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Voilà, un petit topic qui s'adresse aux dessinateurs qui scénarisent leur projet et aux scénaristes tout court qui travaillent avec des dessinateurs.
Comment gérez-vous votre projet ?
Avez-vous une architecture globale de votre projet ?
Avez-vous un début, un milieu, une fin ou bien avez-vous juste un début sur lequel vous brodez et inventez au fur et à mesure ?
Vos scénario, ce sont des idées en gros ? Une idée précise pour chaque action où rien n'est gratuit ?
Une bible de vos personnages déjà ou vous leur créez leurs personnalités au fil du temps ?
Un univers cohérent ou vous le formez au fil du temps ?
En bref, êtes-vous quelqu'un qui mitonne son scénario avant de le dessiner ou quelqu'un qui se fie à son instinct et qui navigue un peu à vue en comptant sur son talent en partant d'une simple idée ?
Quelles sont vos techniques d'écriture ? Vos points faibles, forts dans l'écriture ?
Si vous êtes dessinateur préférez-vous travailler seul sans regard extérieur ? Si vous êtes un couple scénariste/dessinateur, avez-vous besoin du regard et de l'avis de l'autre ou chacun fait les choses dans son coin sans accepter les critique d'un côté comme de l'autre ?
¤¤ Lisez et votez parfaitement Imperfect sur Amilova ! ¤¤
Genre : sexy, adultes, action, super-héros, thriller.
Hmm scénario rédigé en entier avant de dessiner, même si j'ai souvent les images en tête assez vite. Après je fais des recherches littéraires et graphiques sur les sujets etc. Souvent je laisse l'idée murir avant de la développer, je note juste des mots et divers idées. Les personnages prennent vie, je les vois bouger, évoluer, prendre forme. J'ai 4-5 histoires pour après, mais je préfère déjà finir l'actuelle. J'ai du mal de passer d'un univers à un autre efficacement.
Sinon j'aime que rien ne soit gratuit, que tout soit réfléchi et construit. Et travailler les symboliques, des mots, des couleurs, des formes. Et je préfère faire tout seule ^.^'
Par contre, pour mon projet actuel Traces, j'ai fait lire mon scénario aux profs. Pis je l'ai aussi fait mûrir dix ans et totalement repris avec plus de recul, puis refait relire à une quinzaine de personnes, avant de le considérer fini. Parce que j'écris pour les autres, enfin dans l'espoir (sans prétention, juste l'envie d'être utile plutôt et de partager) de pouvoir leur apporter quelque chose, donc leur retour est important.
L'adaptation en bd, ça me force à changer des choses qui sont pas assez visuelles, d'adapter les moments psychologiques en symboles, images, couleurs.
Ca évolue toujours un peu le scénar, comme ceux qui l'écrivent (ce qu'on vit, ce qu'on apprend etc), mais c'est important je pense de savoir où on va et de fixer certaines bases. Enfin, pour moi en tous cas, car après chacun bosse comme il aime
Pour les points forts et faibles de l'écriture, je sais pas. J'ai toujours eu des retours plutôt positifs en école et fac (après ça reste dans le domaine professoral, je sais pas ce que je vaux hors de ça). Mais écrire vient tout seul et facilement. C'est plutôt en dessin que je sens des GROSSES faiblesses et que je lutte sévère (à en finir désespérée assez souvent et très énervée contre mon incompétence malgré plein de travail acharné ^.^).
Dernière modification par Esteryn (05 Oct, 2011 19:39:36)
--- Vous aimez le mystère ? Vous apprécierez peut-être la BD Traces. ---
°°° Ou les contes "à la Fontaine" ? Essayez celui de La Grenouille. °°°
Il y a un peu de tout ça à la fois
Moi c'est mon gros souci le scénario, j'aimerai vraiment avoir une technique plus rigoureuse.
J'ai tendance à partir sur une idée de base un peu insolite pour broder dessus ensuite. Les personnage je n'en met en scène que très peu à la fois, et en m'inspirant de gens que je connais, Amis, famille etc.
Quand je commence à voir un petit peu où tout ça peut aller, je rédige une structure. C'est la colonne vertébrale, ça se contente très schématiquement de dire ce qui va se passer et à quel rythme.
Pour le story board c'est autre chose. Il se peut que je change la scène en fonction de ce que j'ai envie de dessiner, c'est pour ça que je ne décide de rien définitivement dans mon plan. Si je me rend compte que la scène serait plus cool dans un château que dans un bunker, ou sur des toits de bâtiments plutôt qu'une ruelle, ben je change en fonction de ça. Comme c'est moi le dessinateur, je me fais plaisir.
Je peux aussi incruster une scène simplement parce qu'elle me semble visuellement fun.
Donc même si je sais grosso-modo ce qui vas se passer dans les chapitres suivants, l'idée que je m'en fait pour l'instant n'aura rien à voir avec le résultat final, parce qu'entre temps, j'aurais réuni une documentation visuelle qui modifiera plein de petites choses.
Le scénario d'un côté, et la mise en scène ensuite.
Donc le plus important pour moi c'est la structure. Une fois que vous avez votre squelette d'histoire avec son rythme, vous n'avez plus qu'à le remplir avec ce qui vous plaît.
