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Suite au débat et à la conférence/compte rendu, il ressort effectivement que les projets premium de la plateforme Amilova ne sont pas vendeurs.
Alors oui, c'est Spartah (le Troll) qui poste, mais c'est pas que lui qui le pense. Hors ce que je vous propose ici, c'est de réfléchir, vous, nous auteurs, à ce que l'on peut faire (encore) pour améliorer le CONTENU sur Amilova.
Je vais donc vous proposer ici, mon analyse ainsi que quelques solutions qui à mon avis pourraient vraiment dynamiser le côté auteur. Car oui, il est tout aussi important voir peut-être plus important que l'interface que vous utilisez...
En définitive:
-Projets débridés de sécurités
-des centaines de pages qui ne mènent à "rien",
-des structures narratives surannées,
-des BD arrêtées/stoppées pour diverses raisons et donc sans fin/suite.
Ce que je propose pour améliorer le contenu et vos, nos BD c'est de s'inspirer de ce qui est nécessaire pour l'édition :
- Arrêter de vouloir faire des sagas de 80 tomes et mettre TOUTES ses idées dans une seule histoire.
-> Faire donc des histoires courtes/short stories de 24-30-50 pages.
-> Faire des one shot - 1 tome - (200 pages environs tout de même hein...)
-> Faire des séries de 3 tomes MAXIMUM (600 pages environ...)
C'est ce qui va permettre de dynamiser les têtes d'affiches du site, peut être des auteurs récurrents, mais pas toujours les mêmes histoires sans queue ni tête et sans fin !
Ensuite dans ces critères, montez vous un mini dossier éditorial. Ne serait ce que pour arriver à parler de votre projet aux autres tout en étant clair, carré et précis.
-Synopsis (un résumé de l'histoire entière, pas une 4eme de couverture racoleuse ou encore moins un background)
On doit comprendre l'essentiel de ce que compose un scénario. Qui est le personnage principal, quelle est sa faiblesse inhérente, que veut-il, que fait-il pour assouvir son désir, qui l'en empêche ou l'aide et pourquoi ! Et enfin que devient le héros, comment est-il transformé à la fin de son arc narratif.
Pour rappel, dire qu'il existe une fameuse légende millénaire, des dieux et plein de pouvoirs magiques élémentaires et trop mystérieux et trop bien de la mort, ça ne fait PAS un scénario. Vos personnages sont moteurs de vos histoires. C'est eux qui le font vivre. Le scénario c'est eux et ce qu'ils font. Tenez vous le pour dit.
-Un note d'intention: ce que votre synopsis ne peut pas expliquer sur votre projet.
-> Le thème de votre histoire. Attention est thème est un point de vue. A ne pas confondre avec un "sujet".
"Le manga" est un sujet.
"Il faut se dépasser sans arrêt pour pouvoir faire un bon manga" est un thème.
->le genre de votre récit.
LE SHONEN (et autres) N'EST PAS UN GENRE !!! C'EST INCONTESTABLE.
Le polar, le thriller, la science fiction, l'aventure, l'action, le road-"movie", le western, la tragédie, la comédie, la fantasy, le merveilleux, le fantastique,... etc sont des genres.
->le ton de votre récit.
Voulez vous insister sur des éléments tragiques, tristes, lourds ou souhaitez vous traiter de façon plus légère vos personnages, avec dérision ou autre. Par exemple.
->éventuellement ajouter tout détail important que votre synopsis n'explique pas.
Justifier rapidement vos choix d'environnement/décors/arène de l'histoire par rapport aux thème. Expliquez simplement votre concept si vous en avez un (par exemple des animaux de combat enfermés dans des balles), ou pourquoi pas quelques références se rapprochement de ce que vous souhaitez faire.
- Les personnages du récit
->Choisissez votre meilleur personnage (faiblesse+désir+action+transformation) pour être votre héros. Si vous avez un personnage secondaire qui est plus intéressant à développer, réécrivez votre histoire autour de lui.
-> Ils doivent tous être une déclinaison, une variation du héros. Variation autour de votre thème. Il doivent donc se ressembler mais aussi s'opposer dans leur façon d'agir, c'est ce qui crée des conflits et des interactions intéressantes dans votre scénario.
->mettez les donc en valeur les uns par rapport aux autres. Si votre personnage est trop périphérique à votre thème, n'hésitez pas à le supprimer.
