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#1 16 Oct, 2011 07:28:18

Asclepios

En espérant que j'en aie le droit, j'ouvre un second topic pour y poster mes œuvres en chapitre unique. J'y posterai une fic par semaine à compter d'aujourd'hui.

Le premier, qui est aussi mon tout premier écrit érotique, récit est une histoire entre Shun et June de l'anime Saint Seiya (donc en prenant en compte les personnages filler)

Bonne lecture   

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                                              Shun X June

Aujourd'hui sur l'Île d'Andromède c'était relâche, c'est à dire que les élèves étaient libres de s'entraîner ou non. Mais Albiore étant absent, cela signifiait aussi que les combats se ferraient sans règles et seraient sans merci. C'est pourquoi la majorité des apprentis préféraient rester à flâner dans leurs baraques. June par contre était sortie en compagnie de Réda et Spica. Elle savait très bien ce qu'ils avaient dans la tête et avait accepté de les accompagner en toute connaissance de cause. Albiore l'avait prévenue dès son arrivée sur l'île que des élèves tenteraient tôt ou tard abuser d'elle. Perturbée par cette mise en garde elle avait le soir même rompue son hymen pendant qu'elle se masturbait ; comme ça personne ne lui volerait sa virginité.
June sentait les regards libidineux et concupiscents de ses deux camarades d'entraînement. Elle se demandait s'ils allaient lui faire une proposition où alors l'attaquer pour la maîtriser. Elle espérait qu'ils opteraient pour la première option car après tout ils étaient plutôt mignons et ça ne la dérangeait pas réellement de coucher avec eux. Mais en réalité, ce qui l'attirait le plus chez eux deux, c'était leur force, ils étaient les élèves les plus doués. Si seule la beauté entrait en ligne de compte dans ses critères, alors elle serait plutôt avec Shun. Shun ! June faillit éclater de rire tellement c'était risible, comment pouvait-elle envisager une seule seconde de fréquenter cette larve. Même devenir ami avec lui était hors de question.
-Nous sommes arrivés, annonça Spica.

June regarda aux alentours, l'endroit où l'avaient conduit ses deux compagnons étaient une petite vallée aride encaissée au milieu de hauts rochers qui l'ombrageaient. Au centre de celle-ci trônait un bloc de granite sur lequel des chaînes avec des menottes étaient encastrées.
-Qu'est-ce que c'est que ça ? S'étonna June.
-Maître Albiore nous a dit que c'est ici que sont punis les disciples trop indisciplinés, répondit Réda. Ils sont attachés là durant toute une nuit et donc à la merci du froid glacial de l'île.
-Comme c'est intéressant, lança June avec ironie. Ce n'est quand même pas là que vous comptez le faire ?
-De quoi parles-tu ?
-Je t'en prie Spica, ne me prends pas pour plus bête que je ne suis. Vous voulez me baiser n'est-ce pas.
-C'est qu'elle est maligne la petite, remarqua Réda. Si tu as accepté de venir, ça veut dire que tu es consentante.
-Évidemment.
-Ça facilitera les choses alors, dit Réda en s'approchant de la jeune fille.

Le garçon aux cheveux roses tendit le bras pour lui retirer le masque de June. Il se prit alors une violente gifle de sa part.
-Mais t'es folle ou quoi ! Je croyais que tu étais d'accord.
-Pour coucher uniquement, seul l'homme que j'aimerai aura le droit de voir mon visage. Mais qui sais si ça ne sera pas l'un de vous deux après ce qu'on va faire.
-Qui t'a dit que tu avais le choix ? Lança Spica en l'immobilisant par derrière.
-Nous ne t'avons pas emmenée dans cet endroit par hasard figure toi.

Les deux apprentis chevalier traînèrent June jusqu'au roché et l'enchaînèrent. Ils la poussèrent si violemment que sa tête heurta le rocher et l'assomma à moitié.
-Il est inutile de te débattre, ces fers ne peuvent être ouverts que de l'extérieur.

June se maudissait, Spica et Réda ne voulaient pas uniquement du sexe, ils voulaient aussi lui prouver leur supériorité sur elle, l'humilier. Comment avait-elle pu se sentir attirée par l'un d'eux ?
A nouveaux Réda voulut enlever le masque, mais quand il tendis la main, son geste fut stoppée par une chaîne d'entraînement qui venait lui saisir le bras. Il se retourna pour voir le gêneur, mais il avait le soleil dans les yeux et il ne pu voir qu'une silhouette.
-Laissez la tranquille ! Lança l'inconnu.
-Tu ne sais pas a qui tu as affaire.

L'importun tira sur la chaîne, et Réda fut attiré à lui comme s'il ne pesait rien. Il s’écroula après avoir reçu un coup dans le ventre.
Spica se lança alors à l'assaut mais il fut défait encore plus rapidement. Les deux jeunes hommes gisaient à présent à terre inanimés.
L'inconnu s'approcha alors de June et la libéra. La jeune fille avait la tête qui tournait toujours après son choc à la tête et le visage de son sauveur lui apparu déformé.
Soudain elle fut prise d'un doute, et s'il lui avait porté secours pour l'amadouer et ainsi abuser d'elle plus tard ? Il n'était pas question qu'elle se fasse avoir deux fois dans la même journée.
Profitant que l'inconnu lui tourne le dos, elle ramassa une pierre et l'assomma avant de partir en courant. C'était décidé, elle ne ferait plus jamais confiances aux autres disciples à partir d'aujourd'hui. Sauf peut être à Shun, lui était réellement inoffensif.

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La nuit étais tombée et tous les apprentis étaient réunis dans la baraque d'Albiore pour l'appel. Certains disciples profitaient des jours chômés pour tenter de s'enfuir de l'île à la nage, et ce malgré les requins qui hantaient les eaux territoriales.
Le chevalier de Céphée faisait le tour des élèves sans dire un mot, il avait une excellente mémoire visuelle et pouvais savoir d'un seul coup d'œil qui était absent. Aujourd'hui tout le monde était là sauf ...
-Où est Shun ?

Tous les élèves s'entreregardèrent avec interrogation sauf Spica et Réda qui échangèrent un sourire sarcastique. Cela n'échappa évidemment pas au maître mais il fit semblant de l'ignorer.
-Personne n'a d'idée ?

Un petit brouhaha s'éleva du groupe des disciples. Évidemment Shun n'était pas le plus fort des apprentis, mais il était de loin le plus apprécié pour ça gentillesse. Les seuls qui semblaient se moquer éperdument de son absence étaient évidemment Spica et Réda. Quand June le remarqua, elle réalisa alors qui l'avait tiré de leurs griffes et se précipita dehors pour aller le chercher.
-Mais elle est folle ! S'exclama un élève, il fait moins 20° dehors !
-Non elle n'est pas folle, corrigea Albiore, elle vient d'apprendre par elle-même une grande leçon : la solidarité.
-Qu'elle idée d'allez chercher ce bon à rien, persifla Réda.

Albiore lui flanqua une puissante gifle du dos de la main qui le projeta de l'autre coté de la pièce.
-Vous devez tous vous montrer solidaire les un envers les autres, comme les maillons d'une chaîne ! Même si seulement quatre d'entre vous sont destinés à porter une armure. La chevalerie d'Athéna compte 88 chevaliers sacrés et quelques chevaliers de réserves. C'est une armée, et dans une armé tout le monde doit se serrer les coudes, les forts comme les faibles, et ainsi puiser sa force de ses compagnons tout comme la leur donner. Maintenant libre à vous de partir à la recherche de Shun ou non, il n'y aura pas de sanction pour ceux qui n'iront pas, mais je serrai vraiment très déçu.

Albiore regarda ses élèves droit dans les yeux. Tous pensaient la même chose, ils appréciaient Shun, mais de là à courir dans le froid glacial de la nuit pour le chercher ...

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June courrait aussi vite qu'elle le pouvait. Shun était certainement resté inconscient après le coup qu'elle lui avait traîtreusement donné, elle ne pensait pas avoir frappé si fort, pourvu qu'elle ne l'ait pas tué.
Lorsqu'elle arriva à destination, son cœur faillit manquer battement à cause du spectacle qui s'offrait à elle : Shun était enchaîné nu au rocher et portait les marques de nombreux coup. Il ne faisait aucun doute que Spica et Réda avaient repris connaissance avant lui et en avaient profité pour se venger.
June détacha Shun mais quand elle le pris dans ses bras pour le transporter, elle faillit le lâcher tant son corps était glacé. Il fallait qu'elle le ramène à l'abri le plus tôt possible avant que le froid n'ait raison de lui, si ce n'était déjà fait.

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Albiore tournait en rond dans sa baraque, après le refus des disciples d'aller chercher Shun il les avait congédiés et tous étaient à présent dans leurs baraquements.
La porte s'ouvrit subitement et June apparut portant sur le dos un Shun plus mort que vif.
-Athéna ! Que lui est-il arrivé ?
-Je … Je n'en sais rien.

Évidemment Albiore su qu'elle mentait mais il feignit la crédulité. Il examina Shun rapidement.
-Ses blessures ne sont pas trop grave, mais il risque de mourir d'hypothermie. Suis-moi !

Albiore amena June jusqu'à sa chambre et il glissa Shun sous la chaude couverture de son lit.
-Il faut le réchauffer au plus vite, la solution la plus rapide est la chaleur corporelle. Je vais chercher un des élève.
-Le temps presse maître Albiore, c'est moi qui vais le faire.
-Voyons June, tu es une femme et lui un homme.
-Mais c'est Shun, il est complètement inoffensif, je suis certaine qu'il ne tentera rien.
-June, qui te dis que c'est pour ta vertu que je m'inquiète ?

June ne put s'empêcher de rougir sous son masque tout en pensant que c'était une idée complètement saugrenu. Comment pourrait-elle désirer Shun ? Il était mignon, mais c'était un faible. Quoi qu'en y réfléchissant bien, il ne devait pas être si faible que ça pour avoir défait Spica et Réda si rapidement.
-S'il vous plaît maître Albiore, j'ai une dette envers lui.
-Très bien, fait comme il te plaira.

Albiore sortit de la chambre laissant ainsi les deux jeunes gens seuls.
June se dévêtit et entra dans le lit pour se coller contre Shun et ainsi lui faire partager sa chaleur. Elle s'étonna de la douceur de la peau du jeune homme, comme elle était agréable au touché. Avant même qu'elle n'en prenne conscience, June était en train de caresser lascivement Shun. Et quand elle s'en rendit compte, elle ne pu s'empêcher de continuer, c'était une sensation tellement délectable. Par ces attouchements, elle découvrit que derrière son apparence frêle, Shun avait développé de puissant pectoraux et abdominaux sur les quels ses doigts faisaient d'incessants va et vient. Sa main se dirigea soudain instinctivement vers l'entrejambe. June la retira immédiatement lorsqu'elle toucha la verge. La jeune femme ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait, comment Shun, qu'elle méprisait il y a quelques heures encore, pouvait l'exciter à ce point ? A moins que ce soit le fait qu'il soit inconscient qui la mettait dans cet état. Elle pouvait lui faire tout ce qu'elle désirait sans qu'il ne se rende compte de rien, prendre du plaisir sans avoir à en donner. Une foultitude d'idées vicieuses lui traversait la tête, Shun était sa chose ... Tout comme elle avait faillit être celle de Spica et Réda. Cette pensée lui fit l'effet d'une douche froide et toute sa lubricité s'envola. Si elle profitait de Shun, alors elle ne valait pas mieux que ces deux salauds et ça il en était hors de question.

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Le soleil commençait à se lever et ses rayons qui traversaient la fenêtre de la chambre caressaient délicatement le visage angélique de Shun. Le jeune homme commençait à se réveiller. Ça tête lui tournait et il ne savait pas où il se trouvait ni comment il avait pu arriver là. La dernière chose dont ils se souvenait, c'était Réda et Spica qui le torturaient.
Soudain il sentit quelque chose bizarre, il y avait un poids sur sa poitrine. Il souleva la couverture et découvrit avec stupéfaction June qui dormait paisiblement contre son corps. A l’exception de son masque, elle était totalement nue. Cette vision le réveilla totalement et il bondit hors du lit. S'apercevant de sa propre nudité, il s'apprêta à arracher un rideau pour s'en faire un pagne quand il vit des vêtements par terre. Il s'habilla puis se dirigea vers la porte pour sortir quand une voix l'arrêta.
-Je ne savais pas que tu étais du genre à partir sans dire merci.

Shun se retourna et fit face à June qui cachait légèrement sa nudité avec la couverture.
-June ! J'espère que je n'ai rien fait d'inconvenant.
-Tu ne te rappelles de rien ?
-Mon dernier souvenir est loin d'être agréable.
-Alors je vais t'affranchir. Je t'ai retrouvé la nuit dernière pratiquement mort de froid à l'endroit où tu m'as sauvé de Spica et Réda, et je t'ai ramené à maître Albiore. Il a dit que seule la chaleur corporelle pouvait te sauver alors je me suis dévouée pour effacer la dette que j'avais envers toi.
-Je te remercie du fond du cœur pour ton geste.
-Shun, j'aurais une question à te poser. Quand tu m'as sauvée, tu as facilement battu mes agresseurs, alors pourquoi perds-tu toujours les combats lors des entraînements ?
-C'est par-ce que je n'aime pas me battre, je déteste la violence.
-Tu n'aimes pas te battre ! Alors pourquoi es-tu venu ici ?
-Je suis désolé June, mais c'est un secret.

Shun sortit de la chambre laissant June un peu hébétée par la réponse qu'il lui avait donné. La jeune femme réalisait que celui qu'elle prenait pour un lâche et un faible était de loin l'homme le plus fort et le plus courageux qu'elle n'ait jamais rencontré sur cette île. Car il en fallait du courage pour ne pas vaincre un adversaire quand on en avait le pouvoir.
June sortit à son tour du lit et se rhabilla. Elle réajustait son serre-tête quand Albiore entra.
-June, j'ai à te parler.
-Oui maître Albiore ?
-En allant chercher Shun malgré le froid glacial de la nuit et en te proposant pour lui faire partager ta chaleur, tu as fait montre d'une très grande maturité. C'est pourquoi, malgré que tu ne sois encore qu'un disciple, je te nomme tuteur. A partir de ce jour tu aideras à l'entraînement d'un élève.
-Et de qui devrais-je m'occuper ?
-De Shun, il a de grandes capacités mais n'arrive pas à les exploiter. Un élève normal n'aurait pas pu survivre au froid en plus des blessures qui lui avaient été infligées. C'est la preuve qu'il a un grand potentiel qui ne demande à s'exprimer et je compte sur toi pour que cela se fasse au plus tôt.
-Je ferai tout pour remplir la tache que vous venez de ma confier maître.

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Près d'une année s'était écoulée depuis que June avait repris en main l'entraînement de Shun. Durant cette période ils s'étaient rapprochés et étaient devenus très bons amis. Preuve de cette confiance réciproque, Shun avait fini par lui révéler la raison pour laquelle il voulait devenir chevalier : retrouver son frère Ikki. Cependant si l'amitié de Shun était sincère, elle avait développé pour lui des sentiments beaucoup plus profonds en apprenant à le connaître, elle en était tombée amoureuse mais s'efforçait de le cacher.
Au niveau de l'entraînement, Shun n'avait guère progressé où plutôt il ne le montrait pas. Pourtant June n'avait pas ménagé ses efforts pour qu'il oublie ses nobles principes. Cependant il s'était montré beaucoup plus vindicatif récemment mais elle n'y était pour rien. Cela avait commencé quand il s'était mis à recevoir des lettres venant du Japon. Nul doute qu'elles devaient avoir un rapport avec ce fameux Ikki. Mais à bien y réfléchir, elle aurait préféré qu'il ne change pas. Aujourd'hui il venait de battre Réda et Spica, ce qui voulait dire que demain il passerait l'épreuve du Sacrifice. June doutait de ses chances de réussites, après tout personne ne l'avait réussit depuis plus de 200 ans, et elle ne voulait pas qu'il meurt. Elle savait cependant comment faire pour qu'il change d'avis. Ce soir elle lui ouvrirait son cœur et si cela ne suffisait pas, ses cuisses. Oui, elle était prête à tout pour que Shun ne passe pas cette épreuve qui avait tout du suicide.

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Shun n’arrivait pas à dormir, il appréhendait avec inquiétude la journée à venir. Etait-il vraiment prêt à passer l’épreuve du Sacrifice ? On frappa à la porte de sa baraque.
-Shun ? C’est June, je voudrais te parler.
-Entre et fais comme chez toi.

La jeune femme ne se le fit pas dire deux fois et pénétra dans le logis de Shun.
-Que voulais-tu me dire ?
-J’ai de gros doutes sur tes chances de réussite pour demain.
-Moi aussi.
-Alors pourquoi tiens-tu tellement à le faire ? !
-Je te l’ai déjà dit il me semble.
-S’il te plaît Shun renonce, je ne veux pas que tu meures ! Je tiens beaucoup à toi !

June commença à retirer son masque et Shun se retourna pour ne pas la regarder
-June voyons ! Tu sais très bien que tu n’as pas le droit de montrer ton visage.

La jeune femme se plaqua tendrement contre le dos de Shun avant de répondre.
-Si je le peux, pour l’homme que j’aime.

Un frisson parcourut tout le corps de Shun et son cœur se mit à battre à tout rompre. Chose étrange il sentait aussi celui de June et les deux semblaient battre à l’unisson. Cela était-il la preuve qu’il ressentait la même chose pour elle ? Serait-il possible que sans le savoir il était tombé amoureux de June ?
-Shun s’il te plaît, regarde moi.

En disant cela, June avait amoureusement enlacé le corps de Shun de ses bras. Shun quand à lui ne savait pas comment réagir, et s’il ne l’aimait pas ? Si ses sentiments pour elle se limitaient uniquement à une grande affection ?
-June, je ne sais pas si j’en ai le droit, après tout tu n’es qu’une amie pour moi.
-Je ne demande pas à ce que tu ressentes la même chose que moi, tout ce que je veux, c’est que tu acceptes de voir mon véritable visage.

Lentement, Shun se retourna, et quand il vit June démasquée, il resta béat d’admiration devant les magnifiques yeux bleus de son amie qui, avec ses long cheveux blonds, lui donnait l’air d’un ange.
Tout les doutes que Shun venait d’avoir sur ses sentiments furent alors balayés d’un seul coup. C’était certain, il l’aimait. June le lut tout de suite sur son visage et elle l’embrassa avec passion et Shun lui rendit son baisé avec tout autant de ferveur. Quand les deux bouches se désolidarisèrent, June posa sa tête contre le torse avant de soupirer.
-Comme le destin est cruel, nous venons de découvrir que nous nous aimons et bientôt nous serons séparés à jamais. Si seulement tu refusais de passer l’épreuve du Sacrifice.
-June, il faut que je le fasse, même si mes chances de réussite sont presque nulles, sinon à quoi auront servit toutes ces années d’entraînement et surtout à quoi cela m’aurait-il servi de faire du mal à mes camarades.
-Et tu crois peut être que ta mort ne me fera pas souffrir ? !

Shun ne sut pas quoi répondre. Il ignorait pourquoi, mais quelque chose en son fort intérieur le poussait à vouloir remporter l’armure d’Andromède ; quitte à y laisser la vie et rendre June malheureuse. Il n’en n’avait pas conscience, mais c’était son orgueil de mâle qui parlait.
June sentant que Shun n’avait toujours pas changer d’avis, décida d’abattre sa dernière carte.
-Puisque la mort nous séparera bientôt, j’aimerais te faire un cadeau.

Sous les yeux incrédule de Shun, June commença à se dévêtir. Une fois nue, elle poussa Shun sur le lit et se mit à le déshabiller.
-June ! Mais tu es folle, qu’est-ce que tu fais ?
-Comme si tu ne le savais pas.

La jeune femme venait de mettre à jour le torse de Shun et se mit à le caresser délicatement.
-Tu … Tu ne songes quand même pas à …
-Ca fait près d’un an que j’y songe si tu veux tout savoir.

Shun voulait repousser June, mais il avait l’impression d’être immobiliser sur sa couche. Ses yeux était hypnotisés par le balancement des seins de son amie qui accompagnait chacun des doux va et vient de ses doigts sur sa poitrine.
Soudain l’une des mains de June se glissa dans son pantalon.
-June je t’en prie arrête ! C’est mal ce que nous faisons.
-Ce n’est pas ce que je suis en train de tenir dans ma mains droite me dit. Je pense même que tu ne désires que ça.
-Tu te trompes.
-Ton corps ne suit pas t’a pensée.

June parvint enfin à retirer le pantalon. Une fois libéré, le pénis de Shun se dressa fièrement en l’air.
-On peut dire que tu cachais bien ton jeu.
-June je t’en supplie, arrête !
-Shun, je sais que tu en as envie tout autant que moi, je peux le lire dans tes yeux. Pourquoi ne laisses-tu pas libre court à ton désir.
-Je ne veux pas faire comme Réda et Spica, je ne veux pas te faire de mal.
-Shun voyons, ce sont deux gros cons rustres et sans aucune sensibilité. Tu n'as rien à voir avec eux, tu es doux, gentil, attentif, sensible, jamais tu ne pourrais me faire de mal.

Les paroles rassurantes de la jeune femme eurent sur Shun un effet plus que surprenant. Surmontant sa timidité et sa peur de la heurter, il se redressa et embrassa langoureusement June tout en glissant ses doigts dans ses cheveux soyeux. Ses mains glissèrent ensuite doucement jusqu'aux épaules qu'il caressa avec attention, puis elles dirigèrent instinctivement vers sa poitrine qu'il commença à masser délicatement. Shun cessa d'embrasser June, mais sa bouche n'en demeura pas inactive pour autant, il commença par sucé délicatement le lobe de l'oreille de sa compagne, puis il commença à descendre en lui léchant le cou, pour finir par arriver jusqu'à ses seins qu'il se mit à téter.
June ne put réprimer un frisson de plaisir. Elle saisi alors l'une des main de Shun et la guida lentement jusqu'à son vagin. Là elle lui mima comment il pouvait lui donner du plaisir et il commença à la masturber. Pendant ce temps, June s'était mise à caresser délicatement la verge de Shun de ses doigts agiles. Le jeune homme avait l'impression d'être aux anges, il s'adonnait peu au plaisir solitaire, mais il avait déjà pratiqué l'onanisme et ce que June était en train de lui faire lui donnait beaucoup plus de sensations. Il ne put malheureusement pas profiter longtemps de se plaisir, car très vite il éjacula. La main de June était à présent recouverte de foutre.
-Je ... Je suis désolé June.
-Ce n'est pas grave Shun, ne te formalises pas pour si peu.

June essuya négligemment sa main sur la couverture avant de recommencer à caresser le pénis de Shun. L'érection ne se fit pas attendre. Shun savait ce que June attendait de lui à présent, mais il n'osait rien faire. Sa timidité avait repris le dessus. June le sentit tout de suite et elle décida de prendre l'initiative. Faisant face à son amant, elle s’assit sur sa verge. La pénétration se fit facilement et avec une douleur négligeable. June commença à bouger ses hanches, chaque mouvement lui donnait un plaisir plus grand et vu la tête de Shun cela était réciproque pour lui. A chaque va et vient, le jeune homme gagnait en assurance, jusqu’à avoir le courage de saisir les fesses de sa partenaire afin d’accompagner ses mouvements et pour finir par lui proposer son propre rythme.
June voulait exprimer son plaisir en criant, mais elle se contrôlait de crainte que les élèves des baraques avoisinantes ne l’entendent. Parfois l’envie était si grande qu’elle se mordillait un doigt pour se retenir.
Soudain Shun se mit à accélérer ses mouvements et June eut de plus en plus de mal à se contenir. Les deux amants jouirent en chœur et June ne pus retenir le crie accompagnant l’orgasme.
Epuisés par leurs ébats, les deux amoureux se couchèrent l’un contre l’autre.
-Shun, promets-moi de rester toujours auprès de moi, dit June avant de s’endormir sans attendre de réponse.

Lorsque June se réveilla, le soleil s’était déjà levé depuis longtemps et Shun était partit. Il avait lui laissé un petit mot sur lequel on pouvait lire « Désolé ». Elle sut alors que malgré tous ses efforts pour le retenir, il était quand même allé passer l’épreuve. June était au bord des larmes mais elle se reprit. Il y avait encore une chance de sauver Shun si elle pouvait convaincre Albiore d’arrêter l’épreuve. Elle s’habilla en vitesse et sortit de la baraque tout aussi rapidement. Le temps pressait, pourvu qu’elle n’arrive pas trop tard.

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June était sur les quais en compagnie de Shun qui portait l’urne de l’armure d’Andromède sur le dos. Elle n’en revenait toujours pas qu’il ait réussit cet exploit et pourtant elle avait été aux premières loges pour le voir. Quand il avait séparé la mer en deux et était apparu tenant les chaînes d’Andromède dans les mains, elle avait contenu avec difficulté l’envie de lui sauter au cou. Maintenant il s’apprêtait à partir loin d’elle pour ne sans doute plus jamais revenir.
-Tu sais June, je n’aurais jamais réussi sans toi. J’ai réussi à me dépasser parce que je voulais retrouver mon frère, mais surtout par ce que je désirais te revoir, pouvoir te serrer dans mes bras encore et toujours, goûter à nouveaux à tes lèvres sucrées.
-Alors pourquoi t’en vas-tu au Japon ?
-La fondation Graad me rappel.
-Mais tu ne lui dois rien !
-Au contraire, sans elle je ne serais jamais venu ici, et jamais je ne t’aurais rencontrée. Mais je te promets que dès que j’aurai des nouvelles d’Ikki, je reviendrai et je ne te quitterai plus jamais.

Shun s’approcha de June et souleva légèrement son masque pour l’embrasser. Mais elle repoussa gentiment.
-Pas de baiser d’adieu s’il te plaît, garde ça pour ton retour.

Lorsque June vit le bateau partir au loin, elle ne put s’empêcher de penser qu’il y à un an Shun n’était rien pour elle, elle lui aurait même craché au visage s’il avait osé lu adressé la parole. Maintenant elle se demandait comment elle allait faire pour vivre sans lui.

Dernière modification par Asclepios (16 Oct, 2011 08:04:40)


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#2 22 Oct, 2011 09:17:35

Asclepios

Récit érotique avec Albérich de Megrez de l'Anime Saint Seiya et un personnage de ma création.

N’hésitez pas à commenter.

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                                            Coeur d'améthyste



Albérich ne comprenait pas. Pourquoi la main qui tenait le couteau maculé du sang de son amante tremblait-elle ? Avait-il des remords ? Non ! C'était parfaitement impossible. Ce n'était pas la première personne qu'il éliminait, il s'en était même pris à certains membres de sa propre famille sans éprouver le moindre sentiment de culpabilité, alors il n'y avait aucune raison que l'assassina de cette vulgaire servante puisse l'atteindre.
-C'est étrange, songea Albérich, son visage à l'air si paisible, on jurait qu'elle dort, et c'est quand elle dort qu'elle paraît encore plus belle. C'est quand même dommage que j'ai été obligé de m'en débarrasser, elle me procurait beaucoup de plaisir.

Albérich se mit alors à regarder le cadavre avec nostalgie, son esprit se mit à vagabonder dans le passer pour se souvenir de la première fois où il la serra dans ses bras il y avait deux ans de cela :

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Albérich regardait Eir avec intérêt. La famille d'Eir était au service des Mégrez depuis des générations mais à part son nom on ne pouvait pas dire qu'il la connaissait. De toute façon, un Mégrez n'avait pas à prêter attention à un domestique. Mais voilà, même si ce n'était pas son intention, il l'avait vue grandir, s'épanouir en beauté, et aujourd'hui elle était devenue une jeune femme resplendissante, désirable même, et Albérich avait pour habitude de toujours obtenir ce qu'il désirait quel qu'en soit les moyens, et ce soir il avait décidé de passer à l'action, elle serait sienne. Cela faisait trop longtemps déjà qu'il ne s'était contenté que de l'épier comme un vulgaire voyeur quand elle se déshabillait pour aller prendre son bain, et même quand elle se lavait. Il pouvait très bien lui mentir en lui proposant monts et merveilles en échange de ses faveurs, mais une simple servante ne méritait pas qu'il use de son brillant cerveau. Il la prendrait de force ! De toute façon elle ne pourrait s'en plaindre à personne. Il se dirigea donc à grands pas jusqu'à la chambre de la jeune femme et y entra sans gêne, surprenant Eir en chemise de nuit sur le point de se mettre au lit.
-M … Maître Albérich ! Que faites-vous là ? Si vous aviez besoin de quelque chose, vous n'aviez pas besoin de vous déplacer, vous avez une clochette pour m'appeler dans votre chambre.

La remarque d'Eir déstabilisa quelque peu Albérich. Était-elle bête au point de ne pas deviner ses intentions ? Mais cette ingénuité ne fit qu'accroître encore plus son désir de la posséder. Il se jeta sur elle et la plaqua sur le lit. Eir sembla enfin avoir compris ce que son maître lui voulait car elle commença à se débattre en geste et en parole.
-Maître Albérich, je vous en supplie, ne faite pas ça !

Albérich n'écoutait pas, il était comme dans un état second. La seule chose qui comptait pour le moment était de satisfaire sa libido. Il lâcha les poignets d'Eir afin de déchirer sa chemise de nuit, mais une fois ses mains libres, la jeune femme trouva la force de le repousser hors de sa couche et il tomba par terre. La chute avait fait retrouver à Albérich un peu de lucidité, mais son désir était toujours là et à cela venait à présent s'ajouter la rage pour avoir été mis à terre par une domestique. A présent il comptait bien lui faire passer un mauvais quart d'heure avant d'assouvir sur elle ses pulsions sexuelles. Mais avant qu'il ne se relève, il vit Eir se déshabiller devant lui.
-Maître Albérich, si vous vouliez utiliser mon corps pour avoir du plaisir, pourquoi ne pas l'avoir simplement ordonner ? Je suis là pour vous servir après tout.
-Te moquerais-tu de moi ? Ne viens-tu pas à l'instant de me rejeter !
-Je vous présente mes plus humbles excuses, maître, mais il fallait que je vous empêche de faire quelque chose qui est indigne de votre rang. Si je vous avais laissé agir à votre guise, cela aurait été comme si je vous avais laissé aller en cuisine pour préparer votre repas. Un homme tel que vous ne doit pas s'abaisser à de pareilles choses, c'est pour ça que nous autres domestiques sommes là. Maintenant, si vous désirez toujours mon corps, commandez et je vous obéirai.

Albérich ne put s'empêcher de regarder Eir avec étonnement. Se pouvait-il qu'une personne puisse devenir à ce point servile ? Ou alors elle essayait de sauver sa vie en le caressant dans le sens du poil. Non, c'était parfaitement impossible qu'une simple servante puisse imaginer un tel stratagème, les phrases qu'elle venait de prononcer ne pouvaient être que le résultat de toute une vie d'asservissement.
-Très bien, alors couche toi sur le lit.
-A vos ordres maître.

Eir obéit à l'injonction sans aucune hésitation. Albérich enleva son pantalon et s'étala de tout son long sur elle avant de la pénétrer sans aucune douceur. Il sentit une résistance à l'intérieur du vagin, Eir était encore vierge. Il se mit alors pousser pour rompre l'hymen. Eir poussa un petit crie strident de douleur dont Albérich n'eut cure.
A présent qu'il était entré entièrement en elle, Albérich commença à s'agiter frénétiquement. Il ressentit alors un plaisir infiniment supérieur à celui que lui procurait la masturbation et regrettait de ne pas s'être décidé à prendre Eir plus tôt. Qui plus est, les cries sensuels qu'elle poussait à chacun de ses va et vient flattait son ego. Il se savait déjà doué en tout, et il avait à présent la preuve formelle qu'il possédait de façon innée les sciences du sexe.
-Mai ... Maître Albérich. Fit soudainement Eir d'une voix énamourée, s... S'il vous plaît ...
-De quoi ? Tu veux que je m'arrête ? Me serais-tu moins dévouée que tu le prétendais tout à l'heure ?
-Ce ... Ce n'est pas ça. Est ... Est-ce que vous pouvez me permettre de vous serrez contre moi ? Je ... je me retiens comme je peux, mais ... Mais je suis faible et l'envie est trop grande.
-Requête étrange, mais je te l'accorde.
-Je ... Je vous en remercie.

Eir enlaça alors totalement le futur Guerrier Divin de Delta avec ses bras et ses jambes. Et tandis que ses mains caressaient la chevelure de son maître, ses mollets enserraient sa taille. Cette situation augmentait la jouissance d'Albérich, il ne se serait jamais douter que donner du plaisir en même temps qu'il en prenait fut aussi agréable.

Les minutes passèrent durant lesquels le jeune noble, dont le but premier fut de profiter de sa servante, se mit à l'honorer avec application. Et puis il sentit venir le moment de l'éjaculation et chez Eir aussi l'orgasme était proche. Il aurait bien pris tout son temps afin de venir en elle, mais il ne voulait pas prendre le risque de concevoir un bâtard. Il cessa donc le coït au dernier moment, et toute sa semence se déversa sur le bas ventre de sa partenaire qui arborait un sourire béat.
-Maître Albérich, vous ai-je donner le plaisir escompté ?
-Hum, oui, peut-être même plus.
-Vraiment ?! Je suis vraiment heureuse de vous avoir satisfait, et honorée que vous m'ayez choisie. Puis-je me permettre de vous demandez si vous en avez terminé avec moi pour ce soir ?
-Et pourquoi cette question ?
-Si tel es le cas, alors il me faut vous nettoyer pour ne pas que vous souillez vos vêtements.
-Alors dans ce cas oui.

Sans mot dire, Eir prit la couverture de sa couche et s'en servit pour essuyer le sperme qui gouttait encore de la verge de son maître. Une fois cela fait, le jeune noble se rhabilla et sortit de la chambre. Mais avant de passer l'huis, il s'adressa une dernière fois à la servante.
-J'aurais du mal à trouver le sommeil demain soir, passe donc vers dix heures pour vérifier si je dors.
-Il en sera fait comme vous le désirez maître Albérich.

Et c'est ainsi qu'Albérich fit d'Eir son amante. Ce n'était bien sûr pas une histoire d'amour, il utilisait la servilité de sa domestique pour assouvir ses fantasmes.
Mais force était de constater qu'elle était un peu plus que ça en réalité. En effet, elle parvenait parfois à lui faire ressentir autre chose que de simples pulsions venant du bas ventre, une sorte de tendresse inexplicable qui lui faisait considérer Eir plus comme une femme que comme une servante. Et puis quand il se mit à fréquenter d'autres femmes, plus digne de son rang que cette simple domestique, il n'y prenait quasiment aucun plaisir, ou plutôt quelque chose en son fort intérieur le dérangeait, l'empêchant de le savourer totalement.

Et puis arriva ce jour fatidique, ce jour où il ne put rien faire d'autre que de se débarrasser d'elle, ce jour ci précisément. Il était venu la voir dans sa chambre, et pour la première fois de sa vie, il vit de la gêne sur le visage d'Eir.
-Que ce passe-t-il Eir ?
-Oh ! Maître Albérich ! Pardonnez-moi !
-Quelle faute as-tu commise pour demander ainsi mon pardon ?
-Je ... Je suis enceinte maître Albérich ! Mon ventre indigne porte votre enfant.

Albérich crut que ces oreilles lui jouaient des tours, mais il se contrôlât pour ne pas que son visage trahisse sa surprise. Mais une chose était certaine à présent, il devait se débarrasser d'Eir au plus vite. Mais il fallait qu'il élabore un stratagème pour ne pas être mis en cause car, tout noble qu'il était, le meurtre, même d'une servante insignifiante, était un acte répréhensible. Il pouvait toujours dire qu'il l'avait surprise en train de voler et donc fut forcé de la châtier. Mieux encore, il n'avait qu'à prétendre qu'elle avait tenté de l'assassiner et l'avait donc tué pour se défendre. Oui, cela était le meilleur des plans. Restait maintenant à la faire venir dans sa chambre ce qui était fort aisé.
-Eir, je ne te pardonne pas car je n'ai rien à pardonner. Je suis tout autant en faute que toi.
-Je vous remercie maître Albérich.
-Tu sembles encore sous le choc, viens donc dans ma chambre prendre un remontant.
-Vous êtes trop bon maître Albérich.
-Je le sais, et c'est certainement ce qui me perdra un jour.

Albérich accompagna Eir jusqu'à sa chambre et lui offrit un verre de liqueur, et pour endormir encore plus sa méfiance, il entama la conversation.
-Au fait Eir, que comptes-tu faire de l'enfant ?
-Je ne sais pas maître Albérich, je ne suis qu'une simple servante et toutes les solutions que j'ai trouvées vous sont préjudiciables.
-Raconte.
-J'ai d'abord pensé à garder le bébé, en disant qu'il était issu d'une aventure que j'aurais eu avec le palefrenier qui a été congédié le mois dernier. Mais l'enfant d'un noble, même s'il est illégitime, ne peut pas être éduqué par une domestique. J'ai en suite songé à faire appel à une sorcière qui, dit-on, à le pouvoir de tuer les enfants avant qu'ils ne naissent. Mais j'ai renoncé. Je ne pouvais pas faire ça, pas sans votre accord en tout cas.
-Et bien je dois reconnaître que tu m'étonnes, j'étais loin d'imaginer qu'une servante puisse être capable d'un tel raisonnement et surtout inventer une histoire crédible pour expliquer sa grossesse à ses proches. Mais tu possèdes quand même une grande bêtise, tu es trop altruiste. Pour cette situation, tu n'aurais du penser qu'à toi, ne pas me tenir au courant et perdre l'enfant, où bien utiliser le mensonge du palefrenier aussi sur moi.
-En fait ce fut mes premières intentions, mais je me suis dit que cela ne servait à rien de vouloir vous tromper. Vous auriez finit par tout deviner un jour. Après tout, vous êtes l'homme le plus intelligent du royaume.
-En effet, j'aurais sûrement tout découvert et je t'aurais alors sévèrement punie pour avoir voulu te jouer de moi. Tu as bien fait de tout me dire tout compte fait.
-Puis-je donc m'en remettre à votre sagacité pour le devenir de l'enfant.
-Et bien pour être franc, cela peut m'être utile d'avoir un bâtard. Ne dit on pas qu'ils sont plus résistant que les races pures. Seulement ...
-Seulement ?

Albérich ne répondit pas et poignard Eir au ventre avec sa dague.
-Mai ... Maître Albérich ...
-Seulement avoir un enfant à mon âge m'est très préjudiciable, on risque de dire que je suis quelqu'un de lubrique. L'enfant doit donc mourir et toi avec car tu es devenue trop gênante. Adieux Eir, ce fut un réel plaisir de te connaître ; dans tous les sens du terme.
-Si ... Si vous le désirez ... Alors je meurs ... Sachant que cela vous ... Vous sert.

Albérich retira la lame du corps d'Eir et inexplicablement, sa main se mit à trembler.

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Albérich ressortit de ses souvenirs, décidément Eir s'était comportée en fidèle servante jusqu'au bout, acceptant même de mourir de la main de son maître. Il décida alors de changer ses plans, elle ne méritait pas d'être considérée comme une traîtresse.
-A l'aide ! A l'assassin ! Se mit il à hurler après avoir ouvert les portes de sa chambre.

Deux serviteurs entrèrent quelques minutes plus tard.
-Maître Albérich ! Vous allez bien fit le premiers.
-Non ! Je ne vais pas bien ! On vient d'attenter à mes jours ! Et avec ma propre dague qui plus est !
-Mais c'est Eir ! Lança le deuxième serviteur en apercevant le corps. Je ... Je n'arrive pas à croire qu'elle ait pus faire une chose pareille !
-Espèce de crétin décérébré ! Elle m'a sauvé la vie en s'interposant ! Elle a été plus rapide que vous. Vous mériteriez que je vous fasse fouetter pour votre incompétence.
-Nous ... Nous sommes impardonnables maître Albérich.
-Voulez-vous que nous disposions du corps ?
-Je ... Non ! Je vais m'en charger, aller prévenir ses parents et fermer les portes derrière vous.
-Bien maître Albérich ! Firent les deux domestiques en même temps.

Une fois seul, Albérich souleva le corps d'Eir et la posa délicatement sur son lit. Il remarqua alors qu'elle tenait un morceau de papier dans la main. C'était une lettre. Albérich prit la missive et se mit à la lire.

A mon amour

Albérich, pardonne-moi si je te tutoie, mais il y a des années que je voulais le faire et c'est uniquement dans la mort et par l'entremise de cette lettre que j'en ai la possibilité et j'en profite aussi pour pouvoir enfin te parler en toute franchise en faisant fi de mon rang de simple domestique.
Albérich, je t'aime, je suis tombée amoureuse de toi dès que je t'ai vu et j'ai grandi en ayant conscience que cela ne serait jamais réciproque. Mais tu as emplie mon cœur de joie en t'intéressant à moi. Lorsque tu as commencé à m'épier lorsque je faisais ma toilette, je t'ai tout de suite remarqué. Je dois bien avouer que tu n'étais pas discret et de nombreuse fois je me suis retenue de t'inviter à approcher pour profiter au mieux du spectacle que je t'offrais. Mais je me rattrapais la nuit en rêvant de toi, et lorsque le matin je changeais ta literie souillée, j'espérais que tu avais vidé ta semence en pensant à moi.
Et puis il y eu ce fameux soir où tu es venu dans ma chambre, enfin mes rêves devinrent réalité. Je t'avoue que lorsque tu t'es sauvagement jeté sur moi, je voulais me laisser faire, mais dans mon orgueil je souhaitais que tu sois conscient de tes actes. C'est pour ça que je t'ai repoussé et non parce que j'estimais que quelqu'un de ton rang n'avait pas à se servir seul. Je dois aussi te confier que lorsque j'ai nettoyé ta verge avant que tu ne partes, j'ai été tentée de le faire avec ma bouche. Mais comme tu le sais, cela ne m'a pas empêché de le faire par la suite.
Les deux années qui ont passé on été deux années de pur bonheur pour moi, même si j'ai souffert en silence quand une autre que moi partageait ta couche. Mais je sais que tu finiras par te lasser de moi, et qu'un beau jour tu épouseras une femme de ton rang. Tel que je te connais, tu prendras certainement une maîtresse ou deux, mais tu ne me choisiras pas, ce seront certainement de jeunes soubrettes ingénues car un homme tel que toi à droit et besoin de chair fraîche.
Cet avenir encore loin mais inéluctable m'étant de plus en plus insupportable, j'ai décidé de mettre fin à mes jours pour ne pas le vivre et de me débrouiller pour que ce soit toi, mon amour qui m'ôte la vie.
Si tout s'est passé comme je l'ai prévu, tu m'as éliminée, poignardée sans nul doute, après que je t'ai dit que j'attendais ton enfant. En réalité je ne suis pas enceinte, c'était juste un mensonge pour te donner une raison de te débarrasser de moi.

Je te demande de me pardonner d'avoir eu l'audace de te manipuler et te supplie de ne pas te venger sur mes parents.

Je peux partir à présent heureuse de t'avoir ouvert mon cœur.

