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#1 01 Nov, 2011 13:00:26

Asclepios

J'ai décidé de publié sur le forum ma grande œuvre Saint Sakura. Affin d'éviter le multipostage, je ne publierai un chapitre qu'après avoir reçu un commentaire sur le précédent. C'est donc vous lecteur qui déciderez si vous voulez voir la suite ici.

Les quatre premiers chapitres sont ce que je considère comme le "pilote" de la fic principale. Bonne lecture.

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CHAPITRE -1 : SOUVENIR DE PARIS

Juin 1987 au Sanctuaire.

Marine était chez Shina, elle était venue voir si celle-ci allait bien car elle ne l'avait pas vue à l'entraînement ces dernières semaines. Elle fut donc plus qu'étonnée de la retrouver attablée à 10h du matin pour ce qu'elle avoua être son deuxième petit déjeuner.
Marine : Shina, je sais que la mort de Seiya t'a beaucoup touchée mais ce n'est pas une raison pour te laisser aller comme tu le fais.
Shina : Ne t'inquiète pas Marine j'ai fini par faire mon deuil.
Marine : Tu dis ça mais je vois bien que tu "noie" ton chagrin dans la nourriture. Si tu continues tu deviendras obèse. J'ai remarqué que tu avais déjà un peu d'embonpoint.
Shina (excédée) : Je ne suis pas grosse !
Marine : Tu as raison, tu es aussi mince qu'une femme enceinte.

A ces mots Shina se figea, devint blême et mit une main sur son ventre.
Marine avait fait cette dernière réflexion pour faire réagir sa camarade, mais ne s'attendait pas à cette réaction.
Marine : Ce n'est pas vrai, dis-moi que je me trompe, tu n'es pas réellement...
Shina : Enceinte ; et bien si.
Marine : Mais comment...
Shina : Comme s'il y avait plusieurs façons.

Marine avait du mal à le croire, Shina attendait un enfant.
Marine : Je ... Je peux savoir qui est le père ?
Shina : Malheureusement non car je ne le sais pas moi-même. Je sais quand, je sais où, mais je ne sais pas avec qui.
Marine : Je suppose que tu ne me diras rien.
Shina : Non ! Je crois que tu as droit à des explications, tout le Sanctuaire aurait fini par le savoir de toute façon.
Ça s'est passé il y a deux mois, lors du séjour à Paris qu' Athéna nous avait imposé pour pouvoir nous remettre de nos émotions après notre ... "victoire" sur Hadès. J'étais encore effondrée par la mort de Seiya. Un soir j'ai décidé de noyer mon chagrin dans la boisson. Je suis donc allée dans un bar pas trop éloigné de l'hôtel et je me suis mise à boire comme un trou. J'étais totalement sous l'emprise de l'alcool quand un type m'a demandé si j'allais bien. J'étais tellement saoule que je l'ai prise pour Seiya et je me suis jetée dans ses bras. Il m'a demandé de me calmer et m'a proposé de me ramener chez moi. J'ai acquiescé mais pendant tout le trajet qui amenait à l'hôtel je n'ai pas arrêté de lui parler et de l'appeler Seiya. Arrivée dans ma chambre je ne tenais plus sur mes jambes et il m'a porté jusqu'à mon lit où il m'a posée. Je l'ai ensuite vu entrer dans les cabinets et pendant qu'il se "soulageait" je me suis déshabillée et l'ai attendu devant la porte. Dans mon délire j'étais certaine que la personne dans ma chambre était Seiya, et je ne voulais pas laisser passer la chance qui s'offrait à moi de l'avoir dans mon lit. Quand il est sorti je l'ai embrassé fougueusement sur la bouche mais il ne s'est pas laissé faire. J'ai donc utilisé Restriction ,que Milo m'avait appris, et l'ai dévêtu pendant qu'il ne pouvait pas bouger. Puis je l'ai poussé sur le lit et avant de ... "passer aux choses sérieuses" je lui ai dit quelque chose du genre que finalement il allait faire le cheval mais que c'est moi qui l'enfourcherai en premier.
J'ai complètement oublié le reste de la nuit. Quand je me suis réveillée le lendemain matin, j'étais seule dans mon lit et je me demandais si je n'avais pas rêvé tout ce qui s'était passé. Cependant je me suis aperçue que quelque chose clochait.
Marine : Et quoi donc ?
Shina : Et bien, habituellement je ne dors pas complètement nue, ensuite je me suis réveillée sur le dos alors que je me couche sur le coté et enfin la couverture était remontée jusqu'au cou quand je ne la monte qu'au niveau de la ceinture. Toutes ces bizarreries m'ont convaincue que je n'avais pas dormi seule, et en voyant l'état du lit j'ai compris que la nuit fut mouvementée. Bien sûr j'ai réalisé que je n'avais pas réellement couché avec Seiya mais inconsciemment j'étais certaine de l'avoir fait. Et je me suis rendue compte que je n'étais pas réellement amoureuse de lui. En faite je n'avais plus que de la considération pour le grand guerrier qu'il était. En réalité j'avais fait une fixation sur lui car c'était le premier homme à m'avoir vaincu. Ces révélations m'ont permit de faire mon deuil plus facilement.
Marine : Je comprends mieux pourquoi tu semblais plus épanouie au retour.
Shina : J'ai l'impression de me sentir plus légère, cette discussion m'a fait un bien fou. Je pense que je vais annoncer la nouvelle à Athéna.
Marine : Je ne crois pas qu'il soit très prudent de gravir les marches des douze maisons dans ton état.
Shina : Kiki nous téléportera.
Marine : Dis moi Shina ? Et si un jour ton enfant te questionne sur son père, que lui diras tu ?
Shina : Raison de plus pour voir la déesse, elle pourra me conseiller.

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Un peu plus tard au temple de Bélier

Kiki était assis en tailleur à l'entrée de la maison de son défunt maître. Il gardait les yeux fermés et se concentrait pour sentir le cosmos des personnes environnantes. Soudain il en perçut un à la fois très puissant et très triste, il reconnut tout de suite Shun et d'après ce qu'il sentait il ne portait pas son armure. Son ami déprimait depuis son retour des enfers et le voyage à Paris semblait avoir empiré les choses. La seule personne qui pouvait le consoler était June, mais elle était partie s'entraîner à travers le monde car elle se trouvait trop faible par rapport à Shun et voulait se montrer digne du chevalier divin qu'il était devenu et quelle aimait. Elle ne s'était même pas rendue à Paris pour le soutenir dans sa peine. L'apprenti chevalier se disait quelle ne méritait pas l'amour du chevalier aux cheveux d'émeraude. Soudain il se mit à rire intérieurement car Shun n'avait plus de cheveux depuis son retour de la capitale française. Il avait décidé de changer de tête car il voyait Hadès chaque fois qu'il regardait son reflet. Au début Kiki n'arrêtait pas de plaisanter à propos du nouveau look de Shun mais Ikki lui fit comprendre que son humour à la "Seiya" ne faisait qu'empêcher la blessure morale de son petit frère de se refermer.
Lorsqu'il sentit que Shun était devant lui, il ouvrit les yeux et décida de saluer son ami.
Kiki : Salut Shun qu'est ce que tu fais là ?
Shun : Bonjour Kiki, je viens monter les marches pour faire un peu d'exercice et me changer les idées.
Kiki : Tu ... Tu penses encore à Seiya ?
Shun : Entre autres choses, mais c'est surtout à June et aux sentiments que j'éprouve pour elle que je pense en ce moment.
Kiki : Tu ne l'aimes plus ?
Shun : Je ne sais pas. Elle me manque terriblement mais en même temps je ne suis pas pressé de la revoir.
Kiki : En tout cas tu ne t'empâtes pas.
Shun : Qu'est ce que tu veux dire ?
Kiki : Et bien tout à l'heure Shina est venue avec Marine et elle voulait que je la téléporte jusqu'au temple d'Athéna.
Shun : Oui et alors ?
Kiki : Et bien au début j'ai refusé en lui faisant remarquer qu'elle avait grossi et qu'un peu de sport ne lui ferait pas de mal. J'avais à peine fini ma phrase que Marine m'a menacé de me casser un bras si je ne les téléportais pas sur-le-champ, et comme je ne suis encore pas assez fort pour lui tenir tête je me suis exécuté.

Kiki vit soudain que le visage de Shun avait viré au blanc cadavérique et qu'il affichait une expression de terreur.
Kiki : Hé Shun ! Ça va pas ?
Shun : Kiki s'il te plaît téléporte moi au temple d'Athéna.
Kiki : Et ton exercice ?
Shun : Plus tard, c'est urgent !
Kiki : Très bien, donne moi la main.

Et tous deux disparurent dans un éclaire de lumière.

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Dans la salle du trône Athéna réfléchissait. Elle venait d'entendre le récit de Shina et ne savait pas quoi dire ou plutôt elle n'osait dire au chevalier enceinte la solution qu'elle avait trouvée pour l'enfant qu'elle portait.
Tout à coup les portes s'ouvrirent et Shun entra en trombe dans la salle.
Athéna : Que signifie cette intrusion, chevalier ?
Shun : Pardonnez mon entrée cavalière Athéna mais je devais savoir si Shina était réellement enceinte.
Athéna : Et comment peux-tu le savoir ? Marine et moi sommes les seules à qui elle s'est confiée.

Shun respira un grand coup puis dit d'une voix coupable et les larmes aux yeux
Shun : Déesse Athéna, c'est moi le père.

Un grand silence emplit la salle pendant cinq minutes.
Athéna malgré son statut divin demeurait interdite par l'annonce. Le choc de la révélation ne fut pas plus doux pour Marine, qui avait déjà eu du mal à accepter celle Shina, car elle donnait l'impression d'être catatonique. Elle n'arrivait pas à s'imaginer comment deux personnalités aussi opposées avaient pus s'unirent l'espace d'une nuit, même si l'une était en proie à la dépression et l'autre complètement saoule. Quant à l'intéressée, elle se sentait sale, méprisable, en dessous de tout. Elle venait de se rendre compte qu'elle n'avait pas eut une aventure sexuelle avec un inconnu, mais qu'elle avait violé Shun. Et cette pensée lui était insupportable.
Athéna rompit le silence
Athéna : Peux-tu nous fournir des preuves de ce que tu avances ?
Shun : Je ... Je peux vous raconter ce qui s'est passé ce jour là mais ce sera un peu long.
Athéna : Et bien fais

Shun se racla la gorge puis :
Shun : Ce jour là, donc, j'avais décidé de modifier mon visage afin d'atténuer mes ressemblances avec Hadès. Je suis donc entré dans un salon de coiffure quelconque en pensant qu'une nouvelle coupe suffirait à donner le change. J'ai dit à la personne qui s'occupait de moi que je lui laissais carte blanche à condition que je ne me reconnaisse pas à la fin. Le travail dura un peu plus d'une heure mais quand le coiffeur me dit qu'il avait terminé, je n'ai pas osé me regarder dans la glace mais je l'ai félicité de son travail pour ne pas le vexer.
J'ai passé le reste de la journée à visiter Paris et le soir en rentrant j'ai entendu une voix familière qui venait d'un bar près de l'hôtel. Je suis rentré pour vérifier et là j'ai vu Shina dans un état d'ébriété avancé. Je lui ai demandé si tout allait bien et à ma grande surprise quand elle m'a vu elle m'a dit "Seiya tu es revenu". Je pensais que l'alcool lui donnait des visions mais lorsque je vis mon visage dans la glace du comptoir, je me suis rendu compte que j'avais la même coupe que Seiya et que, hormis la couleur des cheveux, j'étais presque son sosie. Je décidais donc de ramener Shina à l'hôtel car je ne pouvais pas la laisser se détruire comme ça. Durant le court trajet qui nous séparait de l'hôtel elle n'a cessé de dire qu'elle m'aimait ou plutôt elle le disait à Seiya. Arrivée dans sa chambre elle s'est écroulée. Pensant qu'elle était évanouie je l'ai portée jusqu'à son lit. Je suis ensuite allé dans les toilettes pour me rafraîchir au lavabo.
Au moment où j'en suis sorti Shina était nue et s'est jetée sur moi et m'a embrassé. J'ai tenté de la repousser mais elle a utilisé la technique d'immobilisation du Scorpion pour me maîtriser. Elle... Elle m'a ensuite dévêtu et poussé sur le lit ... Et ... Et ensuite je me suis laissé faire. J ... J'aurais pu me dégager mais j'ai laissé mes bas instincts agir et j'ai lâchement profité de la situation. Au matin je suis sorti tout doucement de la chambre de Shina pour aller dans la mienne, et une fois dedans je me suis rasé le crâne pour effacer ma ressemblance trompeuse avec Seiya. Voilà toute l'histoire Athéna, je suis prêt a assumer les conséquences de mes acte et me mets à la disposition de votre justice.
Athéna : Tu prétends donc avoir abusé de Shina ?
Shun : Oui Athéna.
Shina : Ne l'écoutez pas Athéna ! C'est moi la fautive dans cette histoire.
Shun : Shina tu n'étais pas consciente de tes actes. Moi si !

Athéna regardait, un peu amusée, les deux chevaliers se disputer la faute puis intervint
Athéna : Silence ! J'ai besoin de calme pour statuer sur vôtre affaire et déterminer les responsabilités de chacun. Allez dans la maison des Poissons et attendez mon jugement.
Shun : Athéna, malgré tout le respect que je vous dois, je ne pense pas que Shina soit en état de descendre les marches...
Athéna : Et bien tu n'auras qu'à la porter.

Shun acquiesça, s'approcha de la jeune femme, la prit dan ses bras, et se dirigea vers le dernier temple du zodiaque. Shina se sentait mal. Elle pensait qu'elle ne méritait pas toutes ces attentions et qu'elle n'était pas digne de porter l'enfant du chevalier d' Andromède.
Lorsque ce dernier la déposa enfin à terre elle poussa un soupir de soulagement.
Soudain elle eut un doute sur l'histoire qu'avait raconté Shun. Quelque chose sonnait faux dans sa version des faits. Shun avait dit qu'il avait laissé libre cour à ses pulsions mais personne ne se maîtrisait mieux que lui au sanctuaire alors...
Shina : Pourquoi ?
Shun : ???
Shina : Pourquoi t'es tu laissé faire ? De tous les chevaliers d'Athéna tu es le seul qui saches parfaitement contrôler ses émotions. Tu es incapable de haïr quelqu'un qui te frapperait à mort, il est donc impossible que j'ai pu te faire succomber aux plaisirs de la chair. Alors je répète une dernière fois ma question : pourquoi ?
Shun : Tu me prenais pour Seiya tu te souviens ? Je vais donc te répondre par une autre question. Qu'aurais tu fait dans ton état si Seiya t'avait rejetée ?

Shina resta coite. Mais plus que la remarque de Shun c'était le regard et le son de sa voix d'une dureté inhabituelle qui l'intrigua. C'était la première fois qu'elle voyait Shun dans cet état et elle s'étonna de le trouver attirant. Elle se reprit puis se mit à songer au problème qui venait de lui être posé. Elle n'eut pas à réfléchir bien longtemps. Elle savait très bien ce quelle aurait fait si Seiya avait rejeté ses avances alors qu 'elle était au summum du désespoir et Shun aussi l'avait deviné.
Shina se rendit alors compte que Shun lui avait sacrifié sa virginité qu'il préservait pour June pour éviter qu'elle ne mette fin à ses jours. Elle se mit alors à pleurer de honte et de reconnaissance. Elle pleurait tellement qu'elle du retirer son masque pour ne pas se noyer.
Shina : Pourquoi est-ce que tu fermes les yeux ?
Shun : A cause de la loi sur le visage des femmes chevaliers.

Cette réflexion sortit la jeune femme de son chagrin.
Shina : Je te ferais remarquer que, primo je ne suis pas assez forte pour te tuer, secundo tu as déjà vu mon visage il y a deux mois, et que tertio nous sommes techniquement amants.

A ces mots Shun sanglota.
Shina : Excuse moi Shun j'ai oublié un instant que tu étais avec June. Je suis désolée de vous avoir "volé" votre première fois.
Shun : Tu sais Shina ? Ce qui me culpabilise ce n'est pas l'acte en lui-même, mais la jouissance que j'ai ressenti . Quand je me suis laissé faire je pensais que même si physiquement je ne serais plus vierge, je possédais assez de volonté pour faire abstraction du plaisir.
Shina : Tu as peur qu'elle ne comprenne pas ton geste en fait. Mais dis moi ? Crois tu qu'elle t'aime vraiment ? Penses tu que si elle tenait vraiment à toi elle t'aurait laissé seul avec ton désespoir ? Et toi ? L'aimes tu réellement ou t'es tu "sacrifié" comme avec moi car tu craignais sa réaction en refusant son amour ?
Shun : C'est bizarre ce sont les questions qui hantaient mon esprit ces derniers jours.
Shina : Je vais te dire un truc Shun. Si ta relation avec June n'était pas connue, tu serais courtisé par toutes les femmes du Sanctuaire. Et tu sais pourquoi ? Parce que tu as toutes les qualités qu'une femme recherche chez un homme. Tu es gentil, sensible, serviable, attentif, courageux, et beau comme un dieu.

Inconsciemment Shina s'était approchée de Shun pendant qu'elle énumérait ses vertus. Les deux jeunes gens se trouvaient nez à nez.
Soudain Shina embrassa Shun ce qui lui fit ouvrir les yeux. Se reprenant le chevalier d'Ophiuchus recula avec un sourire gêné. Shun décida de changer de conversation.
Shun : Dis-moi, comment as tu appris Restriction ?
Shina : C'est simple Milo était mon maître.
Shun : Il a fait du beau travail ; mais dis-moi ? Quand t'es tu éveillée au septième sens ?
Shina : Qu'est ce que tu racontes ? Je suis légèrement plus puissante qu'un chevalier d'argent ordinaire mais je suis loin d'égaler un chevalier d'or.
Shun : Et bien tu te trompes. Penses-tu qu'un chevalier d'argent aussi puissant soit-il, et ivre qui plus est, peut immobiliser un chevalier divin en pleine possession de ses moyens ?
Shina : Tu veux dire que sans le savoir je possède l'ultime cosmos ?
Shun : Tu aurais du t'en douter après avoir survécu à l'attaque d'Aïolas au Japon. Si les armures d'or n'étaient pas perdues, je suis sûr que tu aurais pu succéder à ton maître.
Shina : Ca m'étonnerais car je suis Bélier, mais c'est le plus beau compliment qu'un homme ne m'ait jamais fait.
Shun : Tu sais Shina, tu as toi aussi un certain succès auprès de la gent masculine.
Shina : C'est bizarre car aucun homme ne m'a fait la cour ; et de toutes façons je tuerai celui qui l'oserait.
Shun : C'est justement ça qui les attire chez toi. Tu es tellement inaccessible que celui qui réussira à te plaire pourra se considérer comme le plus grand séducteur du monde. En réalité tu ne leurs plais pas vraiment, tu n'es qu'un défit à relever. Il ne veulent même pas savoir ce qui se cache derrière ton apparente dureté.
Shina : Et qu'est ce qui se cache derrière mon "apparente" dureté ?
Shun : Il se cache une femme sensible, douce, drôle, sincère, décidée, désirable...

Comme pour Shina, Shun pendant son laïus, se dirigea sans s'en apercevoir vers cette dernière. Il se trouvait dans la même situation que tout à l'heure mais les rôles s'étaient inversés. Shina se mit à rougir et Shun l'imita.
Soudain Shun se retourna.
Shun : Tout ça pour te dire que tu as aussi des atouts pour séduire les hommes.

Shina était déçue. Elle ne pensait pas que Shun était aussi timide. Ils se plaisaient tous les deux, c'était indiscutable, mais il n'oserait jamais l'avouer. Shina décida de prendre le taureau par les cornes. Elle se plaça en face de Shun et l'embrassa une nouvelle fois. Shun ne se défendit pas et serra la jeune femme dans ses bras.
Shun : Tu sais Shina notre enfant aura besoin d'un père, je veux dire d'un vrai père qui soit là quand il en aura besoin. Et pour cela il faudra que nous vivions ensemble sous le même toit. C'est pour ça que je voudrais te demander si tu... Tu voudrais de moi comme ...Comme mari.
Shina : Oui Shun j'accepte de devenir ta femme.

Shun prit alors Shina, qui remettait son masque, dans ses bras et se dirigea vers le temple d'Athéna.
Shun : Allons dire à notre déesse que nous avons trouvé une solution au problème.
Shina : Et si elle refuse ?
Shun : Nous quitterons le sanctuaire ; si tu es d'accord naturellement.
Shina : Évidemment que je suis d'accord.

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Dans la salle du trône Athéna regardait les portes avec une certaine anxiété comme si elle savait que les deux chevaliers allaient venir sans qu'elle aie besoin de les convoquer. Soudain les huis s'ouvrirent et le jeune couple tout juste formé entra.
Shun : Athéna, Shina et moi avons trouvé une solution à notre situation.
Athéna : Et quelle est cette solution ?
Shina : Nous avons décidé de nous marier, avec ou sans votre consentement.

Le visage de la déesse si dure depuis que Shina lui avait avoué sa grossesse se radoucit alors immédiatement.
Athéna : Non seulement vous avez mon consentement mais je vous donne aussi ma bénédiction, à une condition.
Shina : Laquelle ?
Athéna : Que je me charge personnellement des préparatifs du mariage qui aura lieu dans une semaine.
Shun : Ce serait un honneur.
Athéna : Reste à trouver des témoins qui resteront dans la confidence jusqu'à la date susdite.
Shina : Chevalier de l'Aigle, voudrais tu être mon témoin ?
Marine : Avec plaisir chevalier d'Ophiuchus.
Shun : Je pense que mon frère acceptera d'être le mien.
Athéna : Alors va le chercher. Quant à toi Shina rentre chez toi et repose toi. Je vais faire venir Kiki.

Shun sortit du temple et Athéna se concentra pour convoquer l'élève de Mü. Il apparut à genou devant sa déesse.
Kiki : Que puis je faire pour vous Athéna ?
Athéna : Je souhaite que tu téléportes Shina jusqu'à chez elle. Et sans poser de question.
Kiki : A vos ordres Athéna.

Kiki prit la main de Shina et ils disparurent tous les deux laissant Athéna seule avec Marine.
Athéna : Il me semble que tu souhaites me poser une question chevalier.
Marine : En effet Athéna. J'aimerais savoir si vous les avez laissés seuls afin qu'ils se rapprochent ?
Athéna : C'est exact, mais je dois avouer que je ne m'attendais pas à ce qu'ils décident de vivre ensemble. Ça m'évitera de les marier de force, car c'est ce que j'avais décidé lorsque j'ai su que Shun était le père. Toutes ses émotions m'ont donné faim, je t'invite à ma table chevalier.
Marine : C'est trop d'honneur déesse Athéna.

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Dans sa maison Shina allait commencer un déjeuner copieux lorsqu'on frappa à la porte.
Ikki : Shina ! C'est Ikki. Je peux entrer ?
Shina : Oui c'est ouvert.

Le chevalier du Phœnix entra dans la maison et, au moment où il vit Shina :
Ikki : Tu es en cloque ?
Shina : Comme tu peux le voir.
Ikki : C'est qui le père ?
Shina : Manifestement Shun ne lui a encore rien dit. Je ne souhaite pas en parler.
Ikki : J'en étais sûr ! Je savais qu'il s'était passé quelque chose entre Seiya et toi avant que Julian n'enlève Saori.
Shina : Ce n'est pas lui le père.
Ikki : Et qui cela peut il bien être ?
Shina : Devine puisque tu es si malin.
Ikki : Ça veut dire que je le connais ?
Shina : Possible.

Shina voulait lui annoncer la nouvelle, mais elle jubilait à l'idée de voir la tête d' Ikki quand il réaliserait que c'était son petit frère qui l' avait engrossée.
Ikki : Milo du Scorpion, il me semble que vous étiez très proche.
Shina : Non j'étais seulement son élève.
Ikki : Aldébaran du Taureau, il te déshabillait toujours du regard.
Shina : Essaye encore.
Ikki : C'est donc Mü de Bélier.
Shina : Tu crois que je pourrais supporter Kiki à longueur de journée?
Ikki : C'est un de mes frères ?
Shina : Tu chauffes.
Ikki : Pas Jabu tout de même ?
Shina : Non et tu peux éliminer les quatre autres, je ne m'intéresserais jamais à des chevaliers aussi faibles.
Ikki : Il ne reste donc que Hyoga. C'est bizarre car je vous vois mal ensemble.
Shina : Tu gèles.
Ikki : Mais qu'est ce que tu me racontes ! Ça ne peut pas être Shiryu, il est tout le temps au bras de Shunreï quand il ne combat pas. Je ne vois pas qui d'autre aurait pu...

Ikki se tut, il venait de deviner et Shina en voyant son regard regrettait son petit jeu. Elle savait que le chevalier du phoenix était dangereux quand il s'énervait, mais elle ne voulait pas lui montrer qu'elle avait peur.
Ikki : Comment as tu osé faire ça avec mon petit frère espèce de chienne en chaleur ?!
Shina : Nous avons fait "ça" comme tu dis parce que nous nous aimons.
Ikki : Foutaise ! C'est de June que Shun est amoureux ! ?!
Shina : C'était jusqu'à notre voyage à Paris. J'avais perdu l'homme que je croyais aimer et Shun souffrait de l'absence de celle qui l'avait éconduit. Nous avons "mêlé" nos solitudes et tu peux admirer le résultat. Après tout Paris est la capitale de l'amour.