-> le lecteur doit pouvoir s'identifier au héros. L'identification n'est PAS le fait de l'apprécier mais le fait de le COMPRENDRE, comprendre ses actions, ses choix et pas forcément les approuver. Il s'agit encore moins de s'identifier physiquement au héros...
- L'intrigue
-> l'intrigue c'est ce que vous révélez et le moment où vous le révélez.
Les révélations sont ce que les personnage apprennent au cours de l'histoire, ce qui peut entrainer une modification du désir des personnage et ainsi faire rebondir le récit, le dynamiser.
Les dévoilements sont ce que vous apprenez au lecteur mais pas aux personnages.
Les combinaisons révélation/dévoilement peuvent être un grand atout pour vos effets de suspens.
-> faites donc ce qu'on appelle un tissage de scène. Les grandes actions, les grands moments et autres révélations. Et ce, jusqu'à la fin de votre histoire.
De cette façon vous voyez si un moment s'étire trop en longueur ou si plusieurs scènes cassent le rythme de votre récit.
Avec ça vous aurez une vue d'ensemble de votre récit et là vous serez encore plus carrés et sérieux que vous ne pourriez l'être déjà. Alors bien sur ça ne se fait pas en 2 jours mais en prenant du temps et surtout en ne vous focalisant pas sur vos premières idées à tout prix, vous aurez de meilleures possibilités. Ne rejetez aucune de vos idées, examinez les toutes, d'une idée débile peut découler un éclair de génie.
-Les pages
Soignez les designs de vos personnages. Caractérisez les ! Ils doivent transpirer leur personnalité dans leur façon d'agir, d'être, de parler. Poses suggestives et expressions léchées sont de mise !
Soignez votre mise en page, vos compositions de cases. Vos angles, votre mise en scène, vos dialogues. Inspirez vous des règles de cadrage de la photo et du cinéma voir même du théatre pour le 4eme mur !
Travaillez vos storyboards par chapitres au minimum. Pour encore une fois avoir une vue d'ensemble.
En définitive : Avec des projets plus courts, en tant qu'auteurs vous aurez une meilleure maitrise de ce que vous RACONTEZ !! (ce qui est différent d'expliquer, retenez le bien ! ). Vous devrez mieux agencer votre récit et le condenser pour que le lecteur de s'ennuie pas et pour que justement il puisse vibrer à la lecture de votre histoire.
Avec des projets plus courts, la production d'Amilova se renouvellera d'elle même. Vous permettant de vous améliorer plus vite et mieux que vous ne pouvez déjà le faire avec vos centaines de pages postées qui n'évoluent vraiment que très peu.
Avec des projets plus courts, vous pourrez raconter plus de choses et développer réellement votre univers.
Avec des projets plus courts, quand amilova fera éventuellement de nouveau de l'édition papier, vous aurez de meilleurs arguments commerciaux face aux acheter DANS amilova mais aussi EN DEHORS ! Pendant les conventions etc... Ils auront une oreille plus attentive.
Et enfin avec des projets plus courts, vous aurez déjà l'oreille d'un éditeur bien plus attentive car vous aurez une vision réaliste de l'édition telle quelle est à l'heure actuelle, mais aussi vous montrerez directement votre maitrise.... Au lieu d'avoir un récit qui s'envole dans l'espace intersidéral et ne reviendra jamais...
Voilà ce que je préconise. Qu'en pensez-vous ? Maintenant que la structure Amilova se décide à bouger comme elle peut, la balle est dans votre camp. Pensez à vos nouveaux projets !!
Première réaction à chaud et à peine levé. Déjà c'est plus sympa et agréable à lire. Merci pour cet effort.
Je suis d'accord avec tous les points expliquant comment monter un projet éditorial. L'intrigue, les persos... ok. Après c'est plus sur la durée du projet que je ne suis pas tellement d'accord mais que je comprends.
Par contre on est d'accord que là on s'adresse à ceux qui ne font pas de la BD que pour le fun. Le but étant de constituer un catalogue de bd premium de qualité tout en laissant la possibilité aux autres de s'exposer et de s'amuser. (Histoire que ça soit bien clair pour tout le monde).