Mais tout écrire dans les moindre détails à l'avance, et m'y tenir sans bifurquer, j'en suis absolument incapable.
Topic très intéressant, qui permet de savoir comment chacun de nous travaille son oeuvre. En effet, je pense qu'il y a pratiquement autant de façons de faire ici qu'il y a de BD.
Pour ma part, concernant Nomya, le projet est très clairement établi. J'ai déjà un début, une fin mais surtout un déroulement (qui lui, par contre, peut être modifié par moments), en gros tout est quand même très précis. J'ajoute même que j'ai également le nombre de chapitres pour Nomya. Pour l'instant, seuls les premiers sont écrits dans les moindres détails (mise en page, nombre de cases... ), mais l'ensemble suis une direction très précise.
Sur l'univers, là aussi tout est déjà établi, mais cela est dû au fait que je travaillais déjà sur celui-ci bien avant Nomya : les civilisations, l'histoire, la géographie, la géopolitique... Si cela vous intéresse, je vous conseille également de surveiller la section consacrée à ma BD dans le forum, car il se peut que je vous réserve des surprises sur l'univers proprement dit...
Enfin, pour terminer, je rappelle aussi que Nomya est tirée d'une histoire médiévale, ce qui me donne déjà une base solide. Là aussi je vous renvoie au topic concerné.
J'en dira plus par la suite, après que d'autres ait participé au topic.
pour ma part je n'ai pas de scénario
tout viens au fur à mesure des pages.
Ce qui parfois pose quelques soucies de "blanc"
il faut aussi gérer le faite qu'il ne faut pas oublier certains détails précédent de l'histoire ect..
pour les personnages , j'essaye avant tout de construire le héros.
les autres arrivent au fur à mesure des idées.
pour coeur d'aigle , certains personnages ont été crées sur un coup de tête , comme alan ou mayron le frère de kurt
il arrive aussi que certains personnages décident de vivre leurs vies au fur à mesure des pages. c'est à dire que devant ma feuille blanche je me retrouve avec une idée précise de ce qui va se passer , et au moment de dessiner , ben tout change .
parfois c'est aussi leurs caractères.
si je prend en exemple Mathew , le roi démon-aigle , ce devait être lui le gros méchant de l'histoire. je me retrouve finalement avec un personnage qui, bien que puissant et mauvais, peut-être d'une infinie tendresse .
mon point faible en écriture se sont les fautes d'orthographe
comme je n'ai pas eu la chance de faire de bonnes études , je me retrouve avec un français proche du néant et une maîtrise de la grammaire totalement personnalisé XD
enfin voilà
je ne sais pas trop quoi dire de plus ....
sinon que ma bd est totalement improvisée
Dernière modification par nynadp (05 Oct, 2011 20:49:48)
*~o~♥: "Others" :♥~o~*
Perso, c'est mi-scénario, mi-impro. Les grandes lignes sont là , en général j'essaie de faire mon scénario "saga par saga". C'est à dire que je vais déjà connaitre en gros la fin de la saga que je suis en train de faire, mais je n'ai absolument aucune idée de ce qui pourrait arriver après.
Dans Dinoman, au départ les origines des personnages principaux n'avait absolument rien à voir avec ce qu'il en advint en réalité.
Sinon j'aime bien laisser une certaine "liberté" à mes personnages, dans le sens où je laisse aller leur psychologie, et c'est assez amusant de voir comment ils évoluent parfois.
Donc voilà en gros, une ossature globale + une marge de manoeuvre assez large (qui parfois , rarement mais c'est déjà arrivé, m'a forcé à retravailler le scénar, mais je trouve ça assez amusant, c'est un peu comme si les personnages avaient une vie qui leur était propre.).
En fait j'aime pas travailler sur un scénar préetabli de A à Z, il me faut toujours un peu de liberté d'action, au moins un minimum sinon je m'ennuie
Dinoman, l'épopée de l'homme aux 7 neurones : c'est ICI.
Je ne suis pas super bien placée pour en parler étant donne que je ne suis pas encore publiée, mais bon.
Moi ça dépend du projet. Par exemple pour ma one shot, j'avais une idée bien précise de ce que je voulais raconter et du message que je voulais faire passer - le fait que l'histoire soit courte facilite la tache- j'ai donc d'abord écrit l'histoire de A a Z en texte (sans les dialogues).
Comme c'etait mon premier scenario, je l'ai fait lire a des gens avises pour voir si je ne partais pas dans du n'importe quoi.
Ensuite j'ai commence un storyboard très brouillon pour essayer de traduire en images l'histoire, découper en scènes et insérer les dialogues.
J'ai fait lire ces planches a des amis.
J'ai ensuite fait un character design plus précis des persos principaux et secondaires et je me suis lancée dans un storyboard plus au propre, en me souciant de détails comme les décors, les angles de vue, les habits, les objets, les expressions des visages et en corrigeant la découpe des pages en fonction des remarques de mes amis en rajoutant/enlevant des cases ou des scènes, en corrigeant les dialogues,.
