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#1 15 May, 2015 23:32:14

koukidz

/dépoussière son compte/

Bon, ça fait un bail que je ne suis pas venu, personne ne dois se souvenir de moi, et j'avoue que moi même j'ai beaucoup changé depuis la première version de cette fanfiction ^^ !

Ceci est un reboot de la première version, qui était pas terrible, pour vous présenter une version plus sombre de Dragon Ball, donc pour résumé, c'est un What if/Crossover avec la célèbre licence Alien ^^ !


Prologue : La fin d'une tyrannie.



Alien VS Saiyens : Espoir

Messagepar kouki le Dim Août 31, 2014 11:34
Héhé oui, depuis un bon moment, je prépare une V2 a ma fic, oui, vous allez me dire, encore, mais cette fois ci, je me suis entouré d'une équipe de choc ! La Team Three Star ! Donc, on remercie Niic et Bushido pour leurs aides !

Petit tableau des matière des chapitres :

Spoiler


Et on balance :

Prologue :

Tout en poursuivant sa course, il se demanda ce qui lui arrivait.

Il y avait cette sensation de chaleur dans ses veines, tandis que des spasmes froids parcouraient son dos à intervalles réguliers. Son souffle était court, mais ce n'était pas dû qu'à la course effrénée qui l'emmenait toujours plus loin dans la forêt. Son cœur battait à tout rompre, bien plus qu'il ne l'avait jamais fait sous l'effort.

Certes, il avait connu la peur, en de très rares occasions.

Mais ce qu'il ressentait aujourd'hui était d'une nature bien plus saisissante.

L'effroi.

Bien sûr, il l'avait observé en de maintes occasions ; mais c'était alors lui qui l'inspirait. Aujourd'hui, cependant, ce sentiment faisait vibrer son échine avec une telle intensité qu'il avait hésité à se laisser tomber au sol ; hésité à laisser la mort enfin mettre un terme à ses souffrances.

Car la situation lui était insupportable.

Pour la première fois de sa vie, il était la proie.

Il le sentait dans son dos, ce chasseur implacable qui se rapprochait lentement mais sûrement, sans courir, ni se presser. Comme si le prédateur savait qu’aucune échappatoire n'était possible, et qu'il se délectait de sa terreur. Dans un sursaut, il concentra son énergie, et tenta de s’envoler, mais un Kikoha qui le frôla lui fit comprendre que l'abri de feuilles qui composait la forêt était son seul refuge et qu'il n'aurait nul salut dans le ciel. Dans rapide mouvement, il jeta un regard derrière lui, par réflexe.

Et alors, il le vit.

L'effroi céda la place à la panique à la vue de cet être qui, au loin, le regardait sans bouger, impassible. Puis, son poursuivant leva un bras au bout duquel se trouvait “quelque chose”. La proie plissa des yeux. Un instant, elle refusa d'y croire, mais il n'y avait aucun doute.

C’était la tête de son frère.

De son autre bras mince, le prédateur le pointa du doigt. Le message était clair : il serait le suivant.

- Enfoiré !

Dans un accès de rage et de désespoir, il lança une immense vague d’énergie sur le chasseur. L'attaque qui lui échappa ravagea tout sur son passage. Les arbres furent désintégrés en un clin d'œil et quand l'épais nuage de fumée retomba, la nature avait laissé la place à un paysage désolé et fumant. Mais contrairement à son habitude, la proie ne s'était pas attardée sur cette vision d'apocalypse et avait replongé sans attendre au cœur de la forêt.
D’une agilité sans commune mesure, elle esquivait les arbres sur son chemin, et sa vitesse était telle que ses pieds touchaient à peine le sol. Soudain, un craquement ! Mais ce n'était qu'un crâne fissuré sur lequel il avait marché. Ce bruit des os qui explosent et qu'il trouvait autrefois si plaisant ajouta à l'horreur de sa situation. Il commença à regarder de tous côtés, s'attendant à voir surgir l'ombre de celui qui le traquait. Son propre crâne finirait-il lui aussi broyé ? Qu’importait sa vitesse, il avait l’impression de n’être qu’un jouet dans les mains d'une volonté supérieure ! Et c'était tout simplement insupportable…

Finalement, l'ombre qu'il redoutait tant apparut, juste devant lui.

- Il n’y a aucun refuge.

La voix résonna directement dans sa tête ; elle résonna dans chaque recoin de son corps, lui faisant serrer les dents à s’en exploser la mâchoire. Son cœur, ou ce qui lui servait de cœur, palpitait à un rythme effarant, au point que les battements semblaient faire vibrer ses organes.

- Putain ! Où est le vaisseau ?

C'est à ce moment précis que, levant les yeux au ciel, il le vit. Son gigantesque vaisseau, en forme d’araignée, capable d’aller encore plus vite que lui se trouvait là, flottant à quelques centaines de mètres à peine ! Peut-être arriverait-il à l'atteindre ? Mais l’espoir fondit comme neige en soleil lorsqu’un rayon perfora la coque, avant de le faire exploser en plusieurs morceaux.

Il resta un instant à regarder retomber les débris, comme s'il ne pouvait croire à ce qui venait de se produire. Puis il se retourna lentement, rassemblant toute la dignité qui lui restait, prêt à faire face à son destin. Mais la rage, la colère et le désespoir ne lui permirent pas d'accomplir ce geste sans trembler.

- L’heure de ton jugement est venue.

Il était la loi. Il était le juge. Il était le bourreau. Il était la Vengeance. Et il était venu pour ce criminel qui tentait de fuir devant lui. En vain.
Son corps noir descendit lentement en direction du sol, le fissurant lors qu’il s’y posa. Un long doigt osseux se pointa en direction de l’être prit de tremblement de plus en plus fort.

- Freeza, fils de Cold, vous êtes déclaré coupable de multiples génocides. Vous vous êtes opposé à la vie et cet acte ne saurait être pardonné…

Le tyran n'en croyait pas ses oreilles. Il était celui qui décidait de ce qui était juste, et en aucun cas cette ombre immonde qui lui faisait face.

- … Au vu de l'ampleur de vos crimes, la sentence est la mort.

Les yeux rouges du maître de la galaxie se fixèrent sur son bourreau. Il voulut soutenir son regard, mais la créature semblait ne pas avoir d'orbites. Même le privilège de la dignité lui serait refusé. La colère l'envahit.

Cela ne pouvait pas finir comme ça, il était Freeza, fils du roi Cold, à la tête d’un gigantesque empire commercial d'ampleur galactique ! Il faisait naître la crainte à la seule mention de son nom ! Il ne se rendrait pas sans combattre !

Son énergie forma une immense sphère qui alla s'amplifiant sur plusieurs mètres tout autour de lui, creusant un cratère énorme dans le sol. Puis, elle se rétracta soudain pour former une aura compacte qui l'entoura comme un mur d’air. Ses muscles gonflèrent à la limite de l’explosion.

Tout ce pouvoir ! Sa pleine puissance ! Celle qu'il n'avait encore jamais utilisée !

Pourquoi donc avait-il fui ? Sa force était de loin supérieure à celle de l’élite de l’élite ! Il allait remettre cette chose à sa place ! Il allait à son tour lui insuffler la peur !
L’adrénaline qui le parcourait sous cette forme submergea la peur. D’un cri rempli de fureur, il balança son poing sur le torse de la créature noire. Une explosion féroce se fit entendre à plusieurs kilomètres à la ronde, creusant encore plus le cratère où il se trouvait.

- Non, ce n’est pas possible ! Non !

Il n’avait rien senti. Il restait immobile et fixait le poing sur son torse. Ce n’est qu’après quelques secondes, une fois que la terreur eut repris le contrôle de sa proie, qu’il se décida à agir. D’un geste nonchalant, comme s’il chassait un moustique, il propulsa le tyran à des centaines de mètres de là, arrachant plusieurs arbres au passage.

- Un dernier mot ?

Freeza gisait sur le sol devant lui. Sa mâchoire brisée l'empêchait désormais d’articuler. Il n'y aurait pas de dernier mot. L'humiliation était totale. Seuls quelques gémissements plaintifs sortaient de sa gorge serrée.
Qu’importe ! Le chasseur connaissait déjà les supplications usuelles. Il leva la main avant de l'abattre d'un geste sec.
Les gémissements cessèrent.

Puis, tournant sa tête allongée vers le ciel, il réfléchit.
Soudain, il décolla et se déplaça à plusieurs kilomètres de là, jsuqu'à atteindre un immense champ de cadavres. Ceux-ci appartenaient à de nombreuses races différentes mais tous portaient une sorte de monocle coloré, ainsi qu’une armure à épaulettes. Il s’approcha de l’un des corps et se saisit d'un détecteur qu'il activa. Une voix se fit entendre :

- Ceci est une ligne de secours, veuillez vous identifier.