編集者 Oddeyes (21 Aug, 2013 05:11:09)
Pour rappel, dire qu'il existe une fameuse légende millénaire, des dieux et plein de pouvoirs magiques élémentaires et trop mystérieux et trop bien de la mort, ça ne fait PAS un scénario. Vos personnages sont moteurs de vos histoires. C'est eux qui le font vivre. Le scénario c'est eux et ce qu'ils font. Tenez vous le pour dit.
Plus pour apporter un point de détail que te contredire : on dit souvent qu'il existe deux écoles de scénario. Il y a ceux qui mettre au centre leurs personnages et qui sont, dans ce cas, les moteurs principaux de l'histoire, et les autres qui font l'histoire et créent ensuite les personnages les mieux à même de la servir. Les deux méthodes ont fourni de très bons scénarios ^^
Sinon, post très intéressant !
(There is no such thing as) Simple Love est mon premier essai manga mais j’espère que vous saurez passer outre mon amateurisme et que vous apprécierez les histoires de Benjamin, Chloé, Alice et les autres.
Plus pour apporter un point de détail que te contredire : on dit souvent qu'il existe deux écoles de scénario. Il y a ceux qui mettre au centre leurs personnages et qui sont, dans ce cas, les moteurs principaux de l'histoire, et les autres qui font l'histoire et créent ensuite les personnages les mieux à même de la servir. Les deux méthodes ont fourni de très bons scénarios ^^
Sinon, post très intéressant !
Je comprends qu'on puisse éventuellement penser à l'univers avant, mais laisse moi te démontrer que c'est un faux détour cette "deuxième école":
Simplement, construis moi une histoire simple en quelques mots, sans aucune information de quelque sorte que ce soit, concernant les personnages...
Je pense qu'en essayant, tu comprendras ce que je voulais dire sur ce paragraphe.
Je suis d'accord avec tous les points expliquant comment monter un projet éditorial. L'intrigue, les persos... ok. Après c'est plus sur la durée du projet que je ne suis pas tellement d'accord mais que je comprends.
Ce que je dis, ce ne sont simplement que les réalités éditoriales actuelles en France pour les 3 tomes. Et au Japon pour les histoires courtes/one shot.
EDIT: Sinon oui, je parle bien sur des projets dit "Premium", qui en principe sont la vitrine d'Amilova et les projets vendeurs... Donc à ce niveau ce que je pense c'est que c'est NECESSAIRE pour cette "catégorie" mais c'est pas pour autant cloisoné. Si ça peut aussi inspirer ceux qui veulent simplement s'amuser, c'est pas inutile à lire.
編集者 Spartah (21 Aug, 2013 07:28:17)
Non, t'as pas compris XD ! Je voulais pas dire que la deuxième école c'est "construire son histoire sans les personnages". C'est simplement que l'histoire a la priorité sur ses personnages. Le visual novel Virtue's last reward a été construit sur ce modèle et crois-moi quand je te dis que c'est une des histoires les plus captivantes que j'ai pu lire ! L'auteur a construit l'histoire au départ puis a créé les personnages de façon à ce qu'ils servent son propos.
Ce n'est pas ses personnages qui font l'histoire mais l'histoire qui impose ses personnages
J'ai écrit un roman avec cette méthode sans m'en rendre compte : mes personnages n'étaient au départ que des ombres dans mon histoire mais au fur et à mesure que j'écrivais, ils se sont enrichis pour servir au mieux mon propos.
Donc oui, j'ai essayé et validé !
編集者 Freakazoid (21 Aug, 2013 07:30:52)
(There is no such thing as) Simple Love est mon premier essai manga mais j’espère que vous saurez passer outre mon amateurisme et que vous apprécierez les histoires de Benjamin, Chloé, Alice et les autres.
J'ai bien compris, mais tu as quand même défini un minimum ces "ombres" sinon tu n'aurais pas pu avoir de tenants ou d'aboutissants à ton histoire. C'est ça que je veux mettre en lumière.
Ton histoire avait nécessairement besoin d'un minimum d'info de personnage pour pouvoir en parler.
Ne serait ce que dire que c'est une histoire de meurtre. Rien qu'en disant ça tu sous entends clairement qu'il y a au moins 3 personnages. Une victime, un meurtrier et au moins une personne qui cherche à comprendre le mystère.
Sans eux, tu n'aurais pas "cette histoire de meurtre". J'imagine que tu me rejoindras sur ce point plus détaillé.
