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Merci pour vos encouragements. J'ai toute une pile de poèmes que j'ai écrit dans un coin (il y en a aussi des longs). Après, j'ai la chance de pouvoir en écrire sur le coup. J'ai l'inspiration facile. Même si mon art se révèle à son paroxysme en état de dépression... ^^
Je ne suis pas un historien. Je ne suis que le réceptacle interprétatif des connaissances que l'Humanité a bien voulu me léguer.
Voici un petit poème fais à la va vite sans prétention ^^
Ne pas se sentir écouté
Avoir la sensation d'être effacé
Tel la lune n'ayant personne pour l'observer
Tout le monde vit le jour par ce soleil tant aimé
Se sentir apprécié
Se sentir aimé
Je n'ai plus cette sensation
Mais je sais que je n'ai pas touché le fond
J'espère pouvoir trouver la rose qui m'acceptera
Celle qui me regardera
Sans me juger ni me berner
Celle qui pourra m'aimer
Je ne suis pas exigent
Je suis loin d'être chiant
Maintenant j'ai vais arrêter de me plaindre
Parce que je n'ai rien à craindre
Bien des hommes souffrent
Bien des femmes sont aux fond d'un gouffre
Moi je n'ai pas ce problème
Alors je pourrais vivre un bonheur suprême
Pas mal du tout pour quelque chose écrit à la va vite.
Pour la peine, j'en laisse un petit aussi ^^ :
Et ce matin je me sent comme mélancolique,
comme si j'allais aujourd'hui connaître un sort tragique.
Dans la glace je contemple mon reflet,
et dans mes yeux je découvre la vérité.
Ce n'est pas un mauvais présage de l'avenir,
mais mon âme qui, désespérée, se prépare à mourir.
On dit que l'âme ne meurt pas, qu'elle survit.
Mais quel est l'intérêt si l'on oublie?
Car si l'âme continue d'exister,
Les souvenirs eux, sont effacés.
Je ne suis pas un historien. Je ne suis que le réceptacle interprétatif des connaissances que l'Humanité a bien voulu me léguer.
Chaque jour mes amis me voient sourire et rire de bon cœur,
mais ils ignorent que ce n'est qu'un masque pour leur cacher ma douleur.
Ce n'est pas que je doutes de leur confiance, bien au contraire,
mais je ne veux pas partager mon fardeau qui ne leur apporteraient que misère.
Je ne suis pas un historien. Je ne suis que le réceptacle interprétatif des connaissances que l'Humanité a bien voulu me léguer.
Cela faisait un moment, que je n'avais rien écrit.
J'ai accouché de cela en ce début de soirée.
Ce n'est qu'un premier jet.
On va voir si j'arrive à le mettre en musique celui là.
[Couplet 1]
Sabré de haut en bas
Je sens mon sang qui coule
Vacillement du corps vers le trépas
Ma vision se trouble.
La victoire me glisse entre les doigts
Comme l'or rouge qui émane de moi
Je tente de comprimer la blessure
Assurer
Mon futur
Mon futur avec toi.
[Couplet 2]
Lancé dans une lutte acharnée
Mon but était de te sauver
Je n'ai eu aucun remord
A trancher dans les retors.
Souffrir de la fureur de la mort
Les séquestrer dans un tombeau
Les renvoyer à Dieu sans son accord
Préserver
Mon trésor
Mon trésor, c'est toi.
[Refrain]
Me battre vaillement
Cela n'a pas suffit.
Tombant rapidement
Je n'ai pas réussi.
[Couplet 3]
Amour, J'ai trahi ma promesse
Je ne t'ai donné que détresse.
Après avoir battu si vivement
Mon coeur se fait si lent.
Non, ne pleure pas
Non, ne prend pas ma main
Souris, et lèves toi.
Et de moi,
éloigne toi
éloigne toi, loin.
[Refrain]
Me battre vaillement
Cela n'a pas suffit.
Tombant rapidement
Je n'ai pas réussi.
Hey, y'en a qui sont vraiment chouettes !