Ta Eir qui n'a jamais cessé de t'aimer et qui continuera même dans la tombe.


Albérich serra rageusement la lettre, des larmes coulaient de ses yeux sans qu'il ne puisse les retenir.
-Espèce d'idiote !!! Cria-t-il au corps inerte. Pourquoi ne m'avoir jamais montré que tu étais si intelligente ? Te rends tu comptes que tu me surpassais ! Te rends tu comptes que tu as réussit à te jouer de moi pendant des années ! Te rends tu compte que tu as réussit l'exploit de me manipuler moi, Albérich le manipulateur ! Si tu m'avais ouvert ton cœur, je me serais servi de ton amour pour faire de toi ma complice dans ma conquête du royaume d'Asgard. Avec nos brillants esprits réunis nous aurions pu échafauder un plan pour renverser la jeune princesse Hilda. Je serais alors devenu roi et j'aurais fait de toi ma reine. Une fois au sommet, j'aurais peut être pu apprendre à t'aimer. A présent c'est trop tard, je ne pourrai plus jamais savoir ce qu'est l'amour car la seule personne digne de me l'enseigner est morte. Mais peut être cela fait-il aussi partit de ton plan, mais je ne le saurais jamais. Adieu Eir, puisses-tu reposer au Walhalla, quant à moi je sais depuis longtemps que c'est le royaume de Hella qui m’attend.

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Albérich était entouré d'obscurité. Où était-il donc ? La dernière chose dont il se souvenait était sa défaite face au chevalier du Dragon. Autre question importante, pourquoi était-il complètement nu ?
Soudain, une force irrésistible se mit à le tirer vers bas et il se sentit tomber indéfiniment. Il sut alors ce qu'il lui arrivait, il était en train d'être attiré vers l'endroit où il passerait l'éternité et où il expierait pour tous ses crimes. Mais alors qu'il voyait enfin les portes de Hel, quelque chose agrippa sa main.
-Albérich !
-Eir ?! Mais que fais-tu là ?
-Je te sauve du monde des ténèbres.
-Non ! Lâche-moi, ou tu seras entraînée avec moi.
-Jamais ! Jamais je ne te laisserai souffrir mille tortures ! Écoute, je suis prête à pendre ta place.
-Pourquoi fais-tu cela ?
-As-tu lu ma lettre ?

Albérich regarda fixement Eir dans les yeux.
-Oui, répondit-il tristement, et c'est pour ça que je ne veux pas que tu te sacrifies encore.

Avec sa main libre, Albérich gifla Eir qui le lâcha sous la surprise.
-ALBÉRICH !!!! Hurla-t-elle en le voyant tomber.

Le Guerrier Divin de Delta était quand à lui tout sourire. Pour la toute première fois, il avait fait quelque chose qui n'était pas dans son intérêt et il devait bien reconnaître que c'était bien agréable. Alors, une étrange lumière l'aveugla et quand il ouvrit les yeux il se retrouva devant les portes d'un immense palais.

-Albérich de Mégrez, fit une voix irréelle, par cet unique acte de bonté, je te permets d'entrer dans mon palais de Walhalla, là où les héros vivent à jamais.

Les portes s'ouvrirent et la première personne à l'accueillir fut Eir qui se jeta dans ses bras.


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#3 28 Oct, 2011 04:27:31

Asclepios

Voilà une histoire que j'ai écrit pour HeiligerShadowfax pour la remercier des dessins qu'elle m'avait offert. Le personnage de Béatrix est le sien et j'ai repris les relations "compliqués" entre elle et Shura.

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BEATRIX


L’aube se levait sur le Sanctuaire et, à la vue des nuages gris qui emplissaient le ciel, une journée maussade allait commencer pour tous ses habitants. Soudain, un hurlement familier s’échappa de la maison du Capricorne suivit de peu par une silhouette féminine.
-BEATRIX !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Tous ceux qui l’entendirent eurent, soit avec amusement, soit avec lassitude la même pensée : Qu’est-ce qu’elle a encore fait ?

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Une pluie incessante tombait à grosses gouttes et le tonnerre grondait dans tout le domaine sacré d’Athéna. Seulement, le fracas assourdissant ne venait pas du ciel mais bel et bien du sol. Il était engendré par Béatrix qui frappait avec rage et de tout son cosmos la roche d’une falaise. Il était évident qu’elle était de mauvaise humeur mais personne n’avait le courage de lui demander de se calmer, a moins d’être un fou ou un Saint d’Or.
-J’ai cru comprendre que Shura avait une nouvelle fois rejeté tes avances ? Fit une voix derrière elle.
-Pire Aphrodite, cette fois il m’a giflée.
-Il fallait bien que ça arrive un jour. Surtout que tu y es allée fort cette fois. Quelle idée de te glisser nue dans son lit ?!
-Ça ne t’étonne pas ?
-C’est toi qui n’aurais pas du être surprise, tu viens du sud toi aussi, tu devrais savoir à quel point les hommes de là bas sont fières, et vu comme tu es entreprenante c‘est comme si tu lui disais qu‘il était incapable de se trouver tout seul une compagne, ça revient à le castrer en permanence. S’il était matador tu serais le taureau qui lui couperait les deux oreilles et la queue. Et ta dernière extravagance a été la goute d’eau qui a fait déborder le vase. Tu peux t’estimer heureuse qu’il ne t‘ait pas frappée plus tôt.
-Et c’est maintenant que je l’ai peut être définitivement perdu que tu me le dis ?!
-Avant, tu ne m’aurais pas écouté.
-Écoute, je suis la petite sœur de Deathmask, même avant qu’on ne vienne au Sanctuaire aucun garçon n’osait m’aborder par crainte de mon frère. Ça m’a obligé à prendre les devants si je voulais une vie amoureuse. C’est comme ça que je fonctionne. Qu’est-ce que je vais pouvoir faire maintenant ?
-Rien, tu vas patiemment laisser l’eau couler sous les ponts histoire que l’affaire se tasse, et mettre ce temps à profit pour repenser ta stratégie de séduction. Je te laisse à présent, je retourne dans mon temple.
-Attend ! Tu ne peux pas me donner un indice pour gagner le cœur de Shura ?
-Si tu l’aimes vraiment, tu trouveras toute seule.

Le Saint des Poissons reprit la direction des douze maisons du Zodiaque et tandis qu’il s’éloignait il put entendre Béatrix recommencer à déverser sa colère contre la falaise. Mais il s’en moquait à présent, il avait dit ce qu’il avait à dire et seul lui importait de rentrer dans sa demeure pour se mettre au sec. Alors qu’il traversait le quatrième temple Deathmask fit son apparition pour lui faire face.
-Alors, tu as consolé ma petite sœur ?

Aphrodite passa à coté du Saint du Cancer sans répondre puis s’arrêta après l’avoir dépassé.
-La prochaine fois que tu auras un message à faire passer à Béatrix je te prierai de le faire toi-même, surtout si le temps est aussi exécrable qu’aujourd’hui.
-Désolé, mais Béa et moi on se taquine tout le temps, je me suis souvent moqué de son attirance pour Shura alors elle n’aurait pas pris mes conseils au sérieux, il fallait que ce soit quelqu’un d’autre qui les lui dise. Je te remercie de m’avoir rendu ce service.
-Béatrix est une amie, j’aurais été de toute façon la voir, mais j’aurais attendu que la météo soit plus clémente.
-Je sais, mais j’avais le sentiment qu’il fallait agir au plus tôt. Je suis sans pitié pour mes ennemis mais plein d’attentions pour ma petite sœur.
-Si ça se savait tu deviendrais la risée du Sanctuaire.
-Non, car tout le monde sait que ceux qui oseront se moquer rejoindront la décoration de mon temple. Deathmask partit alors d’un rire sardonique avant de s’enfoncer dans les profondeur de sa demeure.

Aphrodite continua son chemin jusqu’à son temple.

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Le soleil se couchait sur le Sanctuaire, la pluie avait cessé depuis quelques heures, mais le fracas des poing du Saint du Corbeau venait juste de s’arrêter. Shura sortait de son temple, depuis qu’il avait giflé Béatrix il avait attendu toute la journée qu’elle se calme pour aller lui parler. Il fallait qu’il lui mette définitivement les points sur les i, qu’il lui dise une bonne fois pour toute et clairement qu’elle ne l’intéressait pas. S’il l’avait fait plus tôt elle n’aurait pas été jusqu’à sa dernière extrémité pour essayer de le séduire et il n’aurait pas eu à la frapper pour la ramener à la raison. Le Saint du Capricorne fit un premier arrêt à la maison du Cancer, c’était là qu’il avait le plus de chance de trouver la jeune femme.
-Deathmask ! Héla Shura. Béatrix est chez toi ?
-Béa n’est pas là. Que veux tu à ma sœur, interrogea le Saint du Cancer en sortant de l’obscurité de son temple ? Tu viens pour t’excuser de la baffe ou lui demander de tendre l’autre joue ?
-Ni l’un ni l’autre, elle méritait ce qui lui est arrivé, mais comme je pense qu’elle n a pas compris mon geste je tiens à lui dire pour de bon et clairement que rien ne sera jamais possible entre nous.
-Tu as raison, je dois avouer que si une femme s’était comportée avec moi comme Béa avec toi, il y a longtemps que je lui en aurait flanqué une, et si elle avait pas compris son visage se serait retrouver sur mes murs. D’ailleurs je suis presque étonné que tu n’aies pas agis de la sorte plus tôt. Mais bon c’est normal, tu avais sans doute peur.
-Peur ?! Et peur de quoi ?
-Mais des représailles de ma part bien sûr !
-Tu insinues que tu m’effraies ! S’exclama le jeune espagnol outré. Je vais te faire ravaler ton arrogance espèce de sale crabe fielleux ! En garde !
-Ça ne sera pas nécessaire, je ne vois aucune peur dans tes yeux. Je m’excuse donc pour mon insinuation calomnieuse, fit le gardien de la quatrième maison en s’inclinant non sans garder un rictus moqueur sur son visage. Mais cela me fait alors envisager une autre théorie sur tout ce temps qu’il t’a fallu pour rembarrer ma sœur. En fait c’est même la véritable raison mais je voulais un peu jouer avec tes nerfs.
-Qu’est-ce que tu vas encore me sortir comme ânerie ?!
-Oh ! Tu ne vas pas apprécier, j’en suis sûr. Tu es amoureux de Béa mais tu ne veux pas le reconnaitre car ce serait reconnaître que c’est elle qui t’a séduit, que toi qui a l’âme d’un conquérant tu as été conquis. Et si j’étais dans la même situation que toi j’aurais certainement les mêmes réactions.
-Quoi ?! C’est complètement ridicule !
-Alors dis moi pourquoi est-ce qu’elle arrive toujours à te faire tourner en bourrique? Elle a beau être ma sœur, elle n’en reste pas moins un minable Saint d’Argent. Il lui est normalement impossible de te surprendre, même dans ton sommeil, sauf si inconsciemment tu le veux.
-Tu raconte n’importe quoi ! C’est justement parce qu’elle est ta sœur qu’elle est capable de me prendre au dépourvu. A ton contacte elle a certainement appris comment surprendre un Saint d’Or.
-Hum ! C’est pas faux, mais ça n’explique pas pourquoi, si tu ne l’aimes pas, tu ne l’as pas corrigée comme elle le mérite plus tôt.

Le Saint du Capricorne resta interdit. Lui même ne savait pas pourquoi il n’avait jamais remis à sa place sa soupirante depuis le temps qu’elle lui tournait autour. Mais ça ne pouvait pas être la raison invoquée par son frère d’arme ! Il ne pouvais pas être tombé amoureux de cette fille à moitié folle ! Son silence évocateur engendra un nouveau rictus sarcastique sur le visage de Deathmask sous-entendant qu’il avait deviné juste. Mais le gardien de la dixième maison compris ça comme une moquerie et que le vrai but de la discutions était de rire à ses dépends.  Sans mot dire il reprit sa route à la recherche du Saint du Corbeau, non sans bousculer au passage le Saint du Cancer pour bien lui montrer qu‘il n‘appréciait pas son humour. Une fois au loin, le gardien de la quatrième temple soupira devant un tel dénie de la part de son frère d’arme et plaignit sa sœur d’être tombée amoureuse d’un tel imbécile.

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Shura  se dirigeait vers le baraquement de Béatrix, mais il décida de faire un détour par la falaise où elle avait l’habitude de passer ses nerfs histoire de voire les dégâts qu’elle avait provoqués cette fois ci. Qu’elle ne fut pas sa surprise d’y retrouver la jeune femme étalées sur le sol et semble-t-il inconsciente. Le Saint du Capricorne hésita un instant avant d’aller lui porter secours, ça pouvait très bien être un piège pour qu’elle puisse lui sauter au cou dès qu’il s’approcherait, mais ses mains ensanglantées le convainquit qu’elle s’était probablement évanouie d’épuisement. Cette petite idiote avait cogné la roche sans cesse et sans faire attention à son corps. Après avoir soupiré de dépit, le jeune espagnol se décida à prêter assistance au Saint du Corbeau. En la prenant dans ses bras pour la ramener chez elle, il remarqua qu’elle était toute fiévreuse, il fallait faire vite pour ne pas que son état s’aggrave car elle risquait la pneumonie à coup sûr. A la vitesse de la lumière il se rendit dans les quartiers de la sœur de Deathmask. Il la posa sur le son lit et alla allumer un feu. Le jeune espagnol se mit au chevet de la belle italienne, il fallait la débarrasser de ses vêtements mouillés et l’éponger sinon le feu serait sans effet. Shura n’aurait jamais imaginé qu’il verrait Béatrix nue deux fois dans la même journée et encore moins qu’il la déshabillerait un jour. Si la jeune femme avait été consciente elle aurait certainement été aux anges. Avec une grande délicatesse, afin qu’elle ne se réveille pas et se fasse de fausses idées, le gardien de la maison du Capricorne déshabilla le Saint d’Argent. Mais étrangement, il ne pouvait s’empêcher de trouver sensuel la façon dont ce corps féminin se dévoilait lentement devant ses yeux. Mais il se raisonna rapidement, ce n’était pas des pensées à avoir pendant que l’on s’occupait d’une malade, surtout de la part d’un Saint d’Or. Une fois totalement dévêtue, il se mit à passer une serviette sur le corps pour éponger l’eau de pluie et la sueur dût à la fièvre, non sans ressentir une étrange mélange de gène et de plaisir lorsqu’il dut s’occuper de la poitrine et du bas ventre. Non, décidément il ne comprenait cette réaction d’attirance pour la jeune fille alors que ce matin même il l’avait rejetée et baffée pour s’être glissée dans son lit en tenue d’Ève. Était-ce parce que c’était la première fois qu’il la voyait aussi fragile et vulnérable ? Cette face cachée de Béatrix était-elle celle qui avait réussit à atteindre son cœur ? Il en venait à se demander s’il aurait été plus sensible à ses sentiments si elle ne les lui avait pas aussi violemment imposés durant tout ce temps.
Soudain, Béatrix fut prise de grelottement. La chaleur du feu étant trop lente, il n’y avait qu’un seul moyen pour éviter l’hypothermie : le corps à corps pour partager la chaleur corporelle. Seulement Shura hésitait à en faire usage, pas après avoir réalisé que la jeune femme l’attirait un peu. Il craignait de succombé au désir charnel et si en temps normal elle n’aurait jamais dit non à des avances de sa part, en fait c‘était surtout lui qui avait toujours rejeté celles de Béatrix, étant actuellement inconsciente ça ne serait rien d’autre qu’un viol. Mais il se ressaisit songeant qu’en gardant son pantalon il n’y avait aucun risque. Le Saint du Capricorne se blottit donc contre la belle alitée en remontant la couverture pour ne pas perdre de chaleur. Naturellement ce corps à corps, malgré sa détermination, ne fit qu’accroitre son attirance pour elle. Mais plus que la douceur de sa peau ou la délicieuse sensations des seins qui pressaient contre son torse, c’était d’être si près du visage paisible de la jeune femme qui lui faisait le plus d’effet. Elle lui donnait l’impression d’être une princesse de compte de fée et il réprimait avec peine l’envie de l’embrasser.
Petit à petit le visage de Béatrix se mit à reprendre des couleurs. Estimant qu’elle était à présent hors de danger Shura allait sortir du lit lorsque les deux bras de la jeune femme l’agrippèrent et qu’un sourire carnassier se dessina sur sa figure.
-Pas si vite Mister Huricane.

Ce que le jeune homme avait craint au début se révélait exacte : tout ceci n’était qu’un piège et il avait foncé dedans la tête la première. Elle n’avait bien sûr pas simulé son état de faiblesse, mais l’avait provoqué en espérant qu’il viendrait se porter à son secours. Quelque part il ne pouvait s’empêcher d’être admiratif devant tant de résolution.
-Je vois que je me suis fait attrapé comme un débutant. Ta ruse a parfaitement fonctionné. Mais est-ce que tu réalises qu’il y avait quasiment aucune chance que je vienne te voir après ce qui s’est passé ce matin ?
-Qu’est-ce que tu racontes ? Quelle ruse ? Je me suis réveillée il y a quelques minutes en te découvrant serré contre moi. J’ai rien dit pour pouvoir en profiter plus longtemps, et je veux même en profiter toute ma vie maintenant que je te tiens.

Shura allait invectiver Béatrix pour la raisonner mais au moment ou il ouvrit la bouche elle plaqua ses lèvres contre les siennes pour l’embrasser langoureusement. Le Saint du Capricorne s’étonna pour une énième fois d’avoir été pris au dépourvu par la jeune femme, mais les paroles de Deathmask sur le fait qu’il se laissait avoir inconsciemment lui revinrent en mémoire. Et il ne put cette fois si qu’admettre que son frère d’arme avait vu juste. Il lui aurait été facile d’éviter ce baiser en se déplaçant à la vitesse de la lumière, sa puissance de Saint d’Or lui permettrait facilement de se défaire de l’étreinte du Saint du Corbeau, et il aurait pu dès le départ la réchauffer juste avec son cosmos plutôt que de le faire d’une manière si intime. Sans doute avait-il depuis longtemps deviné et été attiré par le coté fragile qu’elle portait en elle et qu’il avait pu observer aujourd’hui. Il était temps qu’il mette fin à cette hypocrisie qui le dévorait et laisser libre cour au désir qui le brûlait depuis tout à l’heure. Il rendit donc le baiser se montrant encore plus fougueux qu’elle et l’étreignant à son tour contre lui. Mais il lui fallait plus qu’un baiser pour apaiser la fièvre érotique qui couvait en lui depuis qu’il avait commencer à soigner Béatrix. Il fit glisser ses lèvres le long du cou de sa sœur d’arme tout en le léchant jusqu’à arriver à ses seins qu’il se mit tout de suite a tété goulument comme s’il cherchait à en extraire du lait.
La sœur du Saint du Cancer était aux anges, enfin Shura se donnait à elle ! Mais il était hors de question qu’elle reste passive pour ces préliminaires, d’une main elle déboutonna le pantalon de son partenaire, car l’autre était affairée à plaquer le visage de son amant contre sa poitrine, tandis qu’avec ses pied elle le fit glisser le long des jambes pour qu’il soit totalement dévêtu, puis elle saisit délicatement la verge et se mit à la caresser. La sensation du membre virile palpitant et chaud dans sa main était formidable, elle tenait l’objet qui allait l’unir à l’être aimer, l’outil par lequel il ne feront plus qu’une seul entité. Il lui tardait de le sentir vibrer en elle, mais Shura,lui, semblait vouloir prendre tout son temps. Ce n’était pas  grave, elle avait attendu ce moment depuis si longtemps qu’elle pouvait bien encore patienter un peu, surtout d’une façon aussi délectable. Elle sentit alors la bouche et la langue du Saint du Capricorne glisser encore et lentement, délicieusement lentement, le long de son corps. Ils firent un premier et bref arrêt au nombril puis se dirigèrent vers la partie la plus sacrée de son anatomie. Dans cette position le pénis était à présent trop éloigné de ses mains, qu’à cela ne tienne, elle reprit la masturbation avec ses pieds. Mais ce n’était guère facile, car les baisers passionnés que recevaient ses lèvres les plus intimes la faisaient tressauter avec un plaisir qui ne cessait d’augmenter à chaque seconde. Cherchait-il donc à la rendre folle ? A présent s’en était assez ! Elle ne lui ferait pas l’honneur de jouir pendant les préliminaires. Elle l’avait laissé jouer assez longtemps avec son corps il était temps qu’elle reprenne les affaires en mains. Elle repoussa Shura pour le coucher sur le lit et l’enfourcha à l’Andromaque. Elle descendit longuement sur la verge afin de profiter de chaque millimètres qui s’enfonçaient en elle. Lorsqu’elle eut enfin accueillit le sexe en son entier elle poussa un long soupir de soulagement et de plaisir. Poussant sur ses jambes et jouant des hanches elle commença à faire des vas-et-viens et comme son partenaire l’avait bien préparée les sensations furent immédiates. Shura aussi était à la fête, en plus des ondulations de son amante les contractions de son vagin lui procuraient un plaisir inouï. Mais lui non plus n’était pas du genre à se laisser faire. Saisissant Béatrix par la taille il commença par accompagner ses mouvements avant de lui imposer progressivement les siens. Enfin, poussant sur ses jambes il la souleva du sol. Mais si sa première idée était de la mettre sur le dos à la missionnaire,  il se ravisa et la plaqua debout contre un des murs de la chambre. Ils étaient tous deux des fortes tête, même par amour aucun n’accepterait une domination de l’autre, alors autant opter pour l’équité. Le Saint du Corbeau compris la manœuvre de son comparse et l’accepta. Enserrant la taille de son amant avec ses jambes elle se mit à remuer des reins de plus belle libérée tout en l’embrassant avec une fougue nouvelle. De longue minutes passèrent ainsi où les souffles énamourés des deux amants furent leur seule conversation mais cela leurs suffisaient, en l’état ils n’avaient plus besoin de mots pour communiquer entre eux. La fusion commençait à dépasser le corporel pour aller jusqu’au spirituel car chacun sentait quant l’autre allait atteindre l’orgasme et variait leur rythme affin qu’il arrive en même temps pour eux deux. Et lorsqu’ils vinrent, ils furent si puissants et intenses que Béatrix et Shura demeurèrent immobiles avant de s’écrouler tous deux sur la couche épanouis et heureux. Mais avant de s’endormir, Shura se dit qu’après cette nuit sa vie serait un enfer permanent, du moins durant le jour, mais il ne le regretterait pas car toute les nuits il pourrait observer ce visage calme paisible qui avait ravi son cœur.

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La nuit recouvrait le Sanctuaire, a l’entrée de son temple, Deathmask du Cancer regardait en direction du baraquement de sa petite sœur. Les choses étaient allés beaucoup plus vite qu’il ne l’avait imaginé. Béatrix n’avait même pas eu à user des conseils qu’il lui avait distillés par le biais d’Aphrodite. Avant de retourner dans sa demeure il murmura doucement :
-Joyeux anniversaire petite sœur.


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#4 03 Nov, 2011 09:39:14

Asclepios

Aujourd'hui une œuvre de commande (comme les prochains oneshots que je posterai là) pour Lady Darknya qui voulait une histoire entre Claude Faustus de l'anime  "Black Buttler" (que je ne connais absolument pas ) et son OC Lady Darknya spoilersimply_succubus_1_by_ladydarknya-d42ccpx.jpg

Et comme d’habitude vos commentaires sont les biens venus.

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                                                        Darknya X Faustus

Les Blakwing, famille londonienne de petite noblesse et sujets de sa très gracieuse majesté Alexandrina Victoria de Hanovre, impératrice de l'empire britannique, plus communément dénommée Reine Victoria, et hôte de Lady Nya qui leur donnait en ce moment bien du souci. En effet depuis quelques jours cette invitée de marque restait cloîtrée dans sa chambre, refusant de voir quiconque et aussi de s'alimenter. Cela avait précisément commencé après qu'elle soit revenue de la fête donnée par Earl Alois Trancy et les mauvaises langues des domestiques affirmaient qu'elle se languissait d'amour pour un mystérieux inconnu qu'elle aurait rencontré au bal. En réalité le personnel de la maison Blackwing n'avait pas tort, c'était bien d'amour que ce morfondait leur convive, seulement ils ignoraient que dans son cas s'était un sentiment des plus dangereux. En effet, Lady Nya n'était qu'un pseudonyme sous lequel se cachait en réalité la princesse des Succubes en personne : Lady Darknya qui avait envoûté toute la maisonnée pour avoir un repère terrestre confortable. Pour ces démones l'amour est une maladie mortelle, les premier symptôme est une perte d'appétit pour toute autre énergie vitale que celle de l'élue de leur cœur, si elles ne s'en sustentent pas elles perdent peu à peu leurs pouvoirs et leur nature démoniaque pour devenir de simples humaines, et si après cela elles ne concrétisent pas leurs sentiments dans un laps de temps très court, alors leur corps mortel vieillit instantanément pour qu'il fasse son véritable âge ce qui est synonyme d'une mort douloureuse. La plus part des Succubes attendaient de devenir humaine affin de vivre au même rythme que leur amoureux car les malheureuses qui avaient gardé leur immortalités se laissaient par la suite dépérir après que la vieillesse ait emporté leur âme sœur. C'était un étrange tour du destin qui faisait de ces créatures lubriques qui allaient d'hommes en hommes tel des papillons suçant le nectar des fleurs les plus fidèles des femmes lorsqu'elles tombaient sous les coups de Cupidon. Pour en revenir à Darknya, elle pouvait vivre son amour tout en restant Succube car son cœur s'était mis à battre pour un démon. Seulement elle se trouvait face à trois problèmes. Premièrement ce démon n'était autre que Claude Faustus, le majordome de la famille Trancy, et qu'à cause de leurs identités « civiles » qui les plaçaient à des niveaux différents de l'échelle sociale, dans cette société très conservatrice c'est comme si ils vivaient tout deux sur deux planètes chacune placée d'un bout à l'autre de l'univers et donc les empêchaient de vivre leur amour au grand jour. Ensuite venait la borgne Hannah Annafellows, autre domestique au service des Trancy, elle aussi démone, mais dont elle avait ressenti l'hostilité dès que leurs regards s'étaient croisés, peut être était elle une rivale qu'elle devrait évincer et le fracas de leur combat pourrait les démasquer aux yeux des mortels. Et enfin venait le problème du temps. Si elle avait bien sentit que les sentiments qu'elle avait pour Claude étaient réciproques, elle avait aussi vu dans ses yeux son dégoût pour les humains et dès qu'elle aura atteint ce stade elle le perdrait à jamais. D'ailleurs pour reculer cette échéance  Darknya avait cessé de prendre forme humaine pour économiser ses forces, raison pour laquelle elle ne sortait plus de sa chambre, et elle ne voulait pas prendre le risque de vérifier que la partie déesse de la mort de son être la mettrait à l'abri de ce cruel destin. En fait elle craignait même  que cela n'accélère le processus, les faucheurs d'âmes n'aimant pas trop  la présence sur le plan terrestre d'êtres immortels ou à la longévité exagérément longue pour des questions d'équilibre naturel. Perdue à se morfondre, elle faillit ne pas remarquer le bruit pourtant peu discret d'une personne qui tentait gauchement de s'introduire dans sa chambre par le balcon. Darknya savait qui essayait de monter la voire, elle reconnaissait l'odeur de son âme dont la fragrance qui jadis la faisait saliver lui donnait à présent la nausée, et savait que ses intentions n'étaient pas mauvaise. Affin de cacher sa véritable nature, elle alla se coucher dans son lit et s'emmitoufla dans les couvertures. Enfin, son invité indésirable avait atteint le parapet et ouvrit la fenêtre mais se garda bien d'entrer dans la pièce.
-Mis Nya ? Vous êtes réveillée ? J'suis Bill le marmiton. Vous vous souvenez sans doute pas de moi, on s'est croisé qu'une fois et j'suis trop misérable.

Bien sûr que Darknya se souvenait de lui, un être à l'âme si pure que même les pouvoirs de séduction de sa mère Lilith seraient sans effet, un cœur que l'on ne pouvait acquérir qu'en usant de stratagèmes humains, en d'autres termes  le met le plus raffiné et nourrissant pour elle et celles de sa race. Avant de succomber pour Claude, Bill était le dessert qu'elle s'était réservée pour le jour où elle déciderait de quitter Londres.
-Que voulez-vous William ?
- J'me fais beaucoup de souci pour vous Mis. Les aut' plaisantent et disent que vous faites un caprice d'amour. Mais moi j'crois qu'c'est plus grave. Dès qu'vous ai vu j'ai sus qu'vous étiez une dam' qui s'laisse pas démonter facilement. Si vous étiez amoureuse vous serez avec vot' jule et pas toute seule ici.
-Et si l'homme que j'aimais était de condition si différente de la mienne que je ne pourrais pas le voire sans déclencher un scandale ?
-Si vous l'aimez d'amour vrai, j'vois pas l'problème Mis. J'suis bien v'nu vous voir moi … Oups ! Oubliez ma dernière phrase Mis, je … je vais pas vous déranger plus longtemps.
-Et moi qui pensais que l'attraper dans mes filets serrait difficile, en vérité il serait tombé tout chaud, tout rôti, contre ma bouche. Mais il a raison, si j'aime Claude je devrais être dans ses bras à forniquer dans des positions qui ferraient passer le Marquis de Sade pour un puritain au lieu de me morfondre dans ma chambre. J'ai réagi comme l'aurait fait Lady Nya et non comme je l'aurais fait. Attend Bill ! Merci de m'avoir rappelé qui j'étais et ce que je devais faire.  Et pour te prouver ma gratitude je vais te faire un présent.

La princesse démone sortit de son lit pour se montrer sous sa réelle apparence devant le garçon de cuisine qui n'en croyait pas ses yeux de voir la gracieuse Lady Nya à moitié nue vêtue seulement de botes noires avec des touches de violet, d'une étrange jupe avec les même teintes ornée d'un cœur blanc, et enfin d'une espèce de brassière, aussi des même couleurs que le reste, ne cachant que très peu la poitrine et qui recouvrait également les épaules et les bras, ou alors étaient-ce deux long gants se prolongeant chacun jusqu'à un sein. Cet accoutrement était si irréaliste qu'il n'en remarqua quasiment pas les oreilles pointus, les cornes d'ébène sur le crâne, les pupilles fendus, et surtout le plus visible : la fine queue préhensile qui s'agitait sur le sol et les deux ailles troués de chiroptères dans son dos. Ces trois appendices étant de la même couleur, et semblablement de la même matière, que les vêtements laissaient à penser que ce n'était pas réellement des vêtements que portait la fille de Lilith.   
-Jesus Christ ! Qu'est qu'c'est qu'cette diablerie ?!
-Je suis Lady Darknya, tonna impérieusement la démone, princesse des Succubes, et comme récompense promise je vais dire au bon chrétien que tu es comment sauver ton âme éternelle des appétits de celles de mon genre. Tu trouveras dans le tiroir gauche de ma commode une bourse pleine d'argent. Prend la et rend-toi à Whitechapel et va te faire déniaiser dans la plus luxueuse des maisons closes.
-Mais c'est pécher de coucher avant l'mariage !
-Justement, c'est ton âme pure et sans tâche ainsi que ton innocence qui nous attire. Les scrupules que tu ressentiras après avoir fauté feront que tu dégageras pour nous une odeur nauséabonde. Crois-moi, il vaut mieux que tu commettes une petite faute qui te sera pardonnée en confession plutôt que de tomber sous les griffes de mes sœurs ou ma mère qui en échange d'un plaisir inimaginable ne laisseront de toi qu'une coquille vide, et encore seulement si tu survis. J'ai fait tout ce que j'ai pu pour toi, à présent je dois partir.

D'une provocante démarche féline Darknya se dirigea vers le balcon et lorsqu'elle passa à coté de Bill sa queue alla remuer sous son nez, même amoureuse un Succube gardant toujours des réflexes de tentatrice. Sitôt qu'elle l'eut dépassé, ce dernier l'invectiva.
- Attendez ! Si vous disparaissez et qu'on me trouv' avec vot' argent, on va croire qu'vous ai tué pour vous voler.
-Ne crains rien, répondit la fille de Lilith sans se retourner, je serais, peut être, de retour demain matin pour que Lady Nya fasse officiellement ses adieux à tes maîtres.

La démone déploya en grand ses ailes d'ébène et s'envola silencieusement dans la nuit. Quant elle ne fut plus qu'une ombre au loin que l'on pourrait confondre avec une chauve-souris, le marmiton alla ouvrir la commode mais hésita à prendre la bourse. Que ce soit Lady Nya ou Darknya il était éperdument amoureux de cette femme et prendre l'argent revenait à renoncer à ses sentiments, même non partagés. Mais ne pas le prendre revenait à, pire encore que risquer de tomber dans les pièges d'un autre Succube, refuser la seule marque d'affection qu'il n'aurait jamais pu espérer de la part de celle qu'il aimait et peut être même s'était-elle mise en danger en lui révélant comment se protéger de celles de son genre. Après d'intenses réflexions Bill se décida enfin à prendre la bourse. Avant de repartir par là où il était venu il regarda vers le ciel en direction de là où Darknya s'était envolée et ne pouvait s'empêcher de penser que malgré la révélation qu'elle lui avait faite sur sa vraie nature, pour lui elle n'était rien d'autre qu'un ange tombé du paradis.

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Darknya volait à toute allure dans le ciel londonien, elle souhaitait arriver le plus vite possible  au manoir des Trancy comme si chaque secondes grappillées effaçait peu à peu la semaine qu'elle avait perdue à se morfondre bêtement. Mais une fois sa destination en vue, elle remarqua avec déplaisir qu'elle était attendu, comme elle l'avait craint, par  Hannah Annafellows qui de son œil unique la dardait d'un regard mauvais. La princesse Succube décida d'aller à sa rencontre en espérant la raisonner pour éviter de perdre du temps et de l'énergie dans un combat. Elle se posa élégamment devant la servante et lui offrit un sourire de pure convenance.
-N'essaye pas de m'amadouer Succube, je connais très bien la raison de ta venue et tu devras me passer sur le corps si tu veux faire un pas de plus.
-J'avais espéré ne pas avoir à employer la force, mais puisque tu m'y obliges ...

Darknya fit apparaître son immense faux au manche sombre comme l'obsidienne et où du sommet s'échappait une flamme mystique bleu.
-Par tous les diables et toutes les diablesses ! Comment est-ce possible ?! Ce genre d'arme est l'apanage des  dieux de la mort.
-Disons que je ne suis pas tout  fait un Succube et que cet objet sera plus utile pour te vaincre qu'un godemiché.
-Ne me prends pas de haut parce que tu possèdes une faux, car j'ai moi aussi une arme qui pourra te faire trembler.

Hannah ouvrit la bouche et y engouffra sa main. Lorsqu'elle la retira elle tenait ou bout une longue lame distordue d'un sinistre vert sombre. Darknya la reconnu tout de suite, il s'agissait de l'épée légendaire des démons : Evateine ! Face à elle les créatures démoniaques étaient pareilles à des humains. Pour posséder cette arme fabuleuse la servante ne devait pas être une démone de classe inférieure, au contraire elle faisait partie de l'élite. La vaincre serait une tache des plus ardus mais si elle voulait Claude elle n'avait pas le choix. Sans attendre que son adversaire soit prête, Darknya passa à l'attaque en espérant que cet effet de surprise, voire cette traîtrise, lui assurerait la victoire. Mais la détentrice de la lame des ténèbres était une combattante chevronnée et para l'attaque. Ce premier échange marqua le véritable début combat et fut suivit de nombreux autres qui éclairèrent la nuit à chaque fois que les lames s'entrechoquaient dans un fracas d'enfer.
Dans la demeure des Trancy, le jeune maître des lieux, Alois, se délectait de la bataille qui se déroulait au sein de son jardin. Mais son valet démoniaque Claude Faustus ne partageait pas son enthousiasme.
-Jeune maître, je devrais faire cesser cette rixe avant qu'elle n'attire des curieux.
-Tu n'as pas tort mais attends un peu. J'aimerais jouir le plus longtemps possible de cet émoustillant spectacle de deux femmes qui se battent.

Claude ne pouvait pas vraiment désapprouver son maître car lui même appréciait de voir les sensuelles rotondités supérieures et postérieures de Darknya rebondir à chacune de ses attaques, parades où esquives.
-Oui votre grandeur.

La bataille continua de faire rage pendant encore plusieurs minutes lorsque Hannah sentit son adversaire faiblir.
-Abandonne ! Tu n'es pas de taille face à moi.
-Jamais de la vie ! Tu ne m'empêcheras pas d'atteindre Claude.
-Pauvre folle ! Si tu ne peux pas me battre alors il est illusoire de te croire capable de le vaincre. Cesse d'en vouloir à l'âme de maître Alois.

Drakyna cessa soudainement toute hostilité et fit disparaître sa faux, et ce d'une façon si brusque que sa rivale en perdit l'équilibre et faillit en tombé par terre.
-Alois ? Tu crois que je suis attirée par ce gamin qui ressemble à une fillette ?  Mais c'est pour Claude que je suis venue.
-N'essaye pas de me prendre pour une idiote, je sais très bien qu'un Succube ne tire aucune énergie d'un rapport avec un démon.
-Sauf si elle est amoureuse. Et moi qui croyais que tu me barrais la route parce que nous partagions les mêmes sentiments.
-Si tu dis vrai, alors pourquoi ne l'as-tu pas dit dès le début ?
-Je comptais bien le faire, mais dès mon arrivée tu m'as affirmé savoir pourquoi je venais et ta résolution à me mettre des battons dans les roues.
-Maître Alois est le seul humain dans cette demeure, comment aurais-je pu deviner qu'il n'était pas ta cible ?
-C'est juste, je n'avais moi-même pas songé que tu agissais par devoir envers ton maître. Disons que les torts sont partagés d'accord ?
-Très bien, mais à condition que tu me dises pourquoi j'ai eu l'impression que tu ne cessais de t'affaiblir durant le combat ?
-C'est simple, je ne me suis pas alimenté depuis une semaine.

La servante démone blêmi à cette révélation. Si Darknya lui avait donné tant de mal alors qu'elle était grandement diminuée, alors elle n'osait imaginer sa puissance au meilleur de sa forme. Mais cet aveu était aussi la preuve qu'elle disait vrai à propos de ses sentiments pour son collègue et n'ayant plus aucune raison de lui barrer la route elle s'écarta pour la laisser passer.
De son point d'observation Alois trouvait dommage que le combat ce soit déjà terminé. Il allait en faire la réflexion à Claude mais lorsqu'il tourna la tête il remarqua que ce dernier avait disparu.

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Darknya se trouvait à présent devant la porte de la chambre de Claude. Elle n'avait eu aucun mal à la trouver car dès son entrée dans le manoir elle s'était guidée grâce à un mince filin argenté de soie qui avait été placé là à dessin. Mais même sans ce fil d'Ariane elle aurait trouvé son chemin, un Succube sait toujours d'instinct où trouver sa proie. Et justement, l'instinct était la chose qui empêchait la fille de Lilith d'ouvrir l'huis car sa semaine d'abstinence faisait qu'une fois devant l'objet son désir elle se jetterait immédiatement sur lui comme n'importe-quelle Succube affamée le ferrait avec n'importe-quelle de ses proies. Mais justement elle ne voulait pas traiter Claude comme n'importe-quelle de ses proies, c'était le démon qu'elle aimait, elle se devait de se comporter différemment avec lui.
Soudain, Darknya sentit le fil qu'elle tenait dans sa main se tendre. Claude, s'impatientant probablement, l'invitait à entrer dans la chambre. Après avoir pris une bonne inspiration le Succube tourna la poignée et poussa le dernier, et dérisoire, obstacle qui la séparait de l'être aimé. La pièce où il l'attendait était dans la semi obscurité, seulement éclairée par quelques chandelles ne laissant voir de lui qu'une silhouette derrière une succession de voiles, en réalité de gigantesques toiles d'araignées, mais on pouvait deviner qu'il était torse nu. D'une simple pensée Darknya fit disparaître ses vêtements et avança vers Claude. Chaque membrane de soie qu'elle traversait se déposait sur son corps jusqu'à former sur elle une magnifique robe blanche digne des noces d'une reine, si ce n'était son coté translucide qui ne cachait rien de la plastique parfaite du Succube.
-Tu m'as fait attendre.
-Je me suis trop prise au jeu de mon identité humaine  et comme une bonne petite noble il était impossible pour moi de fréquenter un domestique. Mais je ne regrette pas cette stupidité ?
-Et pourquoi donc ? Tu aurais pu mourir de faim, ou pire devenir humaine.
-Quelqu'un qui méprise les mortels comme toi ne peut certainement pas le comprendre, mais on ne ressent la vrai sincérité de l'amour que lorsque son chemin est semé d'embuches qui nous font souffrir, et il n'en parait que plus intense lorsque toutes les difficultés ont été surmontés. En d'autres mots je suis mille fois plus certaine de mes sentiments et mille fois plus amoureuse de toi qu'il y a une semaine.
-Alors peut être devrais-je patienter encore une semaine pour recevoir un amour multiplier encore une fois par mille ?
-C'est trop tard à présent. La mouche est dans tes filets et ne peut plus s'en échapper, tu te dois de la dévorer.
-« Quand le vin est tiré il faut le boire » comme le disent les humains. Mais compte sur moi pour lentement te déguster comme le plus grand des Saint-Emilion.

Le majordome des Trancy pencha la tête pour poser ses lèvres sur celles fébriles de Darknya. Mais ce sage baiser qui ne saillait guère à ces deux êtres démoniaques se fit rapidement goulu et passionné et tendis que leurs deux langues qui se mêlaient l'une à l'autre comme deux serpents faisant l'amour, les mains habiles de Claude, qui semblaient avoir traversé sans l'endommager la robe, pelotaient avidement les seins de sa compagne pendant que cette dernière avait engouffré les siennes dans son pantalon et lui caressait la verge de ses long doigts fins et fuselés. Ces chatteries durèrent de longues minutes jusqu'à ce que, n'y tenant plus, Darknya déchira le vêtement qui lui avait été offert, poussa son amant sur le lit et se plaça tête-bêche sur lui. D'un seul geste ample, elle le débarrassa de son pantalon et de son sous-vêtement puis elle regarda avec la gourmandise d'un enfant des bas fond devant son premier sucre d'orge le pénis qui se dressait sous son nez. Elle se mit à le humer et l'odeur qui s'en dégagea lui mit littéralement l'eau à la bouche. Mais ce n'était pas de la vulgaire salive que sécrétait le Succube, mais une substance comparable dans sa texture à de l'huile végétale. Elle en humecta tout le sexe avant de l'enserrer fermement dans sa poitrine.
-Monsieur Faustus, vous venez de passer du rôle de majordome à celui de notaire et je vais me faire un plaisir de nouer votre cravate.