Normal que les personnages se dévoilent tout de même au fur et à mesure du récit. Mais en tant qu'auteur, savoir quels genres de personnages tu écris, à l'avance , c'est un plus qui te permet d'éviter de te planter. Après je dis pas que c'est impossible. Simplement comme je disais dans le post d'avant, que c'était un peu un faux détour
Mais si tu vas par là même ta méthode est un faux détour : même si tu commences par imaginer tes personnages, faudra un moment passer par l'histoire !
Ce que je veux dire c'est pas qu'il faut faire l'un ou l'autre. C'est obligé dans une histoire de créer un récit et les personnages. La différence entre les deux méthodes, c'est que d'un côté tu commences par créer tes personnages et après c'est eux qui te guident pour ton récit, de l'autre, tu écris ton récit et tu implantes les personnages qui le servent au mieux.
Le truc c'est ce que je dis entre même pas en contradiction avec ce que tu as mis au dessus. Je dis simplement que les personnages n'ont pas nécessairement à être les locomotives de ton histoire et que l'inverse est possible !
Je vois même pas pourquoi on débat sur le fait que la deuxième méthode est possible ou pas. Elle est fréquemment appliquée par des pros donc c'est qu'elle est possible XD !
(There is no such thing as) Simple Love est mon premier essai manga mais j’espère que vous saurez passer outre mon amateurisme et que vous apprécierez les histoires de Benjamin, Chloé, Alice et les autres.
Yep, au final, les deux méthodes se mixent très souvent ^^
(There is no such thing as) Simple Love est mon premier essai manga mais j’espère que vous saurez passer outre mon amateurisme et que vous apprécierez les histoires de Benjamin, Chloé, Alice et les autres.
Ah bah c'est évident que l'un est lié à l'autre. Parce que l'histoire est les personnages et les personnages sont l'histoire. Je ne nie pas du tout ce que tu dis Freaka.
C'est normal de se dire "tiens, je ferais bien une histoire qui parle de ça"... et puis une idée nous vient "oh le héro serait ce genre de personne" et puis "ah !sa nemesis ferait ceci..."
Etc... Mais au final ce qui fait la saveur de ton histoire, est ce que c'est plus le meurtre en lui même en tant que fait ? Ou ce qui se passe autour avec les actions des personnages ? Notamment de l'enquêteur qui trouve un stratagème pour démasquer le meurtrier ? dans la réponse il y a , à mon avis, un peu des deux mais avec un gros penchant sur les actions des personnages et les personnages eux mêmes.
Ce que je voulais vraiment appuyer c'est qu'on peut pas raconter une histoire avec juste "ya de la magie, une légende mystique, de l'aventure". Pas avec juste un background, pas avec juste un contexte ou juste une 4eme de couverture qui racole =p.
Donc oui, on est d'accord et on ne se contredit pas x)
L'histoire n'est pas qu'un contexte pour tes personnages ! Sinon, comme tu le dis, c'est que du background. Tes personnages font partie de l'histoire.
Quand je dis, "partir de l'histoire", j'entends par là que tu as envie d'explorer un type d'intrigue où tes protagonistes, encore pas vraiment définis, devront par exemple prouver en 9 mois que l'humanité mérite de vivre ou pas. Et de là, tu peux commencer à créer pleins de petites histoires avant de finalement te dire : bon, quels personnages serait le plus intéressant pour les vivre ? De ce point de vue, plutôt que d'être le plat, tes personnages ne sont "que" les épices de ton histoire ^^
(There is no such thing as) Simple Love est mon premier essai manga mais j’espère que vous saurez passer outre mon amateurisme et que vous apprécierez les histoires de Benjamin, Chloé, Alice et les autres.
Je trouve ce que tu dis, Spartah, très intéressant. En tant que scénariste, je me suis plutôt concentrée sur ce que tu disais des personnages.
- >Ils doivent tous être une déclinaison, une variation du héros. Variation autour de votre thème. Il doivent donc se ressembler mais aussi s'opposer dans leur façon d'agir, c'est ce qui crée des conflits et des interactions intéressantes dans votre scénario.
Pour moi, tu as ici tord. Chaque personnage à son caractère et sa volonté propre. Il est le plus possible différent du héro, et c'est ça qui fait avancer l'histoire.
->mettez les donc en valeur les uns par rapport aux autres. Si votre personnage est trop périphérique à votre thème, n'hésitez pas à le supprimer.