- Ici, Freeza. La mission a été une réussite, malgré la mort de mes hommes, je vais avoir besoin d’un vaisseau.

La voix était parfaitement identique à celle du tyran, allant jusqu'à imiter le ton suffisant du défunt Freeza.

- Bien, monsieur !

- Encore une chose.

- Oui ?

- Amenez le plus d’hommes possible.

- Bien ! Dans un mois, les secours atteindront votre position !

- Excellent.

Coupant la communication, il brisa le détecteur dans sa mains. Puis, ils e concentra un instant avant de cracher une sorte d’œuf de couleur chair, avant de reproduire le processus plusieurs fois.

Parfait !

D’ici un mois, les œufs seraient à maturité.

Et il pourrait alors pacifier l’univers…

#2 17 May, 2015 10:41:14

koukidz

Chapitre 1 : Who wash the Washmen ?

12 ans plus tard :

- Dan, dépêche-toi ! On va être en retard !

Dan ne répondit pas tout de suite. Il resta assis là, sur le banc du vestiaire, son armure de combat posée sur ses genoux, le regard dans le vide.
Il avait de la peine à se faire aux coutumes de ce peuple qui était soi-disant le sien. Sa planète lui manquait…

- Dan ? insista son frère adoptif en faisant irruption dans la pièce.

Il s'agissait d'un être chétif d'une cinquantaine de centimètres à la peau écailleuse. Sa tête était semblable à celle d'un lézard, mais surmontée de deux longues antennes. Quant à ses membres, ils étaient longs et fins, bien qu ils soient complétés de deux bras atrophiés placés à l'avant de son torse.
Il n'avait rien à voir avec son “frère”, que rien ne distinguait d'un humain. Il avait perdu sa queue il y avait déjà plusieurs années…

- Ouais, Prince, j’arrive ! Une minute !

Il enfila rapidement l'armure et ajusta son détecteur de couleur verte, en vain. Cela faisait plusieurs fois qu'on lui en expliquait le fonctionnement, mais il avait beau faire de son mieux, cette technologie le dépassait. Prince s'approcha de lui et tripota l'appareil qui émit finalement le double “bip” caractéristique de sa mise en fonction.

- Bon ! On y va maintenant ! lança le gokiburi.

Leur première mission.
Dan était tendu. Les deux frères sortirent du vestiaire et descendirent le couloir principal jusqu'à ce qu'ils arrivent dans le quartier du spatioport, en pleine effervescence.

- Purée, c’est lourd ici !

Prince avaient eu énormément de mal à s’habituer à la gravité de la planète Végéta, dix fois supérieure à celle de sa planète natale, mais la constitution solide des membres des gokiburis leur permettait de résister à bien des épreuves.
Quant au Saiyen, après une période d'adaptation, il était désormais parfaitement à l'aise. Il pouvait sentir que sa force avait augmenté, tout comme sa masse musculaire, sans autre entrainement que de s'habituer à sa planète natale. Il se sentait à peu près deux fois plus fort qu’avant, et il savait qu’il pouvait aller encore plus loin. Il le sentait.

- En effet, répondit-il, mais le plus étrange, c’est que bien qu’ils me ressemblent, ils sont un peu différents non ?

- Comment ça ?

- Je ne sais comment l'expliquer… Regarde !

Il désigna du pouce un Saiyen derrière eux. Il était beaucoup plus large que le jeune homme, mesurant deux mètres, avec quelques cheveux épars sur le crâne.

- Physiquement, on a les mêmes attributs ; des mains, des yeux, des jambes de la même forme. Mais je n’ai jamais été aussi grand, ni aussi large.

- Normal. Notre peuple atteint la maturité à six ans, mais ça peut être beaucoup plus long ici. T’as que douze ans, t’as encore le temps de grandir, je pense.

Ils atteignirent enfin la rampe de lancement, où Dan devait retrouver son équipe. Il avait passé tellement de temps persuadé qu’il était unique qu'être confronté à ses semblables lui faisait toujours une impression étrange, même après un mois passé en leur compagnie.
Son escouade était composée de deux filles de son âge. L’une était grande, un peu plus que lui, et arborait de longs cheveux noirs qui descendaient jusqu’au bassin, recouvrant en partie son armure à épaulettes.
Quant à l’autre elle avait les cheveux aussi courts que les siens et une armure de l'ancien modèle : un simple plastron qui épousait sa poitrine naissante de très près. Ce fut elle qui les vit arriver. Elle lança, tout sourire :

- Salut ! Tu emmènes ton “cafard” ?

Prince ne broncha pas. Il s'était habitué à ce surnom et préférait ne pas porter le flanc aux moqueries. Dan n'eut pas le temps de répondre. L'autre saiyen s'avançait vers lui, le fixant intensément, au point de le mettre mal à l’aise. Son regard lui faisait peur. Froid, suffisant, il lui donnait l’impression qu’il n’était qu’un insecte qu’elle pouvait l'écraser à n’importe quel moment.

- Rafikotto ?

- Dan. Mon prénom, c'est Dan. C'est celui que m’a donné mon frère. Je préfère l’utiliser, pour l’instant.

Ikary roula des yeux. Que ce soit l’un ou l’autre, elle n’en avait rien à faire. On lui avait demandé de l'intégrer à son équipe, histoire qu’il apprenne les bases des voyages spatiaux et la culture de son peuple, et ça s'arrêtait là. Elle devait faire son éducation, en somme.
Elle le détailla du regard. Si elle n’avait eu la confirmation qu’il était un Saiyen, elle l’aurait confondu avec n’importe quelle race humanoïde, sans sa queue de singe. Il portait un justaucorps de couleur bleue qui le recouvrait du cou jusqu’aux genoux, ainsi qu'une armure à épaulettes blanche, conçue pour résister aux coups de griffes des Xénomorphes. Ses gants et ses bottes étaient faits de cette matière qui permettait de faire circuler l'énergie et de lancer un kikoha sans les brûler. Son détecteur était de couleur verte et recouvrait son œil droit. Il s'agissait d'un vieux modèle qui ne pouvait monter qu’à vingt quatre milles avant d’exploser. Cela n’avait pas beaucoup d’importance : il ne ferait sûrement jamais face à des types de ce niveau, et si c’était le cas, l’explosion de son détecteur serait le cadet de ses soucis.

- Bien, je vois que tu as pu t’habituer à la gravité en quelques semaines, et augmenter ta force. Sache que ce sont les responsables qui ont décidé qu’il était temps qu'on t'envoie en mission. Si ça ne tenait qu'à moi, tu ne serais pas là.

- Entendu. Et en quoi consiste cette mission ?

Ce fut la seconde fille qui intervint, posant une main sur son épaule et lui souriant, pour tenter de le rassurer.

- Une mission ou tu devras raser un nid de Xénomorphes. Tu peux me croire, ça va devenir une habitude ! Et nous, on t’accompagne, histoire de voir ce que tu as dans le ventre.

- C’est simple : un estomac, des viscères, des intestins. Pas besoin de se déplacer.

Ikary le fixa. Elle crut un moment qu’il se moquait d’elles, tandis que l’autre riait de bon cœur. À son air niais et souriant, elle se demanda s'il était sérieux. Elle se reprit et conclut :

- La seule chose dont tu vas avoir besoin, c’est des tripes.

#3 18 May, 2015 17:16:21

koukidz

Chapitre 2 : Nemesis

Penché vers l’avant, s'appuyant sur un bâton de bois, un vieil homme vert observait la Terre depuis son palais céleste.
La souffrance de chaque être présent sur Terre se répercutait sur lui. Il ressentait chacune de leurs douleurs, de leurs peines que provoquait l'invasion. Après leur dernier combat face au monstre le plus terrible qu'ils aient jamais eu à affronter, Kami avait cru que la paix était de retour. Mais cette poignée d'années à reconstruire avait passé trop vite et le sort s’acharnait sur eux sous la forme de créatures au crâne allongé, venues des cieux, attaquant sans pitié aucune ceux qu’il devait protéger. Une armée de bêtes monstrueuses, contre lesquelles les armes humaines étaient inefficaces ; même ses élèves semblaient dépassés par leur nombre, bien qu’ils fussent capables de tenir tête à plusieurs d'entre elles.
Ses élèves qui se trouvaient alors juste derrière lui, à attendre ses instructions : un triclope robuste et chauve, un garçon sans nez avec des points tatoués sur son crâne lisse, et enfin un adolescent costaud aux longs cheveux noirs.
Tenshinhan, Krillin et Yamcha attendaient qu'il prenne une décision, les poings serrés, inquiets.
Le Tout-Puissant prit une longue inspiration et se retourna lentement. Il asséna enfin du ton le plus assuré qu'il put :

- Mes enfants, nous allons devoir demander de l’aide à un vieil ennemi.