Je compte faire lire ces pages a des amis de nouveau, pour une ultime correction et par la suite me lancer au propre (chose que je n'ai encore jamais fait *dokidoki*)
Malgré tout cela, mes personnages ont tendance, comme ceux de nydnap a prendre une vie propre, et je me suis surprise a rajouter des passages qui n’étaient pas prévus au départ. Mais comme cela reste du brouillon, je peux choisir de garder ou non ces passages.
Aussi, comme Akioh, en tant que dessinatrice, j'ai des coups de cœur visuels et je peux légèrement modifier la position d'un perso ou une scène pour aboutir a la scène que visuellement je voulais dessiner.
Ma "technique" est valable pour une histoire très courte, et justifiée car je manque d’expérience, et que mes mains étaient "rouillées" par des années d’inactivité graphique. Je ne pouvais donc pas me lancer au propre plus vite. Sinon je déconseille car c'est extrêmement long ^^; Si vous vous amusez a faire ça pour une saga, vous n’êtes pas sortis de l'auberge...
-------------
En revanche, pour mon projet de saga, je suis plutôt partie des personnages, que j'avais depuis longtemps en tête, en peaufinant leur caractère et leur apparence physique, en leur inventant un background. J'avais également une idée de l'univers dans lequel ils évolueraient.
Ensuite, ce sont les diverses interactions que je souhaitais avoir entre ces personnages qui m'ont pousse a en inventer d'autre pour les besoins de l'histoire, et de créer des contraintes qui m'ont donne une ébauche de scenario.
J'ai ensuite pose noir sur blanc les étapes et rebondissements principaux de ma saga pour le pas perdre le fil de l'histoire en route (je connais donc ma situation initiale/finale et les éléments modificateurs pour en arriver a ce résultat et les relations qu'ont les personnages principaux entre eux), et je compte inventer l'histoire plus précisément chapitres par chapitres en me laissant une liberté d'improvisation pour certains passages/détails/dialogues, les éléments importants au déroulement de l'histoire étant deja poses et les chapitres plus ou moins indépendants du déroulement général de l'histoire. (je ne sais pas si j'ai été très claire...)
Comme j'ai ce projet dans la tête depuis longtemps et qu'il est encore en "chantier" pour une durée indéterminée, je note régulièrement des idées sur un carnet ainsi que des croquis de persos (nouvelle idée de vêtement, de coiffure), je prends le temps de le laisser murir.
Edit: Ah j'ai oublie de préciser, généralement je me base sur du vécu, donc j'ai peu de recherches documentaires a effectuer.
Dernière modification par Ashura Thor (06 Oct, 2011 07:30:24)
"Un rêve intact est une merveille fragile." E.Estaunié ♥♥♥
hello ^^ le sujet m'intéresse alors je ne vais pas tout dire mais ma technique est géniale j'ai un départ (cela se passe à ... donc ta situation ) ensuite tu imagines une fin et un milieu tu écris .....une technique de grand mère ... écris tout tes rêves ... dès que tu sais ....... parfois il m'arrive de casser mes sommeils pour m'en rappeler ou de dormir avant minuit ou vers 16 heures pour me réveiller à 21 heures et me souvenir de chaque détails que je mettrai dans mon scénario ...
Super important tirer des conclusions propre à toi même sur les séries télé les mangas et films sont un bon entrainement à l'accomplissement de ton sens de l'éthique et de l'intrigue que tu apporteras ... et enfin tu regardes le mentalist et tu essaies de découvrir avant lui les énigmes... quand tu écoutes les gens tu termines les phrases etc .... ce sont des trucs tout bêtes mais que j'adopte dans mon quotidien pour faire de bons projets pour mes scénarios ...pour le reste de ce qui interviens je puise dans mon sub-conscient je réfléchis sans réfléchir et bric broc ensuite je retravaille quand ça ne me plais pas jusqu'au résultat final ...
Dernière modification par shao-yoshita (06 Oct, 2011 02:33:15)
En ce qui me concerne, j'ai fait une pause de 5 ans à peu près dans le dessin pour entièrement écrire le scénario et tout le background qui va avec. Là tout est presque fini, j'ai juste un problème de découpage pour bien équilibrer les trois derniers chapitres et il me manque un chapitre entier en plein milieu presque. C'était un exercice difficile alors que je n'ai que des points faibles en écriture.
Je me suis surtout focalisé sur les personnages tant sur le design que leur personnalité et leur vécu. Ensuite j'avais, un départ, une fin, des scènes que je voulais absolument mettre. C'était soit des combats soit des rebondissements. Je balance mes personnages au point de départ.
Et là je joue mes personnages comme si j'étais dans un JDR (10 ans de ADD et Magic avant de faire les scénar ça aide). A tel point que parfois je n'ai pas l'impression d'écrire une histoire mais plutôt que ce sont mes personnages qui me racontent la leur. Le plus dur à ce niveau là était de ne pas oublier la façon de parler des personnages. C'est un détail important.
Des fois ça se passe bien on arrive du point A au point B en passant par tous les autres points qu'on voulait. Pas toujours comme on l'imaginait mais tant mieux. Je me dis que si je me surprend moi même alors il y a de fortes chances que le lecteur le soit aussi.