Moi aussi, j'écris plus quand je me sens mal.... Y'a rien a écrire sur la joie de vivre, t'façon. xD
Attention ! Je vais me la péter avec mon texte et mes termes techniques...
Alors.... Voici un poème de 12 quatrains en alexandrins... Deux quatrains rimes croisés, un rimes suivi, pis re-deux quatrains rimes croisés, un rimes suivi, pis re-deux quatrains rimes croisés.... etc.....
(J'avais prévenu, hein !)
C'était partit sur "fais un cadeau a une pote", et c'est partie en live... xD
Une porte qui s'ouvre, et voilà notre Alice,
Un pinceau en main gauche, un carnet en main droite.
Démarche chaloupée, elle ne marche pas, elle glisse.
Se referme la porte et la voilà en boîte.
Un lapin l'accompagne, elle le tient par la main.
Bien vite, elle se presse. Le thé, ça n'attend pas !
Et le chapelier fou attendra encore moins !
"Si tu veux du gâteau, presse donc un peu le pas !"
Saute des rivières de lait et d'autres de cacao,
Au bord du grand fleuve, suivant le fil de l'eau,
Trouve un très beau bateau, mais le voilà qui fond !
Quel fou voguerait en bateau de carton ?
Elle finit a la nage. C'est chic, elle adore ça !
Cheschire prête sa fourrure pour la sécher un peu.
C'est pratique comme ami, un gros chat angora,
Qui dès qu'il a finit s'enfuit comme un mafieu !
A peine est-elle séchée qu'un troupeau de cuillères,
Dans un grand brouhaha, se précipitent vers elle.
Et la bouscule tellement qu'elles l'envoient en l'air.
Alice donnerait beaucoup pour une paire d'ailes !
Elle rit, ça la chatouille, mais elle en a assez.
Veux finir son travail pour prendre enfin son thé.
Car la reine rouge l'attend, elle et tout ses crayons.
Et pour un beau portrait, lui donne des papillons.
Ils sont vraiment fameux trempés dans l'earl grey.
Petite Alice s'applique, courbée sur sa toile.
Réclame une rose bleue, la tableau achevé,
Grillée et saupoudrée de poussière d'étoiles.
La reine prête un carrosse pour aller au plus vite,
Et lui propose aussi, avant le départ,
De lui couper la tête. Alice prend la fuite,
Laissant la reine de coeur légèrement en pétard.
Enfin la tasse de thé qu'on lui avait promise,
A coté du chapelier. Elle lui fait la bise,
Savoure sa madeleine, tandis que le lapin,
Tente de récupérer son bout de massepain.
La théière l'a chipé ! De suite, le pugilat !
Le lièvre vole son couvercle, elle donne des coups de pied
Pendant l'inattention, Alice tend le bras,
Et prend un jet de vapeur sitôt repérée.
Porte la main a la bouche et saute sur la théière,
Prête a faire payer cher cette peste, cette chipie !
L'entraîne dans sa chute, et puis, dans sa colère,
Torture sa couverture un fois tombée du lit.
"Coline, si tu t'lève pas, c'est moi qui vient t'chercher !"
Que ne donnerait elle pas pour un frangin muet !
Enfile jean et t-shirt, et son cartable si lourd,
Pour que la théière paie, elle dormira en cours !
Dernière modification par Ernest Bubulle de Surcroît (29 May, 2012 20:35:41)
Y'a rien a écrire sur la joie de vivre, t'façon. xD
Pas d'accord XD La joie de vivre est source de très beaux poèmes, tout comme la mélancolie et le mal de soi... Chaque sentiment possède une très grande richesse littéraire et poétique entre autres, j'espère que tu auras la chance de t'en rendre compte
Ce n'est pas un poème sur le bonheur ou sur la joie qu'il faut chercher : c'est voir entre les lignes d'un poème au ton mélancolique apr exemple le reflet d'une joie ou d'un bonheur passé
Ce que je veux dire, c'est que même s'il n'est pas flagrant, l'espoir est souvent sous-jacent, et la joie avec...