Pressant un peu plus ses seins contre le membre viril, Darknya commença à faire des vas-et-viens avec titillant le gland avec sa langue ou prenant totalement la verge dans la bouche selon que le pénis était plus ou moins recouvert. Prit de court par les initiatives de son amante, Claude se contenta un temps de goûter sans rien faire les plaisirs que la princesse Succube lui offrait puis, saisissant la croupe qui s'agitait sous son nez, il se décida à lui rendre la politesse. L'antre de la semi faucheuse d'âme était déjà complètement humide à cause de l'excitation et il s'en échappait une appétissante odeur sucrée qui invitait à y mettre la langue ; le majordome ne se fit d'ailleurs pas plus prier pour s'exécuter et s'abreuva de l'élixir d'amour. Bien sûr, sa bouche étant pleine, Darknya ne pouvait exprimer verbalement son plaisir, mais les spasmes de son corps parlaient pour elle et surtout les mouvements désordonnés de sa queue allant même parfois jusqu'à fouetter le visage de son amant.
Après d'une bonne heure de caresses buccale l'orgasme était proche pour les deux amants. Darknya se fit alors plus agressive, au point de produire de grossier bruits de sucions, forçant son partenaire à l'éjaculation. Le flot de liquide séminale de déversa  dans la bouche du Succube qui le but comme du petit-lait, en réalité pour ces démone le sperme est effectivement l'équivalent du lait.
-Ah ! Je me sens revivre ! A présent j'ai assez de force pour mettre feu aux draps toute la nuit.
-Il va falloir que tu attendes un peu que je sois de nouveaux en forme.
-Mais ça ne veux pas pour autant dire que je dois rester inactive et ne pas t'aider à te remettre au garde-à-vous.

Darknya se coucha contre Claude et se frotta frénétiquement contre lui comme pour simuler l'acte sexuel  tendis que son appendice caudale  enserrait le pénis mou et le masturbait et ses yeux pleins d'excitation brillaient tant  que leurs lueurs rouge se reflétaient dans les lunettes du démon arachnide qui en était presque effrayé comme une araignée mâle sachant qu'elle se fera dévorer par sa femelle après l'accouplement. Bien sûr Claude savait que les pouvoirs d'aspiration d'énergie des Succube n'étaient valable que pour les humains, mais le coté déesse de la mort de son amante pouvait très bien en faire une prédatrice aussi pour les démons et que même l'amour n'y ferait rien. Malgré ces pensées très peu érotiques, les massages de Darknya lui avaient fait retrouvé sa virilité.
La queue desserra son étreinte de la verge et la démone recula pour se mettre en position d'Andromaque, mais jamais elle ne pus s'asseoir sur le sexe, une force invisible l'en empêcha ou plus exactement des fils de soies transparents la maintenaient immobile.
-Je suis désolé Darknya mais je ne peux plus te laisser mener la danse et t'amuser toute seule. J'ai beau être amoureux de toi j'ai quand même ma fierté.
-Mais je l'espère bien, je ne serais pas tombé amoureuse de toi si je n'avais pas senti ton coté dominateur. D'ailleurs je choisissais toujours des proies qui avaient un peu de répondant, excepté pour cette délicieuse gourmandise qu'étaient les puceaux bien sûr.

Cette fois ci ce furent les yeux jaunes de Claude qui se mirent à briller, et un léger rictus sadique se dessina sur son visage. D'un geste de la main Darknya fut tirée vers le haut par les mains et ne cessa son ascension que lorsque ses pieds eurent quittés le sol.  Après autre geste le Succube se mit à pousser un petit cri de contentement, son amant avait entouré ses tétons et son clitoris de ses fils et venait de tirer dessus. Un troisième mouvement et un crie de plaisir plus fort auquel s'ajouta la surprise se fit entendre. Claude venait d'exciter une zone érogène des plus secrètes de son amante : sa queue. Soit dit en passant chaque Succube a une sensibilité différente au niveau de cet appendice et dans le cas de Darknya il fallait qu'elle soit stimulée dans son entièreté pour qu'elle puisse ressentir quelque-chose et la créature arachnéenne l'avait totalement emberlificoté dans un filet de toile qui se serrait plus ou moins selon son bon vouloir.  A la croisée des chemins d'un musicien et d'un marionnettiste, le démon jouait du corps de son amante en variant la pression et la traction sur les chairs qui étaient à sa merci, s'offrant ainsi un concert de vagissements énamouré dont le point d'orgue fut évidemment l'orgasme qui provoqua chez la démone une éjaculation féminine.
-Cl … Claude … Tu … Tu es le premier … A me faire jouir sans … sans me toucher directement.
-Même pour un démon c'est un honneur de faire découvrir à un Succube des plaisirs nouveaux.
-Mais j'espère aussi ressentir des plaisirs plus ordinaires.
-Mais bien certainement, il faut bien que l'érection que tu m'as donnée tout à l'heure soit utile.

Claude libéra son amante de ses toiles à l'exception de celles qui lui entravaient les mains. Il les fit juste descendre pour qu'elle touche terre et puisse baisser les bras. Mais à sa grande surprise la démone se pencha en avant si bien que ses bras se trouvaient à présent perpendiculaires au corps, de même pour les jambes qu'elle écarta largement. Le majordome compris les attentions de son amoureuse et il la pénétra avec force. Les mouvements violents des hanches de Claude contrastaient avec la douceur de ses autres actions. Ses mains flattaient délicatement les seins aux tétons encore à vif de la démone tendis qu'avec sa langue il faisait de langoureux vat-et-viens du bas du dos jusqu'au cou en s'attardant à chaque passage à la base des ailes, autres endroit sensible de la mangeuse d'homme et que jamais ses ancienne victimes n'avaient stimulées. Mais contrairement aux apparences Darknya n'était en rien passive, de sa queue elle caressait le torse de son compagnon et parfois accompagnait ses mouvements.
Les deux amants démoniques s'étreignirent ainsi de longues heures et jouirent tous deux en même temps que les premiers rayons du soleil pointaient à l'horizon. Claude défit les derniers liens de Darknya et tous deux s'affalèrent sur le lit pour goûter un repos bien mérité mais la Succube se releva tout aussi tôt.
-Je vais m'absenter quelques heures, le temps que Lady Nya fasse ses adieux à ses hôtes.
-Laisse donc ces stupides humains se tourmenter autour de la mystérieuse disparition de leur invitée.
-Je ne peux pas, j'ai donné ma bourse à un des serviteurs et il risque d'être accusé à tort de mon enlèvement, voir de mon meurtre. C'est à lui que tu dois ma présence ici ce soir. Et ne t'inquiète pas, lorsque je reviendrai ce sera pour toujours, il y a une semaine Lady Nya a perdu toute sa fortune aux jeux et en échange du recouvrement de ses dettes elle a accepté de devenir une soubrette de la famille Trancy. Je compte sur toi pour convaincre ton maître de m'employer.
-Ce ne sera pas difficile c'est un esprit faible, il a toujours fait ce que je voulais en pensant qu'il agissait de sa propre volonté.

Draknya embrassa Claude sur la joue avant de s'envoler en direction de la demeure des Blakwing.

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Darknya faisait face à Earl Alois Trancy, accompagné de ses deux démons serviteurs, qui la dardait d'un regard gourmand. Elle était vêtue d'une tenue de domestique semblable à celle de Hanna Annafellows à l'exception des couleurs qui étaient noir et violet ainsi que de la taille de la robe, ou plutôt de la jupe qui ne descendait que jusqu'à mi-cuisse.
-Ainsi donc tu es la compagne de Claude te tu souhaites rentrer à mon service pour rester au près de lui c'est biens ça ?
-Oui monsieur Trancy.
-Et à quel point me seras-tu fidèle ?
-J'exécuterais toutes les taches domestique et toutes les basses œuvres que vous voudrez bien me confier. En revanche, si vous vous avisez de me demander la moindre faveur sexuelle, je vous arracherais de mes mains la seule partie de votre corps qui vous permette de vous faire appeler monsieur. Mon corps appartient à Claude et à personne d'autre !
-Touche un seul cheveu de maître Trancy et tu es une démone morte ! Rugit Hanna.
-Fait bien attention, répliqua Darknya, je suis en pleine possession de mes moyen à présent, tu n'auras pas le même avantage qu'hier soir.

Alois regardait avec amusement les deux soubrettes se chamailler. Son majordome avait raison, engager Darknya serait une douce façon de tourmenter Hanna.
-Jeune maître, intervint Claude, puis-je me permettre une réflexion ?
-Bien sûr Claude, tu es toujours de bon conseil.
-Si jamais vous venais l'idée saugrenue de faire subir à Darknya ne serait-ce que le millième de ce que vous infliger à Hannah, sachez que je vous ferais vivre des tourments à coté desquels les supplices des Enfers vous paraîtront être un paradis.
-Tu … Tu plaisantes Claude ?
-Non votre grandeur.

Dernière modification par Asclepios (03 Nov, 2011 09:42:54)


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#5 09 Nov, 2011 08:07:18

Asclepios

Aujourd'hui non pas un mais deux oneshots (et donc double posts) car c'est la même personne

Mishanokumo qui m'a commandité les deux histoires avec le même personnage principale Misha spoilerromantic_evening_by_mishanokumo-d2h7ib3.jpg mais dans deux univers différents, l'un étant "Saint Seiya" et l'autre "FF7 Advent Children"

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                                                       Misha X Shaka

La bataille du Sanctuaire s'était terminée depuis peu. Dans le jardin de Twin Sal, Shaka était plongé dans une profonde méditation. La récente guerre fratricide l'avait ébranlé intérieurement au plus haut point et il n'arrivait toujours pas à accepter qu'étant certain de servir la justice il s'était retrouvé dans le mauvais camps. Le soupçon de doute que le sacrifice d'Ikki avait insufflé dans son cœur s'était développé de façon exponentiel et il en était à mettre à caution toutes les actions qu'il avait accompli jusqu'à aujourd'hui. Pour quelqu'un avec un niveau de spiritualité telle que la sienne examiner ses états d'âmes était une chose aisée. Du moins devrais être une chose aisée si sa concentration n'était pas continuellement perturbée par les bourdonnements incessants d'un insecte qui lui tournait autour.
-Dis Shaka, je te prépare quoi pour le dîner ?
-Misha ! Comme hier, et comme le jour précédent, et comme le jour d'avant, ma réponse est la même : rien ! Je dois être à jeun pour ma méditation.
-Ça va faire une semaine que ça dure ! L'ascétisme est peut être bon pour l'esprit mais c'est désastreux pour le corps. Déjà que tu ne prends habituellement qu'un repas par jour.
-J'aurais terminé depuis longtemps si tu ne venais pas me déranger tous les jours. J'ai besoin d'un calme et d'une solitude absolu pendant au moins une journée entière pour ce travail spirituel.
-Moi je pense au contraire qu'il te faut la présence d'un proche pour t'aider à surmonter ton sentiment de trahison.
-Et comment prétends-tu savoir ce que je ressens ?
-Je t'en prie Shaka ! Depuis le temps qu'on se connaît je peux presque lire en toi comme dans un livre ouvert. La façon qu'ont tes sourcils de tressaillir montre bien que tu es troublé.
-Ce n'est pas plutôt le signe que tu m'agaces ?
-Non, dans ces cas là tu les fronces et ils se hérissent ; comme maintenant.
-Si tu sais ça alors pourquoi restes-tu ici à me déranger ?!
-Puisque c'est comme ça je vais aller voir quelqu'un qui apprécie vraiment ma cuisine, je vais préparer le repas d'Aldbéran.
-C'est ça ! Va t'empiffrer avec la seule personne au monde qui a un estomac plus grand que le tien !
-Tu es particulièrement désagréable avec moi ces derniers temps tu le sais ça ?

Shaka ne répondit rien. Il ne voulait pas enfoncer une porte ouverte en confirmant les dire de sa servante. Oui son antipathie envers Misha était plus grande que d'habitude. Car à force d'être sans cesse dérangé par la jeune femme, il s'était mis à supposer qu'elle ne le faisait pas aussi innocemment que ça, sans compter qu'il avait le sentiment qu'elle lui cachait quelque-chose depuis toujours. C'était le Grand Pope qui l'avait amenée au Sanctuaire pour qu'elle soit la domestique du temple, mais lequel était-ce ? Shion ou Saga ? Et si c'était bien le Saint des Gémeaux, il y avait de fortes chances qu'elle agissait sur ordre pour ne pas que lors d'une méditation il perçoive le coté obscur de l'usurpateur. Au mieux elle avait été manipulé par le Genrô Maho Ken. En tous les cas la confiance qu'il avait en elle s'était grandement érodée.

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Misha était arrivée dans la maison du Taureau. Elle eut l'heureuse surprise de voir que le Saint du Bélier et son apprenti étaient aussi présent. Depuis le fin du règne de Saga, elle n'avait pas encore eu le temps d'aller à leur rencontre. Ce qui lui faisait penser qu'elle n'avait pas non plus fait la connaissance des Saint de Bronze sauveurs d'Athéna. Elle avait bien entraperçu Ikki lorsque Shaka l'avait ramené sur Terre après leur affrontement, mais ce fut bien trop bref pour appeler ça une rencontre. Le même jour elle avait d'ailleurs croisé pour la première fois Athéna. Rencontre à peine moins brève que pour le Saint du Phoenix mais beaucoup plus enrichissante. C'était peut être à cause de son cosmos chaleureux, mais il avait suffit à leurs yeux de se croiser pour que déjà un lien semble s'être créé entre les deux jeune femmes, comme si elles étaient de vielles amies. Normalement Misha n'aurait aucunement hésité à demander le lendemain même une audience à la déesse pour mieux la connaître, et aussi demander l'accès à la bibliothèque de son temple, mais l'état de Shaka la préoccupait trop. Même s'il n'en montrait rien elle avait bien remarqué qu'il avait été ébranlé au plus profond de son être par les récents événements et c'était son devoir de veiller sur lui. D'ailleurs elle regrettait un peu de l'avoir abandonné alors qu'il n'avait rien mangé depuis une semaine. Probablement pour la première fois de sa vie son sourire s'effaça un instant de son visage ce qui n'échappa pas à l'œil avertit du gardien de la maison.
-Quelque chose ne vas pas Micha ?
-Ce n'est rien, je me demandais juste si avec tes deux invités il y aurait assez à manger.

Misha ne comprenait pas pourquoi elle avait menti. Il n'y avait aucune raison de cacher qu'elle se faisait du souci pour Shaka, ça rentrait dans ses prérogatives de servante. Sans doute ne voulait-elle pas inquiéter les autres, mais cette explication était bancale même pour elle.
Aldébaran avait bien entendu deviné le mensonge et pensait que le trouble qui habitait son amie était le même malaise que ressentaient tous les habitants du Sanctuaire face à ceux qui n'avaient pas été dupés par Saga.
-Mademoiselle, intervint Mu, bien que Aldébaran soit un homme très arrangeant , il n'en reste pas moins un Saint d'Or et à donc droit au respect. Votre remarque sur son appétit était plus que déplacé.
-Ah ! Ah ! Ah ! Rit bruyamment l'intéressé en frappant amicalement, mais vigoureusement, le dos de son ami. Tu te rompes Mu, c'est à son appétit que Micha faisait allusion. Cette petite ogresse peut  se venter d'avoir un coup de fourchette presque aussi bon que le mien, et c'est aussi une excellente cuisinière. C'est donner de la confiture à un cochon que de l'avoir assignée au temple de Shaka au près de qui elle ne peut exprimer ses talents.

Au nom du Saint de la Vierge une nouvelle hombre passa brièvement sur le visage radieux de la jeune femme et Aldébaran commença à se douter de la véritable origine de son trouble. Le gardien de la demeure souri en se disant que des choses intéressantes pourraient se produire au sein de la sixième maison dans les semaines, ou plutôt les mois, à venir.
Micha prit congé pour se rendre dans les cuisines et vida le garde manger de toute sa viande affin de préparer un churrasco, sorte de barbecue où la viande est cuite sur des épées placées au-dessus du feu, pour quatre, ou plutôt pour dix elle et le Saint du Taureau mangeant pour huit personnes.

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Le repas battait son plein, remis de sa surprise devant le spectacle de l'appétit vorace de Micha, Mu avait volontiers répondu aux incessantes questions que la jeune femme lui posait  entre deux bouchées. Tout comme son estomac avec la nourriture, son esprit semblait insatiable de savoir ; et ce trait de caractère là n'était pas pour déplaire au Saint du Bélier. Mais Aldébaran voyait bien que quelque chose n'allait pas chez la servante, qu'elle se forçait à paraître comme d'habitude. Il le voyait surtout à sa façon presque imperceptible d'hésiter à se resservir.
En fait, plus elle se remplissait la panse, plus Micha songeait à celle vide de Shaka. Elle savait bien qu'il était capable de jeuner sans problème un mois durant, mais c'est quant il était au meilleurs de sa forme. Mais là il sortait juste de son combat contre le Saint du Phoenix, il avait du user de toute ses techniques contre lui sans succès, il n'avait pas ses réserves habituelles. D'ailleurs elle s'en voulait de ne pas avoir argumenter de la sorte avec lui pour le forcer à s'alimenter. Pourquoi ne voulait-elle pas lui montrer qu'elle se faisait du souci pour lui ? Quel mal y avait-il à cela ? C'était pourtant bien son travail de s'occuper du temple de la Vierge et de son gardien. Elle allait  fébrilement et  imperceptiblement porter une nouvelle boucher à ses lèvres lorsque la large main du Saint du Taureau stoppa la sienne.
-Arrête de te forcer Micha, nous sommes trop bon amis pour que je ne remarque pas que tu es soucieuse. Contrairement à ce que je pensais au début, c'est il passer quelque chose de grave avec Shaka ? T'aurait-il maltraité ?
-Non Aldébaran, c'est plutôt le contraire, je réalise que je ne prends pas assez bien soin de lui. Je n'arrive pas à lui faire cessé son jeune alors qu'il n'a pas la force de l'endurer. Je commence même à me demander si inconsciemment je ne lui voudrais pas du mal.
-Toi ?! Vouloir du mal à Shaka ?! Quelle bonne blague ! Je crois plutôt que c'est parce que tu lui veux trop de bien. Tu sais comme Shaka est fier et qu'il ne supporterait pas qu'une simple humaine comme toi remarque une faiblesse en lui. C'est pourquoi tu n'as pas cherché à le raisonner.
-Merci de me rassurer Aldébaran. Mais que dois-je faire ? Je ne peux quand même pas le laisser mourir de faim pour préserver sa fierté !
-Si ses oreilles ne veulent rien entendre, son nez peut toujours sentir. Rien ne t'empêche de te préparer un excellant repas dons le fumet lui parviendra et l'attirera à ta table. Il a beau avoir un esprit fort, si son corps est faible au point que cela t'inquiète sa volonté aussi doit être chancelante.
-Je vais devoir prendre congé pour suivre tes conseils Aldébaran. Saint Mu, Kiki, pour le salut du Saint de la Vierge je me vois dans l'obligation de vous quitter.
-C'est tout à votre honneur, répliqua le gardien de la première maison en inclinant légèrement la tête pour saluer sa décision.

Sur ces bons mots Misha se leva tout de suite et pris le chemin de la sortie du temple.
-Bien ! S'exclama le Saint du Taureau une fois la servante partie. J'espère qu'il reste de la place dans vos estomacs pour m'aider à finir la part de Micha. Il ne faut pas qu'il en reste une miette, car dans les favelas où j'ai vécu on m'a bien enseigné à ne jamais gâcher la nourriture.

Mu et Kiki regardèrent ce qu'avait laissé la servante avec circonspection se demandant ce qui était le plus risquer entre l'indigestion ou subir la colère d'Aldébaran.

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Shaka était toujours en train de tenter d'entrer en méditation. La faim qui le tenaillait était plus forte qu'à l'accoutumé et il avait toute les peines du monde à en faire abstraction. Pire, depuis quelques instants il avait même des illusions olfactives. Il pouvait presque jurer sentir un des délicieux potages aux légumes dont Misha avait le secret. Mais cela était tout bonnement impossible, quand elle allait s'empiffrer avec Aldébaran elle ne revenait jamais avant le lendemain matin. Mais plus le temps passait, et plus l'odeur se faisait persistante et il lui semblait même percevoir la chaleur du feu qui s'échappait des cuisines. Soupirant devant le trouble que lui procurait même les plus insignifiantes variations de ce qui devait être la réalité, le Saint de la Vierge décida de se lever pour vérifier par lui même que ses propres sens le trompaient. Mais une fois sur place il aurait préféré être victime d'hallucinations plutôt que le témoin de la scène qui se déroulait sous ses yeux clos. Misha était effectivement là et préparait dans la plus grosse des marmites une soupe aux proportions gargantuesques. Et le pire dans tout ça était que malgré sa volonté le fumet arrivait à le faire saliver.
-Qu'est-ce que c'est que tout ce cirque ! Gronda le gardien du temple. Je croyais que tu dînais chez Aldébaran.
-C'est ce que je voulais faire, mais il avait de la visite et pas assez de nourriture pour tout le monde. Alors je suis remonté me préparer un petit en-cas. Enfin, je crois que j'en ai fait un petit peux trop, tu ne voudrais pas m'aider à finir ? Après tout ça ne se fait de gaspiller de la nourriture pour rien.
-Cette fois s'en est trop ! Ce n'est pas parce que Saga a réussit à m'abuser que tu peux te croire capable de te payer ma tête ! J'avais encore un soupçon de doute à ton sujet car étant au Sanctuaire depuis treize ans il y avais autant de chance que tu y fut amenée par Shion que par  son assassin, mais tes derniers agissements pour rompre ma concentration viennent de les dissiper. Je sais à présent que tu étais complice du traître et que tu avais pour mission de m'empêcher de découvrir la vérité.

A peine eu-t-il terminer sa phrase que Misha souffleta Shaka.
-Co … Comment peux-tu dire une chose aussi horrible ?! Comment peux-tu même douter de moi à ce point ?!  Tu sais bien à quel point j'ai été désemparée lorsque je t'ai cru mort en découvrant ta Cloth vide ! Tu m'as même reproché de t'avoir pleuré car je devais m'attendre à ce qu'un Saint, même d'or, meurt au combat. Je voulais juste te forcer à te nourrir, je ne supporte plus de te voir dépérir comme ça , tu es tellement obsédé par ta recherche de la vérité que tu ignores celle de ton propre corps.

Sans doute pour la première fois de sa vie, les yeux bleu de la servante se perlèrent de larmes et elle se mis à pleurer de tout son saoul. Shaka ne pouvait qu'admettre la sincérité des pleurs de Misha, une éternelle optimiste comme elle ne pouvait feindre avec tant de justesse la tristesse. Mais alors pourquoi tous ses dires avaient-ils l'accent du mensonge ? Que lui cachait-elle donc ? Non, ce n'était pas qu'à lui qu'elle mentait, mais aussi à elle-même. Comment n'avait-il pas deviné ça plus tôt ? Qu'est-ce qui avait bien pu biaisé son jugement envers elle au point d'être pour ainsi dire aveugle à ses véritables états d'âmes ? Et lui même devait reconnaître qu'il n'avait jamais agit de façons très claire vis à vis de la jeune femme. En temps normal il aurait congédié la servante depuis longtemps pour son manque de franchise. Qu'est-ce qui avait bien plus l'en empêcher ? Qu'est-ce qui rendait sa présence indispensable ? Il n'y avait  qu'une réponse à toutes ces énigmes, tellement évidente que s'il ne l'avait pas réalisé plus tôt il n'y avait rien d'étonnant qu'il se soit fait dupé jusqu'au bout par Saga. Il se ventait de sa clairvoyance, mais en réalité il n'avait jamais voulu voir ce qui était réellement important. S'avançant vers Micha  qui pleurait toujours, le Saint de la Vierge lui posa alors un doux baiser sur le front ce qui eut pour effet de faire virer le visage de la jeune femme au rouge écrevisse.
-Sha ... Shaka ! Qu'est-ce qui te prends ?!
-L'être buté que je suis reconnaît devant tes larmes ta dévotion à son égard et cette marque d'affection n'est qu'une maigre compensation pour tout le souci que je te donne. Mais je te promets qu'à l'avenir je serai plus à l'écoute de tes conseils. Et pour commencer je vais faire honneur au repas que tu as préparé pour moi.

Shaka alla prendre un bol et le tendit à Misha pour qu'elle le serve. La jeune femme ne réagit pas tout de suite, toujours sous l'effet du baiser, puis exécuta en silence. Tout le repas se fit dans le mutisme d'ailleurs, Misha toujours un peu hagarde et Shaka ne voulant pas dévoiler ses sentiments si tôt après avoir aussi durement houspillé celle qu'il savait à présent l'objet de son cœur de peur qu'elle ne rejette son amour. Il regrettait d'ailleurs de l'avoir embrassée et se n'est qu'avec un ultime effort de volonté qu'il ne l'avait pas fait sur la bouche. Demain, peut être, lorsque les choses se seraient tassées, il lui parlera en toute franchise.

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Misha était dans son lit et tentait de trouver le sommeil. Mais tout ses efforts étaient vains. Le souvenir des lèvres de Shaka se posant sur elle ne cessait de la hanter. Ou plutôt elle était rongé par la frustration de ne pas avoir été embrassée sur la bouche. Oui de la frustration car lorsque Shaka l'avait accusée de trahison elle avait sentit son cœur se briser lui faisant alors comprendre la véritable nature de ses sentiments pour le Saint mais aussi l'impossibilité que ce soit réciproque. C'est cela qui avait engendrer son flot de larmes et il 'en était fallu de peu pour que dans sa détresse elle ne lui fasse aveu de son amour mais elle était certaine qu'il aurait pris ça pour un mensonge et elle ne l'aurait pas supporté. Et puis était venu l'ultime déception, le baiser sur le front, le premier baiser que l'on donne à sa petite sœur, le premier baiser que l'on donne à sa meilleure amie, mais pas le premier baiser que l'on donne à une femme que l'on aime. Elle aurait préféré que Shaka continue à la dédaigner plutôt que de vouloir commencer une relation qui ne se bornera qu'à de l'amitié. C'est sans doute parce qu'inconsciemment elle savait depuis le début que son amour était sans espoir qu'elle s'était cachée jusque là ses propres sentiments. Et puis comment allait elle pouvoir se comporter normalement face à lui maintenant ? Ou plutôt comment faire semblant de rien sans qu'il s'en aperçoive ? C'était proprement impossible, et il l'accuserait certainement à nouveau, et avec raison cette fois, de lui mentir. Que pouvait-elle bien faire ? Demander à s'occuper d'une autre maison pour ne pas à vivre dans l'inconfort du non dit ? Faire sa déclaration pour crever l'abcès au risque de se heurter à un refus même poli, voire pire à une réponse positive uniquement guidée par la pitié ?
Toutes ces tergiversations commençaient à donner mal au crâne à la jeune femme. Elle allait se lever pour prendre une décoction apaisante dans sa pharmacopée lorsque sa chandelle de chevet s'alluma toute seule.
-Je vois que tu ne trouves pas non plus le sommeil, fit une voix que Misha connaissait très bien et la silhouette qu'elle voyait par l'embrasure de sa porte encore plus.
-Shaka !? Que … Que viens tu faire dans ma chambre ?
-Me confronter à la réalité. Dans ma recherche de la vérité je me suis rendu compte que je n'avais fait que la fuir. Le meilleurs exemple en étant que je n'ai pas voulut admettre la nature maléfique de celui que je prenais pour le Grand Pope alors qu'il avait devant mes yeux traîtreusement soumis Aïolias à sa volonté. Et si je suis là devant toi c'est parce qu'il y a une réalité que je dois affronter sans attendre car je crains que si je remet ça à plus tard je ne le ferai jamais.

Le Saint de la Vierge s'approcha de la servante qui, voyant qu'il avait exceptionnellement les yeux ouverts, remonta sa couverture. Une fois à coté d'elle il s'agenouilla.
-Misha, je m'en suis rendu compte que bien trop tard, car après t'avoir fait la pire insulte que l'on peut faire à un serviteur d'Athéna, en te traitant de traîtresse, je suis profondément amoureux de toi, et je serais le lus heureux des hommes si tu acceptais mes sentiments, même si je sais bien que c'est impossible.

Pour la deuxième fois, Shaka vit sa servante pleurer.
-Pou … Pourquoi pleures-tu Misha ? Te dégoûterais-je à ce point ?
-Idiot ! Même les yeux ouverts tu ne reconnais pas des larmes de joie ! J'ai aussi découvert mon amour pour toi aujourd'hui et je croyais comme toi que c'était à sens unique.
-Notre aveuglement mutuel nous a fait perdre un temps précieux, j'espère que tu penses comme moi qu'il faut le rattraper.

Le gardien de la sixième maison du zodiaque se pencha sur la jeune femme qui, comprenant son intention, releva  légèrement la tête pour accueillir le baiser. Les lèvres des deux jeunes gens s'effleurèrent, se pressèrent les une contre les autres pour finir par s'entrouvrirent pour fusionner.
Accompagnant la monté en passion du baisé, Shaka était peu a peu entré dans la couche de Misha et avait commencé à flatter sa poitrine à travers sa nuisette puis il passa les mains sous le vêtement pour qu'il n'y ai plus d'interférence entre ses paumes et les seins. Mais le Saint savait qu'il ne fallait pas se borner à ça pour donner du plaisir à sa partenaire. Cessant le baisser, il fit usage de sa langue  pour lécher la base de la nuque de sa compagne pour commencer une lente ascension le long du cou qui s'arrêta au niveau des oreilles. Et tendis que l'une des main continuait à flatter l'un des mamelon, l'autre se mit à langoureusement faire de longs allers et retours du flanc jusqu'aux hanches. La peau de  Misha frémissait à chacun des gestes de son compagnon, seulement elle n'était pas femme à se contenter à recevoir du plaisir comme une gentille poupée bien sage. Suivant les conseils d'un livre de référence sur les rapports sexuels qu'elle avait lu, elle se mit à son tour à entrer dans le jeux des préliminaires. Du bout de ses longs doigts fin et fuselés elle commença par faire des ronds autour du nombril puis les remonta pour aller explorer les contours des abdominaux superbement dessinés du Saint et pour finir elle titilla les tétons, tendis qu'avec ses orteils elle lui caressait les jambes et que sa bouche embrassait sa pomme d'Adam. Et les petit grognement lascifs de son amant lui montraient bien que cela lui faisait de l'effet
Au bout d'un moment, les gestes de Shaka se firent de plus en plus fébriles, l'envie de pénétrer Misha ne cessait de grandir en lui mais il la contenait de toute sa volonté. Continuer à la caresser était pour lui une façon de compenser toute la tendresse qu'il n'avait pu offrir à son amante durant toute ces années. Mais il ignorait que le plaisir pouvait devenir une souffrance lorsqu'il mettait trop de temps à atteindre son apogée, d'autant plus que pour la jeune femme la vraie preuve d'amour qu'elle attendait était justement de ne faire qu'un avec le Saint. Et pour bien lui faire comprendre elle se serra encore plus contre lui et frotta son pubis à présent humide contre le pénis en érection. Comprenant le message, le gardien de la maison se redressa en entraînant Misha dans son geste. Il se mit en position du Lotus et soulevant son amante il l'assise délicatement au creux de ses jambes pour le coït. Mais la jeune femme arrêta la descente en posa ses pieds sur le lit affin de contrôler elle-même la pénétration. Saisissant son intention, il la laissa agir à sa guise. Tout d'abord Misha retira son linge nocturne puis défit la toge de Shaka. Enfin, tout doucement, et à son rythme, elle fit glisser la verge en elle et quand elle l'eut accueillie tout entière elle enserra la taille de Shaka de ses jambes. Les deux amants restèrent immobiles quelques instants pour apprécier la sensation de n'être presque plus qu'une seule entité. Et comme pour donner raison à cette impression, sans un mot ils se mirent à bouger leur bassin au même rythme. Avec leurs vas-et-viens ils se serraient le plus l'un contre l'autre se caressant de tout leurs corps, et si aucun d'eux n'émettaient de crie de plaisir c'était que leurs bouchent étaient trop occupées à s'embrasser de nouveaux. Mais plus la jouissance grandissait en eux, et plus ils avaient des difficulté à garder leur unité d'esprit et de corps, les spasmes de plaisir qui les parcouraient les empêchaient de se serrer l'un contre l'autre, et fatalement lorsque l'orgasme vint ils se sentirent se séparer par une force invisible avant de se retomber dans les bras, épuisés mais heureux, et de s'endormir ensemble enlacés l'un contre l'autre.

Tout le long des ébats les gestes du Saint et de la servante furent pleins d'aisance et une partie de leur esprit qui n'avait pas encore totalement succomber à leurs sentiments ne pouvait que s'en étonner. Bien sûr Shaka avait étudié la sexualité, affin de mieux connaître et ainsi combattre ce qu'il considérait à l'époque comme des pulsion inutiles et avilissantes pour un serviteur d'Athéna, bien sûr la soif de savoir de Misha l'avait amenée à se renseigner sur les choses de la chair, mais ils n'avaient appris que de la théorie, même pour un Saint ce n'était pas suffisant pour se montrer aussi assuré. En fait ce que tous deux ignoraient c'est qu'ils n'étaient pas en train de vivre leur premier rapport. En effet, il y avait quelque temps de cela, ils s'étaient donnés l'un à l'autre sous l'effet de l'ivresse. Shaka n'était bien évidemment pas un consommateur d'alcool, mais tout les membres du Sanctuaire devaient au moins une fois dans leur vie fêter les vendanges et rendre hommage à Dionysos, le tout sous le patronage du Grand Pope. L'esprit du Saint et la servante n'avaient gardé aucun souvenir de cet événement, hormis quelques rêves érotiques qu'ils oubliaient au réveil, mais leurs corps, eux, avaient tout garder en mémoire de cette expérience et ils l'avaient restitué.  Et donc en plus la magie du moment qu'ils avaient  pris tous deux pour leur première fois s'était ajoutée le savoir faire et les sensations de leur précédent rapport  fantôme.

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Misha se trouvait près de la statue d'Athéna et non loin de la déesse elle même. Toute deux regardaient avec effroi dans la même direction : le temple de la Vierge. Même elle qui ne pouvait ressentir la cosmoénergie elle avait senti dans son corps l'explosion de l'Athéna Exclamation. Elle comprenait mieux maintenant pourquoi Shaka avait voulu qu'elle vienne se réfugier ici et non dans le jardin de Twin Sal comme lors de l'attaque des Saints de Bronze. Elle se souvint alors de son désarroi lorsqu'elle le cru mort, mais cette fois elle savait que c'était bien le cas. Elle usait de toute sa volonté pou contenir ses larmes afin de se montrer digne d'avoir été la compagne de Shaka ; et pourtant des raisons de pleurer elle en avait à foison en ce moment et la première d'entre toute était ce destin maudit qui les avait fait découvrir leurs sentiments respectif si peu de temps avant de les séparer avec tant de cruauté. Soudain, une petite bourrasque de vent vint attirer son attention et elle vit deux pétales de sal se poser au creux de ses mains, deux pétales sur lesquels étaient écrits en lettres de sang : « Je t'aime ».


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#6 09 Nov, 2011 08:34:31

Asclepios

Sephiroth X Misha


Sephiroth, l'élite parmi le SOLDAT, la milice de la Shinra Electric Power Company, sans égale, ou presque, même chez les premières classes. Que ce soit ses cheveux d'argent, ses yeux cyans, sa longue épée Masamune, ou bien son uniforme, tout semblait unique chez lui et chacun de ces éléments faisait partie de son identité. Seulement aujourd'hui il y avait quelque chose de différent, sa sombre tenu de combat de cuir et de métal dont il ne se dépareillait jamais avait fait place à un somking noir et ses magnifiques yeux étaient cachés par des lunettes de soleil. Sephiroth n'aimait pas cette tenue que ses supérieurs venaient de lui imposer lorsqu'il désirait se rendre dans les quartiers des plaisirs de Midgard. Aucun membre de l'armée, voir de toute la compagnie, n'osait voir ainsi le héros de la Guerre de Utai, plus par crainte de son courroux que  pour ne pas voir le puissant guerrier avec moins de superbe que d'habitude. Seule une personne l'observait dans l'ombre et avec les yeux au bord des larmes, une jeune femme aux cheveux noirs et aux yeux bleu du nom de Misha. Sephiroth l'avait remarquée bien sûr, mais il préférait l'ignorer pour ne pas que cette journée soit encore pire que ce qu'elle semblait avoir commencé à être. Soudain, une main surgit de derrière la jeune fille et alla lui frotter vigoureusement les cheveux.
-Allons Misha ! Tu ne va pas te mettre à pleurer quand même ! Tu devrais avoir l'habitude maintenant des escapades vénielles de Sephiroth.
-Grand frère ! Ne me surprend pas comme ça ! J'ai failli mourir de peur !

Le grand frère en question n'était autre que le nom moins fameux Angeal Hewley, autre illustre membre du SOLDAT et probablement le seul à rivaliser en force avec Sephiroth. C'est lui qui avait introduit Misha dans les locaux de la Shinra, et si officiellement la présence de la trublione était indésirable, officieusement la joie de vivre qui l'accompagnait jouait favorablement sur le morale des troupes et en faisait un élément indispensable et surtout elle n'était même pas payé pour le bien qu'elle faisait sans le savoir au SOLDAT. De plus, les éminences grises voyaient d'un très bon œil son attirance non dissimulée pour Sephiroth espérant qu'elle parvienne un jour à le séduire pour faire se reproduire le plus puissant de leur combattant.
-Angeal, repris Misha, c'est pas de le voir aller aux putes qui me fait presque pleurer, tu m'as bien expliqué qu'il préfère avoir à faire à des femmes qu'il sait uniquement intéressées par l'argent qu'à de fausses amoureuses qui voudraient peut être seulement profiter de son statut sociale. Mais regarde un peu l'habit qu'on l'oblige à porter, on dirait un membre des TURKS ! Tu te rend compte, Sephiroth en TURK ! C'est parce que c'est tellement ridicule que j'en ai les larmes aux yeux !

Misha se tue soudainement. Elle venait de sentir le toucher glacial de Masamune le long de son cou. Ce n'était pas la première fois que Sephiroth la menaçait de la sorte et elle savait qu'elle ne craignait rien, mais elle redoutait quand même la phrase habituelle que le guerrier disait toujours et qui lui brisait le cœur à chaque fois.
-Angeal, si cette fille n'était pas ta sœur elle serait déjà morte.

Et voilà, pour le guerrier aux cheveux d'argent Misha n'était rien d'autre que la sœur d'Angeal, il ne la nommait jamais par son nom. Comme s'il faisait exprès de l'ignorer pour se moquer de tous les efforts qu'elle faisait pour qu'il la remarque.
Comme d'habitude Angeal vint à la rescousse de sa sœur, tout en sachant pertinemment que jamais Sephiroth ne lui ferait du mal, en repoussant doucement la lame de la paume de la main jusqu'à se l'entaillé légèrement.
-Sepiroth tu risques de blesser quelqu'un à brandir Masamune à tort et à travers.

Sephiroth fit une moue agacée puis dans un même geste d'une élégance rare secoua son sabre pour en retirer le sang qui s'y était déposé et le rengaina. Puis, sans dire une seul mot, il continua son chemin comme si de rien n'était.
-Sephiroth ! Repris Angeal. La sorti est de l'autre coté, tu es en train de retourner vers les quartiers des premières classes.
-Je le sais. Je n'ai juste plus envie de sortir dans ce costume de clown.

Misha regarda tristement le guerrier s'en aller, car même si le fait qu'il n'aille pas voir les prostituer aujourd'hui devrait la réjouir, elle assistait au triste spectacle du puissant Sephiroth qui battait en retraite et elle avait l'amer sentiment d'avoir été l'artisane de ce repli. Mais il y avait cependant une personne, si tant est que l'on pouvait la qualifier de personne, qui se réjouissait de cette scène : JENOVA. Bien que piégée dans la réacteur MAKO de Nibelheim, ses cellules mélangées à celles de Sephiroth lui permettaient de voir et entendre à travers lui, et c'était également grâce à elles qu'elle parvenait à  influencer certaines des actions du guerrier un peu comme une mauvaise conscience. C'était elle qui lui avait insufflé sa méfiance pour les femmes affin qu'il n'ait pas d'attache sentimentale qui pourrait avoir sur lui une emprise positive qui remettrait en cause les actes qu'elle lui soufflerait. Mais à présent presque plus rien ne l'empêcherait de contrôler Sephiroth à sa guise, les derniers ordres des supérieurs du guerrier venaient de grandement éroder sa confiance envers eux et il s'en fallait de peu pour qu'elle disparaisse totalement et qu'il se retourne contre eux de sa propre volonté. Et ce peu JENOVA allait le provoquer. Si la créature pouvait exercer un certain contrôle sur le psychisme du résultat du projet S, elle pouvait en revanche agir sur ses cellules des sujets du projet G. Elle allait donc déclencher une dégénérescence cellulaire chez le plus fragile mentalement  : Genesis, elle avait d'ailleurs tester cette capacité alors qu'il n'était qu'un embryon ce qui fit croire aux savants qu'il était une expérience raté alors qu'il était égal à Angeal. Il désertera alors et lorsque ses deux comparses iront à sa recherche, ils découvriront les secrets de leurs naissance et si elle se doutait que Angaeal pourrait encaisser le choc, son travail sur Sephiroth faisait qu'elle savait que la révélation le déstabiliserait au point qu'il se révolte contre la  Shinra Electric Power Company et ne suive plus que les ordre qu'elle lui donnera. Et le plus ironique dans tous ça était qu'elle devait ce premier grand pas vers sa libération à Misha, l'humaine qu'elle détestait le plus au monde. Chaque fois que cette agaçante gamine énervait Sephiroth cela jouait sur l'ego du jeune homme et affaiblissait l'emprise qu'elle avait sur lui. Mais cette fois c'était justement ce que la créature extra-gaïenne attendait et c'est pourquoi elle avait souffler au soldat première classe de passer par la porte principale au risque d'être vu par tout le monde dans son accoutrement plutôt que de sortir discrètement par une porte dérobée. Pendant ses réflexions Sephiroth était parvenu jusqu'à sa chambre et JENOVA sourit intérieurement. Dès qu'il eut fermer la porte, très violemment d'ailleurs, et retirer l'habit qui lui avait été imposé, surtout le haut, elle commença son travail de sape.
-Et bien ! Qui aurait cru que le puissant Sephiroth puisse battre en retraite face à une gamine qui suce encore son pouce.
-Arrête ! Je ne suis vraiment pas d'humeur.
-Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même, je t'avais pourtant bien dit que tes supérieurs cherchaient à tester ta loyauté et à se moquer de toi en te faisant porter ce costume ridicule. Ils ne méritent vraiment pas que tu sois à leur service, et tu ne devrais pas leurs être aussi docile. Avec ta puissance c'est toi qui devrait les commander ! Je sais d'ailleurs qu'au plus profond de toi tu pense la même chose, car je te connais comme si j'étais ta propre mère.
-Tais-toi !
-Sujet délicat, désolé. Mais le S.O.L.D.A.T serait vraiment déçu de savoir que son grand héros pleure encore sa mère qu'il n'a jamais connu.
-Mais tu vas la fermer oui ?!
-Plus bas, on pourrait t'entendre parler tout seul.