Et au pire on arrive à B sans jamais passer par les autres points... Donc là tant pis. Surtout ne pas forcer les personnages. Par exemple on ne va pas faire oublier à un personnage sa cleptomanie parce que ça nous arrange et qu'on veut mettre telle scène. Mettre ses idées non utilisées de côté, ça peut toujours servir plus tard.
Ah oui, dernier point. Lorsque je n'arrive pas à relier deux points entre eux, je laisse tomber car bien souvent la réponse se trouve d'elle-même dans la suite.
Voila ça semble un peu fou mais c'est ma méthode.
Dernière modification par Oddeyes (06 Oct, 2011 05:25:01)
Bien entendu, il n'y a pas de formule pré-établie pour écrire un scénario...
Pour "Yokai Yokai", j'avais d'abord le message que je voulais passer et le thème (l'ère Sengoku et les yokais). Ensuite j'ai cherché des concepts de départs originaux ou peu développés (le kaishakunin et le Jubokko). Finalement, j'ai écrit le reste de la trame en peu de temps et j'ai commencé la réalisation.
Mon truc à moi, c'est la prise de risque pendant le dessin. Si une idée vient, je la dessine même si elle doit détruire tout le reste. Ensuite, pendant mon temps libre, je réécris le scénario en prenant compte des changements. De cette façon, je trouve qu'on garde une certaine spontanéité.
Le plus important pour moi est que toute péripétie doit servir l'histoire. Je ne me permet aucun remplissage ou "filler" comme on pourrait dire. Tout doit se recouper, se retrouver... un peu comme un tetris!
Auparavant, j'utilisais la méthode Toriyama consistant à imaginer un début et une fin et à improviser au milieu. Mais c'est bien trop tendu à la longue!
Mimi:
En tant que dessinatrice je ne parlerai pas de la partie scénario qui incombe à Furo.
Pour ma part, si j'avais le choix, je travaillerai dans mon coin sans être perturbée par les avis de qui que ce soit. Car je suis très pudique sur mon travail et la confrontation avec le regard d'autrui, les critiques, alors que je suis en pleine création peut me couper les ailes et me décourager avant que j'arrive au bout de mon idée.
C'est en tout cas comme ça que je fonctionnais quand je bossais sur mes propres BD.
Sur Run8, c'est différent, je dois soumettre le fruit de mon dur labeur au regard de l'auteur qui valide ou non. C'est certainement l'étape la plus difficile à gérer pour nous deux!
J'appréhende toujours sa première réaction:
-s'il a les yeux plein d'étoiles et qu'il jubile, ça veut dire que je n'ai pas seulement tapé dans le mile, mais que j'ai réussi à sublimer son idée. Là, tout le monde nage dans le bonheur, le pays des bisounours, tout ça tout ça...
- s'il prend son air songeur, en décryptant chaque vignette, là, je sais qu'il va y avoir de la correction à faire, et c'est TRES douloureux pour moi! Me dire que j'ai tout donné et que ça ne suffit pas, c'est difficile à avaler. De plus, lesdites corrections demandent du temps et de l'énergie supplémentaires. Or, quand on a une dead line à respecter, ces suppléments de travail sont un véritable stress pour moi qui doit caser plus de travail dans le même temps imparti.
Dans ces moment là, il y a souvent un clash:
-L'auteur ne se rendra pas toujours compte de la surcharge de travail que cette "petite" correction demande:
"mais tu as juste à rajouter des éclats de verre et quelques détritus sur le golem!"
Oui, pour une illustration, c'est pas grand chose, mais sur une BD où ledit golem apparait 5 fois/page, sur plusieurs pages...ça prend une toute autre proportion -_-"
-le dessinateur se sentant vexé et "humilié" que l'auteur ne se prosterne pas devant son chef d'oeuvre, va surréagir, et vouloir tout laisser tomber, à grand renfort de crise d'hystérie... du grand spectacle!
Pour autant, les modifications ont beau me casser les pieds au plus au point sur l'instant, mon besoin d'approbation me pousse à faire ce qu'on me demande, car je ne supporte pas qu'on ne soit pas satisfait de mon travail. Excès d'orgueil ou conscience professionnelle... le fait est que je ne PEUX pas laisser la planche dans son état premier si elle ne satisfait pas entièrement l'auteur.
Et, d'autre part, j'ai beau détester le reconnaitre, mais c'est certainement ce qui me gonfle le plus quand Furo me demande une correction: une partie de moi sait qu'il a raison, et que cette correction apportée, la planche passera de bonne à excellente. Et, généralement, ça se vérifie après coup.
Donc, est ce que le processus de fabrication de la BD en équipe se fait dans la douleur: OUI!
Est ce que ça vaut le coup: OUI!
Ben oui, qui a dit que c'était un métier facile?
Je dirais, pour finir ce pavé, que, pour qu'une collaboration fonctionne, il faut que l'auteur soit patient et fasse preuve de BEAUCOUP de tact (le dessinateur n'est pas un esclave à sa solde, mais la personne qui permettra à sa BD de voir le jour, donc faut le bichonner cet animal); et le dessinateur doit faire preuve de BEAUCOUP d'humilité et faire confiance à l'auteur (ben oui, si c'est lui le scénariste et pas toi, c'est pas pour rien! il connait son métier). Et puis, du dialogue, BEAUCOUP de dialogue!!!!