Il y eut un temps avant qu’ils ne comprennent. Puis, il y eut une réaction :

- Qui vous dit qu’il ne se retournera pas contre nous ? Qu’il ne profitera pas de la guerre pour reprendre ses méfaits ?
- Tenshinhan, calme-toi, intervint Yamcha.
- Non, je ne me calmerai pas ! Ce monstre a été une vraie plaie, on a perdu des êtres chers ! Des parents et des amis ! Certains ont perdu leurs enfants !

Immédiatement, une image s'imposa à Yamcha : son maître pratiquant le mafuba, unissant ses forces à celles de Tsuru Sennin pour surpasser le démon.
Il se souvint de sa joie au moment de voir l'autocuiseur qui se refermait sur la menace.
Du doute qui l'avait assailli lorsque son maître était tombé à genoux.
De son désespoir en comprenant quel était le coût d'une telle technique…
Les Dragon Balls venaient d'être utilisées, ils n'avaient pas pu les réunir à temps. Leurs maîtres avaient disparu pour l'éternité. Ils n'avaient pas eu le choix. Une fois son vœu exaucé, le monstre était définitivement hors de leur portée. Seule cette attaque pouvait venir à bout d'un ennemi à la fois aussi fort et résistant. Il en allait de la survie de toute la planète.
Et c'est ce monstre que leur maître proposait aujourd'hui d'éveiller ? Krilin intervint avant qu'il ait pu dire un mot :

- Mieux vaut être le plus nombreux possible pour contrer la menace.

- Va dire ça à Upa, reprit Tenshinhan. Il a perdu son père a cause de ce connard ! Je suis sûr qu’il sera compréhensif ! Ou mieux ! Que penserait Snow de ça ?

Krillin le fixa d’un regard haineux. Il avait beau être son ami, il ne pouvait pas laisser passer ce genre de parole. Son poing se serra, tandis qu’une aura commençait à l'entourer. Tenshinhan ne se laissait pas impressionner, soutenant le regard de Krillin, se préparant à le remettre à sa place. Rapidement, Popo se plaça entre les deux experts d’arts martiaux, faisant barrage de ses mains.

- Ce n’est pas le moment de se disputer.

Le vieux gardien soupira. Il savait que cette décision allait être dure à accepter, mais il devait les convaincre. Il devait trouver les mots justes.

- Tenshinhan, pense aux drames qui peuvent être évités si on mettait nos différents de côté. Comme il a provoqué la terreur sur Terre, il peut aussi nous aider à la sauver.

Tenshinhan fixa le sol, serrant les dents. Le pire, c’est qu’il avait raison. Personne n’était de taille face à la menace qui pesait sur eux, et le seul moyen de sauver la Terre était de s’entourer du plus d’alliés possible. Il savait que le vieux gardien avait raison, mais l’humiliation qu’il avait subie restait vive dans son esprit. Il sentait encore la terreur parcourir ses veines au moment où il avait dû lui faire face pour venger la mort de Taopaipai.
Son échec avait entrainé l'apparition du Dragon puis ce vœu immonde qui lui avait rendu cette puissance dévastatrice de ses débuts. La mort définitive de Chaozu dans sa tentative désespérée de l'arrêter. La disparition de son maître qui avait renié ses principes pour les sauver tous…

Il sentit une main se poser sur son épaule, celle du vieil homme vert. Un sourire réconfortant peint sur son visage ridé, celui-ci entreprit de rassurer son élève, son fils spirituel. Celui qui portait en lui tant d'espoirs. Et qui le remplacerait sans doute un jour…

- Il ne te fera plus aucun mal, Tenshinhan. Vous avez énormément progressé. Ne laisse pas le vice prendre possession de toi à nouveau.

Ces paroles touchèrent le guerrier en plein cœur. C'était plus que de simples mots. C'était les mots de Dieu et leur pouvoir dépassait celui des mots ordinaires. Il sentit ses muscles se détendre et comme une caresse apaisante qui parcourait tout son système nerveux. Il inspira profondément. Qui était-il pour remettre en cause la parole de Dieu ?

- Vous avez raison. Krillin, je n’aurais pas du te dire ça.
- Ce n’est rien, Ten, ça arrive à n’importe qui de s’emporter.

Un timide remerciement franchit les lèvres du fier guerrier, tandis que tous se dirigeaient déjà, sous la conduite de Kami, à l'intérieur du palais. Ils passèrent devant plusieurs portes, avant que Kami trouve celle qu’il cherchait. Un long grincement en accompagna l’ouverture.
Ils pénétrèrent alors dans une petite pièce ronde, sans fenêtre, que seule éclairait deux torches murales qui flambaient éternellement d'une lumière bleue. Au centre de la pièce se trouvait un autel rectangulaire sur lequel était disposé un coussin rouges aux bordures cousues d'or. Et sur le coussin, un objet qu'ils reconnurent tous : l'autocuiseur.

Tandis que le Tout-Puissant s'approchait de la relique maudite, Krillin ne put s'empêcher de penser à tout ce qu'il avait dû endurer à cause du démon. L'attaque contre Kame House. Son combat avec Guymao. L'intervention inespérée de Son Gohan. La mort du Maître des Tortues…

- Krillin, Yamcha, mettez vous en position, juste au cas où… susurra Tenshinhan.

L'appel de son nom avait tiré Krillin de sa torpeur. Rapidement, le triclope avait su s’imposer comme le leader de la troupe de guerriers, et si leur ancien ennemi se montrait récalcitrant, ils allaient avoir besoin d’être prêts, et d'attaquer tous ensemble.
Le Gardien s’approcha de l'autocuiseur, appréhendant le retour du monstre qu'il avait laissé semer la terreur sur Terre. Il tendit la main vers l’objet de ses peurs, et l'ouvrit d'un coup sec. Aussitôt une fumée importante se dégagea, commençant à former une silhouette. Soudainement, les héros terriens sentirent le vice envahir toute la pièce et distinguèrent instantanément cette aura reconnaissable entre mille.

- Je le sens.

Un frisson parcourut l'échine de Krillin quand il perçut cette force hors du commun. Il leur était toujours supérieur malgré leurs progrès faramineux de ces dernières années, mais en groupe, ils avaient désormais toutes leurs chances. Une voix s'échappa de la fumée :

- Tiens, tiens, comment on se retrouve.

Le Gardien avisa avec dégout la silhouette de celui qui fut son pire ennemi. Il se sentait mal à l’aise face au vice que dégageait cet être. Celui-ci restait impassible, sans broncher. Il avait parfaitement conscience qu'on ne l'avait pas libéré pour rien. Il attendait donc la suite des événements. Il lui fallait jauger la situation avant d'agir.
D’un geste de la tête, Kami l'invita à le suivre.

Il sortit donc de la pièce sous le regard suspicieux de ses élèves, suivi de cette silhouette d'enfant si reconnaissable. Une queue de singe, des cheveux hirsutes, un sourire mauvais sur le visage… Le démon était de retour. Il n'avait pas vieilli d'un jour depuis leur dernier affrontement.
Une série de souvenirs particulièrement douloureux revinrent aux défenseurs de la terre.
Comment il avait paralysé Krillin lors du premier tournoi d’arts martiaux, le traitement qu’il avait fait subir à Snow, au père d’Upa, à Chaozu, à Plume et à tant d'autres… Kakarotto fixa chacun des terriens du regard en passant devant eux. Il pouvait lire leurs souffrances. Et ça le délectait.

Mais l’heure n’était pas aux vieilles rancunes. Elle était à la guerre. Une guerre où chaque allié serait précieux…

#4 20 May, 2015 20:20:41

koukidz

Chapitre 3 : Prédateur et proies.

Dan fixait l’immensité spatiale, fasciné par cette immense étendue noire, où flottaient gracieusement plusieurs planètes de différentes couleurs et constitutions.
Certaines étaient gazeuses, d’autres solides, et son esprit se laissait aller à imaginer les formes de vies plus étonnantes les unes que les autres qui pourraient s'y trouver.
Ses préférées étaient celles entourées de lunes. Il y en avait trois, ou deux, ou cinq, et parfois même bien plus encore, et elles donnaient l’impression de former un ballet fascinant.
Quant aux étoiles, elles brillaient de milles feux dans l’obscurité. De la minuscule sphère incandescente,aux gigantesques Soleils, elles réchauffaient les immenses astres célestes et permettaient la vie, ou transformaient d’autres planètes en fournaises qui posaient à la vie un défi constant.
Il n’aurait jamais cru voir ça un jour, à l'époque où il croyait n'être qu’un Cafard mutant, avec un physique différent.
Un mois…
Ça ne faisait finalement qu'un mois qu’il avait découvert pour la première fois ce magnifique spectacle. Il lui semblait pourtant que cela faisait une éternité que ses semblables l'avait arraché à celle qu'il croyait être sa planète natale. Gokiburi lui manquait.

