Vous n'êtes pas identifié(e).
Le Salon de Montreuil change sa politique d'accès aux DA tous les ans :-)
Cette fois-ci, ils atteignent des sommets. À savoir en plus que pour 10 euros et trois rv (et ce si on est diplômé depuis moins de 3 ans) il n'est pas exclu de se voir poser un lapin par le DA visé (cela s'est déjà vu...) ou descendre en bonne et due forme par qqun qui va vous expliquer qu'il est déjà bien bon de vous recevoir mais n'en a pas la moindre envie à la base.
Donc oui, déjà ça revient à payer pour se faire embaucher et de plus, donne une fausse idée des services proposés dans la mesure où un DA ne vous fait pas une fleur en regardant votre boulot. À la base, ils ont besoin des dessinateurs pour leurs publications...
«DA», c'est pour "deviantArt", non?
J'espère aussi que ce genre de truc va faire un gros bide, que personne ne va payer pour ça. Il FAUT que ça capote.
tout a fait d'accord ! c'est honteux, je savais même pas que ce procéder existait...
Si vous aimez la magie et les dieux en colère, votez La Marque
Bueno ainsi fait, il faudra être attentifs aux prochains mois de l'evolution du marché
et des multiples procédés qui ne comptent plus de limittes dans la façon de gerer(vandaliser!) une bd.Comme dis mon oncle Grec, au moins chez les grecs la bess, mais la bess!! diantre.^^
Traduction: aller vous faire éditer à l'étranger tant que c'est pas encore engorgé, mais mais au risque de vous faire payer au lance pierre..après...lol
'Dessiner...ou crever telle est la question, mais crever sans dessiner n'est pas une réponse, c'est une abomination!^^'
Ca fait longtemps que je ne fantasme plus sur le monde de l'édition. Je suis jamais allé en voir un (d'éditeur) et ce n'est pas prévu au programme.
On sait bien que c'est bouché, très mal payé, et bourré de contraintes chiantes sur le format, la deadline, la ligne éditoriale, quand le type ne vous demande pas directement d’imiter le truc qui marche le mieux en ce moment sur le marché.
Moi je fais de la BD pour être lu, pas pour m'enrichir. Si il y a bien un plan de carrière à éviter dans la vie si on veut se faire de la thune, c'est auteur de BD. D'ailleurs les média ne s'y intéressent pas, et rien ne peut vraiment fonctionner sans les média derrière. Le monde du livre c'est plus ou moins ça.
Sur internet on peut se trouver un lectorat relativement fidèle, et on a aucune contrainte de rythme, de format ou de sujet.
Alors qu'être édité, la consécration me paraît pas éblouissante : au mieux du mieux on reste deux semaines sur les bancs de la fnac en vendant quelque dizaines d'albums.
Je ne suis pas un netocrate convaincu, mais la toile c'est quand même beaucoup mieux pour ce hobbie là.
je suis pas spécialement étonné de ce qui est raconté ici. Tous les moyens sont bons pour piquer dans le portefeuille des étudiants ou les rendre corvéables à merci, c'est pas nouveau.
En tout cas, c'est pour ce genre de trucs que je soutiens le projet Amilova, et je pense que c'est également pour ça qu'il rencontre un franc succès jusqu'ici.
Pourvu que ça dure ^^.
Sinon la bd le pire milieu? Vous avez pas vu le monde merveilleux de la musique, même au stade underground, où en gros, on nage dans un étang de requins. Exemple : remplir une salle alors qu'on fait première partie, et se voir refuser un coca alors qu'on fait un malaise. Résultat de l'opération : même pas 10 euros par tête de "gagnés" (bah oui parce qu'avec les heures de répète , mixage , mastering de CD etc..... ).
Et ça, c'est pas un cas isolé.
Dinoman, l'épopée de l'homme aux 7 neurones : c'est ICI.
oui l'art en générale est un milieu difficile. Peu réussisse vraiment malgré le nombre de demandeur.
M. Rien a déjà en partie répondu à ce que je voulais dire à Byabya.
- la littérature, certain auteur ne touche que 10 cent par vente sans avoir d'avance comme pour la BD. c'est le cas par exemple d'un collègue qui est auteur régionaliste. Alors oui c'est pas non plus le genre grosse littérature mais voilà ça se vend bien dans les régions.
- la poésie doit pas être mieux
- la musique, alors on a un reflet grâce à la TV de grande star qui s'en mettent plein les poches mais franchement c'est la lois du marché créé par les major tu te plie à leur exigence et fait ce qui marche tu peux gagner gros sinon tu vie normalement et tu as parfois un job à côté comme les auteurs de BD sauf que dans ce milieu en plus de ton job tu enchaîne les concerts.