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Mimi:
Sur Run8, c'est différent, je dois soumettre le fruit de mon dur labeur au regard de l'auteur qui valide ou non. C'est certainement l'étape la plus difficile à gérer pour nous deux!
Je te comprend. C'est super dur ^.^' Et tu as très bien décrit souvent le fait que les gens ne réalisent pas à quel point "une petite retouche" peut être super longue et difficile à effectuer et combien de temps/énergie tu as mis dans ce que tu leur présentes.
Après au studio Takoyaki, on sent que vous avez des vrais dialogues et un vrai respect l'une de l'autre et les mêmes idéaux artistiques, vous faites une super équipe et ça se sent et dans ce cas, je pense que ça vaut le coup oui, vous échangez et vous complétez vraiment bien :-)
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Moi ma méthode est à la fois très simple et assez bizarre (bien que venant de moi c'est pas étonnant ^^").
Pour les one-shot comme Joker c'est plutôt simple (surtout que celui-là est trèèès court) et l'histoire se déroule entièrement dans ma tête... la nuit... et quand je dort éveiller!
Après je note les idées principal du rêve et faisant attention à que ce soit... crédible ^^"
Et après avant même de développer l'histoire je cherche dans mes OCs les persos qui correspondes le plus à l'histoire (avec + de 50 Ocs pour l'instant j'ai le choix ), je refais les designs des habits si ça ne correspond pas à l'histoire et éventuellement j'apporte quelque modifications aux physiques des persos (mais ça c'est rare) et après je commence à réfléchir au décors et généralement c'est ce qui me prend le plus de temps ù_ù
Ensuite je relis les idées principal de l'histoire, les modifie si nécessaire et rajoutant les évènement clés de chaque chapitre puis je rentre dans la partie dessin.
J'établie des nemus de chaque chapitre pour me donner une idée global du nombre de pages du chapitre et là j'attaque les planches au propre.
Et quand je fais les planches au propres je rajoute souvent des pages pour faciliter la lecture et il aussi pour bien dessiner des scènes de colère, ou de combats par exemples j'écoute des musiques approprié pour "me mettre dans l'ambiance" et puis j'ai un réflexe, que généralement pas mal de dessinateurs ont, c'est de mimer avec mon visages les expressions de mes personnages pour mieux les dessiner (et je passe pour une grosse débile quand je fais mes planches au lycée --')
Et je crois que c'est tout... d'ailleurs je ne conseille pas de suivre ma méthode parce que si on est pas habitué... ça peut vite tourner à la prise de tête... ou alors faut mettre son cerveau sur OFF (c'est plus compliqué que ça en a l'air... surtout pour des séries ^^")
~ ♥ ♥ ♥ ~ Joker ~ ♥ ♥ ♥ ~
D'habitude pour moi, ça commence toujours par un concept, de vagues idées, je les note et je laisse mariner mon cerveau.
En génèral je vois de suite quel genre de personnage je veux au niveau design, et tout le reste suis.
En fait, je pars du fait que je ne suis que la conteuse, c'est eux qui font leur histoire (lol), ainsi le truc devient plus fluide et naturel.
D'ordinaire je fais un story-board light où je dessine toutes les trames principales de mon histoire, et plus tard si je suis toujours dans le truc je fais ça "au propre", mais pour Metemp j'ai tout fait directement en planches. En même temps ce n'était pas parti pour être une longue histoire. A la base ça ne me disait absolument rien ce concours xD alors j'ai un peu démarré tard (à l'époque ça devait être préparé pour plus tôt).
"Dieux, Hommes et demi-Dieux, la légende doît prendre fin; Métempsychosis"
-L'auteur ne se rendra pas toujours compte de la surcharge de travail que cette "petite" correction demande:
"mais tu as juste à rajouter des éclats de verre et quelques détritus sur le golem!"
Oui, pour une illustration, c'est pas grand chose, mais sur une BD où ledit golem apparait 5 fois/page, sur plusieurs pages...ça prend une toute autre proportion -_-"
-le dessinateur se sentant vexé et "humilié" que l'auteur ne se prosterne pas devant son chef d'oeuvre, va surréagir, et vouloir tout laisser tomber, à grand renfort de crise d'hystérie... du grand spectacle!
Exactement ce qui se passe souvent avec ma soeur et qui fait que beaucoup de projets sont avortés ^^'
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Mimi:
Byabya:me voilà rassurée, je ne suis pas la seule XD
En plus, dans ton cas (comme dans le mien d'ailleurs), il y a la proximité affective: c'est TA soeur, et, bizarrement, plus on est proche, plus les tensions au sein d'une équipe sont palpables: c'est le facteur "sentiment personnel" qui exacerbe les réactions, les ressentis sont plus forts, du coup, les désaccords sont plus violents qu'avec une personne plus neutre.