Donc au final, je suis d'accord, les malheurs permettent de magnifiques poèmes, mais dans les plus grandes oeuvres classiques, comme chez rimbaud, musset ou autres, il y a aussi de fameux petits instants de bonheurs, soit explicites, soit implicites lorsqu'il s'agit de la mélancolie et d'une lamentation sur un temps ancien qui lui était heureux
Et puis c'est bien connu, sans joie, pas de malheur
Tout à fait d'accord. Pour la peine, je met un petit poème ^^
Si la lumière peut redonner un souffle de vie,
l'ombre peut la préserver aussi.
La crainte de la mort ou encore de la disparition,
fait de la réussite de notre vie une mission.
Je ne suis pas un historien. Je ne suis que le réceptacle interprétatif des connaissances que l'Humanité a bien voulu me léguer.
Qu'est-ce que vous croyez?
Moi je me casse a midi et demi
Retrouver ma vraie vie
Et arrêter de passer pour un être petit
Alors allez vous faire enculer
J'en ai marre de me faire prendre pour un con
Par des gens qui me détestent
J'en ai marre de devoir bouffer les restes
Être entouré par une bande de petites pestes
Comme je dis souvent trop bon trop con
Pourtant j'essaye d'être un homme bon
Mais je ne suis qu'un simple homme
Que l'on prend pour une pomme
Et qui est entouré de conne
Tu me prend pour une merde parce que je n'ai pas de don?
Moi j'ai des valeurs que personne n'a
Mon idéal transcendera ce monde
Même si je le trouve immonde
Avec toute cette raclure qui abonde
Sachez que vous ne ferez jamais le poids
L'homme est mauvais
Il ne changera jamais
Alors vivement l'apocalypse
Pour que l'homme s'éclipse
Et qu'il se rende compte trop tard qu'il est une tumeur
Pour cette planète Terre qui pleure
Vos écrits sont beaux et plein de sens, en chacun d'eux on peut ressentir vos pensées, on dit que les yeux sont la fenêtre de l'âme, mais les mots couché sur le papier sont tout aussi transcendant.
Pour ma part j'ai surtout écrit dans mes époques lycée, et j'espère retrouvé maintenant l'inspiration que j'avais alors, en attendant j'aimerais vous faire partager ce que j'ai écrit à l'époque en espérant que vous aimerez ^^.
Conte de fée
Marchant sur un chemin de roses,
Ne parlant qu’en vers et en proses,
Car seul l’art compte à ces yeux,
Dans un monde des plus odieux,
Guerrière partie de son village,
Elle fut de son peuple le plus sage,
Car elle voyait au-delà du voile,
Qui nous englue tel une toile,
Et on y voit l’humain tissé,
Son fil de mensonges et d’absurdités,
Pour à nous tous cacher la vérité,
D’un monde qu’ils sont en train de tuer.
Au début du chemin qu’elle prit,
Elle vue l’adversité et lui dit :
« Race qui apportât le malheur,
C’est de moi que tu dois avoir peur,
Car cela sera par ta propre chaire,
Et par un sang égale au tien,
Que je déchirerais tes frères,
Qui ne seront plus jamais les miens. »
C’est sur ces propos qu’elle partie,
Accomplir ce dont elle avait envie,
Et alors, sous le regard des Déesses,
Elle alla vers le futur qui se dresse,
Tout le long du chemin où elle marcha,
C’est mort et destruction qu’elle sema,
On l’appela la Purificatrice,
Nom dépourvu de toute malice,
Exprimant le sens non caché,
De la raison pour laquelle elle est née,
Et continuant sa grande chevauchée,
Retournant combattre l’humanité,
Elle donna toute la rage possible,
Dans cette lutte infernale,
A ce moment elle devint une cible,
Pour cette race ancestrale,
Ecrasée sous la masse pesante,
De plus de centaines d’âmes errantes,
Alors ainsi s’arrêta sa quête,
Et elle se fit coupé la tête.
