire à sa guise. Les jugements n’étaient pas obligatoires, cette police pouvait faire comme bon lui semblait en pleine rue, devant témoins de préférence, pour faire exemple. Et c’est ce qu’elle fit. Ainsi périrent les premiers shourai pourtant immortels. Ils n’eurent pas de sépultures décentes. On créa pour eux une casse mais pas de cimetière. Eux qui possédaient le visage de dieu et l’âme des hommes moururent en simple machine. Ce qu’elles étaient pensait certain. Pas tous…
Pour parer la milice de ferraille, le groupe de la liberté fut enfantée. Par des filous dirent les politiciens, par des héros dirent les amoureux de la race des shourai. Il s’agissait surtout de hackers et d’autres petits pirates forts malins qui, par envie de bidouillage, par envie de caresser l’interdit, créèrent d’autres sentiments dans les systèmes des robots humains. Ils avaient appris l’amour par leurs créateurs, ils apprirent la haine par leurs nouveaux parents. Ils comprirent leur statu d’esclaves et se révoltèrent. Certes dans la mesure du possible. D’abord discrètement, pour ne pas se faire remarquer, puis plus concrètement et proclamant le mot liberté à tout va. Et ce mot fut interdit. Le couvre feu renforcé, les lois respectées. Mais là était ce qu’espérait l’homme.
Il est dit que dieu créa l’homme. Il est pensé que l’homme tua dieu. Il est certain que l’homme créa les machines. Il est craint que les machines tuent l’homme.
Ainsi aurait put commencer le livre de la création des shourai, mais il n’en fut rien.
L’homme, hautain, ne pouvait s’avouer la vérité.
Ultima edición por Nessa (07 Nov, 2011 09:57:30)
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Parce que le rêve est une force obligatoire en ce monde...
Un petit up ne serais-ce que pour savoir ce que vous en pensez.
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Salut, alors un gros conseil :
Ajoute un résumé, on en saura plus car là on pêche à droite à gauche des infos. Donc savoir quel sera l'intrigue aucune idée qui quand où.
ça peut être bien d'ajouter la longueur : One Shot série courte/longue pour que le dessinateur qui pourrait être tenté sache dans quoi il risque de s'aventurer.
sinon :
l'intro + 1ere partie je dirais que ce n'est pas nécessaire, là tu racontes cela comme pour un livre alors qu'une BD n'a pas de schémas narratif : ce sont des plans et des bulles.
Ce qui signifie que tu peux être doué pour écrire (je n'ai pas lu) mais pas forcément pour découper mettre en page ton récits.
ça montre tout de même que tu as déjà commencé niveau histoire, c'est pas mal.
Oui à la base c'est un roman.
Merci pour les conseils.
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Parce que le rêve est une force obligatoire en ce monde...
Je vais essayer de faire prochainement la couverture et des croquis des premières pages que je visualise très bien.
C'est donc une histoire longue, donc gros boulot en perspective mais rien ne presse pour moi. ^^
Un résumé donc :
L'héroïne est amoureuse et vit en couple avec un Shouraï (des robots à apparence totalement humaine) elle sait que ce n'est pas simple car alors que c'était normal à une époque, la plupart des humains ne veulent plus des Shouraïs. Eux qui ont tant fait pour eux, sont dans la ligne de mire de la population et des politiciens. La production des Shouraïs est d'ailleurs cessée et ils sont arrêtés et détruits pour tout et rien, toutes les raisons sont bonnes.
Un groupe d'humains mêlés de Shouraïs, rebel et dangereux va se rebeller contre ce principe. Une guerre interne et pas toujours fie déclare et le ton monde dans les deux parties.
N'ayant pas vraiment le choix si elle veut sauver son compagnon, l'héroïne devra les rejoindre.
Le tout premier Shouraï, gardé prisonnier par les humains, finira par apparaitre au grand jour et à rejoindre le groupe des rebelles. Très très puissant, il peut faire pencher la balance du côté des robots. Mais les humains, bien sûr, n'ont pas dit leur dernier mot.
En gros, les robots et quelques humains sont les "gentils" qui tachent de survivre et de créer un monde qui leur convient mieux. Et les humains "classiques" sont là pour les en empêcher et créer un monde noir et rigide.
J'espère que c'est un peu plus clair.
Je reviens dès que j'ai plus de temps avec des images!
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Parce que le rêve est une force obligatoire en ce monde...
Les tatouages des Shouraïs :
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