- Prince, tu penses qu’un jour, on reverra nos frères ?

Le Cafards posa son regard sur son jeune compagnon en haussant les épaules d'un air absent. Contrairement aux autres membres de sa race, Prince n’avait jamais été particulièrement sédentaire. Il appréciait voyager chaque jour plus loin qu'aucun gokiburi ne l’avait fait. Mis à part la reine-mère, il n’appréciait personne en particulier de sa race, et ne plus les revoir n’était pas vraiment une mauvaise nouvelle pour lui. Il préférait de loin se préoccuper de leur problème actuel que de penser à ses congénères.

- Ça y’est, maintenant, plus rien à craindre des Xénomorphes.

Il s’était armé d’un système de propulsion de Ki crée par l’armée de Freeza pour les soldats incapable de canaliser et de projeter des kikohas. Une sorte de petit canon fixé au bras, servant à projeter de l'énergie, dont la puissance était suffisante pour neutraliser une grande partie des êtres vivants de l’univers. Elle se rechargeait par la suite en puisant dans des batteries qu'il portait en ceinture. Durant le mois d’adaptation sur Végeta, pendant que Dan apprenait à se mouvoir dans une gravité dix fois supérieure à celle qu’il avait connue, Prince avait peu à peu appris à utiliser ces armes dans des salles d’entrainement dont les murs absorbaient le Ki. Il pouvait ainsi s’exercer à sa guise, sans aucun danger.

- Prince, tu n’as pas peur ?
- Non, on s’est entrainés avec le vieux chauve, là, Nappou ! Rien de grave ne peut nous arriver ! En plus, on est escorté spar des dames bien plus fortes que nous !
- On s’est entrainés avec un colosse de muscle qui y allait doucement pour ne pas nous tuer d’un coup, pas avec des créatures qui veulent te violer et te féconder de force, tu vois ?
- ….. Sur une échelle de un a dix, à quel point on est dans la merde ?
- Je dirais π.

Les deux frères continuèrent ainsi de se rassurer comme ils pouvaient sous le regard incrédule d’Ikary. Elle doutait de plus en plus que Dan soit un vrai Saiyen, et le cloporte l'exaspérait au plus haut point avec ses remarques déplacées. Elle se demandait même qui était le plus utile des deux, tant leur niveau était ridicule. Et dire qu’elle allait devoir faire de ces deux Cafards, des soldats obéissants, efficaces, et puissants. Par chance, elle allait bientôt savoir si ce n’était qu’une impression, ou si Dan n’était réellement qu’un faible sans intérêt. Ils étaient sur le point d'atteindre leur objectif.

- Préparez vous, nous allons bientôt nous poser.

Depuis le début de l’invasion Xénomorphe, plusieurs satellites avaient étés placés dans différents systèmes solaires. En cas de problème d’infection, un signal était envoyé depuis une station spatial, qui transmettait à la base militaire la plus proche. Cependant, cette fois ci, c'était la station elle-même qui envoyait un appel de secours : les Xénomorphes s'y étaient attaqué directement.

- Putain, le satellite est géant !

Prince était impressionné par la taille de la gigantesque tour de fer qui s’étendait aussi bien en longueur qu’en largueur, largement plus grande que les bâtiments de son astre natal. Ikary s’approcha du tableau de bord de son vaisseau, tapotant le mot de passe pour ouvrir le hangar à vaisseau. Elle y était tellement habituée qu’elle le faisait machinalement, et après quelques instants la porte s’ouvrit, les laissant pénétrer l’enceinte de la gigantesque bâtisse, avant de se refermer derrière eux.

- J’espère que vous êtes prêts, les larves !
- Si on dit “non”, on pourra rentrer chez nous ? demanda le Cafard.
- Non.
- Hé bah je tente quand même ; je ne suis pas prêt !!

Ils sortirent de leur vaisseau et firent face à une porte en acier géante, recouverte de griffures, ainsi qu’un trou suffisamment grand pour permettre à un homme d’y passer. Cependant, cela ne semblait pas être causé par un kikoha ; c'était comme si l’acier avait été dissout. Aussitôt, Prince sentit un frisson parcourir son échine. Du moins, ça lui donnait l’impression d’en avoir une.
Ikary actionna son détecteur pour localiser des traces d'être vivant.

- Aucune présence de détectée. Normal concernant les Xénomorphes, mais je doute que les techniciens aient reçu une formation pour masquer leur présence.

- Normal ? Comment ça ?

Elle ne se tourna même pas vers Dan, l'ignorant totalement. Cela devenait de plus en plus problématique, et si elle devait gérer en plus une basse classe sans aucune expérience, cela allait vite l’insupporter.

- Ce n’est pas pour rien que ce sont des prédateurs suprêmes, lâcha-elle dans un soupir d'exaspération. Ils sont capables de masquer leur présence naturellement pour s’approcher de leurs victimes, et de la déployer lors qu’on s’y attend le moins.
- C’est quoi le problème ici ?! Personne ne nous a rien expliqué concernant les Alien ! On nous a entrainés pendant un mois à tirer sur des cibles et puis on nous balance comme ça, sans information ! paniqua Prince.
- Face à un alien, aucun type de donnée n'est utile. Tu ne peux compter que sur ton expérience. Soit tu survis et tu apprends à les battre, soit tu crèves comme une merde ! Compris ?!

Prince, se faisant tout petit, se permit quand même de lâcher en grommelant :

- J’aurais quand même voulu quelque chose à me mettre sur la dent….

Lentement, Esharotto rentra la première, lançant de furtifs regards vers la droite et la gauche, ainsi qu’au-dessus d’elle. Ce qu’elle craignait le plus, ce n’était pas les Xénomorphes, mais les facehuggers. Elle s’engagea prudemment dans le long couloir blanc suivie d'Ikary et Prince, tandis que Dan fermait la marche. Ils atteignirent plusieurs intersections et à chaque fois, la saiyen de tête consultait son scouter pour vérifier la direction. Il passèrent ainsi devant plusieurs salles, qu'elles soient de repos, de réunion, de sport ou d'intendance, en inspectant certaines et négligeant les plus petites. Le satellite ressemblait à un labyrinthe sans fin, et il était de toute évidence désert.

- Bon, on fait quoi, on se sépare ? On gagnera du temps ! proposa Dan, incertain.

Ikary se tourna vers l’unique représentant mâle parmi les Saiyen, haussant un sourcil.

- Pour se faire avoir chacun un par un ? Et être une cible facile ? Stupide, fit-elle en ponctuant cette affirmation d'un ricanement de dédain.

Il fallait clairement manquer de bon sens pour commettre une telle erreur, alors qu’ils pouvaient tranquillement rester en équipe. Non pas qu’elle appréciait leur compagnie, mais mieux valait éviter de perdre les nouveaux dès leur première mission.

Ils progressèrent dans les couloirs, sous des lampes à la lumière vacillante qui mettaient Dan mal à l'aise. Le jeune Saiyen n'avait jamais apprécié les éclairages artificiels, mais ceux-ci lui donnaient clairement mal au crâne. Et ces couloirs étroits n'étaient pas faits pour le rassurer, tout habitué qu'il était aux vastes espaces gokiburiens. Une sensation oppressante le prenait peu à peu, serrant sa gorge toujours un peu plus. Il faisait de son mieux pour respirer lentement et rester calme, mais ce faisant, il constata qu'un bourdonnement imperceptible raisonnait dans ses oreilles. Avant, il n'y avait pas pris garde, mais maintenant qu'il l'avait entendu, il en parvenait pas à le chasser de son esprit.
Soudain, une douleur vive lui vrilla le crâne au côté gauche et il hurla. Ses trois compagnons se retournèrent instantanément en position de combat, tout à leur étonnement de voir Dan indemne qui se tenait la tête des deux mains, à genou sur le sol.

- Qu'est ce que…

Ikary ne termina jamais sa question. Dan s'était ressaisit et s'était précipité sur elle, la plaquant au sol. L'instant qui suivit, un rayon jaillit du sol à l'endroit-même où elle se trouvait quelques fractions de seconde plus tôt. Il continua sa course en perforant le plafond.