Comme pour lui donner raison, JENOVA sentit une présence derrière la porte et l'entité alien excita l'agressivité de Sephiroth pour que ce dernier élimine l'importun et témoin gênant potentiel. Le guerrier tira Masamune de son fourreau et la lança contre le mur. Un cri strident mêlant douleur et surprise se fit entendre de l'autre coté de la cloison, un cri féminin dont le jeune homme sut tout de suite à qui il appartenait et qui le libéra de l'emprise de JENOVA. Espérant qu'il était encore temps de sauver Misha, car il était certain que c'était elle, d'une mort inéluctable il se précipita hors de sa chambre pour porter les premiers secours à la malheureuse. Le guerrier aux cheveux d'argent eut alors l'heureuse surprise de voir que la jeune femme avait la chance de n'être "que" profondément blessée au bras.
-Sephiroth ! Mais qu'est ce qui t'as pris bon sang ! Tu étais donc fâché à ce point contre moi ?
-Je ... Je ...
-Tu faisais un mauvais rêve et tu as frappé dans le vide au moment de te réveiller.
-Je faisais un cauchemar et j'ai frappé alors que je dormais encore. Je vais m'occuper de ta blessure, j'ai une matéria de soin dans ma chambre.

Sephiroth prit Misha dans ses bras, qui serrée contre son torse nu en était presque heureuse de s'être faite blesser, pour la mener dans son logis et alla prendre la sphère émeraude dans son arsenal. A peine l'eut-il effleurée que la plaie de Misha disparue, preuve s'il en fallait encore une de la puissance extraordinaire du première classe.
-C'est bon à présent et tu ne garderas même pas de cicatrice. Tu as vraiment eu de la chance, même si ce n'était pas voulu, j'aurais pu te tuer.

La créature qui parasitait l'esprit de Sephiroth ne put que s'étonner de la survie de Misha. Comment une simple humaine, car ne sentant pas chez elle ses cellules qu'elle aurait dû hériter de Gillian JENOVA savait qu'il n'y avait aucun lien de sang entre Angeal et la jeune femme, avait-elle pu éviter l'attaque surprise de son pion ? Et si les scientifiques de la Shinra avait deviné ses manigances et essayé de la contrer ? Et s'ils avaient trouvé un moyen de rendre les hôtes de son génomes imperméables à sa volonté ? Et si Misha avait été crée dans l'unique but de contrarier ses projets par l'étrange pouvoir qu'elle avait de court-circuiter son influence ? Dans tous les cas cette contre-mesure arrivait bien trop tard, ou n'avait qu'une efficacité relative, car ses plans étaient sur le point de se réaliser et même cette gamine n'y pouvait plus rien.
-De la chance ? Si je ne m'étais pas écartée au dernier moment je serais morte à l'heure qui l'est.
-J'ai vraiment du mal à croire qu'une civile ait pu esquiver une de mes attaques, même involontaire.
-Toi qui te plais à me rappeler sans cesse de qui je suis la sœur tu crois vraiment qu'Angeal m'aurait laissée venir au milieux de mâles probablement en rut sans que je ne sache me défendre un minimum ?
-C'était une question idiote, excuse-moi.
-Non, c'est bon, et tant qu'on y est je tiens aussi à m'excuser pour m'être moquée de toi tout à l'heure, c'est d'ailleurs pour le faire que j'étais venue te voir. Mais tu sais, je m'étais mal exprimée, car ça t'allait vraiment très bien ces habits, tu étais très élégants, le seul problème c'est que c'était les mêmes vêtements que les TURKS.  Je suis désolée de t'avoir gâché ta journée de permission.
-Vraiment ? J'aurais plutôt pensé que tu serais soulagé que je n'aille pas aux putes.
-Je me suis faite une raison tu sais, enfin presque, mais ça me désole vraiment qu'un beau mec comme toi doive payer des femmes pour coucher avec elle alors que ça devrait être le contraire.
-C'est assez flatteur, et combien donnerais-tu pour avoir mes faveur ?

Sephiroth se pencha sur Micha qui devint rouge comme une tomate.
-Tout ... Tout ce que tu voudras.
-Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Je n'arrive pas à croire que tu aies marché. Que ce soit gratuitement ou en payant je sais bien que les femmes ne sont intéressées que par mon statu social et veulent seulement en profiter, et tu ne fais pas exception.

Misha se leva et gifla violemment Sephiroth.
-Comment peux-tu me dire une atrocité pareille ?! Toi qui ne cesses de me nommer la sœur d'Angeal tu devrais être le premier à savoir que tes privilèges ne m'intéressent pas vu que je profite déjà de ceux de mon frère.
-Je ... Je ... Je suis inexcusable, je n'arrive pas à comprendre comment je n'ai jamais réalisé que tu étais la seule femme à ne pas me voir comme un ascenseur social ...

JENOVA, elle, le savait très bien, c'était elle qui avait fait sorte que son pantin traite Misha comme les autres femmes en bloquant chaque jours ce simple raisonnement  Et en une phrase tout ce travaille avait été réduit à néant. En ce moment la créature ne souhaitait qu'une seule chose : briser le cou de cette enquiquineuse de ses propres mains.
-La seule femme à être peut être sincère en disant qu'elle m'aime ?
-Peut-être ? Comment peux-tu encore avoir des doutes ?
-Parce qu'il y a quelques instants tu étais prête à payer pour coucher avec moi. Je reconnais que ton attirance pour moi est désintéressée, mais elle me semble plus physique que sentimentale. Cependant ...
-Cependant ?

Sephiroth s'approcha de Misha qui recula instinctivement jusqu'à ce qu'elle se retrouve adossée à un mur. Sephiroth réduisit la distance entre eux deux jusqu'à presque se presser contre elle et plaqua sa main contre la cloison.
-Ça reste une attirance désintéressée, et après toutes ces années à ne voir que des regards vénaux à mon endroit ça représente déjà beaucoup pour moi. Et pour être tout à fait franc je t'ai toujours trouvée très mignonne et si je ne t'avais pas vu comme toutes les autres j'aurais peut être essayé de te séduire. Donc que dirais-tu que nous entamions une relation purement physique ? Si j'ai raison sur ton compte ça ne devrais pas te déranger et si j'ai tort ... Et bien tu pourras toujours essayer de faire naître en moi des sentiments pour toi. Dans tous les cas je pense que tu en sors gagnante car tu auras ce que tu désires : moi. Et cesse un peu de trembler, tu serais quelqu'un d'autre je t'aurais peut être abusée, mais comme tu es la sœur d'Angeal je ne te ferais rien de tel.

Le visage de Misha se durcit ne montrant plus aucun signe de crainte.
-Pourquoi ?
-Pourquoi quoi ?
-Pourquoi tu ne me forceras pas par ce que je suis la sœur de mon frère ? Par crainte de perdre son amitié ou par peur qu'il te botte le cul pour me venger ?
-Les deux, Angeal est un ami précieux que je ne voudrais perdre pour rien au monde même pour une femme, et un adversaire redoutable que je craindrais d'affronter si nous nous retrouvions dans des camps opposés. Alors, que décides-tu Misha ?

La jeune femme ne sut pas quoi répondre, pour la première fois Sephiroth l'avait appelée par son nom. Si sa proposition indécente avait été faite sans aucune tendresse, sa dernière phrase compensait un peu ce manque mais surtout lui fit comprendre que ce qu'elle avait d'abord pris pour de la muflerie s'était avéré être une respectueuse franchise, quoique maladroite, pour lui dire qu'il ne la tromperait pas en faisant semblant de l'aimer pour coucher avec elle.  Elle était à présent bien tenter d'accepter l'offre, mais son cœur supporterait-il une relation sans amour ? Mais en même temps elle qui n'avait été rien aux yeux du guerrier suscitait à présent chez lui du désir. Combien de fois avait-elle espéré qu'il pose sur elle un regard qui ne soit pas neutre ou agacé, combien de fois avait-elle rêvé qu'il la considère comme une femme, et combien de fois avait-elle fantasmer qu'il la prenne sauvagement mu par un désir irrépressible à sa seule vue ? Toutes ces chimères allaient pouvoir peut être réaliser en fonction d'une seule phrase, et elle pouvait tout perdre par un excès de romantisme. Après cette réflexion, sa décision était prise.
-Je ... Je suis d'accord, à ... A condition que tu ne m'appelles que par mon nom.

Le visage de Sephiroth s'approcha de ce lui de Misha qui rougit encore plus que la fois précédente.
-Bien sûr, Misha.

A peine sa phrase terminée le jeune homme embrassa celle qui était à présent sa compagne et dont des yeux perlaient quelques larmes de joie. Tout en l'embrassant Sephiroth caressa sa joue, puis ses long cheveux d'ébène dont il défit le catogan. Ses mains allèrent ensuite sur la brassière de cuire, flattant les seins aux travers avant de la défaire. Pris d'un accès de timidité Misha se cacha la poitrine en croisant les bras mais son amant les écarta délicatement pour pouvoir observer à sa guise les deux petites ogives de chair avant de les embrasser, les lécher, les téter. A chaque coup de langue Misaha lâchait un petit soupir lascif et serrait un peu plus la tête de Sephiroth contre son buste. Tout affairé à humecter la partie supérieur du corps le soldat première classe n'en oubliait pas la postérieur et plus précisément le postérieur vers lequel il dirigea ses doigts en les faisant glisser lentement le long du dos. La sœur d'Angeal lâcha un petit crie de surprise lorsqu'elle sentie les mains sur ses fesses mais n'en dépréciait pas pour autant les caresses qu'elle ressentait. Cependant elle se raidit de stupeur lorsqu'elle sentit les mains en train de desserrer ses ceintures et la panique la gagna quand son pagne gris à motif de Cactuère tomba à terre, et au moment où Sephiroth allait retirer son boxer noir elle le repoussa.
-Attend ! Je ... J'aimerais que l'on continue au lit.
-Comme tu veux Misha.

Le soldat première classe prit la jeune ingénue dans les bras et la mena jusqu'à sa couche où il la posa délicatement. Il entrepris alors de luis ôter ses bottes, puis ses bas troués mais il se ravisa au dernier moment. Il se dégageait des jambes semis dévoilées par les accrocs une sensualité qu'elles n'auraient jamais si elles étaient totalement découvertes. S'il n'avait pas ignoré Misha jusqu'à maintenant, ces petits carrés de peau mis à nu auraient suffit à lui donner l'envie de se jeter sur elle. Était-ce d'ailleurs pour le séduire qu'elle portait toujours ces collants aussi débraillés que provocateur ? En tous les cas il comptait bien leurs faire honneur et se mit à lécher goulûment toutes les parties des membres inférieurs visibles au travers des vêtements. La jeune femme au début surprise par l'engouement que suscitaient ses jambes n'en boudait pas moins son plaisir et aurait désiré que cet instant dure éternellement, même si dans quelques minutes elle voudra qu'un autre moment ait la même durée. Mais Sephiroth finit par se lasser d'honorer les gambettes toutes aussi attirantes qu'elles pouvaient être et estima que c'était au tour de la femme tout entière de l'être. Il enleva le sous-vêtement qui cachait l'intimité de celle qui allait être son amante. A nouveau empreint à la timidité, Misha se cacha le visage de ses main.
-Ne cacherais-tu pas le mauvais endroit Misha ? Je ne sais pas ce que l'on ta raconté sur le sexe, mais pour ma part je ne demande jamais de fellation lors du premier rapport.
-Je ... Je ne sais pas, c'est juste un réflexe.

Les yeux cachés par ses mains, Misha entendit le bruit d'une braguette que l'on ouvre suivit par celui d'un vêtement qui tombe à terre. Elle en déduisit que Sephiroth était à présent totalement nu.
-Regarde-moi Misha, nous sommes à égalité maintenant.

Timidement, la jeune femme retira les mains de devant sa face pour voir l'élu de son cœur dans le plus simple appareil. Ses yeux admirèrent lentement chaque partie de la musculature parfaite du guerrier, et lorsqu'ils se posèrent sur le pénis en érection elle fut à la fois fascinée et effrayé. Fascinée par la puissance que dégageait le membre viril et effrayée par sa taille se demandent si elle serait capable de l'accueillir en elle sans souffrir le martyr.
-Je vois la peur dans tes yeux Misha, tu crains d'avoir mal. Je vais essayé d'être le plus délicat possible, mais sache que tu es la première femme que je déflore.

Sephiroth se pencha sur Misha et commença à lui caresser délicatement le pubis. Ses doigts se dirigèrent ensuite lentement vers la vulve, puis flattèrent avec attention les lèvres, et enfin l'un d'entre eux entra délicatement dans le vagin. A ce moment précis Misha eut un hoquet de surprise et s'agrippa à son amant. Ce dernier pour la rassurer l'embrassa à nouveau langoureusement tendis que sa main libre s'était remise à caresser ses seins. Pendant ce temps l'autre main par son appendisse le plus long continuait son exploration de l'antre de l'origine du monde, faisant et refaisant le tour de la cavité qui s'humidifiait et se s'élargissait à chaque révolution.
Au bout de longues minutes de préparation Misha se faisait fébrile et son regard fiévreux semblait demander ce qui précédemment l'effrayait. Sephiroth accueillit avec soulagement ce message muet car il avait de plus en plus de mal à se retenir de faire sienne la jeune femme. Quelques instant plus tard et il l'aurais certainement prise de force, cette surexcitation chez le jeune homme était évidemment du à JENOVA qui voulait que les deux amants couchent le plus tôt possible ensemble affin que Misha quitte la chambre au plus vite. Le guerrier aux cheveux d'argent se coucha de tout son long sur la sœur de son frère d'arme et avec une grande délicatesse la pénétra. Était-ce parce-qu'elle avait été bien préparé ou parce-qu'elle avait rêvé de cet instant dès qu'elle l'avait vu, mais Misha ne ressentit aucune douleur lorsque son hymen se déchira. Sephiroth resta quelques instant immobile affin de s'assurer que sa compagne n'avait pas mal, puis il commença à jouer des hanches pour faire des vas-et-viens. Chaque mouvement arrachait à la jeune femme une cri de plaisir plus puissant que le précédent auquel le guerrier aux yeux cyans répondait en éructant le nom de sa compagne avec aussi une intensité croissante. Et au moment de l'orgasme un mot intelligible sortit enfin de la bouche de Misha en extase : le nom de l'homme qu'elle aimait. Tout deux épuisés par ces ébats, même Sephiroth malgré sa constitution solide car non habitué à une telle décharge émotionnelle, ils s'assoupirent l'un contre l'autre. Tous deux étaient heureux de s'être trouvés, et une troisième personne était étonnamment réjouie : JENOVA et pour plusieurs raisons. D'abord, lors du plus long de leurs baiser, l'entité avait pu décodé l'ADN de Misha gène par gène et pu se rassurer en ayant la confirmation qu'elle n'était pas la vrai sœur d'Angeal et ne possédait aucunes de ses cellules. Ensuite elle avait enfin découvert pourquoi la jeune femme sapait son contrôle sur Sephiroth, c'était tout simplement parce-qu'il était amoureux d'elle mais  l'influence qu'elle exerçait sur lui avait empêché qu'il ne s'exprime correctement. Mais le mieux dans tout ça c'est qu'elle avait pu analyser le sentiment amoureux et entrevoir toutes les  possibilités que ça lui offrait une fois qu'elle le contrôlerait. Elle voyait déjà Misha soumise aux volonté de Sephiroth et donc des siennes et par la même occasion elle avait un moyen de pression sur Angeal en d'autre terme elle avait un second puissant pion sous la main.


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#7 15 Nov, 2011 05:12:46

Asclepios

AUjourd'hui un autre diptyque mais commandé par Seiyaku20 cette fois. Ce sont des lemons se déroulant dans l'univers de Saint Seiya, mais l'un se passant dans le Kurumanga et l'autre dans Lost Canvas. L'héroïne du premier récit Rahja spoilerPetites_choses_by_seiyaku20.png se trouve être la réincarnation de celle du second Shalimar spoilershalimar_collection_by_seiyaku20-d2yhf3o.png

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Sylphide se réveillait l'esprit embrumé dans une pièce inconnu. Ou était-il ? Il n'arrivait pas à se rappeler comment il était arrivé là. La dernière chose dont il se souvenait était son humiliante défaite avec ses compagnons Gordon et Queen face au Saint du Dragon. Ses deux frères d'armes avaient succombé mais lui était parvenu à se relevé et s'était engouffré dans le Mur des Lamentations à la poursuite de Shiryu. Après, c'était plutôt flou. Il n'arrivait à se rappeler que des sensations et de fugaces visions, une grande douleur suivit d'un apaisement et d'un visage ami, aimé même, puis le noir, une perte de connaissance peut être, une étrange sensation d'une douce chaleur et une lumière aveuglante, une lumière comme jamais il n'en avait vu en Enfer, la lumière du Soleil ? Se trouvait-il à la surface de la Terre ?  Une voix, une phrase lui revenait en mémoire : "Je retourne chez moi" accompagné immédiatement par un puissant sentiment de vide. Une envie, une envie irrépressible de retrouver le propriétaire du visage et de la voix; et pour finir les images brouillonnes de différents paysages, l'apparition net d'une porte, et à nouveau le noir.
Reprenant et analysant calmement un a un tous ces éléments, le Spectre du Basilic put enfin trouver les réponses à ses nombreuse questions. Au moment où il allait être aspiré par le vide dimensionnel menant à Elysion, Rajah lui avait porté secours in-extrémis et amené à la surface. Une fois qu'elle eut soigné ses blessures elle l'informa de son intention de retourner dans sa famille. Il semblait bien qu'il avait cherché à la retrouver dans son sommeil tel un somnambule car il ne se souvenait pas avoir décidé d'aller à sa poursuite. D’ailleurs, avait-il réussi ou s'était-il écroulé devant une maison quelconque ? Il était encore trop affaibli physiquement et mentalement pour faire vérifier si sa cosmoénergie était proche, son voyage l'avait vidé de presque toutes ses forces. Il ne lui restait plus qu'à se lever pour vérifier par lui-même chez qui il avait atterri. Se levant de sa couche, non sans quelques douleurs dues à ses blessures, il sortit de la chambre pour aller à la rencontre de ses hôtes.

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Rajah était avec sa famille pour le souper et un lourd silence régnait autour de la table. Mais bientôt il fut brisé par Nebka.
-Rajah, je pense qu'il est temps que tu t'expliques, tu disparais pendants plusieurs années et réapparais comme si de rien n'était. Tu nous doit des explications !
-Et puis il y a aussi ce moribond que l'on a trouvé devant la porte que tu semblais bien connaître vu ta précipitation à le faire rentrer pour le soigner, ajouta Ali.
-Calmez vous les enfants ! Intervint enfin Zeyna.
-Mais enfin maman ...
-Je t'ai dit de te calmer Ali ; j'attends moi aussi des explications sur les agissement de notre petite Rajah, mais il y a un temps pour tout. Pour le moment réjouissons nous de son retour parmi nous, les questions viendront plus tard. Mais si vous voulez des réponses tout de suite, alors interrogez donc notre invité. Ne restez donc pas derrière la porte jeune homme, venez donc partager le repas avec nous.
La porte de la salle à manger s'ouvrit et Sylphide entra sans aucune gêne sous les yeux suspicieux des frères de Rajah. Il n'était pas étonné d'avoir été découvert par Zeyna car il n'avait jamais cherché à être discret quand il avait écouté la conversation de l'autre coté de l'huis.
-C'est avec plaisir que je me joins à vous, mais je ne peux cependant pas satisfaire votre curiosité. Rajah et moi sommes tenus par le même devoir de discrétion. Tout ce que je peux vous dire est que je me nomme Sylphide et que je suis Belge. Mais sachez que si elle garde le silence c’est pour ne pas vous mentir, mais moi ça ne me gênerait absolument pas de vous inventer une histoire.
-Ce sont des sortes d’informations classé secret-défense ? Interrogea la matriarche.
-On peut dire ça comme ça. Ce n’est pas que Rajah ou moi doutions que vous puissiez garder un secret, mais nous avons tous les deux fait un serment et nous ne voulons pas nous parjurer.
-Je comprends, vous êtes une personne honorable jeune Sylphide, je suis heureuse de vous avoir invité à ma table.
-J’espère que tu apprécieras la cuisine égyptienne demanda Rajah qui sortit enfin de son mutisme, : Babaghanouss, Kochari et pour finir Mahallabeya ; c’est moi qui ait tout préparé pour tenter de faire un peu pardonner mon absence et mon silence.
-Je n’ai jamais goûté à la cuisine orientale mais je veux bien essayé, en tout cas l’odeur est appétissante, c’est elle qui m’a guidé à la sorti de ma chambre.
-Tu veux dire ma chambre, corrigea Nebka, et je te trouve bien familier avec ma sœur.
-Et où est le problème ? Je ne lui ai pas manqué de respect ; à moins que tu ne penses que c’est un signe que je l’aies déshonorée et alors là tu t’inquiètes pour rien, je le jure sur mon dieu.
-Laisse Sylphide, il est juste de mauvaise humeur car à cause de ta présence il a dormi sur le canapé hier soir.
-Je vois, et bien même si je suis blessé je ne suis pas en sucre, ça ne me gène pas de lui rendre sa place.
-C’est hors de question ! Pesta Zeyna, c’est contre toutes les règles de l’hospitalité.
-Et bien dans ce cas je n’ai qu’à dormir dans la chambre de Rajah, plaisanta le Spectre.
-Espèce de salaud ! Rugit Ali en se jetant sur Sylphide.
-Ali ne fait pas ça ! S’interposa la jeune femme.
-Ne t’en mêle pas petite sœur, fit sèchement Nebka, ton ami n’avait qu’à pas le provoquer.
-Tu ne comprends pas Nebka, ce n’est pas Sylphide que je veux protéger mais Ali. Même blessé il est plus fort que vous deux réunis.
-Nebka ! Ali ! Cessez de vous comporter comme des enfants ! Vous me couvrez de honte. Si notre invité vous jure qu’il n’a pas touché à votre sœur alors croyez le, et même s’il mentait notre petite Rajah a le droit d’aimer qui elle veut. Maintenant retournez à table et je ne veux plus vous entendre de toute la soirée ! Me suis-je bien faite comprendre ?

Les deux jeunes hommes hochèrent la tête résignés et Sylphide ne se reteint de sourire de satisfaction que parce que Rajah l’en empêcha en lui écrasant le pied. Le diner se fit donc dans le silence le plus total et pour couper court à toutes disputes à propos du couchage Zeyna décida de céder son lit à son inviter.

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Le soleil se levait dans le ciel de la ville d'Edfou, sur le toit de la maison de Rajah, Sylphide regardait ce spectacle encore nouveau pour lui qui avait vécu dans les Enfers. Le monde de la surface était de toute beauté et il n'arrivait toujours pas à comprendre pourquoi son seigneur et maître avait cherché à le détruire plutôt qu'à en prendre le contrôle.
-Tu es bien contemplatif jeune homme, je ne pensais pas qu'un soldat pouvait être aussi sensible à la beauté de l'aurore.
-Croyez le ou non madame Zeyna, mais c'est la première fois que je vois ça. Là d'où je viens la lumière du Soleil est pour ainsi dire inexistante.
-Vraiment ? La Belgique est une bien étrange contrée.
-Je suis né en Belgique, mais j'ai été élevé ailleurs.
-Et cet ailleurs fait partit de ces choses dont ni toi ni ma petite Rajah ne peuvent parler n'est-ce pas ? Bah ! Ce n'est pas grave, et puis je n'étais pas venue pour te parler de géographie. Je voulais te parler de ma fille, j'ai bien remarqué qu'elle ne te laissait pas indifférent, mais que tu étais également étrangement distant envers elle.
-C'est parce que bien que nous partagions les mêmes secrets, nous ne sommes pas vraiment dans le même camps.
-Je comprends, tu es un guerrier fier et loyal et tes sentiments te donnent l'impression de fraterniser avec l'ennemi.
-Vous avez vu juste.
-Et bien tu n'es qu'un jeune sot ! Je connais bien ma petite Rajah et je sais que si elle a été entrainé dans un conflit elle ne l'aurait jamais quitté avant que celui-ci ne soit terminé, tout comme je suppose que tu es du genre à mourir sur le champs de bataille. Si la guerre est finie, et quelque soit le vainqueur, vous n'êtes plus ennemis ; tu n'as donc pas à te sentir coupable de trahison à cause de ce que tu ressens.
-Il n'y a pas que ça, je ne suis pas certain des sentiments qu'elle nourrit à  mon égard, je veux dire que lorsque je lui aies demandé pourquoi elle m'avait sauvé elle ne m'a rien répondu.
-Horus tout puissant mais qu'il est bête ! Ma fille s'est amourachée du roi des imbéciles ! Il te faut donc d'autres preuves de son amour pour toi que ses actes plus parlant encore que la parole ?! Enfin, tu auras tout le temps de lui arracher d'inutiles aveux car vous serez seuls à la maison ; mes fils et moi allons travaillé toute la journée. J'étais aussi montée pour te prévenir de ça, alors profites en.
-Vous êtes une mère plutôt étrange pour confier sa fille à un parfait inconnu.
-Je fais confiance aux choix de ma fille, et puis je ne veux pas attendre d'avoir atteint un âge canonique pour devenir grand-mère.
-Je ne pensais pas que vous alliez aussi loin quand vous me disiez d'en profiter.
-Attention ! J'ai dit profiter, pas abuser. Si jamais tu as le malheur de faire quoi que ce soit à ma petite Rajah sans son consentement, je te jure que je t'arracherai les yeux et ce n'est que le plus doux des châtiments que j'ai en tête.
-Et je suis sûr que le plus dur ne sera rien comparé à ce que vos fils me réserveront. Je ne voudrais pas être mauvaise langue mais il me semble que leur affection pour Rajah est plus que fraternelle.
-Nous avons adopté notre petite Rajah, l’absence de lien du sang fait peut être qu’ils la voient  à présent plus comme une femme que comme une sœur. Ça pourrait expliquer pourquoi ils n‘ont jamais eu d‘histoires d’amour sérieuses. Dans ce cas ton existence est une bénédiction, si ta relation avec elle se renforce et s’officialise, ils cesseront certainement de la voir comme une femme et la reverront comme une sœur, mais comme je te l’ai déjà dit ne te crois pas permis de faire n’importe quoi.
-N'ayez crainte, même si je me conduisais mal, dans mon état je ne suis pas de taille face à Rajah. Croyez moi, vous pouvez arrêter de l'appeler petite.
-Pour moi elle sera toujours ma petite Rajah, même si elle était la femme la plus forte de monde.
-Rajah a bien de la chance d’avoir une mère comme vous. Vos liens du cœur sont certainement bien plus solides que bien des liens du sang.
-Tes parents t’ont-ils maltraité ?
-Je ne les ai jamais connus. Ils sont peut être mort peu de temps après ma naissance, j’ai peut être été enlevé encore bébé, ou bien ils m’ont abandonné comme je l’ai toujours cru.
-Ou comme on te l’a fait croire. Le désespoir et la colère sont de bons outils pour former des combattants sans pitié.
-Vous semblez savoir de quoi vous parlez.
-J’ai connu l’horreur de la guerre en tant qu’infirmière bénévole pour soigner les blessés, j’ai côtoyé de nombreux soldats et j’ai donc appris comment vous fonctionnez.
-Je ne pense pas être comparable aux soldats que vous avez côtoyés, et quand bien même je préfère penser que j'ai fais tous mes choix seuls, même les mauvais, je ne suis pas du genre à reporter sur d'autres mes erreurs.
-C'est tout à ton honneur. Bien ! Je vais te laisser maintenant. Oh ! Une dernière chose avant cela, quand j'étais petite on m'a parlé d'une légende qui raconte que lorsque des dieux entrent en guerre ils se battent par l'intermédiaire de fidèles humains qu'ils dotent de pouvoirs extraordinaires, je l'avais presque oubliée mais depuis le retour de ma petite Rajah et ton apparition elle n'arrête pas d'occuper mon esprit. C'est vraiment étrange la mémoire, je suis peut être en train de devenir sénile qui sait ?
-Ou peut être extrêmement clairvoyante.

Zeyna ne répondit rien et se contenta de sourire malicieusement avant d'aller rejoindre ses fils.

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Rajah se rendait dans sa chambre pour changer les bandages de Sylphide où, profitant de l’absence de ses frères, elle l’avait installé afin qu’il se repose. Le jeune homme était paisiblement alité les yeux fermés mais ne dormais pas pour autant.
-Cesse ta comédie Sylphide je sais très bien que tu est réveillé.
-Je ne faisais pas semblant de dormir, je visualisais mon combat contre Shiryu pour voir quelle erreur mes compagnons et moi avons commis pour perdre à un contre trois.
-Il a juste été plus fort que vous car il avait quelque chose qu’il chérissait à protéger et cette volonté lui a permis de pousser son cosmos bien au delà des trois votre réunis qui n’agissiez que par devoir.
-Humm, c’est peut être pour ça que je suis le seul à avoir survécu, murmura le jeune homme à lui-même.
-Qu’est-ce que tu marmonnes ?
-Rien d’important, sinon je l’aurai dit à haute voix.
-C’est ça, prends moi pour une idiote. Je me demande finalement si j’ai bien fait de te sauver la vie.
-Tu peux toujours te rattraper en me soignant mal.
-Ne me tente pas. Allez, assieds toi que je te change tes bandages.

Sylphide s’exécuta mais tout retirant les bandes Velpeau usagées Rajah se mettait à ressentir une étrange gêne au fur et à mesure que le torse de son compagnon se mettait à nu. Elle n’arrivait pas à s’expliquer cette réaction, elle n’avait rien éprouvé de telle lorsqu’elle l’avait soigné auparavant. Était-ce parce qu’ils se trouvaient seuls ? Parce qu’ils étaient chez elles et dans sa chambre qui plus est ? Ou parce qu’il était conscient ?
-Qu’est-ce qui t’arrive Rajah ? Tu es toute rouge et tes mains tremblotent.
-Rien ! Rien du tout ! Je me porte très très bien ! Ne vas pas t’imaginer que tu me fais de l’effet.

Un rictus sarcastique se dessina au coins des lèvres du Spectre du Basilic, Zeyna semblait avoir prévu les réactions de sa fille et il n’aurait sans doute rien tenté en temps normal, mais comme il avait la bénédiction, les encouragement même, de la mère il allait en profiter pour reprendre les mots de cette dernière. Saisissant le bras de Rajah, il la tira vers lui pour la plaquer à plat dos sur le lit. Le visage de la jeune femme s’empourpra encore plus lorsque qu’il voulut se coucher contre elle, elle tenta de le repousser avec ses mains.
-A … Arrête Sylphide ! C’est une blague de très mauvais goût !
-Je suis très sérieux au contraire, et puis c’est un peu ta faute aussi, ta combinaison moulante de Saint est très excitante.

Tout en continuant d’essayé de repousser Sylphide, Rajah ferma les yeux pour ne plus avoir à croiser son regard plein de désir. Mais soudain, la pression sur ses mains disparue. En ouvrant les paupière elle vit le spectre debout de dos qui s’apprêtait  à sortir de la chambre.
-Qu … Qu’est-ce que tu fais ?
-Je suis désolé, je pensais que tu en avais envie mais je me suis trompé. Je te présente mes plus plates excuses, mais saches que je ne te forcerais jamais à quoi que ce soit. Mais si tu le souhaites je quitterais la maison surs-le-champ.
-Non reste ! Je veux dire, puisque tu t’es excusé je te pardonne, et on garde cette histoire entre nous. Et puis j’ai surtout été surprise par ta brutalité soudaine, si tu es toujours excité, si tu te montre plus doux …
-Tu en a réellement envie après la façon dont je me suis comporté ?
-Envie, je sais pas, mais tout ça m’a donné une monté d’adrénaline et j’avoue être un peu excité.
-Rajah ! Je pense qu’il faut mettre les choses au clair entre nous deux. Je t’ai pas sauté dessus parce que je ne ressent que du désir, j’ai des sentiments très fort pour toi, je n’aurais pas réagi ainsi avec une autre fille. Mais je ne souhaite rien faire avec toi si ce n’est pas réciproque, je ne veux pas que nous couchions ensemble, je veux que nous fassions l’amour ! Tu es la première pour qui je ressente ça ! Je t’aime Rajah !
-Je … Je ne sais quoi dire, ou plutôt les bon mots n’arrivent pas à sortir de ma bouche. Mais … Mais je me sens touché au plus profond de mon cœur par tes paroles et je me sens très heureuse, j’ai … J’ai l’impression que je pourrais presque pleurer de joie.

La jeune femme se mit alors a éclater en sanglot mais ses larmes n’étaient porteuses d’aucune tristesse. Sylphide referma alors la porte et s’approcha de la fille d’Horus pour déposer délicatement un baiser sur ses lèvres salées par la flux lacrymal. Rajah se calma et embrassa le jeune homme en retour d’une façon plus fougueuse ce à quoi il répondit  avec un autre encore plus passionné et en ajoutant la langue. Ils restèrent ainsi à s’embrasser jusqu’à ce que le besoin de respirer ne force leurs bouches à se séparer. Tandis qu’ils reprenaient leur souffle les deux jeunes gents se toisaient avec un désir grandissant. Le Saint de Quetzalcóatl se retourna timidement et écarta ses cheveux pour laisser voir l’ouverture de sa combinaison. Sylphide dénoua et tira sur le cordon qui permettait au vêtement de tenir sur le corps et commença à effeuiller sa compagne tout en embrassant chaque morceau de peau qui se mettait à nu  faisant frissonner de plaisir Rajah à chaque baiser. Puis, une fois totalement dévêtue, il se replaça en face d’elle pour l’embrasser et commença à l’attoucher stimulant d’une main ses seins tandis que l’autre glissa lentement le long du corps jusqu’au pubis qui une fois atteint engendra chez le Saint un petit crie exprimant à la fois sa gêne et son excitation. Sylphide cessa son baiser pour concentrer sa bouche sur l’autre sein et commença à la masturber avec la main qui flattait son entrejambe. Il commença par faire pénétrer un doigt dans le vagin le remuant à l’intérieur afin d’en parcourir toutes les anfractuosités. Rajah se mit à pousser de longs soupirs langoureux tout en serrant son amant contre elle. Par le truchement des stimulations elle commença à mouiller et ses muscles pelviens se détendirent ce qui permit l’introduction d’un deuxième doigt dans son intimité. Les sensation furent démultipliées et ses timides soupirs se changèrent en cries de plaisir. Elle allait être sur le point de jouir lorsque brusquement elle repoussa Sylphide.
-Non ! Arrête !
-Qu’est  ce qui se passe ? Je t’ai fait mal ? Je m‘y suis mal pris ?
-Non, au contraire, c’était très bon, et c’est bien là le problème.
-Je ne comprend pas.
-Sylphide, tu as fréquenté combien de filles avant moi ?
-C’est un peu tard pour te poser la question.
-Répond !
-Aucune.
-Menteur ! Éructa la jeune fille en balançant son oreiller vers le Spectre. Tu es trop doué pour un puceau.
-Évidemment, il y a longtemps que j’ai perdu mon pucelage et je n‘ai jamais prétendu être vierge.
-Et tu continues à dire que tu n’es sorti avec aucune fille avant moi ?!
-Je maintiens mes propos. Avant toi les seules femmes avec qui j’ai couché étaient des âmes tombées en Enfer pour leur  luxure et qui, contre une "réduction de peine", faisaient office de prostitués. Il n’a jamais été question de sentiments avec elles.
-Oh ! Je … Je suis désolé d’avoir douté de toi. Je crois en fait que j’ai encore un peu peur et j’ai voulu trouver une excuse.
-On peut tout arrêté si tu veux. Je te l’ai dit, je ne te forcerai à rien.
-Non, c’est bon, on continue.
-Comme tu voudras.
Sylphide fit se coucher Rajah sur le lit et approcha sa bouche de son pubis et se mit y lécher les lèvres. La réaction de la jeune femme ne se fit pas attendre qui poussa un petit crie de jouissance. La langue du Spectre se déplaçait avec dextérité sur toute les parties intimes engendrant chez sa partenaire des spasmes de plaisirs intenses.
-Oh ! Sylphide tu vas me rendre folle ! Vas y je n’en peux plus ! 

Le jeune homme ne se le fit pas dire deux fois, il glissa le long du corps de son amante, l’embrassa tendrement, et finalement la pénétra avec une grande délicatesse. Rajah ne put s’empêcher de pousser un petit crie de douleurs lorsque son hymen fut rompu mais son amant l ‘apaisa avec moult baisers et caresses. Une fois la souffrance surmontée, Sylphide commença à faire des mouvements de vas et viens. Chaque fois que le pénis s’enfonçait en elle Rajah sentait un plaisir grandissant s’emparer de son être et elle serrait le Spectre contre elle de plus en plus fort comme si elle cherchait à faire fondre son corps dans le sien.
Soudain, les mouvement de Sylphide se firent plus irréguliers, ils accéléraient pour se stopper pour reprendre lentement un court moment et se remettre à prendre de la vitesse. Le jeune homme était proche de l’orgasme mais il se forçait de se retenir pour que son amante puisse aller elle au aussi au pinacle de sa jouissance. Mais ils n’y parvint cependant pas et se vida en poussant un cri rauque de plaisir puis s’écroula épuisé contre Rajah.
-Je suis désolé Rajah, j’ai joui avant toi.
-Ne t’excuses pas Sylphide, tu m’as donné plus de plaisir que je ne pensais en avoir pour ma défloraison. Si j’avais été moins tendue, peut être que tu aurais pu me faire atteindre l’orgasme. Tu y arrivera certainement la prochaine fois.
-Je te jure sur ma vie que j’y parviendrais, mais pas aujourd’hui, je n’ai plus de force.
-Le plus difficile reste à venir tu sais.
-Quoi donc ?
-Annoncer notre relation à ma famille.
-Je ne me fais pas de souci pour ta mère, par contre tes frères vont certainement piquer une crise, je pense que je devrais les assommer pour les calmer.
-Ce sont mes frères, c’est moi qui les assommeraient.
-On en assomme un chacun ?
-Oui mais lequel ?
-On tirera à « pile au face », pile Ali et face Nebka. Maintenant excuse-moi, mais je tombe de sommeil.

Sylphide s’assoupit et Rajah le regarda tendrement sombrer dans les bras de Morphée en lui caressant les cheveux.
-Sylphide ?
-Humm ?
-Je t’aime.

Dernière modification par Asclepios (15 Nov, 2011 05:13:17)


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#8 15 Nov, 2011 05:53:59

Asclepios

Shion X Shalimar


Égypte 1743

Un vent violent soufflait en tornade dans la vallée des rois. Les grains de sables soulevées par les bourrasques tournaient si rapidement que chacun d'entre eux étaient un objet mortel pour les inconscients qui souhaiteraient passer au travers. Des vents d'une telle violences n'avaient rien de naturel et servaient surtout à caché aux yeux de non initiés ce qui se passait dans l'œil du cyclone. Au milieu de la tourmente se trouvait une jeune femme brune au teint haler. Ses yeux rouge étaient cernés par un maquillage d'œil oudjat . Elle n'était vêtue que d'un simple pagne et d'un morceau de tissu autour de la poitrine, le stricte nécessaire pour protéger son intimité. Elle portait des sandales hautes aux pieds et ses mains étaient recouvertes de bandages. Personne n'aurait pu deviner que sous cet humble accoutrement se trouvait en réalité la terrible déesse du soleil, du feu, et de la  destruction, l'alliée de Seth : Shalimar. Devant elle se tenaient plusieurs silhouettes s'avançant vers elle en gémissant des sons tout aussi grotesques que leur allure décharnée. C'était les dépouilles des anciens pharaons revenues à la vie sous l'influence d'Hadès et qui allaient bientôt retourner dans leur sommeil éternel dès que la jeune divinité ce sera occupé d'eux. Mais elle savait bien que ce n'était que partie remise, il ne se passait pas un jour sans qu'un groupe de momies ne sortent de leurs tombes pour terroriser sa chère Égypte. Si ce n'était son désintérêt pour le conflit entre Athéna et Hadès, la situation dans son propre domaine était une raison  suffisante pour décliner l'alliance que le Sanctuaire lui avait proposé. En bref elle avait déjà ses propres problèmes à gérer et ne voulait pas se mêler des affaires des autres surtout si ça ne lui apportait rien. Et même si elle pouvait en tirer quelques bénéfices elle en voulait toujours aux autres panthéons de ne pas avoir protégé son peuple des plaies infligées par le dieu des hébreux. Les yeux vermillons de la déesse se mirent à briller brièvement et le groupe de morts vivants se retrouva engloutit dans un geyser de flammes qui les réduisit en un instant en un tas de cendre. La fille de Râ regarda le résultat de son intervention avec déception. Elle ne voulait pas détruire ces dépouilles royales, malgré toute sa cruauté elle respectait les dirigeant de la glorieuse Égypte antique. Mais les pensées désagréables qui avaient traversée son esprit lui avait fait oublier l'espace d'un instant à qui elle avait à faire. Encore un reproche à mettre sur le dos de cette gourde d'Athéna. Le vent se calma alors et Shalimar s'adressa sans se retourner à la personne agenouillée et la tête inclinée qui l'avait attendue derrière la létale  tourmente.
-Que viens tu faire là Rajah ? Tu vas encore me supplier de porter mon armure pour affronter ces sous-créatures ?

Il était étonnant qu'une servante porte un nom aussi auguste que Rajah et qui désignait la fille de Râ, mais Shalimar, qui avait renoncé à ce titre, avait renommé ainsi sa domestique la plus proche, et accessoirement l'un de ses jouet sexuel préféré, pour se rappeler de ne pas la tuer car elle avait vu dans le Miroir de Râ que c'était dans sa descendance que sa prochaine incarnation apparaîtra.
-Non ma déesse, j'y ai renoncé. Je suis venue vous avertir qu'un chevalier d'Athéna est venu dans votre temple pour y requérir une audience avec vous.
-Une chevalier ! Souffla rageusement la déesse en se retournant. Athéna ose m'insulter en m'envoyant un misérable chevalier en émissaire ? Je vais de ce pas arracher la tête à ce pantin et la retourner à sa maîtresse pour bien lui rappeler que le seul de ses serviteur qui peut m'adresser la parole est le Grand Pope et personne d'autres ! Et tu devrais le savoir toi aussi et tu aurais du le renvoyer sur-le-champs. Donne moi une seule bonne raison pour ne pas te faire fouetter pour m'avoir dérangée pour rien.
-Ma déesse, lorsque le chevalier s'est présenté je lui ai bien signifié une fin de non recevoir, mais il s'est montré insistant en arguant qu'il ne cherchait pas à vous convaincre de sortir de votre juste neutralité mais uniquement à vous poser des questions. Je lui ai assuré que même pour ça vous refuseriez de le recevoir ...
-Et avec raison.
-Mais il a affirmé qu'il ne partirait pas avant de vous avoir vu. Depuis il est resté debout inamovible devant la salle de trône. Sa détermination à croire que s'entretenir avec vous peut l'aider à gagner sa guerre m'a troublé et j'ai pris la liberté d'aller vous voir. J'accepterais mon châtiment avec joie si grâce à cette rencontre nos chères défunts pourront réellement reposer en paix.
-Il m'a tout l'air d'un exalté. S'est-il montré violent ?
-Malheureusement non.