Je suis parfaitement d'accord. Un personnage qu'on ne retient pas, n'existe pas ou n'est qu'une ombre, un tout petit rouage.
PS: si on vient te chercher sur ce topic, je t'en pris ne répond pas, ne relance pas un débat perdu d'avance
Je trouve ce que tu dis, Spartah, très intéressant. En tant que scénariste, je me suis plutôt concentrée sur ce que tu disais des personnages.
- >Ils doivent tous être une déclinaison, une variation du héros. Variation autour de votre thème. Il doivent donc se ressembler mais aussi s'opposer dans leur façon d'agir, c'est ce qui crée des conflits et des interactions intéressantes dans votre scénario.
Pour moi, tu as ici tord. Chaque personnage à son caractère et sa volonté propre. Il est le plus possible différent du héro, et c'est ça qui fait avancer l'histoire.PS: si on vient te chercher sur ce topic, je t'en pris ne répond pas, ne relance pas un débat perdu d'avance
Pour ce qui est des ressemblances des personnages. Comment voudrais tu créer un "conflit", une confrontation, si le héros et l'adversaire n'ont pas un désir commun ou un point commun thématique dans ton histoire ? Qu'est ce qui pourrait les pousser à ce confronter, se battre, rentrer en conflit si ce n'est quelque chose qui les réunis ?
Pour n'importe quelle histoire, essayez d'avoir en tête une pyramide comme "image". La base est le début de l'histoire et plus on se rapproche de la fin plus ça se "resserre" et plus la confrontation directe héros/adversaire est inévitable.
Ce que je veux dire c'est prenons par exemple les personnages de Bakuman, ils veulent tous être le mangaka numéro 1. C'est leur objectif commun. Après chacun d'eux utilise bien sur sa propre méthode, ses propres idées pour y arriver.
Mais ils ont forcément ces choses en communs et des ressemblances (jeunes mangaka, dans le jump, veulent être numéro 1) avec ces différences d'actions.
Et non, ce topic est vraiment pour discuter autour de ce que je propose sur le fond : raccourcir ses projets pour mieux les maîtriser et offrir une qualité qui mérite son nom de Premium.
Après, je nuancerai ton propos sur le fait de raccourcir ses projets en disant qu'il faut prévoir son histoire pour qu'elle puisse tenir sur 3 tomes max, mais se laisser une ouverture ! On ne sait jamais : l'histoire peut connaître un certain succès et ce serait dommage de l'arrêter, surtout si on a encore sous le pied.
Concrètement, je pense que si au deuxième tome, la série marche bien, on peut penser à un prolongement de l'histoire pour aller jusqu'à 5-6 tomes par exemple. Et là encore, si au bout du 4-5ème tome, le succès de la série reste encore au rendez-vous, monter encore ce pallier.
(There is no such thing as) Simple Love est mon premier essai manga mais j’espère que vous saurez passer outre mon amateurisme et que vous apprécierez les histoires de Benjamin, Chloé, Alice et les autres.
Ouaip !
Par exemple un personnage menteur et un personnage naif se ressemblent plus qu'il n'y parait. Ils sont tous les deux liés par ce qui est "la confiance".
Le menteur utilise la confiance des autres, le naif à malheureusement trop confiance en ce qu'on lui dit.
Ils ont un point commun thématique, mais agissent bien différemment autour de ça.
Donc si tu veux faire une histoire qui tourne autour de la confiance, ça peut être deux types de personnages qui peuvent marcher. Et tu peux ajouter d'autres opposés encore. Un défaitiste par exemple, ou un vrai escroc, ou encore un personnage qui n'attire pas la confiance des autres alors qu'il est un type bien malgré tout...
Une infinité de solutions, mais reliées .
Après, je nuancerai ton propos sur le fait de raccourcir ses projets en disant qu'il faut prévoir son histoire pour qu'elle puisse tenir sur 3 tomes max, mais se laisser une ouverture ! On ne sait jamais : l'histoire peut connaître un certain succès et ce serait dommage de l'arrêter, surtout si on a encore sous le pied.
Concrètement, je pense que si au deuxième tome, la série marche bien, on peut penser à un prolongement de l'histoire pour aller jusqu'à 5-6 tomes par exemple. Et là encore, si au bout du 4-5ème tome, le succès de la série reste encore au rendez-vous, monter encore ce pallier.