Esteryn: merci de ton soutien^^ et j'espère que la cohésion au sein du studio perdurera pour qu'on continue de vous offrir de belles pages :}
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@mimi: merci, c'est super intéressant ce que tu viens de nous confier sur votre travail. J'aimerais avoir suffisamment d’expérience pour faire partie d'une équipe en tant que dessinatrice, parce que, franchement, tout faire, c'est épuisant (et quelle perte de temps pour le dessin!) même si évidemment c'est jouissif car on fait ce qu'on veut, mais en contrepartie des fois je pédale dans la semoule alors qu'a deux discuter permet de trouver plus vite une solution. (même si, bien sur, ça engendre quelques conflits)
@Nana: Trop bien le coup de la banque de OCs! J'en ai quelques uns sous le coude moi aussi ^^ Sinon bonne remarque pour la musique et les expressions du visage, je crois que je fais pareil inconsciemment (des fois je me met carrément dans la position du perso)
Dernière modification par Ashura Thor (07 Oct, 2011 06:05:12)
"Un rêve intact est une merveille fragile." E.Estaunié ♥♥♥
En ce qui me concerne, je fonctionne ainsi :
Le postulat de base
Trouver un postulat de base qui innove et/ou captive ceux qui le lisent.
Par cela j´entends l´élément sur lequel repose toute la BD.
Pour Saint Seiya - Black War, c´est : La protection de la Terre est assurée par déesse maléfique.
C´est court, simple, et pour autant que je sache innovant dans l´univers Saint Seiya, officiel ou Fanfctionnel.
Le postulat de base est quelque chose que BigFire et moi prenons très au sérieux.
Nous travaillons sur un projet perso pour lequel nous avons développé plusieurs dizaines de postulats variés qui partaient dans plein de directions différentes. Cela allait du space-opéra au western en passant par l´Héroic-Fantasy.
On en a pondu une trentaine. Et un seul a survécu : celui qui était le meilleur.
À mon sens, un bon scénariste se doit d´avoir plusieurs histoires en développement.
Croire qu´on a THE story » qui va tout déchirer et que tout le monde la trouvera fantastique, c´est aller droit au mur.
C´est généralement la première histoire qu´on a développé, qu´on couve depuis des années et qui est souvent un remix de notre série préférée.
On passe tous par là. Et c´est la première chose qu´il nous faut jeter à la poubelle avant d´accoucher de quelque chose de vraiment personnel.
Enfin, c´est plus facile quand on cherche un dessinateur. Les dessinateurs ont eux aussi des préférences et il est plus facile d´en attraper un dans ses filets si on peut lui proposer plusieurs sujets différents : il choisira celui qui lui correspond le mieux et qu´il prendra plaisir à illustrer jusqu´au bout.
Le synopsis :
Le synopsis est vital : il résume l´histoire au plus court et permet de la faire juger par des personnes extérieures :
« Blessée par Hadès, Athéna est obligée de laisser la protection de la Terre à son ennemie jurée : Eris.
Parallèlement, une nouvelle menace plus terrible encore vient menacer la planète. »
A ce stade, cela suffit pour savoir si la BD fera mouche ou non.
L´histoire :
Là c´est plutôt facile.
Il n´existe que peu de catégorie d´histoires, et chacune impose la structure générale.
De toute façon, une fois qu´on réfléchit à quoi faire du postulat, on obtient assez vite les grandes lignes de l´histoire.
On sait comment ça commence et comment ça finit.
Ce qui se passe entre les deux va dépendre des personnages :
Les personnages
C´est là que mon esprit part en free-sytle :
Les personnages apparaissent par eux-mêmes dans mon imagination et y acquièrent une vie propre.
Souvent, je prends un perso, par exemple « le gros dur » et je le confronte au postulat de base : ce postulat de base va t´il le tuer, le changer, le durcir ? C´est le perso qui me donne la réponse.
Parfois un perso a un rôle dans l´histoire et décide d´en changer ou de vivre plus longtemps que ce que j´avais prévu.
Enfin, je confronte les personnages les uns aux autres : car c´est la valeur de l´interaction entre des personnages qui fait ressortir ces dernier et leur confère une existence dans l´esprit des lecteurs.
Ma règle d´or : A quelque exception prés (le(la) méchant(e)), aucun personnage ne doit sortir de l´histoire comme il a commencé. Tous doivent évoluer. En mieux en pire, peu importe.
Ce qu´ils vivent doivent avoir un impact sur leur croyances et leurs personnes.
Autre principe : tout a un prix. Si j´utilise un TGCM ou un coup de baguette magique, quelqu´un doit en payer le prix.
De même pour les personnages: plus un personnage a une influence sur la trame principale, plus celle-ci le lui rendra, en bien ou en mal.
Plus on aime un personnage, plus celui-ci doit souffrir. C´est seulement ainsi qu´il se découvrira lui-même.
Les grandes lignes
Ensuite j´attaque les différentes phases de l´histoire.).
En général ça se passe ainsi :
Poser l´univers et le postulat de base :
Poser les personnages et l´enjeu de la BD
Les évènements s´enchainent jusqu´au final.
Epilogue/morale de l´histoire.
Généralement, toute histoire suit le même cheminement (voire « le héros sans visage » de Campbell)
Le story-board :
Un story-board doit être lisible. Si un lecteur se pose la question « dans quel ordre dois-je lire les cases ? », il y a défaillance de la part du scénariste.