Shalimar sourit à cette réponse étrange pour qui ne connaissait pas Rajah. Si la déesse ne pouvait pas la tuer, elle avait du souvent la punir pour ses nombreuses erreurs, ou ses premiers refus de se donner à elle, et la servante avait fini par y prendre goût. Elle était devenue une réelle masochiste et la fille de Râ la soupçonnait même de faire des fautes exprès pour se faire punir par la suite. En fait un réelle châtiment pour elle serait d'être pardonnée. Mais accorder un pardon serait vu comme un aveu de faiblesse de la part de ses serviteurs qui cesseraient alors de la craindre, et puis elle aimait infliger des châtiments corporels de toutes façons.
Shalimar s'avança vers sa servante et souleva son menton pour lui relever la tête. Puis, elle enfonça ses ongles dans ses joues et les griffa très lentement jusqu'au sang sur toute leur longueur.
-Tu ne devrais désirer être violentée que par moi.
-Oui, ma déesse, souffla la jeune femme avec un sourire d'extase qui illuminais son visage.
-Bien ! Je vais aller voir ce chevalier ; en prenant tout mon temps pour qu'il attende le plus longtemps possible. Et pour commencer je vais m'occuper de redonner un peu de décence à ces pauvres momies. Rajah ! Tu vas récupérer les cendres pour les ramener au temple. Là je donnerai des ordres pour qu'elles soient placées dans des urnes funéraires. 
-A vos ordres ma déesse.

Rajah se dirigea vers les dépouilles carbonisées et un rictus moqueur se dessina sur le visage de la déesse. Seule et sans réceptacle, il était impossible à sa servante de recueillir les cendres, et il pouvait se passer de nombreuses heures avant qu'elle n'ose lui demander la permission d'aller chercher de l'aide.
En effet la domestique resta plusieurs minutes dans l'expectative, mais à la surprise de sa maîtresse elle se mit à déchirer sa tunique et à en déposer les morceaux devant chaque tas de cendre. Shalimar n'aimait pas ce qu'elle voyait, Rajah prenait vraiment trop d'initiatives. Il fallait qu'elle tombe enceinte et enfante au plus vite pour qu'elle puisse se débarrasser d'elle.
La servante allait commencer à mettre le premier tas sur le tissu lorsque qu'une main décharnée surgit du sable pour l'agripper. Mais les phalanges squelettiques n'eurent pas le temps de l'atteindre que déjà la fille de Râ avait fait bloc de son corps. Rajah était sauve mais Shalimar regarda son corset avec rage, il était égratigné et un téton dépassait de l'étoffe.  Frappant le sol avec une violence inouï, elle réduisit le mort vivant à l'état de particules. Elle l'avait fait sans aucun remord car elle avait bien vu à l'état de décomposition qu'il ne s'agissait pas d'une dépouille noble. C'était certainement le corps d'un esclave mort lors de la construction d'un tombeau et enterré négligemment dans le désert.
-Ma déesse ! Je vous remercie infiniment de m'avoir sauver la vie.
-Idiote ! Je n'ai pas fait ça pour toi. C'est juste que je n'ai pas envie de m'ennuyer à dresser une remplaçante.
-Très bien ma déesse, mais que dois-je faire pour les cendres ? Elles viennent d'être éparpillées aux quatre vents et je crains ne pas avoir assez de ma vie pour les rassembler.
-Rien. Mon respect pour les pharaons à ses limites et m'occuper de leurs restes les dépassaient largement. Ce n'était qu'une excuse pour perdre du temps et faire languir le chevalier. Nous rentrons au temple ! Mais sans nous presser bien entendu.
-Bien ma déesse.

Rajah ouvrit la marche à sa déesse. Shalimar avait un tas d'idées salaces qui lui traversaient l'esprit à voir sa servante ainsi débraillée et elle expédierait rapidement son entretien avec le chevalier pour les réaliser.

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Le temple où résidait Shalimar était le temple de Amon Rê. Pour le commun des mortels il n'était qu'une vaste ruine symbole d'une époque païenne révolue, mais à chaque réincarnation le cosmos de la fille de Râ lui redonnait l'aspect de sa gloire d'antan (avec toute fois quelque touches personnelles ). Mais cela n'était visible qu'à de rares initiés. La barrière mystique entourant les lieux cachait la restauration du temple aux simples badauds et ôtait de leur esprit toute envie de s'y rendre.
Possédant le cosmos, Shion faisait partie de ces élus capable d'admirer la magnificence du Sanctuaire égyptien. Mais la beauté de l'endroit qui aurait ému n'importe qui laissait le jeune homme froid. Ou plutôt il n'y faisait pas attention. Il n'était venu là que pour un seul but et le reste lui importait peu. Il restait donc debout devant les portes de la sale du trône, tenant son casque dans les bras, à attendre la venue de la déesse. Pour les serviteurs il n'était rien de moins qu'un fou pour vouloir à ce point rencontrer la terrible Shalimar et avaient des sueurs froides en songeant au destin funeste qui l'attendait, les plus aventureux faisant même des paris sur la façon dont leur maîtresse le tuera et la durée de son agonie.
Soudain, le silence se fit et toutes les têtes se tournèrent vers un seul point. Par curiosité le chevalier du Bélier suivit les regards et ce qu'il vit lui fit écarquiller les yeux de surprise devant le spectacle qui s'offrait à lui. La servante qui avait tenté de le faire renoncer à son entretien avec la déesse arpentait le couloir avec le haut de sa tunique déchirée ce qui laissait sa poitrine à l'air sans que cela ne semble la gêner. Elle arborait aussi quatre griffures encore sanglantes sur la joue gauche et une sur la celle de droite. Qu'avait-il bien pu se passer ? Avait-elle été agressée ? Non, elle était trop calme pour ça. Un entrainement ? Après tout elle s'était dite servante mais elle faisait peut être en réalité partie de la garde de sa déesse. Mais pourquoi ne pas s'être changer alors ?
Se focalisant uniquement sur Rajah, Shion ne vit pas que tout le monde s'écartait d'elle en s'inclinant avec respect et crainte et il aurait remarqué bien avant qu'elle ne soit à sa hauteur l'auguste personne qui la suivait. Mais évidemment lorsque que la déesse fut à sa hauteur il ne su pas qui elle était, surtout avec l'accoutrement qu'elle portait. Pour le chevalier elle n'était qu'une autre servante, ou garde du temple. En la dévisageant son regard s'arrêta plus que de raison sur le téton qui dépassait de l'accroc dans le linge qui cachait ses seins. Il ne pouvait s'empêcher de trouver ce petit bout de chair plus excitant que la poitrine totalement découverte de Rajah qui l'avait laissé froid.
La fille de Râ bouscula sa servante pour faire face au visiteur.
-Dis moi chevalier, es-tu un dieu ?
-Bien sûr que non.
-Si tu n'es pas un dieu alors … INCLINE TOI !!!

Shion sentit comme un immense poids sur les épaules l'obligeant à se mettre genoux pour le supporter.
-Insignifiant mortel que tu es, comme oses-tu me manquer de respect alors que je daigne accéder à ta requête, et surtout comment oses-tu poser un regard lubrique sur moi ? Donne moi une seule bonne raison pour que je ne renvoie pas ton armure remplie de tes entrailles à ta maîtresse ? Je suis d'ailleurs étonnée qu'elle m'ait envoyé un rustre de ton espèce, ou alors elle l'a fait à dessein pour se débarrasser de toi.
-A … Athéna ne m'a pas envoyé, je suis venu de mon propre chef. Je vous présente humblement mes excuses pour toute mon insolence, mais je dois absolument vous parler.
-Ce que tu souhaites me demander doit être d'une grande importance pour que tu viennes ici sans te renseigner sur ma personne. Qu'est-ce qui te motive ? Si la réponse me plait, je consentirai, peut-être, à écouter ta requête.

Shion sentit la pression disparaître et tenta de se relever, mais elle revint bien plus forte et il se retrouva cette fois ventre à terre.
-Qui t'a autorisé à te relever ? Cette fois la voix de la déesse était plus amusé que outré, montrant qu'elle avait voulut cette dernière situation.
-Mon meilleurs ami a donné sa vie pour me sauver d'Hadès, mais avant cela il avait engager un combat avec un de ses Spectre et je compte bien le terminer en son honneur.
-Et qu'est-ce que je viens faire là dedans ?
-J'ai fait quelques recherche sur lui, et il semble qu'il vous était affilié avant de servir Hadès.

Le chevalier du Bélier sentit à nouveau la pression qui l'opprimait le quitter mais cette foi il ne se releva pas. Mal lui en pris sinon il aurait vu le visage ivre de rage de la fille de Râ qui avait deviné où il allait en venir. Tous les serviteurs aussi d'ailleurs, et ils s'enfuirent tous pour ne pas assister à l'horrible spectacle qui allait se dérouler d'ici peu. Seule Rajah resta.
-Il a pour nom Kagaho …

Shion avait à peine prononcer ce nom qu'il vit la main de la déesse fondre sur lui. Il érigea son Cristal Wall pour se protéger mais il n'eut pas plus d'effet qu'une feuille de papier et il se retrouvait à présent avec la gorge compressée par les doigts de Shalimar qui le souleva en suite pour le regarder droit dans les yeux.
-Ne prononce pas le nom de ce traître devant moi.

La déesse passait dans sa tête par le menu toutes les tortures qu'elle pourrait infliger à sa victime. C'était un chevalier d'or, son corps et son esprit étaient donc extrêmement résistants, quelque que soit le supplice choisit il sera extrêmement et délicieusement long. Elle n'avait pas à choisir en fait, elle pouvait lui faire subir tous les châtiments avant qu'il ne demande grâce. Jamais elle n'avait eu entre ses mains un jouet aussi prometteur, et il était plutôt beau garçon même, ça en était presque dommage de voir son visage déformé par la douleur. Il aurait presque sa place dans son harem. C'est alors qu'une idée vint à l'esprit de Shalimar, et si elle s'y prenait bien elle pourrait faire d'une pierre deux coup. Elle relâcha sa victime qui se mit à tousser pour retrouver son souffle. Il se remit ensuite à genoux de son propre chef avant qu'une nouvelle fois on ne l'y oblige par force.
-Tu as enfin compris où était ta place. Comprends bien que tu ne dois la vie que parce que nous cherchons la même chose, donc si tu promets de capturer Kagaho vivant et de me l'amener pour que je me charge personnellement de son châtiment, je consentirais à te révéler toutes ses faiblesses.
-Vi … Vivant ?! Mais c'est impossible ! Il est bien trop puissant !
-Dans ce cas tu t'es déplacé et ma dérangé pour rien. Bien, parlons à présent de ton offrande.
-Mon offrande ?
-Naturellement, on ne demande pas l'aide des dieux sans rien offrir en échange.
-Je … Je n'ai rien amené, et de toute manière je ne possède rien.
-Pas même ta vie ?
-Elle appartient déjà à Athéna.
-Tu es loyale, c'est déjà ça. Mais tu possède autre chose, du temps.
-Du temps ?
-Oui, je vais prendre ton temps que tu devrais consacré à combattre les Spectres jusqu'à ce que je me lasse de toi. J'avoue que ton insolence m'amuse un peu. Ce n'est pas tout les jours que l'on défie mon autorité, même par ignorance. Tu peux t'estimer chanceux, n'importe-qui d'autre aurait déjà été réduit à l'état d'un amas de chair dont on ne saurait deviné que ça avait été un être humain rien que pour le regard libidineux que tu m'avais lancé tout à l'heure. Même si tu ignorais alors qui j'étais, ce n'était pas digne d'un chevalier d'or. A moins que ... Non ? Ne me dit pas que tu es encore puceau ?
-Mon entraînement et mon devoir envers Athéna ne m'ont pas laissé le temps de compter fleurette.
-Vraiment ? Lève-toi donc que je vérifie quelque chose.

Shion s'exécuta et Shalimar se mit à tourner autour de lui comme un fermier devant une bête qu'il jauge avant de l'acheter.
-Oui, ce n'est pas inenvisageable. Marmonna la déesse. Chevalier, j'ai changé d'avis, comme offrande je prendrai ta virginité.
-Co ... Comment ?!
-Tu devrais te sentir honorer et te jeter à mes pieds pour me remercier normalement.
-Honoré, je le suis, mais je ne vois pas en quoi c'est une offrande pour vous, j'ai même l'impression que s'en est une pour moi.

Un sourire carnassier se dessina sur le visage de la fille de Râ.
-Tu es un petit malin toi. En effet il y a une contrepartie au plaisir que je vais te donner. Malgré ton inexpérience tu devras me combler, et si tu n'y parviens pas ...

Shalimar plaça sa main sur l'entrejambe du chevalier.
-Je t'arracherais ta virilité. Comme ça j'aurais réparation pour ton irrespect et toi seras toujours vivant pour servir ta maîtresse. Je suis vraiment trop bonne tu ne trouves pas ? Termina sarcastiquement la déesse.

Shion ne répondit rien. Il avait l'impression d'avoir été réduit à l'état d'agneau sacrificiel livré aux appétits d'une divinité ivre de sang.
Shalimar claqua dans ses mains et deux servantes vinrent s'agenouiller à ses pieds pour attendre silencieusement ses ordres. Elles étaient toutes deux semblables, jumelles sans doute, portant la même tunique noir et arborant les mêmes tatouages aux étranges motifs le long de leurs bras.
-Je vous confie la tâche de décrasser cette chose et de l'apporter ensuite dans ma chambre. Rajah, toi tu va m'aider à me préparer.
-Bien ma déesse.

Une fois que la fille de Râ et sa domestique eurent quitté le couloir,  les deux servantes se relevèrent pour guider le chevalier là où elles pourront exécuter l'ordre qui leur avait été donné.

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Shion attendait nu et assis sur la couche de la chambre de Shalimar. La pièce était assez grande et donnait sur l'extérieur. Le lit était très spacieux et couvert de draps  et d'oreillers blancs. Il était entouré de rideaux qui servaient de moustiquaire. Jamais le chevalier ne s'était sentit aussi propre de sa vie. Les deux servantes avaient consciencieusement nettoyé chaque partie de son corps, s'appliquant spécialement sur celle qui allait peut être disparaître dans les minutes à venir. Il ne put  cacher sa surprise lorsque les jumelles lui retirèrent aisément son armure et surtout sans se prendre une décharge de cosmos, mais la luminescence de leurs tatouage lui fit rapidement comprendre  que les étranges motifs étaient en réalité de puissants symboles ésotériques permettant de retirer des habits sacrés sans dommage. Mais pour que la déesse ait recourt à des domestiques si spécialisés, c'est qu'il n'était sûrement pas le premier membre d'une armée divine étrangère qui coucherait avec elle. Il ne pouvait donc pas compter sur sa condition physique supérieur à celle du commun des mortels pour pouvoir la satisfaire. Autant qu'il se châtre lui même pour offrir ses génitoirs à la fille de Râ pour gagner du temps. Il se faisait d'ailleurs si peu d'illusion sur le résultat des ébats que son sexe ne montrait aucun signe d'excitation. Pire, il s'était rabougri comme s'il cherchait à se cacher pour échapper à son funeste destin.
-Tu es bien défaitiste chevalier. Fit une voix suave semblant venir de nul-part.

Une brise souleva un des rideaux et Shalimar apparut comme par magie lorsqu'il retomba. La déesse était torse nu et son intimité était cachée par un long pagne de soie rouge bordée d'or. Habituellement elle portait aussi un corsage assorti, mais elle n'avait nullement l'envie de se faire effeuiller par des mains malhabiles.
Shion regardait la divinité avec des yeux exorbités, si son coup d'œil sur le téton dévoilé de tout à l'heure trahissait un voyeurisme passager, son expression actuelle montrait clairement le désir qu'il éprouvait. Son pénis naguère si peu vaillant entra tout de suite dans une puissante érection se plaquant contre le ventre de son propriétaire.
Un sourire satisfait et sarcastique se dessina sur le visage de la fille de Râ, et appuyant avec son pied elle plaça la verge perpendiculairement au corps, ce qui n'était pas sans douleur pour le jeune homme.
-Dis moi chevalier, me trouves-tu belles ?
-Il faudrait que je sois menteur et aveugle pour affirmer le contraire.
-Et me trouves-tu plus belle qu'elle ?
-Je ... Je ne saurais dire, je n'ai jamais regardé Athéna comme une femme.
-Encore heureux, et je ne parlais pas de ta maîtresse. Non, je faisais allusion à cette jeune filles vêtue de bandage qui hante ton esprit et qui s'est amourachée d'un inférieur, d'un misérable chevalier de bronze.

Le chevalier sembla chercher ses mots avant de répondre qui lui venait d'être posée. Il devait se montrer franc sans pour autant courroucer la déesse. Mais Shalimar n'avait nullement lu dans les pensée de Shion comme elle cherchait à lui faire croire, elle avait juste consulté le Miroir de Râ pour en apprendre plus sur son partenaire et surtout chercher des informations qu'elle utiliserai pour le déstabiliser ; et l'intérêt du jeune homme pour Yuziriha en était une. Mais la déesse eu aussi la surprise d'apprendre que le chevalier allait être le futur Grand Pope. Sa proie était bien plus prometteuse que prévue.
-Oui, même a mes yeux vous êtes plus belle qu'elle, seulement ...
-Seulement ? Repris la divinité en augmentant la pression sur le sexe.
-Seulement elle a un peu plus de charme.
-Réponse très diplomatique, je n'en n'attendais pas moins de toi.

La déesse fit lentement glisser son pied le long du corps de Shion, et ainsi libéra le sexe, pour l'amener jusqu'à sa bouche.
-Lèche.

Le chevalier fit une moue dégoûté qui s'effaça bien vite à la vue du regard sévère que lui lança la fille de Râ. Il tira timidement la langue et la passa avec hésitation sur le gros orteil. Étrangement il trouva qu'il avait bon goût. Était-ce parce qu'elle s'était parfumée, ou cela était-il une particularité du corps divin, mais il émanait de la peau d'enivrantes senteurs et saveurs d'épices. Ses appréhensions atténuées, le gardien de la première maison du zodiaque lécha avec plus d'aisance le pied. Suivant les mouvement que faisait Shalimar pour le guider, il humecta consciencieusement chaque orteil et l'espace les séparant, donna de grands coups de langue à la plante, et remonta par le talon pour commencer à s'occuper de la jambe. Il fit lentement l'ascension du mollet et de la cuisse pour arriver à la hanche. Là, il hésita à s'occuper de l'intimité de la déesse, son maître Harukei lui ayant fait un cour d'éducation sexuelle il savait que cette zone était très sensible, mais comme elle était toujours masquée par le pagne il en déduit que c'était pour ne pas qu'on y touche sans son autorisation. Le jeune homme continua donc de passer sa langue le long du corps en faisant des zigzags pour passer d'un flanc à l'autre. Fatalement, Shion arriva au niveau de la poitrine. Il lui serait aisé de faire enfin pousser un son de plaisir à la déesse en la lui flattant, mais il se doutait bien qu'elle ne lui pardonnerait pas cette facilité et que son mutisme était volontaire. Il ne se trompait pas car Shalimar se retenait effectivement d'exprimer tout contentement. Même s'il se montrait assez talentueux elle pas céder aussi facilement aux assauts d'un novice.
Se contentant juste d'effleurer de la langue la base des seins le chevalier alla titiller les aisselles. Pour la première fois Shalimar émis un son. C'était plus un crie de surprise que de plaisir, même s'il avait un petit accent sensuel, car elle s'était préparée à ce qu'il flatte ses seins et le punir, légèrement, en conséquence. Il avait vraiment une très bonne intuition, mais cela n'avait rien d'étonnant de la part du futur Grand Pope. Mais elle espérait bien qu'il tomberait dans son dernier piège surtout maintenant qu'elle avait ouvert la bouche. Seulement, même sans sa sagacité, Shion n'avait aucune intention d'embrasser la déesse, pour lui un baiser ne se donnait qu'à une personne que l'on aimait. Aussi il évita les lèvre pour se diriger vers l'oreille. Mais alors qu'il allait commencer sucer le lobe, la fille de Râ lui saisi le visage pour qu'il lui fasse face. Le jeune homme eut des sueurs froide en croisant le regard fiévreux de la déesse et crut bien sa dernière heure venue, même s'il ne savait pas ce qu'il avait pu faire pour déclencher le divin courroux, et fut plus que surpris lorsqu'elle posa ses lèvres contre les siennes. La volonté du chevalier vacilla rapidement et il rendit le baiser qui se fit long et langoureux. Mais alors qu'il commençait à s'abandonner totalement aux lèvres divines, il se sentit violemment tiré vers l'arrière. Shalimar venait de saisir les cheveux de son amant pour faire cesser le baiser mais aussi le pousser sur le lit et posa le pied sur son torse pour qu'il reste coucher.
-Je viens de prendre ton premier baiser comme acompte, et chaque fois que tu embrassera une femme tu ne pourras pas t'empêcher de penser à moi et de trouver ses lèvres bien fades comparés aux miennes. Et ce sera la même chose pour les plaisirs que je vais te faire découvrir. Car même si par miracle tu parvenais à garder tes organes génitaux, aucune mortelle ne pourra jamais te combler comme mon corps divin. Te voilà entre la Charybde de la castration et la Scylla de la frigidité. Dans tous les cas tu seras perdant.
-Tant que je serais en état de servir Athéna, je serais gagnant.

Un petit sourire amusé, légèrement admiratif même, se dessina sur le visage de Shalimar. Athéna était peut être une idiote, mais elle savait inspirer la fidélité à ses troupes sans avoir recourt à la terreur.
-Bien, puisque tu n'auras aucun regret, autant passer aux choses sérieuses tout de suite pour que tu puisse rejoindre au plus vite ta cher déesse.

La fille de Râ se pencha prête à s'asseoir sur le pénis du serviteur d'Athéna.
-Attendez !
-Quoi ? Serais-tu moins décidé que ce que tu laissais croire ?
-Ce n'est pas ça, mais comment puis-je faire mes preuves au près de vous ainsi ?
-Sot que tu es, croyais-tu réellement que j'allais laisser un misérable mortel dans ton genre se vautrer sur moi ? Et sache que même dans cette position un homme peut se montrer actif. Je ne te dirais rien pour t'aider, mais je ne t'interdirais rien non plus. Ton instinct t'a bien guidé jusqu'à présente, laisse-le te souffler comment t'y prendre.

Shalimar finit de descendre sur la verge et l'accueillit en elle d'un seule mouvement et en gardant un visage impassible bien qu'elle ressentait un peu de plaisir. Si le coït fut si facile c'est que les lèches de Shion avaient produit leurs effets en faisant mouillé la déesse mais cela ne s'était pas vu à cause du pagne. Le jeune homme avait d'ailleurs faillit jouir dès cet instant. Après quelques instants à être demeuré immobile pour retrouver son calme, il commença à caresser les hanches et les fesses de la déesse tout en remuant légèrement son bassin pour que son sexe fasse des mouvements circulaires à l'intérieur du vagin. Comme à son habitude la fille de Râ demeurait imperturbable si ce n'était un petit sourire sur ses lèvres pour montrer son amusement des efforts infructueux de son amant. Encore que si cet ébat n'était pas un défi elle pousserait quelques petits soupirs lascifs. Et même sans ça les gestes du chevaliers étaient trop timorés pour des jeux sexuelles alors qu'elle avait eu la générosité de lui dire qu'il pouvait faire ce qu'il voulait. Elle avait presque envie de bailler histoire de bien saper le morale de son malhabile partenaire, et seuls les projets qu'elle avait pour lui l'en empêchait. Elle devait prendre son mal en patience.
Soudain ! Le jeune homme fit un mouvement brusque des hanches vers le haut. Il s'était finalement rendu compte de inefficacité de sa tactique actuelle et venait d'opter pour une stratégie plus brutale. En plus de ses puissant coup de reins, Shion avait agrippé les seins de la déesse pour commencer à les malaxer. Enfin Shalimar pouvait ressentir un réel plaisir, mais dans sa morgue elle ne l'exprimait pas. Du moins, elle asseyait de ne pas le montrer, car à chaque mouvement du chevalier son visage se déformait d'une grimace qui trahissait ce qu'elle éprouvait réellement. Mais alors que le jeune homme accéléra ses gestes, la déesse ouvrit enfin la bouche ; non pas pour crier son contentement mais pour psalmodier une étrange mélopée dans une langue étrange. Mais elle semblait aussi avoir été prise par la fièvre érotique car à son tour elle se mit à remuer ses hanches. Elle plaqua ses mains contre le torse de son amant pour y prendre appui, puis les fit glisser vers le cou et commença à serrer la gorge. Aveuglé par son propre plaisir, Shion ne rendait compte de rien. Plus la jouissance approchait, et plus le rythme du chant de Shalimar se faisait effréné, et plus elle serrait l'étau autour du cou. La déesse ne cessa son étreinte que lorsqu'elle sentit le sperme jaillir en elle. Son compagnon quant à lui avait perdu connaissance au moment de l'orgasme, et peut être même un peu avant.
Nonchalamment, la déesse se releva et claqua dans ses mains. Les deux servantes jumelles vinrent et s'inclinèrent.
-Disposez de cette chose dans le désert comme prévu.

Les jumelles hochèrent la tête et saisirent le corps inanimé de Shion pour le faire sortir de la chambre.
Une fois seule la déesse enleva enfin son pagne laissant voir sur son pubis glabre un tatouage avec des motifs du même style que ceux qui ornaient les bras des servantes destinées à enlever les armures. Elle tira ensuite les tentures de son lit et regarda le plafond avec un sourire narquois. Là se trouvait attaché et totalement nue Rajah qui avait le même tatouage que sa déesse.
-Félicitation Rajah, tu vas être maman. Quelle chance que ce chevalier se soit présenté un jour où tu étais fertile. Tu vas donner naissance à un enfant très robuste dont les qualités exceptionnelles sera transmis à ses descendants pendants les deux siècles à venir. A présent tu vas avoir droit à une vie de princesse jusqu'à l'accouchement. Après ces neuf mois, ta vie me sera aussi précieuse que celle d'une fourmi.

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Shion reprenait peu à peu connaissance sous l'effet du vent du désert qui lacérait sa peau. Une fois ses esprit éclaircis, il se releva vivement et porta les mains à son entrejambe pour vérifier qu'il avait réussi l'épreuve de Shalimar. Mais ses doigts se heurtèrent à son armure, on la lui avait remise avant de l'abandonner dans l'étendue sableuse. Mais une sensation de gonflement familière entre ses cuisses le rassura. Il remarqua en suite que quelque chose était accroché à son bras. Il le dénoua et vit qu'il s'agissait d'un bout de tissu avec une petite entaille. Il y avait un message écrit dessus disant : «Le tigre est vivant». Le chevalier du Bélier avait l'esprit encore trop embrumé pour comprendre le sens du message et abandonna la fripe pour retourner au Sanctuaire. S'il l'avait gardé, il aurait pu remarqué un autre message au verso bien plus important pour son avenir et qui aurait pu changer l'histoire : «Le dieu cache le diable».

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Neuf mois plus tard

Le jour tant attendu de l'accouchement était enfin arrivé, dans la sale du trône Shalimar attendait impatiemment qu'on lui annonce la naissance de l'enfant. Ces neufs mois lui avait semblé neuf années et en ce moment même chaque secondes semblait durer un siècle. Le son des ses ongles qui tapaient contre l'accoudoir du trône raisonnait dans toute la pièce. Jamais la déesse ne s'était sentie, et pire encore montrée, aussi nerveuse. Tout le monde savait ce qui préoccupait la maîtresse des lieux mais personne ne comprenait pourquoi la terrible alliée de Seth s'intéressait autant à la grossesse d'une simple servante aussi proche soit-elle. Se pouvait-il que cette domestique soit parvenue à toucher le cœur de la déesse ? C'était un doux rêve mais qui sait ?
Soudain, une des servantes attribuée au service de Rajah fit son entrée.
-Ma déesse …
-Enfin ! Alors ? Est-ce une fille ou un garçon ?
-Une fille ma déesse mais …
-Bien, et comment se porte-t-elle ?
-Justement, l'accouchement a été difficile et la mère …
-Je me moque de cette larve ! Je veux savoir comment va l'enfant !
-Il se porte merveilleusement bien …
-Magnifique ! Va sur-le-champ quérir une nourrice, moi je vais voir le nouveau né.

Shalimar se rua à grands pas vers la chambre qui avait été alloué à Rajah pour le temps de sa grossesse et y pénétra sans gène surprenant les soigneurs qui étaient au chevet de la mère souffrante et blanche comme un linge son enfant couché à coté d'elle. La déesse s'approcha du lit et pris le nourrisson dans les bras sans porter un seul regard à la servante.
-Enfin ! Enfin le jour que j'attendais tant est arrivé. J'ai de grands projets pour toi tu sais ? Je vais t'élever comme ma fille pour que tu sois une femme forte et que tu fasses de même avec tes descendants. Ainsi,en plus du sang de ton père, ta ligné perdurera jusqu'à ma prochaine réincarnation. Mais d'abord …

La fille de Ra claqua des doigts et tous ceux dans la chambre témoins de son monologue entrèrent en combustion spontanée et se roulèrent par terre en hurlant de douleur avant que la mort ne les réduisent au silence. Ainsi personne ne pourra révéler et mettre en péril sa prochaine venue sur Terre. Seule Rajah avait échappé au massacre. Pour la première fois Shalimar posa ses yeux sur la mère.
-Je ne t'ai pas oublié, pendant tous le temps que tu fus à mon service tu as mille fois mérité la mort, mais mon destin étant lié à celui de tes hérités il m'a fallu attendre que tu enfantes pour pouvoir enfin me débarrasser de toi, de toute façon tu as déjà un pied dans la tombe. Mais part égard pour tes services et à ta réelle fidélité je vais faire preuve de mansuétude en te donnant une mort peu douloureuse et en te permettant de dire adieux à ta fille qui deviendra mienne.

La déesse posa le bébé près de sa mère  qui rassembla toute ses forces pour lui susurrer des mots à l'oreille. Une fois cela fait, Shalimar transperça la poitrine de la servante au niveau du cœur. Un geyser de sang souilla tout le lit et même l'enfant reçu quelques gouttes vermillonnes sur le visage.
Shalimar repris le nourrisson dans les bras et dessina autour de ses paupières des yeux d'oudjat avec le sang.
-Il est tant de te trouver un nom. Comme ta mère tu vas recevoir celui de Rajah afin que je n'oublie pas ce à quoi tu es destinée. Je sens que l'on va bien s'amuser toutes les deux.

Un petit sourire mi sarcastique, mi tendre, se dessina sur le visage de la déesse, et au moment de sortir de la chambre l'idée de peut être donner des funérailles royales à la servante traversa furtivement son esprit. Peut être, et furtivement.


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#9 15 Nov, 2011 06:11:50

Ashura Thor

ça en fait de la lecture (0_0)

Le Saint des Poissons (...) seul lui importait de rentrer dans sa demeure pour se mettre au sec.

comme quoi, contrairement aux idées reçues, les Poissons n'aiment pas plus l'eau que les autres...


"Un rêve intact est une merveille fragile." E.Estaunié  ♥♥♥

#10 15 Nov, 2011 06:29:41

Asclepios
Ashura Thor a écrit :

ça en fait de la lecture (0_0)

C'est pas ma faute si personne n'a fait de commentaire jusqu'à aujourd’hui.


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#11 15 Nov, 2011 16:25:20

shéra

J'ai beaucoup aimé l'histoire d'Albérick (en même temps c'est un de mes perso préféré)
T'as très bien retranscrit le caractère d'Albérick toujours aussi mackiavélique et stratège, en dirait qu' il a trouvé sa moitié^^ Eir, tout est bien qui finit bien pour les 2 ^^


Lisez et votez pour ma bd "Duo des étoiles"

#12 15 Nov, 2011 16:43:13

Ran No Taka

woahh jai cru je finirait jamais jusqu'a en bas de la page
jaime bien aimé aussi alberick
javoue ta beacoup travaillé sur plusieurs one shot

#13 15 Nov, 2011 16:51:49

Asclepios
shéra a écrit :

J'ai beaucoup aimé l'histoire d'Albérick (en même temps c'est un de mes perso préféré)
T'as très bien retranscrit le caractère d'Albérick toujours aussi mackiavélique et stratège, en dirait qu' il a trouvé sa moitié^^ Eir, tout est bien qui finit bien pour les 2 ^^

J'ai longtemps hésiter pour écrire le hapy end car à l'origine ce récit est le premier chapitre d'un projet nommé "les amours contrariés d'Asgard" et ça fait 7 ans que je bloque sur le chapitre de Syd et Bud
PS : Tu as un problème avec les "CH" ?


Ran No Taka a écrit :

woahh jai cru je finirait jamais jusqu'a en bas de la page
jaime bien aimé aussi alberick
javoue ta beacoup travaillé sur plusieurs one shot


Et c'est pas terminé, la semaine prochaine je publierai un triptyque dans l'univers de Bleach


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#14 15 Nov, 2011 17:00:42

Ran No Taka

jai hâte de voir pour que sa me donne des idée

#15 15 Nov, 2011 17:03:02

shéra

Oups dsl c'est alberich tongue je m'en souviendrais maintenant wink


Lisez et votez pour ma bd "Duo des étoiles"

#16 15 Nov, 2011 17:09:43

Asclepios
shéra a écrit :

Oups dsl c'est alberich tongue je m'en souviendrais maintenant wink

Non Albérick  ça peut aller, c'est mackiavélique au lie de machiavélique qui m'a choqué.


Ran No Taka a écrit :

jai hâte de voir pour que sa me donne des idée

Bein tu a les 13 chapitre de Andréa au service du Sanctuaire pour patienter.

Dernière modification par Asclepios (15 Nov, 2011 17:11:43)


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#17 15 Nov, 2011 17:39:13

shéra

dsl j'ai pas vu cette faute tongue j'ai écrit  trop vite ^^'
J'ai pas lu tout les chapitres d'Andréa donc je connais pas son sort ^^' mais si elle est toujours vivante ca serait bien de la revoir chez Asgard ^^


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#18 15 Nov, 2011 17:43:43

Asclepios
shéra a écrit :

dsl j'ai pas vu cette faute tongue j'ai écrit  trop vite ^^'
J'ai pas lu tout les chapitres d'Andréa donc je connais pas son sort ^^' mais si elle est toujours vivante ca serait bien de la revoir chez Asgard ^^

Impossible, Andréa suit la ligne narrative du manga et non de l'anime, donc Asgard n'existe pas.


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#19 15 Nov, 2011 23:05:04

Ashura Thor
shéra a écrit :

dsl J'ai pas lu tout les chapitres d'Andréa donc je connais pas son sort ^^'

je ne veux pas spoiler donc je me contenterai de te conseiller fortement de lire jusqu'à la fin ^^


"Un rêve intact est une merveille fragile." E.Estaunié  ♥♥♥

#20 21 Nov, 2011 07:34:47

Asclepios

Aujourd'hui comme promis, le triptyque sur Bleach fait pour Hisnakuchiki avec son OC Miki Tsukuzoe spoilerCpt_Tsukuzoe_Miki_9th_squad_by_HisanaKuchiki.jpg.

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                                                           Miki X Kira

Une grande agitation animait le siège de la neuvième division. Matsumoto Rangiku, le vice capitaine de la dixième, était venue organiser une beuverie dont elle avait le secret. De plus, elle avait entraîné avec elle plusieurs membres des différentes autres armées qui n'étaient pas du genre à refuser une coupe de saké. Ainsi on pouvait voir Marechiyo Ōmaeda, Renji Abarai, Tetsuzaemon Iba, Ikkaku Madarame, et pour finir les capitaines Shunsui Kyōraku et Kenpachi Zaraki autant occupés à boire d'une main qu'à disputer une interminable partie de bras de fer de l'autre. Profitant du capharnaüm ambiant, Kira Izuru s'éclipsa discrètement dans les partie plus calme des locaux de la division. Il cherchait un endroit tranquille pour attendre la fin de la petite sauterie car lui il était impossible de la quitter sans qu'on ne l'y  force à y participer. Déjà que sa présence ici était plus dû au fait qu'il n'arrivait plus à refuser quoi que ce soit à Matsumoto depuis son combat contre elle que par  envie de faire la fête. En vérité, même s'il avait été blanchi par le capitaine Yamamoto, beaucoup de Shinigami le mettaient dans le même sac que les trois capitaines félons, et il ne pouvait pas vraiment leurs donner tort. Contrairement à Hinamori et Shuuhei, il avait eu une part active dans la conspiration, même si ce n'était que vers la fin, et lui-même n'arrivait pas à se le pardonner.
Après avoir longtemps déambulé dans les couloirs, le vice capitaine de la troisième division s'arrêta devant une grande porte. Il se trouvait devant les quartiers du capitaine Tsukuzoe. C'était la cachette parfaite, personne ne songerait à le trouver ici. Il ne risquait pas déranger le capitaine car d'après Hisagi elle était une bonne vivante et , même s'il ne l'avait pas vue, elle était assurément en train de boire avec les autres.
Après avoir vérifié une dernière fois que personne ne le voit, Kira pénétra dans la pièce. Mais une fois à l'intérieur, il remarqua tout de suite qu'il n'était pas seul. Malgré l'obscurité il distinguait très nettement une silhouette assise derrière le bureau. Quelqu'un d'autre avait il eu la même idée que lui pour se soustraire à la fête ? Ou alors, et c'était plus inquiétant, mais aussi plus probable, il venait de surprendre un espion, d'Aizen venu récupérer un effet important de son complice Tousen et qui n'avait pas été trouvé lors de la fouille du bureau qui avait suivie sa trahison et sa fuite. Dans un certain sens il espérait que sa deuxième hypothèse soit la bonne car en appréhendant l'individu il pourrait enfin avoir le sentiment de ne pas avoir desservi la Soul Socity.
Mettant la main sur la garde de son Zanpakuto, Kira s'avança prudemment vers l'inconnu qui semblait ne pas l'avoir remarqué. Mais lorsqu'un rayon de lune éclaira soudainement la pièce, il s'arrêta tétanisé par la peur. Il faisait face au capitaine Tsukuzoe et elle le dardait d'un œil mauvais. Il ne faisait aucun doute qu'elle allait lui faire chèrement payer son intrusion. Elle se leva vivement de son siège mais trébucha et se rattrapa in extremis à son bureau ; puis elle le contourna en titubant tout en ce tenant d'une main à ce dernier affin de ne pas tomber. Tout portait à croire que le capitaine était saoule et si le doute pouvait être permis, il disparaissait à la vu de la grande bouteille qu'elle tenait dans son autre main et qui était jusque là cachée par le bureau. 
-Qu'est qu'tu fous là toi ? Qu'est qu'tu m'veux ? Mais c'que j'suis conne ! J'sais très bien c'que tu veux, tu veux mon cul ! T'es comme tous ces couillons qui pensent qui vont m'baiser gratis. Mais en fait je les saoules et j'leurs pique tout leur pognon.

Kira n'en croyait pas ses oreilles, il savait que le capitaine Tsukuzoe était originaire de Rukongai, mais il ne s'était jamais douté que sa vie y fut si terrible. Ou plutôt il n'avait jamais voulu croire les dires sur son passé de prostituée les prenant pour de vulgaires ragots lancés par des phallocrates ou des envieuses. A coté des démons qui la tourmentaient les états d'âmes qu'il éprouvait n'étaient rien et il se sentait même honteux à présent de se lamenter sur son sort.
Sortant de sa réflexion le vice-capitaine remarqua que Miki lui faisait à présent face et son visage s'était éclairé d'un sourire malicieux.

-Toi, j'dois dire que t'as une bonne  tête, ça m'déplairait pas de m'envoyer en l'air avec toi. Mais j'te préviens va falloir aligner le fric et pas qu'un peu ! Tout c'que t'as même !
-Ma parole, elle est complètement déchaînée ! Je dois la faire dé-saouler à tout prix, maintenant que je l'aie vu dans cet état je ne peux pas partir et prendre le risque de la faire se montrer comme ça devant tout le monde.

Saisissant la chef de la neuvième division, Kira exécuta un shunpo pour la conduire à l'extérieur du bureau et lui plongea la tête dans la pièce d'eau qui s'y trouvait.
Après plusieurs ablutions forcées, le capitaine Tsukuzoe retrouva un peu ses esprits et repoussa violemment le vice-capitaine Izuru. Elle était folle de rage et sa pression spirituelle trahissait des pulsions meurtrières car sur le moment elle crut que l'on venait de tenter de la noyer. Mais la mémoire des récents évènements lui revint bientôt et son visage se déconfit tout aussi tôt et elle éclata en sanglot. Non pas à cause de sa conduite, mais à cause de ces douloureux souvenirs qu'elle croyait avoir scellés à tout jamais. Elle s'accrocha à Kira et pleura contre lui tout saoul comme une enfant.
-J'ai tellement honte de me montrer aussi faible, finit elle par confier après s'être calmée, je n'avais pas pleuré comme ça depuis mes onze ans quand je n'étais qu'une faible gamines.
-Ne vous inquiétez pas capitaine, cela restera entre nous deux. Même Hisagi ne saura rien.