Ikki était excédé. Il enflamma son cosmos et lança son poing à une vitesse supraluminique. Shina savait qu'elle ne pouvait esquiver l'attaque comme elle savait que le coup mortel ne lui était pas directement destiné.
Mais le poing n'atteint jamais sa cible. Ikki était stupéfait. Quelqu'un avait stopper son attaque en saisissant son bras et cette personne n'était autre que son propre frère Shun. Ikki fit un pas en arrière car pour la première fois il voyait la haine dans les yeux de son frère, et elle était dirigée contre lui. Soudain il sentit une terrible douleur. Shun était en train de serrer son bras si fort qu'il avait l'impression qu'il allait lui broyer .
Shun : Écoute moi bien Ikki car je ne le répéterais pas. J'aime Shina et dans une semaine Athéna va nous donner la bénédiction nuptiale. Je t'ai choisi comme témoin car tu es mon frère et je sais que tu peux garder un secret. Personne ne doit être au courant avant que la déesse ne le décide.
Je vais m'installer ici pour assurer la protection de ma future épouse. Et je te préviens, si jamais elle faisait une fausse couche je te ferais tellement souffrir que ton entraînement sur l'île de la reine morte passera pour un séjour au paradis. Me suis-je bien fait comprendre ?

Ikki fit oui de la tête et Shun lâcha prise. Lorsqu'il sortit de la maison, Ikki se tenait le bras mais arborait un sourire radieux. Son frère était enfin devenu un homme et cela grâce à une femme.


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#2 01 Nov, 2011 14:58:10

Succube

Saint Sakura ici! Très bonne nouvelle! J'ai découvert cette fic il y a 5 jours et franchement, chapeau. L'univers est super bien retranscrit et immersif, j'attends la suite avec impatience. Je vais stopper mon message ici, sinon il va y avoir du spoil dans l'air big_smile Bonne continuation!

#3 02 Nov, 2011 06:06:29

Asclepios

Chapitre -2 : les absents n'ont pas toujours tort

Une semaine plus tard dans le village aux abords du Sanctuaire.
June était très fière d'elle. Après deux mois d'entraînement intensif à travers le monde, elle pouvait enfin dépasser mach 2 sans effort et approcher mach 3. Shun sera sûrement fier d'elle. A chaque pas qui l'emmenait vers sa destination, son cœur battait de plus en plus fort. Arrivée aux portes du domaine sacré, elle fût surprise car un seul garde était en faction là où il y en avait habituellement cinq.
June : Holà garde ! Pourquoi es-tu seul ?

La sentinelle avait le soleil dans les yeux mais elle pouvait distinguer le masque et la boite de métal que portait la jeune femme. Elle en conclut donc qu'elle était chevalier.
Garde : Les autres sont au mariage chevalier. Je suis là car j'ai été tiré au sort.
June : Un mariage ? Et de qui s'agit-il ?
Garde : Désolé, j'ai une mauvaise mémoire des noms, mais bizarrement je n'oublie jamais une armure. Je peux vous donner leurs titres si vous le voulez.
June : Ce serait très aimable de ta part.
Garde : Alors, il s'agit du chevalier d'argent d'Ophiuchus et du chevalier divin d'Andromède.

Si June ne portait pas de masque, le garde l'aurait vu blêmir au moment où il finit sa phrase.
June : Ce n'est pas possible ! Tu dois faire erreur !
Garde : Tout le Sanctuaire a eu la même réaction que vous en apprenant la nouvelle hier. Des bruits ont tout de suite couru comme quoi le mariage leur fût imposé par Athéna en personne car Andromède avait engrossé Ophiucus.

June crut qu'elle allait s'évanouir.
Garde : Vous vous sentez bien chevalier ?
June : Je... Je suis juste un peu fatiguée.
Garde : En tout cas j'en connais une qui va faire une drôle de tête en apprenant la nouvelle.
June : Et qui ça ?
Garde : Ben, le chevalier du Caméléon bien sûr ! Ne me dites pas que vous ignoriez qu'elle et Andromède étaient ensemble ?

A ce moment un nuage cacha le soleil et le garde put nettement voir le motif sur la Pandora Box. Il se mit alors à trembler de tous ses membres. On lui avait raconté que des gardes se faisaient souvent tuer pour avoir offensé un chevalier.
June : Où a lieu la cérémonie ?
Garde : Dddddans lllle tttemple ddddd'Athé...

Avant qu'il ait pu finir, June était partie vers le temple de la déesse à une vitesse supersonique. Le garde, lui, était soulagé d'être en vie mais songeait à changer de pantalon.

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Un peu plus tard dans le temple d'Athéna

Le temple avait été légèrement modifié pour la cérémonie. Des bancs avaient été placés pour accueillir les invités et les rideaux habituellement rouges avaient été remplacés par des blancs. Les chevaliers de bronze et d'argent portaient des armures resplendissantes comme au premier jour, Athéna avait ordonné à Kiki de les nettoyer. Quant aux chevaliers divins, leurs protections furent pourvues d'une cape.
Parmi les invités on pouvait naturellement distinguer Jabu, Ichi, Nachi, Ban, Geki, Seika, Miho, Tatsumi, Hyoga, Shiryu et Shunreï. Certain chevaliers d'argent et de bronze, qui n'avaient pas participé à la "Bataille du Sanctuaire", étaient aussi présents dont Epona du Cheval, Ulysse de l'Hydre Mâle, Tryphon de l'Horloge, et Jessica du Lièvre. Il y avait plusieurs gardes aussi, mais les invités les plus inattendus furent le général de Poséidon  Sorente de la Sirène accompagné de la marinas Thétis. Il y avait aussi un étrange invité adossé à un pilier. Son visage était caché par un masque surmonté d'une capuche. Il dégageait un cosmos imposant qui ne laissait aucun doute sur sa nature divine. Certains pensaient qu'il s'agissait d'Éros, d'autres de Dionysos ou d'Apollon. Seule Athéna connaissait l'identité de l'illustre inconnu.
Shun et Shina étaient agenouillés devant Athéna et leurs témoins respectifs se tenaient debout derrière eux.
La cérémonie touchait à sa fin
Athéna : Si une personne dans cette assistance s'oppose à cette union qu'elle parle sur-le-champ ou se taise à jamais.

A cet instant June entra avec fracas dans le temple. Elle eut d'abord du mal à reconnaître Shun sans ses cheveux.
June : Moi, je m'y oppose ! Shun tu me dois des explications. Comment as-tu pu me tromper avec elle ? C'est une vipère lubrique dont le coeur est aussi froid que les serpents de son armure. Elle est cruelle, mauvaise, rancu...

June ne termina pas sa phrase. La pointe de la chaîne nébulaire était au niveau de sa jugulaire.
Shun : Bon ! Je pense qu'à présent tu es calmée. Je vais te donner les explications que tu me demandes mais je te préviens ça ne va pas te plaire.
June, je n'ai jamais été amoureux de toi. Quand tu m'as avoué ton amour, je t'ai dit que je ressentais la même chose pour toi car je ne voulais pas te faire de peine. Tu ne sera jamais rien d'autre pour moi qu'une très grande amie, une grande sœur. Une sœur qui m'a soutenu, encouragé et pansé mes blessures lors de mon entraînement. C'est à toi que je dois d'être chevalier. Mais si ça peut te consoler, sache que tu ne m'aimes pas non plus. Tu t'es attachée à moi, car tu étais la seule femme sur l'île d'Andromède et que parmi tous les disciples, j'étais le seul qui ne te rabaissais pas à cause de ton sexe.
June : Je ne te crois pas ! Nous nous aimons car nous nous ressemblons !
Shun : June, te rappelles-tu notre premier baiser ?
June : Non je...
Shun : C'est normal, nous ne nous sommes jamais embrassés. Après la "Bataille du Sanctuaire", nous avons passé un mois ensemble sans nous toucher.
June : C'est parce que nous étions timides !
Shun : C'est parce qu'inconsciemment nous savions que notre relation était vouée à l'échec.

June était abasourdie. Elle ne savait plus quoi répondre. Soudain une main l'agrippa et la fit s'asseoir sur un banc. C'était Seika, la grande sœur de Seiya, puis elle entendit une voix dan sa tête. C'était Jabu qui utilisait ses faibles pouvoirs mentaux pour communiquer avec elle en silence.
Jabu : June, tu dois te faire une raison. Tu aurais pu t'éviter toutes ces souffrances si tu avais accompagné Shun à Paris. Et tu l'aurais fait si tu l'aimais vraiment. Au lieu de ça tu l'as évité durant...

Jabu s'était évanoui car c'était la première fois qu'il utilisait la télépathie. Cependant son intervention avait fonctionné car June venait enfin d'accepter la vérité.
Athéna: Bien ! Puisque l'incident est clos, nous allons pouvoir terminer la cérémonie. Chevaliers, moi Athéna déesse de la sagesse et de la juste guerre, je vous unis par les liens sacrés du mariage. Shun, tu peux embrasser la mariée.

Un rideau tomba, cachant la scène du baiser aux spectateurs. Lorsque celui ci se releva, Athéna reprit la parole.
Athéna : L'union des deux chevaliers est scellée. A présent, je vous invite tous à vous rendre au banquet qui se trouve dans le Colisée.

Tout le monde sortit du temple. D'abord Shun portant sa femme, puis les autres chevaliers divins suivis des émissaires de Poséidon. Arrivèrent ensuite les chevaliers de bronze et d'argent, les gardes conviés fermant la marche.
Athéna se trouvait à présent seule dans son temple avec le mystérieux invité et...
Athéna : June ? Tu ne veux pas te joindre aux autres ?
June : Déesse Athéna, deux questions hantent mon esprit et...
Athéna : Tu voudrais que j'y réponde ? Soit !
June : Tout d'abord, j'aimerais savoir comment Shun peut être le père de l'enfant de Shina alors qu'il n'a que treize ans ?
Athéna : Cela est dû au cosmos. Il permet, pour ceux qui le maîtrise, de devenir adulte à l'âge habituel de la puberté. D'ailleurs tu aurais dû remarquer que tu es plus "développée" que les filles de ton âge qui n'ont pas de cosmoénergie. Toi aussi tu as atteint avant l'âge la maturité biologique nécessaire pour porter un enfant. De plus le cosmos te permettra de vivre plus longtemps que le commun des mortels tout en gardant un apparente jeunesse. A cinquante ans tu n'en paraîtras que trente, pardon que vingt cinq car tu as le niveau des chevaliers d'argent à présent.
June : Si je comprends bien, plus notre cosmos est puissant plus notre vie sera longue ?
Athéna : Exact ! Doko et Scion en sont les meilleurs exemples puisqu'ils ont vécu plus de deux siècles. Puis-je connaître ta seconde question ?
June : C'est au sujet de la grossesse de Shina. Elle n'est enceinte que de deux mois, et pourtant je trouve que son ventre est plus proéminent qu'il ne devrait l'être.
Athéna : Cela est encore dû au cosmos, il permet aux fœtus de se former plus vite, et bien que naissant prématurément, les nourrissons sont parfaitement développés. Les chevaliers de bronze accouchent en moins de neuf mois, en moins huit pour celles d'argent et de sept pour celles qui ont l'ultime cosmos.
June : Je vous remercie pour ces réponses déesse Athéna. Je vais à présent rejoindre les autres.

Athéna attendit que June se soit suffisamment éloignée, et s'adressa à l'inconnu.
Athéna : Alors ? Comment as-tu trouvé la cérémonie ?
Inconnu : Ennuyeuse à mourir. Heureusement que June est intervenue pour mettre un peu d'ambiance. Dommage qu'elle et Shina ne se soient pas battues, ça aurait été un beau spectacle.
Athéna : Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même, je ne t'ai pas invité que je sache. D'ailleurs je ne vois pas en quoi ce mariage t'intéressait.
Inconnu : Je te le dirais un jour, peut être. Mais tu sais ce qu'il serait advenu si tu avais refusé ma présence.
Athéna : Oui Arès, je le sais. Une nouvelle guerre sainte contre toi.
Arès : C'est exact ! Mais dis-moi ? Tu ne m'avais pas dit que Jabu était un de tes chevaliers les plus faibles ?
Athéna : Je t'avoue que j'ai été aussi surprise que toi quand il est entré en communication télépathique avec June, même si ça n'a duré qu'un court instant.
Arès : Il ira loin ce gars la. J'ai presque envie de le prendre sous ma protection.
Athéna : Pour qu'il devienne un de tes berserkers ? Hors de question. Cependant tu peux aller au banquet si tu veux.
Arès : Désolé, je préfère le nectar et l'ambroisie aux nourritures terrestres. Je retourne sur-le-champ dans l'Olympe.
Athéna : Arès, je te remercie pour cette visite amicale.

Arès ne répondit rien et se dirigea vers le mont étoilé. Athéna quant à elle alla rejoindre ses convives au banquet.

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Plus bas dans le Colisée.

Jabu mangeait comme quatre, il fallait dire que sa première expérience de la télépathie avait englouti toutes ses forces, et les autres chevaliers de bronze sympathisaient avec les gardes.
Les chevaliers divins, à l'exception de Shun, quant à eux, observaient Thétis avec appréhension. Celle ci l'avait remarqué et s'avança vers les trois jeunes gens.
Thétis : Je peux savoir pourquoi vous me regardez comme ça depuis mon arrivée au Sanctuaire ?
Shiryu : Nous pensions que tu étais morte lors de la bataille qui nous opposa à ton dieu.
Thétis : C'est exact, mais il m'a ressuscitée il y a un mois. Cet effort l'a d'ailleurs beaucoup fatigué et il ne peut quitter sa couche pour l'instant. C'est pourquoi il nous a envoyés Sorente et moi pour le représenter au mariage. En réalité c'est me faire renaître dans un corps humain qui a vidé Julian de ses forces, mais je ne vais pas crier sur tout les toits que j'étais à l'origine un poisson.

Dans les gradins, Ulysse félicitait Epona pour les progrès de son élève Jabu et désespérait de voir Ichi en faire autant. Tryphon quant à lui pleurait de joie, la musique jouée par le général de la Sirène parvenait directement à son cerveau. Le chevalier de l'Horloge avait perdu l'ouïe lors de son combat pour gagner son armure et n'avait plus perçu aucun son depuis des années.
Seika racontait à June de quelle manière insolite Shun et Shina s'étaient abordés. A son propre étonnement, June se mit à rire en apprenant la vérité.
Athéna fût surprise de ne pas trouver le jeune couple. Ikki lui dit qu'ils avaient décidé de profiter de leur union officielle en solitaire. La déesse sourit.

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Un mois plus tard

Le soleil brillait de tous ses éclats. Les gardes à l'entrée du domaine sacré devaient plisser les yeux. Soudain l'un d'eux vit une silhouette avancer vers eux. La personne progressait d'un pas lent, les reflets du soleil sur son armure empêchaient les gardes de voir ses traits.
Les gardes : Halte la !

Ils ne purent rien dire d'autre, ils se trouvaient à présent tous à terre et inconscients. L'inconnu pénétra dans le sanctuaire.

Plus loin dans le sanctuaire.

Shun et Shina flânaient. June les observait de loin.
Shun : Dis moi Shina, tu as pensé à un nom ?
Shina : Oui, mais c'est un nom d'homme, et je ne sais pas pourquoi mais je suis certaine que j'attends une fille. L'instinct maternel sans doute.
Shun : Ce ne serait pas Seiya par hasard ?
Shina : Comment as-tu deviné ?
Shun : L'instinct paternel sans doute.
Shina : Même si c'est un garçon, ce sera un nom difficile à porter, car ça le fera vivre dans l'ombre de son oncle. Tu n'aurais pas une autre idée ?
Shun : Si, mais c'est aussi un nom de garçon, et je ne sais pas si il va te plaire.
Shina : Dis toujours.
Shina : J'avais pensé à Cassios.

Shina resta un moment silencieuse. C'était le nom de son ancien élève, celui qui trouva la mort en combattant héroïquement le chevalier Aïolia alors sous l'emprise de Saga.
Shina : Je suis d'accord. A une seule condition.
Shun : Laquelle ?
Shina : Si c'est une fille elle portera un nom japonais.

Seika : Alors on espionne ?
June : Seika ! Tu m'as fait peur, idiote.
Seika : Je croyais que tu avais tiré un trait sur Shun.
June : C'est vrai, mais je ne peux m'empêcher d'envier Shina. Tu ne peux pas le remarquer, mais son cosmos est d'une grande sérénité et je suis certaine que c'est dû à son état.

L'inconnu avançait toujours du même pas lent dans le Sanctuaire, Il avait mis hors de combat tous les gardes qui s'étaient opposés à lui. Il sentit soudain un cosmos. Il se dirigea vers lui en tentant de forcer le pas mais cela le faisait souffrir. L'inconnu aperçut deux silhouettes assises qui lui tournaient le dos.

Seika : Tu n'es pas un peu jeune pour vouloir être enceinte ?
June : C'est sans doute parce que je n'ai jamais eu la vie d'une enfant normale, tout comme mon corps mon esprit a du murir plus rapidement pour survivre.
Seika : C'est bizarre quand même.
June : Tu me donnerais quel âge ?
Seika : A vue de nez je dirais dix-sept ans tout au plus.
June : J'en ai quatorze.
Seika : Je suis désolée.
June : Ce n'est pas grave. Je vais tout t'ex ...

June se tût. Elle venait de sentir une présence juste derrière elle. En se retournant, et grâce à son masque qui filtrait une partie des rayons du soleil, elle vit un homme en armure dorée avec deux ailes dans le dos. Elle n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche que ce dernier s'effondra sur elle.
Seika : June ? Est ce que ça va ?
June : Seika, tu ne vas pas me croire. C'est Seiya !

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Deux heures plus tard dans une chambre du temple d'Athéna.

Seiya reprenait peu à peu connaissance. Il n'avait pas la force d'ouvrir les yeux et ses oreilles ne percevaient presque aucun son. Sa peau par contre lui signalait qu'il se trouvait dans un lit. Son ouïe revenait progressivement et il tentait d'écarter ses paupières.
Une voix : Regarde Seika, il se réveille.

En entendant le nom de sa sœur, le chevalier de Pégase se redressa d'un seul coup et ouvrit brusquement les yeux. Seiya se demandait si il ne rêvait pas, ses neufs frères et sa sœur étaient à son chevet.
Seika : Oh Seiya ! Je suis si heureuse de te revoir. Où étais tu passé pendant tout ce temps ?
Athéna : Calme toi Seika. Il vient juste d'ouvrir les yeux. Laisse lui le temps de reprendre tous ses esprits.
Seika : Vous avez raison Athéna.
Seiya : Si c'est un rêve, surtout ne me réveillez pas.
Ikki : Il les a retrouvés je crois. Il commence déjà à faire de l'humour.
Seiya : Combien de temps ai je disparu ?
Athéna : Tes obsèques ont eu lieu il y a trois mois chevalier.
Seiya : Désolé d'avoir manqué la fête. Trois mois vous dites ? C'est-il passé quelque chose d'intéressant pendant mon absence ?

Seiya suivit tous les regards qui se portèrent sur une personne assise en retrait.
Seiya : Dis moi Shina, tu n'aurais pas grossie ?
Shina : Je suis enceinte crétin.
Seiya : Et moi je suis Zeus en personne. Qui serait assez fou pour coucher avec toi ?
Shun : Moi seigneur Zeus. Et si tu manques encore de respect à ma femme je te ferais regretter de ne pas être mort.
Ikki : Fais attention Seiya, Shun est devenu très chatouilleux depuis son mariage.
Seiya : Attends Ikki ! Tu veux dire que Shun a épousé Shina et qu'ils attendent un enfant ?
Seika : C'est exact petit frère. Mais ils ont conçu l'enfant avant de se marier.
Seiya : Et June alors?
June : Pas de commentaire.

Seiya se demandait si le Sanctuaire n'était pas devenu fou. Soudain il se rendit compte qu'il portait toujours son armure. Il allait questionner Athéna quand celle ci s'adressa à lui.
Athéna : Je sais ce que tu vas me demander. Je vais donc te répondre. Il semblerait que ton armure se soit collée à ta peau. Kiki et moi-même avons tenté en vain de te l'ôter. Nous ne sommes arrivés qu'à te retirer ton casque et tes ailes. Maintenant c'est à toi de répondre à nos questions. Comment es-tu revenu à la vie ? Comment es-tu sorti des enfers ? Et pourquoi seulement maintenant ?
Seiya : C'est à la fois simple et compliqué. Quand nous mourons, notre âme se sépare de notre corps et va directement au royaume d'Hadès pour y être jugée. Comme mon corps se trouvait au même endroit que mon âme, il m'a suffit de le réintégrer. Là où ça se complique, c'est que comme mon corps était mortellement blessé je suis décédé à nouveau. Cependant, lors de ma brève résurrection, j'ai bien senti que mon cosmos guérissait lentement ma blessure. J'ai donc du mourir et renaître jusqu'à ce que je sois en mesure de me relever. C'est pour cette raison que mon retour a été aussi long. Pour ce qui est de mon retour sur Terre, je le dois étrangement à Hadès en personne. D'ailleurs je me suis trouvé face à lui dès que je me suis mis debout.

Seiya ne fût pas étonné en voyant les visages surpris de ses camarades. Il remarqua cependant qu'Athéna semblait seulement intriguée par sa révélation.
Athéna : Je croyais que je l'avais tué pour de bon ?
Seiya : Il a du utiliser la même technique que moi. Le plus étrange quand je l'ai rencontré ; c'est la façon dont il m'a sourit. On aurait dit, comment dire, on aurait dit que Shun avait pris possession de son corps. Ensuite j'ai vu que deux bras enlaçaient son cou. Il y avait quelqu'un derrière son dos. Hadès fit un signe de la tête et la personne sortit de sa cachette. C'était une femme d'une beauté extraordinaire, presque inhumaine. Ses longs cheveux étaient multicolores et des senteurs exquises se dégageaient de sa peau nacrée. Je ne sais pas si c'était un gardien des Enfers, mais si c'était le cas, je peux vous affirmer que je serais resté volontiers si je n'avais pas tellement eu envie de revenir. Elle chuchota quelque chose à l'oreille d'Hadès et celui ci ouvrit un tunnel dimensionnel et la femme me fit signe de m'y engouffrer.
Quand j'en suis ressorti, j'ai senti une grande fatigue. J'avais du mal à rester debout. Cependant je reconnaissais l'endroit. J'étais proche du Sanctuaire.
Athéna : Dis moi Seiya ? Comment était habillée cette femme ?

Seiya se mit à rougir. Il avait omis de dire que la femme était totalement dévêtue. Seuls ses cheveux cachaient sa nudité. Athéna voyant la réaction de son chevalier, sourit.
Athéna : Perséphone est donc revenu.
Hyoga :  Perséphone ? La Perséphone ?
Athéna : Oui, c'est l'épouse d'Hadès, et grâce à sa présence il va redevenir le dieu juste et bon d'avant les guerres saintes.
Shiryu : Si Perséphone a autant d'influence sur son mari, pourquoi l'a telle quitté ?
Athéna : Elle ne l'a pas quitté. C'est sa mère Déméter qui l'a séquestrée lors d'une visite car elle désapprouvait cette union.
Nachi : C'est étrange, je croyais que Perséphone avait été enlevée par Hadès qui l'aurait forcée à l'épouser.
Athéna : C'est ainsi que l'histoire fût racontée aux hommes mais la vérité est tout autre.
Perséphone ,voulant échapper à l'amour quelque peu étouffant de sa mère, avait décidé de se réfugier dans le Tartare. Un jour, alors qu'il inspectait son domaine, Hadès la découvrit. Ce fût le coup de foudre entre les deux divinités et ils se marièrent dans la plus grande discrétion. Cependant, Déméter ne trouvant aucune trace de sa fille sur terre, décida d'interroger l'Oracle à Delphes. Celui-ci lui révéla la cachette de sa fille ainsi que sa liaison avec le maître du monde souterrain. La déesse fût si en colère qu'elle alla voir Zeus pour lui demander d'annuler le mariage. Mon père lui fit comprendre qu'il ne pouvait dissoudre une union forgée par le consentement mutuel de deux dieux. Il ordonna cependant à Perséphone de rendre visite à sa mère au moins tous les six mois terrestres. Hadès était toujours triste de voir sa femme partir, et malheureusement, un jour, elle ne revint pas. Cette solitude forcée l'aigrit beaucoup. Il devenait de plus en plus cruel avec ses prisonniers. Et un jour, pour je ne sais quelle raison, il décida de s'approprier la terre des hommes ; mon domaine. Mais à présent que la déesse qu'il aime est de nouveau à ses cotés, nous n'avons plus rien à craindre de lui. Mieux ! Il peut même être un allié très utile.

Athéna prit un aire songeur quelque secondes, puis ...
Athéna : Ichi, va chercher Marine. Toi Geki, amène moi Kiki et dis lui d'apporter les douze Pandora Box des temples du zodiaque.