C´est le Story-boardeur qui doit maitriser le format, pas le contraire.
Un SB doit fonctionner sans texte. La BD doit pouvoir être compréhensible uniquement par la composition et les expressions des personnages.
De plus je suis partisan que chaque page doit raconter quelque chose et poser au moins un indice pour la suite.
Je suis aussi un intégriste du contre-pied. Tantôt dans un but humoristique, tantôt dans le but de surprendre le lecteur, tantôt dans l´idée de le mettre mal à l´aise, etc.
Le contre-pied, c´est le sel et le poivre de la narration.
Je suis aussi pour tenir le lecteur en haleine en donnant rapidement la réponse aux mystères soulevés… Sauf que chaque réponse amène de nouvelles questions ^^
Les dialogues : courts mais efficaces. On est dans un medium visuel, les dialogues doivent être rabotés jusqu´à ce qu´on ne puisse plus rien enlevé. Eviter les répétitions a tout prix, sauf pour faire de l´humour.
Voila ^^
Dernière modification par Ouv (23 Jan, 2012 14:02:46)
De mon coter je fait une apparence globale du scenar avec un debut et une fin mes dans lensemble je me fie a l'instin pour les perso je fait leur caractere avans de commenser et je. Cree l'histoir autour de leur caractere et pour moi je doit avoir l'avie de plus de gens posible pour siserner les defau que je peu avoir et mais poin fort, se ci sont les poin fort une imagination fertille mes qu'elle que peu impresise et mes defaut son surtout coter dessin se son les arriere plan les decor ex.....
On peut très bien vénérer quelqu’un qui n’est pas du côté du bien. On peut même être conscient de cette noirceur… Mais la préférer à la solitude.
Aller je rajoute mon grain de sel:
Dans un premier temps, je trouve l'histoire globale, un but à atteindre pour le héros.
Je mets en vrac toutes les idées d’événements possibles, que ça soit des grandes étapes ou les "quêtes secondaires" très courtes.
A coté je travaille les personnages et les éléments qui leurs sont personnels, que je voudrais voir dévellopper.(Untel va traverser une dépression, l'autre tuer son meilleur pote...)
Ensuite quand je pense être arrivé au bout des grandes étapes, je range tout ça selon un ordre chronologique logique, de telle sorte que l'histoire doit monter en intensité et permettre aux héros de franchir des épreuves physiques et émotionnelles pour arriver à ses fins.
Quand les grandes étapes sont posées je case les quêtes secondaires, du genre: "machin rêve de sa sœur", qui apportent de la profondeur au récit.
C'est l'étape la plus dure car j'essaye d'alterner temps forts, temps faibles et émotions/actions.
Trop d'action et ça devient sans intérêt, trop de temps d'émotion on se fait chier comme dans un mauvais soap.
Ensuite l'étape tant redouté des storyboards...
Sur mon petit carnet secret plein de bonus et de spoiler que j'embarque partout, je dessine des petits rectangles (39 pour un chapitre), qui représentent une page.(Globalement j'essaye de faire rentrer une étape par chapitre.)
En veillant à ce que la fin du chapitre donne envie de lire le second (cliffhanger, etc...)
Comme ça je ne suis jamais prise au dépourvu de la page blanche car j'ai toujours plusieurs chapitres d'avance.
Cette méthode de travail me permet aussi d'éviter les problèmes d'incohérences.
Dès que j'ai fini un chapitre je le relis avec le chapitre précédent pour vérifier que tout s'imbrique bien, que je n'ai oublié personne, que l'action est compréhensible et que le but du chapitre est atteint.
Ça me permet aussi d'avoir du temps pour réfléchir quand j'ai un doute sur le sort d'un perso.(ce qui m'arrive en ce moment -___-)
J'allais oublier, je discute très souvent du scénario avec un de mes proches qui connait mon univers, il me donne un avis très objectif de lecteur sur l'histoire, ça me permet d'avoir une personne avec qui en discuter sérieusement pour voir si ça tiens la route.
Dernière étape, je dessine, il m'arrive de modifier légèrement la mise en scène du storyboard original pour un meilleur impact visuel.
Dernière modification par Marialexie (12 Apr, 2012 05:57:02)
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Je vais faire comme les autres qui partent de l'idée de base :3
Concernant les one-shots, c'est généralement une idée qui tilte sans prévenir : une image, une ambiance ou une scène qui va soudainement s'imposer dans mon esprit en fonction de... tout et n'importe quoi. Ça peut venir d'un film, d'un instant dans une musique, une réplique entendue quelque part, un morceau de rêve qui revient, un truc aux airs anodins peut-être mais qui va de toute façon imprimer un élément assez important pour me donner envie de broder autour.
Et là donc, je vais commencer à broder autour : est-ce que cet élément qui a tout déclenché est le début, la fin, une partie d'un truc plus grand ? Au fur et à mesure que les questions se posent et que les réponses arrivent, l'histoire principale se constitue. Est-ce qu'il y a des choses intéressantes à développer en plus ? Qu'est-ce qu'il manque ? Est-ce que tout est bien en place ? Est-ce que les informations sont bien distillées ? Est-ce que c'est logique et compréhensible ?