Le vice-capitaine s'apprêta à quitter la jeune femme, mais il semblait comme hypnotisé par la fragilité que montrait celle que tout le monde nommait « la Kenpachi en jupon ». Il commença à approcher son visage du sien pour l'embrasser, mais il s'arrêta au dernier moment car c'eut été abuser de la situation. Il allait repartir lorsque le capitaine tira sur son shihakusho pour plaquer ses lèvres contre les siennes. Elle même ne savait pas pourquoi elle avait fait ça, elle s'était même préparée à l'embrocher s'il ne s'était pas arrêter au dernier moment. Peut être voulait-elle le récompenser pour avoir montrer des scrupules là où de trop nombreux hommes n'en auraient eu aucun. Et elle ne le regretta pas car le baiser que lui rendit Kira fut passionné et langoureux et non libidineux comme elle l'avait craint. Jamais on ne l'avais embrassée comme ça, et jamais cela ne lui avait donné autant de plaisir. Le vice-capitaine était-il donc si doué ou était-ce là les effets de l'alcool ? Bah ! Peu importait après tout, jamais elle ne s'était sentie aussi bien dans les bras d'un homme et elle voulait profiter de cette sensation le plus longtemps possible. Elle s'abandonnait tant à ce baiser qu'elle faillit ne pas sentir la main qui venait de se hasarder dans son décolleté. Surprise, elle se crispa et banda tout ses muscles prête à repousser le vice-capitaine Izuru. Mais elle se décontracta tout aussi rapidement. S'il faisait l'amour aussi bien qu'il embrassait, elle pouvait bien le laisser continuer. Et dans le cas contraire elle lui ferait chèrement payer après. Il fallait dire qu'elle ne s'attendait à aucune application de la part d'un homme, tous ceux qui avaient touché sa poitrine auparavant, avec ou sans son consentement, la malaxait avec force pour assouvir leur plaisir de serrer quelque chose de mou dans les mains et se moquant bien de savoir que cela lui faisait mal, et elle préférait ne pas se souvenir des cravates de notaires. Mais elle ne regretta pas sa décision, Kira se montra très doux et habile. Avec une infinie tendresse il se mit à caresser ses seins, dont chaque pression mesurée des doigts lui faisait expirer un soupir de contentement. Fatalement, les tétons finirent par se durcirent et entrèrent en érection. Si tôt dressés en l'air, Kira les titilla tout de suite avec la langue et le capitaine Tsukuzoe lâcha un petit crie de plaisir. Mais le vice capitaine de la troisième division savait très bien qu'il en fallait plus pour contenter les femmes. Sans délaisser la généreuse et plus qu'attirante poitrine de sa partenaire, il se mit à élargir l'ampleur de ses caresses afin de pouvoir la flatter dans sa totalité tout en la mettant peu à peu à nu en écartant de plus en plus ses vêtements. Miki ne savait pas si c'était encore là les effets de son ébriété, mais elle avait presque l'impression d'être en compagnie de ses anciennes comparses Noriko et Aï durant une séance de jeux saphiques lorsqu'elles ne désiraient pas tromper la solitude avec des membres de la gent masculine. Son corps frémissait à chacun des mouvements experts des doigts de son amant et son désir pour lui grandissait tant et si bien qu'il eut juste à effleurer son pubis pour qu'elle écarte les cuisses dévoilant ainsi son intimité déjà humide à cause de l'excitation. Elle n'avait pas besoin de plus de stimulation pour que le coït se fasse sans difficulté d'ailleurs Kira avait cessé ses attouchements et la regardait avec un regard fiévreux qui trahissait la peine qu'il avait à contenir son désir de la pénétrer.
-Capitaine, êtes-vous certaine d'avoir dessaouler ? Êtes ce que vous êtes réellement consentante ? Est-ce bien ce que vous voulez ?
-Non.

Le visage de Miki se durci tout à coup et elle repoussa le vice-capitaine Izuru pour le plaquer en suite sur le sol.
-Voilà ce que je veux. Merci de m'avoir réveillée Kira, sinon j'allais oublier la promesse que je m'étais faite de ne plus être dominée par un homme. Même si tu sais très bien prendre soins d'une femme je ne peux plus te laisser mener la danse.

Le capitaine Tsukuzoe écarta violemment les shitagi et kosode du jeune homme pour le mettre torse-nu puis plongea la main dans son hakama afin de saisir son pénis.
-Oh ! Mais ton joli minois cachait bien ton jeu, tu as un Zanpakuto impressionnant. J'espère qu'il ne s'inclinera pas lorsque je vais le libérer.

Sans plus attendre Miki s'assit sur la verge l'accueillant tout entière en elle dans un seul mouvement. Elle resta quelques secondes quasiment immobile remuant seulement légèrement les hanches comme si elle cherchait à faire épouser à son vagin les formes du sexe de son partenaire.
-Ma parole ! C'est même un véritable bankaï. que tu as là ! Voyons si tu sais le maîtriser maintenant.

La Shinigami commença à faire des va-et-viens en poussant sur ses jambes et sur le torse son amant avec ses bras. Les mouvements d'abord lents montèrent prirent rapidement de la vitesse avant de se remettre à ralentir jusqu'à une certaine cadence. Apparemment elle cherchait le rythme optimal afin que chaque nouvelle oscillation lui apporte un plaisir plus grand que la précédente.
De son coté Kira goûtait aussi grandement ces ébats qui étaient plutôt nouveaux pour lui. Intimidées par son grade toutes les femmes qu'il avait fréquentés s'étaient toujours montrées passives, voir soumises, ce qui entraînait toujours un affadissement de leurs rapports et les menaient inévitablement à la rupture. Mais bien qu'il appréciait cette situation inédite, il ne voulait pas rester inactif, ce n'était pas dans son caractère. Saisissant la taille de son amante, il se mit à accompagner ses mouvements tout en la caressaient. Cette initiative ne déplut pas à Miki et ses gémissements lascifs dont l'intensité venait d'augmenter en était la meilleur preuve.
Les minutes passaient  et le capitaine Tsukuzoe appréciait de plus en plus chacune d'elle passer à chevaucher son subordonné. Mais elle sentait qu'il allait bientôt jouir et que cela mettrait fin à ces moments délectable avant qu'elle ne puisse aller au bout de son propre plaisir. C'est pourquoi elle saisit tout à coup la base de la verge et se mit à la serrer le plus fort possible.
-Oh non Kira ! Tu n'es pas autorisé à avoir ton orgasme avant moi. Tu va donc devoir te retenir un peu et je vais t'y aider. 63e voie de liaison  : Sajo Sabaku !!!

Une chaîne d'énergie enserra le membre viril en lieu et place de ses doigts et Miki se mit à se mouvoir plus rapidement afin de pouvoir atteindre le pinacle de la jouissance avant son compagnon. Kira l'y aida en jouant à son tour des hanches. Il savait qu'il ne se ferait pas rabrouée car  en ce moment là Miki n'était plus soucieuse de le dominer, elle n'était plus qu'une jeune femme avide de ressentir enfin le plaisir ultime féminin dont elle avait toujours été privé en compagnie des hommes.
Le moment fatidique approchait à grand pas, ce n'était même plus qu'une question de secondes. Et la vague de plaisir qui s'empara d'elle n'était en rien comparable à ce qu'elle avait connu dans les bras de ses deux compagnes d'infortune. Ce n'était ni moins bon, ni meilleurs ; juste différent. Mais alors qu'elle allait exprimer sa jouissance  dans un crie strident, le vice-capitaine l'embrassa pour que cela n'alerte pas  les convives où une patrouille. Grâce à sa longue expérience de la gent féminine il avait appris à plus ou moins deviner la venue de l'orgasme en se basant sur les mimiques de ses partenaires. Miki accueilli se baiser en serrant une dernière fois son amant contre elle avant de s'évanouir. En perdant connaissance sa technique de Bakudo se brisa et Kira pu enfin jouir à son tour. Exténué lui aussi, il usa de ses dernières forces pour retourner dans le bureau avec le capitaine, afin qu'ils ne passent pas la nuit dehors, avant du succomber à son tour au sommeil.

______________________________________________________________________________

L'aube était en train de se lever, et les rayons du soleil naissant qui frappaient le visage endormi de Kira le sortaient doucement et paisiblement des bras de Morphée. Malheureusement, une voix sévère et tonitruante précipita son réveil.
-Oh ! Kira ! Lève toi !

Le vice-capitaine sursauta et se mit par réflexe au garde-à-vous.
-Mon capitaine ?
-Pas le temps pour les formalité Kira. La fête de Matsumoto touche à sa fin et si on ne nous y voit pas ça va être suspect. Pars devant je me montrerai plus tard car arriver ensemble pourra aussi éveiller des soupçons.
-Très bien capitaine.

Kira se dirigea vers la porte mais s'arrêta avant de l'ouvrir.
-Capitaine, à propos de ce qui s'est passé hier soir, je suis désolé...
-Kira, avant que tu ne dises une bêtise sache que si je t'ai fait mes premières avances sous l'emprise de l'alcool, après mon bain forcé j'étais parfaitement consciente de ce que je faisais et surtout avec qui je le faisais. Pour être tout à fait franche, si ça avait été un autre homme, je l'aurais étripé avant qu'il ne pose ses lèvres sur ma bouche. J'ai toujours senti une grande attirance pour toi depuis que Shuuhei nous a présenté. Ce jour là j'ai regretté de ne pas avoir été affecté dans ta division, et aujourd'hui encore plus.
-Et bien confidence pour confidence, j'étais sur le point de vous dire à peu près la même chose. Je n'aurais pas cédé à la tentation avec une autre femme que vous, et je partages vos sentiments depuis aussi longtemps que vous. Mois aussi je regrette de ne pas êtres sous vos ordres. A présent, à cause des lois du Seireitei, nous voilà condamnés à des amours clandestines.
-Mais non voyons, nous avons chacun des amis de confiances qui pourront être dans la confiance. Comme Shuuhei par exemple.
-Vous ne comprenez pas ! Lorsque le secret sera découvert, car il le sera un jour ou l'autre, tous ceux qui seront au courant et n'auront rien dit seront considérés comme des complices. J'ai une confiance absolu en Shuuhei, et c'est pour ça qu'il ne faut rien lui dire pour ne pas l'entraîner dans notre chute.
-Tu as sans doute raison. Allez dépêche toi maintenant.
-Très bien capitaine.
-Miki ! C'est Miki qu'il faudra m'appeler lorsque nous somme seuls à présent … Darling.

Kira ne répondit rien et se contenta de rougir jusqu'aux oreilles avant de s'engouffrer dans le couloir. Lorsqu'il arriva sur les lieux de la beuverie, il ne pus que constaté que les festivités étaient effectivement terminées. Le capitaine Soi Fon ramenait son subordonné dans ses cartier à grands coups de pieds dans le derrière et à la seule vu du capitaine Kuchiki Renji avait désaoulé et se pressait de retourner à son poste. Ayasegawa Yumichika épaulais son comparse  Ikkaku Madarame qui lui même trainait derrière lui Tetsuzaemon Iba. Les capitaines Zaraki et Kyōraku  s'étaient quant à eux endormis durant leur parti de bras de fer sur une égalité et leurs deux subordonnés tentaient tant bien que mal des les séparer pour les ramener chez eux. La seule personne qu'il ne voyait pas était l'instigatrice de ce tohubohu ; mais la soudaine sensation de moelleux dans son dos le renseigna tout de suite sur sa position.
-Kiraaaaaaaa !!!!! Enfin je te trouve ! Je t'ai cherché pendant toute la soirée. Tu m'évitais ou quoi ?
-Et bien pour être tout à fait franc, oui. Chaque fois que je participe à tes fêtes tu trouves les moyens de me déshabiller et je n'aime pas ça.
-Ooooooooooooh !!!! Mais pourquoi être si pudique tout à coup ? C'est pour ne pas faire mauvaise impression à la capitaine aux gros seins de Shuuhei ? Tien ! Maintenant que j'y pense je ne me rappelle pas l'avoir vu non plus celle là ; et pourtant c'est pas la dernière pour lever le coude contrairement à toi. Tu ne l'aurais pas croisée par hasard ?

Kira ne savait pas quoi répondre et commençait même à suer à grosses gouttes. Il n'avait aucun mensonge crédible en tête. Il n'aurait jamais imaginé que sa relation avec avec Miki qui venait juste de commencer allait déjà être découverte.
-Hyōrinmaru : Tōketsu no kan !!! Tonna tout à coup une voix.

Le vice-capitaine Matsumoto se retrouva alors prisonnière d'une gangue de glace au bout de laquelle était fichée la garde d'un Zanpakuto.
-Capitaine Hitsugaya ! Vous êtes enfin là !
-Les somnifères que Rangiku verse dans mon thé sont de plus en plus puissants. C'est la première fois que vous êtes habillé lorsque je viens chercher ma subordonnée vice-capitaine Izuru. C'est bien que vous commenciez à surmonter votre culpabilité envers elle.
-Merci capitaine.
-Tien ! Mais le petit Töshirô se montre enfin ! Lança Miki en arrivant à son tour sur place.
-C'est capitaine Hitsugaya !
-Ce sera toujours le petit Töshirô pour moi jusqu'à ce que tu grandisses. Tu veux un peu d'aide pour ramener Rangiku ?
-Ce ne sera pas nécessaire, j'ai l'habitude.

Tirant sur la garde de son épée pour faire glisser le bloc de glace, le capitaine de la dixième division rentra dans ses cartiers sous les regards amusés des deux amants.


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#21 21 Nov, 2011 07:52:45

Asclepios

Kira X Miki

Un hiver des plus rigoureux s'abattait sur la Soul Society et la neige tombait sur le Seireitei le recouvrant de son blanc manteau. Bravant le vent et le froid, Kira Izuru se rendait au siège de la neuvième division. Il en fallait plus pour empêcher le vice-capitaine de la troisième division d'aller voir la capitaine de son cœur et son corps, et malgré la visibilité quasiment nulle, il avait fait ce chemin tellement de fois qu'il pouvait s'y rendre les yeux fermés. Contrairement à son habitude il n'allait pas profiter d'une visite à son ami Hisagi Shuuhei puis de devoir prétexter aller présenter ses respects à son supérieur pour pouvoir la rencontrer. Il n'aimait pas vraiment utiliser la sincère amitié entre lui et son frère d'arme pour arriver à ses fins, surtout que tous deux partageaient la douleur d'avoir étés trahis par leurs précédents capitaines, mais son histoire d'amour avec le capitaine Tsukuzoe devait rester secrète car les relations charnelles, hors mariage, entre membres des armées royales étaient des plus mal vues et Miki en tant que capitaine avait beaucoup à perdre si leur aventure venait à se savoir et s'il était mis dans la confidence Hisagi pouvait aussi avoir des problèmes en tant que complice. Non, cette fois le capitaine Tsukuzoe l'avait invité à venir via un papillon messager.
Enfin, après une longue marche dans le froid hivernal, Kira arriva a destination et il comptait bien se réchauffer dans les bras de son amante. Il fut tout de suite pris en charge par un Shinigami sans grade qui le guida vers les quartiers du chef de la neuvième division. Le vice capitaine était de plus en plus impatient et les quelques minutes qui le séparaient du moment où il se retrouverait seul avec l'élue de son cœur, ainsi que d'une partie de son anatomie que la morale réprouve à nommer, lui semblait une éternité. Malheureusement, le moment tant attendu n'arriva jamais car lorsqu'il pénétra dans les appartements de Miki il découvrit qu'elle était déjà en train de discuter avec son subordonné directe.
-Ah Kira ! Te voilà enfin ! Lança joyeusement la jeune femme. Je n'attendais plus que toi pour que nous puissions tester le dernier joujou de Mayuri.

Le capitaine Tsukuzoe tapa dans ses mains et deux serviteurs amenèrent une petite table basse bordée d'une couverture. Ils la posèrent parterre et se retirèrent.
-Ça s'appelle un kotatsu, c'est une sorte de table chauffante, Mayuri compte le commercialiser affin d'engranger des fonds pour la douzième division. D'après Rukia, c'est très commun dans le monde des humains.
-Malgré tout le respect dû au capitaine Kurotsuchi, j'ai du mal a croire qu'il ait pu créer un objet inoffensif, ou plutôt dans ce cas là qu'il ne l'ait pas détourné de sa première fonction. Vous êtes certaine que nous ne courrons aucun risque capitaine Tzukuzoe ?

Le ton de Kira était plus qu'amer, à la déception de ne pouvoir passer la nuit avec Miki venait de s'ajouter l'appréhension de jouer les cobayes pour le chef de la division de recherche technologique.
-Ne t'en fais pas Kira, c'est sans danger, je l'ai déjà essayé à la douzième division et j'ai a-do-ré, mais Mayuri veux plusieurs avis.
-En fait, intervint Hisagi, le capitaine Tsukozue n'avait demandé qu'à moi de tester le kotatsu avec mais comme ça paraissait amusant je lui ai demandé l'autorisation de te faire participer. Excuse-moi si je n'ai pas été assez clair dans mon message.

Kira demeura interdit un instant, il venait de réaliser que, le message commençant par lui dire de venir chez Miki, il ne l'avait pas lu en entier et n'avait donc pas vu qu'il lui avait été envoyé par son collègue de la neuvième division. En résumé, il s'était excité pour rien. La jeune femme comprenant la méprise de son amant lui adressa un léger et rapide sourire malicieux. Elle aussi aurait aimé être seule avec le vice capitaine Izuru mais elle savait aussi que grâce à la frustration qu'il allait accumulé leurs prochains ébats seraient certainement mémorables.
-Bien ! Kira, si ça ne te dit vraiment rien de de te joindre à nous, je ne te retiens pas, tu peux rentrer à la troisième division, seul, dans le froid …
-Bah ! Maintenant que je suis ici de toute façon, et comme vous garantissez que c'est sans danger, je vais me joindre à vous.

Miki s'installa au kotatsu, le mis en marche comme le capitaine Kurotsuchi lui avait montré, et les deux vice capitaines l'imitèrent.
-On est bien hein ?
-Vous avez raison capitaine, cette sensation de chaleur est vraiment apaisante, ça donne presque envi de s'endormir. Tu en penses quoi Kira ?
-Pour l'instant ce n'est pas désagréable, mais je m'attends toujours au pire avec les invention du chef de la douzième division.
-Détends toi un peu mon ami, le capitaine Tsukozue a dit qu'il comptait en faire commerce, la section de recherche technologique n'aurait rien à gagner en blessant ses clients.

En vérité Kira appréciait lui aussi la table chauffante, mais il était trop aigri pour le dire. Savoir sa Miki si proche de lui et ne pas pouvoir la toucher à cause de la présence de Hisagi lui gâchait tout le plaisir, et il ne pouvait rien tenter sans éveiller ses soupçons. Dire qu'il lui suffirait de tendre le bras pour effleurer la peau de sa belle ; ou bien la jambe … Kira venait de réaliser que la couverture du kotatsu cachait tout le bas du corps à la vue de tous. Répriment avec peine un rictus pervers, le vice capitaine de la troisième division détendit sa jambe gauche et commença à flatter du pied l'intimité de son amante qui ne pus retenir un petit crie expriment à la fois la surprise et le plaisir.
-Quelque chose ne va pas capitaine ?
-Ce n'est rien, je m'étais mise a rêver éveillée et le retour à la réalité a été brutale.

Miki lança un regard réprobateur à Kira, non pas qu'elle n'appréciait pas les attouchements qu'elle subissait, mais c'était trop dangereux de faire ça en présence de son subordonné, il n'était pas stupide et finirait bien par comprendre qu'il se tramait quelque chose entre son supérieur et son ami. Mais le vice capitaine Izuru continua son petit jeu, stimulant de ses orteils toute les partis du pubis qui commençait d'ailleurs à s'humidifier.
-Vous êtes certaine d'aller bien capitaine ? Vous êtes toute rouge et il me semble que votre respiration se fait haletante.
-C'est juste un petit coup de chaud, arrête de t'inquiéter pour rien Hisagi, j'ai l'impression d'entendre mon père.
-Désolé capitaine.

Miki faisait son possible pour ne pas se laisser submerger par le plaisir, c'était difficile car le risque d'être prise ajoutait à l'excitation, et comme Kira ne semblait pas vouloir arrêter de jouer avec elle il n'y avait pas de raison qu'il soit le seul à s'amuser à ce jeu là. Tendant à son tour ses jambes, elle se mit à frotter frénétiquement ses pieds contre le pénis de son compagnon.
-Kira ? Toi aussi tu as pris un coup de chaleur ? Tu rougis à ton tour.
-Ce n'est rien de grave, c'est juste que je ne suis pas habituer au kotatsu, ça va passer, mais j'avoue que c'est très plaisant.
-Je suis d'accord avec Kira, ce surplus de chaleur est un peu inconvenant mais pas vraiment désagréable.
-C'est étrange, moi je ne ressens rien sinon de la somnolence, pourquoi est-ce que c'est si différent de vous deux ?

Soudain, le regard du vice capitaine Shuuhei devint grave et il se leva précipitamment. Les deux amants crurent alors que le pot aux roses avait été découvert.
-Je me rends de ce pas à la quatrième division chercher un médecin ! Vous devez avoirs tout les deux attraper un virus, vous avez de la fièvre et vous délirez ! Avec votre permission capitaine je vais mettre vos appartements en quarantaine, on ne sait jamais, ça peut être contagieux.
-A mon avis tu t'inquiètes pour rien Hisagi mais on est jamais trop prudent. Fait ce qu'il te semble juste.
-Merci de votre confiance capitaine.

Hisagi salua sa supérieur et sortit de la pièce ce qui permit aux deux amoureux de pousser un soupir de soulagement, mais en continuant de se masturber mutuellement avec leurs membres inférieurs.
-Je pensais que ce moment n'arriverait jamais Miki-kirei.
-C'est de ta faute Darling, tu aurais pu te retenir un peu quand même.
-C'était trop tentant, et avoue que ce frisson de danger ne t'a pas déplu.
-Idiot ! Si Hisagi n'avait pas décidé de partir je me serais jetée sur toi même en sa présence.
-Ca n'aurait peut être pas été un mal, et on aurait pu prétexté que c'était à cause du kotatsu.
-Toujours à culpabiliser de cacher notre relation à ton ami hein ? Mais bon c'est mieux que n'avoir aucun scrupule, et puis je sais comment te faire sentir mieux.

Exécutant  un shunpo, le capitaine Tsukuzoe se glissa sous le kotatsu pour réapparaitre face à Kira et plaqua sa bouche contre la sienne. Tout en l'embrassant passionnément elle défit le shihakusho du vice capitaine pour caresser son torse. Le vice capitaine avait une apparence frêle, mais en réalité il avait développer une puissante musculature approprié à son gabarit et il était physiquement plus fort que tous les Shinigamis de sa corpulence, exception faite peut être pour certains membres de la onzième division, ce n'était pas pour rien qu'il avait atteint son grade. Très rapidement l'une des main se dirigea vers l'entrejambe affin de flatter le membre virile en érection et qui palpitait d'excitation, elle saisit délicatement la verge qu'elle massa aux creux de ses doigts tendis que le pouce titillait le gland. Si sa bouche n'était pas muselée par les lèvre et la langue de Miki, on aurait pu entendre le jeune homme émettre des râles étouffés de plaisir, mais il pu exprimer vocalement son contentement lorsque sa Miki-Kirei délaissa son orifice buccale pour commencer à lui lécher le menton, puis le cou et enfin le torse où elle s'attarda sur les contours des abdominaux parfaitement dessinés. Chaque fois qu'elle descendait pour humecter une nouvelle partis du corps de Kira, Miki disparaissait un peu plus sous le kotatsu, et lorsqu'elle ne fut plus du tout visible le vice capitaine de la troisième division éprouva une délicieuse sensation d'humidité et de chaleur au tour de son pénis. Il n'en revenait qu'elle soit en train de lui faire une fellation  dans de telles conditions et surtout sans qu'il ait à lui demander. Elle avait beaucoup d'aprioris négatif sur cette pratique qu'elle considérait comme un avilissement de la femme, et il partageait un peu ce point de vue et il n'en réclamait  que très rarement car c'était surtout pour lui une petite gâterie pour éviter que leurs rapports  ne s'affadissent. Être pris en bouche lui avait toujours procuré une jouissance inégalée, du moins jusqu'à aujourd'hui car il semblait totalement redécouvrir ce plaisir. Ne pas pouvoir voir Miki en action, devoir imaginer la façon dont elle léchait, suçait, aspirait sa verge ajoutait le fantasme à la déjà délectable réalité. Soudain, Kira se sentit tiré sous la table et sur le moment crut que, comme il l'avait craint, il s'agissait d'un mauvais tour du capitaine Kurotsuchi, et dans son était il était incapable de résister à l'attraction. Cependant, une fois sous le kotatsu, il réalisa que c'était son amante qui l'avait attiré là ; elle était presque totalement nue, en réalité elle n'avait plus sur elle que son haori de capitaine qui ne laissait donc plus que son dos et ses bras couverts. Mais avant qu'il ne puisse admirée son corps quasiment en tenue d'Eve, elle plaça la partie la plus sacrée de son anatomie sous son nez lui faisant ainsi comprendre qu'elle ne continuerait pas la fellation sans une contrepartie équitable. Kira ne se fit pas plus prier pour commencer son cunnilingus, et dans une situation plus normal il y a longtemps qu'il s'y serait attelé. Seulement il n'était pas aisé de se tenir tête-bêche dans un endroit aussi exigu, en fait ils devaient pratiquement se mettre en position fœtale pour pouvoir tenir sous la table, mais cette difficulté supplémentaire les excitait plus qu'elle ne les calmait. Une fois installé de la façon la moins inconfortable, le vice capitaine Izuru se mit à lécher avec délice la vulve de sa compagne, des lèvres jusqu'à l'intérieur du vagin en passant naturellement par le clitoris, et il buvait avec délice chaque goutte de nectar qui shuntait de l'origine du monde. Les deux amants seraient bien restés comme cela indéfiniment mais sous le kotatsu la chaleur commençait à se faire étouffante et ils sortirent leur tête affin de pouvoir respirer. Mais une fois leur souffle repris, dès que leur regard se croisèrent, ils s'embrassèrent passionnément de nouveau tout en s'étreignant mutuellement. Kira remuait son bassin faisant frotter son pénis contre le pubis de Miki cherchant à l'aveugle à la pénétrer mais même quand ses tentative étaient infructueuse il parvenait à donner du plaisir à la jeune femme  en stimulant le petit bout de chair pourvoyeur de plaisir de son bas ventre. Tant bien que mal Kira parvint enfin à s'introduire dans l'intimité de son amante qui lâcha alors un petit soupir énamouré. Le vice capitaine commença alors ses mouvements de vas et viens tout en rendant à Miki les baisers et les caresses qu'elle lui avait prodigués au début de leur ébat, il se mit à embrasser et lécher chaque morceau de peau qu'il pouvait atteindre en même temps qu'il massait et malaxait les doux seins ronds et titillait les tétons en érection. A chaque geste, au moindre mouvement de langue, au simple effleurement de la peau même, le capitaine Tsukuzoe poussait des cries aigus de jouissance, elle et Kira ne craignaient plus d'être découverts, ou plutôt, sachant qu'Hisagi pouvait arriver à n'importe quel moment, il  n'y avait plus aucune chance que leur relation reste secrète, et ils faisaient l'amour comme si c'était la dernière fois, comme si demain n'existerait plus pour eux deux, et tous deux désiraient plus que tout que cet ultime ébat dure éternellement. Malheureusement, les meilleur choses ont toujours une fin et malgré leur volonté qui permirent de le retarder plus que de raison, l'orgasme qui marquait le pinacle mais aussi la fin de la jouissance arriva. Submergés par le plaisir ils eurent l'impression que leur cœur s'était arrêté pendant plusieurs seconde, puis, à bout de forces aussi bien physique que mentale, ils s'assoupirent l'un contre l'autre. Cette fois ci c'était vraiment la fin, il n'y avait aucune chance que le vice capitaine Shuuhei ne revienne après qu'ils ne se réveillent et découvre leur relation, ça faisait déjà longtemps qu'il était partit et même sous la neige aller à la quatrième division et en revenir ne prenait pas autant de temps.
-Que va-t-on faire maintenant Darling ?
-On mettra tout sur le dos de Mayuri, Miki-kirei.

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Hisagi courait à perdre haleine dans les locaux de la neuvième division en direction des appartements de son capitaine tirant derrière lui Hanatarö Yamada, le seul membre de la quatrième division de libre qu'il avait pu trouver. En effet, la division médicale était surchargé à cause de tous les accidents et les maladies causés par le froid. Sans prendre le temps de frapper il pénétra dans la chambre découvrant Miki et Kira assit calmement en train de disputer une partie de hanafuda.
-Ah ! Hisagi, tu en mis du temps dit moi ! CA doit bien faire trois heures que tu es parti, Kira commençait même à s'inquiéter.
-Je vous prie de m'excuser capitaine, mais j'ai eu de nombreux contretemps et j'ai même du arracher Yamada à son patient pour l'amener à vous, mais je vois que vous allez déjà mieux, je me suis vraiment inquiété pour rien et j'aurais mieux fais de le laisser à son ouvrage.
-Ca ne fait rien Hisagi, Kira et moi avons pu tuer le temps sans nous ennuyer, quant à Hanatarö puisqu'il est là il n'a qu'à se joindre à nous, je l'excuserai au près de Unohana.
-Houa !!! C'est donc à ça que ressemble un kotatsu ? Mademoiselle Rukia m'en avait déjà parlé. Il parait que les humains s'en servent pour manger des mandarine.
-Tu m'as l'air de bien t'y connaitre Hanatrö, installe toi et raconte nous tout.

Le jeune Yamada ne se fit pas prier et raconta tout ce qu'il avait appris de la bouche de Rukia Kuchiki, et Hisagi ne saura jamais qu'en réalité son capitaine et son ami s'étaient réveillés cinq minutes à peine avant son entrée et qu'ils avaient tout juste débuté à jouer aux cartes.

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A la douzième division, le capitaine Kurotsuchi regardait un écran de contrôle avec satisfaction.
-Magnifique ! Ca fonctionne mieux que je l'espérais ! Et les donnés biométriques sont fascinantes ! Nemu ! Va tout de suite ordonner la fabrication en série du kotatsu.
-A vos ordre Mayuri.
-Ah ! Et ramène moi ce Hanatarö ici, en l'interrogeant correctement je suis certain qu'il pourra me livrer des informations utiles sur les objets exotiques du monde des humains ; et si tu te dépêches, je ne te punirais pas pour avoir fait une copie des données audio et vidéos pour ton usage personnel.


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Je n'aime pas les plokes

#22 21 Nov, 2011 08:20:11

Asclepios

La dernière partie du triptyque est assez spéciale, car m'a commanditaire a voulu un Crosover  avec Saint Seiya et un chevalier bien spécifique. Ça a été un vrai casse tête pour moi de rendre ça crédible.

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                                                      Miki x Aïolia

Miki était soucieuse. Elle ne s'en était rendue compte que récemment, mais Kira occupait de plus en plus ses pensées et elle n'aimait pas ça. Elle ne voulait pas se sentir dépendante d'un homme. Et puis de toute façon cette relation qu'elle entretenait avec lui était vraiment trop dangereuse, c'était quasiment un miracle qu'une ancienne prostitué irrévérencieuse comme elle soit parvenue au grade de capitaine et elle risquait de tout perdre si sa liaison illicite avec le vice capitaine Izuru venait à être découverte. Elle devait y mettre fin avant qu'il ne soit trop tard, elle aurait d'ailleurs du le faire depuis longtemps mais le doute de trouver un aussi bon amant l'en avait toujours empêché ; du moins c'était l'explication la plus logique pour elle.
Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua que tardivement que l'on s'adressait elle.
- ... Capitaine ? Avez vous entendu ce que je vous ai dit ?
-Hein ?! Ho ! Désolée Shuuhei, je rêvassais. Shuuhei, rien que pour lui je dois cesser de voir Kira. C'est mon homme de confiance et pourtant je le trahis en voyant son meilleurs amis dans son dos. Je ne veux pas lui faire revivre la souffrance d'avoir été abusé par son supérieur.
-Comme je vous le disais capitaine, je vous demande la permission de me rendre dans le monde réel afin d'enterrer une âme.
-Mais enfin Shuuhei ! Tu sais pourtant qu'à partir du grade de troisième siège un Shinigami ne se consacre qu'à la chasse aux Hollows.
-Je le sais bien, mais c'est un cas très particulier. Cette âme possède une puissance spirituelle considérable, elle est parvenue à repousser les Hollows qui se sont attaqués à elle, mais également les Shinigamis venus l'amener à la Soul Socity. D'après les rapports il faudrait au moins un vice-capitaine pour la maîtriser. Et si elle venait à se changer en Hollow, il est fort à parier qu'il deviendra un Vasto Lordes.
-Je vois ... C'est décidé ! Je vais m'en charger
-Mais .... Mais capitaine ...
-Je ne suis pas moi-même ces derniers temps Shuuhei, je sais très bien que tu l'a remarqué, et j'ai besoin de me changer les idées.
-Très bien capitaine, je vais faire préparer un passage pour le monde réel.

Après que son subordonné soit parti, Miki se demanda s'il ne lui avait pas parlé de cette mission pour lui donner l'envie de s'en charger elle-même.

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Miki venait d'arriver dans le monde réel et regrettait déjà d'avoir voulu faire cette mission. L'âme qu'elle devait amener à la Soul Socity se trouvant en Europe elle  avait du s'habiller «couleur locale» pour ressembler à la divinité de la mort de la région et était donc vêtue d'une longue cape noire en guenille et son Zanpakuto avait du être travesti en faux. Mais elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même, elle n'avait pas écouté les détailles de la mission lors du briefing. Mais elle n'eut pas le temps de s'attarder à regretter la mission, une puissante pression spirituelle hostile apparut dans son dos. Faisant volte face, elle se retrouva devant un Adjucas. Le capitaine Tsukuzoe n'eut pas le temps de faire reprendre à son arme sa forme originel, que le puissant Hollow s'écroula à ses pieds.
-La douleur ... Gémit l'âme en peine, la douleur ... Shinigami, chasse la douleur ...

Miki était pour le moins circonspecte, ce devait bien être la première fois qu'un Hollow demandait à être pourfendu par un Shinigami, exception faite de Acidwire qui avait réussi retrouvé sa lucidité un court moment. Mais avant d'accédé à la requête du Menos, elle devait étudié ce qui l'avait mit dans cet état.
-Il porte les traces de nombreux coups porté avec une grande force, mais il y a aussi le résidu d'un étrange pouvoir spirituel semblable au Kido et qui semble avoir des effet similaire au Byakurai. Normalement tout ça aurait du le réduire à néant, donc quelque soit le pouvoir de ma cible, elle est incapable de détruire une âme. Ce n'est donc pas un pouvoir Hollow ni Quincy. Mais quand je vois l'état dans lequel est cet Adjucas, je me demande si la mort ne serait pas préférable.

Miki leva son Zanpakuto et l'abattit sur le Hollow.
-Merci ... Shinigami ... La paix ... Enfin ...

Une fois le Hollow disparu, le capitaine se dirigea vers la source du pouvoir spirituel. Le contacte avec le dévoreur d'âme lui avait permis de toucher le lien spirituel. Il était d'ailleurs des plus étranges, il n'était pas blanc mais doré. Quel sorte de phénomène allait-elle bien pouvoir rencontrer. En tout cas avec un tel pouvoir il ne faisait aucun doute qu'une fois dans la Soul Society son avenir de Shinigami serait garanti.
La piste conduisit Miki au milieux d'une cité antique. L'âme qu'elle cherchait se trouvait au milieu d'une arène et était encerclé par une dizaine de Hollows mineur.
-Vous n'en avez donc pas assez maudites créatures ! Hurla rageusement l'âme. Le dernier que j'ai affronté était bien plus fort que vous tous réunis et il a fui la queue entre les jambes. Et  quand bien même vous seriez mille, jamais vous ne me vaincrez ! Brûle mon cosmos ! LIGHTENING PLASMA !!!

Miki regarda éberluée les milliers de trais de lumière jaillir du poing de l'âme qui balayèrent littéralement les Hollow qui s'enfuirent apeurés, l'instinct de survit prenant le pas sur leur faim. Elle ne pouvait s'empêcher de penser que cet homme avait de la classe ainsi qu'un certain charme magnétique purement masculin. Mais elle ne pouvait pas s'attarder à fantasmer, elle ne devait pas laisser les créatures en liberté et prendre le risque qu'elles s'attaquent à des personnes sans défense. Comme elles étaient affaiblie elle n'eut aucun mal à les exterminer rapidement. Mais alors qu'elle allait baisser sa garde, elle évita de justesse une attaque venant de l'âme qu'elle était venue chercher.
-Encore un Specre ! Sales suppôts d'Hadès, quand comprendrez vous que vous ne viendrez jamais à bout de moi, Aïolia Gold Saint d'Athéna du signe du Lion.
-Et merde ! J'aurais du deviner que c'était un de ces imbéciles lorsqu'il a parler de cosmos. Je vais devoir l'immobiliser pour le raisonner. Et quand j'en aurais finit avec ça il faudra que je dise à la chambre des 46 de décider d'un autre déguisement pour ce coin du monde réel car celui là revient à nous mettre une cible sur le dos. Char rugissant. Brèche du rouet. Que la lumière sépare en six ! Soixante et unième voie de liaison : RIKUJÖKÖRÖ !

Six éclat de lumière se fichèrent dans l'abdomen du Saint l'immobilisant totalement.
-Quelle est cette technique de lâche ?! Tu n'oses donc pas me combattre loyalement ?
-Je ne suis pas là pour me battre, et sache que je te sais assez fort pour te libérer par tes propres moyens. Mais il fallait que je te calme pour que tu écoutes ce que j'ai à te dire.

Miki fit tomber son déguisement pour se montrer sous son réel uniforme.
-Je n'ai rien à voire avec Hadès et je n'en n'ai pas après ta vie ; au cas où tu ne le saurais pas encore, tu es déjà mort. Je suis le Capitaine Miki Tsukuzoe, je suis une Shinigami et je suis venue pour guider ton âme jusqu'à la Soul ...
-Tu prétends ne pas travailler pour Hadès en te disant déesse de la mort ?! Pour quel imbécile me prends t...

Miki asséna un puissant coup de point sur la tête d'Aïolia.
-On ne m'interromps pas quand je parle ! Pour ta gouverne apprends que ton Hadès n'était pas un Shinigami mais un des gardiens du monde d'en bas qui avait viré dingo. D'ailleurs toi et tes camarades avez foutus un sacré bazar en le tuant. Toutes les mauvaises âmes qu'il avait sous sa surveillances se sont fait la belle et sont de venus des Hollows, les créatures qui t'ont attaqué tout à l'heure. Pourquoi crois-tu qu'Athéna se contentait de l'emprisonner d'après toi ? J'ai fait partit de l'équipe désignée pour nettoyer tout ce boxon. Ça nous a pris cinq années ! Le seul point positif c'est que ça m'a permis de prendre du galon ...

Le capitaine Tsukuzoe frappa une nouvelle fois le Saint du Lion de la même façon que précédemment.
-On me regarde dans les yeux quand je parle ! Espèce de pervers.
-Moi pervers ? C'est qui qui se balade les seins à l'air.
-T'as pas vu ta façon de les reluquer ! On aurait dit un puceau qui voit sa première paire de vrais nibards !

Aïolia ne répondit rien et se contenta de détourner la tête en rougissant. Miki compris tout de suite que ce qu'elle avait dit sur le ton de la plaisanterie était la réalité. Il fallait donc qu'elle enterre l'âme au plus vite. Car les Hollows issus d'hommes regrettant de n'avoir pas connu le plaisir charnel étaient guidés non pas par la faim, mais par leur libido et devenaient des Violadores. Et ces monstres de luxure faisaient de véritables ravages. Les âmes victimes de leurs assauts se retrouvaient irrémédiablement enceinte d'un monstre qui les dévoraient de l'intérieur petit petit à petit. Et le pire pour ces pauvres victimes est qu'elles devaient être considérer comme des Hollows et traité comme tel.  Il en était de même pour les femmes Shinigami qui se faisaient vaincre par eux. Mais c'était malheureusement un mal nécessaire, aucune cure n'ayant à ce jour été trouvée. Plus rarement il arrivait que des âmes féminine se changent en de telles créatures, mais on les nommaient alors Succubes et étaient bien plus dangereuses que les Violadores. Bisexuelles elle s'attaquaient aussi bien aux hommes qu'au femmes et dévoraient lentement les âmes durant l'acte charnel. Mais le vrai danger venait de leur pression spirituelle qui émettait des ondes aphrodisiaques très puissantes. Miki le savait pour avoir déjà été confronté aux deux spécimens et c'est la Succube qui lui avait donner le plus de mal. En fait elle avait bien faillit perdre contre elle et n'avait du sa survie qu'au premier éveil de son Bankai.
Revenant à Aïolia et surtout à l'attirance qu'elle éprouvait pour lui, elle se dit qu'elle enterrerait bien son âme à l'ancienne. A l'ancienne, c'est à dire à l'époque où les Shinigamis étaient divisés en deux catégories distinctes, les Chasseurs qui traquaient les Hollows, et les Fossoyeurs qui enterreraient les âmes. Mais les Fossoyeurs n'avaient pas de Zanpakuto et pour amener les âmes dans la Soul Society ils devaient les aider à se libérer de leurs regrets et dans le cas des hommes vierges cela voulaient souvent dire coucher avec eux. C'est d'ailleurs ce dernier cas qui fut à l'origine de l'association des femmes Shinigamis formée par des Fossoyeuses qui ne supporteraient plus d'être considérer par des prostitué par de nombreux Chasseurs et qui ne parvenaient pas à trouver de maris. Ce sont elles qui, grâce à l'association, firent en sorte que tous les Shinigamis soient armées de Zanpakutos et que tous s'occupent à la fois de la chasse et de l'enterrement dont les modalités furent simplifiées grâce a un pouvoir découvert, ou jusque là tus, des trancheurs d'âmes.  Il est d'ailleurs à noter que ces Fossoyeuses faisaient toutes partis de la quatrièmes division qui ne possédait déjà aucun combattant dans ses rangs et que les Chasseurs indélicats étaient membres de la onzième division qui elle aussi à l'époque ne se contentait que de pourchasser les Hollows ; à leur décharge ils avait la même déconsidération pour les Fossoyeur qui s'occupaient des femmes vierges risquant de devenir Sucube et les traitaient de «chasseur de pucelles». Autant dire que l'inimitée entre les deux factions ne dataient pas d'hier et qu'elle avait sans doute empiré après cette affaire.
Miki libéra Aïolia du sort de Kido et commença à se déshabiller.
-Bien petit puceau, je vais amener ton âme à la Soul Socity avec un enterrement de première classe. Remercie ton Athéna car il fut un temps où je me faisais payer pour ça. Je sais très bien que tu brûles du désir de coucher avec une femme.
-Non pas une femme, la femme.
-Oh ! Tu es amoureux. Ça va me compliquer la tâche, mais je suppose que la mort vous a séparé et qu'il va falloir attendre la sienne pour que vous retrouviez. Tu ne veux pas que je la remplace pour te faire patienter ? Et puis comme ça tu te feras la main. Les puceaux comme toi son très maladroit et je sais parfaitement les former.
-La remplacer ?! Tu ne lui ressemble même pas. Marine n'est pas aussi vulgaire que toi. Vos seules points  commun sont votre couleur de cheveux et vos origines japonaises.
-Je suis d'accord pour le caractère, mais pour le physique comment peux-tu être aussi affirmatif ? Les femmes Saint ont toutes le visage masqué. Et ne me sort pas qu'elle est plus plate que moi. C'est bien connu que les combattantes se compriment la poitrine pour ne pas qu'elle les gènent. Si ça se trouve ses seins sont plus gros que les miens.
-Cesse de dire des connerie ! Tu ne me feras pas céder à la tentation.
-Et comme ça ? Fit Miki en prenant les mains du Saint pour les plaquer sur la partie de son anatomie dont elle disputait l'opulence avec le vice capitaine Rangiku.