Quand les deux intéressés furent arrivés, Athéna prit la parole.
Athéna : Je vais me rendre aux Enfers afin de négocier avec Hadès le retour des armures d'or qui sont à présent en sa possession. Kiki, tu viendras avec moi pour identifier les morceaux des armures détruites par Thanatos. Marine, tu me serviras d'escorte. Pendant mon absence Shiryu assurera la fonction de Grand Pope. Ikki et Hyoga vous irez chercher à travers le monde les futurs chevaliers d'or et vous les entraînerez. Ichi, Nachi, Ban et Geki vous vous chargerez de la formation des prétendants aux armures de bronze. Toi Jabu, de celle des nouveaux chevaliers d'argent. Quant à toi June tu assisteras Seika pour suivre la convalescence de son frère. Nous partons sur-le-champ.
Shun : Et moi Athéna ?
Athéna : Toi Shun, tu t'occupes de ta femme et tu veilles à ce qu'elle ne se fatigue pas trop.

Athéna brandit le Niké et les douze urnes dorées se placèrent autour d'elle et de ses compagnons de voyage. Une vive lumière les entoura puis ils disparurent. Tout le monde sortit de la pièce à l'exception de June et Seika.
Seika : June, je sais qu'Athéna t'a ordonné de m'aider, mais j'aimerais être seule avec mon petit frère.

June partit sans dire un mot.
Seika : Alors Seiya, j'ai cru comprendre qu'en mon absence tu as joué les jolis cœurs.
Seiya : Ce n'est pas ma faute, j'ai un charme naturel ravageur.
Seika : Il n'est pas si ravageur que ça.
Seiya : Que veux tu dire ?
Seika : Je veux dire, que toutes tes petites amies se sont très bien remises de ta mort. Comme tu le sais déjà Shina est avec Shun.
Seiya : Eh ! C'est elle qui me courait après ; tout ça à cause d'une loi stupide.
Seika : Miho s'est consolée dans les bras d'Ichi.
Seiya : De toutes façons elle était trop bien pour moi. Ichi tu dis ?
Seika : C'est exact ! Elle m'a dit qu'elle avait craqué pour ses grand yeux noirs.
Seiya : Pourquoi est ce que je m'étonne encore ?
Seika : En tous cas, tu peux te consacrer exclusivement à Saori maintenant.
Seiya : Tu es folle ? Je ne suis jamais tombé amoureux de cette gourde.
Seika : Tu t'es pourtant sacrifié plusieurs fois pour elle.
Seiya : C'est pour Athéna et ses idéaux que j'ai frôlé tant de fois la mort ; nuance.
Seika : Je te ferais remarquer tu te battais pour elle avant de connaître la vérité.
Seiya : Si j'ai participé au tournoi inter-galactique, c'était dans l'espoir de me faire remarquer par toi. Te retrouver a toujours été le seul but de mon existence et je savais que cela aurait été impossible sans Saori ou dans un monde gouverné par quelqu'un d'autre que Athéna.
Seika : Donc, il n'y a aucune femme dans ta vie.
Seiya : Si, bien sur, mais elle ne le sais pas encore.
Seika : Et qui est celle qui a fait chavirer le cœur du plus "puissant et dévoué" de tous les chevaliers d'Athéna ?
Seiya : C'est un secret.
Seika : Et moi je suis ta sœur aînée.
Seiya : Tu me jures de ne le dire à personne ?
Seika : Tu as ma parole.
Seiya : Je vais te le dire à l'oreille.

Seika s'approcha de son frère alité et celui-ci lui susurra le nom à l'oreille.
Seika : Non ?!
Seiya : Si !
Seika : Et depuis quand ?
Seiya : Depuis que je l'ai vue.
Seika : Et tu comptes lui dire bientôt ?
Seiya : Je ne sais pas. Pas avant que je sois complètement rétabli en tous cas. Seika ?
Seika : Oui Seiya.
Seiya : Où étais tu pendant toutes ces années, et surtout comment Shun et Shina sont tombés amoureux ?

Seika se mit à rire et répondit à toutes les questions de son frère. Soudain un petit grondement se fit entendre.
Seika : Mais tu meurs de faim Seiya !
Seiya : Après trois mois sans manger je pense que c'est normal.
Seika : Je vais t'apporter à manger. June va s'occuper de toi jusqu'à mon retour.
Seiya : Je ne suis plus un bébé tu sais.
Seika : C'est vrai mais il faut que quelqu'un t'empêche de faire des bêtise.
Seiya : Oui maman.

Seika sortit de la chambre. Seiya appréciait cette accalmie d'attention à son égard. Soudain, une odeur nauséabonde lui chatouilla les narines. Il se rendit tout de suite compte que c'était lui qui dégageait cette puanteur.
Seiya : Évidemment trois mois sans se laver ça laisse des traces. Il doit y avoir une salle de bain pas loin.

Seiya observa sa chambre avec attention et remarqua une petite porte dans un coin. Il se leva du lit et entra dans la pièce

Un peu plus tard

June pénétra dans la chambre. Elle fut surprise de ne pas y trouver Seiya. Soudain elle entendit un bruit bizarre qui venait d'une petite porte. Elle décida d'aller voir. Elle entra dans la pièce (c'était une salle de bain), et surprit Seiya en armure debout dans la baignoire en train de prendre une douche.
June : Seiya ! Mais tu es complètement inconscient ma parole ! Te rends-tu compte qu'avec tes chausses en métal tu peux glisser et te rompre le cou sur les rebords.

June entra dans la baignoire avec la ferme intention de remettre le chevalier au lit. Malheureusement la prédiction qu'elle venait de faire à Seiya s'abattit sur elle. Mais au moment où sa tête allait toucher la céramique, elle se sentit tirée en avant. Seiya venait de la rattraper par un bras et la ramena vers lui. Mais lui aussi perdit l'équilibre et se retrouva assis dans la baignoire avec June sur les genoux. L'eau tiède continuait de couler par la pomme de douche.
Seiya : Je ne pense pas que les talons aiguilles soient aussi très indiqués.
June : Très drôle.
Seiya : Tu sais June, je commence à trouver la loi sur le visage des femme chevalier de plus en plus idiote.
June : Et pourquoi ça ?
Seiya : Parce que je trouve criminel de cacher un visage beau comme le tien.

June fut prise de panique. Elle venait de se rendre compte qu'elle avait perdu son masque. Seiya quant à lui, se noyait dans les magnifiques yeux azur de celle-ci.
June : Seiya, je n'aime pas la façon dont tu me regardes.
Seiya : Ne t'inquiète pas, je porte la meilleure des ceintures de chasteté.

Seiya approcha son visage de celui de June et l'embrassa. Surprise, elle tenta de se dégager en repoussant le fougueux chevalier. Mais elle perdit prise et un bruit métallique se fit entendre. Seiya cessa son étreinte et regardait à présent le sol. June était soulagée mais se sentait aussi bizarrement frustrée. Elle décida de voir ce qui avait bien pu troubler le Chevalier Divin.
En suivant le regard de Seiya elle vit qu'une épaulette dorée gisait par terre. En observant Seiya plus attentivement elle remarqua aussi qu'il en manquait justement une à son armure. Le chevalier de Pégase essaya alors de retirer le reste de son encombrante protection, mais il n'y parvint pas. Une idée étrange venait de traverser l'esprit de June. Elle prit la deuxième épaulette et la retira sans effort. Seiya était abasourdi. June quant à elle ne comprenait comment elle avait réussi là où Athéna et un descendant du peuple de Mü réunis avaient échoué. Elle décida cependant de libérer Seiya de son carcan.
Quand il fut complètement nu, Seiya se jeta sur le savon et le gant de toilette et commença à se laver. June sortit de la baignoire en poussant un soupir de soulagement. Cependant elle ne pouvait s'empêcher d'être déçue par la dernière réaction du chevalier. Soudain, elle se rendit compte que ses habits étaient complètement trempés. Elle ne pouvait pas sortir se changer car son masque était toujours dans la baignoire et il était hors de question qu'elle y retourne. Mais si elle restait comme ça elle avait de grandes chances de tomber malade. Après mures réflexions elle se dévêtit et laissa sécher ses vêtements sur un fil qui pendait dans la salle de bain et semblait être prévu à cet effet. Après tout, elle ne risquait pas grand chose avec Seiya qui semblait avoir complètement oublié sa présence.
Seiya : June ? Je peux te demander quelque chose s'il te plaît ?
June : J'en étais sur ! Ce n'est qu'un homme après tout. Ça dépend de quoi.
Seiya : Tu pourrais me laver le dos ? Il y a un endroit que je ne peux pas atteindre.

Encore une fois June eut ce sentiment de soulagement et de déception. Elle entra dans la baignoire, prit le savon que lui tendait Seiya et commença son travail. Soudain le savon lui échappa des mains.

June + Seiya : Je le rattrape !!!
Les fronts des deux jeunes gens s'entrechoquèrent les assommants et ils s'écroulèrent l'un contre l'autre.

Encore plus tard.

Seika revenait du réfectoire du temple. Elle avait mis du temps pour préparer un repas à la fois consistant et équilibré. Elle fut étonnée de ne voir personne dans la chambre. Ses oreilles entendirent un bruit étrange. En essayant de le localiser, elle vit une porte ouverte d'où sortait de la vapeur. Elle posa le plat de victuailles sur une table basse et décida d'aller voir. En entrant dans la salle de bain elle vit les affaires de June étendue sur un fil et les pièces de l'armure de son frère éparpillées sur le sol.
Seika : Mais que s'est il passé ici ? Et le bruit de cette eau qui commence à devenir irritant. Je vais l'arrêter, comme ça je pourrais mieux réfléchir à la situation.

Seika s'approcha de la baignoire afin de couper l'eau. Quand elle se pencha pour atteindre les robinets, elle devint rouge de confusion. Elle venait de voir June et son frère nus couchés l'un contre l'autre. Ils semblaient dormir. Seika gifla voilement June pour la réveiller.
June : Aïe !
Seika : Dis donc June, c'est comme ça que tu t'occupes de mon petit frère ?!
June : Attends Seika ! Ce n'est pas ce que tu crois.
Seika : Alors raconte. Et tu as intérêt à être convaincante.

June dit alors à Seika tout ce qui c'était passé. Seika se mit à rire.
Seika : Et moi qui pensait que vous aviez fait l'amour dans la baignoire.
June : Pour cela il faudrait qu'il s'intéresse un temps soit peu à moi.
Seika : Mais enfin ! Il m'a dit tout à l'heure que ...
June : Que t'a t-il dit ?
Seika : Non rien.
June : Il t'a parlé de moi c'est ça ?
Seika :
June : Il t'a dit que je lui plaisais n'est ce pas ?
Seika :
June : Seika, si tu ne réponds pas, je vais être obligée d'employer la manière forte.
Seika :
June : Très bien, c'est toi qui l'a cherché.
Mimétisme !

June avait pointé ses deux index en direction de Seika en criant le nom de son attaque. Seika crut rêver en voyant June se métamorphoser en son double puis reprendre sa forme initiale.
June : Ah le crétin ! Il a eu cent fois l'occasion d'en profiter mais mosieur préférait faire sa toilette.
Seika : Tu... Tu as lu mes pensées ?
June : En fait, je suis devenue toi un cour instant. J'ai utilisé une technique similaire à celle du général Kassa du Lyumnades. Ça me permet de connaître à l'avance les techniques de mes adversaires.
Seika : Écoute June, fais comme si tu ne savais rien. Il voulait te le dire lui-même.
June : D'accord, je suppose qu'il ne faut pas le presser. Après tout, "tout vient à point pour qui sait attendre". Sauf que moi je e sais pas attendre.
Seika : Et si on ramenait ce gros paresseux dans son lit ?
June : Je me rhabille et je t'aide à le porter.
Seika : N'oublie pas ton masque.

Deux heures plus tard

Seiya se réveillait dans le lit. Il se demandait s'il n'avait pas rêvé. L'absence de son armure lui confirma que non. Il portait à présent une sorte de pyjama mauve. Puis il vit le repas que lui avait préparé sa sœur et décida de s'attabler. Il avait presque fini de manger quand la porte de la chambre s'ouvrit.
June : Je vois que tu as enfin décidé de te réveiller.
Seiya : Ch'est egjacte.
June : On ne t'a jamais appris à ne pas parler la bouche pleine ?

Seiya engloutit rapidement le reste de son repas.
Seiya : Désolé.
June : Tu as repris des forces ?
Seiya : J'ai l'impression de récupérer plus vite que je ne l'espérais. June ? Je peux te poser une question ?
June : Oui, bien sur.
Seiya : Est-ce que tu sais comment Athéna et les autres sont revenus des enfers après la mort temporaire d'Hadès ?
June : C'est grâce à Poséidon, il s'est servi de ses pouvoirs divins pour téléporter toutes les personnes vivantes dans l'Élision sur terre. Comme tu étais mort, tu n'as pas pu faire partie du voyage.
Seiya : Comment a-t-il fait pour sortir de l'urne ?
June : Quand nous avons posé la question a Athéna, elle nous a expliqué que lorsqu'elle a emprisonné le seigneur des océans, elle n'était pas encore totalement éveillée. Ça en plus de son état de faiblesse après la bataille ont permis à Poséidon de rompre aisément le sceau.
Seiya : Tout me parait plus clair à présent. Merci infiniment June.

June rougit sous son masque puis sortit de la chambre. Elle ne savait pas quand Seiya allait lui déclarer sa flamme et elle ne voulait pas faire le premier pas.
Soudain elle eut une idée pour obliger le chevalier à lui avouer son amour. Elle se dirigea vers la salle du trône. Arrivée à destination elle aborda Shiryu qui avait revêtu la tenue relative à ses nouvelles fonctions et portait sous le bras un énorme livre contenant toutes les règles du Sanctuaire. Le chevalier du Dragon l'avait trouvé sur le trône, certainement un présent d'Athéna pour l'aider dans sa tache.
June :  Shiryu, j'ai une terrible révélation à te faire.
Shiryu : June, même si nous sommes proches, je pense qu'il est bon que tu te tienne aux protocole.
June : Votre seigneurie Grand Pope représentant d'Athéna sur Terre, j'ai une terrible confession à vous faire.
Shiryu : N'en fait pas trop non plus. Parle sans crainte June.
June : Seiya a vu mon visage, et comme c'est un chevalier divin, je n'ai aucune chance de le tuer.
Shiryu : Tu sais très bien que tu as une alternative.
June : Oui, mais est ce qu'il acceptera ? Je n'ai pas l'intention d'être une Shina bis.

Shiryu consulta le livre.
Shiryu : Il y a peut être une solution : le mariage forcé.
June : C'est vrai ?!
Shiryu : Tu m'as l'air bien enthousiaste. Dis-moi ? Seiya t'a t-il réellement vue sans ton masque ?
June : Vous n'avez qu'à lui demander.

Shiryu ,suivit discrètement par June, alla en direction de la chambre de son frère.
Shiryu : Seiya ! Est-il exact que tu as vu le visage de June ?
Seiya : Non, je ne l'ai pas vu. Je l'ai contemplé pour être exact.
Shiryu : Aurais-tu quelques sentiments pour elle ?
Seiya : Je ne répondrais qu'en présence de mon avocat.
Shiryu : Chevalier ! Moi Shiryu Grand Pope représentant de l'autorité d'Athéna et nommé à ce poste par la déesse elle-même, je te somme de me répondre.

Seiya hésita. Il se moquait bien de la nouvelle autorité acquise de son frère mais en même temps il ne voulais pas le mettre en difficulté alors qu'il venait tout juste d'assumer les fonctions de Grand Pope.
Seiya : Oui, je l'aime. Mais je n'oserais jamais lui dire en face.
June (sortant de sa cachette) : C'est trop tard Casanova.
Shiryu : June ! Je me doutais bien que ta "confession" n'était pas si "terrible" que ça.
June : Je suis désolée de m'être jouée de vous seigneur. Que puis-je faire pour être pardonnée ?
Shiryu : June, pour expier ta faute, je te condamne à épouser le chevalier Seiya ici présent.
Seiya : Je suis d'accord à condition que la cérémonie soit plus intime que celle de Shun et Shina.
Shiryu : Il n'y aura pas de grande cérémonie. Par contre il vous faut des témoins.
Seiya : Je pense que Jabu fera l'affaire.
June : Moi je vais de ce pas prévenir le mien.

June sortit en trombe du temple et se dirigea vers l'entrée du Sanctuaire. Les gardes en la voyant se mirent au garde à vous. June observa les gardes et remarqua que l'un d'eux était particulièrement nerveux.
June : Toi ! Je te reconnais. Tu es la sentinelle qui gardait l'entrée du domaine sacré le jour du mariage.
Garde : Ça y est, ma dernière heure a sonné. Dire que je pensais qu'elle m'avait oublié.
June : Quel est ton nom garde ?
Garde : Je m'appelle Gigar chevalier.
June : Et bien Gigar, j'ai décidé de te faire l'insigne honneur d'être mon témoin à mon mariage.

Gigar s'évanouit.


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#4 04 Nov, 2011 01:43:41

shéra

Mdr Shun avec la boule à zero il a perdu tous son sex appeal lol big_smile
Je pensais pas que Seiya allait être avec June je le voyais plus avec Saori tongue


Lisez et votez pour ma bd "Duo des étoiles"

#5 04 Nov, 2011 05:42:31

Asclepios
shéra a écrit :

Mdr Shun avec la boule à zero il a perdu tous son sex appeal lol big_smile
Je pensais pas que Seiya allait être avec June je le voyais plus avec Saori tongue

Si je n'avais pas commencer à songer à 3saint Sakura" en écrivant ce chapitre, alors j'aurais mit Seiya avec Saori, mais j'avais besoin d'une Athéna célibataire et d'un point d'encrage au Sanctauire pour Seiya alors que Miho étais plutôt du genre à vouloir rester vivre au Japon. D'où mon choix de le caser avec  June.

Aujord'hui je poste exceptionnellement 2 chapitres car ils sont ridiculements petits et cela permettra de commencer la vraie fic "Saint Sakura" après le prochain commentaire.

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                                          Chapitre -3 : Désertions

Trois semaines plus tard.

Dans la salle du trône Shiryu commençait à s'inquiéter. Les négociations avec Hadès prenaient beaucoup trop de temps à son goût. De plus, la charge de Grand Pope commençait à l'accabler. Sans la présence de Shunreï à ses cotés il aurait craqué depuis longtemps. Il se disait qu'il fallait être fou pour accepter ou convoiter ce poste. Il se souvint que Saga était effectivement fou et il sourit sous son masque.
Shunreï : Tu me sembles soucieux Shiryu.
Shiryu : Quand j'ai accepté d'être Grand Pope, je pensais qu'il s'agirait de l'affaire de quelques jours. Ça fait presque un mois qu'Athéna nous a quittés. Je me demande même si elle va revenir un jour.
Shunreï : J'ai l'impression que ce n'est pas le sort de la déesse qui te préoccupe le plus.
Shiryu : Tu as raison. Shunreï. Après les mariages de mes frères, j'ai eu envie d'officialiser notre relation. Mais je me suis rendu compte que sans la présences d'Athéna, cela était impossible.
Shunreï : Sa bénédiction est-elle si importante que ça à tes yeux ?
Shiryu : Ce n'est pas ça. Tant qu'elle sera partie, je serais Grand Pope. Ce qui veut dire que je ne peux quitter le Sanctuaire. Et malheureusement je suis le seul ici à avoir le droit de marier les résidents du domaine sacré.
Shunreï : Et je suppose que tu ne peux pas te marier toi-même ?

Shiryu soupira en guise de réponse. Outre ses problèmes sentimentaux il n'était pas satisfait de sa gestion du Sanctuaire. Ichi s'absentait souvent pour voir Miho qui était retournée au Japon après le mariage de Shun. Les chevaliers qui avaient déserté quand Saga avait pris le pouvoir tardaient à revenir, et les rares qui le faisaient contestaient son autorité. Bien sûr, il y avait quelques points positifs. Seiya, par exemple, était lui aussi parti à la recherche de nouveaux chevaliers d'or et sa femme June était un très bon instructeur. Les relations entre les gardes et les chevaliers s'étaient aussi beaucoup détendues. Mais cela ne le rassurait guère. Perdu dans ses pensées, Shiryu ne sentit pas le cosmos qui s'approchait de lui.
Shun : Toujours aucune nouvelle ?
Shiryu : Non Shun, toujours pas.

Shun rebroussa chemin.
Shiryu : Apparemment, je ne suis pas le seul à attendre le retour d'Athéna. Mais le comportement de Shun m'intrigue. Ces derniers jours il n'est sorti de chez lui que pour acheter des provisions ou pour venir voir si la déesse est revenue. S'il ne se laissait pas repousser les cheveux je m'inquiéterais presque à son sujet. Mais je pense que c'est la grossesse de Shina qui le met dans cet état. Si Shunreï était enceinte je crois bien que je ne la quitterais pas des yeux non plus. Cependant, le fait qu'il passe aussi du temps avec Ichi est troublant.

Shiryu fut tiré de ses pensées par Shunreï qui venait de se blottir contre lui. Elle sentait quand son amant était préoccupé, comme elle savait lui faire oublier ses soucis l'espace d'un instant.
Soudain une vive lumière dorée apparut dans la pièce. Elle laissa la place à un cercle formé de douze urnes d'or, au milieux duquel se trouvait une gigantesque lyre argentée ainsi que deux jeunes femmes. La première, habillée de noir et de rouge, portait un masque et brandissait un sceptre. La seconde, vêtue d'une robe blanche, tenait quant à elle un garçon de neuf ans apparemment endormi dans ses bras.
Shiryu : Athéna ! C'est une joie de vous revoir enfin.
Athéna : Moi aussi Shiryu, je suis bien contente de rentrer.
Shunreï : Est-ce que Kiki est...
Athéna : Non, il est simplement très fatigué. L'une des exigence d'Hadès était de le voir remettre les morceaux des armures détruites un par un dans leurs Pandora Box respectives. C'est d'ailleurs ce qui nous a pris tout ce temps.
Shiryu : Pouvons nous avoir connaissance des autres conditions ?
Athéna : Bien sûr, Hadès voulait que l'âme des treize chevaliers lui soit totalement acquise.
Shiryu : Ce n'était pas le cas ?
Athéna : Non, quand un chevalier meurt son âme protège, si elle l'en croit digne, son successeur jusqu'à ce que ce dernier décède. C'est aussi le cas pour les généraux de Poséidon, les berserkers d'Arès ou tout autre membre d'une armée divine, à l'exception des spectres d'Hadès qui ressuscitent Comment crois-tu que l'armure du Sagittaire ait sauvé tant de fois Seiya ?
Shunreï : Je croyais qu'il n'y avait que douze chevaliers d'or.
Athéna : Nous avons ramené une armure supplémentaire.

Marine désigna la lyre argenté.
Shiryu : C'est l'armure d'Orphée !
Athéna : Marine, ramène Kiki dans la maison du Bélier s'il te plaît.
Marine : Très bien Athéna.

Marine prit Kiki des mains d'Athéna, lui rendit son sceptre, et sortit du temple. La déesse demanda ensuite au Grand Pope de lui raconter les aléas du Sanctuaire durant son absence. Elle ne sembla guère surprise d'apprendre le mariage de Seiya avec June et espérait que son retour galvaniserait celui des chevaliers récalcitrants. Deux hommes entrèrent alors dans le temple. Il s'agissait d'Ichi et de Shun. Ils avaient du ressentir le retour de leur Déesse.
Shun : Déesse Athéna, Ichi et moi-même avons une grave nouvelle à vous annoncer.
Athéna : Et quelle est cette nouvelle ?
Ichi : Nous avons décidé d'aller vivre au Japon avec nos compagnes.
Athéna : Je te comprends Ichi. Quant à toi Shun je ne sais pas comment tu as fais pour décider Shina.
Shun : Elle a accepté à la condition que je laisse mes cheveux repousser.
Athéna : Ichi, je te libère de ton serment de chevalier. Mais je te préviens que si jamais tu reviens au Sanctuaire, tu seras immédiatement mis à mort. Me suis-je bien faite comprendre ?
Ichi : Oui déesse Athéna, je rassemble mes affaire et je pars sur-le-champ.

Athéna attendit qu'Ichi sorte du temple avant de s'adresser à Shun.
Athéna : Shun, toi et ta femme êtes des guerriers trop précieux pour que je vous libère de vos engagements envers moi. Cependant je vous accorde une permission d'une durée indéterminée. Si le Sanctuaire devait un jour être attaqué, vous seriez rappelés immédiatement.
Shun : Je vous remercie Athéna.
Athéna : Je vais mettre à votre disposition un jet de la fondation avec une équipe médicale pour veiller sur Shina. Je te ferais signe lorsque tous les préparatifs seront prêts. Préviens aussi Ichi, il est tellement pressé de partir qu'il serait capable de rentrer à pieds.

Shun remercia encore une fois Athéna et partit. Shiryu avait profité de l'intervention de ses frères pour retirer ses atours de Grand Pope. Il portait à présent ses vêtements chinois habituels. Il allait s'adresser à la déesse quand Shunreï le prit de vitesse.
Shunreï : Déesse Athéna, Shiryu et moi avons décidé de nous marier le plus rapidement possible.
Athéna : Si vous trouvez des témoins, je vous ferais une simple bénédiction nuptiale sans cérémonie.