Dans l'idée oui, mais vu la tenue des projets premium actuels et des problèmes qu'ils rencontrent, je pense que le mieux serait quand même d'être très rigoureux pour repartir sur de bonnes bases, au moins au début.
Mais bien sur, rien n'empêche de faire une fin ouverte. Les gens s'offusquent d'effroi quand on leur dit "one shot". Il pensent qu'une fois à la fin, leur univers est fermé définitivement. Ce qui est juste absolument faux...
- Arrêter de vouloir faire des sagas de 80 tomes et mettre TOUTES ses idées dans une seule histoire.
-> Faire donc des histoires courtes/short stories de 24-30-50 pages.
-> Faire des one shot - 1 tome - (200 pages environs tout de même hein...)
-> Faire des séries de 3 tomes MAXIMUM (600 pages environ...)
Bonne chance, ça rentre difficilement dans les têtes ça.
enfin vu que toi, tu vises les auteurs "têtes d'affiche" ça le fera peut être. Sinon la réponse type (peu importe la façon dont les auteurs le formule) : Amateur, je fais ce que je veux !
@freakazoid : Non !
Quand on fait un premier projet on s'impose des règles stricte, plus un auteur se met la pression plus la BD a de chances d'être bonne (ici rien à voir avec la fin ouverte ou non, mais juste que reprendre en série c'est jamais bon).
Si on veut faire une série c'est pas interdit mais si l'auteur a un mauvais niveau et que des bisounours qui l'encourage tôt ou tard il abandonnera.
à la limite pour des aventures en 1 tomes façon lucky lucke, Asterix... si y'a le succès au premier tu peux enchainer y'a pas de problèmes à chaque fois y'a une fin.
edit : juste pour info, si les japonais font faire des one shot d'une 20aine de pages à leur auteur ce n'est pas pour rien. Les auteurs ont une imaginations débordante et c'est très dur de faire une histoire d'une 20aine de pages sachant tout qu'ils s'imaginent quand ils font un projet. ça permet aussi de tester le public dans certain cas, One piece a d'abord été un one shot puis l'auteur en a fait une histoire totalement différente sur le même thème.
編集者 ch3w (21 Aug, 2013 08:50:02)
Je ne parle pas forcément de fin ouverte. Dans mon idée, il faut réfléchir à un récit qui peut par exemple se clôturer en trois tomes de manière satisfaisante. Mais envisager malgré tout un twist qui pourrait prolonger la série si, après la sortie du deuxième tome, on s'aperçoit qu'elle marche bien (ex : retarder la confrontation finale avec le gros méchant ou prévoir l'introduction d'un deuxième adversaire). Bref, l'idée est de se laisser une marge de manoeuvre, d'être flexible.
Car même si je n'ai pas de contacts là dedans, je pense qu'un éditeur appréciera qu'un auteur soit prudent sans oublier d'être ambitieux.
Une progression pas-à-pas me semble ainsi être un bon compromis : on ne part pas directement avec une histoire de 40 tomes mais plutôt avec 3 tomes puis, en cas de succès, 6, puis 9, puis 12 etc.
ch3w > C'est un avis. Mais je trouve que c'est de la prudence excessive. Quand on veut réussir, il faut être réaliste mais aussi savoir prendre quelques risques. D'autant que là, je parle surtout d'être flexible, de pouvoir s'adapter rapidement à l'évolution de la situation (à savoir l'échec ou le succès de la BD)
編集者 Freakazoid (21 Aug, 2013 09:00:03)
(There is no such thing as) Simple Love est mon premier essai manga mais j’espère que vous saurez passer outre mon amateurisme et que vous apprécierez les histoires de Benjamin, Chloé, Alice et les autres.
Justement c'est la que c'est important de penser la structure de son récit et éviter de trop triturer sa structure déjà murement réfléchie et éprouvée.
Vaut mieux éviter de détériorer son histoire juste parce que l'histoire marche bien. On se retrouve facilement avec Bleach après. Il faut aussi savoir s'arrêter. Par exemple les structures narratives des Annales du Disque-Monde ou celles de Jojo's Bizarre Adventure sont suffisamment élastiques.
D'ailleurs personnellement, je m'en inspire beaucoup.
C'est pour ça que j'ai précisé "si l'on en a sous la pédale". C'est sûr qu'étaler son récit quand on a plus rien à dire, ce n'est plus artistique mais juste mercantile.