Aïolia tenta de retirer ses mains mais elles restaient collées à l'imposante poitrine. Pire, comme mues par une volonté propre, ses doigts se mirent à la malaxer. Et il ne pouvait pas se cacher de ressentir du plaisir.
Miki quant à elle s'amusait de la maladresse du Saint. Quant elle était prostitué, elle avait toujours eu une certaine tendresse pour les puceaux, sentiment qu'elle partageait avec Ai et Noriko qui ne se montraient pas trop dures avec eux, surtout les jeunes. Et puis ça lui plaisait de voir ce vaillant guerrier se comporter de plus en plus comme un jeune adolescent pré-pubère. Mais elle sentait bien qu'il résistait encore à ses charmes et qu'elle devait le chauffer plus pour qu'il s'abandonne complètement à elle. Ce n'était pas pour lui déplaire, au moins les sentiments qu'il disait avoir pour cette Marine était un peu sincère. Mais elle devait parvenir à les lui faire piétiner pour atteindre son but. Elle glissa sa main dans le pantalon du jeune homme afin de caresser sa verge, et ce qu'elle sentit au bout de ses doigts lui fit esquisser un sourire de satisfaction. Si Aïolia n'avait pas dit qu'il était du signe du Lion elle aurait à l'instant parié qu'il était le Saint du Taureau. Elle aurait sa part de plaisir même si ce n'était qu'un débutant.
Aïolia se raidit au moment où la main de la Shinigami se mit à caresser son pénis. Cela faisait longtemps qu'il n'avais pas goûter le plaisir de la masturbation, trop d'ailleurs.
-Miki ... Attends ...

Le le Saint n'eut pas le temps de terminer sa phrase que la main du capitaine de la neuvième division se retrouva complètement engluer de semence. La jeune femme lui lança alors un regard mélangeant à la fois moquerie, dédain, et déception. Aïolia ne chercha pas à se défendre en arguant qu'il n'était nullement éjaculateur précoce car qu'en savait il après tout ? Même s'il jouissait habituellement beaucoup moins rapidement lorsqu'il se masturbait, son état d'excitation actuelle était de loin bien supérieur à celui dans lequel il était lorsqu'il fantasmait sur Marine. Miki quant à elle secoua sa main pour se l'égoutter  du liquide gluant blanchâtre puis se l'essuya sur le haut de la tunique du jeune homme.
-Et bien ! Quelle quantité ! Ça fait combien de temps que tu t'es pas branlé ?
-Longtemps, très longtemps. J'étais occupé jours et nuits à combattre ces Hollows et tes semblables, et même avant le combat contre Hadès je n'avais pas vraiment la tête à ça.
-Purée ! Ça fait plus de quinze ans que tu te retiens ?! Si je veux aussi prendre mon pieds quand je vais te dépuceler va falloir d'abord que je te vidange. Allez ! Couche toi pare-terre je vais te donner un traitement spécial.
-Mais ...
-Écoute, soit tu t'exécutes et on s'envoie en l'air avec un minimum de respect mutuel, soit j'utilise encore mes pouvoir pour que tu te tiennes tranquille et je te considère comme un vibro vivant ; et c'est un de mes plus grand fantasme après avoir longtemps été traitée comme une poupée gonflable qui respire.

Aïolia ne savait pas pourquoi, mais quelque chose dans le ton de Miki lui donnait l'impression non pas qu'elle cherchait à le forcer à coucher avec elle, mais plutôt que c'était elle qui se forçait à vouloir coucher avec lui. Mais il se trompait sûrement. Que pouvait-il savoir du cœur des femmes lui qui n'était qu'un guerrier ? De plus ou moins bonne grâce, le Saint du Lion décida de s'exécuter.
La jeune femme se pencha et tira alors sur son pantalon pour le retirer enlevant dans le même geste le sous-vêtement.
-J'en étais sûre, toujours dure après l'éjaculation, et toujours aussi prêt à lâcher la sauce.

Miki saisit la verge et se mit à la secouer vigoureusement. Aïolia fit une grimace de plaisir, jamais la masturbation ne lui avait fait autant de bien. Était-ce dû aux sensations qui étaient concentrées uniquement dans son pénis et non partagées, comme auparavant, entre ce dernier et sa main ? A l'habileté des doigts de la jeune femme ? Ou encore  à son état actuel d'excitation ? Peu importait en fait. Tout ce qui comptait pour le moment est qu'il souhaitait que cala dure le plus longtemps possible.
-Aller te retiens pas, avec tout ce que tu as en stocke tu vas finir par te faire mal.

Miki accéléra le mouvement de sa main jusqu'à ce qu'un jet de semence jaillisse du membre virile. Le Saint poussa un petit grognement de satisfaction et de soulagement. Mais la jeune femme n'en avait pas fini avec lui et continua à presser son sexe tel le pis d'une vache. Elle put ainsi provoquer deux autres éjaculations.

-Je pense que c'est bon maintenant, et pas une seule éclaboussure, c'est ça le talent. On va pouvoir passer aux choses sérieuses.
-Ça ne sera pas pour tout de suite. Souffla Aïolia en désignant du regard sa verge à présent môle et ballante.
-Pauvre petit puceau, tu ne connais rien des mystères de ton propre corps. Je vais te faire bander encore plus fort que tout à l'heure.

Sur ces bons mots la déesse de la mort se coucha tête-bêche sur le guerrier d'Athéna lui mettant bien sa croupe sous le nez.
-C'est la première fois que tu as une vraie chatte sous les yeux pas vrais ? N'hésite pas à toucher pour te familiariser pendant que je me charge de te redonner la trique.

Miki se pencha un peu plus et Aïolia ressentit une étrange mais délicieuse sensation autour de son pénis.
-Qu ... Qu'est-ce que tu fais ?
-Chez moi on appelle ça paizuri, mais chez toi je crois que ça se nomme cravate de notaire ou branlette espagnole. Ta bite est en train de goûter à des seins de première classe. Avec ce traitement elle va être au garde-à-vous en moins de deux.

Tandis que Miki massait sa verge entre les deux rotondités de sa poitrine, Aïolia, comme elle lui avait conseillé, commença à explorer l'inimitée de sa partenaire. Il commença par caresser les fines lèvres avant que la curiosité ne le pousse à les écarter pour mieux voir ce qui se cachait derrière. Il regarda avec fascination l'antre pourvoyeur de plaisir puis y introduisit un doigt, toujours par esprit de découverte. L'intérieur du vagin était chaud et humide, il convulsait à chaque mouvement de ses phalanges comme mue par une vie propre. Et plus il sentait son organe grossir sous le truchement  du massage mammaire, plus les mouvements de sont doigt se augmentaient en intensité, et plus la moiteur de l'origine du monde augmentait ; au point que le liquide séminal finit par légèrement déborder du sexe de la Shinigami lorsque son érection atteignit elle son pinacle.
-Et bien voilà que nous sommes près tous les deux. Fit la jeune femme en cessant de bouger ses seins et se mettant à quatre pattes. A présent c'est à toi de jouer. Devient un homme et monte au ciel.

Aïolia n'aimait pas la position que venait de prendre Miki, il la trouvait bestialement dégradante. Jamais il n'aurait demandé à Marine de se mettre comme ça. Mais il n'était pas avec l'élue de son cœur,  et cette femme vulgaire semblait l'avoir contaminé de sa luxure et son dégoût pour la levrette ne dura que le temps où cette pensée traversa son esprit. Se relevant, le Saint pénétra sa partenaire. Du moins c'est ce qu'il voulu faire car à peine son gland eut-il dépassé les lèvres qu'il stoppa sont mouvement sous l'effet du plaisir ressenti. Miki avait bien fait de le forcer à éjaculer précédemment sinon il se serait déjà entièrement vidé à ce moment précis. Et chaque fois qu'il enfonçait sa verge plus profondément il devait s'arrêter pour goûter le plaisir grandissant qui s'emparait de son être. Et lorsqu'enfin tout son sexe fut entré entièrement, il resta de nouveau immobile un petit moment avant de commencer les mouvements de va-et-viens. A chaque ondulation Aïolia lâchait un grognement  de délectation. Mais Miki, elle, restait étrangement silencieuse. Elle sentait bien le plaisir monter en elle, mais elle n'arrivait pas à l'exprimer verbalement. Comme si sa bouche, au contraire du reste de son corps, était frigide. Elle tenta bien de se forcer à gémir en jouant avec ses seins ou en caressant son clitoris, mais rien ne venait. Elle demeurait complètement muette face aux assaut du Saint du Lion, qui lui semblait bien se moquer de ne pas entendre sa partenaire manifester sa jouissance. En réalité il pensait qu'il se débrouillait mal et qu'il était incapable de la faire jouir.
Finalement, après plusieurs minutes de labeur, Aïolia atteint son orgasme qu'il exprima dans un puisant râle, voire un rugissement dont le bruit masqua le seul son qui pu sortir de sa bouche au moment de l'extase.
Les deux jeunes gents se désunirent et se rhabillèrent.
-Je suis désolé Miki, je sais bien que c'était ma première fois, mais j'espérait quand même arrivé à te faire ressentir un peu de plaisir.
-Tu n'y est pour rien, c'est moi qui avait un problème. Mais le plus important c'est que ça t'ait plu.
-Sur le moment oui, mais depuis que tout c'est fini, je sens comme une étrange et indescriptible sensation de vide en moi. Un peu comme le jour où j'ai réalisé que j'avais porté la main sur Athéna. C'est moins intense, mais beaucoup plus profond.

Miki ne répondit rien. Elle aussi était empreinte d'une étrange sensation de vide.
-En tout cas je voudrais m'excuser de m'être montré trop violent.
-Toi violent ?! La bonne blague ! Tu as été un gentleman oui !
-Alors pourquoi m'as-tu traité de tueur à la fin ?
-Je n'ai jamais dit ça !
-Je l'ai parfaitement entendu pourtant. Tu as hurlé kira, et je sais que c'est la prononciation japonaise du mot anglais killer, soit tueur.

Le visage de Miki se décomposa. Elle venait de réaliser que ce sentiment de gêne qui la tenaillait, était la culpabilité d'avoir trahi Kira. Mais elle savait aussi que son subconscient avait tout fait pour l'empêcher de le faire mais qu'elle n'avait pas écouter. Elle s'était forcé à redevenir la femme misérable d'avant qu'elle ne devienne Shinigami pour étouffé cette petite voix au fond d'elle qui la suppliait de ne pas coucher avec le Saint du Lion, de ne pas tromper l'homme qu'elle aimait. Seulement elle n'avait jamais voulu se reconnaître qu'elle avait des sentiments aussi fort pour lui. Et c'est maintenant qu'elle avait commis l'irréparable que la vérité lui éclatait à la figure. Elle aurait certainement éclaté en sanglot si «l'objet du délit» n'était pas présent. D'ailleurs elle l'avait aussi poussé à trahir celle qu'il aimait. Et tout ça pour rien car logiquement Aïola aurait du rejoindre la Soul Society au moment de son orgasme. Pouvait-elle se sentir encore plus misérable ? Certainement pas.
-Tout va bien Miki ? Tu fais une drôle de tête tout à coup.

La Shinigami ne répondit rien et se contenta d'abattre la poignée de son Zanpakuto sur le front de l'âme comme elle aurait du le faire dès qu'elle l'avait maîtrisée tout à l'heure. Et une fois qu'elle fut seule, elle s'effondra en larmes.

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Quartier Général de la Troisième Division

Kira était dans son bureau en train de classer des documents. Soudain, la porte s'ouvrit et le capitaine de la neuvièmes division entra en trombe pour se jeter dans ses bras et éclater en sanglot.
-Miki ?! Mais qu'est ce qui te prends ? On risque d'être découverts.
-Je m'en fiche ! Je peux bien perdre mon rang de capitaine, perdre mon statut de Shinigami, ça n'a plus d'importance. Après ce que je vais te dire, je sais que je perdrait bien plus.
-Pourquoi ce ton si dramatique ? Qu'as-tu de si grave à me dire ?
-J'ai fait une énorme erreur ...


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#23 27 Nov, 2011 08:24:05

Asclepios

Voilà mon dernier one-shot avant longtemps car après il n'y en aura plus dans ma réserve (mais je travaille sur un autre). Je le considère comme le meilleur du point de vue de l'histoire car je n'étais pas enserré dans le carcan d'une œuvre déjà existante. Cependant ce n'est pas non plus un récit totalement originale car il tient place dans la futur BD de mon amie Korin2b et je met en scène trois de ses personnages  Victor spoilerchara_design_victor_by_Korin2b.jpg , Sarah spoilerchara_design_sarah_by_Korin2b.jpg, et Madame Pavot spoilerpavot_2_by_Korin2b.jpg. Le Père Duval est lui de mon invention.

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                                                 Victor X Sarah

La Grande Bacchanale, de tout Paris, de tout le royaume même, c'était la maison close la plus réputée. On racontait que l'hôtel particulier qui l'abritait était un cadeau de Louis XIV à la bisaïeul  de la mère maquerelle, et aux mauvaise langues d'ajouter : pour ses bons et loyaux services. Mais c'était aussi la plus inaccessible pour qui n'appartenait pas à la noblesse, et pas n'importe qu'elle noblesse, car les magistrats qui avaient acquis leur particule avec leur robe étaient tenus aux mêmes obligations que les  roturiers. C'est-à-dire qu'ils devaient se faire inviter par un client ainsi que s'acquitter d'une coûteuse redevance en plus évidement du prix de la passe lui aussi particulièrement onéreux. Mais c'était justement ce coté élitiste qui en faisait le succès au près du tiers état car pouvoir y entrer c'était une occasion unique de côtoyer la noblesse et nouer de précieuses relations pour les affaires. De folles rumeurs couraient sur les sacrifices que certains faisaient pour arriver cette fin, comme celle d'un bourgeois qui n'avait pas hésité à vendre sa propre fille à Madame Pavot afin d'avoir le droit de fréquenter son établissement. Victor Upire faisait parti de ces ambitieux, le mot semblait d'ailleurs avoir été inventé pour lui. Il était de ces personnes dont on disait qu'elles rayaient le parquet tant leurs dents étaient longues et les siennes pouvaient assurément entamer les pavés de la capital. Toutes les opportunités qui s'offraient à lui étaient bonnes à prendre. S'il n'arrivait pas à se lier d'amitié avec un aristocrate, il cherchait à savoir s'il était un habitué puis s'en allait séduire sa femme. Il fallait dire que la nature l'avait doté d'une grande beauté, même si cela n'avait jamais été de l'avis de son père, et il lui était plus aisé de s'attirer les bonnes grâces de la gent féminine que masculine. Même s'il n'en tirait aucune relation utile cela lui permettait au moins de remplir sa bourse pour retourner au luxueux bordel lorsque qu'il jugeait que son amante, ou plutôt sa victime, ne lui était plus d'aucune utilité.
Aujourd'hui le jeune bourgeois se dirigeait vers la maison close d'un pas pressé pour ne pas dire impatient. Il se trouvait que suite à un revers de fortune il avait été contraint de s'exiler en province pendant deux mois. Deux trop long mois loin de la cour et des contactes qu'il avait eu temps de mal à nouer. Autrement dit une éternité, ils l'avaient tous oublié à présent. Tout était à refaire depuis le début et commencer par la Grande Bacchanale lui permettrait de joindre l'agréable à l'utile.
Enfin Victor arriva devant la lourde porte de bois et de métal digne de la Bastille qui protégeait les lieux des intrus et empêchait les mauvais payeurs de s'enfuir. Le jeune homme toqua sur le judas qui s'ouvrit laissant voir deux yeux noirs et bridés. Ils appartenaient à Lee, un pseudonyme car son vrai nom était imprononçable en français, le serviteur asiatique de Madame Pavot qui outre sa tache d'huissier lui servait aussi de garde du corps, créancier, exécuteur des basses œuvres, et parfois aussi d'amant.
-Mot de passe ? Fit le portier avec une pointe d'accent exotique.
-Embrasse-moi.

Une fois le sésame donné, l'œilleton se referma et la porte coulissa telle une grille de prison et le bourgeois pénétra dans la Caverne d'Ali Baba parisienne des plaisirs de la chair. Plus que quelques pas le séparait du « bouquet » où il pourrait cueillir la fleur qu'il désirait. Toutes étaient là, Lilas Mauve, Narcisse Jaune, Crocus Blanc, Bleuet Violet, Nénuphar Vert, Capucine Orange, Myosotis Bleu, Orchidée Pourpre, tranquillement assises autour d'une table à fumer de l'opium et à jouer aux cartes en attendant qu'on les choisisse ; le tout sous le regard attentif de Madame Pavot semblable à un marchand surveillant son étal et qui lui adressa un petit sourire de bienvenue. Seules manquaient Dahlia Noir et Rose Rouge. Victor allait questionner la matrone sur les absentes lorsqu'une voix qu'il ne connaissait que trop bien l'interpella.
-Que le Seigneur me foudroie sur place si je m'abuse ! Victor ! Mon fils ! Vous êtes de retour parmi nous !

Il s'agissait du vieux père Duval, ou plus exactement du père Henry Du Val, un aristocrate qui du fait qu'il était le benjamin de sa famille dû se résigner à entrer en religion. Mais évidemment comme tout les prêtres issus de la noblesse il s'arrangeait avec l'obligation de chasteté de sa charge. Dans son cas, aimant certaines pratiques sexuelles excentriques, il prétendait faire pénitence en même temps qu'il péchait. Malgré son âge il n'était encore que le curé d'une petite église alors qu'avec l'influence de son nom il pouvait aujourd'hui être archevêque voir même cardinal. Mais ce n'était nullement dû à ses multiples frasques qui lui auraient fermé les portes de toutes ascensions dans la hiérarchie. Non c'est qu'il préférait garder le contrôle totale sur ses ouailles qui lui faisaient une confiance absolue et dont il pouvait diriger la vie comme il le voulait. Sachant qu'il devait ce pouvoir à sa proximité avec les petites gens il préférait rester un obscure petit ecclésiastique qui n'intéresse personne plutôt qu'un important personnage isolé dans une tour d'ivoire et dont chaque gestes seraient épiés,  sans parler qu'il devrait participer au jeu incessant des « petits services » à rendre et à demander.  Mais cela n'en faisait pas quelqu'un d'inoffensif pour autant. Tous ceux qui savaient qu'il fréquentait ce lieu pouvaient vendre la mèche à n'importe quel moment et afin de ne pas prendre le risque être discrédité aux yeux de ses fidèles il avait réunit de nombreuses informations compromettantes sur ceux qu'il jugeait dangereux. Victor faisait parti des personnes sur sa liste noir et le jeune homme le savait très bien. La seule chose qui l'empêchait d'éliminer le prêtre était les nombreux testaments que ce dernier avait disséminés dans diverses études de notaires et qui contenaient assurément tout les petits secrets qu'il avait appris et qui seraient révélés en place publique s'il venait à disparaître prématurément. Mais ce n'était que partie remise pour l'ambitieux bourgeois qui, avec l'aide de complices dans la même situation que lui, en avait déjà localisé certains et qui n'attendait que tous soient trouvés pour les détruire en même temps et enfin se débarrasser de cet encombrant religieux. Mais pour l'instant il se devait de faire bonne figure et saluer à son tour le père Duval.
-Non mon père vous ne rêvez pas, Victor Upire est de retour de son pénible exil.
-Vous devriez plutôt vous estimez chanceux de vous en être tiré à si bon compte mon fils, quelle folie était-ce donc de vous faire passer pour l'illustre chevalier d'Éon .
-Mon père, au vu de mon faciès, la vraie folie eut été de me faire passer pour le chevalier de Saint-George.
-Ah !Ah !Ah !Ah ! Heureux de voir que vous n'avez pas perdu le sens de l'humour mon fils, mais j'espère que cette mésaventure vous aura servi de leçon.
-Mon père, si vous pensez cela c'est que vous me connaissez bien mal.
-Dieu ait pitié de vous mon fils, à force de vouloir être un bœuf on va vous faire éclater.
-Ma parole ! Auriez vous réellement trouvé la foi lors de mon absence mon père ?
-Disons plutôt que je n'aimerais pas devoir prononcer votre oraison funèbre pas plus que de voir de la tristesse sur le visage d'une personne que nous apprécions tout les deux.

En disant cela l'ecclésiastique désigna du regard l'escalier qui menait aux chambres. Les deux prostitués manquantes étaient en train de le descendre. L'une brune et simplement vêtue d'un corset et de cuissardes noirs comme l'ébène et tenant dans les main un martinet tout aussi sombre si ce n'était quelques taches écarlates dont on pouvait aisément deviné qu'il s'agissait de sang, était Dahlia Noir. L'autre, rousse toute habillée d'une robe vermillonne avec une large échancrure des pieds au pubis destinée aux clients impatients , n'était autre que Rose Rouge.
-Je vous laisse à présent mon fils, j'espère que votre voyage de retour ne vous a pas trop fatigué car elles sont particulièrement en forme aujourd'hui.
-Elles ? Mon père vous allez ruiner vos fidèles avec de telles extravagances.
-Mon fils, lorsque vous fréquenterez ce paradis terrestre aussi longtemps que moi, vous aurez aussi droit à quelques cadeaux pour votre fidélité. Mes filles je vous dit à bientôt et n'oubliez pas de venir me voir en confession ; vous aussi mon fils vous ne me ferrez pas croire que vous êtes resté sage durant votre séjour forcé à la campagne.
-Mon père vous savez très bien que si je dois me confiez à vous un jour ce sera sur un lit de mort, le mien ou le votre.

Le père Duval répondit d'un sourire sarcastique à la dernière pique de Victor. S'il ne le craignait pas temps il s'en serait certainement fait un ami et le sentiment était peut être réciproque. Lançant un dernier hochement de tête à Madame Pavot en guise d'au revoir, il se dirigea vers la sortie. Pendant ce temps le jeune bourgeois s'était approché de Rose Rouge qui s'était attablée avec le reste des fleurs mais la mère maquerelle s'interposa entre eux deux.
-Et  bien Victor, où sont donc passées tes manières ? Tu t'absentes deux long mois et tu ne viens même pas me saluer ?! Ignorerais-tu la reconnaissance du bas-ventre ? C'est moi qui aie fait de toi un homme je te rappelle.  Nous avons eu de bons moments ensemble par le passé, il ne tient qu'à toi que ça recommence, et il se pourrait que je décide alors que tu puisses toi aussi être considéré comme un client fidèle et en jouir des privilèges.
-Je m'en souviendrai toujours madame car c'est la façon la plus douce dont ait jamais usé mon père pour atteindre ce but. Je vous ai ignorée sur l'instant et vous m'en voyez marri, mais les discours du père Duval m'ont distrait. Cependant, bien que votre offre soit des plus alléchantes, je me dois de refuser. N'y voyez aucune offense, mais peu de temps avant mon voyage forcé j'ai ouï dire que le dirigeant d'une prestigieuse maison close cherchait à élargir ses activités en proposant les services de beaux jeunes éphèbes à des épouses de nobles délaissées où à des aristocrates préférant les hommes, et je préfère donc me méfier des cadeaux qui semblent trop beaux.
-Je vois que l'une des femmes à qui j'ai fait essayé mon futur harem masculin a vendu la mèche et tu as vu clair dans mon jeu. Va cueillir ta rose, mais ne baisse pas ta garde ; je t'aurais un jour, je t'aurais.

Madame Pavot s'écarta et Victor et Rose Rouge montèrent dans une des chambres, ou plutôt dans celle dont la porte avait dessus gravée la fleur dont la jeune femme portait le nom. Sitôt à l'intérieur, le jeune Upire se mit torse nu puis s'affala à plat ventre sur une banquette et finalement saisi une pipe d'opium qui traînait là à cet effet pour la mettre en bouche.
-La Pavot avait raison, ton exil t'a vraiment fait oublier la politesse, tu pourrais au moins me dire bonjour.
-Je ne te paye pas pour ça Sarah.
-Mais quelle humeur exécrable ! Tu devrais pourtant être ravi d'être de retour parmi nous.
-Et à qui dois-je mon départ forcé ? N'est-ce pas toi qui après avoir rencontré Éon m'a dit que j'étais plus féminin que lui et que je pourrais sans problème usurper son nom ?
-Elle est bien bonne celle la ! C'est pas toi qui m'a traitée d'idiote justement parce que mon idée était trop risqué et irréalisable ? C'est d'ailleurs une chance pour toi qu'il ait estimé que tu as contribué à sa légende, sinon tu aurais finit à la guillotine.
-Comment est-ce que tu sais ça toi ?
-Éon me l'a dit. Il était un grand espion il a su qui t'a soufflé l'idée, et puis sous les vapeur d'opium il y a de fortes chances que je lui aies dit que je connaissais quelqu'un de plus efféminé que lui. J'ai bien cru, lorsqu'il est venu m'annoncer ton exil, qu'il voulait aussi me châtier.
-Et la vielle chouette ne t'a pas punie pour tout ce grabuge ?
-Heureusement non, le chevalier l'a payée cher pour que l'histoire ne s'ébruite pas et elle a donc considéré que j'avais fait plus de bien que de mal. Hormis les fleurs, et le père Duval qui possède les oreilles du diable, personne n'est au courant. Mais je suis contente que tu te fasses du souci pour moi.
-Idiote, tu sais bien que ce sont pour les informations que tu peux me donner que je m'inquiète.
-Je le sais bien, mais laisse moi un peu rêver, tu devrais savoir qu'une femme aime se sentir importante aux yeux d'un homme.

Victor ne répondit pas, il n'avait plus envie de parler, il n'était pas là pour ça de toute façon. Il inspira une bonne bouffé d'opium pour s'engourdir un peu ce qui signifiait aussi à la prostituer qu'il était temps qu'elle fasse son office. Sarah se déshabilla puis se coucha sur le dos du jeune homme pour commencer à la masser. Tantôt avec les mains, tantôt avec les seins, tantôt avec la langue. Elle s'attelait à cette tache avec la méticulosité d'un orfèvre sur un bijou qui lui aurait été commandé par le roi en personne. Elle savait que cette partie du corps le faisait toujours souffrir à cause des coups répétés que son père lui avait assénés durant son enfance. Elle se plaisait à penser que plus que la pertes de ses liens avec la noblesse parisienne, c'était l'impossibilité pendant deux mois de se soulager de cette douleur qui avait été le plus éprouvant car nulle autre femme qu'elle ne savait comment s'y prendre avec lui.
Victor se mit à pousser des petits grognements de contentement signe qu'il était de nouveau d'humeur à discuter.
-Alors ? As-tu collecté des informations intéressantes pendant mon absence ?
-Non, pas grand choses, les ragots habituels sur les infidélités de la reine et la préférence du  roi pour les serruriers plus que les serrures. Pas un seul soupçon d'intrigue depuis ton départ, c'était même le calme plat avant.
-C'est à ce demander pourquoi je te paye.
-Je peux te donner plusieurs raisons, je suis même en train d'exécuter la première et la plus évidente.
-Tu sais bien que je ne suis pas sérieux, mais j'étais certain de faire d'une pierre deux coups en venant ici. J'aurais peut être du commencer par l'une des femmes de noble que j'avais dévoyée.
-Moi je ne m'en pleins pas. D'habitude quand tu viens tu empestes le parfum de ces bonnes femmes, si bien que je me demande à chaque fois à quoi je sers.
-Tu ne vas pas me faire une crise de jalousie ? Est-ce que je m'inquiète du nombres d'hommes qui te passes dessus avant moi ?
-Bien sûr que oui ! Tu me demandes toujours leurs noms, leurs rangs s'ils fréquentent la cour, s'ils sont mariés, s'ils viennent souvent ... Je continue ?
-C'est bon, c'est bon ! J'ai compris, on est logé à la même enseigne. Bon sang ! Si j'avais su que je serais accueilli comme ça j'aurais prolongé mon exil.
-Aurais-tu laissé quelques regrets là bas ? Rassure-moi, tu n'aurais quand même pas éconduit une pauvre paysanne crédule ? En disant cela, Sarah avait placé ses mains autour du cou de Victor.
-Ne t'en fait pas, il faut qu'une femme m'apporte plus que le plaisir de la chair pour que je puisse m'intéresser à elle. En revanche j'ai fais l'éducation d'une jeune aristocrate.

Les mains de Rose Rouge délaissèrent la gorge de Victor pour se remettre à masser son dos.
-Vraiment ? Raconte moi s'il te plaît ?
-J'étais certain que ça t'intéresserait, et j'avoue que ça me brûlait les lèvres de raconter cette histoire.

Victor se redressa pour s'asseoir sur la banquette, puis  inspira de nouveau une grande bouffé d'opium avant de commencer son récit.
-On peut penser que le châtiment que le chevalier d'Éon était clément mais il n'en n'était rien. Hors de Paris et coupé de mes relations j'étais à la merci des nombreux ennemis que je me suis fait. Pour survivre je devais donc sans cesse être en mouvement. J'ai ainsi fui jusqu'au fin fond du Languedoc et j'aurais même été plus loin si je n'avais pas croisé la route de madame de Saint Florent. Veuve, de petite noblesse, ayant une petite fortune, mais très charismatique, grande connaisseuse du monde des arts et dessinatrice de talent elle-même. Elle avait entendu dire que je cherchais un logis pour la nuit et m'a proposé de m'héberger tout le temps que je voudrais en échange, et je cite, « de menus services ».
-Je me doute bien des services qu'elle a demandés. Je suppose c'est elle qui t'a présenté la petite sang bleu pour que tu la dévergondes ?
-En effet, et le plus étonnant c'est qu'il s'agissait de sa propre fille.
-Comment ?! Je n'arrive pas à croire qu'une mère puisse livrer sa fille à un inconnu. Les nobles n'ont vraiment aucune morale.
-En fait depuis le début son but était que je m'occupe de sa fille Margot, après avoir vérifié que j'étais un bon amant. Étant une enfant très innocente, elle craignait  qu'après son mariage, qui a été décidé depuis longtemps d'ailleurs, elle ne soit traumatisée par sa défloraison et ne se refuse par la suite à son mari. Je devais aussi me charger de lui apprendre à satisfaire un homme afin qu'elle ne vive pas le déshonneur d'être cocufiée par la première venue.
-On sent la blessure toujours ouverte. Mais cette Saint Florent a oublié que l'époux pouvait faire annuler le mariage car sa femme n'est pas vierge.
-Tout dépend de la virginité que l'on prend, tu es bien placée pour savoir que la femme a plus d'un orifice pour donner du plaisir.
-Et je pensais que tu n'aimais pas utiliser la porte de service.
-J'ai trouvé assez à gagner pour passer outre mes goûts personnels
-Et tu refuses d'entrer au service de la Pavot alors que tu as fait quasiment le même travaille qu'un prostitué ?
-Qui a parlé d'argent ? Bon c'est vrai que la mère m'a promis une belle somme qui représentait énormément d'argent pour elle vu sa situation financière. Mais ce qui m'a vraiment décidé est que la petite Margot s'est amourachée de moi et que son futur mari pourrait avoir ses entrées à la cour. Lorsqu'elle montera sur Paris je me rappellerai à son bon souvenir. Je ne t'apprends rien en te disant qu'un premier amour est tenace.
-Un beau bourgeois sans scrupule qui séduit une jeune aristocrate écervelée, j'adore cette histoire …

Sarah enlaça délicatement le cou de Victor et effleura sa bouche de ses lèvres, puis elle frotta doucement son pubis contre le sien.
-Et je vois que ces souvenirs t'ont mis en condition pour commencer une partie du jeux de la bête à deux dos.

Sans mot dire, le jeune Upire quitta la banquette pour se diriger vers le lit non sans laisser en chemin son pantalon.  Il s'assit sur la couche et posa la main sur son genou droit. Sarah sourit elle savait très bien ce que Victor attendait d'elle. Lentement, elle se dirigea lascivement vers son client favori et alla s'asseoir sur sa cuisse en lui tournant le dos. L'androgyne bourgeois commença par souffler légèrement sur la nuque de sa partenaire pour la faire frissonner, puis il lécha délicatement les pavillons de ses oreilles dans leur totalité, mordillant les lobes et lapant à grand coup de langue le cou lorsqu'il passait d'une esgourde à l'autre. Et tandis que que le goût titillait l'ouïe de la jeune femme, le toucher s'attardaient sur la poitrine qu'il caressait doucement ou malaxait un peu plus rudement selon son envie. De son coté Sarah, qui émettait des petits gémissements lascifs à chacun des gestes de son compagnon,  n'en restait pas passive pour autant. Elle titillait la verge en érection avec son indexe qu'elle faisait lentement passer dessus de de haut en bas et de bas en haut. Et pour faire monter le plaisir encore plus rapidement en elle, elle frottait sa vulve contre le lieux de naissance de Bacchus sur lequel elle était assise. Avec le temps le genou devint humide et Victor su qu'il allait bientôt pouvoir pénétrer Sarah, mais cela signifiait aussi que c'était le moment le plus délicat car il devait la saisir par la taille sans toucher son ventre qui était un endroit plus que sensible pour elle. En effet, tout comme lui, elle aussi savait ce que c'était que d'éprouver de la souffrance,même si pour elle c'était plus morale que physique. Et ce aussi à cause des bons soins de son père le docteur Upire. S'il ne s'y prenait pas avec la plus grande prudence ou si elle n'était  pas totalement abrutie par l'opium elle pouvait se braquer tout de suite voir même faire une crise d'hystérie. Et comme elle ne se droguait pas, ou très peu, avec lui il était toujours contraint d'utiliser la manière douce. Mais ce n'était qu'un juste retour des choses pour toute l'attention qu'elle apportait à chaque fois à son dos. Victor plaça ses mains juste sous les seins et juste au dessus du pubis puis, avec une infinie délicatesse, il caressa les limites de l'abdomen de façon circulaire et en réduisant de façon presque imperceptible le diamètre du cercle à chaque révolution. C'était un travail long et minutieux durant lequel les ardeurs de chacun pouvait refroidir, mais Sarah entretenait le désir en masturbant plus ferment le jeune homme et en se doigtant également le vagin tandis qu'elle tournait la tête pour embrasser goulûment son amant afin d'éviter de regarder la partie de son anatomie devenue tabou en train d'être manipulée.
Enfin, après de longues minutes de préparation, Victor pu soulever Sarah sans qu'elle ne se révolte et frotta sa verge contre ses lèvres les plus intimes avant de l'enfoncer en elle en poussant un petit râle de satisfaction. Je jeune homme commença à donner les puissants coups de reins pourvoyeur de la jouissance mutuel qui arrachait à la prostitué des petits cries lascifs et qui ne se taisait que lorsque le bourgeois la muselait en l'embrassant. Avec le plaisir qui qui grandissait en elle, la jeune femme oubliait peu à peu la sacralité de son ventre permettant à son client de la tenir plus fermement et ainsi varier les rythmes de ses vas-et-viens pour ne pas que la fièvre érotique ne baisse. Soudain, Victor agrippa les jambes de Sarah pour la faire tourner sur l'axe de son pénis afin qu'elle lui fasse face pour qu'il puisse passionnément lécher, embrasser, téter et mordiller sa poitrine. Dans cette position la jeune femme pouvait aussi être plus active en bougeant le bassin et ainsi proposer son propre rythme et permettre à son amant de ménager ses forces. Le temps passant elle désirait avoir plus de contrôle sur le court des choses si bien qu'elle finit par pousser sur le torse de son partenaire afin qu'il soit totalement coucher sur le lit. Ainsi en position d'Andromaque Sarah dominait les ébats et surtout leur fin prochaine car elle était en mesure de se retirer au moment où Victor jouirait. Bien sûr en faisant cela elle n'allait pas au bout de son propre plaisir et ne pouvait pas atteindre l'orgasme. Mais elle préférait ça plutôt que de risquer de tomber enceinte, pas encore une fois, du moins temps qu'elle sera sous la coupe de Madame Pavot. Essoufflés par l'intense, mais passionné, effort physique, les deux jeunes gens s'assoupirent quelques minutes pour récupérer leurs forces. Victor fut le premier à se réveiller, il contempla quelques instants le visage paisible de son amante et lui posa un fugace baiser sur le front avant de se rhabiller. Il venait juste de finir de se vêtir lorsque Sarah émergea à son tour.
-Toujours aussi empressé de grimper l'échelle sociale à ce que je vois. Enfin ! Ça me rassure pour tout dire, j'avais peur que ce voyage à la campagne ne te change. J'ai même crains de ne plus te revoir car tombé amoureux d'une belle paysanne tu ne décides d'abandonner tout tes rêves de grandeur pour vivre avec elle.
-Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Comment as-tu pus imaginer une chose pareille ! Je ne te savais pas si romantique.
-C'est parce que je suis trop romantique que je me suis retrouvée ici je te rappelle. Mais dit moi franchement, il n'y a vraiment rien qui ne te ferais oublier ta soif de pouvoir ? Pas même l'amour.
-J'ai un cœur de pierre tu le sais bien. Même si je rencontre un jour une femme qui me le fera battre, je n'abandonnerai pas mes ambitions pour elle et je lui ferai savoir qu'elle genre d'homme sans scrupule et infidèle je suis.
-C'est vrai qu'il faudrait que tu sois fou d'amour pour te montrer à une femme telle que tu es réellement. Il n'y a qu'avec moi que tu fais preuve de franchise. Si elle ne te fuit pas c'est qu'elle est véritablement folle de toi. Je serais curieuse de voir comment tu lui déclarerais ta flamme.
-C'est bien simple, je m'agenouillerais devant elle, je la fixerais droit dans les yeux, et je lui dirais …

Victor s'était placé devant Sarah comme dans ses explications.
-J'ai l'honneur de ne pas te demander ta main, ne gravons pas nos noms au bas d'un parchemin.

Sarah devint soudain rouge pivoine comme si la déclaration lui était destinée. Sa tête tournait, submergée par l'émotion, et elle ne faillit pas remarquer son compagnon en train de passer le pas de la porte. Elle le héla donc avant qu'il ne parte.
-Victor attend !

Le jeune homme s'arrêta et se retourna affichant un sourire charmeur.
-Tu n'espérais tout de même pas partir sans payer ?


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#24 13 Feb, 2012 21:47:34

Asclepios

Ceci ce n'est pas réellement un nouveau texte vu que je l'avais rédigé il y a plus de deux ans, mais dans un anglais déplorable vu que c'était un cadeau pour une non francophone et jusqu'à présent j'avais la flemme de faire la version française (et merci a debyoyo pour les corrections).

Pour information cette histoire mêle le fancomic de la destinataire "Amor Inmortal" http://priss-bloodempress.deviantart.co … -109874361 et un de ses fanarts http://priss-bloodempress.deviantart.co … -122357068
ATTENTION Yuri et SM inside 
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Kanona X Priss 

La Sanctuary Academy est l'un des plus fameux lycées du Japon, et cela grace au club de natation Poséidon qui a formé les meilleurs nageurs du pays. Mais comme toutes les médailles, même les plus belles, il avait son revers et malheureusement Priss, une élève de première année, le savait très bien. Elle était sans cesse maltraitée par les autres membres et particulièrement aujourd'hui par Kazaya, une troisième année et membre des Sirènes des Sept Mers, l'élite du club, qui était en train de la battre violemment dans les vestiaires de la piscine. 
-Sale petite pute! Tu vas payer pour ce que tu as fait. 
-Je ... Je ne comprends pas Kazaya sempai, qu'est-ce que je vous ai fait ? 
-Ne me prends pas pour une idiote, salope ! Tu as rapporté à Solo sensei le petit tour que je t'ai joué la dernière fois. 
-Ce n'est pas moi ! Je le jure ! Je n'ai pas dit un seul mot ! 
-Tu étais la seule à savoir, et à cause de toi je vais être virée du club et peut être de l'école ! Mais je ne vais pas partir sans prendre ma revanche et t'apprendre à rester à ta place. 

Kazaya sortit un couteau de sa poche. 
-Non ! S'il vous plaît ! Je vous en supplie … 
-Ne t'inquiète pas ma petite chérie, je ne vais pas te tuer, je vais juste te laisser un petit souvenir sur ta jolie peau pour être sûre que tu ne m'oublies pas. 

Kazaya leva sa lame et Priss ferma les yeux, mais quelqu'un stoppa la mais de la furieuse nageuse. 
-Qui ose ?! Quoi! C'est toi … 
-Ka … Kanona sempai … 

Kanona était la présidente du club de natation et la capitaine des Sirènes des Sept Mers. De part sa vitesse égale, supérieur parfois, aux hommes et à sa combativité en compétition, tout le monde l'appelait « Dragon des Mers ». 
-Qu'est-ce que tu fais Kanona ? Ne me dis pas que tu veux la protéger ? C'est toi qui as fait d'elle l'esclave du club ! 
-Ce n'est pas cette fille inutile que je veux protéger, c'est la réputation du club. Croyais-tu vraiment que ta dernière mauvaise blague, c'est à dire de l'enfermer dans le vestiaire des hommes pour qu'ils la violent, serait sans conséquences ? As-tu seulement idée de ce qui se serait passé si je n'avais pas prévenu Solo sensei ? 
-C'était toi ? C'est toi qui m'as donnée à Solo sensei ? 
-Tu ne m'as pas laissé le choix, même si elle n'avait rien dit à propos du viole, son attitude aurait changé et alerté ses amis, ses parents, ses professeurs … Ils auraient enquêté, un garçon avec du remords aurait parlé ... Et lorsqu'ils auraient découvert comment nous la maltraitions, nous aurions pu dire au revoir aux sélections olympiques, ça aurait même été une chance si on nous autoriserait à nager dans une piscine municipale. 
-Ok ! Ok ! J'ai compris, j'ai été trop loin, mais tu aurais pu prévenir le prof sans dire que j'étais la coupable. 
-Non, et pour deux raisons. Premièrement, même si je n'avais pas parlé de toi Solo sensei aurait voulu savoir qui avait fait ça et après qu'il l'aurait découvert ça aurait été la fin pour nous. Deuxièmement, tu es trop sadique, tu n'agis pas pour te débarrasser de ton stress mais pour assouvir un plaisir malsain. Je ne peux pas tolérer plus longtemps tes actions, tu es arrivée à un point où tu pourrais même blesser un précieux membre du club. Je suis désolé, mais tu es maintenant trop dangereuse, pour le bien du club tu dois partir. 

Kazaya serra les poings et quitta la pièce en murmurant des injures. 
-Merci beaucoup Kanona sempai. 
-Es-tu sourde? Je n'ai pas fait ça pour toi, et je t'apprends que tu es aussi virée. Je ne l'ai pas dit plus tôt pour ne pas donner de consolation à Kazaya pour son renvoi. 
-Mais pourquoi ? 
-Pourquoi ? Tu oses me demander pourquoi l'inutile ? Tu ne te souviens pas que tu n'es devenue membre du club malgré ton échec au test d'entré uniquement parce que tu m'as implorée ? J'ai eu la faiblesse d'accepter juste parce que je pensais qu'en tant qu'esclave du club tu serais un bon anti stress. J'ai aussi espéré que les maltraitances forcent l'inutile fille que tu es à nous quitter. Si tu n'avais pas tout enduré sans rien dire, Kazaya n'aurait pas découvert sont hobby malsain en te molestant et je n'aurais pas été forcé de me séparer d'elle. Grâce à toi les Sirènes des Sept Mers sont à présent six. J'espère que tu comprends pourquoi je ne peux pas te garder. 
-Non s'il vous plait ! Je vous en supplie ! Laissez-moi rester au club ! Je ferais tout ce que vous voudrez ! 
-Tu as déjà dit ça la dernière fois et tu as fait tout ce qu'une minable nageuse telle que toi pouvait faire. De plus, je sais que tout ce qu'intéresse dans le club c'est sa renommé. 
-Non vous vous trompez complètement ! J'ai été attiré au club pour une tout autre raison ! 
-Donc, tu admets que tu n'es pas venue car tu aimes nager. 
-Vous … Vous avez raison. 
-Bien, si tu me dis la vérité, et qu'elle me plait, peut être que je te donnerais une seconde chance. 
-La vérité … La vérité c'est … 
-Oui ? 
-La vérité est que je suis amoureuse de vous ! 
-Quoi?! 
-Je vous aime Kanona sempai. Je vous aime plus que vous ne pouvez l'imaginer. Mon amour est si grand que je me moque du nombre de fois que les autres peuvent me battre, le nombre de fois que vous pouvez m'insulter ou le nombre de fois que vous me brisez le cœur, je trouverais toujours le moyen de recoller les morceaux encore et encore. 