A ce moment Marine arriva accompagnée d'une jeune femme d'environ une quinzaine d'année. Mais la puissance de son cosmos augurait qu'elle en avait réellement que douze. Athéna observa la nouvelle venue. Elle avait de long cheveux bleus et des yeux couleur azur. Athéna ne savait pas pourquoi, mais son visage ne lui semblait pas inconnu.
Marine : Athéna, j'ai ici une jeune personne qui voudrait s'entretenir avec vous.
Athéna : Quel est ton nom et le but de ta visite mon enfant ?
Inconnue : Je m'appelle Cassandra et je viens pour mettre mes dons à votre service déesse Athéna.
Athéna : Et quels sont-ils ?
Cassandra : Ils font de moi une grande guérisseuse.
Athéna : Guérir les autres avec son cosmos n'est pas un don, cela s'apprend. Qui t'a enseigné cet art.
Cassandra : Mon père, mais je souhaite pas en dire plus ; pas devant autant de monde.
Athéna : Très bien ! J'accepte tes services Cassandra, à une condition.
Cassandra : Laquelle déesse Athéna ?
Athéna : Je veux que tu sois l'un des témoin au mariage de ces deux amoureux. Je sais déjà que Marine acceptera aussi cette charge.
Cassandra : Ce sera avec plaisir.

Shiryu et Shunreï s'agenouillèrent alors devant Athéna, et ils se marièrent.

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                                          Chapitre -4 RÉSURRECTIONS


06/04/1987 Dans l'Élision se détruisant.

L'âme d'Hadès regardait son corps meurtri.
Hadès : Athéna et ses chevaliers se sont volatilisés. Je sens l'œuvre de mon frère Poséidon là dessous. Ce qui me console c'est que le meilleur des chevaliers de ma nièce va disparaître avec mon royaume. Cet idiot n'a pas arrêté de mourir et de revivre depuis tout à l'heure. Il ne sait pas que la seule façon de survivre à cette apocalypse c'est sous la forme d'esprit. Sinon il y a longtemps que j'aurais réintégré mon corps.
Mais que se passe t-il ? Tout s'est figé. Serais-je en train de rêver ? L'Élision se reconstitue. C'est impossible ! La survie de mon monde est liée à ma présence physique !

Une voix : Aurais-tu oublié que tu n'es pas seul à régner sur les Enfers ?
Hadès : Cette voix ? Ce n'est pas possible ?! Ça ne peut pas être elle ?! Perséphone ?
Perséphone : Oui mon cher époux, je suis revenue. Je t'en supplie, réintègre ton corps que j'aime tant. Reconstruire notre royaume seule m'est très pénible.

Hadès retourna dans son corps. Perséphone posa sa main dessus et la blessure disparut. Hadès se releva et l'Élision accéléra sa renaissance.
Hadès : Perséphone, après tous ces siècles, pourquoi ne revenir que maintenant ?
Perséphone : Ma mère m'avait séquestrée dans une urne. Elle m'a libérée il y a quelques instants après qu'elle ait senti ton cosmos décliner. Une fois libre, je me suis empressée de venir te voir mon amour.
Hadès : Ô Perséphone, je ne veux pas faire de l'esprit, mais sans toi ma vie ici était un enfer.
Perséphone : Je le sais mon aimé. Je suis aussi liée que toi à ces lieux. Et même si je ne pouvais te voir, je ressentais ta souffrance.

Perséphone s'approcha alors du corps de Seiya.
Perséphone : Voilà donc le misérable qui a vaincu l'être qui m'est le plus cher. Je me demande ce qui le pousse à vouloir survivre. Son corps souffre des incessants va et vient de son âme. Je vais sur-le-champ abréger son agonie en lui tranchant la tête.

La déesse leva le tranchant de la main et concentra son cosmos.
Hadès : Perséphone ! Que fais tu ?!
Perséphone : Je me mets à ton niveau mon divin époux.
Hadès : Ô ma très chère Perséphone, ce n'est pas à toi de devenir mauvaise. C'est moi qui dois réapprendre à être bon. M'aideras-tu à redevenir celui que tu as épousé il y a si longtemps ?
Perséphone : Mais bien sûr lumière de mes nuits. Tu as d'ailleurs fait le premier pas en épargnant ce vaillant guerrier que j'allais te sacrifier. Son désir de vivre est admirable. Crois tu qu'il ait droit à une seconde chance ?

Hadès se mit à réfléchir.
Hadès : Je vais aller voir les Moires pour savoir ce que son destin lui réserve si je le laisse quitter notre domaine.
Perséphone : Reviens moi vite objet de toutes mes pensées.

Hadès disparut.
Perséphone se dirigea vers les corps d'Hypnos et Thanatos. Elle n'était pas mécontente de leur mort. Elle ne les avait jamais appréciés et ils avaient profité de la folie d'Hadès engendrée par son absence. C'était eux qui voulaient envahir le monde de la surface. Perséphone se concentra et le sol les engloutit. La déesse posa ensuite son regard sur Seiya.
Perséphone : Rien que pour avoir éliminé ces deux traîtres il mérite de retrouver ses êtres chers. Athéna a toute ma gratitude. Si elle n'avait pas tué mon cher et tendre je ne l'aurais jamais retrouvé. Si les Moires sont contre le retour de ce guerrier, je pourrais toujours lui rendre la liberté prétextant une dette envers ma nièce.

Hadès réapparut mais la mine qu'il affichait était sinistre.
Hadès : J'ai de mauvaises nouvelles. Seiya a une grande destinée, mais pour l'accomplir il devra choisir entre quatre femmes. Si jamais il s'unit à la mauvaise, les conséquences pour l'univers risquent d'être néfastes.
Perséphone : Et sais-tu l'identité de la bonne mon rêve éveillé ?
Hadès : Tout ce que Lachésis m'a dit c'est que c'est la femme qu'il aime réellement.
Perséphone : Ça me donne une idée. Soleil de ma vie, je vais devoir m'absenter un court instant pour quérir de l'aide.
Hadès : Je t'attendrais Perséphone.

L'épouse d'Hadès leva les bras et une porte dimensionnelle s'ouvrit. Elle s'engouffra dedans. Le seigneur des Enfers remarqua la disparition des corps de ses serviteurs ou plutôt de ses manipulateurs. Perséphone l'avait maintes fois mis en garde à leurs sujets. Il ne savait pas ce que sa femme leurs avait fait, mais c'était certainement plus doux que tout ce qu'il leurs réservait.
La passage dimensionnel se rouvrit. Perséphone était accompagnée de deux personnes. La première était une femme avec de long cheveux blonds. Son visage était recouvert d'un masque. Elle portait une toge mais on pouvait deviner la perfection de son corps. Son compagnon par contre était brun et trapu. Il avançait en boitant.
Hadès : Aphrodite, Héphaïstos, que venez vous faire ici ?
Héphaïstos : Perséphone nous a demandé de la suivre, elle ne nous a pas donné d'explication.

Perséphone montra Seiya du doigt.
Perséphone : Ce serviteur d'Athéna a semble t-il un rôle important pour l'avenir. Cependant, pour lui permettre de retrouver les siens, il faut nous assurer que sa future compagne soit son âme sœur. Toi seigneur des forgerons, et toi reine de l'amour et de toutes les beautés, pouvez vous enchanter son armure pour que seule sa véritable promise puisse l'enlever ?
Héphaïstos : Ce que tu nous demandes n'est pas impossible, mais à cause du sang d'Athéna les effets seront limités dans le temps.
Perséphone : Je ne souhaite pas que le sort soit permanent, il pourra même disparaître une fois l'armure retirée.
Aphrodite : En ce cas, nous pouvons nous en charger sur-le-champ.
Hadès : Je ne saurais jamais comment vous remercier.
Aphrodite : Ce n'est rien, te voir redevenir comme avant vaut bien ce petit service que l'on te rend.

Le couple divin s'approcha du chevalier de Pégase et touchèrent son armure après avoir embrasé leurs cosmos.
Héphaïstos : Voilà qui est fait. Nous rentrons chez nous à présent. Au revoir Hadès.
Hadès : Au revoir Héphaïstos, au revoir Aphrodite.

Les deux dieux retournèrent dans leur domaine. Hadès songeur regarda Seiya.
Hadès : C'est à lui de jouer maintenant. Mais il lui faudra beaucoup de temps pour guérir.

Perséphone coucha sa tête contre l'épaule de son mari.
Perséphone : Maintenant que les affaires courantes sont expédiées, n'avons nous pas des siècles à rattraper mon intarissable source de joie ?

Hadès sourit et suivit sa femme jusque dans leurs appartements.

Dernière modification par Asclepios (04 Nov, 2011 06:03:28)


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#6 04 Nov, 2011 21:42:44

shéra

Ca devient de plus en plus intéressant, espérons que Seiya trouvera la bonne ^^'
J'aime bien quand perséphone parle à Hades..." objet de toute mes pensées" "lumière de mes nuits"


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#7 05 Nov, 2011 04:38:28

Asclepios
shéra a écrit :

Ca devient de plus en plus intéressant, espérons que Seiya trouvera la bonne ^^'
J'aime bien quand perséphone parle à Hades..." objet de toute mes pensées" "lumière de mes nuits"

Bein oui il a trouvé la bonne, vu que June lui a retiré son armure dans le chapitre -2. Quant à Perséphone étant la déesse du printemps, j'ai voulu lui donné un langage "fleurit"

A présent voilà le premier prologue de "Saint Sakura" qui reviens sur le séjours à Paris mais vu par tous les chevaliers qui s'y trouvaient. et à partir de maintenant il y aura un code couleur en fonction des langues parlés

Noir = Japonais et Grecque

Bleu = Français

Orange = Italien

Rouge = Allemand



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                                              PROLOGUE 1 : PARIS



SAORI

10/04/1987 Dans le temple d'Athéna.

Saori se concentrait. Elle sentait que ses chevaliers venaient d'arriver à destination. Ils allaient pouvoir se reposer des rudes batailles menées. Mais en réalité, elle les avait éloignés pour une autre raison. Elle s'apprêtait à faire une chose qu'ils n'auraient pas compris. Si elle s'était confiée à eux, ils auraient été capables de la faire fléchir. Maintenant, rien ne pouvait plus la séparer de sa destinée. Elle fit un triste sourire à Kiki qui pleurait. Il était le seul qui savait ce qui allait se passer.
Saori se dirigea vers sa chambre et se coucha sur son lit. Elle ferma les yeux puis entra en transe. Quand elle les ouvrit, elle se trouvait dans son subconscient sous forme d'esprit. Saori se mit en quête d'un endroit spécifique. Après un temps qui parut interminable, elle se trouva devant une reproduction psychique du temple. Elle s'avança jusqu'à l'entrée puis se mit à parler.
Saori : Déesse Athéna, moi Saori votre actuelle réincarnation souhaite avoir une audience avec vous.
Athéna : Entre sans crainte mon enfant, c'est avec plaisir que je te reçois.

Saori obtempéra. Elle se dirigea vers la salle du trône. Et là, elle La vit. Devant cette vision, Saori s'agenouilla.
Athéna : Relève toi mon enfant, tu es mon égale.
Saori : Athéna, si je suis venue vous voir c'est parce que j'ai pris une grave décision. J'ai décidé de vous laisser disposer de mon corps.
Athéna : Te rends tu compte de ce que tu viens de dire ? Sais-tu ce qui t’arrivera si j'accepte ?
Saori : Mon esprit se dissoudra et je mourrai.
Athéna : Et cela ne t'effraye pas ?
Saori : Cette idée me terrifie, mais je me dois de le faire. Le monde a besoin de vous Athéna, vos chevaliers ont besoin de leur déesse. Je ne suis que le dépositaire humain de votre puissance et je suis trop humaine pour pouvoir affronter ce qui arrive. Je risque de prendre de mauvaises décisions qui peuvent avoir de graves conséquences.
Athéna : N'aie crainte, ma sagesse te guidera.
Saori : Vous ne comprenez pas Athéna ! J'ai déjà vécu trois guerres ! Je sens que mes nerfs vont lâcher ! Même avec votre soutien je risque de craquer à n'importe quel moment. Pour le bien de l'humanité je vous demande d'accepter ma proposition. Les guerres d'hier ne sont rien face à ce qui nous attend et vous le savez. Prenez ce corps qui vous revient de droit et protégez nous des périls futurs.
Athéna : Saori Kido, je suis fière d'habiter ton corps. Je vais accéder à ta requête. L'humanité n'a pas à souffrir du grand respect que j'ai pour elle et qui m'a toujours empêché d'imposer ma volonté à mes réincarnations.

L'esprit de Saori ferma alors les yeux et s'éteignit dans les bras de la déesse.
Sur le lit, le corps de celle qui fût Saori Kido se réveilla. Cinq minutes s'étaient réellement écoulées depuis le moment où elle s'était couchée. Athéna était à présent en pleine possession de ses moyens. Les guerres prochaines n'auront pas lieu avant plusieurs années, mais il fallait s'y préparer dès à présent. La déesse versa une larme pour rendre hommage au sacrifice de cette jeune fille qui n'avait que treize ans.

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IKKI

11/04/1987 Dans un hôtel parisien.

Ikki venait de se réveiller. Il regarda le réveil, il indiquait sept heures du matin. Il leva la tête et vit que Shun dormait toujours dans son lit. Ikki décida de se lever. Il n'avait pas l'habitude de flemmarder au lit. D'ailleurs pour lui il venait de faire une grasse matinée. Il s'habilla et s'apprêta à sortir. Mais pouvait-il laisser Shun seul ? Il était très fragile émotionnellement depuis leur retour des Enfers. Il se mettait à sangloter pour un rien, il était redevenu le Shun fragile de l'orphelinat. Non ! Décidément, il ne valait mieux pas le quitter des yeux.
Une voix : Tu vas arrêter un peu de le materner !

Ikki se souvint de cette phrase que lui avait dite June quand il lui avait reproché de ne pas venir à Paris avec son frère. Il se rendait à présent compte à quel point elle avait raison. Shun avait besoin qu'on le laisse se débrouiller seul. Elle était partie s'entraîner non pas pour devenir plus forte, mais pour que Shun puisse se prendre en main. Ikki avait quand même du mal à accepter qu'un autre que lui sache comment aider son petit frère. Il décida finalement de partir, mais il laissa tout de même un mot pour que Shun ne s'inquiète pas trop.
Il s'apprêta à entrer dans le restaurant de l'hôtel pour se sustenter, mais il se ravisa en voyant le nombre de personnes déjà attablées. Ikki se sentait toujours mal en groupe. Il décida donc de sauter le petit déjeuner. Ce n'était pas la première fois qu'il le faisait et ce ne serait sûrement pas la dernière. Ikki décida donc de visiter la ville. C'était de toute façon le but du voyage. Arrivé dans la rue il se demanda par quoi commencer. Il laissait les musées et les monuments aux autres, ça ne le tentait pas. Les égouts, peut être, ou bien les catacombes lui paraissaient plus originaux et intéressants.
Soudain, un cri de détresse le tira de ses pensées. En essayant de définir sa provenance il vit un jeune homme courir dans sa direction avec un sac à main sous le bras. Il le stoppa d'un seul geste et le délesta du fruit de son larcin. La propriétaire du sac arriva vers Ikki essoufflée. C'était une sexagénaire avec des cheveux châtains et blancs. Elle faisait une tête de moins qu'Ikki. Il remarqua que cette dernière le regardait avec attention. Il lui rendit son bien et partit sans demander son reste.
Ikki : Pas la peine d'attendre de remerciements, je ne comprends pas un seul mot de français de toutes façons.
Femme : Attendez jeune homme ! Je ne vous ai même pas dit merci.

Ikki se retourna étonné.
Ikki : Vous parlez ma langue ?
Femme : J'ai eu un très bon professeur. Vous avez été très serviable, je ne sais pas comment vous prouver ma gratitude.

Ikki était troublé. Cette femme lui était plus reconnaissante pour avoir arrêté un simple voleur que Saori après lui avoir sauvé la vie. Son ventre se mit soudain à gargouiller. Ikki rougit un peu de honte.
Femme : Vous semblez avoir faim. Je vous offre votre déjeuner.

La femme indiqua une brasserie, elle était bondée. Ikki ne put s'empêcher de faire une grimace que la femme remarqua.
Femme : Vous n'avez pas l'air d'apprécier la foule. Me feriez-vous l'honneur de venir manger chez moi ? J'habite à deux pas.

Ikki allait refuser mais c'était la première fois que quelqu'un était aussi prévenant à son égard (à l'exception de Shun bien sur)  et puis la femme lui était plutôt sympathique. Il accepta donc l'offre.
Durant le court trajet il apprit que son hôtesse s'appelait Jeanne et qu'elle était artiste peintre. Arrivé dans l'appartement, Ikki se mit à le scruter avec étonnement.
Jeanne : Quelque chose ne va pas ?
Ikki : Je pensais que la maison d'un peintre serait plus, disons, colorée.
Jeanne : Je ne peints pas dans le salon. Par contre, si vous entriez dans mon atelier, vous ne seriez pas déçu.

Jeanne demanda à Ikki de s'asseoir à la table puis elle se dirigea vers la cuisine. Ikki commençait à se demander ce qu'il faisait là. Cette femme l'avait mené par le bout du nez. Mais quelque chose chez elle l'attirait. Peut être cette façon de le materner. La vérité frappa Ikki au visage. Si il avait suivi Jeanne c'est qu' il voyait sa mère en elle.
Jeanne revint avec un bol de chocolat et deux croissants. Ikki était plutôt du genre café noir et biscottes mais il ne voulut pas faire de peine à son hôtesse. Pendant qu'il mangeait, il se rendit compte qu'elle le regardait avec une attention soutenue.
Ikki : Je ne voudrais pas me montrer brusque, mais je peux savoir ce que vous avez à me regarder comme ça ?
Jeanne : Excusez moi, mais vous ressemblez tellement à mon cher Mitsu.
Ikki : Qui était Mitsu ?
Jeanne : C'était mon amant, et accessoirement mon professeur de japonais.

Ikki s'arrêta soudainement de manger.
Ikki : Ce n'est pas possible ! Ce n'est qu'une coïncidence ! Mitsu, ce ne serait pas le diminutif pour Mitsumasa ?
Jeanne : Je ne pensais que c'était un nom si courant.
Ikki : Mitsumasa n'est pas un prénom courant, surtout si je lui ressemble. Je dois absolument lever le doute. Son nom complet ne serait pas Mitsumassa Kido ?
Jeanne (surprise) : Comment le savez vous ?
Ikki : Je m'appelle Ikki, Ikki Kido. Mitsumassa était mon père.
Jeanne : Votre père ? Était ?
Ikki : Il est mort il y quelques années. Je n'ai moi même connu la vérité qu'il y a à peu près un an.
Jeanne : Ah le rustre, le  salaud, le, le ...
Ikki : Je ne comprends pas ce que vous dites mais j'ai une petite idée du sens de vos paroles. Si ça peut vous consoler vous n'êtes pas la seule qu'il a séduite. A ma connaissance, vous êtes sa centième victime.
Jeanne : Combien dites vous ?
Ikki : Et ce n'est pas le pire. Il a eu des enfants avec ses autres aventures.
Jeanne : Ça ne m'étonne pas, je suis stérile. Je suppose que ce n'est pas facile de vivre avec une telle famille.

Ikki prit un air sombre.
Ikki : Nous ne sommes plus que dix. Quand nous étions petits, il nous a tous regroupés chez lui avant de nous éparpiller à travers le monde. Nous avons tous subi, à l'exception de ma demi-sœur, une éducation terrible qui a durée six ans. Sur les cents enfants qu'il a envoyés, seul dix sont revenus au Japon.
Jeanne : C'est horrible. Qu'est il arrivée à votre sœur ?
Ikki : Elle est toujours en vie. L'un de mes demi-frère est mort récemment.
Jeanne : Toutes mes condoléances.

Ikki ne répondit rien et termina son petit déjeuner.
Jeanne : Je peux vous demandez un service ?
Ikki : Dites toujours.
Jeanne : Est ce que vous voudriez poser pour moi ? Vous avez une physionomie très intéressante.

Ikki trouva la proposition tentante et accepta. Quand il revint dans sa chambre le soir venu Shun était toujours dans son lit. Ikki poussa un soupir de découragement et se recoucha.
Il passa tout son séjour à servir de modèle à Jeanne. Le dernier jour en rentrant à l'hôtel il entendit des bruits étranges venant de la chambre de Shina mais il n'y fit pas attention. En entrant dans sa chambre il vit que Shun n'y était pas. Il fut soulagé de voir que son frère avait enfin décidé de se prendre en main. Il décida d'ouvrir le paquet que Jeanne lui avait remis. Elle avait dit que ça lui servirait à jouer aux fléchettes. Quand il eut fini de déballer son présent, il se rendit compte qu'il s'agissait d'un portrait de son père jeune. Ikki eu un sourire sarcastique et se coucha.

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SEIKA (Miho et les bronzes)

12/04/1987 Dans la chambre de Seika et Miho.

Seika sortit de la salle de bain, elle adorait prendre des douches chaudes le matin. Elle s'assit sur son lit et fit le point sur la journée précédente.
Seika : Je ne pensais que je m'amuserais autant. Je ne sais pas pourquoi mais je ne me sens plus triste d'avoir perdu mon frère. J'ai l'étrange impression qu'il reviendra. Il est trop têtu pour se laisser mourir. Dommage que Miho ne partage pas mon intuition. Elle est encore plus déprimée que Shun.
Quelle journée tout de même ... Jabu a eu une excellente idée. Visiter la ville plutôt que ses monuments. Cherchez des endroits calmes et pittoresques. J'ai hâte que nous repartions en excursion. Nous avions drôle d'allure Miho et moi entourées de mes cinq demi-frères. On nous prenait parfois pour des célébrités entourées de leurs gardes du corps. Je crois que je vais leur proposer de jouer avec ce quiproquo.

On frappa à la porte. Seika se leva et alla ouvrir. C'était Ichi.
Ichi : Bonjour Seika, je venais pour savoir si Miho avait aimé la journée d'hier ?
Seika : Elle ne s'est pas encore réveillée, je lui demanderai et te tiendrai au courant.
Ichi : Merci Seika.

Ichi partie en traînant le pas.
Seika : Je crois bien qu'il a un faible pour elle. Il ne l'a pas quittée du regard hier. Je le pleins, je ne pense pas qu'il ait une chance de lui plaire. Il est bien gentil mais son physique ingrat joue contre lui. D'ailleurs je ne pense pas qu'il se fasse non plus beaucoup d'illusions.

La journée fût comme la précédente à l'exception qu'ils s'amusèrent ,comme l'avait suggéré Seika, à se faire passer pour des gens importants. Jabu, qui était le seul à connaître le français, racontait à ceux qui le demandaient qu'il s'occupait de la sécurité, au choix : de stars de cinéma, de chanteuses à succès, il eu même le culot de faire passer les deux jeunes femmes pour les filles de l'empereur de Japon. Les parisiens les prenaient en photo ou demandaient des autographes quand ils ne s'inclinaient pas devant les fausses princesses. Ces supercheries avaient réussi à dérider Miho. Mais c'est Geki qui profitait le plus de la situation. Les enfants étaient attirés par son imposante stature et il posa souvent avec deux ou trois garnements sur les épaules. Jabu draguait les françaises quant à Nachi et Ban, ils faisaient des démonstrations de combats. Seul Ichi n'intéressait personne. Il faisait d'ailleurs tout pour rester en retrait car il ne voulait pas effrayer les enfants. Il était cependant ravi quand Miho lui demandait de poser pour des photos avec lui à son bras. Quand la journée se termina, ils décidèrent de recommencer cette farce pendant toute la durée de leurs vacances.
A la fin du dernier jour, Seika surprit Miho poser un tendre baiser sur la joue d'Ichi. Quand cette dernière la rejoignit dans leur chambre Seika lui demanda ce qu'il l'attirait chez son demi- frère.
Miho : Tout d'abord il y a sa gentillesse, sans elle je n'aurais jamais pu remonter la pente. Et puis ses yeux noirs sont magnifiques, je pourrais les regarder des heures durant sans m'en lasser. Je ne pense pas être amoureuse de lui, mais avec le temps, qui sait ?
Seika  : Tu me rassures, j'avais peur que tu ne joues avec ses sentiments.
Miho : Et puis si je m'engage avec lui je suis sûre qu'aucune autre femme, chevalier ou déesse, ne voudra me le prendre.

Seika et Miho se mirent à rire et se couchèrent.

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HYOGA

11/04/1987 Devant Notre Dame de Paris.

Hyoga se tenait devant l'imposant édifice l'air songeur.
Hyoga : Depuis combien de temps ne suis je plus allé prier ? Autant que je m'en souvienne je n'ai plus mis les pieds dans une église depuis la mort de maman. Pourtant je ne pense pas avoir perdu la foi. Mais en ai je encore le droit ? Après tout je suis un serviteur d'Athéna, une déesse considérée comme païenne. De toutes façons, Cette cathédrale est plus un endroit touristique qu'un lieu de prières.
Une voix féminine : Je peux vous aider ?

Hyoga sursauta. Il se retourna pour voir son interlocutrice. C'était une gamine de treize ans à peine. Elle avait les cheveux roux avec une petite natte. Ses yeux pleins de malice étaient vairons blanc, vert. Elle affichait un large sourire qui montrait qu'elle avait fait exprès de surprendre Hyoga. Il remarqua qu'elle portait une croix autour du cou.
Hyoga : Elle pourra peut être me renseigner. Heureusement que Camus m'a appris le français. Je me posais des questions au sujet de la cathédrale et ...
Jeune fille : Je sais qui peut vous renseigner !