Mais pour une oeuvre du type "aventure", c'est rare que juste trois tomes suffisent
(There is no such thing as) Simple Love est mon premier essai manga mais j’espère que vous saurez passer outre mon amateurisme et que vous apprécierez les histoires de Benjamin, Chloé, Alice et les autres.
ch3w > C'est un avis. Mais je trouve que c'est de la prudence excessive. Quand on veut réussir, il faut être réaliste mais aussi savoir prendre quelques risques. D'autant que là, je parle surtout d'être flexible, de pouvoir s'adapter rapidement à l'évolution de la situation (à savoir l'échec ou le succès de la BD)
Malheureusement dans 90% des cas les auteurs sont dépassé par le succès de leur séries ce n'est pas ce que j'appelle savoir s'adapter.
De plus dans ton cas, j'ai l'impression de voir le système japonais ou contrairement au système français y'a un système de prépublication par chapitre qui réduit le risque (et pourtant je serais d'accord avec spartah en citant Bleach comme mauvais exemple).
En France, les éditeurs maintenant prévienne en mettant sur la couverture tome 1 sur 2 ou 3 et l'auteur il lui est impossible de faire plus.
Devant le succès, en france on fait plus du spin off (exemple : le pouvoir des innocents et possède 2 spin off (donc suite indirect inspiré par la première série) les enfants de Jessica et Car l'enfer c'est ici)
編集者 ch3w (21 Aug, 2013 09:17:53)
C'est pas si rare que ça, c'est juste qu'on est innondés par les longues séries et que les éditeurs sortent pas des trucs bien mais plus courts, ou alors ça passe inaperçu.
Role Playing Girl 1 tome, Blue Dragon Ral Grad 4 tomes, Toto 5 tomes, The Moon Sword 5 tomes, Tales Of Destiny 6 tomes, Monster Soul 2 tomes, Monster Hunter Orage 4 tomes, Kirihoshi 2 tomes, Edison Fantasy Science 3 tomes, Skies of Weiss 1 tome, Breath Of Fire IV 5 tomes, Sandland 1 tome, Kajika 1 tome, Cowa 1 tome, Deus Ex Machina 4 tomes, Phantom Blood 5 tomes, Genzo le marionnettiste 5 tomes, et j'en oublie surement que j'ai pas sous les yeux.
C'est pas impossible quoi.
ch3w > Bah, je pense qu'un éditeur, tu lui prouves que tu es sérieux dans ton projet, que tu as prévu trois tomes avec possibilité de prolongement, il va pas te dire "non non, on est obligé de mettre sur ton premier tome 1/3". Le système de palliers me semble gagnant-gagnant : côté auteur, il a la possibilité de prolonger ses idées et donc de s'assurer plus longtemps un revenu que s'il devait arrêter son histoire, élaborer un dossier pour une autre, la faire accepter par un éditeur.
Côté éditeur, il ne s'engage que pour trois tomes. En cas d'"échec", tant pis, c'est fini, il remballe. En cas de succès, il ne tue pas sa poule aux oeufs d'or.
Spartah > Rien n'est impossible, je suis entièrement d'accord. Mais bon, être à court d'idées (car c'est de ça dont il est réellement question) au bout de seulement trois tomes pour un récit d'aventure, c'est chaud. Pour un thriller où l'action se doit généralement d'être dense pour maintenir une tension, je ne dis pas, mais pour un récit d'aventure où on a de la découverte, du voyage...
(There is no such thing as) Simple Love est mon premier essai manga mais j’espère que vous saurez passer outre mon amateurisme et que vous apprécierez les histoires de Benjamin, Chloé, Alice et les autres.
Je pense que c'est plus en garder sous le coude. Le voyage peut par exemple s'arrêter de façon provisoire au tome 3 et pour le tome 4 qui entame le deuxieme cycle, on reprend le voyage. Ou alors on utilise de nouveaux personnages pour ce nouveau cycle dans le même univers.
Je pense vraiment qu'il faut se caler sur 3 tomes dans l'absolu mais avoir une structure qui permet de découper. C'est à la fois élastique sans avoir à trop triturer voir pas du tout son scénar en cas de succès et c'est à la fois carré.
ça permet aussi de pas s'éparpiller sur des trucs qui servent au final pas au récit. Même si on aimerait les raconter, si ça ne sert pas le récit, mieux vaut zapper.
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