- Il se passe quoi merde ! hurla Prince en agitant son canon dans tous les sens, visiblement en proie à la panique.
- Tais-toi Cafard ! J'ai besoin d'entendre ce qui se passe.
Dan, face contre terre, ne put s’empêcher d’ajouter d’une voix étouffé :
- Un petit merci ça ne serait pas de refus.
- C'est un alien. Les rayons ne sortent pas du sol sans raison, répondit discrètement Esharotto à Prince.
- Et ce rayon, là, comment ça se fait qu'il ait pas bousillé tout le vaisseau et qu'on soit pas aspirés dans le vide, questionna à nouveau le Cafard.
La saiyen le regarda comme s'il lui avait demandé pourquoi le ciel était bleu.
- C'est le bouclier externe qui…
- MAIS VOS GUEULES, OUI ?!
Ikary était cramoisie. Son expression intima un silence de mort.

Un cri animal retentit alors depuis l'ouverture que le rayon avait pratiquée dans le sol, confirmant la présence d’un Xénomorphe. Aussitôt, Esharotto sauta dans le trou, suivie par Dan et Ikary. Prince, lui, hésita. Il n'y avait aucune lumière et on n'apercevait pas le fond. Puis, il réalisa qu'il était seul dans ce couloir à l’ambiance inquiétante.

- J’aurais du écouter maman et rester sur Gokiburi….

Le Cafard se résigna à sauter. Dan, Ikary et Esharotto atterrirent en douceur, les sens en alerte, tandis que Prince s’écrasait derrière eux face au sol, dans un grognement de douleur, avant de se relever enfrottant sa face endolorie.

- Et un Xénomorphe qui va finir en brochette, un !

Ignorant la plaisanterie d’Esharotto, Dan essayait de s'habituer à la faible luminosité ambiante. La sensation de confinement était toujours présente et l'étrange douleur qui lui avait vrillé le crâne se faisait toujours sentie, moins aigüe mais désormais lancinante… Derrière lui, Prince anima la fonction lumineuse de son canon à Ki, tandis que les deux femmes avaient déjà activé la fonction nocturne de leurs scouters, leur permettant d'avoir une meilleure vue d'ensemble des environs. Ils étaient dans une salle où se trouvaient plusieurs cuves remplies de liquide, semblables à celles où l'on plaçait les nourrissons sur la planète Vegeta afin de leur inculquer les connaissances de leur peuple durant leurs trois premières années. Cependant, ce fluide était habituellement d’une couleur bleue apaisante, et pas de ce noir profond à l'apparence d'huile. Dan sentit un relent gastrique emplir sa bouche d'une sensation amère. Il se tourna vers son frère.

- Prince, j’ai une mauvaise impression…

Au même instant, un feulement sourd résonna dans son dos, à quelques centimètres seulement de ses oreilles. La terreur immobilisa le jeune saiyen.
Ikary voulut lancer une attaque de Ki, mais Dan était dans son champ de tir. Rapide comme l'éclair, Esharotto réagit, se lançant sur le Xénomorphe dont elle empoigna la nuque pour la briser d'un mouvement sec, évitant ainsi de répandre l’acide qui suintait des blessures conventionnelles.

- C’est quoi ce bordel ? Bouge un peu ! Tu as failli te faire buter !

- E… Excuse-moi… Je crois que je ne me sens pas très bien.

Ikary lui lança un regard noir.

- Tu es un saiyen, alors tu arrêtes tes conneries et tu te reprends. Tu auras tout le temps de te sentir comme tu voudras une fois au vaisseau, mais en attendant tu fais ton job et tu évites de nous gêner.

Les trois saiyens continuèrent de progresser entre les cuves à la recherche d'une sortie. Prince, lui, s'approcha de l'alien. Il avait vu des images animées, on lui en avait parlé, mais jamais il n'aurait imaginé une créature si terrifiante. Ses griffes acérées ne lui laisseraient aucune chance s'il venait à prendre un coup. Il tenta d'effleurer le crâne allongé et un tremblement remonta du bout de ses doigts jusqu'à la base de son cou. La peau lisse et noire était d'une froideur saisissante. Elle avait un reflet étonnamment semblable à l'apparence huileuse du liquide qui emplissait les cuves. Prince se retourna vers l'une d'elles et s'approcha pour en éclairer le contenu. La lumière semblait comme absorbée par l'étrange substance.

Je ne sais pas ce que c'est que ce truc, mais ça ne me dit rien de bon, songea le Cafard en reculant instinctivement.

Il releva les yeux.

Les saiyens s'était déjà éloignés. Il voyait leurs scouters briller faiblement à une petite dizaine de mètres. L'un d'eux disparut soudain derrière une cuve. Instinctivement, il regarda derrière lui en éclairant de son canon.

Rien.

Il se releva promptement et accéléra le mouvement pour rejoindre son frère, le souffle court. Qu'est-ce qui l'avait pris de l'accompagner ? Les saiyens avaient raison, il n'aurait jamais dû insister et l'attendre bien tranquille sur Vegeta. Ou mieux, sur Gokiburi. Il n'était clairement pas à sa place dans cette salle sombre où chaque ombre se faisait menaçante. Et des ombres, il y en avait partout.

Son faisceau lumineux éclaira enfin la silhouette de son frère, immédiatement reconnaissable à sa coupe si caractéristique. Il faisait face à une des cuves et semblait regarder à l'intérieur, comme le Cafard l'avait fait quelques instants plus tôt. Nul doute qu'il aboutissait aux mêmes conclusions. Prince passa derrière lui en sifflant :

- Viens Dan, ne traînons pas, il faut qu'on reste groupés.

Le gokiburi fit encore quelques pas avant de réaliser que son frère ne bougeait pas. Il se retourna et constata qu'il restait face à la cuve, visiblement absorbé par son contenu. Prince fit tourner la lumière pour l'éclairer.

- Dan, quelque chose cloche ?
- ….
- Dan ? J’ai besoin d’un peu de soutien, là, je commence à flipper !
- ……

Le visage de Prince afficha soudain une expression d'effroi. La cuve était ouverte et Dan était en train de tendre lentement la main en direction de l'immonde substance.

- DAN !! NON !!

Au moment où le jeune homme s’apprêtait à plonger ses doigts dans le liquide noir, Prince lui sauta dessus de tout son poids, le plaquant au sol. Il n'en revenait lui-même pas. Comment avait-il pu renverser un saiyen ?
Il comprit en voyant les yeux révulsés de son frère. Ce dernier avait visiblement perdu connaissance. Il tremblait de tout son corps.

Et quand il releva le regard pour chercher l'aide des deux saiyennes, ce fut pour se trouver nez-à-nez avec la machoire menaçante d'un Xénomorphe qui s'était approché d'eux en silence.

#5 18 Jun, 2015 21:04:37

koukidz

Et voila un chapitre spécial d'un grand ami !


Chapitre spécial : la stratégie de l'escargot

par Niic


Système 44, Planète Freezer07
5 mois après le début de l'Invasion


Grâce à ses six mains, Ar'Di pianotait sur les touches de l'ordinateur central à une vitesse surhumaine. Sa concentration était à son comble et plusieurs gouttes de sueur perlaient sur son front jaune, le gênant parfois lorsqu'elles coulaient sur l'un de ses yeux globuleux, qu'il tentait tant bien que mal de garder rivés sur les écrans.

Fait rarissime, la salle de commande était presque vide. Presque tous ceux capables de se battre s'étaient rendus directement sur le terrain et ils effectuaient donc à eux deux le travail usuel de quinze personnes.

L'autre, c'était Lor'El, une énorme brute chauve à la peau bleue. Contrairement à son compagnon, il était un excellent guerrier, mais ses réflexes hors du commun et son sens de la stratégie l'avaient tout désigné pour épauler Ar'Di. À eux deux, ils parvenaient à assurer l'essentiel de la logistique. Normalement, le commandant Sauzer aurait dû être avec eux, mais son exceptionnelle puissance était plus que jamais requise sur la ligne de front.

Si on pouvait encore parler de ligne.

Les Xénomorphes arrivaient de partout et débordaient presque toutes les défenses, à l'exception du front ouest, tenu par leur chef. Les deux soldats faisaient de leur mieux pour redisposer les ressources disponibles à mesure que la situation évoluait mais tenir jusqu'à l'arrivée des renforts semblait de moins en moins réaliste.
Trois vaisseaux-mères vomissaient par salves des hordes d'ennemis qui décimaient leurs rangs. Ça durait depuis presque une heure et ça ne semblait toujours pas avoir envie d'arrêter, comme si ces vaisseaux généraient directement les combattants.

Soudain, Lor'El interrompit brusquement tout mouvement. Il avait les yeux rivés sur un écran.

– Qu'est-ce que c'est que ce truc ? murmura-t'il dans un souffle tandis qu'il appliquait un effet de zoom sur la zone de la carte représentant le bâtiment qu'ils occupaient.