La jeune fille prit la main de Hyoga et le traîna dans l'édifice. Décontenancé, il se laissa faire. Elle le conduisit jusqu'à une petite porte et entra sans frapper. Un homme en soutane, probablement un prêtre, était assis à un bureau.
Jeune fille : Bonjour papa !
Prêtre : Laura, je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler comme ça. Je ne suis que ton oncle.
Laura : Pardon mon père.
Prêtre : Si tu continues, je vais t'envoyer chez les sœurs.
Laura : Désolée tonton.
Prêtre : C'est déjà mieux. Qu'est ce qui t'emmène ici ou plutôt qui m'emmènes tu ?
Laura : Ce jeune homme avait des questions sur la cathédrale et semblait troublé.
Prêtre : Je vois. Laisse nous seuls ma chérie.
Laura : D'accord p.. mon oncle.

Laura sortit et le prêtre ferma la porte derrière elle. Il s'adressa ensuite à Hyoga.
Prêtre : Je sais ce qui vous tracassait, vous vous demandiez si la cathédrale était encore un lieu de culte. Je sais aussi que vous êtes habité par un grand trouble et que vous hésitez à vous confier à Dieu.

Le prêtre se leva puis se dirigea vers la porte et l'ouvrit. Laura tomba par terre avec un sourire gêné. Le prêtre ne dit rien et se contenta de la regarder sévèrement.
Elle repartit.
Hyoga : C'est une enfant très dissipée.
Prêtre : Elle est insupportable mais elle est ma seule famille, alors je lui pardonne. Si nous en revenions à votre cas ?
Hyoga : Mon père, je ne sais si je suis à ma place ici. Même si j'ai eu au début une éducation chrétienne, j'appartiens en ce moment à un autre culte.
Prêtre : Je pensais que la chevalerie d'Athéna acceptait les autres religions.
Hyoga : Pardon ?
Prêtre : Vous semblez étonné que je connaisse votre ordre ? Sachez que le Sanctuaire a noué au fil du temps des relations avec les représentants des divers cultes. Je fais partie des rares élus à être dans le secret. Quant à savoir comment j'ai deviné, sachez que j'ai été formé pour ressentir la cosmoénergie chez les gens. Vous pouvez donc me parler sans crainte.

Hyoga semblait soulagé.
Hyoga : Mon père, pouvez vous me confesser ?
Prêtre : Mais bien sûr chevalier, avec joie.

Hyoga suivit le prêtre jusqu'au confessionnal. Une fois sa tache accomplit, le prêtre demanda à Hyoga de le suivre dans son bureau.
Prêtre : Chevalier,  j'aurais une faveur à vous demander.
Hyoga : Bien sûr, que voulez vous ?
Prêtre : Voilà, Laura n'est pas ma seule famille, elle a un grand frère du nom de Nicolas. Il y a huit ans il a découvert l'existence du Sanctuaire en m'aidant à ranger mon bureau. Il a décidé de devenir lui aussi chevalier. Pour sa sœur il est simplement dans un monastère orthodoxe. Nous correspondions souvent. J'ai reçu sa dernière lettre il y a un peu plus de deux ans. Il me disait qu'il était devenu chevalier d'argent. Je n'ai plus eu de nouvelle depuis. L'auriez vous rencontré par hasard ?
Hyoga : Je suis désolé, je ne connais aucun chevalier qui porte ce nom.
Prêtre : Peut être le connaissez vous sans le savoir. Il avait prit un pseudonyme, il se fait appeler Misty.

Hyoga devint blême. Il avait en face de lui l'oncle de Misty du Lézard que Seiya avait tué au Japon. Le prêtre, en voyant sa réaction, comprit tout de suite qu'il était arrivé quelque chose de grave à son neveu. Hyoga décida tout de même de lui raconter toute l'histoire.
Prêtre : C'est bien triste, lui qui se faisait une joie de servir Athéna est mort pour un traître.
Hyoga : Mon père, si je puis faire quoi que ce soit, demandez moi.
Prêtre : Vous n'avez rien à vous reprocher, vous n'avez fait que votre devoir, et ce n'est même pas vous qui l'avez combattu. La seule chose que je vous demande c'est de profiter de votre séjour à Paris.
Hyoga : Merci mon père.
Prêtre :A la réflexion, il y a peut être une petite chose que vous pouvez faire pour moi.
Hyoga : Quoi donc ?
Prêtre : Pourriez vous vous occuper de ma nièce ? Ce sont les vacances de Pâques, elle n'a pas beaucoup d'amis, et vous semblez lui plaire.
Hyoga : Mon père, après ce que vous m'avez dit, je ne pourrais jamais la regarder dans les yeux.
Prêtre : Considérez cela comme votre "pénitence" chevalier. Et puis je suis sûr qu'elle arrivera à vous dérider. J'ai l'impression que vos combats vous on fait oublier le sens du mot joie.
Hyoga : Bien mon père.

Quand Hyoga sortit du bureau Laura l'attendait devant la porte avec un grand sourire. Avait elle entendu toute la conversation ? Le chevalier du Cygne ne le saura probablement jamais. Il passa tout son séjour à accomplir la tache que le prêtre lui avait confiée. Hyoga réapprit à s'amuser aux cotés de l' énergique fillette, quant à Laura le sérieux de son compagnon commençait à déteindre sur elle. A la fin du dernier jour elle lui offrit sa natte en cadeau d'adieu et lui son rosaire de la croix du nord. Ils se promirent de s'écrire souvent.

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MARINE

11/04/1987 Dans la chambre de Marine.

Marine était énervée. Elle avait passé une nuit effroyable. Elle n'avait cessé d'être dérangée par les bruits de la rue quand ce n'était pas les sanglots de Shina dans la chambre d'à coté. Non pas que l'hôtel soit mal isolé, mais ses sens aiguisés lui avaient empêché de trouver le sommeil. Elle décida donc de commencer la journée en s'achetant des boules Quiès. Marine s'habilla et mit son nouveau masque. Elle eut une pensée pour Mu, il l'avait confectionné sur la demande de Saori qui voulait assouplir la loi sur le visage des femmes chevaliers. En effet ce masque ne lui recouvrait que la partie supérieure du visage, laissant sa bouche découverte. Elle pouvait à présent manger en public. Elle était la seule avec Shina à en bénéficier pour l'instant.
Ses courses terminées, Marine se promena dans un parc. Le cadre était plutôt joli, mais elle n'y prêtait guère attention. La dépression de Shina la préoccupait au plus haut point.
Marine : Comment une femme aussi solide que Shina peut être aussi touchée par la mort d'un homme. Bien sûr, elle était amoureuse de Seiya, mais moi j'ai bien perdu Aïolia et bien que sa disparition me pèse, je ne suis pas aussi expansive qu'elle.

Marine s'assit sur un banc afin de mieux réfléchir. Elle se rendit compte alors de la différence fondamentale entre sa relation avec le chevalier du Lion et celle de Shina avec Seiya.
Marine : Nous nous aimions mutuellement Aïolia et moi, mais dans le cas de Shina c'était un amour à sens unique. Seiya n'éprouvait que de l'amitié pour elle. J'ai tout de même un peu honte de mon élève, même si il ne s'en est pas rendu compte, il a joué avec les sentiments de Shina.

Marine fût soudain tirée de ses réflexions par une main gantée qui venait de se tendre devant elle. Elle semblait tenir quelque chose, mais était vide. Marine leva la tête pour dévisager l'inconnu. C'était un homme qui approchait les vingt ans. Il avait les cheveux châtains coupés courts. Ses yeux étaient marrons mais son visage était peinturluré en blanc. C'était un mime, et il venait de lui "offrir" des fleurs. Marine décida d'entrer dans son jeu et fit semblant de les sentir. Le mime sourit puis continua son exhibition devant le petit public qui le regardait. Marine était impressionnée par la maîtrise du jeune homme. Elle connaissait très bien le sujet car son maître et prédécesseur Altaïr lui avait enseigné cet art afin d'avoir un contrôle parfait de son corps. Après quelques applaudissements, le mime se retourna à nouveau vers elle et exécuta le tour de la cage de verre. Cependant, quelque chose dans les gestes de ce dernier troublait Marine. Elle avait l'impression d'avoir déjà vu cette figure. Et soudain tout devint clair, le mime venait de faire devant elle la constellation de l'Aigle. Mais comment pouvait il savoir qui elle était ? Le mime voyant son air décontenancé, ferma les yeux.
Marine : Ce n'est pas possible ! Ce cosmos, on dirait celui de ...  Silence ? C'est vraiment toi ?

Silence était l'autre élève d'Altaïr. Il s'était entraîné avec Marine pour devenir chevalier d'Athéna. Il avait pris ce surnom car il était muet. Cependant il avait de grands pouvoirs télépathiques. Certains disaient qu'il était l'égal de Mu.
Silence : Tu en as mis du temps à me reconnaître.
Marine : C'est toi qui es méconnaissable avec ce maquillage. Je n'arrive toujours pas à croire que c'est toi. On ne s'est pas revu depuis ...
Silence: Que tu m'as battu et obtenu l'armure de l'Aigle.
Marine : Je me doutais que tu étais retourné dans ton pays, mais je ne pensais pas te trouver à Paris.
Silence : C'est vrais qu'on est assez loin de Marseille. Et toi, quel bon vent t'amène ?

Marine raconta à Silence le déroulement de la dernière guerre.
Silence : Je suis désolé pour ton disciple Marine, et toute mes condoléances pour Aïolia.
Marine : Je t'en prie Silence, ne remue pas le couteau dans la plaie. Athéna nous a envoyé ici pour oublier.
Silence : Et tu penses y parvenir en visitant la ville ?
Marine : Je ne sais pas, jusqu'à présent j'évitais d'y penser, mais maintenant ...
Silence : Et si tu m'accompagnais durant ton séjour ? On ferait un formidable duo.
Marine : C'est une idée à creuser Silence.
Silence : S'il te plaît Marine, appelle moi Marcel. C'est mon vrais nom.
Marine : Entendu Marcel, je serais ta partenaire jusqu'à la fin de la semaine.

Marine aida donc Marcel. Elle n'avait plus l'habitude de ce genre d'exercice, et rentrait tout les soirs toute courbaturée. Le dernier jour fût assez épuisant. Quand Marine rentra le soir dans sa chambre, elle eu juste la force de mettre ses boules Quiès et s'endormit. Elle n'entendit donc pas le remue ménage dans la chambre d'à coté.

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SHIRYU

16/04/1987 Dans la chambre de Shiryu et Shunreï.

Le soir était tombé, Shiryu était dans son lit et songeait à la semaine qui venait de s'écouler avec Shunreï. Ils avaient visité la ville main dans la main. Sans elle, il n'aurait jamais pu surmonter la perte de Dohko et Seiya. Il était particulièrement fier de cette journée. Après avoir visité Montmartre, ils s'étaient promenés dans un parc. Était ce la journée particulièrement belle, les senteurs délicieuses des fleurs ou un tout autre facteur extérieur, mais ils eurent la subite envie de s'embrasser. Ce ne fût pas un de ces chastes baisers qu'ils se faisaient souvent, mais un baiser fougueux et passionné. Ils leurs fallut toute leur volonté pour ne pas aller plus loin devant les passants. Maintenant, la fièvre était passée. Shiryu se sentait même un peu honteux de s'être laissé emporter. Il entendit Shunreï sortir de la douche et se mit à l'imaginer nue. Il se gifla alors mentalement. Ce n'était pas une pensée digne d'un chevalier. Il allait éteindre la lumière quand il vit Shunreï s'approcher de lui.
Shiryu : Dieu quelle est belle les cheveux dénoués. Quelque chose ne va pas Shunreï ?

Shunreï ne dit rien et entra dans le lit du jeune homme.
Shiryu : Shunreï ! Qu'est ce que tu fais ? Tu as ton propre lit je te rappelle.
Shunreï : Comment peux tu me poser la question Shiryu ? Après ce qui s'est passé cet après-midi...
Shiryu : Shunreï, je ne sais pas si c'est bien de faire ça à nos âge.
Shunreï : Je veux profiter de ce moment de paix Shiryu. Trop de fois j'ai cru te perdre. Si une nouvelle guerre éclatait, je m'en voudrais si tu mourais pour de bon sans que nos corps ne se soient connus.
Shiryu : Je te comprends Shunreï, mais pas maintenant. Je ne nie pas avoir envie de toi, mais j'ai encore de sombres pensées. Je veux que tout mon esprit soit focalisé sur toi lorsque nous le ferons.
Shunreï : Et qu'est ce qui te préoccupe plus que moi ?
Shiryu : C'est Shun qui m'inquiète. Il a passé toute la semaine dans sa chambre, n'en sortant que pour manger.
Shunreï : Je te comprends Shiryu, mais laisse moi au moins dormir à tes cotés, faisons comme si nous étions un vieux couple.

Shunreï se blottit contre le corps de Shiryu avant que celui-ci ne réponde à sa requête. Il décida cependant de laisser faire après tout ce n'était pas désagréable de sentir son corps contre sa peau. Shiryu éteignit la lumière et s'endormit.

17/04/1987

Shiryu se réveilla en sueur. Il venait de faire un horrible cauchemar. Il pensa soudain à Shunreï, pourvu qu'il ne l'ait pas bousculée. Heureusement pour lui, la jeune fille dormait à poings fermés sur le coté. Elle avait sans doute changé de position durant son sommeil. Shiryu regarda l'heure sur son réveil. Il était un peu plus de quatre heures du matin. Il essaya de se rendormir, mais il n'arrivait pas à trouver le sommeil. Chaque fois qu'il fermait les yeux il avait peur de refaire son mauvais rêve. Il décida de marcher un peu dans le couloir pour se changer les idées. A peine eut il franchi le pas de la porte qu'il fût bousculé par quelqu'un. A cause de l'obscurité, il ne put voir ses traits mais il l'entendit sangloter durant sa course. Cette manière de pleurer n'était pas inconnue à Shiryu. Il savait qu'il venait de croiser Shun. Cependant le jeune homme semblait encore plus anéanti que d'habitude. Shiryu décida de le rattraper et lui demander ce qui n'allait pas. Quand Shun rentra dans sa chambre, Shiryu l'entendit de l'autre coté de la porte.
Shun : Oh June, qu'est ce que j'ai fait ? Pourquoi t'ai je trahi ? Comment pourrais je encore te regarder en face ? Oh June, pourquoi m'as tu laissé seul ?

Shiryu n'en croyait pas ses oreilles, si il avait bien compris, Shun venait de tromper June. Mais apparemment il en souffrait.
Shiryu : Comment a t-il put faire ça ? Il n'est quasiment jamais sorti de sa chambre. Ou alors, il a du tomber sur une serveuse qui a profité de son état pour le mettre dans son lit. C'est l'hypothèse la plus plausible. Je ne sais pas qui est le plus à plaindre, Shun qui regrette ce moment d'égarement, ou June qui vient d'être trompée ? Après tout, elle l'a bien cherché. Quelle idée de ne pas accompagner Shun. Bien sûr Ikki m'a fait comprendre l'autre jour qu'elle l'avait fait pour qu'il se prenne en main, mais je commence à croire qu'elle avait peur que leur relation n'évolue trop vite, et elle a voulu mettre une distance entre eux deux. Comme moi avec Shunreï en fait.

Cette réflexion rappela à Shiryu son cauchemar, il avait vu Shunreï dans le lit d'un autre homme. Il fallait qu'il réagisse vite s'il ne voulait pas qu'il lui arrive la même chose qu'à June. Il courut alors dans sa chambre. Au moment de se mettre au lit, il vit l'heure. Ce n'était pas vraiment le moment pour faire ça. Et puis il n'allait tout de même pas réveiller Shunreï pour lui proposer ce qu'il avait lui même refusé quelques heures plus tôt. La lumière s'alluma soudain. Shunreï était parfaitement réveillée et semblait attendre Shiryu.
Shiryu : Allez Shiryu, c'est le moment ou jamais. Pense à cette pauvre June. Shunreï je ...

La jeune femme ne lui laissa pas finir sa phrase et l'embrassa tendrement. Elle avait lu ses intentions dans son regard. Les deux amoureux se dévêtirent et s'enlacèrent tendrement.

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SHINA

16/04/1987 Dans la chambre de Shina.

La journée tirait à sa fin, Shina tournait en rond dans sa chambre. Elle ne voulait pas sortir, mais s'ennuyait ferme. Elle savait que tous les autres avaient profité du voyage. Même Shun avait décidé de sortir aujourd'hui. Elle le savait car elle avait guetté les allées et venues de ses compagnons toute la semaine. Maintenant il était trop tard et elle regrettait de ne pas avoir réagi plus tôt.
Shina : A cette heure, seuls les bars sont encore ouverts. Les bars, ce n'est pas une mauvaise idée. Avec un peu de chance boire me permettra de l'oublier plus facilement. Et puis comme c'est le Sanctuaire qui régale, je ne vais pas y aller de main morte.

Shina mit pour la première fois son nouveau masque, sortit de l'hôtel et entra dans le premier bar venu. Elle décida de commencer doucement avec du vin, puis s'attaqua à des alcools plus forts. Après un grand nombre de verres, elle commença à perdre toute retenue et se mit à parler aussi fort quelle le pouvait. Le patron et les clients ne comprenaient rien car ses phrases contenaient un mélange d'italien et de grec ancien. Ils ne purent saisir qu'un mot qu'elle répétait souvent : "Seiya" .
Shina : Je ne me suis jamais sentie aussi bien de toute ma vie, je devrais prendre des cuites plus souvent.
Une voix : Shina ? Est ce que tout va bien ?
Shina : Ce n'est pas possible, je rêve, ça ne peut pas être lui. Seiya ! Tu es revenu !

17/04/1987

Shina venait de se réveiller. Elle regarda son réveil, il indiquait sept heures du matin. Elle se leva avec difficulté. Elle avait une sacrée gueule de bois.
Shina : Comment suis je arrivée dans ma chambre ? La dernière chose dont je me souvienne, c'est ce type dans le bar qui lui ressemblait.

Shina eut soudain une réminiscence de la veille. Elle se revoyait se jeter au cou de "Seiya". Il lui avait proposé de la ramener. Le reste était encore confus. Elle se rappelait s'être écroulée à l'entrée de sa chambre. "Seiya" avait sans doute du la porter jusqu'à son lit. Après, c'était le trou noir.
Shina se dirigea vers la salle de bain pour se passer un peu d'eau fraîche sur le visage. Elle eut un nouveau flash. Elle se remémora s'être déshabillée et avoir embrassé "Seiya". Il l'avait repoussée mais elle l'avait immobilisé avec Restriction, l'avait dévêtu, poussé sur le lit et ...
Shina : Je n'ai quand même pas fait ça ?! Ce ne doit être qu'un rêve, ça ne peut être qu'un rêve ! Mais alors, pourquoi suis je nue alors que je dors habillée ? En plus j'étais sur le dos et la couverture était trop remontée. Réfléchis un peu Shina ! Tu étais saoule, tu n'avais pas toute ta tête. Il est normal que tu ne te sois pas couchée comme d'habitude.

Shina allait chercher ses affaires quand elle les vit bien pliées sur une chaise avec son masque dessus. Ça, ça n'était pas normal. Elle n'aurait jamais pu ranger ses affaires ainsi dans son état d'ébriété. D'ailleurs, même sobre, elle se serait contentée de les poser négligemment.
Shina : Par Athéna ! Je l'ai bien fait. Pauvre homme, je suis certaine que je n'ai pas arrêté de l'appeler Seiya. Je devais être vraiment ivre. En tous cas, ça devait être quelqu'un d'attentionné.

Shina allait faire son lit quand une vision la remplit d'effroi. Le drap était maculé de plusieurs taches de sang. Elle s'imagina tuant son amant d'infortune en réalisant qu'il ne s'agissait pas de Seiya. Elle se reprit cependant en se rappelant ses habits pliés. Et puis, il y avait trop peu de sang. Mais de là à savoir d'où il venait ?
Shina se souvint alors du court d'éducation sexuelle que lui avait prodigué Milo ,pour le cas où elle souhaiterait fonder une famille. Ces taches de sang étaient la conséquence de la déchirure de son hymen. Il n'y avait plus de doute possible, elle avait bien fait l'amour cette nuit.
Shina : C'est étrange, je ne suis plus triste en pensant à Seiya. J'ai seulement l'impression d'avoir fini un travail commencé depuis longtemps. Ce pourrait il que mon attirance pour lui n'ai été que purement sexuelle ? Je ne vois pas d'autre explication possible. Dommage que je ne sache pas avec qui j'ai couché, je ne pourrai jamais le remercier d'avoir exorcisé mes démons. Mais Athéna m'en est témoin, je ne toucherai plus jamais une goutte d'alcool de ma vie.

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SHUN

16/04/1987 Dans la chambre de Shun et Ikki
Shun venait d'entendre son frère sortir. Au début il se demandait pourquoi il le laissait seul. Mais en voyant sa mine réjouie quand il revenait, il se disait que le bonheur d'Ikki, qui avait tant souffert, valait bien sa pesante solitude. Cependant il se sentait moins triste aujourd'hui. Il avait bizarrement envie de sortir, de visiter cette immense cité étrangère. Mais l'idée de voir son reflet ne serait ce que dans une vitrine refroidit cette ardeur.
Shun : Et si je changeais de tête ? Je ne verrais plus Hadès dans le miroir. Peut être même qu'une nouvelle coupe ferait l'affaire ? C'est décidé ! Je vais chez un coiffeur et je visite la ville.

Shun sortit se l'hôtel et se mit à la recherche d'un salon de coiffure. Quand il en trouva un il fit comprendre au gérant dans un anglais approximatif, qu'il voulait un nouveau look, qu'il lui laissait carte blanche et que son prix serait le sien. Le travail dura à peu près une heure. A la fin Shun remercia le coiffeur sans même regarder sa nouvelle apparence. Il paya puis sortit pour visiter la ville.
La nuit tombait quand Shun rentrait à l'hôtel. Il avait passé une excellente journée et regrettait de n'avoir pas réagi plus tôt. Soudain, il entendit une voix familière. En cherchant sa provenance il vit qu'elle venait d'un bar. Shun entra à l'intérieur pour vérifier. Le spectacle qu'il vit le fit rougir de honte. Shina était complètement ivre et divaguait.
Shun : Shina ? Est ce que tout va bien ?

La jeune femme regarda Shun avec des yeux ronds et se jeta à son cou.
Shina : Seiya ! Tu es revenu !
Shun : Son état est pire que je ne le pensais. Elle me confond avec Seiya. Je ne peux pas la laisser se détruire ainsi. Je vais la ramener à l'hôtel.

Shun se dirigea vers le comptoir pour régler les consommations de Shina. Comme il y avait un miroir, il en profita pour voir sa nouvelle coupe. Ce qu'il vit le laissa interdit un moment. Il avait la même coiffure que Seiya. Hormis la couleur des cheveux, leurs visages étaient presque semblables. Il comprit mieux la confusion qu'avait fait Shina. Il pailla et sortit en emmenant Shina.
Shun : Allez vient Shina, je te ramène.
Shina : Tout ce que tu voudras Seiya.

Pendant tout le trajet, Shina ne cessa de délirer en appelant Shun Seiya. Ce dernier avait du mal à empêcher son amie de trébucher. Arrivée devant sa porte, Shina s'écroula. Shun la prit dans ses bras puis la posa sur son lit. Il se dirigea ensuite vers les toilettes de la chambre pour se désaltérer au lavabo.
Shun : Elle était vraiment très amoureuse de Seiya. Elle n'a pas arrêté d'essayer de m'embrasser. Heureusement que June n'était pas là pour voir ça.

Quand il ressortit, il ne put esquiver Shina qui se jeta sur lui et l'embrassa sur la bouche. Par réflexe, Shun la repoussa brusquement.
Shina : Restriction !

A ces mots, Shun ne parvint plus à bouger. Il remarqua ensuite que Shina était complètement nue et qu'elle avait ôté son masque.
Shun : Athéna, qu'elle est belle !

Il devint complètement rouge et essaya de penser à autre chose.
Shun : Comment a t-elle pu m'immobiliser ? C'est un chevalier d'argent. Bien sûr elle est beaucoup plus puissante que ses congénères, mais elle ne devrait pas être en mesure de maîtriser un chevalier divin. Surtout dans son état. En y réfléchissant bien, j'ai cru la voir entourée d'une aura dorée quand elle a lancé son attaque. Il est fort possible qu'elle ait le septième sens.
Mais qu'est elle en train de me faire ? Elle me déshabille ! Je n'aime pas son regard. Il faut que je me concentre pour me dégager.

Shina : Je rêve de cet instant depuis tellement longtemps Seiya. Ce soir tu seras mien.
Shun : Elle est persuadée que je suis Seiya. Si je la repousse encore, c'est Seiya qu'elle verra refuser ses avances. Shina étant complètement esclave de ses pulsions, je n'ose imaginer sa réaction.
Elle vient de me pousser sur le lit.

Shina : Tu vois Seiya, finalement tu vas le faire le cheval. Mais c'est moi qui t'enfourcherai la première, et pas cette salope de Saori !

Shun se mit à verser une larme au moment du coït.
Shun : June, je te demande pardon. Je peux repousser Shina mais je n'en n'ai pas le droit.

17/04/1987

Shina avait fini par s'endormir. Shun quant à lui était parfaitement réveillé. Il attendit un peu que la jeune femme s'endorme profondément et sortit du lit. Il se rhabilla et plia consciencieusement les affaires de Shina sur une chaise. Il remonta la couverture sur elle puis, machinalement, lui posa un baiser sur le front. Il sortit tout doucement de la chambre. Une fois dehors, il se mit à songer aux événements de cette nuit.
Shun : Je ne pensais pas que j'y prendrais autant de plaisir. J'ai fait des choses dont je ne me serais jamais cru capable. J'espère que lorsque je le ferais avec June ce sera au moins aussi bien.
Athéna ! June ! Mais qu'est ce que j'ai fait ?
!