Kanona resta immobile quelques instant puis son visage austère devint encore plus dur. 
-Hors de ma vue. Tu me dégoûtes ! 

Sans aucun mot ni larme Priss rentra chez elle. Elle ne pleurait pas parce que depuis le début elle s'était préparée à être rejetée par Kanona, et elle n'avait pas eu la pire réaction qu'elle craignait. 

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Kanona était devant la maison de Priss. La présidente du club ne voulait pas la voir, mais elle devait l'interroger sur deux choses qu'elle avait découvertes. Le Dragon des Mers toqua à la porte et quelques secondes plus tard on lui ouvrit. Sur le moment elle crut que c'était Priss, mais il y avait quelque chose chez la personne qui lui avait ouvert qui ne ressemblait pas à son ancienne « camarade » de natation. 
-Bonjour, est-ce que Priss est là ? 
-Bien sûr, elle fait une petite sieste, mais elle doit être réveillée maintenant. Au fait, je suis Yayoi, la soeur jumelle de Priss, vous devez être une amie très proche pour nous différencier si rapidement et pour notre première rencontre. 
-Nous ne sommes pas vraiment proche, mais je connais un truc pour différencier les jumeaux. Où est sa chambre ? 
-A l'étage, première porte à gauche. 
-Merci. 

Kanona entra dans la chambre de Priss sans frapper. La première année était toujours en train de dormir dans son lit. 
-Debout l'inutile ! Nous devons parler. 
-Hum? Quoi ?! Kanona sempai ?! Que faites-vous là ?! 
-Je n'aime pas me répéter, je dois te parler. 
-Oui ! Comme vous voulez ! S'il vous plaît prenez une chaise pour vous mettre à l'aise. De quoi voulez-vous parler avec moi ? Ai-je fait autre chose de mal au club ? 
-Peut être, ou peut être pas. J'ai vu l'infirmière Thétis, et elle m'a demandé si je savais si ta jambe était guérie et si ta blessure ne t'avait pas trop gênée lorsque tu avais passé le test. Ne me dit pas que ta performance a été si minable parce tu l'as passé avec une jambe blessée ? 
-Bien sûr que oui, je n'avais pas le choix, les règles du test sont claires: une date un essaie, aucune excuse. 
-Tu as raison, ton membre endommagé n'était pas une excuse ; c'était une excellente raison espèce de stupide fille inutile ! Nous sommes sévères mais juste, si tu nous avais prévenues pour ta jambe, nous t'aurions donné un autre jour pour passer le test ! Mais ne va pas t'imaginer que je te dis ça pour te donner une dernière chance, tu as été l'esclave du club trop longtemps pour que les autres membres te voient autrement. Non, je te dis ça pour que tu réalises combien tu es stupide. 
-Je comprends, et je vous remercie d'être venue me le dire malgré que ma sexualité vous dégoûte. 
-Comme je le pensais il y a un malentendu. Je me fous complètement de ta sexualité. Pour être franche j'ai déjà couché pas mal de fois avec les deux sexes et je préfére les filles. Je t'ai rejetée parce que je ne crois pas en l'amour, ou plutôt je n'y crois plus. Quand j'étais première année, trop de gens ont dit qu'ils m'aiment juste pour partager ma gloire. Ils étaient plus intéressés par le Dragon des Mers que par moi. 
-Je comprends, mais je suis réellement amoureuse de vous, comment pourrais-je vous le prouver ? 
-Et bien ... J'ai trouvé quelques indices dans ton casier. 
-Mon casier ? 
-Oui, j'étais tellement énervée contre toi après ta déclaration que j'ai voulu jeter toutes tes affaires à la poubelle ; et j'ai découvert plein de choses intéressantes comme un brouillon de lettre d'amour pour moi, un message avec assez bonne imitation de mon écriture, l'œuvre de Kazaya je suppose, te disant de te rendre dans le vestiaire des hommes, et la dernière mais pas la moindre, une photo de moi nue. Comment as-tu fait pour l'avoir ? 
-Ce n'est pas moi qui l'aie prise ! Je le jure ! 
-Je le sais déjà l'inutile, tu n'aurais jamais eu le cran de faire ça. Qui te l'a vendue ? 
-C'est Kazaya sempai qui me les a vendues ? 
-Les ? Il y a d'autres photos de moi nue ? Où sont-elles ? 
-Sous … Sous mon oreiller. 
-Oh ! Je n'arrive pas à le croire ! Tu les utilises pour fantasmer sur moi. 
-S'il vous plait pardonnez moi ! Je sais que c'est mal, mais je ne pouvais pas m'en empêcher ... 
-Je ne t'en veux pas, c'est juste que tu es plus intéressante que je le croyais espèce de perverse fille inutile. 
-Vous ... Vous n'êtes pas en colère ? 
-Non, je suis plutôt flattée, tu as bon goût, et ça donne du crédit à l'amour que tu prétends éprouvée pour moi. Donnes-moi une autre preuve et je croirais complètement tes sentiments. 
-Et que dois-je faire ? 

Un rictus pervers se dessina sur le visage de Kanona. 
-Montres-moi comment tu te masturbes. 
-Quoi !? 
-Je n'aime pas me répéter. Si tu ne fais pas ce que je te demande, je pars d'ici. 
-Non ! C'est d'accord, je vais le faire. 
-Brave fille, tu ne le regretteras pas. 

Priss ferma les yeux et glissa timidement ses mains sous sa blouse et sa jupe et commença à doucement caresser sa poitrine et son clitoris. 
Pendant qu'elle stimulait son intimité, elle clamait le nom de celle qu'elle aimait comme une mélopée. 
-Kanona sempai ! Kanona sempai ! Kanona sempai ! Kanona sempai ! ... 

Le plaisir grandissait en elle et la présence de la présidente du club augmentait l'intensité de des sensations. 
-Assez ! Cria Kanona. 

Priss resta immobile un instant puis retira les mains de ses vêtements. 
-J'ai vu ce que je voulais voir. Félicitation l'inutile, j'accepte ton amour. 
-Vraiment ?! 
-Oui, mais ça ne veut pas dire que je t'aime. Tu dois gagner mon amour, et ce sera vraiment dur et difficile. Pour l'instant, je peux juste t'accepter comme esclave sexuelle. C'est à prendre ou à laisser. 

Des larmes se mirent à couler des yeux de Priss. 
-Comme je le pensais tu n'as aucun cran. 
-Je ne pleure pas parce que je suis triste, mais parce que je suis heureuse ! Même si c'est en tant qu'esclave, vous m'acceptez ! Je jure d'obéir à tous vos ordres, maitresse Kanona. -Brave fille, pour la première fois je suis fière de toi, et comme je suis un bon maître, je vais te dire comment gagner mon amour. Tu dois d'abord devenir un vrai membre du club de natation. Comme je serais diplômée et quitterai le lycée à la fin de l'année tu auras deux ans pour me remplacer à la tête des Sirènes des Sept Mers. Si tu passe ce test, tu seras ma sex friend, et si après ça tu réussis à me rejoindre dans l'équipe du Japon pour les prochains Jeux Olympiques, je jure de t'accepter comme ma petite amie. Mais si tu échoues à une seule étape, tu redeviendras rien pour moi à nouveau. Es-tu toujours sûre de vouloir être mon esclave ? 

Kanona approcha son visage de celui de Priss, qui devint complètement rouge, comme si elle voulait l'embrasser mais elle recula avant que leurs lèvres se touchent. 
- Merci de me donner un espoir d'être plus qu'une simple esclave maîtresse, mais comme vous me l'avez dit plutôt j'ai été la servante du club trop longtemps pour que les autres me considèrent comme un membre normal, de plus vous m'avez renvoyée. Donc même si ce sera pour une courte période je ne regretterais jamais d'être plus que rien pour vous maîtresse. 
-Esclave inutile, j'ai dit que tu étais virée, mais il n'y avait pas de témoin, donc officiellement tu es toujours membre du club. Et si tu repasses et réussis le test d'entré du club l'année prochaine tu deviendras un membre normal. Et si tu es une bonne esclave, en récompense je t'y préparerais. 
-Merci infiniment maîtresse Kanona. 
-Bien ! Maintenant je pense que nous pouvons sceller notre accord dans le sexe, retire tes vêtements. 
-Oui maîtresse. 

Timidement Priss commença à se dévêtir et laissa voir de sobres sous-vêtements de sport noir. Kanona, elle, portait un soutien-gorge en soie bleu et une culotte assortie avec des petits rubans du coté des hanches. L'esclave se sentait honteuse pour la banalité de ses vêtements et se dépêcha de les ôter. La nageuse d'élite, au contraire, retira lentement les morceaux de tissus qui cachaient sa nudité pour taquiner son nouveau jouet. 
Priss ne pouvait s'arrêter de regarder le corps parfait de sa maîtresse qu'elle aimait tant, il était beaucoup plus beau en vrai que sur les photos qu'elle avait acheté à Kazaya. Elle résistait difficilement à l'envie de le toucher car en tant qu'esclave elle ne pouvait rien faire sans la permission de sa maîtresse. 
Finalement, Kanona fut totalement nue et poussa sa servante sur le lit. Elle se plaça sur cette dernière et commença à lui caresser les seins. 
-Maîtresse Kanona ! Que faites-vous ? C'est la raison d'être de l'esclave de donner du plaisir à son maître, pas le contraire. De plus, je me suis déjà fait plaisir seule deux fois aujourd'hui. 
-Deux fois ? Non ?! Ne me dit pas que ta sieste était en fait une séance de masturbation ? 

Priss ne répondit rien et se contenta de cacher son visage rougissant derrière ses mains. 
-Finalement, tu es vraiment, vraiment plus intéressante que je le pensais, et tu as raison sur tes devoirs d'esclave. Mais stupide fille inutile, comment espères-tu me donner du plaisir quand tu ne sais même pas comment t'en donner correctement. Si je t'ai ordonné de te masturber c'était pour voir comment tu te touches, et tu le fais très mal. 
-Mais je ressens vraiment du plaisir. 
-Toutes tes sensations sont dans ta tête et viennent de tes sentiments pour moi. 
-Je … Je suis désolée. 
-Je n'ai pas dit que c'était une mauvaise chose, pour moi c'est la plus pure et la seule preuve d'amour que je peux croire. Mais c'est aussi pourquoi je dois apprendre à ton corps le vrai plaisir de la chair pour que tu deviennes une esclave acceptable qui me fera jouir. Assez parler maintenant, baisons ! 

Kanona se coucha de nouveau sur son esclave mais cette fois elle glissa ses doigts entre les cuisses et commença à les introduire à l'intérieur du vagin sans aucune tendresse et les plongea le plus profondément en elle. Priss ressentait de la douleur mais ne disait rien, sa maîtresse la testait probablement et elle devait donc l'endurer. 
-Je sais que je te fais mal, mais c'est nécessaire, tu ne peux pas apprécier le grand plaisir que je vais te donner sans que tu ne ressentes avant une grande douleur, et le pire reste à venir, prépares toi. 

Le majeur de Kanona approcha de l'hymen, comme elle s'en doutait Priss était toujours vierge, mais plus pour longtemps. En poussant brusquement sur sa main, elle déchira la précieuse membrane. La douleur fut si grande que cette fois ci Priss ne put l'endurer et elle poussa un crie de détresse. Kanona retira sa main du vagin et lécha lascivement le sang sur ses doigts. 
-Humm … Je ne savais pas que le sang d'une vierge était si délicieux, j'apprécie ce cadeau. 

Priss ne répondit pas, elle était toujours en état de choc à cause de la douleur et la brutalité de sa défloraison et restait immobile et son seule mouvement fut une larme coulant le long de sa joue. 
-Tu es vraiment inutile, je n'imaginais pas que tu étais si faible. Bon, je suppose que c'est aussi un peu ma faute, je ne t'ai pas dit ce que j'allais faire. Mais ne t'en fait pas, à présent je vais te donner le plaisir promis et je vais commencer en soignant la blessure que je t'ai faite. 

Tendrement, Kanona commença à lécher la vulve. La douceur et la chaleur de l'appendice de la bouche sur son intimité sortirent Priss de sa torpeur et une étrange sensation de bien être grandit en elle jusqu'à devenir un grand plaisir, et quand la nageuse inséra sa langue dans le vagin et la fit tourner comme si elle donnait un baiser, la jeune lycéenne cria sa jouissance et plaque le visage de kanona contre son pubis ; mais pas pour longtemps, elle lâcha rapidement la tête complètement effrayée par son geste. 
-Bien … Tu es finalement réveillée, et avec un peu plus de courage qui plus est. 
-Je … Je … Je suis terriblement désolée maîtresse ! Je ne voulais pas ... Mon corps a bougé tout seul ! 
- Je sais ça, esclave stupide, je voulais produire cette réaction pour te réveiller. Tu dois avoir toute ta tête pour apprendre les plaisirs que tu devras me donner plus tard. Maintenant que j'ai toute ton attention, profites de ta leçon jusqu'à sa fin. 

Lascivement, Kanona glissa le long du corps de Priss pour atteindre sa poitrine, tout en continuant de titiller sa vulve humide avec un genou, et commença à jouer avec. 
-Tu as des seins plutôt jolis, ils sont doux et moelleux, ils feront un bon oreiller lorsque nous dormirons ensemble. 
-Merci pour le compliment, maîtresse Kanona. 
-Maintenant voyons quel goût ils ont. 

Tendrement, le Dragon de Mers lécha et suça les tétons jusqu'à se qu'ils entrent en érection pour alors les mordiller. Priss gémissait de plaisir, son corps tremblait d'excitation, et elle poussa un crie d'extase lorsqu'elle ressentit les tendres morsures. 
La nageuse s'approcha alors du visage de son esclave et lui lécha la joue. 
-Maintenant, je vais te baiser jusqu'à ce que tu en perdes conscience, donc avant que tu ne t’évanouisses je dois te dire que tu ne devras m'appeler maîtresse que lorsque nous serons seule, notre relation doit rester secrète. Je ne veux pas que les autres sachent que je fréquente un déchet tel que toi, compris ? 
-Comme vous voudrez maîtresse Kanona. 
-Tu es une bonne esclave Priss. 

Sans prévenir, Priss serra Kanona contre elle des larmes plein les yeux. 
-Merci ! Merci infiniment maîtresse Kanona ! C'est la première fois que vous m'appelez par mon nom. 
-C'est une récompense pour ton obéissance, mais c'était la première et la dernière fois esclave. Maintenant, prépares-toi pour ton premier véritable orgasme. 

Pour la première fois, Kanona embrassa Priss sur la bouche et la jeune ingénue jouit une première fois. 
-Tu es vraiment facile à satisfaire, mais je ne m'en plains pas, je n'aurais pas à me casser la tête pour te récompenser. 

Le Dragon des Mer embrassa Priss plus passionnément mais lécha également le cou et les oreilles quand elle laissait son esclave respirer. Elle caressa encore la poitrine et glissa une de ses mains jusqu'au pubis. Tandis que l'annulaire jouait avec les lèvres, le pouce caressait le clitoris et finalement, elle introduisit le majeur dans le vagin déjà humide et l'y fit bouger. Avec toutes ces stimulations, la première année avait l'impression de devenir folle de plaisir. Soudain, Priss sentit un immense et indescriptible plaisir venir, c'était comme si un big bang de jouissance allait exploser dans son corps : l'orgasme. Son corps se crispa et elle serra Kanona contre elle. Pour prévenir d'un trop bruyant crie de plaisir qui allait certainement alerter Yayoi, la nageuse d'élite donna un dernier baiser à son esclave pour la museler. 

Comme Kanona l'avait prédit, les sensations furent si intenses que Priss s'était évanouie. Et tandis qu'elle se rhabillait, elle pensait qu'elle allait beaucoup s'amuser avec son esclave et, peut être, apprendre à nouveau à aimer.

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Priss étant vénézuélienne, y aurait-il une brave âme pour me traduire ce texte en espagnol pour qu'elle puisse pleinement l'apprécier ?

Dernière modification par Asclepios (08 May, 2012 12:19:53)


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#25 14 Sep, 2012 17:50:02

Asclepios

Histoire usant du personnage de Victor Upire qui appartient à Korin2b
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Victor et Madame de Saint Florent


Dans le sud du Languedoc Madame Caroline de Saint Florent, veuve du chevalier Honoré de Saint Florent, faisait une ballade sur ses terres. Contrairement à bien des seigneurs elle n'était pas sur le dos d'un splendide pur sang mais dans une petite carriole tirée par une mule. Madame de Saint Florent avait été proche de la ruine à cause des dettes de jeux de son époux, mais elle était si bonne avec ses gens et si arrangeante avec les retards sur les taxes en comparaison du défunt chevalier qu'ils décidèrent tous de faire passer sa visible déchéance pour de l'excentricité affin qu'elle ne perde pas la face devant les nobles de la région, et même après que sa situation financière se soit stabilisée elle avait gardé ses habitudes simples et sa réputation d'originale lui permettait de vivre au grand jour sa passion de jeunesse héritée de sa mère Florentine : la peinture ; et elle embarquait dans sa charrette tous son matériel pour l'assouvir.
Alors qu'elle cherchait un paysage qui titillerait son inspiration, elle fut témoin d'une scène qui l'enflamma tout d'un coup. Un étranger dont  la physionomie était totalement masquée par une longue cape noire, accoutrement plus que singulier par cette chaude journée, était à genoux sur les berges d'un ruisseau la tête penché au dessus de l'onde donnant l'impression qu'il mirait son reflet. A cette vision le sang d'artiste de la chevalière ne fit qu'un tour, elle saisit une de ses toiles et se mit à griffonner une esquisse au fusain à toute vitesse comme si elle craignait que les muses qui étaient venues la visiter ne la quittent aussi subrepticement qu'elles étaient apparues. Elle savait qu'elle tenait le sujet de ce qui serait certainement son chef d'œuvre, elle avait déjà trouvé un titre au futur tableau : Le Fantôme de Narcisse.
Cependant que Madame de Saint Florent était affairée sur son canevas, l'étranger n'avait pas quitté le court d'eau des yeux. Il se nommait Victor Upire, c'était un jeune et plus qu'ambitieux bourgeois parisien et qui deux semaines plus tôt avait été contraint de s'exiler de la capitale après que l'illustre Charles-Geneviève-Louis-Auguste-André-Timothée d'Éon de Beaumont, dit Chevalier d'Eon, avait découvert qu'il avait usé de son visage androgyne pour se faire passer pour lui. Son visage, c'est justement ce que Victor regardait dans le ruisseau, mais contrairement au personnage mythique qu'il venait d'inspirer, sans le savoir, à madame de Saint Florent, il ne le faisait pas avec fascination, mais avec déception. Pour la première fois il était d'accord avec son père sur son manque de virilité car étant imberbe il ne pouvait pas modifier son apparence en se laissant pousser la barbe et ainsi se masquer plus des agents des nombreux ennemis qu'ils s'étaient fait et qui profitaient qu'il n'avait plus de protecteur pour se débarrasser de lui. Le jeune homme n'avait donc cessé de fuir, s'éloignant de plus en plus de Paris et se vit obligé de se conduire en dehors de sa condition en mendiant pitance et logis pour tromper ses poursuivants, mais il ne savait pas combien de temps encore ce subterfuge dégradant fonctionnerait. Soudain, il vit un autre reflet à coté du sien.
Pendant ce temps, madame de Saint Florent avait terminé l'esquisse et s'était approchée par curiosité pour voir le visage de son modèle. Au vu de son teint pâle il ne faisait aucun doute que l'homme venait du pays d'Oïl, et d'après la finesse de ses traits il y avait de grande chance qu'il soit le « charmant vagabond » qui écumait la région dont elle avait entendu parlé.
-Et bien ! S'exclama la veuve serais-je réellement en présence de Narcisse ?

Surpris, Victor se retourna a toute vitesse en affichant sur sa figure une expression de bête pourchassée.
-Oh ! Oh ! En fait de vagabond serais-tu en vérité un fugitif, Narcisse ? Te serais-tu évadé des prisons nantaise en séduisant ta geôlière ?

Lorsqu'il s'aperçut qu'il avait à faire à une femme,une très belle femme même dont les long cheveux bleu nuit entouraient harmonieusement l'ovale du visage où seuls deux ou trois légères rides laissaient deviner qu'elle avait un certain âge, quarante ans tout au plus, l'expression du bourgeois se radouci de soulagement avant de reprendre son assurance de charmeur. Son langage soutenu qui jurais avec la simplicité de sa tenue laissais à penser qu'elle était une bourgeoise instruite ou bien une dame de petite noblesse, et a la fierté qu'il lisait dans son regard c'était une noble à coup sûr : autrement dit une personne qu'il avait l'habitude d'amadouer et de charmer. Il n'avait donc plus rien à craindre.
-Mes hommages madame, dit Victor en faisant la révérence, je m'excuse si mon air surpris vous a effrayé, mais bien que je sois poursuivi, comme vous l'avez si judicieusement deviné, je puis vous assurer sur mon honneur ce n'est nullement pour avoir commis une quelconque vilenie...
-Trêve de billevesée Narcisse, ton histoire ne m'intéresse pas. Si tu es bien le vagabond dont j'ai ouï dire, je suis prête à t'offrir le gîte et  le couvert en échange de menus services.
-Madame, fit le beau jeune homme en s'inclinant à nouveau, je ne sais qu'elle idée vous vous êtes faites sur moi, mais si vous avez l'intention de me faire effectuer quelques basses besognes sachez que si mes mains ne sont pas toute blanche, je ne les ai jamais sali moi même.
-Tu parles beau pour parler de meurtres Narcisse, mais rassures-toi les services en questions n'ont rien de criminels, je souhaite juste profiter de ton agréable physionomie.
-Oh ! Mais il fallait le dire tout de suite, je m'acquitterais de ma tache avec le plus grand des plaisirs.

Victor se pencha pour faire un baise-main  à la chevalière, mais cette dernière la lui retira au moment ou ses lèvre allait effleurer.
-Encore une fois tu te fourvoies Narcisse, car pour moi le beau plumage ne fait pas le bon amant. J'ai connu des Héphaïstos bien plus doués en amour que bien des Apollons. Suis moi en mon castel et je t'instruirai de ce que j'attends de toi, et même si tu refuses de te mettre à mon service je t'accorderai l'hospitalité pour cette nuit. 

Sans attendre de réponse, la veuve retourna à sa carriole. Victor, lui, était plus que contrarié, jamais une femme ne s'était montrée aussi insensible à son charme, à l'exception de la prostitué Sarah Maupin, et pourtant il avait déjà dévoyé des épouses connues pour leur fidélité dont certaines s'étaient unies à Dieu. Il se décida donc de suivre la chevalière et d'accepter son offre affin de mettre le temps où il sera à son service à profit pour la séduire. Il ne faisait pas ça par orgueil ou fierté, mais s'il parvenait à s'emparer de cette forteresse digne de Vauban, alors il était certain qu'aucune autre femme ne pourrait lui résister, surtout celles qu'il pourrait utiliser pour accéder à la coure du roi. Pressant le pas, il alla rattraper la seigneur des lieux et se mit à marcher à coté de la charrette qui se déplaçait à un train de sénateur.
-Madame, même si je n'ai pas encore décidé d'entrer à votre service, puis-je m'enquérir de votre nom ?
-Seulement en échange de ton identité Narcisse, car même si cela fut amusant de te surnommer ainsi, la plaisanterie a assez duré.
-Madame, comme vous l'avez souligné je suis en fuite, vous contenteriez-vous de mon prénom ?
-Je suis la chevalière Caroline de Saint Florent, veuve du chevalier Honoré de Saint Florent.

En donnant son identité pour toute réponse, la veuve signifiait qu'elle acceptait d'ignorer le patronyme du jeune homme.
-Et moi je me prénomme Victor, et lorsque vous m'aurez enfin dit ce que vous attendez de moi, j'ajouterais peut être « votre humble serviteur ».
-Tu l'ajouteras crois moi, je le jure devant Dieu.

La route jusqu'au des Saint Florents se fit dans le silence, Victor se doutait que tant qu'ils ne seront pas arrivé à destination la veuve ne lui adresserait plus la parole ni ne répondrait à ses questions.
La demeure était un vieux fort en ruine dont seul le donjon était en bon état. Apparemment la famille Saint Florent était en pleine décadence. Aucun serviteur ne vint à la rencontre de la châtelaine, et elle conduisit elle même sa bête à l'écurie et défit l'attelage. Pour se montrer aimable Victor décida de l'aider en vidant la charrette, mais elle l'en empêcha.
-Ton geste me touche mon bon Victor, mais n'étant pas encore à mon service tu es mon invité, je perdrait mon honneur en te laissant faire quoi-que ce soit.
-Madame, comme nous sommes à votre château, il serait peut être temps de m'instruire sur ce que vous attendez de moi.
-Il est plus que temps en effet. Victor, sache que suis une passionnée d'art un peu artiste moi-même et je souhaite que tu poses pour moi pour une série de tableaux sur le thème de Narcisse. Mais je te demanderais aussi d'exécuter d'autres taches qui devraient parfaitement te convenir.
-Madame, je vous présente d'avance mes excuses si ce que je vais vous dire vous fait offense, mais je trouve que vous avez beaucoup à perdre à prendre un fugitif pour modèle car cela prouvera que vous l'avez protégé, à moins que ce ne soit un piège.
-Malgré ton calme apparent tu es vraiment aux abois mon bon Victor. Tu n'as que ma parole, et je gage que pour toi cela ne vaut rien, mais sache que je suis connue dans la région pour être une excentrique, sinon une folle. On ne me fera donc aucun reproche si l'on découvre que j'ai hébergé un malfaiteur, fut-il coupable de régicide.
-En arrivant dans le pays j'avais en effet ouï d'une noble dame simple d'esprit et avait même planifier de la tromper pour me cacher sous ses robes le temps nécessaire. La rumeur était à ce que je vois fausse, c'est moi qui me retrouve votre jouet, mais mon but final semble cependant atteint. C'est pourquoi comme promis tout à l'heure je puis à présent vous dire que je suis pour le temps qu'il faudra votre humble serviteur.
-Je suis ravie que tu acceptes. Bien ! Le pacte étant scellé, pourrais-tu prendre mes effets, comme tu allais le faire avant que je ne t'en empêche, et me suivre.

Victor s'exécuta non sans s'étonner que la chevalière n'ait pas changer de ton une fois qu'il fut entré à son service, il était certain qu'elle se montrerait hautaine avec lui. Elle était vraiment une noble des plus singulière, ou bien celles qui vivaient à Paris possédaient une morgue suraiguë,
mais il n'allait pas s'en plaindre.
Coraline de Saint Florent guida son modèle dans l'aile la moins délabrée du château. Des toiles étaient plaquées contre les murs, toutes inachevées ou plutôt sans que les couleurs n'aient été posées sur les dessins. Au fur et à mesure qu'ils avançaient, une délicieuse odeur de nourriture emplissait les lieux laissant penser à Victor qu'ils se dirigeaient vers les cuisines. Et effectivement ils arrivèrent dans une pièce où dans un âtre pendait une large marmite et s'il ne s'en exhalait pas une odeur des plus appétissante la seule vue de la vieille cuisinière qui avait tout de la sorcière de contes de fées aurait suffi à couper l'appétit du plus affamé des hommes. La maîtresse des lieux héla sa servante dans une langue que Victor ne comprenais pas, probablement le patois locale, et les deux femmes commencèrent à converser. Soudain la domestique remarqua le jeune bourgeois et un large sourire se dessina sur son visage laissant voir sa bouche totalement édentée. Elle se dressa alors sur la pointe des pieds pour atteindre l'oreille de sa souveraine et susurrer dedans en montrant l'invité du doigt. Madame de Saint Florent souri légèrement en hochant ma tête et la vielle femme se mit à embrasser les mains de sa maîtresse.
-Victor, je te présente ma fidèle duègne Francesca, et qui depuis quelques années fait aussi office d'unique serviteur de ce château. Elle va te décrasser  pour la séance de pause.
-Me décrasser ?
-Bien sûr ! Je ne pense pas qui tu aies prix le temps de te laver durant ta cavale, et je veux que ton corps soit au summum de sa beauté. Francesca va donc te nettoyer des pieds à la tête et t'oindre d'huile pour faire ressortir tes muscles. Et je suis certaine qu'elle s'acquittera de cette tache avec le plus grand des plaisirs.

Francesca regarda à nouveau en direction de Victor et elle lui fit un sourire encore plus large que le précédent.

Jamais Victor ne s'était jamais senti aussi propre, et la toilette que lui avait fait la vieille duègne ne fut pas une expérience aussi horrible qu'il l'avait redouté. Contrairement à ce qu'il avait craint, la servante n'avait pas profité de sa tâche pour le harceler d'attouchements. Tout juste lui avait-elle baisé les mains de la même façon qu'avec sa maîtresse plus tôt et ce qui l'avait le plus ennuyé fut sont incessant bavardages dans sa langue vernaculaire qu'il ne connaissait pas mais dont le ton lui laissait suggérer qu'elle le flattait. A présent il se trouvait nu dans la chambre de madame de Saint Florent qui, assise sur son lit, le croquait sur un canevas. Le jeune homme qui au début pensait que poser pour la chevalière en échange du gîte et du couvert serrait chose aisée, mais au bout d'une heure  à rester dans la même position il commençait à avoir les membres anquilosés. Cependant, ce n'était pas l'engourdissement qui gagnait son corps qui lui était le plus pénible mais le pesant silence qui régnait dans toute la pièce et qui le mettait mal à l'aise.
-Madame, je dois vous avouer que cette atmosphère monacale m'est assez pesante, cela vous dérangerait-il que nous conversions ?
-Mais bien sûr mon bon Victor. De quoi veux-tu donc discuter.
-Et bien même si vous avez deviné que je suis un fieffé coquin je m'interroge sur votre immunité à mon charme. Je ne connais qu'une seule autre femme comme vous, et c'est parce qu'elle avait eu le malheur d'avoir eu à faire à un autre fieffé coquin avant que je ne la rencontre. Ce pourrait-il que vous-même ...
-Oui mon bon Victor, j'ai moi aussi croisé la route d'un coquin, un coquin encore plus fieffé que toi, le coquin le plus fieffé qu'il soit même.
-Tant que ça ? Je serais curieux de connaître son identité, car s'il est bien comme vous le dite il se pourrait que nous ayons les mêmes ambitions et savoir le nom d'un rival me donnerait une longueur d'avance sur lui.
-Cela ne servirait à rien, tu ne pourrais rien faire contre lui Victor.
-S'il est si puissant alors son identité m'est encore plus vitale pour que je puisse éviter de croiser son chemin.
-Je te préviens mon bon Victor le désespoir te prendra lorsque tu le sauras.
-Permettez moi d'être seul juge de  ma réaction madame.
-Très bien mon bon Victor, ce coquin qui a fait mon malheur, ce coquin qui m'a rendu si méfiante que je suis insensible à tes charmes, ce coquin n'est autre que le sort.

Le corps de Victor fut soudain pris d'irrésistibles soubresauts et il se mit à pouffer de rire.
-Pff !!! Excusez moi cet éclat d'hilarité madame, mais vous m'avez bien eu. Vous êtes vraiment très forte pour me mener par le bout du nez à ce point.
-Tu me déçois beaucoup mon pauvre Victor, soupira la chevalière d'un ton plus cassant qu'à son habitude, je pensais que même le roturier que tu es savais que pour des raisons d'alliances les femmes de ma condition sont prisonnières d'un destin choisit par leurs parents. D'ailleurs je gages que nombreuses de tes conquêtes ont fait exprès de se laisser abuser par toi car en jouant ton jeux elles faisaient un léger détour du chemin qu'on les contraignait à emprunter.
-J'en suis parfaitement conscient madame et j'use et j'abuse de cette situation.  Mais vous, vous êtes différentes. Le sort semble s'être particulièrement acharné contre vous.
-En effet, le chemin qui fut décidé pour moi était plus qu'accidenté et a été tracé bien avant ma naissance. Mais depuis que je suis veuve je peux goûter à la liberté de me balader à travers champs. Je te dois des excuses pour t'avoir cru ignorant du destin des femmes nobles mon bon Victor.
-Et moi je vous prie d'accepter les miennes pour avoir bougé lorsque je me suis mis à rire madame.
-Ce ne sera pas nécessaire, j'avais déjà terminé mon dessin depuis quelques temps et je ne faisais alors que profiter du spectacle de ta superbe plastique. Et d'ailleurs j'aimerais profiter d'elle tout court.
-Cela ferait-il partie de ces menus services que vous vouliez me demander en plus de poser pour vous madame ?
-Effectivement mon bon Victor. Cette tache est, je le suppose, plus dans tes cordes que l'actuel n'est-ce pas ?
-Tout comme votre question qui n'est que rhétorique, madame, et c'est avec le plus grand des plaisirs que je vais m'en acquitter.

D'une main, et d'un geste, la veuve dénoua le cordon au dos de sa robe et fit glisser le haut jusqu'à ses hanches. Une fois torse nu, elle se coucha sur le lit.
-Je ne te mâcherais pas d'avantage le travail, à toi de faire le reste, et je dois te prévenir que tu devras user de tout ton talent car je suis difficile à satisfaire.

Ce n'était pas le première fois qu'une de ses nouvelle amante sortait ce genre de phrase arrogante à Victor, et d'habitude il répondait d'un rictus moqueur avant de rapidement les faire succomber juste avec des caresses. Mais là il ne sentait aucune vantardise dans les propos de la chevalière, seulement un juste sentiment de supériorité. Cette femme était vraiment des plus singulière et il ne pouvait s'empêcher de ressentir une forte attraction pour elle. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas autant désiré une femme sans en avoir à tirer quelques avantages,  uniquement pour des raisons purement charnelle.
Le jeune homme s'approcha de la chevalière et s'agenouilla devant elle pour saisir la robe et la culotte et les faire glisser le long des jambes tout en les caressant. Au seul contacte avec les muscles des mollets bien fermes comme ceux d'une jeune femme il eut de nouveaux la confirmation que cette noble provinciale était bien différente de ses homologues de la capitale du même âge qui elles les avaient  flasques et mous, et il gageait que ça devait être le cas pour le tout le reste de son corps.
Les doigts agiles de Victor glissèrent le long de la peaux du membre inférieure de son hôtesse qui demeurait insensible à ces attouchements. Mais même s'il savait que ça ne suffisait pas à la faire frémir, et bien que cela ne soit pas dans ses habitudes, le jeune bourgeois continua juste pour faire durer les préliminaires la beauté du geste. Mais malgré sa bonne volonté, la stérilité de ses chatteries finirent par  le lasser et il décida de passer à l'étape supérieure. Soulevant un pied, il le porta à sa bouche et commença à le lécher. Madame de Saint Florent ne se maquillant et ne se parfumant pas, le goût légèrement salé, sans doute à cause de la sueur, de sa peau surpris Victor de façon fort plaisante. Ça le changeait agréablement des peaux surchargée de poudre de riz qui laissaient sa langue pâteuse ou de celles dont l'odeur naturelle était cachée par une surabondance de fragrances diverses lui donnant un sentiment d'écœurement. Cette appétissante simplicité rendit ses coups de langues  habituellement vifs et parcimonieux, passionnés et longs. Il léchait la jambe avec la gourmandise d'un enfants dégustant une confiserie. Et la jambe n'étant pas près de fondre, c'est comme s'il se sustentait à la corne d'abondance.
Devant cette fougue subite la chair de la chevalière frémit une première fois de plaisir. Ce bref sursaut n'échappa pas à son instigateur qui se mit à la flatter plus ardemment encore. Ne se limitant plus aux jambes, les mains du jeune Upire remontèrent lentement le long du corps de la veuve jusqu'à atteindre ses seins pour les malaxer fermement.
Ce coup ci madame de Saint Florent se montra plus réceptive et elle se mit à émettre de petits soupirs de contentement. Ne relâchant pas ses efforts, Victor fit une nouvelle ascension du corps, mais avec la langue cette fois, prenant soin d'humecter chaque morceau de peau qui lui était accessible. Une fois arrivées au niveau du visage. La chevalière affichait une expression presque impassible et seul un léger sourire montrait le plaisir qu'elle ressentait. Le jeune bourgeois commença à lui lécher les joues puis s'apprêta à l'embrasser. Mais alors qu'elle allait lui offrir ses lèvres, il détourna la tête pour lui mordiller le lobe d'une oreille. La réaction de la veuve ne se fit pas attendre et elle poussa un petit crie, plus à cause de la surprise que de la douleur, et ce n'est qu'à ce moment là qu'il posa sa bouche contre la sienne. Toujours sous le coup de l'étonnement, elle se laissa faire,c'était d'ailleurs l'effet voulut. Victor avait agit ainsi pour faire rapidement baisser les défense de la chevalière et s'abandonne tout de suite à lui. Il aurait bien aimé prendre tout son temps, il aurait vraiment aimer le prendre, mais son dos douloureux, séquelle des maltraitances de son père, commençait à se rappeler à son mauvais souvenir et il avait décidé de bâcler les préliminaires pour que les élancements dans son échine ne l'empêche de faire correctement l'amour.
Tout en embrassant Coraline, Victor remuait son bassin pour que sa verge frotte contre la vulve de sa partenaire affin de la stimulée,  et pour l'exciter encore plus rapidement il fit descendre une de ses main au niveau du pubis pour titiller le clitoris.
Sous ses multiples stimulus, madame de Saint Florent finit par totalement s'offrir à son jeune amant et lui fit comprendre en écartant les cuisses. Victor ne se fit pas prier plus longtemps pour la pénétrer et tout comme son aspect extérieur son "intérieur" était comparable à celui d'une jeune femme.
Le jeune homme commença à faire osciller son bassin, d'abord tout doucement, pour explorer les différentes aspérités de l'intimité, puis en augmentant graduellement la vitesse et la puissance de ses mouvement pour progressivement faire monter le plaisir à son amante, jusqu'à donner de puissant coups de rein en plus de pousser sur ses jambes pour faire reculer la chevalière dans le lit au point où elle se retrouve à l'autre extrémité de la couche. Mais Victor ne s'arrêta pas là, saisissant vigoureusement la nuque de la veuve et appuyant encore plus sur se jambes, il la fit se relever et la plaqua dos au mur affin de pouvoirs conserver son équilibre. Affin de ne pas tomber, madame de Saint Florent enserra de toute ses forces le torse et le bassin de son amant de ses membres supérieur et inférieur, qui était la réaction qu'il souhaitait voir chez elle, mais la jouissance qui l'envahissait de plus en plus lui faisait craindre de lâcher prise.
De longues minutes passèrent dans cette position à la fois excitante et inconfortable, jusqu'à ce que Victor, sentant l'orgasme approcher, repose Coraline sur le lit. Ses mouvement se firent plus rapide et plus saccadés, jusqu'à ce qu'il s'arrête complètement au moment même où il jouit.
Épuisé par tant d'effort, il s'assoupit tout aussi tôt, et lorsqu'il rouvrit les yeux la chevalière s'était rhabillée et recoiffée et se comportait comme si rien ne s'était passé entre eux deux.

-Avez vous été satisfaite madame ?
-Très satisfaite mon bon Victor, et je te dois des excuses pour t'avoir résisté au début, j'ai mis ton dos meurtri à rude épreuve.
-Mais comment …
-Je l'avais deviné lorsque je t'ai croqué, j'avais remarqué de discrète traces de vielles blessures, mais ça m'était sortit de l'esprit lorsque j'ai voulu couché avec toi.  Mais je te dois aussi une autre chose, la vérité.
-La vérité ?
-Toutes mes actions depuis que je t'ai approché n'ont étés qu'une succession de tests pour savoir si tu étais réellement apte à remplir la véritable tâche qu'il te faudra accomplir en échange de mon hospitalité. J'ai une fille, Margot, dont le mariage qui a été arrangé depuis sa naissance par mon défunt mari, arrive bientôt. Elle est encore bien ingénue, et affin qu'elle ne souffre pas comme moi d'une défloraison traumatisante et que sa méconnaissance des arts de l'amour charnelle la fasse se faire cocufier par la première venue, je veux que tu uses sur elle de tout ton talant pour la préparer à la nuit de noce et en faire une épouse dont on ne se lassera pas avant plusieurs années.
-Votre requête madame est par ma fois des plus étranges. Vous m'aviez dis lors de notre rencontre que vous aviez plusieurs amants assez doué, pourquoi ne pas leur demander ? Et puis si je déflore votre fille, le mariage ne risque-t-il pas d'être annulé parce que l'épouse n'est plus vierge ?
-Tes interrogations sont plus que légitimes, et pour être franche j'ai plus confiance en mes amants qu'en toi, et si je leurs confirai ma vie sans réfléchir, je ne puis leurs confier ma fille. Tous mes galants font partis de mes gens, mais hélas comme mon défunt mari et tous ses ancêtres usaient et abusaient du droit de cuissage, ils est fort probable qu'ils soient les oncles ou les frères de Margot ; et j'ai beau être libertine, je ne prendrait pas le risque que mon enfant commette un inceste. Quant à au problème du pucelage, tu devrais savoir qu'une femme peut prendre du plaisir à un autre endroit que celui cité dans les saintes écritures, si tu vois ce que je veux dire.
-Votre allusion est des plus clair, mais je me dois de vous dire que je goûte très peu la sodomie. J'éprouve une aversion certaine à pénétrer un orifice qui sert à déféquer.
-J'entends tes réticences, et je les comprends. Mais si en plus du gîte et du couvert je te payais ? Bien sûr comme tu peux t'en douter à la vue de mon mode de vie ça ne sera pas grand chose, mais je puis t'assurer que ce sera quasiment toute ma fortune.
-Vous semblez particulièrement désespérée.
-En effet, j'ai repoussé la date du mariage le plus qu'il m'était possible de le faire et tu es mon dernier espoir pour que ma fille ait un ménage heureux. Je ravale donc toute ma morgue de noble pour te supplier d'accepter mon offre.

La chevalière s'agenouilla devant Victor qui reconsidérait l'offre qui lui avait été faite. Il n'allait pas cracher sur de l'argent facilement gagné, mais ce qui était le plus enclin à lui faire accepter la proposition de la veuve et sa fille elle même. S'il se débrouillait bien, elle pourrait se rendre utile pour lui dans l'avenir, et dans ce cas là il pouvait bien se salir un peu.
-Relevez-vous madame, votre dernier argument à eu raison de mes goûts personnels, j'accepte de faire l'éducation sentimentale de mademoiselle votre fille.


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

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