Ar'Di ne l'entendit même pas, trop occupé à synchroniser une attaque audacieuse sur l'un des vaisseaux-mère dans le but de le détruire. En revanche, il sursauta lorsque son compagnon hurla :

– Nom d'un Cold ! Contacte le commandant ! On a une intrusion en plein QG !

Au même instant, une violente secousse se fit sentir, suffisamment forte pour projeter Ar'Di à terre. Lor'El ne lui jeta pas le moindre regard. Si le centre d'opérations tombait, ils perdraient leur maigre avantage stratégique et par là-même toute chance de s'en sortir. Il fallait tenir !
Il se précipita vers la seule entrée tout en enfilant son armure de combat et activa les codes de sécurité. Une immense barrière de titane, renforcée de Ki brut, se déploya tout autour de la pièce pendant qu'il armait son canon à énergie et prenait place face à la porte, les jambes écartées, le bras droit tendu et soutenu par sa main gauche, prêt à faire feu. Son détecteur indiquait une force de 4'000… Non… 5'000 unités qui s'approchait d'eux à une vitesse faramineuse.

6'000…

7'000…

8'000…

9'000…

Ça n'arrêtait pas de monter ! Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir faire face à une telle puissance ?

Lor'El hésita. Peut-être qu'il valait mieux fuir ? Il n'avait pas envie de mourir… Il lança un regard furtif à Ar'Di. Son compagnon avait repris son poste et ses mains se déplaçaient si vite sur les différents claviers qu'elles étaient à peine perceptibles.
Il faisait son boulot.
Sa part.
Lor'El allait faire la sienne.

Et puis, peut être que les portes allaient tenir !

Lor'El prit une profonde inspiration. L'intrus arrivait par le bas. Il traversait littéralement les étages, s'approchant à une vitesse fulgurante. 17'000, maintenant… Quelle merde !

Bi-BIP

Son détecteur indiqua qu'il était juste derrière la porte.

Il y eut un bruit sourd et un très léger renfoncement apparut dans le titane renforcé. Lor'El se détendit. Les défenses tiendraient le coup suffisamment longtemps pour que…

Mais l'instant qui suivit, son détecteur enregistra le chiffre de 34'000 et explosa d'un coup. Lor'El fut sonné un instant, et lorsqu'il reporta son attention sur la porte, ce fut pour constater avec horreur que son centre était en train de fondre, ménageant lentement un accès. Le soldat n'attendit pas de voir quelle terrible créature allait s'engouffrer dans la pièce et, dès qu'elle fut suffisamment large, mitrailla l'ouverture de toutes les réserves de son canon, hurlant pour se donner du courage. C'était l'énergie du désespoir.
Il tira longtemps, même après qu'une épaisse fumée eut entièrement fait disparaître la porte.
Il ne s'arrêta que lorsque son arme fut entièrement vide et qu'il se retrouva à activer le mécanisme en vain. L'immense colosse, à bout de force, tremblait de tout son corps.

Il n'y eut alors plus d'autre bruit que ceux de son souffle haletant et celui de la frappe frénétique d'Ar'Di. Son compagnon redoublait encore d'efforts, sans prêter la moindre attention à ce qui se passait à quelques mètres de lui, du moins semblait-il.

Puis il y eut le son d'un pas sec dans la fumée.
Puis un autre.
Une silhouette humanoïde se détacha et remplit entièrement le champ de vision de Lor'El. La terreur vint se mêler à la fatigue pour agiter encore plus son corps transpirant de toute part.

Mais ce n'était pas un Xénomorphe.

C'était un être à la peau verte, vêtu d'un simple pantalon violet et d'une cape blanche qui tombait dans son dos jusqu'aux chevilles. Sa tête glabre était ornée de deux antennes et d'oreilles taillées en pointe, qui entouraient un regard dur et sans concession.

Incroyable ! pensa Lor'El. ArDi, lui, pianotait toujours.

L'être menaçant parla alors d'un ton dépourvu de toute émotion :

– Je n'ai pas l'intention de vous faire du mal. Vous pouvez continuer à faire vos affaires. Mais je dois m'introduire dans vos fichiers centraux. Où sont-ils ?

Complètement abasourdi, Lor'El leva sans réfléchir son bras pour indiquer la position du poste de mémoire locale. L'être s'en approcha.

– Est-ce que… Est-ce que vous êtes un namek ? demanda-t'il quand l'intrus passa devant lui.

– En effet.

– Vous êtes venu nous sauver, comme dans les vieilles légendes ?


Nail n'eut pas le temps de répondre.
Sauzer venait de littéralement exploser le toit et d'atterrir à moins d'un mètre de lui, les jambes fléchies et le dos courbé. Un de ses bras était tendu, l'extrémité de ses doigts flottant sans trembler à quelques millimètres du sol ; il était parfaitement immobile, à l'exception de ses cheveux blonds balançant encore sous l'effet de la brusque décélération. Les yeux fermés, dirigés vers le sol, il arborait un sourire confiant.

Le namek s'empressa d'expliquer :

– Je n'ai pas l'intention de me battre contre vous. Laissez-moi accéder à vos données et…

– Il n'en est pas question, répondit Sauzer en se relevant. Tu ne vas accéder à rien du tout et mourir bien gentiment.

Nail n'insista pas. Avant que le commandant n'eut pu faire le moindre geste, il projeta avec ses antennes une énorme décharge électrique qui fit exploser le terminal central et entraina une panne générale dans toute la salle.

Ar'Di ne cessa de marteler les touches qu'à ce moment-là. Il se retourna alors et constata qu'il y avait comme un temps de flottement tandis que chacun autour de lui jaugeait la situation. Un temps suffisamment long pour que le petit alien bedonnant à la peau jaune puisse descendre de son siège et disparaître derrière les installations informatiques.

– Tu vas payer, dit soudain cruellement Sauzer en serrant le poing.

– Je suis prêt.

Le commandant n'avait pas de temps à perdre.

L'instant qui suivit, la tête du namek se détachait de son cou.
Nail essaya de se régénérer, mais un corps entier, c'était au dessus de ses forces. Il cessa de penser.


Sauzer vociféra :

– Vous deux, remettez ces machines en marche !

À peine eut-il hurlé que les installations se relançaient. Ar'Di reparut, l'air satisfait du travail bien fait sur le visage, malgré l'anxiété. Il regagna son poste de contrôle et se remit à frapper à toute vitesse, bientôt imité par Lor'El.

Le commandant sortit par la brèche dans le toit et regarda l'immense champ de bataille qui s'étendait tout autour de lui sur des kilomètres et des kilomètres de combats enragés éclairés par la fureur de kikohas. Ils avaient réussi à abattre un vaisseau-mère, mais à quel prix… Avec un peu de chance, ils pourraient peut-être en détruire encore un mais ensuite ?

Bien sûr, en se jetant lui-même à l'assaut, il pourrait…
Le commandant chassa cette idée de son esprit. Il ne se sacrifierait pas pour des faibles ! Il lui fallait fuir.

Mais pour aller où ?

Et si…

Il fixa le vaisseau.
C'était faisable. Il pouvait y arriver.
Maintenant que les colds étaient morts, il était l'un des êtres les plus puissants de la galaxie. S'il réussissait ce coup, il s'imposerait comme le digne héritier des démons du froid. Il pourrait réunir les factions, pousser l'assaut et frapper l'ennemi au cœur. Il pourrait devenir celui qui avait repoussé la menace. Et ensuite…

Son regard passa du vaisseau au champ de bataille, tour-à-tour, durant de longues secondes. Puis il ferma les yeux.

Lorsqu'il les rouvrit, il n'était déjà plus qu'à quelques kilomètres de son objectif, lancé à pleine vitesse au dessus de la zone de combat. Lorsqu'il survola la ligne de front, une clameur inouïe résonna à ses oreilles. Ses hommes l'acclamaient.
Il fila au-dessus des champs ennemis à pleine vitesse, focalisé sur son objectif : le vaisseau.
Les Xénomorphes les plus puissants s'envolaient pour tenter de lui barrer le passage, pour la plupart en vain. Chacun de ses kikohas faisait mouche et il éliminait à distance les menaces les plus importantes. Quant aux rares qui l'atteignaient, il leur tranchait les membres de sa lame énergétique. Cependant, même s'il sentit à peine les premiers jets d'acide, ceux-ci se faisait de plus en plus douloureux à mesure que le liquide vert s'accumulait sur sa tenue.

Soudain, une main griffue l'attrapa à la cheville et l'attira vers le bas. Il disparut dans la mêlée qui l'engloutit instantanément. L'instant qui suivit, une explosion de Ki envoya voler les impétueux aliens. Sauzer repartait à l'assaut des airs, laissant son aura exploser régulièrement pour progresser au travers du flux constants d'assaillants. Cela demandait des dépenses considérables en énergie, mais c'était le moyen le plus sûr.