Shun se mit à sangloter en courant vers sa chambre. Il ne remarqua pas qu'il venait de bousculer quelqu'un. Une fois à destination il s'adossa contre la porte et pensa tout haut.
Shun : Oh June, qu'est ce que j'ai fait ? Pourquoi t'ai je trahie ? Comment pourrais je encore te regarder en face ? Oh June, pourquoi m'as tu laissé seul ? Pourquoi  ai je été si faible.

Shun se dirigea vers la salle de bain. Il s'aspergea le visage avec de l'eau froide.
Shun : J'ai l'impression de sentir encore l'odeur de sa peau, et j'ai toujours le goût de ses lèvres sur ma bouche. Mais qu'est ce qui m'arrive ? Tout ça à cause d'une coupe de cheveux.

Shun chercha le rasoir d'Ikki. Quand il le saisit, il hésita un instant puis se rasa la tête. Son travail fini, il se coucha en sanglotant de plus belle.

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SHUNREÏ

17/04/1987 Dans un avion en partance pour la Grèce.

Shunreï dormait contre l'épaule de Shiryu. Elle rêvait de sa vie aux cinq pics avec Dohko. Quand celui-ci l'entraînait à maîtriser ses dons de perception cosmique. Quand elle ne travaillait pas aux champs, elle méditait sous sa tutelle pour percevoir les cosmoénergies environnantes. Un jour le roshi lui présenta un jeune japonais. Elle fût subjuguée par la puissance endormie du garçon et ne put dire un mot. Dohko voyant sa réaction en fit son disciple. Pendant l'entraînement de Shiryu, elle perfectionna ses dons. Dohko lui assura même qu'elle deviendrait plus douée que lui. Elle ne comprit jamais l'utilité de ce pouvoir, mais grâce à lui elle pouvait savoir en permanence si Shiryu était en vie. Elle ne comptait plus les fois où elle défaillit en sentant son cosmos diminuer.
Shunreï se réveilla doucement. Elle sourit en voyant le visage de Shiryu, elle ne lui avait toujours pas parlé de son don.
Shunreï : Au fait Shiryu, j'ai pris une grande décision cette nuit.
Shiryu : Et qu'est ce donc ?
Shunreï : J'ai décidé de vivre avec toi au Sanctuaire.
Shiryu : Je te comprends Shunreï, après cette nuit j'aurais moi aussi du mal à vivre loin de toi.

Shunreï se rappela la nuit ou plutôt la matinée qu'ils avaient passée. Elle savait qu'elle devait cela à Shun et Shina. Elle avait senti leurs cosmos se lier. C'était une sensation assez étrange. Shiryu aussi avait du le percevoir dans son sommeil. Elle était certaine que c'était la cause de son cauchemar (il avait parlé pendant son mauvais rêve). Elle fit seulement semblant de dormir quand il se réveilla. Elle l'avait vu sortir de leur chambre et sentit ensuite son cosmos suivre celui de Shun.
Shunreï : Je ne pense pas que Shiryu sache avec qui Shun a passé la nuit. Tout ce qu'il sait c'est que Shun a trompé June. Et encore, tromper est un bien grand mot. Leur relation n'était que platonique. Je ne suis même pas sûre qu'elle aime vraiment Shun. Si ça se trouve, cet entraînement n'est qu'une excuse pour le laisser tomber. Bien sûr je ne connais pas assez June, mais si elle aimait réellement Shun elle serait venue avec lui ou lui aurait demandé de l'entraîner.
Il y a quand même quelque choses de bizarre. Que Shun regrette ce qu'il a fait est parfaitement normal, quoi que je trouve exagéré de se couper les cheveux ,mais que Shina ne lui adresse pas un regard après ce qui s'est passé entre eux... Cette femme n'aurait elle pas de cœur ? Je crois que je vais lui demander des explications.

Shunreï se leva et se dirigea vers le siège de Shina. Arrivée à sa hauteur elle fût prise à la gorge par l'odeur d'alcool que le chevalier dégageait.
Shunreï : Bonjour Shina, tu me sembles moins triste qu'à l'aller.
Shina : Effectivement Shunreï, j'ai fini par accepter la mort de Seiya. Il m'a fallu quelques verres en trop mais ça s'est avéré efficace. Et puis j'ai aussi ... fait un drôle de rêve avec lui. Je te passe les détails, tu es un peu trop jeune pour comprendre.
Shunreï : Tu serais étonnée de ce que je peux comprendre. Heureuse que tu ai pu te ressaisir.

Shunreï lança un regard noir en direction de Shun.
Shunreï : Je n'aurais jamais cru que Shun puisse faire une chose pareille. J'ai bien envie de lui dire ma façon de penser. Mais si je fais ça tout de suite, je risque d'éveiller les soupçons de Shiryu. Et puis je me trompe peut être sur le compte de Shun. Je vais d'abord aller voir comment les autres ont trouvé leur séjour.

Après avoir fait le tour de tous ses compagnons, Shunreï se dirigea vers Shun. Elle s'enquit d'abord du séjour d'Ikki puis lui demanda aimablement à parler à son frère. Ikki acquiesça.
Shunreï (tout bas) : Je sais ce qui s'est passé la nuit dernière Shun. Comment as tu pu faire ça ?
Shun (idem) : Si tu savais comme je regrette Shunreï, je ne pourrais jamais me pardonner d'avoir trompé June.
Shunreï (idem) : Je ne te parle pas de ça. Comment as tu pu abuser de Shina comme tu l'as fait ?
Shun (idem) : Mais je n'ai jamais ...
Shunreï (idem) : Ne nie pas. Tu as profité de son état de faiblesse.
Shun (sanglotant) : Athéna ! Mais tu as raison ! Elle me prenait pour Seiya, je ne savais pas comment réagir, mais je n'aurais pas du. J'ai violé Shina !

Shunreï se rendit compte qu'elle venait de faire une gaffe. Shun n'avait en fait que subi les assauts de Shina qui n'était pas dans son état normal. Soudain une main l'agrippa. C'était Shiryu. Il la reconduisit à sa place mais la mit près du hublot.
Shiryu : Nous allons traverser une zone de turbulence.

En disant cela il avait montré Ikki du regard. Celui-ci avait les yeux injectés de sang. Il n'avait pas entendu la discussion mais il savait que c'était la cause du chagrin de Shun. Il allait se diriger vers Shunreï quand Shun s'interposa.
Shun (sanglotant) : Arrête Ikki, elle a essayé de me réconforter mais elle n'a pas choisi les bons mots.

Ikki se calma et se rassit à coté de son frère. Shunreï se sentait vraiment honteuse. Elle s'était mêlée de ce qui ne la regardait pas et cela aurait pu gravement dégénérer. Elle décida de s'excuser auprès de Shun une fois arrivée en Grèce.
Shunreï : Je vais essayer de lui faire comprendre qu'il a réagi comme il fallait et que ce qu'il a fait n'aura aucune conséquence dans le futur.


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#8 05 Nov, 2011 06:16:30

Ashura Thor

Je n'ai lu que le 1er chapitre et comme il n'y a pas d'OC on se croirait encore plus dans l'anime.

Elle pleurait tellement qu'elle du retirer son masque pour ne pas se noyer.

C'est vrai qu'il n'y a aucun trou dans leur masques, je me demande comment elles font pour respirer....


"Un rêve intact est une merveille fragile." E.Estaunié  ♥♥♥

#9 06 Nov, 2011 07:41:43

Asclepios
Ashura Thor a écrit :

.

Elle pleurait tellement qu'elle du retirer son masque pour ne pas se noyer.

C'est vrai qu'il n'y a aucun trou dans leur masques, je me demande comment elles font pour respirer....

Je ne suis pas très fière de se passage mais il me fallait une raison pour que Shina se démasque.

Deuxième et dernier prologue, et le prochain chapitre promis l'histoire principale commence.
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                                              PROLOGUE2 SÉPARATIONS


Août 1987 Dans une clinique de la fondation Graad

Deux infirmières discutaient dans la salle de repos.
Infirmière 1 : Au fait Kaori, je viens d'apprendre que tu t'occuperas de la patiente de la 303 à ma place.
Kaori : C'est la première fois que tu laisses tomber un malade Hitomi ! Quelque chose de grave est arrivé ?
Hitomi : Je dois aller à Kyoto pour enterrer mon père.
Kaori : Toutes mes condoléances.
Hitomi : Merci. Bon ! Il faut que je te mette au courant au sujet de ta future patiente. C'est un cas assez particulier.
Kaori : Qu'est ce qu'elle a ?
Hitomi : Sa grossesse est atypique. Elle n'en n'est qu'à cinq mois, mais le foetus s'est développé plus rapidement que la normale. On dirait qu'elle est enceinte de huit mois.
Kaori : C'est vrai que c'est bizarre.
Hitomi : Je te préviens aussi que c'est une femme assez autonome. Elle ne supporte pas être servie. Pour qu'elle accepte mes soins j'ai du lui faire comprendre qu'il fallait qu'elle se ménage pour le bien de son enfant.
Kaori : Ça m'a l'air d'un drôle de numéro.
Hitomi : Ce n'est pas tout. Elle a de nombreuses cicatrices sur le corps. Et deux particulièrement imposantes dans le dos. Je les ai vues quand je lui ai fait sa toilette.
Kaori : Que lui est il arrivé ?
Hitomi : Je n'en sais rien. Quand je lui ai demandé elle n'a pas voulu me répondre. Encore une chose, elle ne veut voir aucun homme excepté son mari.
Kaori : Et comment je saurais qui c'est ?
Hitomi : Tu le reconnaîtras tout de suite. C'est un charmant jeune homme aux cheveux et aux yeux verts. Il est d'aspect androgyne et la bonté se lit sur son visage. Je suis presque jalouse de cette femme d'avoir épousé un homme comme lui.
Kaori : Je peux savoir leurs noms ?
Hitomi : Mais bien sur, où avais je la tête ? La femme s'appelle Shina et le mari Shun.
Kaori : Ce doit être des personnes importantes pour avoir une infirmière particulière.
Hitomi : Tout ce que je sais c'est que ce sont des proches de Saori Ojô-sama.
Kaori : La grande patronne ? J'ai intérêt a ne pas faire de gaffe.



Le lendemain dans les couloirs de la clinique.

Un homme au teint pâle et aux cheveux blancs coiffés à l'iroquoise marchait en regardant le numéro des chambres. Il portait une grande enveloppe sous le bras. Il s'arrêta devant celle marquée 303 et il frappa.
Homme : Shina ? C'est Ichi, est ce que je peux entrer ?
Shina : Bien sûr.

Ichi entra dans la chambre les yeux fermés.
Shina : Tu sais, la loi sur le port du masque ne concerne pas la famille. Comme tu es mon beau frère tu peux voir mon visage. Et puis, il faut que je m'habitue à être regardée par les hommes maintenant que je ne suis momentanément plus chevalier.

Ichi hésita. Seiya lui avait dit que Shina était d'une troublante beauté. Il ne voulait pas tomber sous son charme alors qu'il était avec Miho. Mais c'était peut être un bon moyen pour éprouver la véracité de ses sentiments envers sa compagne. Il regarda donc le visage de Shina.
Ichi : C'est vrai qu'elle est très belle plus que Miho même. Cependant, je trouve que Miho a quelque chose en plus. Je crois que c'est de l'innocence. C'est ça. C'est l'innocence de Miho qui m'attire. Au moins maintenant je suis rassuré.
Shina : Je peux savoir ce qui t'emmène ?
Ichi : Je venais déposer des papiers pour Shun. C'est pour sa nouvelle identité.
Shina : Sa nouvelle identité ? Pourquoi faire ?
Ichi : Le tournoi intergalactique a été très médiatisé, nous avons acquis une certaine notoriété et votre intimité risque d'être dérangée par des admirateurs.
Shina : Mais enfin Ichi, cela fait presque huit mois que cette stupide compétition est terminée. Je suis certaine que presque tout le monde vous a oubliés.

La porte de la chambre s'ouvrit et Kaori entra.
Kaori : Bonjour Shina san, je m'appelle Kaori et je remplace Hitomi pendant quelques jours.

L'infirmière vit alors Ichi.
Kaori : Je suis désolée monsieur mais seul l'époux de ma patiente est autorisé à lui rendre visite.
Shina : Ce n'est rien mademoiselle, c'est un ami.
Kaori : Toutes mes excuses, je ne savais pas.
Ichi : Mais vous êtes toute excusée.
Kaori : On ne ce serait pas déjà vu quelque part ? Votre visage m'est familier.
Ichi : Je ne crois pas.
Kaori : Ça me revient ! Vous êtes Ichi de l'Hydre ! J'ai assisté à votre défaite face au chevalier du Cygne.

Kaori se retourna rapidement vers Shina.
Kaori : Mais j'y pense, votre mari s'appelle Shun. Vous êtes mariée au chevalier Shun d'Andromède ! Vous en avez de la chance, il est tellement mignon. J'étais une de ses plus grandes fans. Je donnerais mon âme au diable pour une mèche de ses cheveux.

Le visage de Shina était rouge de colère. Ses yeux étaient injectés de sang et elle écumait littéralement de rage. Elle n'avait qu'une envie, écorcher vive cette "rivale".
Ichi vit les ongles de Shina s'allonger. Il empoigna Kaori et la fit sortir.
Kaori : Mais qu'est ce qui vous prend ?
Ichi : Je vous sauve la vie. Shina n'est pas une tendre et vous venez de lui dire que vous aimez son mari.
Kaori : Mince, j'ai gaffé.
Ichi : Restez ici, je vais essayer de la calmer.

Ichi rentra à nouveau dans la chambre.
Ichi : J'ai bien cru que tu allais lui sauter à la gorge. Je ne pensais pas que tu avais autant de retenue.
Shina : Soulève la couverture et tu comprendras pourquoi je n'ai pas repeint la chambre avec son sang.

Un peut dubitatif, Ichi s'exécuta. Il fut assez surpris en voyant que les jambes de Shina étaient sanglées à son lit avec les chaînes d'Andromède.
Shina : C'est pour ne pas que je quitte le lit. Quand pourrons nous avoir nos nouvelles identités ?
Ichi : Shun sera le seul à changer de nom. Personne ne te connaît au Japon.
Shina : Il n'y a aucune raison que je doive faire l'effort d'appeler Shun par un autre nom s' il ne le fait pas aussi.
Ichi : Vu comme ça, c'est indiscutable. Tu as une idée pour ton nouveau nom ?
Shina : Mona, c'est le nom de ma mère.
Ichi : Tu as de la chance de te rappeler de son nom.
Shina : J'ai surtout de la chance qu'elle soit encore en vie.
Ichi : Elle ... Elle est toujours vivante !
Shina : Depuis que j'ai mon armure, je lui ai écrit aussi souvent que possible.
Ichi : Je ne savais pas que le Sanctuaire recevait du courrier.
Shina : Il n'en reçoit pas, enfin pas comme tout le monde du moins. Les lettre que j'envoyais était avec un accusé de réception. C'est comme ça que je sais que ma mère vit toujours. La dernière remonte à la semaine suivant notre retour de Paris. S'il te plaît Ichi, ne le dit pas à Shun. Je ne veux pas paraître plus chanceuse que lui.
Ichi : Je serais muet comme une tombe. Je revendrais demain avec les papiers pour ton nouveau nom.
Shina : Quand tu reviendras, j'aurais une lettre à te faire poster. Ce sera ma dernière. Je n'aurais pas la force d'écrire dans le dos de Shun.
Ichi : Shun a de la chance d'avoir une femme aussi attentionnée que toi.

Un cri raisonna derrière la porte.
Kaori : C'est luiiiii. Shun samaaaaaaaaaaaaaa ! Un autographe s'il vous plaît !

Shina était sur le point de se lever, quand les chaînes resserrèrent leur étau. Elle soupira de résignation. Ichi sortit pour éloigner Kaori de Shun et surtout de Shina.
Shun parvint à échapper à son admiratrice et pénétra dans la chambre de sa femme. Il affichait une mine sinistre.
Shina : Et bien tu en fais une drôle tête.
Shun : Je commence à me demander si j'ai pris la bonne décision en décidant de nous installer au Japon.
Shina : Ne t'inquiète pas, je saurais me faire à ta notoriété.
Shun : Ma célébrité n'a rien à voir là-dedans. Je me rends compte que je n'avais pas le droit de te déraciner. Je voulais que nous quittions la Sanctuaire, mais nous aurions très bien pu habiter dans le village de Rodorio, dans la campagne grecque ou bien même en Italie. Je n'avais pas t'imposer la destination.
Shina : Écoute-moi bien Shun, si nous sommes au Japon c'est que nous étions d'accord pour y vivre ensemble. Et je dit bien nous. Si je ne n'avais pas voulu te suivre, je te l'aurais dit. Même si je suis encore réticente à te parler de mon passé, je serais toujours franche avec toi pour tout ce qui concernera notre avenir.

Les paroles de Shina effacèrent la tristesse de Shun qui lui posa un tendre baiser sur le front.

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09/09/1987 Dans la maternité de la clinique.

Il était un peu plus de midi. Douze personnes étaient dans la salle d'attente. Il s'agissait de Ichi, Nachi, Geki, Ban, Jabu, Shiryu, Hyoga, Seiya, Seika, Kiki, Marine et Athéna.
Cela faisait près de deux heures qu'ils attendaient. Ikki n'était toujours pas là, mais tout le monde s'attendait à le voir arriver au dernier moment comme à son habitude. Ichi, Shiryu et Seiya étaient les plus nerveux. Étant déjà en ménage, ils ne pouvaient s'empêcher de se demander si l'accouchement de leur compagne respective serait pareil. Ils auraient aimé qu'elles viennent avec eux, mais Miho s'occupait de l'orphelinat, June était d'astreinte pour l'entraînement des novices, et Shunreï cherchait à localiser les futurs chevaliers d'or grâce à ses pouvoirs qu'elle avait finit par révéler.
Seika était étonnée par le silence qui venait de la salle d'accouchement. Elle avait un vague souvenir du jour où Seiya était né, mais elle était sûre d'avoir entendu sa mère crier pendant le travail.
Athéna était d'un calme olympien. Ce n'était pas la première fois qu'un de ses chevaliers accouchait même si c'était assez rare. Elle se souvint même qu'une de ses réincarnations avait joué le rôle de sage femme. Elle savait donc que le silence de Shina était normal. La douleur de l'accouchement n'était rien face à celle engendrée par l'entraînement, sans compter l'orgueil de la jeune femme. Cependant, c'était la première fois qu'elle voyait le mari rester auprès de sa femme. Elle se rappela qu'il y a mille ans, le chevalier d'or du Lion de l'époque s'était évanoui dès les premières contractions. Deux cent ans plus tard, c'était le chevalier de la Balance qui avait tellement perdu son sang froid, que celui du Verseau fut obligé de l'emprisonner dans un cercueil de glace. En cherchant bien, Athéna se rendit compte que Shun était le premier de ses chevaliers à être aussi calme lors d'un accouchement. Jusque là, tous ces hommes capables de braver la mort et les dieux tombaient des nues quand ils étaient sur le point de devenir père. Elle remarqua que son calme intriguait certains des chevaliers. Elle ne leur avait pas encore annoncé la mort de Saori.
Marine se demandait ce qu'elle faisait là. Seiya avait insisté pour qu'elle vienne en tant que "presque soeur". Elle n'aurait jamais accepté si Seika ne lui avait pas aussi demandé.
Soudain, une monté de cosmos accompagné d'un cri. Puis des pleurs. Shun arriva alors en courant dans la salle d'attente l'air fatigué et les larmes aux yeux .
Shun : C'est une fille!

Tout le monde cria de joie et félicita Shun. Ils étaient tous tellement heureux qu'ils en oublièrent que quelqu'un était absent
Kiki : Mais où est Ikki ?

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Le soir au manoir Kido.

Jabu avait proposé de faire une fête en l'honneur de la naissance de Sakura. Shun n'était pas très décidé mais Shina accepta à la seule condition qu'il n'y ait pas une seule goutte d'alcool.
La fête battait son plein. Pour ne pas être dérangée par le bruit, Sakura dormait dans une chambre éloignée sous le regard bienveillant de sa mère. Cependant, l'accouchement l'ayant affaiblie, Shina s'endormit près de sa fille. Peu de temps après, une ombre se glissa dans la chambre et s'approcha de Sakura. C'était Ikki. Il n'était pas venu à l'accouchement car il y avait trop de monde à son goût, mais il voulait absolument voir le bébé. Il se pencha sur le berceau afin de contempler le visage de sa nièce.
Ikki : J'ai l'impression de revoir Shun bébé. Quand je pense que j'ai voulu la tuer il y a quatre mois à peine. Ton père et moi sommes quelques peu brouillés, mais j'espère que nous allons pouvoir recoller les morceaux grâce à toi.
Ce cosmos !

Au même moment, dans la salle de réception.

Geki: Est ce que quelqu'un a vu Shun ?
Seika : Il est allé voir sa fille. Je crois qu'on ne le reverra plus de la soirée.

La porte principale explosa sous le choc d'un corps qui fût projeté contre elle. Par réflexe, tout les chevaliers se mirent en garde prêt à embraser leur cosmos. Ils virent ensuite Shun approcher de la personne allongée sur le sol. Il la souleva par ses habits en lambeau et la bourra de coups avec une brutalité inouïe. Toute l'assemblée était effarée de voir Shun réagir ainsi. Lui qui détestait la violence semblait avoir oublié toutes ses convictions. Pour qu'il se comporte ainsi, il fallait que son adversaire ait fait une chose atroce. Toutes les pensées allèrent vers Sakura craignant qu'il ne lui soit arrivé malheur. Kiki reconnu le visage de la victime de Shun.
Kiki : Arrête Shun, c'est ton frère !

Shun saisit à nouveau son opposant par les habits et le défenestra.
Shun : Je n'ai plus de frère.

Ikki était étalé sur l'herbe à deux doigts de perdre connaissance. Il essayait de se rappeler les dernières minutes. Il se souvint avoir été surpris par Shun près du berceau de Sakura. Ce dernier le frappa avant qu'il ai eut le temps de s'expliquer.
Ikki : La réaction de Shun était tout à fait justifiée. Je m'en suis déjà pris à son enfant et il a eu peur que je ne recommence. Si seulement je lui avais demandé de la voir au lieu d'entrer furtivement dans la chambre. J'aurais du surmonter mon dégout de la foule. Maintenant je l'ai perdu pour de bon et je ne peux m'en prendre qu'à moi.

Ikki cracha un peu de sang et s'évanouit

Plus tard dans la soirée.

La fête touchait à sa fin, Jabu monta sur un chaise et fît une annonce.
Jabu : Mes chers compagnons d'arme et déesse, malgré un petit incident, cette soirée a été un succès. Mais nous ne sommes pas uniquement là pour fêter la venue au monde de Sakura. Si nous somme réunis ce soir c'est pour dire un dernier au revoir à Shun et Shina Kido ainsi qu'une longue et heureuse vie à Jubeï et Mona Doki.
Tous : A Jubeï et Mona Doki !


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#10 09 Feb, 2012 06:50:02

Asclepios

Je m'étais donné comme règle de ne poster un nouveaux chapitre qu'après chaque commentaire, mais après 4 mois sans réaction, j'ai décidé de passer à un chapitre par semaine. Voilà donc enfi le vrai premier chapitre de la fic.

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Chapitre 1 : Yomigaere ! Eiyû densentsu


09/09/2001

Dans un train en provenance d'Izumo une jeune fille aux cheveux verts vêtue son uniforme de lycéenne avec son cartable sur les genoux était seule dans le compartiment. Elle était songeuse.
Sakura : Dommage que le livre m'ait coûté si cher, je n'ai plus assez d'argent pour allez voir Le roi et l'oiseau. Enfin, comme je rentre plus tôt que prévu je pourrais voir Shinji kun à l'entraînement.

Le train s'arrêta à une station. Deux hommes d'une trentaine d'année entrèrent dans le wagon et s'assirent l'un à coté de l'autre. Ils s'embrassèrent sans remarquer qu'on les observait.
Sakura : Ah ! Ces amoureux qui s'bécotent dans les lieux publics. Je me demande s'ils se sont aperçus de ma présence ? De toute façon, c'est pas moi qui irai les déranger. Bon ! Il me reste encore dix stations avant Okoizumo, je vais commencer la traduction de mon livre.

Sakura sortit de son cartable un ouvrage sur lequel on pouvait lire en caractère romain et en français : Georges Brassens : oeuvre complète.
Tandis qu'elle s'effarait à son ouvrage, la porte du compartiment s'ouvrit et trois individus d'environ vingt ans et à l'allure patibulaire entrèrent. Ils se dirigèrent vers le couple homosexuel.
1er homme : Regardez moi ces deux tarlouzes les gars. Elles ont honte de rien.
2éme homme : Je sais pas pour vous chef ? Mais j'ai jamais pu saquer les pédés.
3éme homme : Si on leur faisait leur fête chef ?
Le chef : Ouais, ça faisait longtemps qu'on s'était pas amusé.
Sakura (aux voyous) : Mon père m'a toujours dit que la violence n'était jamais une solution.
Chef : Qu'est ce t'as, tu veux qu'on commence par toi ?
Sakura : Si ça peut vous défouler de vous en prendre à une jeune fille sans défense ?
2éme : Mais c'est qu'elle s'fout de nous !
3éme : Tu vas voir ta tête !