Dans le milieu "underground", il n'est pas rare de ce faire exploité également, par exemple j'ai des amis qui était dans une asso et ils ont découvert que la recette allé plus dans les poches du boss de l'asso que pour dédommager les groupe qui venait parfois de l'autre bout de la France.
- le théâtre on en parle pas sauf les grosse affiche avec des mec connu au cinéma/TV le reste du temps c'est pas rentable pour les acteurs.
- le cinéma/la TV, c'est un peu le même monde que la musique on te fait miroité du gros mais très peu sorte vraiment du lot.
- la danse, a part finir chorégraphe tu gagne peu de ta passion.
- peinture/sculpture c'est pas mieux...
donc la BD n'est pas un cas isolé c'est l'art qui est comme ça et de tout temps, la plus part des peintre/écrivains célèbre ont gagné une misère durant leur vie et leur notoriété est venu avec leur mort.
D'ailleurs les écris rapporte à qui ? 70 ans après la mort de l'écrivains c'est du domaine publique plus de droit d'auteur a versé donc quand tu achètes un grand classique de la littérature l'argent va directement dans les caisses de l'éditeur sauf cas exceptionnel comme "Peter Pan" qui possède encore des droit d'auteur reversé à un Hôpital pour enfant malade.
Attention tout ce discours c'est bien par rapport au fait que Byabya considère la BD comme le pire Art. je reste sur l'avis que c'est honteux de faire payé les artistes pour rencontré des DA, et je suis d'accord pour dire que c'est un métier qui ne rapporte pas mais qui est fait avant tout par passion (ce qui ne légitime pas les salaire).
Mais jamais je n'irais dire que les Auteur sont à blâmer et qu'il faut systématiquement diaboliser les maisons d'éditions (surtout qu'à côté des gros y'a des éditeurs comme requins marteaux ou Warum par exemple).
Dernière modification par ch3w (26 Oct, 2011 07:41:32)
Ca fait longtemps que je ne fantasme plus sur le monde de l'édition. Je suis jamais allé en voir un (d'éditeur) et ce n'est pas prévu au programme.
On sait bien que c'est bouché, très mal payé, et bourré de contraintes chiantes sur le format, la deadline, la ligne éditoriale, quand le type ne vous demande pas directement d’imiter le truc qui marche le mieux en ce moment sur le marché.Moi je fais de la BD pour être lu, pas pour m'enrichir. Si il y a bien un plan de carrière à éviter dans la vie si on veut se faire de la thune, c'est auteur de BD. D'ailleurs les média ne s'y intéressent pas, et rien ne peut vraiment fonctionner sans les média derrière. Le monde du livre c'est plus ou moins ça.
Sur internet on peut se trouver un lectorat relativement fidèle, et on a aucune contrainte de rythme, de format ou de sujet.
Alors qu'être édité, la consécration me paraît pas éblouissante : au mieux du mieux on reste deux semaines sur les bancs de la fnac en vendant quelque dizaines d'albums.
Je ne suis pas un netocrate convaincu, mais la toile c'est quand même beaucoup mieux pour ce hobbie là.
C'est intéressant comme point de vue, surtout venant d'un auteur doué comme toi (je le pense vraiment).
Ca veut dire en résumé
"Plutot que gagner presque rien et avoir des tonnes de contraintes, je préfère gagner presque rien sur le web avec un max de libertés et quand même le plaisir d'un lectorat"
j'imagine que les artistes sous contrats et sous contraintes éditoriales doivent pas avoir le même plaisir à créer .
Mais les éditeurs paient aussi leur politique. Les mangas japonais se vendent à la pelle mais ils n'éditent aucun manga français et préfèrent utiliser les bénéfices pour promouvoir des artistes bien "européens". Mes quelques échanges dans le milieu avec des gars du métier m'ont montré que le manga n'est considéré que comme de la BD au kilomètre, vite faite, sans talent. Alors que, je pense, le manga permet justement de produire un univers bien plus riche et des histoires plus complexes justement grâce son format. Et c'est ce qui plait au public.
Manolosanctis a suivi un peu la même démarche. Les BDs qu'ils ont décidé d'éditer (c'est à dire qui était à la fois populaires mais surtout, qui correspondait à un style particulièrement européen) n'ont pas marché car ils avaient la même politique que les autres éditeurs, et donc, ils étaient invisibles sur le marché car leur BD n'avaient rien de nouveau. Prise de risque= zéro alors que c'est aussi le métier d'un éditeur d'en prendre.