Est-ce que je suis assez près ?

La question tournait presque en boucle dans sa tête.
Non, il n'était pas encore assez près.
Mais il pouvait y arriver.

Il allait le faire.

Soudain, une nouvelle griffe le saisit à la gorge sans prévenir.

Sauzer voulut frapper son agresseur mais son coup fut retenu. Il n'était plus capable du moindre mouvement. Deux immenses yeux rouges le fixaient. Il voyait littéralement la mort en face. Comment avait-il pu être assez fou pour croire qu'il pourrait…


La mort du commandant avait été un choc violent. Mais ce ne fut que lorsque l'ultime soldat eut rendu l'âme que les deux derniers survivants cessèrent enfin de pianoter.



Nail ouvrit les yeux.
Il était sur namek, entouré de ses frères. Le Dieu-Dragon Porunga l'avait reconstitué et ramené.
Il se leva et se tourna en direction de l'Ancien.

– C'est fait. Toutes les traces sécurisées de Namek ont été effacées. Ils ne nous trouveront pas, affirma-t'il fièrement.

Une ovation de soulagement parcourut la foule.
Le Grand ancien se tourna vers le Dieu-Dragon, le sourire aux lèvres, et énonça son troisième vœu :

– Nous voudrions que toute trace de Namek disparaisse de la mémoire des autres peuples.

Last edited by koukidz (18 Jun, 2015 21:07:10)

#6 18 Nov, 2015 14:42:50

koukidz

L'Arène

Dans un coin reculé de la Galaxie de l’Ouest, au cœur d’un champ d’astéroïde, se trouvait une étrange planète naine, entièrement mécanique. Aucune mer, aucune plante, uniquement de vastes étendues argentées. Protégée par un bouclier d’énergie aux reflets de chrome, la planète semblait blindée de sorte qu’aucun envahisseur n'y pose jamais les pieds.

Et à limite de ce bouclier fusait un satellite tout aussi artificiel que la planète autour de laquelle il était en orbite. Sa surface était tout aussi lisse, à l'exception d’une immense tour d’argent entourée de bâtiments plus modestes en forme de cubes de tailles variées, empilés les uns sur les autres à la manière d'une construction d'enfant.

Au pied de la tour, un immense colisée qui ne dormait jamais vraiment tant il était au centre de toutes les attentions. Et au sommet, un Super Namek qui contemplait ses gladiateurs. Ceux-ci progressaient justement d'un pas martial vers le fameux colisée.


— Ils sont prêts ?

— Oui, Slugh-sama.

— Anguilla, surveille la tour.


Le serviteur aux longs cheveux d'or se prosterna devant le vieux Namek, qui dégageait pourtant une puissance phénoménale. Même affaibli par son corps portant le poids des âges, il était sûrement capable de faire exploser la planète sans sourciller. Sa splendide aura l'illumina soudain, dégageant une puissance qui était loin d’être son maximum, mais qui surpassait déjà de loin la plupart des élites de l’univers, dont le Commando Ginyu et Sauzer. Et avant même que ses serviteurs n’aient eu le temps de réagir, il s'élança vers le colisée en dessinant une longue trainée blanche derrière lui. Tous savaient que c'était là le signe de l'arrivée de leur maître.

— Slugh sama ! Slugh sama ! Slugh sama !

Le géant Namek se posa dans sa loge privée, l'endroit le plus haut du colisée, surplombant les autres gladiateurs de son arène privée. Assis sur un trône en argent, il avisa le combat en cours. Un des combattants était un jeune homme aux cheveux noirs qui lui tombaient dans le dos et dont la queue de singe révélait l'origine saiyenne. Il venait à peine d’être capturé sur une planète voisine et il devait prouver sa valeur de gladiateur en se battant contre un Xénomorphe de plus de trois mètres de long.

— Hé ben Raditz, t’es pas dans la merde…, songeait-il.

Il n’avait jamais vraiment eu de chance dans sa vie. Né dans la catégorie basse classe, il avait été traité sa vie entière comme un faible, un minable parmi les autres saiyens. Et maintenant, suite à une mission d’extermination de Xénomorphes, il se retrouvait à devoir combattre un hybride pour le plaisir des spectateurs. Sa fierté saiyenne le poussait à se rebeller, mais il avait vite compris qu'i ne résoudrait pas ses problèmes par la force. Le plus humiliant demeurait ce collier fruste qui lacérait son cou et qu'il n'était pas parvenu à arracher.

Autour de lui, les Gladiateurs et le public hurlaient, déchaînés, assoiffés de massacre.

— Bien, c’est toi ou moi ! susurra-t-il avant de se lancer enfin à l'assaut de la bête qui lui tournait autour.

Raditz se rua sur l’Alien et ralentit au dernier moment pour sauter par dessus le Xénomorphe. Il esquiva sa queue acérée, profitant de l’occasion pour lancer un rapide Kikoha qui s’écrasa sur la carapace osseuse de la créature, sans pour autant la perforer. Furieux, le Xénomorphe sur rua sur lui, la gueule ouverte et garnie de crocs mortels, qu’il ne parvint à esquiver qu'en se propulsant vers les côtés au dernier moment. La queue de l'alien passa si près de lui que le déplacement d'air provoqué fouetta sa peau. Le Xénomorphe était rapide, bien trop rapide, et le saiyen savait que s'il continuait d’esquiver, il ne tiendrait pas longtemps. Les rares opportunités d'attaque qui s'étaient présentées à lui auraient impliqué un large jet d'acide et il ne pouvait pas se contenter d'un tel match nul ! Il avait déjà combattu plusieurs de ces bêtes, mais celle-ci était comme folle, la gueule toujours ouverte, prête à…
Soudain, Raditz eut une idée. Il s’envola, provoquant le Xénomorphe qui lui fonça dessus, gueule béante. Immédiatement, le saiyen y déversa une énorme quantité d’énergie, lui grillant les organe interne sans pour autant l'exploser en plusieurs morceaux.

La foule était en délire.

— Voila ce que j’en fais de ton Xénomorphe, rugit le vainqueur en se tournant vers la loge de Slugh, le poing brandit dans sa direction. J’exige ma liberté !

Le Super Namek ricana, avant de tourner sa tête vers Medamacha. Celui-ci emboîta le rire sardonique de son maître avant de sortir une télécommande qu'il activa. Aussitôt, une décharge électrique parcourut corps du saiyen. Elle lui arracha un hurlement de douleur qui se poursuivit de longues secondes, jusqu'à ce qu'il perde connaissance et chute au sol. Des gardes vinrent soulever son corps inanimé et le ramener dans sa cage, le temps qu’il reprenne ses esprit. Dans un soubresaut de conscience, il porta le regard en direction de Slugh. La liberté n'était plus son souhait le plus cher. Désormais, ce qu'il voulait, c'était écraser la tête du Super Namek sous ses bottes.

— Prochain combat, Okami, la Princesse des Lames, contre Zalèr, la Fureur du Passé ! Préparez-vous !


***


Il était là.

Il se rapprochait.

Implacable, il avalait la distance qui les séparait pas après pas.

Ses grands yeux rouges s'approchèrent de lui toujours plus près, jusqu'à emplir tout son champ de vision.

Une exclamation particulièrement forte ramena Raditz dans le monde de la conscience. Tout semblait rouge autour de lui. Il était de retour dans cette cage étrange qui absorbait son Ki. Quelque chose frappait la paroi intérieure de son crâne sur un rythme régulier.

Boum… Boum… Boum… Boum…

Les sons autour de lui reprirent lentement consistance et il réalisa qu'au dehors, la foule avait entonné un chant tribal en battant le rythme des mains. Les vibrations engendrées provoquaient ces douleurs régulières. L'esprit encore embrumé, il se déplaça afin de pouvoir voir ce qui se passait dehors par la fenêtre sur laquelle appuyait sa cage.

La foule.

Le sable.

Le sang....

Ce liquide qui teintait le sol de l’arène d'une couleur macabre. Au centre de toute l'attention, deux combattants aux gestes précis. La femme, très vive, portait un masque et une armure légère sur une combinaison noire. Le long de ses avant-bras étaient fixées deux lames dont elle se servait pour menacer son opposant lors de passes rapides mais aussi pour améliorer sa garde. Quant à son adversaire, c'était un colosse revêtu d'une lourde armure de combat et disposant de quatre bras à la musculature absurde. Il devait mesurer deux fois sa taille et sa largeur, mais la femme se déplaçait avec suffisamment de vigueur et de prudence pour éviter tous les coups patauds que son adversaire lui destinait. Jusqu'ici, elle menait clairement le bal. À l'occasion, elle parvenait même à faire couler le sang de son rival en profitant de failles dans ses défenses, dans des tonnerres d'applaudissements.