Le troisième homme avait lancé son poing sur Sakura. Celle ci d'un geste élégant lui empoigna le bras et l'envoya voler vers ses comparses. Pendant qu'ils se dégageaient, Sakura rangea calmement son livre et son cahier dans son cartable et en sortit deux protèges poignets rouges et un bandeau de tissu blanc qu'elle enfila. Les trois loubards sortirent des couteaux. Sakura mit tranquillement le bandeau autour de son front.
Chef : On va te saigner salope !
Sakura : Ma mère m'a toujours dit que certaines personnes ne comprennent que la violence.

Sakura se rua sur ses adversaires. Elle en frappa un au ventre qui s'écroula le souffle coupé. Le second reçut un coup de pied dans les testicules et se coucha sous l'emprise de la douleur. Le chef tenta de contre-attaquer, mais Sakura lui empoigna le bras et lui démit l'épaule.
Sakura : Messieurs, le train va bientôt s'arrêter. Je vous conseille de descendre à cette station avant que je ne me fâche vraiment.

Les trois voyous obtempérèrent et se traînèrent jusqu'à la porte du wagon où il attendirent la prochaine correspondance pour partir. Lorsqu'ils furent enfin sortis, le couple alla remercier Sakura et en profita pour s'enquérir sur l'identité de leur sauveuse et surtout de sur l'endroit où elle avait appris à ce battre. La jeune adolescente leur appris, non sans morgue, qu'elle étudiait les arts martiaux au près de ses parents qui tenaient un dojo dans la bourgade de Izumominari et que pour s'y rendre il suffisait de prendre le bus à la gare routière de Okoizumo. Les deux homme la remercièrent une nouvelle fois Sakura, pour ses renseignements cette fois, mais regrettèrent de vivre trop loin pour pouvoir fréquenter le même dojo qu'elle mais qu'ils étaient bien décidés à apprendre à se défendre. Le train fini par atteindre la destination des deux amants et Sakura se retrouva seule dans la wagon mais avec la satisfaction d'avoir encore fait une bonne action.

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A Okoizumo, Sakura prit le bus. Aujourd'hui, le chauffeur était monsieur Ichikawa qui connaissait très bien Sakura.
Mr Ichikawa : Alors Sakura cahan, ils étaient combien ?
Sakura : De quoi parles-tu ?
Mr Ichikawa : Tu le sais très bien. Tu as gardé ta "tenue de combat".

Sakura avait effectivement oublié d'ôter son bandeau.
Sakura : Ils étaient trois.
Mr Ichikawa : Mais c'était pas un combat équitable ! Tu t'es bandée les yeux j'espère.

Monsieur Ichikawa adorait exagérer les compétences martiales de Sakura. Il fallait dire qu'elle l'avait défendu contre un groupe de resquilleurs un peu agressifs l'année dernière.
Arrivée à destination, Sakura monta la colline qui menait chez elle. Elle s'arrêta devant la boite aux lettres et lut avec fierté, comme à son habitude, les noms marqués dessus : Jubeï et Mona Doki. Sakura entra dans la maison mitoyenne au dojo.
Une voix : Tu rentres bien tôt Sakura.
Sakura : J'ai eu des problèmes de budget maman. Mais où es tu ?
Mona : Dans la cuisine, je prépare le repas de ce soir. C'est un plat italien, tu vas adorer.

Sakura frémit, ce n'est pas que sa mère soit une mauvaise cuisinière, mais quand elle se mettait aux fourneaux de bonne heure, c'est qu'elle essayait une nouvelle recette ; qu'elle ratait généralement.
Sakura alla dans sa chambre, mit son gi et se dirigea vers le dojo. Son père était en train d'effectuer un kata devant ses disciples. Quand il cessa, il vit sa fille.
Jubeï : Sakura ? Tu n'étais pas censée être à Izumo ?
Sakura : J'ai du écourter mon voyage pour des raisons pécuniaires. Shinji kun n'est pas là ?
Jubeï : Il m'a téléphoné ce matin pour me prévenir de son absence, il voulait aussi te parler d'une chose importante.
Sakura : Et merde ! Bon, dans ce cas je vais me rabattre sur Toji kun.
Toji : Moi ? Mais pourquoi ?
Sakura : Parce que c'est toi le moins nul. Alors viens sur le tatami sans faire d'histoire.
Toji : Je ne vais même pas tenir une minute face à elle. J'ai beau avoir vingt ans, je ne fais pas le poids.
Elle vient de se mettre en garde. Surtout ne pas attaquer le premier. Tu parles ! Elle a des nerfs d'acier, je craquerai avant elle c'est certain. Quoi ! Elle vient de commencer l'assaut.
J'ai du mal à parer ses coups. Sa défense est parfaite. Je ne pourrai jamais contre-attaquer. Tiens ! Elle vient de baisser sa garde. C'est ma chance.
Ça y est je l'ai touch...

Toji s'effondra. Sakura lui avait asséné un puissant coup dans l'estomac. Jubeï s'adressa à lui.
Jubeï : Tu as fait de gros progrès Toji. Sakura a dû t'obliger à attaquer pour pouvoir te mettre au tapis. Et tu l'as même frappée.
Sakura : Tu as plus de punch que je l'imaginais, je vais avoir un bel hématome.
Toji : Merci senseï. Un compliment de la part de Sakura c'est rare, j'ai du réellement faire des progrès.

La journée d'entraînement continua à son rythme habituel. Quand le cours fut fini, Jubeï demanda à Toji de rester un moment.
Jubeï : Toji, je pense sérieusement à parfaire ta formation. Es-tu d'accord pour venir t'entraîner demain.
Toji : Vous voulez dire que je vais suivre l'enseignement de Mona senseï ?
Jubeï : Exactement. Alors, quelle est ta réponse ?
Toji : Ce serait un honneur, à part Shinji, personne n'y a eu droit.
Jubeï : En fait il y a eu un élève avant Shinji, il s'appelait Osamu. Il était très doué mais sa mère a déménagé. Bon ! Sakura va bientôt arriver pour son entraînement. Tu veux regarder ?
Toji : Son entraînement ? Mais il vient de se terminer.
Jubeï : Non, pour elle ce n'était qu'un échauffement. Si tu restes tu pourras voir de quoi elle est réellement capable.
Toji : Très bien, je reste.

Jubeï se mit sur le tatami et attendit sa fille. Quand ils furent réunis, ils se mirent en garde et ne bougèrent plus.
Toji : J'ai l'impression que  senseï a changé. Il n'affiche plus son air doux qui lui donnait cet aspect féminin.
Ça fait plus de cinq minutes qu'ils se jaugent. Aucun des deux ne veux prendre l'initiative. J'ai l'impression que Sakura meurt d'envie de commencer le combat. Elle va charger d'un instant à l'autre, je le sens.
La voilà qui s'élance sur le senseï. Je n'ai jamais vu un tel échange de coups. Ils n'arrivent pas à se toucher.
Ils viennent d'accélérer le mouvement. J'ai du mal à suivre l'action. Quelle technique ! Je ne pourrais jamais atteindre ce niveau.

Le combat dura un quart d'heure et se conclut sur la victoire de Jubeï.
Toji : Senseï, je ne sais pas si je serais à la hauteur de vos espérances.
Jubeï : Ne soit pas défaitiste Toji. Sakura s'entraîne depuis qu'elle sait marcher. Il est normal qu'elle ait plus d'expérience que toi.
Toji : Je vous remercie de vos encouragements, à demain senseï.
Jubeï : A demain Toji.
Toji : Mince, j'ai oublié de souhaiter un bon anniversaire à Sakura.

-----------------------------------------------------------------------------------

Dans la maison.

Sakura sortit de la douche et alla dans sa chambre, songeuse. Elle avait pris l'habitude de questionner ses parent sur leur passé. La réponse faisant office de cadeau.
Sakura : Qu'est ce que je vais bien pouvoir leur demander cette fois ci ? Récapitulons, je sais que mon père est japonais et que ma mères est italienne. Ils ont servi dans la même milice en Grèce. Ils ont participé à plusieurs batailles. J'ai huit oncles et une tante du coté de mon père mais aucun ascendant du coté de ma mère. Enfin, si j'avais été un garçon, je me serais appelée Cassios en mémoire d'un ami de ma mère mort au combat. Papa m'a aussi promis qu'un jour il sera obligé de tout me dire. Il semble cependant qu'il ne soit pas pressé de voir ce jour arriver.

Sakura s'installa à son bureau et continua ses traductions jusqu'à l'heure fatidique du repas.
Mona : A table !
Sakura : Si c'est bon, j'attendrais la fin du repas pour poser ma question.
Jubeï : Qu'as tu préparé de bon ma chérie ?
Mona : Tagliatelles à la carbonara !
Sakura : J'adore quand maman force sur son accent italien. Bon ! Courage mangeons. Mais c'est vachement bon !
Jubeï : Tu t'es surpassée aujourd'hui.
Mona : Attends d'avoir goûté le dessert, je l'ai aussi préparé.
Sakura : Misère !

Sakura mangea lentement pour retarder le plus possible la fin du repas.
Mona : Et voilà ! C'est un Tiramisu.
Sakura : En tous cas, c'est agréable à regarder. Reste à savoir si c'est mangeable. Mais c'est excellent !
Jubeï : Alors Sakura ? Que vas-tu nous demander cette fois ci ?
Sakura : J'aimerai savoir comment maman et toi, vous êtes passés de l'état de frères d'armes à celui d'âmes soeurs ?

Un long silence se fit.
Sakura : Ma question est si gênante que ça ?
Jubeï : Non, pas du tout. C'est juste que la réponse est compliquée.
Mona : Tu dois d'abord savoir que ton père avait déjà une petite amie avant qu'on ne se rencontre. Quant à moi, j'étais amoureuse d'un de ses frères.
Jubeï : Malheureusement, lors de la dernière bataille à laquelle nous avons participé, il fût porté disparu.
Mona : Bien que nous l'ayons retrouvé trois mois plus tard, nous étions persuadé de sa mort.
Jubeï : Sa disparition nous toucha tellement que notre chef décida de tous nous envoyer à Paris pour nous remettre de nos blessures physiques et morales.
Mona : June, la fiancée de ton père, avait quant à elle décidé de suivre un entraînement très poussé afin de monter en grade.
Jubeï : Je me retrouvais donc dans une ville inconnue sans personne pour me consoler.
Sakura : Et tes autres frères ?
Mona : Ton père se sentait coupable pour la "mort" de... Seiya. Il ne se sentait pas la force de soutenir le regard des autres.
Jubeï : Je me dégouttais tellement que je ne pouvais plus me regarder dans une glace. J'ai donc décidé de modifier mon visage.
Sakura : Tu as fait de la chirurgie esthétique ?
Jubeï : Non, je pensais qu'une nouvelle coupe de cheveux donnerait le change.
Mona : Le jour où il a changé de coiffure j'avais décidé de noyer mon chagrin dans l'alcool. Quand il est tombé sur moi, avec sa nouvelle apparence j'étais saoule et je l'ai tout de suite pris pour son "défunt" frère.
Jubeï: Pour sa décharge ma nouvelle coiffure faisait presque de moi son sosie. Je l'ai ramenée jusqu'à sa chambre...
Mona : Et j'ai commencé à le poursuivre de mes ardeurs. Ton père était tellement paniqué qu'il ne pouvait plus bouger. J'en ai donc profité pour assouvir mes fantasmes. Le lendemain je me suis retrouvée seule dans mon lit persuadée que j'avais rêvé. C'est quand mon ventre a commencé à grossir que je fus certaine qu'il s'était passé quelque chose cette nuit là.
Jubeï : Moi par contre j'étais rongé par le remords persuadé d'avoir trompé June. Mais quand j'ai appris l'état de ta mère, j'ai tout de suite reconnu ma paternité. C'est ce qui nous a rapprochés Mona et moi.
Mona : Tu n'étais pas très fier de ton exploit au début.
Jubeï : C'est pas toi qui apprends que tu es père à l'âge de treize ans.
Mona : Shun !

Sakura quitta la table précipitamment et alla dans sa chambre. Ce n'était pas le fait d'apprendre qu'elle était née par accident qui l'avait choqué et déclenché cette réaction, ni la grande jeunesse de ses parents dont elle se doutait. Non ! Ce qui fit réagir Sakura c'était le nom qu'avait utilisé sa mère pour rappeler son père à l'ordre. Ce père qu'elle admirait tant portait un faux nom. Elle avait le sentiment que tout ce qu'elle avait appris jusqu'ici n'était rien comparé à ce qu'on lui cachait encore.
Shun : Merde ! J'ai gaffé. Je suis désolé Mo ...
Mona : Appelle-moi Shina veux-tu. Elle va devoir se faire à nos véritables noms. Je vais aller la voir pour la consoler.

Shina entra dans la chambre de sa fille.
Shina : Toc toc.
Sakura : Qu'est ce que tu veux ? Tu vas me dire que tu n'es pas italienne ?
Shina : Je suis bien italienne, par contre mon véritable nom est Shina.
Sakura : Pourquoi avez vous changez d'identité ? Vous êtes des criminels ?
Shina : Je ne peux pas te le dire pour l'instant, tout ce que je suis en mesure de te révéler c'est que notre véritable nom de famille est Kido.
Sakura : Encore un des ces mystères qui ne me sera révélé qu'au dernier moment je suppose ?
Shina : Malheureusement oui.
Sakura : Mais quel est ce moment que vous semblez tellement redouter papa et toi ?
Shina : Nous n'avons jamais quitté réellement la milice. Si le besoin s'en fait sentir elle nous rappellera. C'est ce jour là que nous te dirons tout sur nous.
Sakura : Et si on ne vous rappelait jamais ? Je devrais attendre la vérité couchée sur votre testament ?!
Shina : Je n'avais jamais songé à cette éventualité. Écoute Sakura ! Je vais convaincre ton père de tout te dire l'année prochaine.
Sakura : Et pourquoi pas tout de suite ?
Shina : Parce que tu as eu ta dose de révélations pour cette année.
Sakura : Je me serais bien passé des circonstances de ma conception. Les français diraient que je suis née à l'insu de votre plein gré.

Sakura reçut une gifle magistrale de la part de sa mère.
Shina : Ne redis jamais ça, tu m'entends ?! Ton père et moi t'aimons de tout notre cœur ! Ta naissance fut une bénédiction, surtout pour ton père. Ce fut son plus bel et unique cadeau d'anniversaire.
Sakura : Comment ça ?
Shina : Ton père est né le neuf septembre 1973, soit quatorze ans jour pour jour avant toi. Il a vingt huit ans aujourd'hui.
Sakura : C'est bizarre, je n'ai jamais songé à vous demander vos dates de naissance.
Shina : Tu sauras la mienne dans un an avec un peu de chance. Maintenant va te coucher il se fait tard. Et n'oublie pas, nous nous somme mariés grâce à toi, et non à cause de toi.
Sakura : Merci maman.

Shina sortit de la chambre et se dirigea vers le lit conjugal.
Shun : Alors, comment prend elle la chose ?
Shina : Plutôt bien. Écoute Shun, je lui ai promis de lui dire toute la vérité sur nous pour ses quinze ans.
Shun : Comment ?!
Shina : Elle a le droit de savoir. Ce n'est plus une enfant après tout. De plus elle m'a fait remarquer que le Sanctuaire pourrait ne plus jamais faire appel à nous.
Shun : Tu as eu raison. (un soupir) Je sens que je vais encore faire des cauchemars cette nuit.
Shina : Pour faire des cauchemars il faut dormir mon tendre époux. Et je compte bien te tenir éveillé toute la nuit.
Shun : Tu es folle Shina. Et c'est ce que j'aime le plus chez toi.

Le jeune couple commença à s'étreindre.

Cependant dans la chambre de Sakura.

Sakura : Bon ! Je vais finir une traduction et dodo. Mais qu'est ce que c'est que ce bruit ? Oh non, pas cette nuit ! Je sens que je ne vais pas beaucoup dormir encore une fois. Ça me permettra au moins d'avancer dans mon travail.

Sakura s'installa à son bureau et continua ses traductions.


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#11 09 Feb, 2012 07:20:15

Ashura Thor

A ce rythme là, je suis surprise que Sakura n'ait pas de petit(e) frère/sœur...
Toji devrait lui offrir des boules Quies pour son anniversaire ^^


"Un rêve intact est une merveille fragile." E.Estaunié  ♥♥♥

#12 09 Feb, 2012 07:55:56

Asclepios
Ashura Thor a écrit :

A ce rythme là, je suis surprise que Sakura n'ait pas de petit(e) frère/sœur...
Toji devrait lui offrir des boules Quies pour son anniversaire ^^

Sakura aussi s'étonne d'être encore fille unique, quand à Toji il ne sait rien de la vie intime de ses professeurs.


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#13 09 Feb, 2012 07:57:37

Ashura Thor
Asclepios a écrit :

quand à Toji il ne sait rien de la vie intime de ses professeurs.

C'est vrai... heureusement pour lui, en fait XD


"Un rêve intact est une merveille fragile." E.Estaunié  ♥♥♥

#14 13 Feb, 2012 23:00:14

balnelius

pas mal ^^

#15 16 Feb, 2012 22:10:43

debyoyo

Ah quand le prochain chapitre. Si ça tombe c'est l'une de ces "tante" qui lui donnera les boules quiets en souvenir de son séjour à Paris... hihihi. Je viens de découvrir ce récit et le dernier chapitre m'a fait penser à Street fighter, car une écolière avait un bandeau blanc, des protection rouge et s’appelait Sakura aussi. Est ce une coïncidence???


Si la connerie était une science il y aurait beaucoup de scientifiques. (Debyoyo)

L'univers et la bêtise humaine sont infinis, bien que pour l'univers j'ai un doute. (A. Einstein)

#16 16 Feb, 2012 22:19:26

Oizofu

Hola, il faut que je prenne le temps de lire ça...^^


'Dessiner...ou crever telle est la question, mais crever sans dessiner n'est pas une réponse, c'est une abomination!^^'

#17 17 Feb, 2012 00:49:51

Ashura Thor
debyoyo a écrit :

le dernier chapitre m'a fait penser à Street fighter, car une écolière avait un bandeau blanc, des protection rouge et s’appelait Sakura aussi. Est ce une coïncidence???

Moi aussi je pensais que c'etait une fanfic sur Sakura de Street Fighter, en fait. Et puis elle fait du karaté en plus.


"Un rêve intact est une merveille fragile." E.Estaunié  ♥♥♥

#18 17 Feb, 2012 05:54:54

Asclepios
Ashura Thor a écrit :
debyoyo a écrit :

le dernier chapitre m'a fait penser à Street fighter, car une écolière avait un bandeau blanc, des protection rouge et s’appelait Sakura aussi. Est ce une coïncidence???

Moi aussi je pensais que c'etait une fanfic sur Sakura de Street Fighter, en fait. Et puis elle fait du karaté en plus.

Mais Sakura Kasugano est mon inspiration avoué pour ma Sakura. Elle et deux de ses attaques sont tout ce qui reste d'un projet avorté de fic crosover entre Saint Seiya et Street Fighter.

Aller, chapitre suivant

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Chapitre 2 : La fin de l'innocence


10/09/2001

7h du matin

Sakura : C'est pas possible ! Ils viennent juste de s'arrêter. Ça n'avait jamais duré aussi longtemps. Heureusement qu'on est dimanche. Bon ! Je vais faire mes exercices dominicaux, ça me calmera.

Sakura sortit de sa chambre par la fenêtre et commença un kata dans le jardin.
Soudain, on frappa à la porte de la propriété.
Sakura : Le dojo n'ouvre qu'à quinze heures.
Une voix : Sakura chan ? C'est Shinji, je voudrais te parler, c'est urgent.

Sakura ouvrit la porte à toute vitesse et fit entrer son ami.
Sakura : Tu as de la chance que je sois matinale.
Shinji : Tu m'avais dit que tu t'entraînais tôt le dimanche. C'est une impression où tu as des cernes sous les yeux ?
Sakura : Je n'ai pas dormi de la nuit. Bon, que voulais tu me dire ?
Shinji : On ne pourrait pas parler dans un endroit plus discret ?
Sakura : Ça y est , il s'est enfin rendu compte que j'avais craqué pour lui et il va me demander de sortir avec lui. La vie est belle. Bien sûr. Suis moi, on va discuter dans ma chambre.

Shinji suivit Sakura et après s'être déchaussé, pénétra dans la chambre par la fenêtre. Il observa la pièce avec attention. Le bureau se trouvait adossé à la cloison lui faisant face. Le lit était au milieu. Un armoire trônait à coté de la porte. L'attention de Shinji se porta sur un katana placé au-dessus du lit.
Sakura : C'est un cadeau de monsieur Shirota. Il me l'a offert pour me remercier d'avoir défendu sa fille il y a deux ans.
Shinji : Tu sais t'en servir ?
Sakura : Maman m'a appris. Mais tu n'es pas venu pour me parler de la décoration de ma chambre je suppose ?
Shinji : Non en effet. Si je suis venu, c'est parce que tu es plus qu'une amie pour moi.
Sakura : J'en étais sûre, il va me faire sa déclaration. Je savais que nous étions faits l'un pour l'autre.
Shinji : C'est assez difficile à dire. Sakura chan, je ... Je ne sais pas comment te l'annoncer.
Sakura : Allez ! Dis le que tu m'aimes.
Shinji : Sakura, je suis...
Sakura : "Amoureux de toi"
Shinji : ...homosexuel.
Sakura : Excuse-moi Shinji, j'ai du mal comprendre.
Shinji : Non ! Tu as parfaitement compris. Je suis gay. Ah ! Ça fait du bien de se confier. Je n'aurais pu le dire à personne d'autre que toi. J'ai l'impression de me sentir plus léger.
Sakura : Heureuse d'avoir pu t'aider crétin.
Shinji : J'ai encore un service a te demander.
Sakura : Si tu veux draguer mon père, je te préviens qu'il est cent pour cent hétéro. J'en ai encore eu la preuve cette nuit.
Shinji : Sakura ! Ta réaction me déçoit.
Sakura : Excuse-moi Shinji kun, ça m'a échappé.
Shinji : Ce n'est rien, c'est la fatigue sans doute.
Sakura : Tu dois avoir raison. Je suis surtout sous le choc. Alors, que puis je encore faire pour toi ?
Shinji : J'aimerais savoir si, d'après toi, je devrais parler de ma sexualité déviante à mes parents ? Est ce qu'ils pourraient m'accepter comme je suis ?
Sakura : D'abord, ta sexualité n'est pas déviante, elle est juste minoritaire. Ensuite, les parents sont faits pour accepter les particularités de leurs enfants. Tu peux leur parler sans crainte. Cependant, attends quand même l'heure du repas. On est plus compréhensif le ventre plein.
Shinji : Merci Sakura chan, je ... Je vais rentrer maintenant.

Shinji sortit de la chambre par la porte. Sakura l'esprit embrumé par la fatigue et la révélation de son ami, ne le remarqua pas. Au moment où il referma la porte, une main l'empoigna tandis qu'une autre le bâillonna.
Shun : Shut, parle tout bas.
Shinji : Jubeï senseï ! Vous écoutiez à la porte.
Shun : En voyant Sakura te faire entrer discrètement dans sa chambre, j'ai voulu m'assurer que vous ne brûleriez pas les étapes.
Shinji : Vous avez ...
Shun : Tout entendu ? Exactement. Ne t'inquiète pas, ça ne change rien pour moi. Par contre je peux t'affirmer que ta révélation a beaucoup contrarié ma fille.
Shinji : Comment ça ?
Shun : Tu vas voir. Quand elle est contrariée, Sakura exprime sa colère en faisant de longs monologues. Colle ton oreille sur la porte et écoute.

Intrigué, Shinji s'exécuta.
Sakura : Mais bougre de salopard cosmique, qu'est ce que je t'ai fait pour que tu me joues un tour pareil ?! Je tombe amoureuse du garçon le plus mignon de tout le Japon et toi tu en fais un pédé ! Pardon, un homosexuel. Je commence vraiment à croire que tu as une dent contre moi. La seule chose qui me console c'est qu'aucune autre fille ne l'aura.
Merde ! Je lui ai donné le pire de tout les conseils. Les parents son bien fait pour accepter leurs enfants comme ils sont, mais pas ses parents. Quand ils vont apprendre la nouvelle, ils vont le déshériter à coup sûr, voir même le chasser de chez eux. C'est encore toi qui m'a induite en erreur espèce de pervers céleste. Je dois le rattraper avant qu'il ne soit trop tard.
(bâillement) Et en plus tu m'as fatiguée. Heureusement que j'ai du temps avant qu'il ne gaffe par ma faute.

Sakura s'écroula sur son lit et s'endormit.
Shinji : Mince alors ! C'est bien ce que je craignais, elle a des sentiments pour moi. Mais à qui s'adressait elle?
Shun : Au bon Dieu.
Shinji : Elle est chrétienne ?
Shun : Non, c'est juste un exutoire. Écoute Shinji , si la prédiction de Sakura se réalise, sache que nous avons une chambre d'ami.
Shinji : Je vous remercie pour votre offre senseï. Je vais pouvoir parler à mes parents en toute connaissance de cause maintenant. Au revoir senseï.
Shun :Au revoir Shinji ; et n'oublie pas tes chaussures.
Shinji : Senseï, je crois que je ne viendrais plus au dojo. Ça ferait trop de mal à Sakura chan.