Momiji
*admirative face a tant de jolies choses*
J'écris aussi parfois, des petits poèmes, souvent dans les moments de déprime en fait ^^'
en voilà un :
La complainte du mouchoir
A mes enrhumés
A mes coeurs brisés
Qui sur mon épaule vous vous êtes reposés
Qui à moi pensent
Quand sur leurs joues des larmes dansent
A vous, mes amis d'un jour
Mes amis peinés d'amour
Je vous dédie ces vers
Car aujourd'hui, je ne peux plus me taire
Il m'est devenu insuportable
De pour vous rester l'immuable
L'éternel et le jetable amis de vos peines
Pour que les jours heureux je traine
Sur un coin de table
Ou dans la poubelle où vous m'avez jetée
C'en est fini, vous ne me souillerez plus
De ma fidélité vous avez fait un abus
Trop abimée par votre humidité
Je me résoud a vous abandonner.
Philoue, 100% coton.
C'est souvent la tristesse et le désespoir qui nous inspirent le plus quand il s'agit de poème =/
Et le tien est très beau^^
Je comprends les sentiments que tu y met ainsi que ce que tu as ressentit ^^
L’amitié traîtresse
Chose invisible,
Chose infaillible,
Toujours tu existeras,
Jamais tu ne t’effriteras,
En toi tout le monde voit,
Une belle chose éternelle,
Un nœud en lequel on croit,
Un lien qui jamais ne seras frêle,
Jusqu’au beau jour,
Où le nœud se dessoudera,
Où le lien se rompra,
Et où l’un se fera sourd,
Et qu’il plantera un couteau,
En plein dans le bas du dos,
A son ami soi-disant,
Qui moura, de sa traîtrise, ignorant.
Momiji
Y'a des belles choses dans ce que vous écrivez...
Mais moi je préfère les histoires !
Un jour naquit une enfant
Peu banale, a grand dam de ses parents.
A peine née, elle tira de nulle part une lame,
Et tenta d'éborgner la sage femme,
Qui y réchappa en y laissant un doigt.
On la confia a un orphelinat,
Horrifiés par tant de méchanceté.
( Cela ne devait pas l'arranger....)
N'aimant pas la dînette et n'ayant pas d'amis,
Elle préférait frapper que jouer a la poupée
Et on la retrouvait souvent la nuit,
Dans le tiroir des couteaux bien affûtés.
On l'enferma dans une cage solide,
S'effrayant de ce manque de remords.
De son visage terne et de ses yeux vides,
S'illuminant par la douleur ou la mort,
Et de ses satanées pulsions morbide.
On prévoyais quelques "coups du sort".
(Sorte d'exécutions discrètes pratiqués,
Par les institutions en manque de charité.)
Un vieux professeur, travaillant une thèse
Sur "les psychopathes-pathologiques enfant",
Fut attiré par cette fille qui, a l'aise,
Pouvait tuer ou juste démembrer lentement.
il l'adopta pour l'étudier,
La laissant seulement tuer des chats.
Puis a force de prendre note et d'observer,
Il la prit pour sa propre fille et s'y attacha.
Elle grandit et devint une belle enfant,
Elle ne manquait pas de prétendants.
Mais elle avait des goûts très prononcés.
Et nombreux furent ceux qui en firent les frais.
Arthur était trop maigre, Hugo était trop gros.
René parlait fort et Luc zozotait.
Markus était trop grands et pascal trop sot.
Eric était calme mais son strabisme l'agaçait.
Charle Philbert, lui, était parfait.
Beau, intelligent et fort courtois.
Si bien que la jeune fille, intimidée,
Eu un réflexe un peu maladroits,
Et lui planta un couteau.
S'en rendant compte, elle s'en voulut beaucoup.
Et se mit à graver dans sa peau,
Le nom de son ex futur-époux.
Charle Philbert, c'est un nom, ma foi,
Bien trop grand pour un si petit bras.
La pauvre enfant tomba par terre,
Quand sa lame toucha l'aorte.
Avant la fin du premier R.
La pauvre enfant tomba raide morte,
Le vieux professeur, effondré,
Fit une croix de ses couteaux préférés.
Cela fait, il s'allongea pour mourir
Sur la tombe de sa petite Sourire.
L'idée n'est pas de moi, je me suis contentée d'y mettre des rimes.
(Qui arrivera a trouver la BD dont j'ai tirée l'idée ?)
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