Bref, j'imagine déjà, autant que possible, toute l'histoire dans ma tête pour être certaine qu'elle vaut le coup. Il peut arriver qu'un moment de l'histoire soit encore un peu flou mais si le final le vaut et que l'histoire semble avoir de l'intérêt, c'est un blanc qui sera comblé plus tard d'une manière ou d'une autre grâce aux éléments autour.
Quand j'ai ma petite histoire, vient le moment de vérité : consulter un(e) ami(e) et lui raconter. C'est un peu le crash test. Voir si l'histoire lui suscite assez d'intérêt pour envisager de s'y lancer vraiment, avoir ce deuxième avis pour identifier ce qui peut pêcher, ce qui peut être amélioré, etc. Je parle d'un véritable avis pas d'un ami qui va dire amen à tout.
On a beau dire qu'on dessine pour se faire plaisir, mais il n'y a rien de plus frustrant et décevant quand on se lance dans un projet et qu'on le partage de se rendre compte que ça n'intéresse personne ou qu'on nous fait remarquer des soucis qu'on aurait pu éviter si on avait pris un peu de recul.
Note : Marialexie a écrit "je discute très souvent du scénario avec un de mes proches qui connait mon univers". Ça, c'est un truc avec lequel je conseille de faire très attention. Très souvent (je ne dis pas que c'est son cas), le vice de ce système, quand on parle du développement/scenario de l'histoire avec une personne qui la connaît trop bien ou dans sa globalité, elle peut justement manquer de recul aussi et difficilement se remettre à la place d'un lecteur lambda.
Donc, une fois ce crash-test passé, que je me suis bien fait démonter ou pas, je vais tout bêtement ouvrir un fichier wordpad et commencer à taper mon scénario, découpage en scènes, dialogues, attitudes, gestuelles du début à la fin. Un Story-board écrit en fait :3
Vu que c'est beaucoup plus précis que "mon histoire ma tête", il peut y avoir un peu de changement. Une fois écrite, une scène peut devenir plus longue que ce qu'elle paraissait à l'état imaginaire. Si c'est gênant par rapport au reste, il va falloir écourter et donc reformuler pour garder la substance mais en prenant moins de place, etc. Jusqu'à arriver à la forme finale du scénario.
Voilà !
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Quand je dis discuter, en fait cette personne lit le scénario et me donner son avis du point de vue lecteur. Son avis est sans compromis.
Ce que j'entends quand je dis qu'elle connait mon univers c’est qu'elle connait mes références, mes goûts. Sachant ce que je cherche à exprimer avec cette histoire. A partir de là, elle peut me dire si je me plante ou si je suis dans la bonne voie.
C'est d'ailleurs grâce à son avis que je me suis rendu compte qu'un personnage central d'une de mes histoires passait pour un véritable enfoiré parce que les raisons de ses actions sont expliquées bien trop tard dans le récit. La conséquence c'est que le lecteur détesterai le héros, ce qui est dommage et l'inverse de l'effet recherché. J'ai donc pû repenser ce personnage pour qu'il suscite la compassion et pas la répulsion.
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Oui voilà, ce genre d'aide est précieuse, voire carrément indispensable. Mais elle est aussi souvent difficile à trouver :3 C'est pour ça que je soulignais de faire attention à ce genre de démarche.
Dans la plupart des cas que j'ai vu, l'auteur cherche naturellement un interlocuteur, trouve une personne avec laquelle il commence à discuter. Après, ça dérape facilement quand l'interlocuteur commence à poser des questions pour éclaircissements et quand l'auteur, par plaisir de discuter de son projet, délivre trop d'informations. Ça peut aller très loin, c'est souvent le genre cas où on peut commencer à blaguer avec les persos, détourner les situations pour s'amuser, etc. Et en fait, là, c'est le drame parce que l'interlocuteur n'a plus assez de recul :3 On se retrouve, en tant que lecteur extérieur, à lire une histoire dont des éléments nous échappe et pourtant, pour les proches de l'auteur, qui suivent ses discussions et ses délires, c'est limpide.
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A non pas de dérapage ! Je lui ai présenté l'histoire, écrite comme une nouvelle, finie et il m'a dit ce qu'il en pensait. Ce qui était bien et ensuite pas bien. c’est là que j'ai vu que mon perso principal pouvait être très mal perçu car je ne distillais pas assez d'infos sur lui.
De plus c’est une histoire qui laisse peu de places pour le délire. Le plus gros piège est surtout d'avoir un interlocuteur un peu immature ou fanboy.
Il faut aussi je pense s'inspirer des grands noms. Pour moi c'est le cinéma, je regarde plusieurs fois un bon film pas forcément pour des idées de scénario, mais pour débusquer la structure narrative. C'est un bon exercice qui marche aussi en BD.
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Euh... Tu as noté que j'ai dit que je ne te visais pas particulièrement ?
Je parlais de faire attention aux aléas de cette démarche pour ceux qui lisent ce thread en général, c'est tout. Si toi, ça marche, tant mieux, mais j'en ai vu aussi beaucoup se planter.
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