Ils ont un sacré niveau, songea Raditz. Mais il se fatigue plus vite qu'elle.



Comme prévu, Zalèr se fatiguait beaucoup plus vite qu'elle. Cet abruti n'apprendrait donc jamais ! À chaque fois, il se ramenait avec une armure encore plus lourde et à chaque fois, il était encore plus lent. Ça marchait avec les poids lourds, mais contre elle, ça finirait comme d'habitude. Ce gros lourdaud soufflait déjà comme un bœuf.

Okami était confiante. En quatre matchs, le némoréen n'avait jamais réussi à l'atteindre une seule fois ; et aujourd'hui, c'était sur le fait qu'il parvienne enfin à la toucher que portaient les paris du match qui les opposait. Dans son esprit comme dans celui des spectateurs, sa victoire ne faisait aucun doute.

Mais l'important, c'était le spectacle.

Tout-à-coup, une mèche violette échappa aux lanières de son masque et tomba sur ses yeux mauves. Zalèr y vit une occasion d'enfin porter un coup et se fendit en avant, ses quatre membres supérieurs en position d'attaque. Il jouait le tout pour le tout. Mais nullement gênée, la guerrière esquiva ses poings au moyen de petites passes de pas rapides tout en contournant son adversaire, s'offrant même le luxe de lui caresser délicatement la joue au passage, avant de lui asséner un violent coup des deux pieds aux omoplates. Zalèr alla s'écraser contre le mur dans un rugissement où se mêlaient colère et douleur.

La foule hurla également. Des milliers de spectateurs s'étaient levés et scandaient son titre :

— La Princesse aux Lames ! La Princesse aux Lames !

Slugh porta un verre à ses lèvres. Okami était l'un des joyaux de sa collection. Surpuissante et mortelle, tels étaient les mots pour la qualifier, bien au-dessus du niveau moyen de l’univers, s’approchant même d’une élite saiyen. Elle n’avait aucune pitié pour ses adversaires, les frappait avec force, vitesse et précision. Elle remporterait certainement la saison. Et ensuite…

— OH !

Un nouveau tonnerre de cris s'éleva du public.

Zalèr s'était redressé.

Il avait fait exploser la partie supérieure de son armure et dévoilait désormais son torse écailleux et déjà largement marqué par les estafilades qu'avait portées son adversaire au travers des protections. Okami constata qu'il avait également de nombreuses cicatrices qu'il gardait de leurs précédentes rencontres.

Mais cette fois, Zalèr ne combattait pas que pour le Prix. Il combattait pour son honneur. Tous les muscles de son corps étaient tendus, prêts à exploser dans une débauche d'énergie brutale. Il fallait qu'il place au moins un coup !

Les deux rivaux étaient à quelques mètres de distance. Tandis que le colosse, immobile et concentré, attendait une faille, Okami marchait d'un pas lent et régulier autour de lui. La foule s'était tue, suspendue au rythme des pas de la Princesse aux Lames. Tous attendaient de voir qui prendrait enfin l'initiative.

— Tu as enfin enlevé tes plaques ! On dirait que mon coup a remis un peu d'ordre dans tes neurones.

— Zenfoirée ! Ze boirai ton zang avant de le laizzer z'écouler zur le zable !

— Touche-moi, et on en reparle !

Okami ponctua sa phrase d'un clin d'œil qui déstabilisa Zalèr. Instantanément, elle fondit sur lui et enchaina quatre coups rapides qui rencontrèrent tous les avant bras adverses. Qu'importe, elle était déjà en position pour…

La guerrière crut d'abord qu'elle avait perdu l'équilibre, mais la pression autour de sa cheville lui fit prendre conscience de ce qui se passait réellement : son adversaire venait de la saisir à la jambe et de la soulever du sol.

Merde !

Ça s'annonçait mal.

La tête d’Okami entra violemment en contact avec le sable à plusieurs reprises tandis que le gigantesque reptile l’utilisait comme massue contre le sol, avant de la projeter sur le mur de l’arène où il s'était lui même écrasé quelques instants plus tôt. La jeune femme se releva péniblement en se massant les tempes sous le regard du gigantesque gladiateur. Il était nettement plus fort qu’elle, il n’y avait pas a chipoter. Mais cet imbécile avait été assez bête pour la lâcher.

Tant pis pour le spectacle.

Elle allait remettre les pendules à l'heure et lui faire entrer un peu plus de plomb dans la cervelle !

Quant à Zalèr, il fulminait.

— MERDE ! Zérieuzement ? Za t'as pas fait pluz d'effets ?

Encore une fois, le guerrier voulut profiter de sa célérité retrouvée pour attaquer mais cette fois-ci, Okami ne jouait plus. Elle esquiva le premier impact, et alors que son ennemi pensait la voir passer par les côtés, elle se baissa et glissa entre ses deux jambes. D'un mouvement vif, une de ses lames s'enfonça profondément à la base du mollet, sectionnant son talon d'Achille. Le colosse s'écroula pour ne plus se relever. Il y eut un moment de silence alors que la foule attendait le verdict de Slugh.



***

Raditz se rassit. Il avait vu ce qu'il y avait à voir

Il y avait tant de puissances étonnantes sur cette planète. Lui-même n'était pas sûr de pouvoir faire face à cette redoutable combattante. Il avait bien vu qu'elle était loin d'exploiter tout son potentiel. Pourquoi ces gens se cachaient-ils ? Pourquoi ne participaient-ils pas à la lutte contre les Xénomorphes ?

Il s'endormit paisiblement tandis qu'il se perdait en conjectures pour tenter de répondre à cette question.


***


— Superbe match Okami !

Un crapaud verdâtre sur deux pattes l'attendait devant sa loge, planté dans l'encadrement de la porte. Il arborait comme toujours son sourire vicieux et ses yeux exprimaient plus de sadisme que toute la race saiyenne réunie. C’était l’un des bras droits de leur tortionnaire. Il s’occupait en général des basses besognes, tel que l’enlèvement d’enfants, avec ou sans le consentement de leurs parents qui n’avaient pas vraiment leur mot à dire.

— Dégage de là, Medamacha. Je ne suis pas d'humeur.

— Oh, la vilaine fille a besoin d'une correction.

Elle n'avait jamais aimé cette raclure de bas étage mais elle savait qu'elle était trop faible pour ne-serait-ce que l'égratigner. Elle baissa les yeux et serra les dents.

— Bien, tu comprends vite mais à la prochaine incartade, crois-moi, tu regretteras d’être née. Je suis simplement passé te dire que Slugh-sama n'aime pas qu'on abrège les combats importants. La prochaine fois, tu auras une pénalité.

Il se lécha les babines avant de s'éloigner. Ses paroles continuèrent à raisonner dans l'esprit de la femme-louve. Lors qu’elle se retrouva dans ses appartements, elle frappa le mur, son visage se déformant dans un rictus. À chaque fois, elle se revoyait faible et jeune, le crapaud tuait ses parents pour l'emmener. Elle avait grandi dans la haine, espérant chaque jour écraser la nuque de ce salopard et se repaître de ses gémissements.

— Un jour, patience, un jour.

***

Dans un coin reculé de la Galaxie de l’Ouest, au cœur d’un champ d’astéroïde, se trouvait une étrange planète naine, entièrement mécanique. Aucune mer, aucune plante, uniquement de vastes étendues argentées. Protégée par un bouclier d’énergie aux reflets de chrome, la planète semblait blindée de sorte qu’aucun envahisseur n'y pose jamais les pieds. Ou alors, était-ce pour que personne ne puisse en sortir ?

------------------------------------------------------------------ Bonuuuuus :

-------------------------- L'encyclopédie Universel :

Gokiburi :

Peuple pacifique dont la planète est assez éloignée de l'empire, ils furent le peuple d'adoption d'un Saiyen, premier contact Alien qu'ils eurent. Leurs apparence est proche du Cafard, bien qu'étant d'une taille et d'une intelligence nettement supérieur. Leurs rythme de vie pacifique permit a Dan d'avoir un caractère apaisé et Bon, au contraire des autres Saiyens agressifs.


---------------------------- Sociologie Saiyen :

L'endoctrinement des nourrisson :

Les Saiyens, lors de leurs naissances, sont placés dans des couveuses, les laissant dans une sorte de sommeille suspendu jusqu'à leurs 3 ans. En effet, les Saiyens n'étant pas une race s'occupant de leurs enfants, ils sont en stase jusqu'à a être a un âge suffisant pour être en mesure de se battre, et par la même occasion, sont endoctrinés pour être conformes au modèle Saiyen; agressif, violent, et sans pitié.

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