Je n'ai rien contre la BD européenne mais je trouve qu'il y a une surabondance de la BD "à papa" ou "old school" sur le marché qui, apparemment, ne se vend pas. Si on regarde sur le net, beaucoup d'auteurs non édités proposent des choses nouvelles avec des styles originaux. Dommage.
On ne peut clairement plus compter sur les maisons d'édition à l'heure actuelle.
Dernière modification par mbuma (26 Oct, 2011 07:58:34)
j'imagine que les artistes sous contrats et sous contraintes éditoriales doivent pas avoir le même plaisir à créer .
Tout dépend, les plus expérimenté ont carte blanches dans les grosses édition je peux prend l'exemple de Marc-Antoine Mathieu qui a sortie récemment "3 secondes" une BD expérimentale magnifique : http://www.editions-delcourt.fr/3s/index.php?page=album
9 cases par planche sur effet de zoom, et tu lis ça comme si tu était la lumière qui se reflète dans différent objets, par contre faut s'accroché pour saisir tout le sens y'a pas de texte et tu en sort pas indemne léger mal de crâne.
Ça peut dépendre des éditeur tu en as des plus libres bien sûr c'est ceux que tu trouve le plus difficilement dans le commerce non spécialisé (FNAC, Cultura).
Dernière modification par ch3w (26 Oct, 2011 08:01:55)
Malheureusement, je suis persuadée que ça fera un carton, trop de gens veulent se faire publier, la concurrence est trop rude pour abandonner, s'il faut mettre 30 euros, ils le feront, et ca les organisateurs le savent
oui et non ... je pense que tout ce système démoralise les auteurs ..
il faut travailler, nourrir sa famille etc etc ... donc peut de place pour les projets
ou peut de place pour l'argent ...
moi franchement j'ai choisit de foncer .. je me fous du reste (on vit pour nos rêves, on ne rêve pas de notre vie), sinon on n'appellerait pas ça un rêve ^^
c'est déjà difficile comme ça .. et je ne veux pas mourir en sachant que je n'ai aucune trace de moi ... (finir estéti-chien c'est pas mon trip ..
j'aime la création et j'espère que vous n'abandonnerai jamais, quoi qu'il arrive
nos traces sont importantes sur terre ... alors vive nous, vive nos bd's et vivement nos publications .. nous sommes 107 ce serait vraiment cool qu'on soit tous mais tous publiés ...car y'a pas tant de bd's publiées.. en europe
Dernière modification par shao-yoshita (26 Oct, 2011 09:15:44)
Shao, clique sur cité tu auras les balise pour les citation
[quote]blablabla...[/quote]
c'est pas compliqué et ça améliore ton post pour différencier ce que toi tu écris par rapport à ce que tu cite de quelqu'un d'autre.
car y'a pas tant de bd's publiées.. en europe
là par contre j'espère que tu rigole... Alors je ne vais pas parlé de l'europe car a part la partie Francophone le reste n'est pas autant consommateur de BD que nous. mais voici des chiffres :
2010 : 5165 nouvelle BD édité dont 3811 nouveautés. (manga = 1522 nouveaux titres)
2000 : 1563 nouvelle BD édité dont 1137 nouveautés (manga = 227 nouveaux titres).
En 10ans le marché c'est multiplié par 5 (sans compter les rééditions)... et les auteurs ont plus de mal à en vivre qu'avant pour la simple et bonne raison que + de titres = - de vente en moyenne par album. Sachant qu'une fois l'apport versé par l'éditeur est remboursé c'est là que les auteurs commencent à touché de l'argent.
Je t'invite à lire les bilan de l'ACBD : http://www.acbd.fr/bilan/les-bilans-de-lacbd.html
un monde utopiste n'existe pas, pas parce que beaucoup rêve de devenir auteur qu'ils seront édité ou gagneront convenablement leur vie ainsi.
- Dans la réalité les lecteurs aiment avoir le choix (donc veulent beaucoup d'artiste), mais achète peu par rapport à la production (donc ça restreint la quantité d'auteur pouvant être publié).
- Les éditeurs eux essais de jongler offrir plus de titres (donc plus d'artistes) ce qui fait moins de vente globalement pour un album (donc auteur va toucher moins) mais sur la quantité proposé leur chiffres progresses (donc pour eux tout va bien)
- Les Auteurs veulent être publiés (généralement ils préfèrent le système des gros qui leur apporte de l'argent tout de suite) mais au finale ils touchent pas beaucoup sauf si ils rencontre un fort succès (et au finale se plaignent des tarifs).
de mon point de vue personne n'a raison, c'est le serpent qui se mord la queue.
Dernière modification par ch3w (26 Oct, 2011 10:15:08)
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