Shinji sortit de la propriété. Shun, quant à lui retourna dans sa chambre.
Shina : Alors ?
Shun : Nous nous sommes inquiétés pour rien.
Shina : J'ai eu peur. Shinji est bien gentil, mais je le trouve trop âgé pour Sakura.
Shun : Il n'a que quatre ans de plus qu'elle.
Shina : C'est bien ce que je dis, il est trop vieux.
Shun : Je te ferais remarquer que j'ai trois ans de moins que toi. De toutes façons, Shinji est gay.
Shina : Tu en es sûr ?
Shun : Il était venu voir Sakura pour faire son outing.
Shina : Ça me rassure. Par contre Sakura a du mal le prendre.
Shun : Elle s'en remettra, c'est une fille solide, comme toi.

Shun se recoucha et s'endormit dans les bras de sa femme.


12h30 Dans la chambre de Sakura.

Shina : Réveille-toi Sakura, le petit déjeuner est prêt.
Sakura : Maman ? Quelle heure est il ?
Shina : Il est midi passé.
Sakura : Quoi ! Il faut que je parte tout de suite.
Shina : Tu n'iras nulle part avant d'avoir mangé.
Sakura : Mais maman ...
Shina : Il n'y a pas de mais.
Sakura : Très bien maman.

Sakura se dirigea vers la salle à manger. Elle savait qu'elle ne pouvait pas discuter avec sa mère.
Shun : Ah Sakura, tu as enfin décidé de te lever.
Sakura : Bonjour papa.
Shun : Dis moi ma fille, tu fais souvent entrer discrètement des garçons dans ta chambre ?
Sakura : Comment ?!
Shun : Ne nie pas, je t'ai vue faire entrer Shinji par la fenêtre.
Sakura : Il voulait juste me confier un secret.
Shun : Et quel est ce secret ?
Sakura : Je ne te le dirais pas.
Shun : Shinji a de la chance de t'avoir comme amie. Dommage pour toi qu'il soit gay.
Sakura : Tu le savais ?!
Shun : Non, je l'ai appris en même temps que toi en écoutant à ta porte.
Sakura : Tu m'espionnais ?!
Shun : Je préfère dire que je veillais à ce que vous ne fassiez pas de bêtises.
Sakura : Tu sais donc qu'il faut que j'empêche Shinji kun de faire ses révélations.
Shun : Ça ne sera pas nécessaire. Je lui ai fait écouter ton petit discours. Il connaît à présent tes sentiments à son égard, ainsi que les risques qu'il encoure en se confiant à ses parents. Je lui ai d'ailleurs proposé de l'héberger s'ils l'expulsent.
Sakura : Merci papa.
Shun : Écoute Sakura, en se confiant à toi et en s'en remettant à tes conseils, Shinji t'a prouvé qu'il te faisait une confiance absolue. Je pense que tu dois en faire autant en lui livrant aussi un secret. Un secret que tu ne dirais même pas à ta mère.
Sakura : Tu ... Tu en es sûr ?
Shun : J'en suis certain. Termine de manger et va voir Shinji.
Sakura : D'accord papa.

Sakura mangea à toute vitesse et courut vers la résidence Hazuki. Elle savait déjà ce qu'elle allait confier à Shinji. Son père avait eu une excellente idée. Soudain, elle s'arrêta. Est ce qu'il avait découvert son secret ? Elle était pourtant sûre d'avoir pris toutes les précautions nécessaires pour le cacher à ses parents. Mais elle se rassura. Ils savaient seulement qu'elle leur cachait quelque chose. Sakura continua donc sa route.
Elle arriva devant une grande propriété. Le père de Shinji était un industriel qui avait fait fortune en vendant des figurines pour enfants. Sakura s'adressa au gardien qui surveillait le portail.
Sakura : Bonjour, je souhaiterais parler à Shinji kun, je m'appelle Sakura Doki.
Gardien : Je vais vérifier si votre nom est sur la liste.

Le gardien consulta un bloc-notes.
Gardien : Ah oui, Sakura Doki, vous êtes l'amie de monsieur Shinji c'est ça ?
Sakura : Je suis effectivement une amie de Shinji kun.
Gardien : Vous pouvez entrer, suivez le chemin jusqu'à la porte. Vous devez entrer sans frapper sinon vous déclencherez l'alarme, elle est défectueuse.
Sakura : Je vous remercie monsieur.

Sakura entra dans la cour et se dirigea vers la grande bâtisse qu'était la maison. Lorsqu'elle pénétra dans la demeure, elle fût remplie d'effroi.
Elle venait de voir Shinji transpercé par une épée tenue par son père. Shinji tomba à terre, son père tenait encore le sabre ensanglanté dans la main.
Mr Hazuki : Je ne sais pas qui vous êtes, mais vous allez regretter ce que vous venez de voir.

Le père de Shinji se rua alors sur Sakura. Celle ci évitait les coups comme elle pouvait, mais elle ne pouvait détacher son regard de Shinji agonisant sur le sol.
Sakura : Si je ne me défends pas, Shinji risque de mourir faute de soin. Ce katana me semble bien vieux. Sa lame ne doit pas être très solide. Je dois tenter le tout pour le tout.

Sakura saisit la lame entre ses paumes et la brisa. Elle assomma son assaillant puis prévint les secours ainsi que la police. Elle se dirigea ensuite vers Shinji, s'agenouilla derrière lui et le redressa un peu comme on lui avait conseillé au téléphone.
Shinji : Sa... Sakura cha ...
Sakura : Ne parle pas Shinji, tu dois garder tes forces.
Shinji : Je... Je suis désolé ... Je... Je ne pourrais... jamais t'aimer... comme... comme tu m'aimes.
Sakura : Accroche toi Shinji, les secours vont bientôt arriver. Ne ferme pas les yeux Shinji. Shinji ? Tu m'entend Shinji ? Shinjiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!!

Shinji venait d'expirer. Sakura sanglotait en serrant le corps de son bien aimé contre elle.

Dernière modification par Asclepios (17 Feb, 2012 05:56:21)


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#19 19 Feb, 2012 18:27:27

debyoyo

Whooooo!!!!! incroyable, j'aurais pas cru à une fin de chapitre comme celle là, vivement la suite pour savoir comment va réagir Sakura, Si Sakura va tuer le père de shininji ou autre... Trop de suspense à la fin de ce chapitre


Si la connerie était une science il y aurait beaucoup de scientifiques. (Debyoyo)

L'univers et la bêtise humaine sont infinis, bien que pour l'univers j'ai un doute. (A. Einstein)

#20 20 Feb, 2012 08:50:37

Asclepios
debyoyo a écrit :

Whooooo!!!!! incroyable, j'aurais pas cru à une fin de chapitre comme celle là, vivement la suite pour savoir comment va réagir Sakura, Si Sakura va tuer le père de shininji ou autre... Trop de suspense à la fin de ce chapitre

Pour paraphraser BloodWolf : Tu verras


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#21 21 Feb, 2012 17:53:41

debyoyo

On verra quand???


Si la connerie était une science il y aurait beaucoup de scientifiques. (Debyoyo)

L'univers et la bêtise humaine sont infinis, bien que pour l'univers j'ai un doute. (A. Einstein)

#22 23 Feb, 2012 06:27:26

Asclepios

Chapitre 3 : Une fleur se fane


Quand les ambulanciers et la police arrivèrent, ils ne purent que constater le décès. Ils eurent du mal à "désencastrer" le corps des bras de Sakura en état de choc. De plus cette dernière, prostrée dans le mutisme, était incapable de répondre aux questions des agents ? Heureusement, le gardien l'identifia et fit remarquer aux policiers que les caméras de surveillance avaient sûrement dû filmer toutes la scène. Après le visionnage de la cassette, monsieur Hazuki fût arrêté et Sakura ramenée chez elle.

______________________________________________________________________

Dojo Doki 14h30

Shun et Shina s'entraînaient dans le jardin. Soudain, on frappa à la porte.
Shina : Nous ouvrons dans une demi heure.
Une voix : Madame Doki ? C'est la police, nous vous ramenons votre fille.

Shun ouvrit précipitamment à l'agent.
Shun : Qu'est ce que Sakura a fait ?
Policier : Ne vous inquiétez pas madame,...
Shun : Encore un qui me confond avec ma femme.
Policier : ... elle n'a rien fait. Malheureusement, elle a été témoin d'un meurtre et ça l'a plutôt secouée.
Shun : Un, un meurtre !
Policier : Oui, sur la personne de Shinji Hazuki.

Shun devint blême.
Policier : Vous le connaissiez ?
Shun : C'est, je veux dire c'était mon meilleur élève et un ami de ma fille. Comment va t-elle ?
Policier : Comme je vous l'ai dit, elle a subi un gros choc émotionnel. Elle n'a pas prononcé un mot depuis que nous l'avons trouvée ; et nous avons dû la traîner dans la voiture. Peut être que vous pourriez la faire réagir ?
Shun : Je vais essayer.

Shun suivit le policier jusqu'à la voiture. Sakura était sur la banquette arrière, elle regardait fixement devant elle sans cligner des yeux.
Shun : Sakura, c'est papa. Je t'en prie, regarde moi ma chérie.
Policier : Papa ! C'est son père ? C'est fou comme il ressemble à une femme.

Sakura tourna légèrement la tête puis se mit à pleurer. Shun serra sa fille dans ses bras.
Shun : Ça va aller, je sais ce que tu ressens.

Sakura sortit de la voiture et se laissa conduire chez elle par son père.
Shun : Merci pour tout monsieur l'agent.
Policier : J'espère qu'elle se rétablira vite.
Shun : Moi aussi, moi aussi.

Arrivés chez eux, Shun referma la porte.
Shina : Qu'est ce qui est arrivé à Sakura ?

Shun emmena Sakura dans sa chambre, puis expliqua tout à sa femme.
Shina : Je la croyais plus solide que ça.
Shun : Shina ! Elle n'a pas subi notre formation, elle n'est pas ch... soldat comme nous. C'est la première fois qu'elle voit mourir quelqu'un, et quelqu'un qu'elle aimait qui plus est.
Shina : Excuse moi Shun, je ne me suis toujours pas habituée à cette vie "normale". Pour tout te dire, la Grèce me manque.
Shun : Moi c'est l'absence de mes frères qui me pèse.

Shun et Shina restèrent silencieux un court moment.
Shina : Tu sais qui a tué Shinji ?
Shun : J'ai oublié de le demander au policier. Nous l'apprendrons demain dans le journal. Pour l'instant, il nous faut soutenir notre fille dans sa pénible épreuve.
Mince ! J'ai complètement oublié que Toji devait venir.
Shina : Ne t'inquiète pas, je me charge de Toji et toi tu t'occupes de notre fille.

Shun se dirigea vers la chambre de Sakura et Shina alla au Dojo.

______________________________________________________________________

15h Sur la route menant au dojo.

Toji : Je suis mort de trac. J'espère que je pourrais tenir la distance. Il est trop tard pour reculer de toute façon.

Toji entra dans le dojo.
Toji : Ça commence bien, je vais avoir à faire tout de suite à Mona senseï. Bonjour Mona senseï.
Shina : Bonjour Toji. Tu as de la chance, Sakura est malade, Jubeï est à son chevet et Shinji … a eu un empêchement. Je vais donc te faire un cour privé.
Toji : Tu parles d'une chance. C'est un grand honneur que vous me faites Mona senseï .
Shina : Très bien, Jubeï m'a dit que tu avais une bonne défense. Je vais donc t'attaquer. Si tu tiens cinq minutes, je considérerais que tu es un élève valable. Me suis-je bien faite comprendre ?
Toji : Oui senseï.
Shina : Alors en garde.
Je commence gentiment.C'est vrai qu'il se débrouille plutôt bien. Je vais passer à la vitesse supérieure.
Il a déjà plus de mal mais il tient quand même la distance. Il a un bon potentiel, il aurait pu faire un bon chevalier.
Les cinq minutes sont passées, je vais voir comment il réagit si je me bats à fond.
Il a réussi à parer deux attaques mais la troisième l'a assommé. Je ne pensais pas qu'il en éviterait une seule. Shun a raison, Toji est un très bon élève.

Toji : Mona senseï est vraiment redoutable. Je ne sais pas combien de temps j'ai dormi, mais je sens que je vais regretter de me réveiller.
Shina : Je suis très fière de toi Toji. Tu m'as réellement impressionnée. Tu mérites de connaître la vérité à propos des absences de Sakura et Shinji.
Toji : Comme si je ne savais pas qu'ils étaient ensembles.
Shina : Shinji est mort assassiné il y a peu de temps. Sakura a assisté au crime et elle est traumatisée. Voilà pourquoi ils ne sont pas à l'entraînement.
Toji : Comment pouvez vous dire ça avec autant de calme ? N'avez vous pas cœur ?
Shina : J'ai appris à contrôler mes émotions, mais ma peine est réelle, tu peux me croire. Si je ne te l'ai pas dit au début c'est pour que tu ne sois pas déconcentré. Nous allons cependant fermer le dojo un certain temps en signe de deuil. Je vais te demander de partir, seul mon mari et ma fille ont le droit de me voir pleurer.
Toji : Très bien senseï.

Lorsque Shina fût certaine que Toji était assez éloigné, elle se mit à sangloter sur le tatami. La mort de Shinji venait de raviver le souvenir de Cassios, elle venait à nouveau de perdre tragiquement un élève. Elle sentit soudain la présence de son époux.
Shina : Alors, comment va-t-elle ?
Shun : Elle est en piteux état, j'ai l'impression que la flamme dans ses yeux s'est éteinte. J'ai peur qu'elle n'ai besoin de l'aide d'un psychiatre.
Shina : J'ai décidé de fermer le dojo un certain temps, nous ne sommes pas en état de dispenser nos cours.
Shun : Tu as très bien fait.

Shun se dirigea vers la porte de la propriété et la referma.

______________________________________________________________________

11/09/2001

9h du matin.

Shun et Shina étaient fatigués. Ils avaient veillé Sakura à tour de rôle toute la nuit. Ils étaient en train de boire un café, lorsque celle-ci débarqua dans la cuisine dans sa tenue d'écolière. Elle prépara machinalement son petit déjeuner.
Shina : Bonjour Sakura, tu as bien dormi ?

Sakura ne répondit que d'un hochement de tête.
Shun : J'ai prévenu le lycée que tu ne pourrais pas venir pendant un certain temps.

Sakura ne dit toujours rien.
Shina : Sakura ! Tu pourrais nous répondre quand même.

Sakura se mit alors à pleurer. Shina se rendit compte que si sa fille ne parlait plus, c'est parce qu'elle ne le pouvait pas et non qu'elle ne le voulait pas. Elle la serra alors dans ses bras.
Shina : Je suis désolée ma chérie, je ne savais pas.

Le repas continua dans le silence. Shina décida de sortir faire des courses. Préoccupée par l'état de sa fille, elle ne fit pas attention aux voix qui venaient de la rue. Au moment où elle ouvrit la porte, elle fût assaillie par une horde de journalistes qui la pressait de questions plus indécentes les unes que les autres.
L'ancien chevalier avait une furieuse envie de massacrer tous ces charognards. Elle se contenta de faire brûler son cosmos ce qui eut pour effet de faire exploser les caméras et appareils photos, griller les micros, et fondre les bandes d'enregistrement. Elle profita de la stupeur des journalistes pour s'éclipser. Elle se dirigea ensuite furtivement vers l'épicerie. Shina était ravie de voir que sa vie de femme au foyer n'avait pas altéré ses réflexes. Quand elle revint, les journalistes étaient toujours là. Shina décida de sauter par dessus la clôture pour rentrer. 
Shina : Tien Shun, je t'ai acheté le journal. Où est Sakura ?
Shun : Merci Shina, elle est dans le dojo. Je crois qu'elle s'entraîne.

Shun commença à lire. La une parlait du meurtre de la veille. A la place du dessin humoristique habituel, il y avait une image tirée de la bande vidéo des caméras de sécurité. Elle montrait Sakura tenant Shinji dans ses bras. Shina remarqua le trouble de son mari.
Shina : Quelque chose ne va pas ?
Shun : La façon dont Sakura tient Shinji, c'est la même qu'Athéna avec Seiya quand il est "mort" dans l'Élision.
Shina : Malheureusement, Shinji ne pourra pas ressusciter.

Shun continua de lire l'article. Il apprit que le meurtrier n'était autre que le père de son élève. Ce dernier avouait avoir "purifié sa famille de cette engeance".
Shina sentit tout à coup la cosmoénergie de Shun s'embraser d'une manière inhabituelle.
Shun : Je vais faire un tour.
Shina : Fais attention aux journalistes. Je n'ai jamais vu Shun réagir de cette façon. A la réflexion si, il a la même attitude que le jour ou Ikki a tenté de me faire avorter. J'en connais qui vont sentir leur douleur.

Shina entendit alors des cris de protestation et de douleur. Elle ne s'inquiéta pas pour le sort des journalistes. Même en colère, Shun savait modérer ses efforts. Elle avait bien vu, il y a quatorze ans, qu'il était prêt à tuer son frère. Ikki n'avait dû la vie qu'au fait qu'il devait être un des témoins à leur mariage.
Shina décida de rejoindre Sakura au dojo. Elle observa sa fille faire son kata.
Shina : Le geste est précis mais sans passion. On dirait un automate. Je ne pensais pas qu'elle puisse aller si mal.

Shina s'engagea sur le tatami et se mit en garde. Sakura fit de même. Les deux femmes s'observaient sans bouger. Le regard vide de Sakura rendait Shina nerveuse. Elle décida de commencer l'assaut. Sakura parait machinalement les attaques sans chercher à prendre l'avantage. Shina baissa volontairement sa garde pour forcer sa fille à réagir mais elle restait désespérément passive. Shina essaya alors une autre approche. Elle se mit à porter ses coups de plus en plus rapidement. Sakura fût vite surpassée. Après avoir encaissé une dizaine de coups, elle riposta avec une botte que lui avait enseignée Shun. Prise au dépourvu, Shina se prit l'attaque de plein fouet et se retrouva au tapis. Quand elle se releva, elle vit les yeux de Sakura briller puis s'éteindre à nouveau.
Shina : La rééducation sera plus longue que je ne le pensais. Shun avait raison, il lui faut l'aide d'un psy. Tu n'es pas en état de travailler correctement, va dans ta chambre et repose toi. Tu en as besoin.

Sakura s'exécuta. Shina quant à elle, se rendit dans la cuisine pour se faire du café, elle en profita pour écouter la radio.

Plus tard

Shun revint de sa promenade un peu plus serein que lorsqu'il était partit.
Shina : Shun semble être calmé. Je ne pensais pas qu'une simple marche à pied puisse apaiser sa colère. A moins que ... Mais oui ! Ils ont dit à la radio tout à l'heure qu'un puissant séisme avait secoué une île déserte de l'archipel. Je suis certaine que c'est Shun qui en est la cause. Il a du décharger sa colère sur ce bout de terre. Tu te sens mieux ?
Shun : Ça peut aller, mais j'ai l'impression d'avoir joué un rôle dans toute cette histoire. Si je n'avais pas voulu que Sakura prenne son petit déjeuner, elle serait sûrement arrivée à temps pour sauver Shinji.
Shina : Arrête un peu de te morfondre ! Songe plutôt à ce que ressent notre fille. C'est elle qui lui a conseillé de parler à ses parents.
Shun : Par tous les dieux ! Elle doit souffrir atrocement.

Le téléphone se mit à sonner.
Shun : Résidence Doki je vous écoute. Ah, c'est vous monsieur Shirota.
Mr Shirota : Pas de ça entre nous Jubeï, c'est l'ami qui t'appelle. Pas le père de l'élève Kaidé.
Shun : Excuse moi Yu, c'est l'habitude. En parlant de ça, je songeais à lui proposer de suivre les cours de ma femme.
Yu : Je ne suis pas contre, mais c'est pour ta fille que je te téléphone, pas pour la mienne.
Shun : Ah !
Yu : Comment va-t-elle ?
Shun : Mal, elle ne se remet pas du choc qu'elle a subi.
Yu : Je m'en doutais. Écoute, j'ai une amie psychiatre à Okoizumo, elle s'occupera de Sakura gratuitement.
Shun : Je ne sais pas si je peux accepter.
Yu : Tu n'as pas le choix, je l'ai déjà contactée et elle est d'accord. Je sais très bien que tu ne roules pas sur l'or et les séances sont hors de prix.
Shun : C'est très généreux de ta part, mais c'est inutile. Il semblerait que Sakura ait perdu l'usage de la parole.
Yu : Ne te donnes pas de faux prétextes. Je ne te fais pas la charité, j'aide un ami dans le besoin.
Shun : Merci Yu. Écoute, je vais réfléchir à ta proposition et je te rappelle demain, d'accord ?
Yu : Heureux que tu deviennes enfin raisonnable, à demain Jubeï.
Shun : A demain Yu.

Shun raconta à sa femme la discussion qu'il avait eu avec Yu. Celle ci approuva l'initiative de ce dernier.

______________________________________________________________________

La nuit dans la chambre de Shun et Shina

Shina n'arrivait pas à dormir. Son impuissance à aider sa fille la tracassait. Elle avait toujours répugné à demander ou accepter de l'aide. Mais la santé de Sakura devait passer avant son orgueil. Et puis Yu était un véritable ami. Il appréciait Sakura et lui était reconnaissant d'avoir protégé sa fille Kaidé contre une bande de voyous. Il lui avait même offert un katana. Sakura fût ravie mais Shun avait peur qu'elle ne se blesse avec.
Soudain une horrible pensée traversa l'esprit de Shina. Elle courut alors dans la chambre de sa fille.
Shina : Le sabre ! Dans son état, dieu sait ce qu'elle pourrait faire. Ouf ! Elle dort. Son sommeil est agité mais elle dort. Je crois que je vais quand même cacher l'épée.

Shina allait prendre l'arme quand elle entendit sa fille sangloter. Tout d'un coup celle-ci ce réveilla.
Sakura : Shinjiiiii ! Ne pars pas Shinji, je t'aime, ne pars pas Shinji.

Shina s'approcha de sa fille et la sera tendrement dans ses bras.
Shina : Ce n'est qu'un cauchemar Sakura, rendort-toi.
Sakura : Oh maman ! Pourquoi est ce que Shinji est mort ? Pourquoi je n'ai pas pu le sauver ?
Shina : Tu as fait tout ce qui était en ton pouvoir. Dis toi que grâce à ton intervention, sa mort ne demeurera pas impunie.
Sakura : Ça lui fait une belle jambe. Mais je parle !
Shina : Tu ne t'en rends compte que maintenant ?
Sakura : Maman ? Ça t'a fait ça quand tu as cru que..
Shina : Que Seiya était mort ? Non ! Mais j'avais appris à endurcir mon cœur en entrant dans la milice. Écoute Sakura, ton père et moi avons décidé qu'il faudrait que tu consultes un psychiatre.
Sakura : Un psy ? Pourquoi faire ?
Shina : Pour t'aider à surmonter ta peine. Je ne pense pas que mon expérience militaire et celle de ton père puisse t'être utile. Si tu acceptes, je t'autorise à me questionner sur mon passé.

Sakura resta silencieuse.
Sakura : Justement, j'aurais voulu savoir, si tu n'étais pas frustrée de ne pas te rappeler de, comment dire, de ta première fois avec papa.
Shina : Et bien au début oui. Mais bizarrement, les souvenirs me sont revenus avec le temps. Et même si je n'avais pas toute ma tête, je peux t'assurer que c'était un moment magique. Je ne suis pas pressée, mais quand ça t'arrivera, j'espère que tu vivras ce que j'ai vécu cette nuit là.
Sakura : Je ne sais pas si je pourrais encore m'intéresser à un garçon.
Shina : Ne dis pas de sottise, tu es jeune, je suis certaine qu'un jour tu aimeras à nouveau.
Sakura : Maman, si je vais voir le psy, est ce que je pourrais retourner au lycée ?
Shina : Mais bien sûr ! Allez, recouche toi, tu dois être en forme pour suivre les cours.
Sakura : Bonne nuit maman.
Shina : Bonne nuit mon cœur.

Shina reposa le sabre à sa place, embrassa Sakura sur le front et sortit de la chambre.


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#23 27 Feb, 2012 14:08:15

debyoyo

Désolé pour le retard, Très bonne suite, le côté psychologique est très important dans ce genre de situation et tu l'as très bien retranscrit, vivement la suite


Si la connerie était une science il y aurait beaucoup de scientifiques. (Debyoyo)

L'univers et la bêtise humaine sont infinis, bien que pour l'univers j'ai un doute. (A. Einstein)

#24 28 Feb, 2012 11:11:05

lufo

Très belle fic smile J'ai tout lu presque d'une traite. J'ai à peine vu une dizaine d'épisodes de Saint Seiya par hasard, mais cette fic m'a donné envie d'en voir plus.

J'attend la suite avec impatience.

#25 28 Feb, 2012 11:18:09

Asclepios
lufo a écrit :

Très belle fic smile J'ai tout lu presque d'une traite. J'ai à peine vu une dizaine d'épisodes de Saint Seiya par hasard, mais cette fic m'a donné envie d'en voir plus.

J'attend la suite avec impatience.

Je ne sais pas si les premiers chapitre de ma fic sont un bon moyen de se faire une idée de Saint Seiya ^^!


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